Dans le cadre d’une visite de travail effectuée, ce week-end, à Brazzaville, le Président angolais João Lourenço a rencontré son homologue Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo. Dans leurs échanges, les deux Chefs d’Etat ont abordé la problématique de la crise sécuritaire qui perdure dans l’Est de la RD. Congo.
Ils ont exprimé leur préoccupation profonde quant à l’escalade de la violence observée ces derniers jours, déploré les dégâts occasionnés et encouragé le Rwanda et la République démocratique du Congo à bannir le recours à la violence pour renforcer les initiatives favorables au dialogue, suivant l’esprit du Processus de Luanda.
Cette alerte des Présidents João Lourenço et Sassou Nguesso intervient dans un contexte où les combats s’intensifient dans l’Est de la RDC. La semaine dernière, les forces armées de la République démocratique du Congo ont infligé plusieurs échecs à l’armée rwandaise, qui tenait à occuper de nouvelles zones, précisément, dans le Nord-Kivu. Les forces loyalistes congolaises ont, en effet, réussi à imposer l’ordre au niveau de la cité de Ngungu et dans une bonne partie de Masisi, empêchant l’ennemi de mettre en œuvre son plan macabre. Face à la presse, le Porte-parole de l’armée, le Général Sylvain Ekenge, a souligné la détermination des militaires engagés sur terrain à défendre, avec fermeté, l’intégrité et la souveraineté de la RD. Congo. Il a assuré que tous les moyens sont déployés, avec l’engagement du Commandant suprême, le Président Félix Tshisekedi, pour que la paix revienne, le plus vite possible dans la partie Est, victime, depuis 30 ans, de la guerre injuste de la part du Rwanda, le même, dirigé par Paul Kagame, pourtant un pays voisin.
‘’De manière ramassée, je dirais que les forces loyalistes se comportent très bien sur le terrain. Elles ont bien évolué et occupent la totalité de la cité de Ngungu et de l'ensemble de positions environnantes. Les forces loyalistes ont récupéré la cité de Masisi hier (mercredi) tandis que les terroristes du M23 avec leur parrain rwandais tenaient le point décisif de Kawungole. Ce qui leur a permis de récupérer Masisi-centre cet après-midi. Mais, les combats continuent. Toutefois, les forces loyalistes sont déterminées, une fois pour toutes, à libérer cette partie du pays en dépit du renfort des terroristes qui continuent de venir avec l'appui de l'armée régulière rwandaise. Sur l'axe Sake, nos hommes ont réussi à déloger les terroristes de leurs positions sur les hauteurs de cette cité. Au front Nord, les terroristes rwandais ont essayé, ce matin, de secouer nos positions. Mais, ils n'ont pas pu avancer, car les forces armées de la République démocratique du Congo leur ont infligé une bonne correction. Partout, l'ennemi a connu d'importantes pertes en hommes et en matériels", a indiqué le Général Sylvain Ekenge, face la presse, jeudi dernier, à Kinshasa. Et de compléter : "De toutes les façons, nous rassurons le peuple congolais de la détermination sans faille des Forces armées de la République démocratique du Congo à mettre un terme à cette agression qui a trop duré, trente ans. C'est beaucoup et ça suffit. Notre souci et notre détermination sont de récupérer l'ensemble du territoire sous occupation des terroristes du M23, de libérer notre population meurtrie et de chasser de notre territoire les terroristes de l'armée rwandaise qui violent nos mères et nos sœurs, tuent et massacrent nos populations et volent nos ressources. Cette détermination ne fléchira jamais. Avec l'ensemble de la population, nous allons gagner cette guerre. Cette patrie nous appartient et nous n'allons pas céder face à cette agression"…
Le Rwanda au centre d’un nouveau rapport des experts onusiens rendu public mercredi 8 janvier 2025. Il concerne l’implication de Kigali dans la déstabilisation de la République démocratique du Congo.
*Défense de la patrie. Refus de servir de relai de communication aux terroristes. Recours aux sources officielles sur toute information sur les opérations militaires.
Quoi qu'il en soit, la paix reviendra dans l'Est de la RD. Congo. C'est l'assurance ferme donnée hier, jeudi 9 janvier 2025, lors d'un briefing presse tenu à la RTNC, par le Général Sylvain Ekenge, Porte-parole des Forces armées de la RDC. Selon ce haut gradé de l’armée nationale, les nouvelles du front militaire, dans l'Est du pays, sont globalement bonnes, en dépit de la recrudescence de la violence, provoquée, cette semaine, par le Rwanda, qui opère sous la couverture des rebelles du M23. A la lumière des révélations faites par le Général Ekenge, à l'heure actuelle, les forces loyalistes ont repris le contrôle de plusieurs zones qui étaient passées, il y a peu, sous l'emprise de l'ennemi. Il s'agit de la cité de Ngungu et d'une bonne partie de Masisi. Membres du Gouvernement, Thérèse Kayikwamba, Ministre d’Etat aux Affaires étrangères, et Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, ont donné, au cours du même exercice de redevabilité, l’évolution des aspects liés aux fronts diplomatique et médiatique, placés sous leur conduite.
"De manière ramassée, je dirais que les forces loyalistes se comportent très bien sur le terrain. Elles ont bien évolué et occupent la totalité de la cité de Ngungu et de l'ensemble de positions environnantes. Les forces loyalistes ont récupéré la cité de Masisi hier (mercredi) tandis que les terroristes du M23 avec leur parrain rwandais tenaient le point décisif de Kawungole. Ce qui leur a permis de récupérer Masisi-centre cet après-midi. Mais, les combats continuent. Toutefois, les forces loyalistes sont déterminées, une fois pour toutes, à libérer cette partie du pays en dépit du renfort des terroristes qui continuent de venir avec l'appui de l'armée régulière rwandaise. Sur l'axe Sake, nos hommes ont réussi à déloger les terroristes de leurs positions sur les hauteurs de cette cité. Au front Nord, les terroristes rwandais ont essayé, ce matin, de secouer nos positions. Mais, ils n'ont pas pu avancer, car les forces armées de la République Démocratique du Congo leur ont infligé une bonne correction. Partout, l'ennemi a connu d'importantes pertes en hommes et en matériels", a indiqué Sylvain Ekenge. Celui-ci a insisté sur la confiance en ce sens que l'armée nationale reste engagée à imposer la paix et à restaurer l'autorité de l'Etat.
"De toutes les façons, nous rassurons le peuple congolais de la détermination sans faille des Forces armées de la République démocratique du Congo à mettre un terme à cette agression qui a trop duré, trente ans. C'est beaucoup et ça suffit. Notre souci et notre détermination sont de récupérer l'ensemble du territoire sous occupation des terroristes du M23, de libérer notre population meurtrie et de chasser de notre territoire les terroristes de l'armée rwandaise qui violent nos mères et nos sœurs, tuent et massacrent nos populations et volent nos ressources. Cette détermination ne fléchira jamais. Avec l'ensemble de la population, nous allons gagner cette guerre. Cette patrie nous appartient et nous n'allons pas céder face à cette agression", a insisté le Général Ekenge des FARDC.
Le Gouvernement Suminwa sur tous les fronts
Le Ministre Patrick Muyaya, de son côté, a rappelé la nécessité, pour tous les congolais, de se mobiliser, dans un élan patriotique, derrière les dirigeants du pays et les éléments de l’armée nationale, qui abattent un travail remarquable. Il a mis en garde les partisans du chaos, dénoncé la manipulation qui s’incruste dans les médias et promis de prendre des mesures drastiques contre ceux qui font l’apologie du terrorisme, sur des plateformes numériques, y compris les médias internationaux. A en croire le Porte-parole du Gouvernement, la RDC ne cédera pas face aux menaces, quelle que soit leur nature, et emploiera les moyens nécessaires en vue de faire respecter sa souveraineté.
"La guerre ici est une guerre qui est faite à chaque congolais où qu'il se trouve parce qu'elle dure depuis trente ans. Le Président Tshisekedi a hérité de cette guerre. Avec lui, nous avons maintenant l'avantage d'avoir des stratégies claires que nous vous détaillons tous les jours, pour que, cette fois-ci, ça se termine une fois pour toutes... Il est hors de question que nous puissions ouvrir une quelconque forme de brèche pour recycler le problème de brassage et de mixage’’, a-t-il indiqué.
Vers des sanctions exemplaires
Le Ministre Patrick Muyaya a encouragé les professionnels des médias à exercer leur métier en toute responsabilité, pour ne pas faire le jeu de l’ennemi. Il a assuré que les efforts seront continuellement déployés pour que, très rapidement, la paix revienne dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
‘’Avant d'être des journalistes, vous êtes des compatriotes. Vous ne pouvez pas imaginer le coût quotidien de cette guerre. Vous ne pouvez pas imaginer ce que nous dépensons dans cette guerre qui pouvait générer comme profit... L'interpellation qui est faite, c'est de vous dire que les premiers défenseurs de la République Démocratique du Congo sont les 100 millions de congolais... En résumé, ce qu'ils veulent, c'est de continuer le processus de pillage. En résumé, le Rwanda, aujourd'hui, ne peut pas vivre sans voler en République Démocratique du Congo. Aucun congolais, où qu'il se trouve, ne peut accepter cela. Les jeunes de la partie Est du pays de 1994, sont nés dans la guerre. Cela fait trente ans. Pour ces jeunes, il y a un besoin qu'ils pensent aussi autrement. Ils ont besoin que leurs enfants croissent dans un pays pacifié. C'est ce pourquoi le Président de la République se bat. C'est ce pourquoi nous allons être plus tranchants. On ne va plus laisser une quelconque forme de manipulation, une quelconque forme d'intrusion rwandaise dans notre environnement quel que soit le canal. Il est temps pour nous de nous assurer, chacun en ce qui le concerne, en train de faire notre part pour mettre fin à cette guerre d'agression, et nous y arriverons’’, a souligné le Ministre Muyaya.
L’heure des sanctions a sonné
Pour sa part, la Ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Thérèse Kayikwamba, a rappelé les dispositions prises par le Gouvernement de la République, sous la conduite de Judith Suminwa, Première Ministre, pour gagner la bataille sur le front diplomatique, suivant la vision de Félix Tshisekedi, Président de la République. Elle a exigé la solidarité vis-à-vis de la RDC, à l’échelle internationale, plaidant, vivement, pour des sanctions ciblées contre le Rwanda et le M23. Selon elle, la RDC entend saisir les Nations Unies pour exiger des mesures fortes contre tous ces terroristes qui massacrent les populations dans sa partie Est.
‘’Spécifiquement pour la question du Rapport du groupe d'experts, nous allons aussi adresser des recommandations spécifiques au comité des sanctions des Nations Unies. Nous allons dresser une liste d'individus qui, selon nous, doivent être sanctionnés. Le régime de sanctions des Nations Unies le permet. Nous allons recommander des mesures, justement, pour punir le Rwanda dans le cadre de ce qui est déjà fait et qui existe dans le cadre des activités du comité de sanctions et du Conseil de sécurité. Certes, c'est frustrant, mais nous prenons tous ces pays qui se disent nos partenaires pour responsables suite à leur silence accablant qui, pendant des décennies, a permis au Rwanda de tuer, de violer et de piller en République Démocratique du Congo. L'histoire ne sera pas généreuse par rapport à leur silence. Ils devront assumer leurs responsabilités’’, a soutenu, avec fermeté, la Ministre d’Etat Thérèse Kayikwamba, face aux médias…
‘’L'Envoyé spécial exhorte les parties au conflit à privilégier le dialogue dans le cadre des processus de paix régionaux de Luanda et de Nairobi et à s'abstenir de tout acte susceptible de constituer des violations des engagements nationaux et régionaux de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, signé en 2013, y compris la violation de l'intégrité territoriale des Etats et le soutien aux groupes armés. Il rappelle que la poursuite des hostilités compromet les efforts collectifs en faveur de la stabilité et du développement durable dans la région des Grands Lacs’’, indique, dans un communiqué de l’Envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Région de Grands Lacs, Huang Xia, publié mardi 7 janvier 2025.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L'ENVOYÉ SPÉCIAL DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DES NATIONS UNIES POUR LA RÉGION DES GRANDS LACS
L'Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, M. Huang Xia, exprime sa profonde préoccupation face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), marquée par la reprise des affrontements entre la coalition des forces armées de la RDC (FARDC) et le Mouvement du 23 Mars (M23).
Il condamne fermement l'escalade des tensions, l'expansion territoriale du M23 et la rupture du cessez-le-feu qui aggrave une situation humanitaire déjà extrêmement précaire pour les populations civiles.
L'Envoyé spécial exhorte les parties au conflit à privilégier le dialogue dans le cadre des processus de paix régionaux de Luanda et de Nairobi et à s'abstenir de tout acte susceptible de constituer des violations des engagements nationaux et régionaux de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, signé en 2013, y compris la violation de l'intégrité territoriale des Etats et le soutien aux groupes armés. Il rappelle que la poursuite des hostilités compromet les efforts collectifs en faveur de la stabilité et du développement durable dans la région des Grands Lacs.
L'Envoyé spécial s'engage à poursuivre ses bons offices, au nom du Secrétaire général de l'ONU, et à soutenir les processus de paix de Luanda et de Nairobi afin de parvenir à une résolution pacifique du conflit dans l'Est de la RDC et mettre fin aux souffrances des populations qui n'ont que trop duré.
L'Envoyé spécial réaffirme par ailleurs l'engagement des Nations Unies à travailler en étroite collaboration avec les gouvernements de la région, les autres Garants de l'Accord- cadre, à savoir l'Union africaine, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) ainsi que les partenaires internationaux afin de mener à son terme le processus de revitalisation de l'Accord-cadre d'Addis Abeba et de parvenir à une mise en œuvre intégrale des engagements pris par les Etats signataires.
A cet effet, il appelle à l'organisation urgente du douzième sommet du Mécanisme Régional de Suivi de l'Accord-cadre, afin que les Chefs d'Etat de la région se penchent sur la crise en cours dans l'Est de la RDC, et examinent le projet de Plan d'action de revitalisation de l'Accord-cadre en vue de s'attaquer aux causes profondes du conflit et mettre fin aux cycles de violence pour instaurer une paix durable dans la région des Grands Lacs.
La coopération militaire entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, « FARDC » en sigle, et les Casques bleus bangladais de la MONUSCO évoluent sensiblement dans la province de l’Ituri, province sous état de siège et en proie à l’agression rwandaise sous couvert du M23. 400 militaires des FARDC ont été formés par cette Mission Onusienne aux techniques de combat, au respect des droits de l’Homme et aux règles d’engagement.
Face à une guerre asymétrique, les techniques de combat constituent une règle adéquate pour s’adapter aux réalités du terrain en vue d’une victoire contre l’agression injuste que subit la RDC dans sa partie orientale.
« Ces hommes sont formés pour s’adapter aux réalités du terrain, vu que nous sommes dans une guerre asymétrique. Il faut les préparer à affronter toutes les éventualités », déclare le Lieutenant Général Johnny Luboya N’kashama, Gouverneur militaire de la province de l’Ituri.
Selon le Gouverneur militaire, des forces spéciales ont été formées deux semaines avant. Et, à ce jour, ce sont les forces de couverture qui apprennent les techniques de combat, les règles de conduite, le respect des droits de l’homme et les règles d’engagement.
Le Lieutenant Général Johnny Luboya se dit satisfait de la collaboration entre les FARDC et les Casques bleus bangladais de la MONUSCO et, exprime ainsi sa joie sur les fruits de cette coopération déjà remarquable sur terrain.
« Je suis donc l’homme le plus heureux de voir comment nous collaborons très bien avec la MONUSCO. Nous avons déjà formé deux régiments et deux unités de forces spéciales. C’est un bon renforcement. Vous pouvez être assurés qu’avec cette formation, j’en suis sûr, ils se comporteront bien sur le terrain », affirme-t-il.
La situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo prend de plus en plus une tournure assez préoccupante dans le chef de l’opinion publique. Alors qu’à l’interne, la société civile ainsi que la classe politique au pouvoir et celle à l’opposition fustigent la violation de l’intégrité territoriale congolais, au niveau régional, c’est l’Envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Région des Grands Lacs, Huang Xia qui exprime, dans un communiqué de presse publié le 7 janvier dernier à partir de Nairobi, sa profonde préoccupation face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo, marquée par la reprise des affrontements entre la coalition des FARDC et le M23.
Huang Xia condamne l’escalade des tensions, l’expansion territoriale du M23 et la rupture du cessez-le-feu qui aggrave une situation humanitaire déjà extrêmement précaire pour les populations civiles des localités sous occupations de ce mouvement terroriste bénéficiant du soutien du Rwanda.
L’Envoyé spécial exhorte, par ailleurs, les parties prenantes dans ce processus de privilégier le dialogue pour une paix durable dans la région.
« L’Envoyé spécial exhorte les parties au conflit à privilégier le dialogue dans le cadre des processus de paix régionaux de Luanda et de Nairobi et à s’abstenir de tout acte susceptible de constituer des violations des engagements nationaux et régionaux de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, signé en 2023, y compris la violation de l’intégrité territoriale des Etats et le soutien aux groupes armés », a-t-il exhorté.
Il rappelle ensuite aux détracteurs que la poursuite des hostilités compromet les efforts collectifs en faveur de la stabilité et du développement durable dans la région des Grands Lacs.
Pour accélérer une résolution pacifique du conflit dans l’Est de la RDC, « Huang Xia s’engage à poursuivre ses bons offices, au nom du Secrétaire Général de l’ONU, et à soutenir les processus de paix de Luanda et de Nairobi afin de parvenir à une résolution pacifique du conflit dans l’Est de la RDC et mettre fin aux souffrances des populations qui n’ont que trop duré.
La mise en œuvre intégrale des engagements pris par les Etats signataires demeure le cheval de bataille des Nations Unies qui entendent travailler en étroite collaboration avec les Gouvernements de la région et les autres garants de l’Accord-cadre.
Huang Xia « appelle à l’organisation urgente du douzième sommet du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-cadre, afin que les Chefs d’Etat de la région se penchent sur la crise en cours dans l’Est de la RDC, et examinent le projet de Plan d’action de revitalisation de l’Accord-cadre en vue de s’attaquer aux causes profondes du conflit et mettre fin aux cycles de violence pour instaurer une paix durable dans la région des Grands Lacs », déclare-t-il.
La réaction du Ministre de Travail et de l’Emploi, Ephraïm Akwakwa, accusé d'avoir signé un arrêté irrégulier n’a pas tardé. ‘‘Comme Ministre, je n'ai pas fixé de SMIG. J'ai procédé à son ajustement. Ça fait 6 ans qu'il était fixé à 7.075 FC équivalent à 5 dollars’’. Des syndicalistes avaient accusé Ephraïm Akwakwa d'avoir, sans qualité ni compétence, revu à la hausse le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).
«Il faut faire une distinction entre la fixation et l'ajustement du SMIG. La fixation du SMIG est faite à l'issue du Conseil national du travail présidé par le Ministre du Travail et officialisé par un décret du Premier ministre, contresigné par le Ministre de tutelle. Ici, on peut décider soit de partir, comme en RDC, de l'équivalent de 5 à 10 dollars et même le baisser à 4 de dollars», explique-t-il.
Ainsi, «Il ne s'agit nullement de la fixation d'un nouveau SMIG, auquel cas un décret de la Première ministre aurait été nécessaire», argumente le Ministre Akwakwa.
Et de poursuivre : «Pour ce qui est de l'arrêté d'ajustement du SMIG pris le 31 décembre 2024, la compétence du Ministre du Travail découle de l'article 93 du 18 février 2006 (le Ministre est responsable de son département. Il applique le programme gouvernemental dans son ministère sous la direction et la coordination du Premier ministre ».
Mesure concertée
En outre, Ephraïm Akwakwa fait savoir qu'il s'agit d'une « mesure concertée. Au ministère du Travail, avant toute décision, il a concertation de la tripartite (travailleur, employeur et l’Etat). Cette fois encore, la commission tripartite de suivi de l'application du SMIG s'est réunie dans mon cabinet. Nous avons clôturé les travaux le 29 novembre et signé un rapport avec toutes les parties impliquées. Nous avons, à cette occasion, estimé que le SMIG actuel ne pouvait pas résoudre le problème social des travailleurs. Toutefois, il revenait au Ministre du Travail et de l'Emploi de procéder à la formalisation de ce contrat entre les parties. Le Ministre (que je suis) a signé un arrêté parce qu'il statue par voie d'arrêté. Ce que j'ai fait, c'est rendre officiel le contrat signé entre les 3 parties».
A la question de savoir si à chaque nouvelle dépréciation de la devise locale (le franc congolais), il y aura un réajustement du salaire minimum ? le Ministre répond : «C'est possible. Nous le faisons aujourd'hui parce que la monnaie nationale s'est dépréciée».
Mauvaise foi
A propos des opérateurs économiques qui parlent d'une annonce précipitée, le Ministre dénonce leur mauvaise foi. ‘‘Nous avons des preuves (de la rencontre tripartite impliquant notamment, le ban employeur). Les documents sont là ».
Quid de la trésorerie des entreprises publiques et privées ?
Ephraïm Akwakwa se veut formel : «Ça ne va pas bousculer (la trésorerie des entreprises privées). Il est question de justice distributive. Nous avons (simplement) rendu aux travailleurs leur droit», clame-t-il.
Non prévue dans la loi de finances 2025, ladite augmentation ne risque-t-elle pas de contrarier la caisse des entreprises publiques ?
«Les sociétés comme SNEL, Régideso sont certes des entreprises publiques, mais régies par le droit privé. Elles fonctionnent comme des sociétés privées. Et donc, le SMIG s'applique notamment aux sociétés commerciales publiques, mais aussi aux sociétés privées.
La loi ou les actes réglementaires sont impersonnels. Je n'ai pas ajusté le SMIG sur base d'une quelconque entreprise. L'acte réglementaire posé doit s'appliquer à tous », tranche à nouveau Ephraïm Akwakwa, tout en indiquant que les entreprises récalcitrantes se verront opposer au code du travail.
«On a créé l'inspection du travail pour faire la police de l'application du code du travail et autres actes réglementaires en matière du travail. Une décision populiste, je n'en ai pas besoin. Tout ceci entre dans le cadre du programme du Gouvernement. Je n'ai fait qu'appliquer le programme du gouvernement. Je ne le fais pas de façon isolée», assure-t-il.
C'est le 1er février 2025 que le SMIG ajusté (14 500 Fc) entre en vigueur. Les employeurs ont un sursis d'un mois, prévient le ministre.
Et de marteler : «Nous devons comprendre que l'Etat c'est la superpuissance. Il est au-dessus de toutes les organisations. Quand donc il prend une disposition, elle doit être appliquée. Aussi, dois-je vous le rappeler, tout ceci est fait conformément au vœu du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui veut que nous améliorions, chacun dans son secteur, les conditions de vie des Congolais. L'ajustement du SMIG de la catégorie des masses laborieuses en est un aspect».
Le Président Félix Tshisekedi a tenu hier, mercredi 8 janvier, le premier Conseil de sécurité et de défense de l’année. Ce conseil marque la première réunion stratégique sous la direction du Lieutenant-Général Banza Mwilambwe Jules, nouveau chef d’état-major général des FARDC.
Cette réunion accueille également de nouveaux commandants récemment nommés au sein de l’armée. Elle intervient dans un contexte particulier, où les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) tentent de repousser les rebelles du M23, qui occupent quelques localités stratégiques dans la partie Est.
Aux dernières nouvelles, nous apprenons que les FARDC ont repris Masisi centre et d'autres agglomérations importantes après d'intenses combats ce mercredi, sur deux axes de front en territoire de Masisi. Ces hostilités ont abouti à la conquête de quatre agglomérations, par les FARDC appuyées par les Wazalendo. Pendant ce temps, d’autres sources alertent sur le renforcement des rebelles par des militaires rwandais.
Ces combats sont rapportés notamment, sur l’axe de front de Masisi centre, chef-lieu du territoire de Masisi et à Ngungu, dans la chefferie des Bahunde.
Selon un habitant de Masisi centre joint par notre rédaction, les Forces armées de la République Démocratique du Congo, appuyées par les résistants patriotes des groupes d’autodefense, ont récupéré, ce mercredi, les agglomérations de Masisi centre, Kahongole ainsi que Kaniro, et foncent vers Katale et Kinigi.
«La situation est calme, les M23 ont été repoussés vers Bitehete. Aucun rebelle n’est à Masisi centre. Ce sont des Wazalendo et FARDC qui contrôlent la zone. Ces derniers font le ratissage. J’apprend aussi que les M23 sont chassés de Kaniro», a indiqué notre source.
Du côté de Ngungu, des sources concordantes affirment que cette agglomération est contrôlée par les forces loyalistes qui ont intensifié les affrontements et pourchassé de loin l’ennemi.
Pendant ce temps, d’autres sources alertent sur le renforcement des rebelles du M23 par des militaires Rwandais, qui ont traversé la frontière de Kabuhanga dans le territoire de Nyiragongo. « 5 camions marque Fuso, remplis des soldats, munitions et ration, ont été aperçus au niveau de Rugari, en direction de Rutsh.
C’est une mission accomplie, un pari gagné, une moisson considérable à insérer à l’actif du Gouvernement de la République, que dirige, avec responsabilité, depuis juin 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. Depuis New York, en effet, aux Etats-Unis d'Amérique, Samuel Mbemba Kabuya, Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International, a réussi à convaincre, lundi 6 janvier dernier, le Cabinet Hogan Lovells, qui défend les intérêts de la RD. Congo, dans plusieurs dossiers de haute portée judiciaire, à l’échelle internationale, de réduire ses honoraires.
Le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International a témoigné de la détermination de l’équipe gouvernementale de remporter les batailles alignées sur le front judiciaire, surtout en ce qui concerne le contentieux international à caractère économique.
"Depuis la prise de nos fonctions en juillet 2024, nous avions pris l'engagement, en ce qui concerne le contentieux international à caractère économique, que nous allions stopper tous les paiements exigés à l'Etat congolais à la suite des procédures fallacieuses. Cela, sur instruction de Son Excellence Monsieur le Président de la République Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi, et l'encadrement de notre Chef du Gouvernement, Son Excellence Madame Judith Tuluka", a-t-il indiqué, avant de préciser ce qui suit : "Aujourd'hui, six mois après, nous avons constaté qu'il y a des cabinets qui défendent très bien les intérêts de la République, mais il y a un constat que nous avons aussi fait : certains honoraires sont surévalués. Ici, nous venons d'avoir une réunion avec le cabinet HOGAN LOVELLS, que nous remercions d'avoir accepté, au-delà du travail de qualité qu'ils font dans beaucoup de dossiers de la République, de réduire quand même les honoraires qu'ils avaient postulés".
Profitant de l’occasion, le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International a fait savoir le défi du Gouvernement dans ce secteur pour cette année.
"Notre défi en 2025 va aussi être la rationalisation des honoraires des avocats qui défendent la République", a-t-il conclu. Il y a lieu de noter que ce cabinet avait arrêté de défendre les intérêts de la RDC pour impaiement de ses honoraires.
Victime d’une campagne de diabolisation depuis quelques jours, Jean-Claude Vuemba, ancien Président de l’Assemblée Provinciale du Kongo Central et Député National honoraire, durcit le ton pour réfuter toutes les accusations portées à sa charge selon lesquelles il serait en train de recruter des jeunes gens de sa province d’origine pour alimenter une rébellion dans cette province située à la porte d’entrée et de sortie de la capitale Kinshasa dans sa partie ouest.
Face à toutes les accusations dont il prétend être victime, celui dont le combat pour la démocratie, la liberté et le droit de l’homme n’est plus à démontrer, à savoir Jean Claude Vuemba, apporte un démenti pour rappeler à l’opinion publique son attachement aux principes démocratiques ainsi que sa lutte de longues années pour ces valeurs dont il incarne.
Démocrate né, patriote et nationaliste, le Député honoraire de Kasangulu réfute les rumeurs qui sillonnent sur les réseaux sociaux, œuvres de personnes visiblement mal intentionnées pour nuire à sa personne. À haute voix, l’opposant qui se déclare mobutiste affirme n’avoir jamais soutenu une quelconque idée de mener une rébellion en RDC. L’anti-changement constitutionnel est convaincu qu’en politique, la parole vaut action et le débat public a remplacé l’usage de la force brute.
«Je réaffirme sans peur d’être contredit par qui que ce soit, moi Jean-Claude Vuemba, combattant de la liberté, de la démocratie, de la résistance et de droit de l’homme. Je suis mobutiste, je n’ai jamais soutenu une quelconque idée de la rébellion dans mon pays, étant donné que mon père politique, je cite le maréchal Mobutu a été chassé du pouvoir par la rébellion », indique-t-il.
Le leader du MPCR jure de ne soutenir uniquement qu’une accession au pouvoir par la voie démocratique. L’opposant proche de Moïse Katumbi promet de ne jamais contribuer au recul de la jeune démocratie acquise par le sang des Congolais.
‘‘Je ne salirai jamais la mémoire de Mobutu en soutenant l’organisation de la rébellion en République Démocratique du Congo, avec toutes les conséquences néfastes qui en découlent. Je m’insurge contre ce montage grossier des personnes mal intentionnées qui tiennent à tout prix à souiller mon combat politique et demande aux autorités compétentes de diligenter une enquête sévère en vue de déceler les auteurs de ce plan machiavélique’’, a déclaré Jean- Claude Vuemba dans son message des vœux.
Suite à l’assassinat de deux sujets chinois en poste à Mweneditu, dans la province de Lomami, pour la construction de la Route Nationale numéro Un (RN1), une réunion d’urgence s’est déroulée le jeudi dernier, sous la demande de la Vice-Ministre des Affaires Etrangères, Coopération internationale et Francophonie, Gracia Yamba Kazadi, en collaboration avec le Secrétaire Général du ministère de l’Intérieur et Sécurité, Jean Rigobert Tshimanga, pour garantir des sanctions exemplaires contre le responsable.
Le Secrétaire Général à l’Intérieur et Sécurité, Jean Rigobert, a rassuré que le Gouvernement congolais a pris les dispositions pour que des sanctions ‘’exemplaires’’ soient exécutées au policier auteur de cet incident.
‘’Toutes les dispositions sont prises, nous regrettons énormément. Les mêmes regrets ont aussi été relayés par la Vice-Ministre des Affaires Etrangères’’, a fait savoir le Secrétaire Général à l’Intérieur devant la presse au cours de cette réunion de crise.
A cette occasion, ce dernier a donné les explications claires sur le déroulement des faits à Mweneditu, qui ont causé la mort subite de deux sujets chinois.
‘’L’incident est survenu hier à 10 heures dans la ville de Mweneditu, où deux chinois ont été assassinés, tués par un Policier qui réclamait les vivres de fin d’année. Donc, il s’agit de la société qui a reçu le marché pour construire la Route Nationale numéro Un (RN1) qui passe par Mweneditu et qui va vers le Katanga. Ce Policier, brigadier de surcroit, était en train de réclamer la nourriture pour la fin de l’année, mais comme il ne faisait pas partie des effectifs des agents de la société, les chinois lui ont demandé de ne pas réclamer parce qu’il n’en avait pas le droit. Trouvant cette restriction comme une insulte à sa personne, il a ouvert le feu. Deux Chinois sont morts sur le champ. Ensuite, il a ouvert une troisième fois le feu sur un autre chinois, qui est blessé et a été pris en charge à l’hôpital Christ Roi de Mweneditu, puis a été transféré hier à minuit ici à Kinshasa, pour la poursuite des soins’’, a relaté le Chef de l’administration du ministère de l’Intérieur.
Par ailleurs, le Représentant du ministre de l’Intérieur s’est porté garant devant toutes les personnes présentes à cette réunion, de suivre de près ce dossier pour retrouver la personne à la base de cette forfaiture.
‘’C’est vraiment dommage que les vies humaines puissent être éteintes à cause des nourritures qu’on peut se distribuer à la fin de l’année. L’assassin avait l’arme, il tirait en l’air au moment des faits et personne n’a pu mettre la main sur lui parce que tous ceux qui pouvaient le faire avaient peur qu’il puisse braquer l’arme sur eux. Nous vous assurons que toutes les dispositions sont prises par la police pour le retrouver. Donc, ça c’est une assurance que nous donnons même à la partie chinoise, ce monsieur va être arrêté et sanctionné conformément à la loi’’, rassure-t-il.
A son tour, la Vice-Ministre des Affaires Etrangères, Gracia Yamba, a présenté ses condoléances à la communauté chinoise.
Reçu par l’adjoint de Thérèse Kayikwamba Wagner, Zhao Bin, l’Ambassadeur de Chine en République Démocratique du Congo, a insisté sur la coopération sino-congolaise sur tous les plans.
‘’ Nous avons fait le point sur les relations sino-congolaises de l’année 2024, toutes les deux parties sont satisfaites des résultats obtenus et nous avons aussi discuté du renforcement de cette coopération sur tous les plans mais aussi la création des conditions un peu plus favorables aux investisseurs chinois pour développer leurs activités, développer la coopération au Congo avec les congolais’’, a dit l’Ambassadeur de Chine en RDC.
L’auditeur militaire de la garnison de Mweneditu, le Colonel Bora Uzima Justin, a confirmé que le suspect, le Brigadier Mutombo Kanyemesha, surnommé ‘’ Méchant méchant’’, a pris la fuite après l’incident. En effet, l’alerte est lancée à toute personne disposant d’informations sur la localisation du policier en fuite, de se rendre devant le bureau de la police pour le dénoncer.
Le Ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi se rend en Namibie, en République du Congo, au Tchad et au Nigéria du 5 au 11 janvier à l'invitation de ces pays. Selon Jacques Jean Luc Nyanga, Ambassadeur de la République du Congo en Chine, assumant la coprésidence du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC), son pays va dynamiser encore davantage ce moment important de coopération multilatérale entre l'Afrique et la Chine. Toujours selon lui, le Sud global, c'est l'avenir.