Dans son extrait de rôle, publié hier, mercredi 9 avril 2025, la Cour Constitutionnelle, siégeant en matière répressive, confirme la tenue d’une nouvelle audience en date du lundi 14 avril prochain, dans l’Affaire Bukanga Lonzo. Après la remise accordée au mois de mars, Augustin Matata Ponyo, Premier Ministre honoraire, Déogratias Mutombo, Ancien Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, et l’homme d’affaires Christo Grobler, sont attendus pour comparaître devant la Justice de la RDC.
L’audience de ce lundi 14 avril 2025 sera une séance de relance après une longue trêve motivée par trois raisons. La première concerne la période électorale avec un des prévenus qui était candidat à la présidentielle. Et la cour constitutionnelle avait respecté ses droits civiques et fondamentaux. La deuxième raison, c’est les contentieux électoraux. La cour constitutionnelle était dans l'impossibilité de siéger en matière répressive étant donné que deux membres de sa composition avaient épuisé leur mandat de 9 ans et qu’il fallait suivre toute la procédure requise pour leur remplacement. La troisième et dernière raison : les trois prévenus ont, par leurs conseils, sollicité une remise prétendant n'avoir pas reçu d'exploits, c'est - à - dire les invitations de justice, pour l'audience de ce lundi 03 mars 2025 ; un argument vite balayé par le Procureur Général, Ministère public dans son intervention ; ensuite par la Cour constitutionnelle qui a rappelé qu'on était en matière répressive et que la seule remise qui pouvait être accordée est d'un mois afin de permettre à toutes les parties de vider le fond.
Pour le rendez-vous de la semaine prochaine, la Cour Constitutionnelle appelle les prévenus à prendre leurs dispositions pour respecter la date fixée, après une mesure de grâce leur accordée, il y a plus d’un mois.
Dans le cadre des efforts visant à renforcer le secteur agricole en République Démocratique du Congo, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, a plaidé en faveur d’un appui parlementaire pour l’adoption de la loi semencière. Lors d’un entretien avec le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, ce haut responsable du Gouvernement Suminwa a lancé un appel à l’action pour surmonter les défis qui freinent le développement agricole du pays.
‘’Nous ne devons pas continuer à manger chez les voisins. Nous devons produire et nourrir les voisins’’, a déclaré avec force le Ministre d’Etat Grégoire Mutshail, exprimant sa vision ambitieuse pour l’autosuffisance alimentaire et la compétitivité agricole de la RDC. Cet appel incarne une volonté de faire de l’agriculture un pilier clé de la croissance nationale.
Au cours de cet entretien, il a exposé les principaux défis structurels rencontrés par le secteur notamment, les contraintes législatives. Parmi ces défis, figure la loi semencière dont certaines dispositions sont actuellement bloquées par la loi sur les principes fondamentaux relatifs à l’agriculture. Le MinEtat a souligné l’importance de déverrouiller ces articles pour permettre l’adoption de cette législation essentielle. Il a précisé que cette loi vise à réglementer la production et la commercialisation de semences de qualité sur l’ensemble du territoire national.
‘’Nous avons des projets de grande envergure. Nous avons sollicité le soutien de la Représentation Nationale afin que cette loi accompagne l’action du Gouvernement. L’agriculture est un secteur prioritaire pour le Chef de l’Etat. Il est temps que le slogan “la revanche du sol sur le sous-sol” devienne une réalité tangible, et non un simple discours’’, a insisté le Ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, pour démontrer sa détermination à concrétiser les ambitions du Gouvernement.
De son côté, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a réaffirmé son engagement envers le secteur agricole, qu’il considère comme un levier stratégique pour lutter contre la pauvreté. Il a promis d’accompagner personnellement le processus d’adoption et de mise en œuvre de la loi semencière, mettant en avant son importance pour garantir la sécurité alimentaire et soutenir les agriculteurs locaux.
L’adoption de la loi semencière pourrait marquer un tournant dans les efforts du pays pour transformer le secteur agricole et renforcer sa souveraineté alimentaire.
L'ambassadrice du Royaume-Uni en République Démocratique du Congo a participé hier, le 7 avril 2025 à un atelier de restitution du Green Cities and Infrastructure Programme (GCIP), programme financé par le Royaume-Uni et mis en œuvre par PwC, le réseau britannique d’entreprises d'envergure internationale.
« Le GCIP (en français, Programme Infrastructures et Villes Vertes) qui consiste à trois projets pilotes, vise à identifier des opportunités pour renforcer la résilience urbaine et améliorer la qualité de vie des habitants de Kinshasa », a indiqué un communiqué de l’Ambassade Britannique en RDC.
« Le programme a été mis en place par le FCDO à travers le Centre d’Expertise du Gouvernement Britannique sur les Infrastructures et Villes Vertes pour une période de trois mois, de janvier à mars 2025 », a ajouté la source.
Le GCIP a comme objectif d’analyser l’écosystème urbain afin d’identifier les domaines d’intervention prioritaires en RDC, et de tester des solutions pilotes à court terme dans la ville de Kinshasa pour identifier des approches adaptées et efficaces aux défis auxquels la ville fait face.
Sur base des consultations avec les parties prenantes, y compris l’Agence Nationale de l'Aménagement du Territoire (ANAT) et l’Hôtel de Ville de Kinshasa, le GCIP a identifié 3 secteurs clés sur lesquels développer les projets pilotes :
Pilote A- Amélioration du flux de trafic et de la sécurité routière ;
Pilote B- Cartographie des acteurs et systèmes de gestions des déchets ;
Pilote C- Diagnostique et amélioration du système de drainage urbain.
Grâce à ces pilotes, plusieurs propositions ont été faites pour l’amélioration des conditions de vie à Kinshasa, entre autres :
-La gestion du trafic par l’installation de feux tricolores intelligents et synchronisés ;
-Le déploiement des stations de bus formalisées et aménagées ;
-L’instauration des systèmes de pré-collecte pour aborder la question d’insalubrité et gestion des immondices ;
-La recherche des financements auprès du Fonds Vert pour le Climat pour aborder la question des inondations.
Au cours de la clôture de cette séance de restitution, l’ambassadrice d’Alyson King, a exprimé sa gratitude aux participants.
« Je voudrais remercier chaleureusement ceux qui ont travaillé sur la mise en œuvre de ces projets. Nous sommes très reconnaissants de votre établissement rapide des priorités, et nous sommes impressionnés par le potentiel des recommandations pour améliorer la vie des habitants de Kinshasa », a-t-elle déclaré.
Elle a également fait allusion aux inondations récentes à Kinshasa à la suite des pluies diluviennes, évoquant l’importance de ce travail pour améliorer les conditions de vie.
« Je tiens à exprimer mes sincères condoléances pour les pertes en vies humaines causées par les récentes inondations à Kinshasa. Cela démontre l’impact réel des inondations dans la ville et l’urgence de cette question. Nous saluons les efforts du Gouvernement de la RDC dans l’organisation de la prise en charge des populations sinistrées. Nous saluons également le travail des équipes de secours en faveur des personnes touchées », a fait savoir l’Ambassadrice britannique.
Et de conclure : « Comme vous le savez bien, les infrastructures jouent un rôle essentiel dans la croissance économique. Le président Tshisekedi et le gouvernement de la RDC ont fait du renforcement des infrastructures du pays une priorité. Nous espérons que la collaboration future en matière d’infrastructures vertes pourra contribuer une prospérité mutuelle pour nos deux pays».
J’espère que vous allez bien et que, malgré le chaos qui règne aujourd’hui en République Démocratique du Congo, malgré le désastre humanitaire qui frappe des millions de nos compatriotes, vous trouvez le temps de réfléchir à votre rôle et à votre responsabilité dans cette tragédie nationale.
Je vous écris aujourd’hui car j’apprends que vous pourriez vous rencontrer demain. Une rencontre qui aurait pu arriver plus tôt et préserver des milliers des vies de nos compatriotes. Car depuis votre passation pacifique et civilisée du pouvoir, le pays n’a cessé de plonger dans le chaos au point d’être aujourd’hui agressé de l’extérieur, occupé de l’intérieur et son peuple divisé plus que jamais.
Je vous écris en ma qualité de citoyen congolais, l’un de ceux pour qui vous avez prêté serment de défendre la Constitution et de servir la Nation. Depuis 24 ans, vous avez exercé le pouvoir : 18 ans pour l’un, 6 ans pour l’autre. Aujourd’hui, alors que notre pays est agressé de l’extérieur et menacé d’implosion de l’intérieur, pouvons-nous sincèrement dire que vous avez accompli votre mission ?
Le Grand Congo de Lumumba est à terre, notre armée est incapable de défendre l’intégrité territoriale du pays, et nous sommes devenus la risée du monde et de l’Afrique. Pourtant, au lieu d’être les leaders du sursaut national, vous passez votre temps à vous rejeter mutuellement la responsabilité du désastre actuel. Vos lieutenants ne cessent de diviser davantage notre peuple avec des discours méprisants, prenant les Congolais pour des ignorants frappés d’amnésie collective. Mais nous ne sommes ni ignorants ni amnésiques.
Messieurs les Présidents, vous êtes tous deux responsables de la crise que traverse la RDC aujourd’hui.
Je ne suis pas ici pour énumérer toutes les fautes et les échecs de vos mandats, mais comment ne pas rappeler :
À vous, Président Kabila, les répressions violentes ayant coûté la vie à Rossy Mukendi, les assassinats de Floribert Chebeya et Armand Tungulu, les scandales de corruption liés aux contrats miniers bradés à Dan Gertler ou aux passeports Semlex.
À vous, Président Tshisekedi, les promesses non tenues sur la sécurité, le mystérieux "suicide" de Chérubin Okende, le scandale RAM ou encore les accords Ventora, signés avec le même Dan Gertler.
Et surtout, nous n’oublions pas le péché originel de votre alliance en 2018, lorsque vous avez décidé ensemble que le vote des Congolais était inutile, que leur souveraineté pouvait être piétinée au nom d’une passation de pouvoir "pacifique et civilisée". En ce jour-là, vous avez trahi la Constitution, la démocratie et la mémoire de nos martyrs. Vous avez scellé votre alliance sur le dos du peuple, et aujourd’hui, nous en payons tous le prix.
Mais il n’est pas trop tard pour vous racheter.
L’histoire ne se souviendra pas seulement de vos erreurs, mais aussi de votre capacité à les reconnaître et à réparer le mal causé. Dieu étant patient et le peuple congolais compréhensif, une opportunité vous est offerte : celle de vous repentir et de vous surpasser pour l’avenir du Congo.
Nous vous appelons solennellement à :
Reconnaître votre responsabilité commune dans la situation actuelle et mettre fin aux querelles politiciennes qui divisent encore davantage le pays.
Œuvrer ensemble pour un dialogue national inclusif, sous l’égide de nos pères spirituels et des forces vives de la Nation, afin de réunifier le Congo, d’impliquer toutes les sensibilités politiques et de restaurer une paix durable.
Vous retirer définitivement de la vie politique active dès la fin du dialogue et après avoir rempli votre ultime devoir : unir le peuple congolais, sécuriser la Nation et ouvrir la voie à une nouvelle génération de dirigeants dignes et patriotes.
Ne croyez pas que vos ambitions personnelles vous permettront d’échapper à la justice de l’histoire. Si vous manquez cette occasion de rédemption, le Congo trouvera d’autres fils et filles pour le guider, et l’Histoire vous jugera aussi sévèrement que Mobutu.
Comme Mardochée le disait à Esther : "Si vous vous taisez maintenant, le secours et la délivrance surgiront d’ailleurs pour le peuple congolais" (Esther 4:14).
Messieurs les Présidents, repentez-vous et ressaisissez-vous ! Ne vous laissez pas aveugler par votre propre orgueil. Travaillez ensemble pour ramener la paix et retirez-vous dignement, avant que l’histoire ne vous efface. Le Congo a besoin de vous, mais êtes-vous encore dignes de lui ?
Que l’amour de la patrie guide votre conscience et votre décision.
Le jeudi 10 avril 2025 de 14H00 à 14H50, au Press Club Brussels Europe, Madame Jeannette Katshunga, opératrice économique congolaise tiendra une conférence de presse ayant comme thème :
« Guerre à l’Est de la RD-Congo, qui va prendre en charge la facture du désastre subi par les opérateurs économiques ? »
Avec la prise de Goma, tous les commerçants en ont pris un coup : camions confisqués, marchandises pillées, activités à l’arrêt. La conférencière du jour est dans le lot. La facture de leurs biens pillés ou volés est très salée. Sa communication tournera autour de ce drame économique. Qui va payer cette facture ?
COMME ON LE SAIT, les villes de Bukavu et de Goma sont actuellement, et pour la énième fois, occupées par des rebelles.
CE QU'ON NE DIT PAS ASSEZ, c’est que l'onde de choc de cette guerre injuste se fait sentir sur toute l'étendue du territoire national, de Goma-Bukavu à Kinshasa, en passant par Kindu, Uvira et autres petites agglomérations.
COMME D'HABITUDE, une comptabilité macabre est tenue, tant bien que mal.
En revanche, beaucoup d'activités économiques ont sensiblement ralenti, sinon, sont carrément arrêtées.
Des commerçants, entrepreneurs et autres opérateurs économiques qui ont mis péniblement des dizaines d'années à construire leurs activités, ont été en un jour totalement ruinés et livrés à la rue.
Et de cela, presque personne n'en parle !
COMME D'HABITUDE, les politiciens belligérants, pourtant auteurs ou co-auteurs de ces dégâts humains et économiques, vont organiser des messes noires appelées tantôt "dialogue", tantôt " concertations " etc.… dans l'unique but de toucher la prime de la guerre : se partager le pouvoir et les avoirs de l'Etat qui vont avec !
COMME D'HABITUDE, personne ne va parler des magasins, hôtels, camions et usines pillés par la soldatesque des uns, ou confisqués par l'ivresse du pouvoir des autres.
Quel est le dénominateur commun dans tout cela ? Comment évaluer les dégâts sur l’homme ?
Que diront les politiciens après ? Que devrait-on déjà leur dire ?
Pour ces motifs et bien d’autres, en concertation avec d’autres victimes de l'Est comme de partout, l’oratrice du jour élèvera la voix pour que leur souffrance encore anonyme soit prise en compte…
La soixantaine, Madame Jeannette Katshunga est dans les affaires depuis de nombreuses années.
Sous le ciel encore chargé d’échos patriotiques, la ville de Kananga a vibré ce mardi 8 avril 2025 au rythme d’un événement d’une portée institutionnelle majeure. Au cœur du Kasaï-Central, c’est dans la solennité d’une cérémonie militaire que s’est tenue la remise des brevets et la prestation de serment des officiers subalternes de la 36ème promotion ordinaire et de la 19e session spéciale de l’Académie militaire. Présidée par Me Guy Kabombo Muadiamvita, Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, cette cérémonie fut l’occasion pour ces jeunes sous-lieutenants d’entrer officiellement dans les rangs de l’armée congolaise, non plus en simples formés, mais en officiers investis, liés par un serment d’honneur, de loyauté et de fidélité à la Nation, à la Constitution et aux lois de la République — jusqu’au sacrifice suprême.
Un serment sous le regard de la République
Dépêché en qualité de représentant personnel du Président de la République, S.E.M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Commandant Suprême des FARDC, Me Guy Kabombo a reçu, au nom du Chef de l’État, la prestation de serment de ces officiers nouvellement promus. Il a pris acte, d’une voix ferme et posée, de leur engagement solennel à défendre la patrie, à protéger ses frontières et à faire preuve d’un professionnalisme à la hauteur des attentes de la République.
Dans son allocution, le Ministre de la Défense a salué avec force le mérite des récipiendaires, mettant en lumière la rigueur de leur formation, l’exigence de leur parcours et la noblesse du métier des armes.
L’intégrité comme boussole
Alors que le pays fait face à de nombreux défis sécuritaires, Me Guy Kabombo a tenu à rappeler la responsabilité qui incombe désormais à ces jeunes sous-lieutenants : servir sans faillir, agir sans trahir, incarner sans faiblesse les valeurs cardinales de la République. L’intégrité, la loyauté, l’obéissance aux institutions, mais aussi le courage face aux menaces intérieures et extérieures, sont les piliers sur lesquels repose le destin de chaque militaire engagé.
« N’oubliez jamais, a-t-il martelé, que l’arme que vous portez n’est pas celle de la violence, mais celle de la Nation. Et qu’elle vous est confiée non pour opprimer, mais pour protéger. »
Un cérémonial chargé de symboles
La cérémonie, empreinte de solennité et de ferveur patriotique, fut rythmée par plusieurs temps forts : la remise des brevets d’excellence aux meilleurs éléments de chaque catégorie, la prestation de serment sous le drapeau, et un défilé militaire démonstratif salué par une foule en admiration. Chaque instant fut marqué par la rigueur du protocole, la gravité de l’engagement, et la fierté d’appartenir désormais à la grande maison des Forces armées de la République démocratique du Congo.
La clôture de l’événement fut marquée par la signature du Livre d’or, témoignage institutionnel d’un passage qui restera gravé dans les annales de l’histoire militaire congolaise.
Après Uvira, Kananga : le symbole d’une armée enracinée dans les provinces
Ce déplacement du Vice-Premier Ministre à Kananga, quelques jours seulement après sa présence à Uvira, traduit la volonté politique claire de rapprocher l’Armée de la République de toutes ses composantes territoriales. Il s’agit là d’un signal fort : l’encadrement, la formation et la mise en valeur des forces armées ne sont plus une affaire de centre, mais un engagement de proximité.
A Kananga, ce 8 avril 2025, la République s’est incarnée dans l’engagement d’une jeunesse formée, encadrée et prête à servir, une jeunesse en uniforme, porteuse d’un serment, gardienne d’un héritage, et dépositaire d’un avenir que l’on veut sécurisé, stable et digne.
A Kananga, sous les yeux de la Nation, les armes n’ont pas tonné, mais les consciences se sont levées.
Suite aux inondations qui ont endeuillé la Capitale après les pluies diluviennes du week-end dernier, les élus nationaux de la Ville-province de Kinshasa ont approché le Bureau de l'Assemblée Nationale pour solliciter son appui afin d'exiger une intervention urgente du Gouvernement pour venir en aide aux sinistrés, enterrer dignement les morts et prendre des mesures idoines pour éviter la répétition d'une telle catastrophe dans le futur.
Ces Représentants du Peuple ont commencé par peindre un tableau sombre des dégâts matériels et humains qu'ils ont relevé sur terrain lors de leurs descentes individuelles pour les uns et avec l'autorité provinciale pour les autres nécessitant une intervention urgente du Gouvernement.
Face à ces dégâts matériels inestimables et aux désastres humanitaires causés par cette catastrophe naturelle, le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe qu'accompagnait le Rapporteur Jacques Djoli a premièrement salué la promptitude de l'intervention du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui est immédiatement venu au secours des sinistrés en leurs trouvant un toit provisoire, des matelas, des nourritures et des médicaments.
Il a par ailleurs suggéré le Gouvernement de mettre en place dans le plus bref délai un plan d'intervention humanitaire à court terme pour apporter une assistance adéquate aux sinistrés logés dans des abris de secours et ceux encore restés dans les zones à risque. Il a insisté sur la prise des mesures facilitant une bonne hygiène, une alimentation saine et convenable ainsi que des dortoirs et des sanitaires appropriés respectant l'intimité des Hommes et des Femmes. Il a rappelé que la représentation nationale avait déjà prévenu cette catastrophe et présenté quelques pistes de solutions à travers le rapport de la commission AD hoc sur l'insalubrité, les constructions anarchiques et les embouteillages dans la Ville de Kinshasa.
Les élus de Kinshasa ont été satisfaits de l'attention particulière l accordée par le Bureau à ce désastre qui a endeuillé les Kinois. Ils se sont dit satisfaits d'obtenir gain de cause du Président de l'Assemblée Nationale et ont appelé les Kinois au calme car leurs doléances seront transmises incessamment au Gouvernement.
Après avoir écouté attentivement les interventions des élus Nationaux de Kinshasa, le Speaker de la Chambre basse du Parlement, le Professeur Vital Kamerhe a profité de cette réunion pour annoncer la convocation devant la plénière, le mercredi 16 avril 2025, de la Première Ministre Judith Suminwa et de tous les Ministres sectoriels ainsi que celui des Finances et le Ministre d'Etat en charge du Budget afin de répondre aux préoccupations des Représentants du peuple sur la mise en œuvre des mesures préventives et l'intervention humanitaire du Gouvernement face à cette catastrophe naturelle dont on pouvait éviter les dégâts.
*Dans une lettre consultée par Jeune Afrique, l’ex-président congolais, qui n’est plus revenu en RDC depuis décembre 2023, déclare qu’il s’apprête à rentrer « par la partie orientale ».
Ce 8 avril, Joseph Kabila a assuré dans une correspondance adressée à Jeune Afrique « qu’après six ans de silence absolu, une année d’exil et compte tenu de la dégradation du contexte sécuritaire », il a « pris la résolution de rentrer sans délai » en RDC afin de « contribuer à la recherche de la solution ».
L’ex-président explique avoir pris la décision de revenir au pays par sa « partie orientale » parce qu’il y a « péril en la demeure ». Il ne précise pas s’il arrivera par le Katanga, son fief, ou par les zones sous contrôle du M23. Une décision qu’il dit avoir pris après avoir rencontré quelques chefs d’État, des anciens présidents et des « acteurs politiques et sociaux nationaux et étrangers ».
L’annonce de son retour intervient alors qu’il tente depuis plusieurs mois de faire un retour au premier plan, à la fois politique et médiatique. En décembre dernier, le raïs avait rencontré à Addis-Abeba Moïse Katumbiet Claudel Lubaya,deux figures de l’opposition.
En février dernier, Joseph Kabila a rompu le silence auquel il s’était astreint ces six dernières années en publiant, le 23 février, une tribune dans le Sunday Times, un quotidien sud-africain. Il a ensuite accordé deux interviews en quelques semaines, alors qu’il ne s’était adressé à aucun média depuis son départ du pouvoir en 2019. Dans ses différentes prises de parole, Joseph Kabila ne manque pas d’étriller la gestion de son successeur, Félix Tshisekedi, qu’il accuse d’être responsable de la crise dans l’Est de la RDC.
Pour Tshisekedi, Kabila « prépare une insurrection »
L’ancien chef de l’État n’est plus revenu dans son pays depuis décembre 2023. Après avoir boycotté les dernières élections présidentielles et législatives et quitté le pays en toute discrétion, il était réapparu en janvier 2024 en Afrique du Sud. Officiellement sur place pour travailler au sujet de thèse qu’il prépare avec l’Université de Johannesburg, Joseph Kabila a passé les derniers mois à sillonner la sous-région, séjournant notamment en Namibie et au Zimbabwe.
Son activisme supposé dans ces différents pays a alimenté les suspicions du pouvoir congolais à son égard. Félix Tshisekedi se dit convaincu, depuis plusieurs mois, que Joseph Kabila « prépare une insurrection » et qu’il est à l’origine de la création de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), la plateforme politico-militaire alliée du M23.
Celle-ci est dirigée par Corneille Nangaa, l’ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), dont Kabila est resté proche. Ce dernier a récemment nié le soutenir. « Si j’étais complice du M23, la situation serait différente de ce qu’elle est actuellement », a-t-il affirmé en mars, lors d’une conférence de presse organisée en Afrique du Sud.
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a salué, mardi 8 avril, l’intervention rapide du gouvernement congolais en faveur des sinistrés des inondations provoquées par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville de Kinshasa.
Le président de cette structure catholique, Mgr Fulgence Muteba, a exprimé cette satisfaction dans un message de compassion transmis à Radio Okapi. Dans cette note, l’archevêque métropolitain de Lubumbashi a exprimé la douleur de l’Eglise catholique face aux souffrances des populations des zones gravement touchées.
Il a recommandé aux familles victimes de ces inondations et des éboulements de terrain de trouver réconfort dans leurs prières.
Mgr Fulgence Muteba a également encouragé ces personnes vulnérables à garder courage et espoir malgré les dégâts matériels et les pertes en vies humaines subies.
Et d'ajouter: « Que le Seigneur ressuscité panse les plaies des blessés, redonne courage et espoir à tous ceux qui ont perdu leurs biens et console les familles endeuillées en accordant le repos éternel aux victimes. »
Il a, en outre, regretté que la RDC soit confrontée, en cette même période, à des agressions et à des catastrophes naturelles.
Mgr Fulgence Muteba a encouragé les organisations humanitaires et toutes les personnes de bonne volonté à emboîter le pas aux autorités politico-administratives pour venir en aide aux sinistrés.
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, encourage un élan patriotique face aux conséquences des inondations qui ont frappé la ville-province de Kinshasa. Il recommande la solidarité envers les sinistrés, qui passent des moments difficiles suite à cette catastrophe naturelle. Le Porte-parole du Gouvernement a lancé son message de sensibilisation lors d’un briefing tenu, lundi 07 avril 2025, au Studio Maman Angebi de la RTNC.
A ses côtés se trouvaient trois autres membres du gouvernement : Teddy Lwamba, ministre des Ressources Hydrauliques et de l'Electricité, Roger Samuel Kamba Mulamba, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, et Ministre d’Etat, ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction.
Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Roger Kamba, a annoncé un bilan provisoire de 30 morts et 20 blessés ou malades, tout en saluant la mobilisation des équipes médicales pour secourir les sinistrés. « Nous avons pu évacuer des compatriotes bloqués chez eux vers des centres de santé. Le Président de la République s’est rendu aujourd’hui sur les sites d’accueil pour constater les dégâts et encourager les équipes sur le terrain », a-t-il affirmé. Les sinistrés ont été installés notamment à l’Institut Lumumba, au stade Tata Raphaël et au stade des Martyrs, où des postes médicaux ont été déployés.
Sur le plan des Infrastructures, Alexis Gisaro a évoqué des dégâts majeurs sur la Route Nationale n°1, particulièrement à hauteur de Matadi Kibala, Mitendi et en direction de Kasangulu. Il a également insisté sur la nécessité d’un plan de relogement pour les populations vivant dans les zones à risque : « Nous devons délocaliser toutes les habitations proches des lits de rivières, pas seulement à Ndjili, mais aussi à Makelele et à la Gombe. »
De son côté, Teddy Lwamba a alerté sur l’impact des inondations sur la station de traitement d’eau de Ndjili : « Cette usine, la plus importante du pays, alimente 14 communes de Kinshasa avec 330 000 m³/jour. Elle est actuellement à l’arrêt. Nous avons mobilisé des camions-citernes pour approvisionner les quartiers touchés. Si les conditions de séchage restent favorables, l’usine pourrait reprendre dans 3 à 4 jours ».
En clôture, Patrick Muyaya a lancé un appel à la solidarité nationale : « La population de Kinshasa doit faire preuve de solidarité envers les compatriotes touchés, à l’exemple de la fondation de Maman Denise Nyakeru ».
Le gouvernement promet de suivre de près l’évolution de la situation et d’agir selon l’urgence et la gravité des événements à venir.
Du 25 mars au 4 avril 2025, le Directeur Général de la Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales et des Participations (DGRAD), Etienne Utshudi Lutula, s’est lancé dans une mission itinérante au cœur des provinces du Haut-Katanga, du Haut-Lomami et du Lualaba. Objectif de cette tournée : galvaniser son personnel, sensibiliser les opérateurs économiques et affermir les bases des recettes non fiscales essentielles à l’effort de guerre. Dans un contexte marqué par les défis sécuritaires imposés par l’agression injuste du Rwanda, le message gouvernemental, ‘’Congolais telema’’, a résonné dans chaque étape de cette mission.
Porté par le Ministre des Finances Doudou Fwamba, ce cri d’unité et d’effort collectif a été retransmis par le DG Utshudi Lutula aux cadres et agents des Directions Provinciales de la DGRAD. Une mobilisation accrue des recettes non fiscales a été au cœur des priorités, afin de doter l’Etat des moyens nécessaires à sa politique.
La mission a débuté à Lubumbashi où le DG a rendu visite au Vice-Gouverneur du Haut-Katanga, Martin Kazembe Shula. Les échanges ont porté sur les objectifs de son séjour, ancrés sur la nécessité de renforcer les mécanismes fiscaux provinciaux. Lors d’une matinée fiscale organisée au Pullman Grand Karavia Hôtel, les nouvelles dispositions contenues dans la Loi de Finances 2025 ont été vulgarisées devant une assemblée d’opérateurs économiques. Ceci, dans le but d’éclairer ces derniers sur leurs droits et devoirs fiscaux, favorisant ainsi une meilleure transparence et responsabilité dans le paiement des redevances dues à l’Etat.
A Kolwezi, Chef-lieu de la Province du Lualaba, le Directeur Général a marqué son passage par la remise de deux bus à la Direction Provinciale, une action visant à améliorer la mobilité du personnel. La visite des bureaux provinciaux a permis d’évaluer les conditions de travail et d’identifier les défis. Toujours fidèle à l’esprit de ‘’Congolais telema’’, Utshudi Lutula a galvanisé le personnel lors d’une rencontre organisée à Kampi ya Boma, appelant à une mobilisation totale en faveur des recettes non fiscales malgré des défis comme la suspension temporaire de l’exportation du cobalt.
Souhaitant pallier les pertes liées à cette suspension, le DG a encouragé un dialogue fiscal proactif avec les assujettis et les services d’assiette. Cet appel vise à relancer les actes générateurs dormants et dépasser les simples redevances minières pour diversifier les sources de revenus. Des discussions approfondies avec des entreprises minières majeures telles que Sicomines, Kamoa Copper, KCC, et TFM ont également permis d’explorer des solutions pratiques aux contentieux en cours.
A Katebi Beach Lodge, une autre matinée fiscale a rassemblé les opérateurs économiques membres de la FEC/Lualaba. Ici encore, la vulgarisation de nouvelles mesures fiscales s’est poursuivie dans un esprit de coopération et d’inclusion.
Enfin, le DG de la DGRAD a effectué une visite au Gouvernorat du Lualaba, où il a eu des échanges constructifs avec la Gouverneure Fifi Masuka. Elle a annoncé la mise à disposition d’un terrain destiné à abriter le futur siège des services provinciaux de la DGRAD, témoignant ainsi de la volonté commune d’améliorer les infrastructures administratives.
La mission de terrain du DG Etienne Utshudi Lutula est venue renforcer la place stratégique de la DGRAD dans l’effort national. En combinant action concrète, dialogues productifs et mobilisations collectives, cette tournée s’inscrit comme un jalon important dans la dynamique des recettes non fiscales, vitale pour l’avenir économique et politique de la RDC.
Félix Tshisekedi, Magistrat Suprême, a procédé hier lundi 7 avril à l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée générale du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). A cette occasion, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta, a salué ‘‘un moment de grande importance’’ pour la consolidation de l’Etat de droit en République Démocratique du Congo.
Devant les plus hautes autorités judiciaires réunies dans la salle d’audience Marcel Lihau de la Cour de Cassation, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature a exprimé la gratitude de l’institution qu’il dirige à l’endroit du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, venu présider la cérémonie.
Tout en rendant hommage à l’engagement du Chef de l’Etat en faveur du renforcement du pouvoir judiciaire, il a exprimé, au nom de l’ensemble de la Magistrature, sa gratitude pour l’attention soutenue accordée à cette institution.
Dans l’enceinte de la Cour de Cassation, l’instant se voulait historique. En sa qualité de Magistrat Suprême, Félix Tshisekedi est venu personnellement ouvrir les travaux de la session ordinaire de l’Assemblée générale, réaffirmant ainsi son attachement aux principes d’indépendance et de modernisation du pouvoir judiciaire.
Dieudonné Kamuleta a salué un geste hautement symbolique. « La cérémonie de ce jour revêt une grande importance dans la cristallisation de l’Etat de droit », a-t-il déclaré, insistant sur « l’honneur » fait au pouvoir judiciaire par la présence du Chef de l’Etat. Le Président du CSM a exprimé « la gratitude de tout le Conseil supérieur de la magistrature », soulignant que cette attention constante du Magistrat Suprême est perçue comme un encouragement majeur dans l’œuvre de redressement et de professionnalisation de la justice congolaise.
Sous le signe du renouveau
Par ailleurs, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature a eu à rappeler la composition de l’Assemblée générale de la Magistrature ainsi que ses prérogatives fondamentales notamment, la gestion de la carrière des magistrats et la garantie de l’indépendance de l’autorité judiciaire. Cette session ordinaire, qui réunit l’ensemble des chefs de juridictions et des parquets, vise à examiner le fonctionnement de la Magistrature, à proposer des réformes et à dresser un état des lieux et des défis à relever.
En outre, il a mis en lumière les avancées obtenues sous le mandat actuel, tout en appelant à la consolidation des acquis : le renforcement de la discipline au sein des juridictions, l’amélioration des conditions de travail des magistrats et la lutte contre la corruption restent, selon lui, des priorités majeures pour crédibiliser l’appareil judiciaire aux yeux des citoyens.
Et de poursuivre que l’indépendance de la Magistrature ne saurait être effective sans le soutien constant des autorités politiques. Il a exhorté l’ensemble des magistrats à faire preuve d’éthique, de compétence et d’impartialité, afin de mériter la confiance du peuple congolais.
La session ordinaire de l’Assemblée générale de la Magistrature s’étendra sur plusieurs jours, avec l’examen des dossiers disciplinaires, l’évaluation des besoins en ressources humaines et matérielles, ainsi que la formulation de recommandations à l’intention des pouvoirs publics.
Ce lundi 7 avril 2025, dans l’amphithéâtre Marcel Lihau au siège de la Cour de Cassation à Kinshasa, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a donné le coup d'envoi des travaux de l'Assemblée Générale ordinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Conformément à la loi, ces assises historiques du CSM, jamais réalisées depuis la création de cette instance en 2008, ont lieu le premier lundi du mois d’avril. Plus de 250 hauts magistrats membres du CSM venus des 26 provinces du pays et ceux de son bureau vont statuer pendant 10 jours sur le fonctionnement du pouvoir judiciaire.
En sa qualité de Magistrat Suprême, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a tenu à ouvrir personnellement les travaux de cette première assemblée générale, 18 ans après la grande réforme qui a créé cette institution judiciaire et quelques mois après les états généraux de la justice qui avaient recommandé sa tenue à la date instituée.
Dans son allocution d’ouverture, le Chef de l’Etat a formulé ses attentes à l’issue de ces assises. Pour lui, la population attend un changement de la justice congolaise.
« Depuis mon accession à la magistrature suprême, j’ai toujours affirmé ma conviction que la justice est le pilier central de notre Etat de droit, une justice indépendante, efficace, protectrice des droits humains et rassurante pour tous », a dit en substance le Président de la République.
« C’est avec cette foi en la noblesse de votre mission que je vous appelle, une fois de plus, à renaître mais beaucoup plus à redonner espoir, à réaffirmer avec courage et fermeté votre rôle de sentinelle de la République », a-t-il conclu.
Pour sa part, le Président de la Cour constitutionnelle et du CSM, Dieudonné Kamuleta Badibanga a indiqué que « cette Assemblée générale constitue une grande première dans l'histoire du Conseil Supérieur de la magistrature depuis sa création en 2008, car les précédentes ne se tenaient qu'en session extraordinaire avec intervalle de trois voire cinq ans ».
Le Président du CSM a recensé tous les efforts et initiatives pris au cours des trois dernières années en faveur de la magistrature.
Il s’agit entre autre de l’engagement de 5000 magistrats en deux vagues (2023 et 2025) ; l’entrée à la magistrature et la nomination aux hautes fonctions de juridiction des femmes ; l’amélioration des conditions sociales avec un régime d’assurance des magistrats ainsi que le traitement de plusieurs dossiers disciplinaires.
Organisées sous le thème : « la renaissance d'une Magistrature au service du peuple », ces assises vont s’articuler autour de neuf (9) points à l'ordre du jour touchant tous les aspects de la vie professionnelle et même privée du magistrat, allant du recrutement à sa mise à la retraite en passant par le régime disciplinaire auquel il est soumis. Autres points à aborder au cours de ces travaux concernent la formation initiale et continue, les moyens financiers à mettre à la disposition des magistrats ; les infrastructures qui abritent le palais de justice ; la communication institutionnelle interne et externe ainsi que le social du magistrat.