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FENAPHACO : Patrick Pindu di-Lusanga plaide pour la création du Fond Africain pour les Personnes Handicapées !

 

 

En marge de la Session extraordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine prévue du 9 au 11 janvier 2025 à Kampala, la Fédération Nationale des Personnes vivant avec Handicap du Congo (FENAPHACO) et le Forum des Personnes Handicapées en Afrique centrale et les pays des Grands Lacs, FOPHAC en sigle, par le truchement de Maître Patrick Pindu di-Lusanga, respectivement Coordonnateur et Directeur Exécutif de ces organisations, appellent à la création du Fond Africain pour les Personnes Handicapées. Ce Fonds aura mission de promouvoir les droits des personnes vivant avec handicap dans le continent africain, pour mettre fin aux préjugés dont elles sont victimes.

Dans la lettre une adressée au président de la Commission de l’Union Africaine avec copie pour information à tous les Chefs d’Etat, Maître Patrick Pindu di-Lusanga a appelé l’organisation des pays africains à inscrire le projet de création d’un Fonds spécial pour les PVH, au programme des sujets à aborder lors de ce sommet, ce en plus des discussions prévues sur les différents processus de paix et sécurité en cours dans plusieurs parties du continent où sévissent des conflits armés.

‘’La Fédération Nationale des Personnes vivant avec Handicap du Congo (FENAPHACO), à travers son Coordonnateur Maître Patrick Pindu di-Lusanga, mais aussi le Forum des personnes handicapées en Afrique centrale et les pays des Grands Lacs, FOPHAC en sigle, à travers son Directeur Exécutif, demandent aux Chefs d’Etat et de gouvernement, de créer fonds africains pour les handicapés, ceci va permettre à la mise en œuvre adéquate du Protocole à la Charte de l’Union Africaine de Droits de l’Homme et des droits de peuples relatifs aux droits des personnes handicapées en Afrique, ainsi que la Loi type africaine sur le handicap’’, peut-on retrouver dans cette lettre.

Ayant constaté les conditions précaires dans lesquelles vivent les PVH, la FENAPHACO et le FOPHAC, appellent à la solidarité entre les Etats membres de l’UA et les différentes organisations régionales, pour mettre fin à cette fracture sociale, en vue d’offrir une perspective de vie meilleure à toutes les personnes à mobilité réduite, dispersées dans les quatre coins du continent noir. 

‘’On a constaté que les PVH vivent dans des conditions très difficiles. Ces personnes sont stigmatisées, discriminées, et sont mises à l’écart dans la plupart des politiques et programmes initiés par l’Union Africaine, dans les différentes sous-régions, telles la CEEAC, la CEDEAO, la SADC, l’EAC. On constate que ces organisations ne prennent pas en compte la question des personnes vivant avec handicap.

A l’occasion de ce sommet, la FENAPHACO et le FOPHAC, ont adressé une lettre au Président de la Commission de l’Union Africaine avec copie pour information à tous les Chefs d’Etat pour leur demander de créer le Fonds Africain pour les Personnes Handicapées. Que les différents Etats cotisent avec l’appui des partenaires au développement de l’UA, afin de financer les différents projets des PVH, pour leur éducation, santé, problèmes de mobilité, bref, leur développement’’, a déclaré Me Patrick Pindu di-Lusanga.

Par ailleurs, il préconise qu’à sa création, ce fonds soit dirigé par une personne vivant avec handicap, que les gestionnaires soient également des personnes dans la même situation, pour permettre que les PVH se retrouvent à travers celui-ci.

Ce Fonds pourra également aider notamment, dans les processus de réadaptation des personnes handicapées en fournissant des équipements ; dans la sensibilisation de la communauté africaine sur le contenu du Protocole à la Charte de l’Union Africaine de Droits de l’Homme et des droits de peuples relatifs aux droits des personnes handicapées en Afrique.

Nathan Mundele

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RDC : Denis Mukwege juge la démarche suspecte et inopportune !

Alors que la campagne pour une révision constitutionnelle bat son plein en République Démocratique du Congo, le prix Nobel de la paix, le gynécologue Denis Mukwege, a brisé le silence à propos des réformes constitutionnelles proposées par le Président Félix Tshisekedi. Le mercredi 25 décembre 2024, à l’occasion de la célébration de la Noël, il a exprimé ses inquiétudes face à une initiative qu’il juge ‘’suspecte, inopportune et dangereuse’’.

Pour Denis Mukwege, il est inconcevable d’envisager une révision constitutionnelle dans un contexte où le pays est confronté à des défis sécuritaires majeurs. Il estime que cette démarche pourrait compromettre davantage l’intégrité territoriale et aggraver les tensions sociales.

‘’Il est paradoxal que, dans un moment où l’intégrité territoriale de notre pays est gravement menacée, le Président de la République choisisse de proposer une révision constitutionnelle. Cette initiative est non seulement suspecte mais également inopportune et dangereuse’’, a-t-il déclaré.

Selon lui, les désaccords provoqués par un tel projet, dans un climat déjà marqué par des crises intérieures et régionales, pourraient fragiliser encore davantage la cohésion nationale. Il pointe également du doigt les séquelles laissées par la crise de légitimité qui a suivi les élections controversées de décembre 2023.

Pour le prix Nobel de la paix, les priorités des Congolais devraient se concentrer sur la sécurité et la consolidation de la démocratie.

‘’La mauvaise gouvernance et les horreurs actuelles ne peuvent plus durer. Comment accepter autant de morts, de blessés et de misère dans une telle indifférence ? Nous ne devons pas permettre que l’ambition de pérenniser le pouvoir au-delà des mandats constitutionnels mette en péril la vie de nos concitoyens et l’avenir même de notre Nation. Une telle tentative constituerait un recul majeur pour notre démocratie, fruit des luttes acharnées de plusieurs générations’’, a-t-il ajouté.

Entretemps, la position de Félix Tshisekedi sur le sujet semble ferme.

‘’Personne ne changera mon avis à ce sujet’’, avait-il affirmé lors d’un séjour à Lubumbashi.

Toutefois, Mukwege considère qu’un changement de la Constitution serait une trahison des idéaux portés par les leaders africains qui ont milité pour la démocratisation du continent.

Il rappelle que plusieurs figures emblématiques de l’Afrique moderne, telles que Nelson Mandela, Julius Nyerere ou Léopold Sédar Senghor, ont su quitter le pouvoir de leur propre gré, laissant derrière eux des pays stables et des Nations fortes.

‘’Cette tentative serait une honte pour l’Afrique. Nelson Mandela, l’un des plus grands leaders de notre continent, est entré dans l’histoire mondiale après un seul mandat présidentiel. Cette initiative serait une profanation de la mémoire de nos héros africains, qui ont montré que l’alternance est possible sans discorde’’, a martelé Mukwege.

En appelant le régime à s’inspirer de ces exemples historiques, il insiste sur la nécessité de préserver les acquis démocratiques et de prioriser la stabilité du pays. Pour l’ancien candidat à l’élection présidentielle 2023, l’heure est à la sauvegarde de l’intégrité territoriale et à la consolidation de la démocratie, et non à des initiatives susceptibles de replonger le pays dans le chaos.

Chimea Samy

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Comité de pilotage du programme d'appui à la réforme foncière

Affaires Foncières : Acacia Bandubola exige la prise en compte des priorités du Gouvernement

La Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola Mbongo, a présidé la réunion du comité de pilotage du programme d'appui à la mise en œuvre de la réforme foncière. Une activité qui s’est déroulée dans son cabinet de travail localisé dans la commune de la Gombe, le mardi 24 décembre 2024.

Dans son mot de bienvenue, la patronne des Affaires Foncières a exprimé ses sincères remerciements à tous les partenaires, notamment CAFI, FONAREDD et ONU Habitat qui ont intégré le pilier foncier parmi les financés, ainsi qu'à l'ONU habitat pour son rôle d'agence de gestion des financements.

Elle a ajouté que, suivant la lettre de la Première Ministre Judith Suminwa, les priorités de son Ministère s'inscrivent dans le cadre des objectifs stratégiques du programme gouvernemental. Et ces priorités se déclinent en trois axes majeurs :

1. L'amélioration de la gouvernance foncière ;

2. L'informatisation et la création de banques de données ;

3. L'élaboration et la mise à jour des plans cadastraux.

La Ministre d'Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo a souligné l'importance d'intégrer les priorités suivantes dans le programme :

- Équipement et construction des bureaux pour les circonscriptions foncières ;

- Renforcement des capacités du personnel de l'administration foncière ;

- Mise en place du Système d'Information Foncière (SIF), notamment par la numérisation du cadastre ;

- Revue des concessions et occupations foncières, pour une gestion plus équitable et transparente ;

- Vulgarisation des décisions gouvernementales, des lois et textes réglementaires en vigueur dans le secteur foncier ;

- Élaboration d'un Plan foncier national et d'un Atlas foncier.

Appuyé par les partenaires (CAFI, FONARRED, ONU Habitat), des avancées notables ont été enregistrées grâce au travail de la CONAREF selon la patronne des Affaires Foncières :

1. L'élaboration d'une politique foncière nationale ;

2. La mise en œuvre du système d'alerte précoce pour prévenir les conflits fonciers ;

3. Le guide méthodologique pour la promotion de dialogues multi-acteurs et la réalisation de cartes participatives pour identifier les facteurs de conflits ;

4. L'établissement de protocole d'engagement pour réduire les tracasseries administratives et améliorer la relation entre l'administration et les usagers ; etc.

La Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola Mbongo, a demandé au comité de pilotage de prendre les mesures nécessaires pour intégrer toutes ces priorités dans les plans d'action à partir du PTBA 2025. Elle a envisagé un avenant à cet égard.

Dans sa conclusion, la patronne des Affaires Foncières Acacia Bandubola Mbongo a réaffirmé sa détermination et celle de son ministère à collaborer avec tous les acteurs impliqués pour bâtir une administration foncière moderne et performante au service de la nation.

Le secrétaire général aux affaires foncières, M. Gérard Mugangu, le secrétaire exécutif du FONARRED et le Directeur-pays de l'ONU habitat qui ont pris part à cette réunion ont martelé sur quelques lignes importantes de ses assises.

Le Ministère des affaires foncières, sous la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et sous l'impulsion de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, s'engage à accélérer le processus d'adoption du décret sur la revue légale. Cette étape clé permettra de garantir l'équité foncière, en prenant en compte les besoins des catégories les plus vulnérables notamment, les femmes, les jeunes et les communautés locales.

César Nkangulu

Comité de pilotage du programme d'appui à la réforme foncière
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Centrale hydroélectrique de Grand Katende, Kananga : Teddy Lwamba met les bouchées doubles pour la desserte en électricité

Lors du briefing spécial du mardi 24 décembre à Kananga, organisé en marge de l’itinérance du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à l’espace Grand Kasaï, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, et le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba, ont abordé la problématique cruciale de l’électricité dans la province du Kasaï Central. Deux projets majeurs, la construction de la Chute Mbombo et du barrage hydroélectrique de Katende, sont au cœur des solutions envisagées pour répondre aux besoins énergétiques de la région.

Relance des travaux de la centrale de Grand Katende

Le Ministre Teddy Lwamba a fait le point sur la relance des travaux de construction de la centrale hydroélectrique de Grand Katende. Ce projet, essentiel pour l’approvisionnement en électricité de l’espace Kasaï, sera réalisé en trois phases. La première phase, prévue pour durer 24 mois, permettra de produire 16 mégawatts et de mettre en place une partie des réseaux de transport et de distribution nécessaires pour desservir les villes de Kananga, Mbuji-Mayi et Tshimbulu.

Il a souligné que des contrôles rigoureux sont effectués par le Gouvernement central pour assurer l’avancement du projet. Il a également précisé que les phases 2 et 3, qui vont ajouter respectivement 32 et 16 mégawatts, seront financées par les recettes générées par l’exploitation des 16 mégawatts de la première phase. Cette stratégie inclut un délai de grâce de deux ans accordé par les bailleurs de fonds, permettant ainsi de garantir le service de la dette.

En plus de la centrale de Katende, le Ministre des Ressources Hydrauliques a annoncé le début imminent des travaux de la Chute Mbombo, situé à 12 km de la ville de Kananga sur la rivière Lulua. Les études pour ce projet sont terminées et seront remises à l’Agence Nationale de l’Électrification et des Services Énergétiques en Milieu Rural et Périurbain (ANSER) en janvier 2025. Le financement étant déjà disponible, les travaux débuteront en février 2025.

‘’La chute Mbombo est située à 12 km de la ville de Kananga sur la rivière Lulua. Je vous annonce que les études pour le barrage de Mbombo sont terminées, on va donner à l’Anser ces études en janvier et le financement est disponible, les travaux vont débuter au mois de février 2025’’, a rassuré le patron de l’énergie.

Ces projets hydroélectriques sont cruciaux pour le développement économique et social du Kasaï Central. L’accès à une source d’énergie fiable et durable est essentiel pour améliorer la qualité de vie des habitants et stimuler les activités économiques locales. La production d’électricité permettra non seulement de répondre aux besoins domestiques, mais aussi de soutenir les industries locales, créant ainsi des emplois et favorisant la croissance économique.

Les projets de la Chute Mbombo et du barrage hydroélectrique de Katende représentent des avancées significatives vers un avenir énergétique plus stable et prospère pour la région. Avec le début des travaux prévu pour janvier et février 2025, les habitants du Kasaï Central peuvent espérer une amélioration notable de leur accès à l’électricité dans les années à venir.

Nathan Mundele

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Après sa tournée universitaire à Kinshasa, Kasaï Oriental : Guy Loando annonce une grande matinée scientifique à l’ISP Mbuji-Mayi

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo, va animer une matinée scientifique ce vendredi 27 décembre de 2025 à l’Institut Supérieur Pédagogique de Mbuji-Mayi, dans la Province du Kasaï Oriental. Cette rencontre avec les étudiants de l’ISP Mbuji-Mayi va s’articuler principalement sur la problématique de l’aménagement du territoire de cette partie pays.

Après le campus-tour organisé à Kinshasa, respectivement à l’Université Protestante au Congo (UPC), l’Université Catholique du Congo (UCC) site de Mont-Ngafula, et à l’Université Révérend Kim dans la commune de Lingwala, c’est au tour de l’Institut Supérieur Pédagogique de Mbuji-Mayi de bénéficier de ces notions sur l’aménagement du territoire, un secteur crucial pour le développement durable et intégral de la République Démocratique du Congo.

Ce sera également l’occasion de sensibiliser le public sur les enjeux de l’aménagement du territoire, partager des idées et des solutions innovantes pour mieux gérer l’espace territorial, et promouvoir une approche collaborative entre les institutions gouvernementales, les universitaires et la Société civile.

Cet évènement s’annonce comme une opportunité offerte aux jeunes Kasaïens pour des échanges enrichissants, réunissant des experts et des acteurs locaux autour de questions essentielles pour l’avenir de leur province.

L’intervention du Ministre d’Etat à cette conférence pourrait ouvrir la voie à des initiatives concrètes pour améliorer la gestion des ressources et des infrastructures dans la région.

Le rendez-vous est pris ce 27 décembre à partir de 10 heures pour le début de cette matinée scientifique.

La Pros.

Après sa tournée universitaire à Kinshasa, Kasaï Oriental : Guy Loando annonce une grande matinée scientifique à l’ISP Mbuji-Mayi
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Entrée illégale des conteneurs , Kinshasa : Jacquemin Shabani neutralise un système de trafic illicite au port de Maluku

Depuis plusieurs semaines, les services de sécurité de la République Démocratique du Congo (RDC) étaient en alerte face à un réseau de contrebande qui introduisait illégalement des conteneurs de marchandises sur le territoire national. Le dimanche 22 décembre, cette vigilance a porté ses fruits avec la saisie d’un déchargement de conteneurs dans un port non autorisé à Maluku, à l’est de la capitale congolaise.

Une opération de grande envergure

Jacquemain Shabani, Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, a personnellement supervisé cette opération. La découverte de ce réseau mafieux a mis en lumière les failles dans le contrôle des importations et la nécessité de renforcer les mesures de sécurité aux frontières. Le port en question, utilisé pour ces activités illégales, a été immédiatement fermé sur instruction du Gouvernement congolais.

“C'est depuis plusieurs semaines que nos services ont été alertés et que nous sommes derrière un réseau de contrebande, qui fait entrer dans notre territoire des conteneurs de vente par des voies illégales. Aujourd'hui, nous avons pu mettre la main sur un déchargement de conteneurs ici à Maluku, dans un port qui n'est pas habilité à effectuer ces genres d'opérations”, a déclaré le chef de la territoriale nationale, suite au démantèlement de ce réseau mafieux.

La contrebande représente une menace sérieuse pour l’économie et la sécurité de la RDC. Elle entraîne des pertes fiscales importantes et favorise l’insécurité financière. En fermant ce port et en démantelant ce réseau, Jacquemain Shabani envoie un message fort : la tolérance zéro envers les activités illégales. Cette action vise non seulement à protéger l’économie nationale, mais aussi, à assurer la sécurité des populations locales.

Lors de cette opération, il a salué le travail des services de sécurité et les a encouragés à poursuivre leurs efforts pour dénicher et démanteler d’autres réseaux de contrebande. Il a insisté sur l’importance de la vigilance et de la coopération entre les différentes agences pour mettre fin à ces pratiques illégales.

Cette saisie à Maluku est également un appel à la vigilance pour tous les acteurs impliqués dans le commerce et la sécurité. Le VPM de l'Intérieur a souligné la nécessité d’une collaboration étroite entre les autorités locales, les forces de l’ordre et les citoyens, pour identifier et signaler toute activité suspecte. La protection de l’économie et la sécurité des populations dépendent de cette vigilance collective.

La décision de Jacquemain Shabani de suspendre les activités du port à Maluku marque une étape importante dans la lutte contre la contrebande en RDC. Cette action démontre la détermination du Gouvernement à protéger l’économie nationale et à assurer la sécurité de ses citoyens. En encourageant les services de sécurité à intensifier leurs efforts, Jacquemain Shabani montre la voie vers une RDC plus sûre et plus prospère.

Nathan Mundele

 

Entrée illégale des conteneurs , Kinshasa : Jacquemin Shabani neutralise un système de trafic illicite au port de Maluku
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Coopération Chine-Afrique : Des journalistes évoquent la contribution des échanges culturels

 

CGTN Français a donné la parole à des journalistes africains pour parler de la place de la culture dans la coopération entre la Chine et l'Afrique. Au cours des échanges, les participants se sont également prononcés sur les différentes fêtes dans leur pays et leurs traits communs avec le Nouvel An chinois, la Fête du Printemps.

Les cultures du monde, bien diversifiées, partagent des similitudes et s'enrichissent mutuellement. C'est le cas des cultures africaines et de celle chinoise. Bien que distantes géographiquement, la Chine et l'Afrique dialoguent sur le plan culturel.  Les échanges culturels sont un pan important de la coopération sino-africaine. Lors d'une table ronde organisée par CGTN Français, quatre journalistes africains ont fait part de l'importance de la culture dans les échanges entre la Chine et l'Afrique. Il s'agit d'Abel Tavares da Veiga, fondateur et rédacteur en chef du journal, Tela Non de Sao Tomé-et-Principe, Souleymane Diam Sy, journaliste du quotidien Le Soleil au Sénégal, Tanguy Gahie, journaliste à l'Agence Ivoirienne de Presse en Côte d'ivoire (AIP) et Abra Kafui Tsolenyanu, journaliste de l'Agence togolaise de Presse (ATOP).

À propos de l'importance de la culture dans les relations sino-africaines, Abel Tavares da Veiga a déclaré que la culture est l'identité des peuples et permet de savoir d'où l'on vient et où l'on va. Selon lui, les échanges culturels entre la Chine et le continent africain sont essentiels dans la compréhension mutuelle. Aux dires de Tanguy Gahie, les échanges culturels entre la Chine et l'Afrique se manifestent de multiples façons, à travers des festivals culturels, des échanges artistiques, des programmes d'échanges et l'apprentissage des langues chinoises et africaines.

Retrouvailles familiales et convivialité

Les discussions ont également porté sur les fêtes chinoises et africaines. En Afrique tout comme en Chine, il existe plusieurs types de fêtes qui marquent des cycles de vie ou des moments particuliers dans le quotidien des peuples. Souleymane Diam Sy a expliqué que pour les musulmans, la plus grande fête est la Tabaski, ou la fête du mouton. C'est un grand moment de communion et de réjouissance. En Côte d'Ivoire, a expliqué Tanguy Gahie, au-delà des fêtes instituées par le calendrier Grégorien comme le 1er janvier, il y a des fêtes traditionnelles célébrées pour commémorer également une nouvelle saison, selon leurs us et coutumes. Comme la Fête des ignames, elle symbolise la fin de la récolte vivrière abondante. Abra Kafui Tsolenyanu a également fait référence à la fête de Noël et d'autres fêtes communautaires célébrées par certaines ethnies au Togo. 

Toutes ces célébrations, à l'image de la Fête du Printemps de la Chine, riment avec retrouvailles familiales, convivialité, nouvelles résolutions et formulation de vœux de bonheur, de prospérité et de santé. Moments de détente importants, les fêtes, en Afrique comme en Chine, revêtent aussi une dimension spirituelle, culturelle et identitaire.

 

 

Coopération Chine-Afrique : Des journalistes évoquent la contribution des échanges culturels
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Lancement des opérations d’Air Congo SA, VERITAS : Jean Bosco Badibanga formule une série de recommandations pour la réussite de la compagnie

 

Après le lancement de la nouvelle compagnie nationale aérienne “Air Congo SA” le 17 décembre 2024, le Secrétaire Général et Président ad intérim du parti politique Vent des Révolutionnaires Intègres et Transparents pour une Afrique Solidaire, VERITAS en sigle, Me Jean Bosco Badibanga, a exprimé sa satisfaction pour cette renaissance d’une telle compagnie sur le territoire congolais. Au-delà de la volonté politique du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, et des encouragements portés en sa haute personne, cette famille politique a formulé des recommandations dans sa dernière correspondance adressée au Président de la République le 20 décembre dernier.

Pour VERITAS RDC, “cette relance de la flotte aérienne nationale, loin d’être suffisante pour assurer la desserte des vols à large spectre à travers l’étendue du territoire national, demeure à la fois un outil de référence patriotique pour le transport aérien susceptible de restaurer la fierté nationale, mais aussi, une unité de mesure permettant à l’Etat congolais en tant que pouvoir organisateur, de maintenir la police de fixation des prix des billets de vol et d’autres services en matière d’aviation civile en République Démocratique du Congo”. Une invitation lancée au Ministre de tutelle pour faire de la fixation des prix un monopole exclusif de l’Etat congolais.

Des recommandations préventives

Mais, au-delà de la volonté politique renouvelée du Chef de l’Etat saluée et encouragée par VERITAS RDC à travers cette nouvelle compagnie aérienne nationale mise récemment en service, Me Jean Bosco Badibanga a formulé certaines recommandations au Président de la République, devant concourir préventivement à la rationalisation et à l’optimisation, dit-il, de ce nouvel outil de transport aérien national, de façon à éviter les malfaçons qui ont entrainé la faillite de la compagnie Congo Airways, car, mentionne-t-il, il y a lieu de craindre que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Il s’agit de :

-Nommer les gestionnaires honnêtes, nationalistes, responsables et compétents, capables de rentabiliser la flotte aérienne congolaise, de façon à créer dans un futur proche, une industrie aéronautique congolaise, devenant ainsi une des sources prépondérantes de l’économie du pays à l’instar de Kenya Airways et d’Ethiopian Airlines; 

-Encourager le contrôle de gestion financière de la compagnie par son Conseil d’Administration et par l’Inspection Générale des Finances, et veiller à ce que toute tentative d’évasion financière au sein de la compagnie AIR CONGO soit exemplairement sanctionnée ; 

-Veiller au respect des clauses de la joint-venture avec l’Ethiopie, gage de la durabilité et l’équilibre conventionnels et surtout du maintien de la considération due à la RDC par l’Ethiopie ;    

-Améliorer la politique salariale des agents et assurer le paiement régulier, à l’arrivé de l’échéance, des prestataires et des partenaires de la Compagnie ; 

-S’assurer que le Gouvernement de la République travaille durement de sorte qu’avant la fin du présent mandat présidentiel, l’Etat congolais soit propriétaire de sa propre flotte aérienne pouvant compter une vingtaine d’aéronefs avec une large couverture à l’intérieur de la RDC où les compatriotes de plusieurs entités géographiques enclavées, continuent à considérer le voyage par vol comme un luxe.  

Cette série de recommandations vise à promouvoir une bonne gouvernance en vue de l’atteinte des objectifs tels que décrits lors de la signature de la joint-venture RDC – Ethiopie, dont la partie congolaise dispose de 51% des parts sociales.

César Nkangulu

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Kikwit : 21 lauréats lancés sur le marché d’emploi par le Centre de formation Père Joseph Adha

 

Le Centre de formation père Joseph Adha (CLIPA) de la congrégation des pères clarétains basé à Kikwit dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC) vient de décerner des brevets à 21 lauréats qui ont achevé avec succès la formation de trois mois. Parmi ceux-ci, 16 ont suivi l’informatique et cinq autres l’anglais. Il s’agit de la 18ème promotion pour l’anglais et de la 37ème en informatique.

Le supérieur délégué des missionnaires Clarétains de la délégation indépendante du Congo, le Révérend Père Jean-Baptiste Makilandi, en visite canonique dans la province du Kwilu a saisi cette occasion pour remettre les brevets à tous les lauréats précités. C’était au cours d’une messe solennelle dite samedi 21 décembre 2024 devant le CLIPA pour commémorer son dixième anniversaire depuis sa genèse en décembre 2014.

Le Rév. Père Jean-Baptiste Makilandi a encouragé les apprenants pour leur dévouement durant les trois mois de formation.  Il a précisé qu’il n’y a pas de catégories d’étudiants prioritaires à suivre toutes ces formations.

«Tous sont invités à s’adapter à la nouveauté et à la modernité en vue d’avoir l’ambition d’apprendre afin d’être utiles àr la société», a insisté Makilandi dans son speech.

De son côté, le père Ndjoli Bellarmin, co-fondateur du CLIPA, a évoqué l’historique liée à la genèse du centre en 2014 en collaboration avec la famille Uluma.

«C’est aussi une occasion de faire une évaluation des dix ans de CLIPA dans la ville de Kikwit : vérifier les objectifs visés au début de sa création sont en train d’être atteints. Nous voulons aussi à l’occasion de cet anniversaire faire connaitre à travers les activités organisées (excursions, marche de santé, différentes conférences, spots radiophoniques…) le centre des langues et informatique père Joseph Adha aux différentes couches sociales et ses environs, car jusqu’à présent nombreux ignorent non seulement le centre mais aussi l’importance de différentes branches, des enseignements qui sont organisés », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que depuis sa genèse, CLIPA initie les apprenants à l’utilisation de base de l’outil informatique avec l’apprentissage des bureautiques, la maitrise des outils tels que le word, l’excel, le publisher ainsi que l’initiation à l’internet.

Parlant des perspectives d’avenir du Centre, Ndjoli prévoit l’ouverture d’une université avec les facultés abordant les langues et l’informatique actuellement organisées au CLIPA.

Quant à lui, le Directeur de ce centre, le Frère clarétain Baudouin Mwanangulu, a élucidé que ce dixième anniversaire et la remise des brevets marque une décennie des rêves, des défis, des réussites et des progrès constants.

« Il y a dix ans le CLIPA n’était qu’une idée, une vision portée par le couple uluma et le père Robert Ndjoli. L’objectif était clair : encadrer les étudiants et étudiantes, les élèves et les adultes dans l’apprentissage des langues et de l’informatique en les aidant à la prise de conscience et à atteindre l’excellence. Ce qui n’était alors qu’une ambition a pris vie grâce au dévouement, à l’engagement et au travail acharné de nombreuses personnes dont nous ne saurons citer les noms », a-t-il dit.

Il sied de noter que Mwanagulu a organisé plusieurs activités avec les apprenants avant de célébrer ce dixième anniversaire et la remise des brevets. Il s’agit de l’excursion le 18 décembre, suivie de la marche de santé le 19 ainsi que d’une conférence-débat le 20 du même mois.

Cette conférence a gravité autours des sujets ci-après : Nouvelles technologies de l’information et de la communication par le père Michel Mundukutu ; l’Intelligence artificielle animée par le Fr. Mwanangulu.

Ayant obtenu 85%, Kabindu Ngoy, lauréat de la 37ème promotion de l’informatique a reçu un ordinateur portable, don du CLIPA tandis que Kisalu Kapoy de la 18ème promotion de l’Anglais avec 84% a été encouragé par deux brochures d’anglais.

Un autre ordinateur portable a été remis à l’enseignant Ndobo (première promotion du CLIPA) pour son dévouement pendant les dix ans d’activités.

Notons que ce centre a déjà décerné à 1.015 lauréats dont 950 en informatique, 40 en anglais et 25 en français dont 15 Angolais et une Franciscaine.

Macaire Makinisi

Kikwit : 21 lauréats lancés sur le marché d’emploi par le Centre de formation Père Joseph Adha
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Affaire forages et lampadaires, Rubota-Kasenga : le verdict attendu le 22 janvier 2025 !

Le procès très médiatisé de François Rubota, ancien Ministre du Développement rural, et de l’homme d’affaires Mike Kasenga, touche à sa fin avec un verdict attendu pour le 22 janvier 2025, tel qu’annoncé par la Cour de cassation, au cours de l’audience de ce lundi 23 décembre 2024. Les deux hommes sont accusés de détournement de fonds publics dans le cadre d’un projet de construction de forages et de lampadaires en République démocratique du Congo.

Cette affaire concerne un projet d'installation de 241 forages et de stations mobiles de traitement d'eau à travers le pays, financé pour un montant total de 71.816.829 USD. Cependant, il est allégué que près de 47 millions USD de ces fonds ont été détournés. Les principaux accusés dans cette affaire sont François Rubota, ancien Ministre du Développement rural, et Mike Kasenga, représentant du consortium CVR Construct Cameroun Sarl et Sotrad Water.

Le Ministère public a requis des peines sévères contre les deux prévenus. Mike Kasenga fait face à des accusations de détournement de fonds à hauteur de 46.963.160 USD. Le parquet a demandé une peine de 20 ans de travaux forcés à son encontre, soulignant qu'il aurait détourné une part significative des fonds alloués au projet. En revanche, François Rubota est accusé de complicité, ayant, selon l'accusation, facilité le détournement en autorisant le paiement intégral du contrat à Kasenga, en violation des termes qui stipulaient un préfinancement des travaux par l'entrepreneur. Pour cela, le parquet a requis une peine de 5 ans de travaux forcés contre lui.

En plus des peines de prison, les deux prévenus risquent également des sanctions complémentaires. Mike Kasenga pourrait se voir interdire le droit de vote et l'accès aux fonctions publiques pendant 10 ans, tandis que François Rubota pourrait faire face à une interdiction de 5 ans. De plus, ils pourraient être privés du droit à la libération conditionnelle, ce qui accentue la gravité de la situation.

Les fonds en question étaient destinés à des infrastructures hydrauliques essentielles, qui auraient pu améliorer l'accès à l'eau potable pour de nombreuses communautés en RDC. Selon les informations fournies par le Ministère public, seulement 24.853.669 USD auraient été effectivement utilisés pour les travaux prévus, laissant une grande partie des fonds non justifiée.

Alors que la Cour de cassation se prépare à rendre son verdict le 22 janvier 2025, l'affaire continue d'attirer l'attention sur la nécessité de réformes dans la gestion des fonds publics et la lutte contre la corruption. Les décisions qui seront prises auront des répercussions non seulement sur les accusés, mais aussi sur la confiance du public dans les institutions gouvernementales.

Nathan Mundele

 

Affaire forages et lampadaires, Rubota-Kasenga : le verdict attendu le 22 janvier 2025 !
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A huis clos pendant deux heures : Félix Tshisekedi a échangé avec son homologue Evariste Ndayishimiye à Bujumbura

Le Président congolais Félix Tshisekedi et son homologue burundais Evariste Ndayishimiye ont eu, dimanche 22 décembre dernier à Bujumbura, un échange de près de 2 heures sur des questions de coopération bilatérale et de sécurité dans la partie est de la RDC.

Les deux chefs d'Etat ont passé en revue la question de la restauration de la paix dans l’Est de la RDC, zone en proie à une guerre d'occupation que mène l'armée rwandaise via ses supplétifs du groupe rebelle du M23 depuis plusieurs années.  

D'après la cellule de communication de la présidence de la République, la visite de Félix Tshisekedi à Bujumbura fait partie des efforts diplomatiques qu’il déploie pour promouvoir le développement et la stabilité dans la région des Grands Lacs.

Les Présidents Tshisekedi et Ndayishimiye ont d’excellentes relations fraternelles et leurs deux pays sont liés par des liens historiques de coopération, indique la cellule de communication.

Samedi 21 décembre, Félix Tshisekedi et Denis Sassou-N'guesso du Congo Brazzaville ont également eu un tête-à-tête à Brazzaville sur notamment la situation sécuritaire dans la sous-région particulièrement dans l’Est de la RDC.

Dans le communiqué final qui a sanctionné cette bipartite de Brazzaville, Denis Sassous Nguesso a salué les efforts que mène de son homologue angolais João Lourenço pour le retour d’une paix durable dans la partie orientale de la RDC.

La Pros.

 

A huis clos pendant deux heures : Félix Tshisekedi a échangé avec son homologue Evariste Ndayishimiye à Bujumbura
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