Nommé Professeur Associé par Arrêté Ministériel N°134 du 17 février 2024 après la brillante soutenance de sa thèse et l’obtention de son doctorat en Sciences économiques et développement le 29 juin 2023 à Hallenic Américain University d’Athènes en Grèce, c’est à l’Université Protestante du Congo (UPC) que le Professeur Vital Kamerhe, a eu l’honneur, vendredi 20 décembre dernier, d’introduire son tout premier cours dans sa nouvelle casquette de Professeur d’Université.
Accueilli par le Professeur Robert N’kwim Bibi-Bikan, Recteur de l’UPC et présenté aux étudiants par le Vice-Doyen de la Faculté des Sciences Economiques, le Professeur N’kongo Niumba Léonin, le professeur Vital Kamerhe a introduit le cours d’économie publique qu’il va donner tout au long de cette année académique en L3 économie.
Doté d’une expérience irréprochable dans la politique et dans la gouvernance, le Président de l’Assemblée Nationale a fait une brève introduction autour de la matière qui définit son cours. Ensuite, il a circonscrit cette première séance autour du plan du cours général et de la méthodologie de travail qui va définir le climat d’interaction avec les étudiants tout au long de ces échanges scientifiques. Ces derniers, très intéressés par l’exposé de leur nouveau Professeur et heureux d’avoir en face d’eux une sommité nationale en matière de politique, ont vivement exprimé leurs préoccupations à travers un jeu des questions-réponses.
Satisfait de la hauteur du raisonnement de cette jeunesse, avenir de demain, le Professeur Vital Kamerhe a développé des réponses sensibilisatrices, appelant ses étudiants à joindre à la théorie la conscience et le patriotisme, pour garantir à la République Démocratique du Congo un meilleur lendemain, sous la satisfaction du Prof. N’kongo Niumba Léonin, Vice-Doyen de cette faculté.
‘’C’est un honneur pour l’Université Protestante du Congo d’avoir aujourd’hui le Professeur Vital Kamerhe face à nos étudiants. Nous sommes convaincus que du haut de son expérience politique, il va apporter un enseignement de qualité supérieure à nos étudiants. Nous lui sommes très reconnaissants d’avoir accepté ce cours et de nous avoir donné la primeur pour son retour dans l’enseignement’’, a-t-il déclaré.
Il y a lieu de rappeler que le Speaker de la Chambre basse du Parlement fut assistant à l’Université de Kinshasa et Chargé des cours à l’Institut Pédagogique Nationale (UPN), de 1987 à 1995 avant de réintégrer de nouveau, en 2024, le corps académique de la Faculté des Sciences Economiques de l’Université de Kinshasa, ce, après sa nomination comme Professeur Associé en février dernier.
A noter que plusieurs autres universités du pays ont déjà exprimé leur besoin de lui confier certains de leurs cours.
Après l’engagement pris par le Président de la République Félix Tshisekedi, celui de promouvoir la réconciliation et le développement en encourageant le dialogue entre les habitants de la province de la Tshopo, un cadre bien propice a été aménagé à travers un forum dont l’objectif principal était de contribuer à la résolution pacifique des conflits et d'instaurer une paix durable pour favoriser le développement dans la province précitée. Trois jours durant, soit du 17 au 19 décembre 2024, ce forum a obtenu le soutien de divers partenaires, y compris des organisations locales et internationales, telles que le Bureau Conjoint des Nations Unies pour le Droit de l’Homme, avec l'appui du Gouvernement provincial et de l'Assemblée nationale. Le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a clôturé l’événement en toute quiétude et convivialité.
Outre les échanges en plénières, des travaux en commissions ont été initiés dans le but d’identifier les problèmes, d’analyser les causes des conflits et proposer des solutions : Paix et Sécurité, Réconciliation et Gestion des Conflits, Exploitation des Ressources Naturelles, Protection des Intérêts des Communautés.
De ces échanges fructueux en commissions naquit une suite de Recommandations pour la réconciliation, illustrées par la signature d’un accord marquant l'engagement vers une cohabitation fraternelle entre les différentes communautés, en particulier les Lengola et Mbole, telles que restituées dans le rapport final.
La commission Paix et Sécurité :
- Traquer et contrôler les groupes armés ;
- Implanter des sous-ciats dans les zones sensibles ;
- Renforcer les capacités opérationnelles des forces de sécurité.
Commission réconciliation et gestion des conflits
- Faciliter le retour des déplacés ;
- Organiser une cérémonie de réconciliation ;
- Améliorer la reconnaissance des chefs coutumiers.
Commission ressources naturelles
- Établir des règles pour la gestion des ressources et interdire la présence étrangère dans certaines zones ;
- Impliquer les communautés locales dans la prise de décision sur les projets miniers.
Commission reconstruction et développement
- Améliorer l’accès à l'énergie, réhabiliter les infrastructures, intensifier l'agriculture, et développer les zones économiques ;
- Promouvoir l'entrepreneuriat avec des mécanismes de financement adaptés.
Parmi les résultats obtenus figurent l’engagement des communautés à promouvoir le dialogue et l’accord entre deux provinces pour établir un cadre permanent de concertation.
Pour ce qui est de la prévention des conflits, le Gouvernement annonce une politique de tolérance zéro envers les conflits futurs et met en garde contre les perturbateurs potentiels des résolutions prises lors du Forum.
De ce fait, un mécanisme de dénonciation sera mis en place pour signaler les contrevenants, avec un suivi assuré par le Ministère de l’Intérieur.
La clôture du Forum est marquée par un appel à la cohésion et au respect des décisions, avec une déclaration de détermination pour la paix et le développement en République Démocratique du Congo et dans la Province de la Tshopo.
Ce discours souligne ainsi l'importance de la paix, de la réconciliation et d'un développement durable pour le bien-être des populations locales.
Depuis qu’il a officialisé son projet de réforme de la Loi fondamentale, Félix Tshisekedi entretient le flou sur ses intentions. Soupçonné par ses adversaires de vouloir briguer un troisième mandat en 2028, le chef de l’État affirme à ce stade avoir simplement « invité ses compatriotes à une réflexion sincère » sur ce texte. Soucieux de ne pas avancer trop rapidement sur un sujet aussi sensible, Félix Tshisekedi promet la mise en place d’une commission chargée de plancher sur la future mouture, laissant entre-temps à ses alliés comme à ses opposants le soin de se positionner dans ce débat. Ira-t-on vers une révision ou un changement de Constitution ? Ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya répond aux questions de Jeune Afrique.
Jeune Afrique : Le président a annoncé la mise en place d’une commission d’experts en 2025 pour étudier les « failles » de la Constitution. Le casting de cette commission est-il déjà connu ?
Patrick Muyaya : Il doit y avoir une équipe autour du président pour travailler sur la question, mais il n’y a pas encore d’indications précises. Ce sera une commission pluridisciplinaire qui comprendra des Congolais venus de différents horizons avec différentes compétences. Le texte constitutionnel régit toute la RDC, donc la mise en place d’une commission plurielle qui associerait les politiques des deux bords, de l’opposition et de la majorité, n’est pas à exclure. C’est un texte qui appartient à tous les Congolais.
Plusieurs arguments ont été avancés pour justifier une modification de la Constitution : l’article 217, le retard dans la mise en place des institutions, le mode d’élection des gouverneurs. Est-ce que vous êtes en mesure d’identifier le véritable point faible qui justifierait la réforme ?
Je ne veux pas m’appuyer sur un point précis. L’idée, c’est de réexaminer toute la Constitution. On relit les 229 articles et on voit sa structuration et ses objectifs. Ce texte a été élaboré (en 2005) dans le contexte précis d’un pays post-conflit qu’il fallait réunifier. Après quatre processus électoraux, le contexte n’est plus le même, on n’a plus de belligérants comme en 2003-2006.
J’ai discuté avec un professeur de droit. Il me dit que, normalement, comme on a adopté le droit Ohada [Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires], les mandataires des entreprises publiques ne devraient plus être nommés par le président de la République. Mais ce n’est pas ce que stipule la Constitution !
Autre argument. La RDC est entourée de neuf voisins, dont six parlent anglais. Est-ce que, aujourd’hui, le français doit rester la seule langue officielle de la RDC ? Est-ce qu’il n’y a pas besoin d’adopter plutôt l’anglais ? Ne peut-on faire de nos quatre langues des langues officielles, comme l’Afrique du Sud, qui en a onze ? Il y a aussi la question de la double nationalité, qui a toujours été voulue de tous, mais que l’on n’a jamais eu le courage de mettre en œuvre.
Personne ne peut refuser l’opportunité d’un débat sur la pertinence de la Constitution. On peut comprendre qu’il y ait des appréhensions chez certains, c’est normal, mais je pense que le président, élu avec 70 % des suffrages, a la légitimité nécessaire pour amorcer ce débat.
Est-ce le bon moment ?
Le chef de l’État, lors de son discours sur l’état de la nation [le 11 décembre], a précisé son idée. L’objectif principal est de lancer une initiative visant à inviter nos compatriotes à une réflexion sincère pour bâtir un cadre institutionnel plus adapté aux réalités et aux aspirations de notre peuple. Je ne pense pas qu’il y ait meilleur argument.
La question qui cristallise les débats, c’est le risque d’un maintien au pouvoir de Félix Tshisekedi si une nouvelle Constitution remettait le compteur de ses mandats à zéro. Partira-t-il à l’issue de son second mandat en 2028 ?
Nous achevons tout juste l’année 2024, le président est à peine élu, il nous reste quatre ans. Le plus urgent pour nous est la mise en œuvre de sa politique et de ses engagements. Le président de la République a dit, à Lubumbashi [en novembre], qu’il ne voulait pas s’éterniser au pouvoir, qu’il souhaiterait pouvoir circuler librement dans le pays avec toute sa famille. Il a donc déjà donné des indications.
On ne peut pas réduire la pertinence de ces débats à l’article 220 de la Constitution [qui limite le nombre de mandats présidentiels], sur lequel beaucoup de gens se focalisent. Le débat constitutionnel qu’il a lancé s’impose. Tout le monde le voulait, et depuis bien longtemps.
Le président est bien placé pour savoir ce que peut donner une mobilisation de l’opposition contre une réforme constitutionnelle ou un hypothétique troisième mandat…
Il y a un an, nous sommes allés aux urnes. Faisons le décompte et le bilan des forces qui sont allées aux élections et vous aurez la vraie valeur de l’opposition. Veut-on faire un front anti-Tshisekedi ou un front anti-réflexion pour voir si l’on peut réviser ou changer de Constitution ? Moi, je perçois une forme d’acharnement contre la personne du président de la République.
Après l’annulation de la rencontre prévue le 15 décembre entre les présidents Tshisekedi et Kagame, faut-il considérer que le processus de Luanda est dans l’impasse ?
Le processus est dans l’impasse du fait de la volonté délibérée du Rwanda. En refusant de participer à cette tripartite et, donc, d’honorer sa parole et le travail du facilitateur, le président rwandais a démontré que c’était lui l’obstacle au retour de la paix dans l’est de la RDC. Il a fait le choix du M23 plutôt que celui de la paix. Il a démontré qu’il en était le géniteur et le parrain. En signant cet accord, il aurait tué sa créature, celle qui lui sert de voie de survie à travers le pillage systématique de nos ressources.
Aujourd’hui, la balle est dans le camp à la fois du facilitateur, des Nations unies, mais aussi de tous les pays qui soutiennent le processus diplomatique.
Comment la RDC compte-t-elle s’y prendre pour démanteler les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ?
Au-delà de l’engagement que nous avons pris, nous savons que les FDLR sont un vilain prétexte pour justifier une guerre dont les motivations sont économiques. La démonstration est claire avec ce qui se fait à Rubaya et sur d’autres sites miniers. Les Rwandais ont successivement évoqué la question des réfugiés, celle des FDLR, celle d’un prétendu discours de haine. Nous voulons les conduire au bout de leur logique belliqueuse et chacun sera confronté à ses responsabilités. Des observateurs ont été déployés pour veiller au respect de ces engagements.
Le retrait des troupes rwandaises doit-il précéder le démantèlement des FDLR ?
Il existe un plan opérationnel convenu par les états-majors des deux bords. Il faut laisser cette question aux techniciens.
Les autorités rwandaises estiment que la résolution définitive du conflit ne peut passer que par un dialogue direct entre Kinshasa et le M23. Que répondez-vous ?
Pourquoi discute-t-on avec le Rwanda à Luanda s’il n’est pas lui-même partie au conflit ? Pourquoi le ministre des Affaires étrangères parle-t-il de mesures défensives dans ce processus ? Il ne faut pas considérer que le M23 existe sans le Rwanda ; celui-ci ne peut pas s’en dissocier en exigeant un dialogue direct entre nos autorités et ce mouvement. Il en est le porte-parole, comme il l’a été avec d’autres mouvements, tels que le CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) ou le RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie, pro-Rwanda).
Les propos du ministre congolais de la Justice, Constant Mutamba, qui a promis, fin novembre, une « prime » pour l’arrestation de Paul Kagame ne nuisent-ils pas au processus de médiation ?
Il faut laisser le ministre de la Justice faire son travail tel qu’il le fait. Je n’ai pas de commentaire particulier à faire, à part de constater que le Rwanda cherche des prétextes là où il ne faut pas en trouver. Il y a une volonté politique claire de la RDC de parvenir à la paix, c’est pour cela que nous poursuivons le processus de négociation. Il ne faut pas chercher à se réfugier derrière des faux-fuyants alors que nous sommes en train de faire aboutir le processus de médiation.
Début décembre, le Ministre de la Justice a aussi promis de faire appliquer la peine de mort pour les kuluna (gangs de jeunes ultraviolents à Kinshasa), ainsi que pour les membres de l’AFC (Alliance Fleuve Congo, la plateforme politico-militaire dont fait partie le M23). La RDC va-t-elle vraiment procéder à ces exécutions ?
Il faut regarder le contexte dans lequel la levée du moratoire a été décidée. Nous avions une réalité de terrain qui était que des officiers faisaient le jeu de l’ennemi et trahissaient [leur pays]. Pour ce qui est du reste, il y a une procédure judiciaire qui doit suivre son cours. Si cela doit aboutir à l’exécution de la peine de mort, il faut s’assurer que toutes les étapes du processus ont été respectées au préalable. Notre volonté est d’arriver à sanctionner ceux qui se compromettent avec l’ennemi.
Pour ce qui est du banditisme urbain, le président a affirmé que la loi doit être appliquée dans toute sa dimension. Il faut laisser la justice suivre son cours et voir quelles orientations cette dernière prendra.
Le ministre de la Justice a été beaucoup plus affirmatif… L’application d’une telle mesure ne nuirait-elle pas à l’image de la RDC ?
Le ministre de la Justice a son style et sa manière de conduire un certain nombre de questions qu’il faut lier à leur contexte précis. Dans l’administration de la justice, il y a le procès et le verdict. Le ministre de la Justice veut, à mon avis, dire la fermeté et le caractère intraitable du gouvernement. Mais il ne peut pas anticiper non plus le résultat d’un procès. Il faut suivre chaque procès jusqu’à son aboutissement, et à ce moment-là, nous verrons comment la justice a été rendue.
Craignez-vous que les États-Unis cessent de s’investir dans le processus de Luanda, avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump ?
Il a d’abord été élu pour régler les problèmes des Américains. Dans le cadre de la relation privilégiée que nous avons avec les Etats-Unis, nous allons continuer à discuter avec la partie américaine, qui a été d’un fort soutien dans le processus de Luanda, notamment à travers sa directrice du renseignement, Avril Haines.
Nous espérons que les États-Unis pèseront encore plus dans ce dossier pour que nous parvenions à la paix, et que nous pourrons consolider nos rapports économiques. Le président élu Donald Trump a pris l’engagement de contribuer à mettre fin à des guerres et nous espérons que la guerre que nous impose le Rwanda fera partie de son agenda.
Sous la supervision du Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, la République Démocratique du Congo et l’Empire du Japon ont signé, ce lundi 23 décembre 2024, deux accords majeurs. Ces accords marquent un pas important dans leur partenariat pour le développement. La cérémonie, organisée au Ministère des Affaires Etrangères, a officialisé deux projets cruciaux : la réhabilitation du pont Maréchal de Matadi et de ses voies d’accès, ainsi que le programme d’assistance alimentaire KR 2024.
Le premier projet est essentiel pour améliorer les infrastructures de transport en RDC. Le pont Maréchal, situé à Matadi, est un point névralgique pour les échanges commerciaux entre la RDC et ses partenaires internationaux. Sa réhabilitation permettra de fluidifier le trafic, de réduire les coûts de transport et de stimuler les échanges économiques. En outre, ce projet contribuera à la création d’emplois locaux et à l’amélioration des conditions de vie des populations environnantes.
Le second, quant à lui, vise à renforcer la sécurité alimentaire et à répondre aux besoins urgents des populations vulnérables. La RDC, malgré ses vastes ressources naturelles, fait face à des défis importants en matière de sécurité alimentaire. Le programme KR 2024, financé par le Japon, fournira une aide alimentaire directe aux communautés les plus touchées par l’insécurité alimentaire. Il inclura également des initiatives pour améliorer la production agricole locale, promouvoir des pratiques agricoles durables et renforcer les capacités des agriculteurs congolais.
Ces accords ont été signés pour la RDC par la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner, et pour le Japon par l’Ambassadeur Hidetoshi Ogawa et le Représentant Résident de la JICA, Keiichi Okitsu. La signature de ces accords témoigne de l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour relever les défis de développement auxquels fait face la RDC. A cette occasion, les autorités de deux parties ont exprimé leur volonté de dynamiser cette coopération bilatérale, essentielle pour le développement durable de la RDC.
La réhabilitation du pont Maréchal de Matadi et le programme d’assistance alimentaire KR 2024 ne sont que les premiers pas d’une collaboration renforcée entre le pays de Lumumba et le pays du soleil levant. Ils envisagent de développer davantage de projets communs dans divers domaines tels que l’éducation, la santé, et les infrastructures. Cette coopération accrue est vue comme un moyen de promouvoir le développement durable en RDC, de renforcer les liens économiques et culturels entre les deux Nations, et de contribuer à la stabilité et à la prospérité de la région.
La signature de ces accords reflète une volonté commune de surmonter les défis de développement et de construire un avenir meilleur pour les populations congolaises. Les projets de réhabilitation des infrastructures et de renforcement de la sécurité alimentaire sont des exemples concrets de cette coopération fructueuse, qui promet de porter des fruits durables pour les deux pays.
Au cours d’une émission diffusée, dimanche, sur Télé50, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a dressé un bilan globalement encourageant de la gouvernance publique, pour l’année 2024, en RD. Congo. Dans son intervention, il a épinglé des avancées immenses à mettre à l’actif de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, mais également du Gouvernement Suminwa, dans la quasi-totalité des domaines de la vie nationale. Pendant plus d’une heure, il a parlé des efforts apportés pour atténuer le coût de la vie, des progrès réalisés dans la cadre de la gratuite de l’enseignement et de nombreuses actions efficaces déployées au profit des congolais. ‘’Pour 2025, dans la droite ligne des efforts qui ont été consentis, en 2024, ces efforts seront consolidés. Si, aujourd’hui, l’Inspection Générale des Finances qui a un rôle de vigilance sur ce que nous dépensons, se réjouit de voir les progrès qui sont faits sous la conduite de Madame la Première Ministre Suminwa, cela veut dire que, demain, les ressources seront mieux gérées et seront mieux reparties pour les congolais’’, a-t-il, vivement, rassuré.
Vers le retour d’une paix durable en RDC
Sur le plan de la sécurité, le Ministre Patrick Muyaya a suffisamment clarifié la politique mise en place pour mettre fin à l’agression imposée par le Rwanda, soulignant la détermination ferme du Président Tshisekedi, en tant que Commandant suprême, à parvenir à restaurer la paix dans l’Est du pays, quoi qu’il en coûte. Aussi, Patrick Muyaya Katembwe a évoqué les raisons du report de la réunion qui devrait se tenir, tout dernièrement, à Luanda, à l’initiative du Président angolais Lourenço. Il a dénoncé la stratégie du Rwanda consistant à multiplier des manœuvres pour maintenir un climat d’incertitude et de guerre dans la partie orientale de la RDC.
‘’Il faut d’abord savoir que le Rwanda est un pays assis sur les mensonges. C’est un empire qui fonctionne en renfort des troles et des réseaux de manipulation depuis de longues années. Il fallait attendre l’arrivée aux responsabilités, en RDC, du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui avait choisi dès le départ l’option de la paix parce que rwandais et congolais sont des frères et ils ont le droit de vivre dans des conditions pacifiques, y compris pour faire les affaires et commercer. C’était sans compter sur le côté diabolique du Président rwandais, qui a appris à s’abreuver du sang sans arrêt pour continuer à faire vivre son pays. En réalité, la guerre qui est faite à la RDC ; c’est la guerre qui fait vivre le Rwanda. C’est pourquoi, vous voyez qu’ils sont prêts à tout : mentir, manipuler, tuer, menacer, violer. Pour eux, avec la stabilité dans l’Est de la RDC, le régime rwandais va s’effondrer parce qu’il s’est construit sur ça’’, a-t-il indiqué.
Et de compléter, dans une dynamique ferme : ‘’Nous, dans la suite du Président de la République, qui est lui-même le Commandant suprême de tous les fronts, nous fournissons des efforts. Vous verrez qu’il n’y a pas un front qui n’a pas avancé… Le Président de la République savait que le Président rwandais ne viendrait pas parce qu’il y avait des équipes qui discutaient en amont. Le Président de la République est parti par courtoisie et par respect pour le facilitateur angolais. C’est une invitation reçue d’un Chef d’Etat, et vous avez donné votre parole, vous avez confirmé, il n’était nullement question pour le Président de la République de décliner ou de ne pas répondre à l’invitation de son homologue. Donc, il fallait qu’on s’y rende. Nous nous y sommes rendus comme prévu. Et, sans étonnement, on a vu le Président rwandais ne pas venir. Cela ne nous a pas du tout surpris parce que nous savions qu’il ne serait jamais en mesure de venir et regarder le Président Tshisekedi pour signer son arrêt de mort’’.
Pas de dialogue avec le M23
Pour le Porte-parole du Gouvernement, la RDC ne va pas dialoguer avec le M23 quel que soit le prétexte que le Rwanda mettra en avant. Il a explicité, dans cette veine, les propos du Président Félix Tshisekedi tenus, le week-end dernier, à la Cité de l’UA, devant les sociétaires de l’Union sacrée de la Nation, au sujet du M23. ‘’Lorsque le Président de la République a commencé à parler de différents fronts, lorsque le Président de la République s’est levé comme Commandant suprême, aujourd’hui, si vous regardez, nous avons des progrès partout. Et, cela va continuer… Il faut comprendre le Président de la République, dans son esprit. C’était simplement pour dire quoi qu’il advienne, on ne donnera jamais des primes à ceux qui tuent les congolais. De toute évidence, le Président de la République avait déjà dit sa disponibilité. Pour le cas des congolais qui sont dans les groupes armés, le Processus de Nairobi a été prévu pour se faire’’, a-t-il indiqué.
Halte à la manipulation autour de la réforme constitutionnelle
Comme il fallait s’y attendre, la fameuse polémique autour de la Constitution a figurée parmi les sujets abordés. Le Ministre Patrick Muyaya a saisi cette occasion pour mettre les choses au clair, appelant ‘’ceux qui ambitionnent de succéder au Chef de l’Etat, à bannir la manipulation. Pour lui, en effet, il est tout à fait normal de laisser les congolais réfléchir autour de leur Constitution pour voir comment renforcer la bataille de l’instauration d’un Etat fort et tourné vers un avenir prospère.
‘’Ce qu’on veut faire, c’est de nous assurer que nous avons un Etat plus fort et qui soit en mesure de donner, très rapidement, des solutions aux problèmes de congolais. Le Président de la République, lorsque vous l’avez écouté, dans son adresse à la Nation, devant le Congrès, il a parlé d’une réflexion, il a parlé de réforme constitutionnelle. Il ne faut pas sortir le Président de la République du cadre de la réflexion qu’il a voulu initier parce que c’est lui qui a été élu à plus de 70%. Il dispose de légitimité pour engager aujourd’hui ce débat qui est voulu par tous. Faisons une trêve d’hypocrisie. Dans ce que j’ai reçu, il y a comme une forme d’acharnement autour de la personne du Président de la République. Comment comprendre que ceux qui, pendant des années, ont toujours plaidé pour retoucher la Constitution, soient aujourd’hui devenus de fervents pour se mettre dans le frontal avec le Président de la République. C’est une grosse erreur… S’il n’y avait pas cette forme de subjectivité dans le chef de ceux qui veulent s’opposer à l’initiative présidentielle, le débat serait avancé. Le Président de la République dit : Nous devons réfléchir pour voir si notre Constitution ne peut pas être retouchée pour rendre l’Etat plus efficace’’, a-t-il déclaré, devant JMK.
Tous derrière la vision de Félix Tshisekedi
En tout cas, pour le Porte-parole du Gouvernement, ‘’il faut cesser de prêter des intentions là où le Président de la République pense que le pays peut être engagé dans une réflexion qui nous permette d’avoir une Constitution plus efficace’’
‘’Au Palu, en 2005, le Patriarche nous avait dit que cette Constitution qu’il nous fallait… On n’est pas en droit de réfléchir ? Le Président de la République parle de réflexion… Les difficultés que nous rencontrons en République démocratique du Congo ne peuvent pas être résolues en l’espace d’un mandat, non plus en l’espace de deux mandats… Ceux qui veulent devenir Président de la République demain, doivent prier pour le Président Tshisekedi. Si le Président Tshisekedi ne règle pas les problèmes aujourd’hui, ils auront encore une tâche plus ardue. Au Congo, chaque année, nous faisons un minimum de deux millions de nouveau-nés. Cela veut dire que nous avons de plus en plus des défis qui deviennent grands. Tous ceux qui aspirent à succéder au Président Félix Antoine Tshisekedi doivent prier pour lui, ils doivent s’assurer qu’il réussisse son mandat. S’il réussit, eux auront la tâche facile quand ils viendront’’, a-t-il expliqué, dans sa communication…
C’est confirmé. Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, arrive effectivement, ce mardi 24 décembre 2024, à Kananga, au Kasaï-central, pour une visite qui va s’étendre sur l’ensemble de l’Espace Kasaï. Suivant le programme prévu pour ce voyage important, le Chef de l’Etat va s’adresser à la population, après l’étape de l’aéroport, et accordera des audiences aux notables de cette partie du pays, comme il l’a fait, tout récemment, lors de ses itinérances effectuées, tour à tour, à Kalemie, au niveau du Tanganyika, à Buta, dans le Haut-Uélé, et à Isiro, dans la province du Bas-Uélé.
Normalement, le Président Tshisekedi devrait poser ses valises, depuis lundi 22 décembre 2024, à Kananga, pour entamer cette étape cruciale de ses rondes dans le Congo profond. Selon le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Antony Nkinzo, le changement brusque de programme a été occasionné par les conditions météorologiques qui n’ont pas facilité l’atterrissage de l’avion présidentiel.
Le Président Félix Tshisekedi entame effectue une visite symbolique dans une partie où il a largement bénéficié de la confiance de la population lors de la Présidentielle, organisée en décembre 2023, par le Ceni. Quel message va-t-il, concrètement, adresser, à la veille des festivités de fin d’année, à ses compatriotes de Kananga ? Va-t-il annoncer, par cette occasion, des actions envisagées pour 2025 pour améliorer la qualité de vie dans ce coin du Grand Kasaï ? Va-t-il réitérer l’appel à la mobilisation générale autour de la réforme constitutionnelle ? Ces questions trouveront, sans doute, de l’éclairage dans l’adresse du Chef de l’Etat de ce mardi 24 décembre 2024, devant la population qui, d’ores et déjà, s’est mobilisée pour lui réserver un accueil triomphal, pour cette visite o combien significatif.
La Pros.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Suite aux mauvaises conditions météorologiques, ce lundi dans la ville de Kananga, causées par une forte pluie, l’avion présidentiel n’a pas pu se poser à l’aéroport de Kananga. Le Cabinet du Président de la République informe l’opinion que la mission d’itinérance du Chef de l’État dans les provinces du Kasaï Central, Kasaï Oriental et Kasaï débute ce mardi 24 décembre 2024.
Après l'échec du rendez-vous de Luanda entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda le dimanche 15 décembre dernier, une délégation de l'Union Européenne conduite par Johau Borgstam, Représentant Spécial de l'Union Européenne dans la région des Grands Lacs est venue rencontrer le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, le mardi 17 décembre, pour réaffirmer l'engagement de l'Union Européenne sur son soutien dans le processus de paix et le retour de la stabilité dans la région des Grands Lacs.
Au cours de ces échanges avec le Professeur Vital Kamerhe, le Représentant Spécial de l'Union Européenne dans la région des Grands Lacs a donné la position de l'Union Européenne en rapport avec le rendez-vous manqué de Luanda.
Pour Johau Borgstam, l'Union Européenne condamne fermement le boycott du processus de Paix de Luanda par le Président Rwandais Paul Kagame qui n'a pas respecté ce grand rendez-vous au moment où le monde entier attendait enfin un accord de paix durable entre Kigali et Kinshasa.
"La population congolaise de la région des Grands Lacs, mérite de vivre en paix comme tous les autres congolais. Il faudra donc que les troupes rwandaises présentes sur le sol congolais se retirent. Aussi, que le Gouvernement rwandais arrête son soutien au M23 pour que la Paix revienne à l'Est de la RDC", a déclaré Johau Borgstam.
Le Speaker de la chambre basse du Parlement reste optimiste.
Pour le Professeur Vital Kamerhe, ce n'est qu'une partie remise. Il note que les efforts doivent être conjugués de part et d'autre pour l'aboutissement de ce processus par la signature d'un accord de Paix.
Une fois de plus, le Président de l'Assemblée Nationale a alerté sur ce drame humanitaire de l'Est de la République Démocratique du Congo face auquel la communauté internationale est indifférente.
"Nous avons dépassé la barre de 10 millions des morts dans les conflits armés en République Démocratique du Congo. Ce drame humanitaire devrait mobiliser tous les efforts au niveau national, au niveau de la sous-région, au niveau africain et surtout avoir un appui au niveau international car la construction de la Paix n'a jamais été facile", a indiqué le Professeur Vital Kamerhe.
Le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe demande à tout le peuple congolais de soutenir les efforts combien louables du Président Angolais Joao Lourenço et du Président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans la recherche de la Paix en République Démocratique du Congo.
Rappelons que malgré le rendez-vous manqué de Luanda, la RDC garde sur la table de négociation toutes les options qu'elle a proposées initialement.
Du haut de ses 25 ans d'expérience, en sa qualité de journaliste reporter et présentateur du journal télévisé, Guy Blaise Kitiki Kiwaka a observé les dérapages des journalistes non qualifiés, communément appelés "moutons noirs" ou "Tembetembe", qui jettent en pâture le métier noble de journaliste pour des fins dérisoires.
Pour pallier cette situation, l'assistant en Droit, Guy Blaise Kitiki Kiwaka a abordé cette problématique dans son mémoire de DEA/DES, défendu mardi 17 décembre dernier à l'UNIKIN, intitulé : "L'impératif de l'Ordre professionnel dans l'exercice de la liberté de la presse en Droit positif congolais. Entre la réglementation et la co-régulation". C'était devant un jury composé d'éminents professeurs d'université, dont Jacques Djoli Eseng'ekelI, Président ; Mboko, secrétaire ; Mfipa, membre et Omeonga, promoteur de la thèse.
Dans son exposé des motifs, le récipiendaire a montré la nécessité de créer un cadre professionnel des journalistes, du fait d'un constat observé dans l'exercice de la profession. Les journalistes se comporteraient comme étant dans une profession sans loi, sans organisations, ni encadrements ; et cela, sous l'œil impuissant du CSAC et de l'UNPC. Cette inefficacité de la Corporation dans l'encadrement des médias a suscité la curiosité du récipiendaire à suggérer la création de l'Ordre professionnel pour un encadrement efficient et efficace des professionnels des médias.
Après avoir écouté religieusement le récipiendaire Guy Blaise Kitiki Kiwaka, les membres du jury ont, par l'entremise du professeur Jacques Djoli eseng'ekeli, dans une décision prise à huis clos, proclamé l'auteur avoir réussi avec la mention Grande distinction.
Signalons qu'avec l'Ordre professionnel, le secteur médiatique congolais sera débarrassé des moutons noirs et de tous ceux-là qui ternissent l'image de ce métier noble de journaliste.
La Session ordinaire de septembre 2024 a vécu. Le dimanche 15 décembre, le Speaker de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a prononcé son mot de clôture en présence de nombreux Députés nationaux dans un hémicycle archicomble. La veille, lors de la plénière du samedi 14, le Rapporteur du Bureau de la Chambre Basse du Parlement, Jacques Djoli Eseng’Ekeli, avait procédé à la présentation d’un rapport conformément aux prescrits de l’article 221 du Règlement intérieur de cette institution qui dispose :
« A la fin de chaque session, le Bureau de l’Assemblée nationale présente un rapport détaillé sur les initiatives législatives, de contrôle parlementaire, de contrôle budgétaire et d’exécution des résolutions et recommandations. Ce rapport présente notamment les initiatives prises, leur objet, leurs auteurs, les suites y réservées et les conclusions auxquelles ont abouti celles qui ont été examinées par l’Assemblée plénière. Le rapport est transmis à la Commission suivi et évaluation pour examen approfondi dont les conclusions sont présentées à l’Assemblée plénière. »
C’est une première ! Un tel rapport n’a jamais été présenté au cours des législatures passées. Le Bureau Kamerhe fait donc exception en ce début de législature (Session ordinaire de septembre 2024). Selon le Professeur Djoli, le Bureau a reçu des honorables Députés nationaux 111 initiatives portant, selon le cas, sur la législation ainsi que sur les moyens d’information et de contrôle parlementaire.
De façon plus détaillée, il s’agit de 14 propositions de loi, 39 questions orales, 46 questions écrites, 6 questions d’actualité, 5 auditions par les commissions permanentes, 1 commission d’enquête et 1 interpellation. Il sied de mentionner également la mission d’évaluation de l’état de siège (Nord-Kivu et Ituri) en compagnie de la Première ministre, la mission d’information en Ouganda sous la houlette de l’honorable Lambert Mende, et d’autres missions d’informations dans les provinces de la Tshopo et du Kwango.
Concernant les propositions de loi, ce rapport élaboré par le Rapporteur de l’Assemblée nationale, il convient de rappeler que conformément aux dispositions des articles 130 alinéa 3 de la Constitution et 153 alinéa 4 du Règlement intérieur, les propositions de loi initiées par les Députés nationaux sont transmises au gouvernement pour ses observations éventuelles. Au total, sur les 21propositions de loi déposées par les élus du peuple, 14 ont été jugées recevables. Pour les 7 autres jugées irrecevables, chaque auteur a reçu notification des raisons de l’irrecevabilité de son initiative.
Quant aux questions orales, sur les 18 jugées recevables, 7 ont été examinées en séance plénière, notamment celle du Député national Vincent Andulu adressée au Vice-premier ministre, Ministre du Plan, celle du Député national Rubens Mikindo adressée au Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, et celle du Député national Trésor Lutala adressée au Ministre des Mines.
Par ailleurs, créée à la suite d’une résolution de l’Assemblée plénière, une seule commission d’enquête a été mise sur pied. Le rapport indique qu’il s’agit de la commission d’enquête dirigée par le Député national non-inscrit Matata Ponyo Mapon sur l’insalubrité, les constructions anarchiques et les embouteillages dans la ville de Kinshasa, capitale de la RDC. Le rapport de cette commission fut présenté le 9 décembre 2024. Celui-ci a été jugé recevable et ses conclusions adoptées.
Enfin, à propos du point relatif à la mise en cause de la responsabilité du Gouvernement, le Rapporteur Jacques Djoli a rappelé ce qui suit : « 58 Députés nationaux ont déposé au Bureau de l’Assemblée nationale, une motion de défiance contre le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics. Elle a été transmise le jour même de son dépôt et de sa réception à son Excellence Madame la Première Ministre avec ampliation au Ministre dont la responsabilité était mise en cause. Reporté plus d’une fois, l’examen de cette motion demeure en cours. »
Tout ceci prouve à suffisance que le Bureau et les Députés nationaux ont travaillé avec assiduité. Les vacances parlementaires sont amplement méritées. Rendez-vous à la Session ordinaire de mars 2025.
Après deux semaines de négociations intenses, la conférence des Nations Unies sur la désertification, la COP16, s’est achevée samedi à Riyad, en Arabie saoudite, avec un jour de retard, sans parvenir à un accord contraignant sur la lutte contre la sécheresse.
Près de 200 pays réunis lors de la 16e Conférence des Parties (COP16) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) se sont toutefois engagés à placer la restauration des terres et la résilience face à la sécheresse au cœur des politiques nationales et de la coopération internationale.
Ces efforts sont reconnus comme essentiels pour assurer la sécurité alimentaire et l’adaptation climatique. Les pays ont également réalisé des progrès significatifs dans les négociations d’un futur régime mondial sur la sécheresse, qu’ils prévoient de finaliser lors de la COP17 en Mongolie en 2026, a souligné le Secrétariat exécutif de la CNULCD dans un communiqué de presse.
Plus de 12 milliards de dollars ont été promis pour combattre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse à travers le monde, notamment dans les pays les plus vulnérables.
Parmi les principales avancées de la COP16 figurent la création d’un Caucus pour les peuples autochtones et d’un Caucus pour les communautés locales, afin de garantir que leurs perspectives et défis uniques soient pleinement représentés ; la poursuite du groupe Science-Politique de la Convention pour renforcer les décisions fondées sur des données scientifiques ; ainsi que la mobilisation du secteur privé dans le cadre de l’initiative Business4Land.
« Notre travail ne s’arrête pas à la clôture de la COP16. Nous devons continuer à répondre à la crise climatique—un appel à l’action pour embrasser l’inclusivité, l’innovation et la résilience. Les jeunes et les peuples autochtones doivent être au centre de ces discussions. Leur sagesse, leurs voix et leur créativité sont indispensables pour construire un avenir durable porteur d’espoir pour les générations futures », a souligné la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina J. Mohammed, dans une déclaration.
Des solutions à notre portée
Lors de ses remarques de clôture, le Président de la COP16, Abdulrahman Alfadley, ministre saoudien de l’Environnement, de l’eau et de l’agriculture, a déclaré que cette réunion marquait un tournant dans la sensibilisation internationale à l’urgence d’accélérer la restauration des terres et la résilience face à la sécheresse. « Nous espérons que les résultats de cette session marqueront un tournant significatif en renforçant les efforts pour préserver les terres, réduire leur dégradation, développer les capacités pour faire face à la sécheresse et contribuer au bien-être des communautés à travers le monde », a-t-il dit.
Lors de la plénière de clôture de la COP16, le Secrétaire exécutif de la CNULCD, Ibrahim Thiaw, a déclaré : « Comme nous l'avons discuté et constaté, les solutions sont à notre portée. Les actions que nous avons entreprises aujourd'hui façonneront non seulement l'avenir de notre planète, mais aussi la vie, les moyens de subsistance et les opportunités de ceux qui en dépendent ».
Il a également souligné un changement important dans l’approche mondiale des questions relatives à la terre et à la sécheresse, mettant en lumière les défis interconnectés avec des enjeux mondiaux plus vastes tels que le changement climatique, la perte de biodiversité, la sécurité alimentaire, les migrations forcées et la stabilité mondiale.
Besoins financiers et engagements
Au cours de la conférence, les participants ont appris que la CNULCD estime qu’au moins 2.600 milliards de dollars d’investissements sont nécessaires d’ici 2030 pour restaurer plus d’un milliard d’hectares de terres dégradées et renforcer la résilience face à la sécheresse. Cela représente un investissement quotidien de 1 milliard de dollars d'ici 2030 pour atteindre les objectifs mondiaux de restauration des terres et lutter contre la désertification et la sécheresse.
De nouveaux engagements ont été annoncés pour des projets à grande échelle de restauration des terres et de préparation à la sécheresse, tels que le Partenariat mondial pour la résilience à la sécheresse de Riyad, qui a attiré 12,15 milliards de dollars pour soutenir 80 des pays les plus vulnérables du monde dans la construction de leur résilience à la sécheresse, dont un engagement de 10 milliards dollars du Groupe de coordination arabe.
Le Grand Mur Vert (GMV), une initiative dirigée par l'Afrique pour restaurer 100 millions d'hectares de terres dégradées, a également mobilisé 11 millions d’euros du gouvernement italien pour la restauration des paysages au Sahel et 3,6 millions d’euos du gouvernement autrichien pour renforcer la coordination et la mise en œuvre de l’initiative dans 22 pays africains.
Une voix plus forte pour les peuples autochtones
Dans une décision historique, les Parties ont demandé la création d’un Caucus pour les peuples autochtones et d’un Caucus pour les communautés locales. L’objectif est de garantir que leurs perspectives et priorités uniques soient adéquatement représentées dans les travaux de la Convention. La déclaration « Terres sacrées », présentée lors du Forum inaugural des peuples autochtones à une COP de la CNULCD, a souligné le rôle des peuples autochtones dans la gestion durable des ressources et a appelé à une plus grande participation à la gouvernance mondiale des terres et de la sécheresse, y compris par la participation aux efforts de restauration des terres.
« Aujourd'hui, l’histoire a été écrite », a déclaré Oliver Tester, représentant des peuples autochtones d’Australie. « Nous sommes impatients de défendre notre engagement à protéger la Terre Mère à travers un Caucus dédié, et de quitter cet espace en ayant confiance que nos voix seront entendues ».
En séjour officiel à Kisangani dans la province de la Tshopo depuis le 16 décembre dernier, Jean-Pierre Lihau, Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, a fait ce déplacement afin de procéder à l’inauguration du bâtiment de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics, CNSSAP en sigle. « C’est une activité importante parce qu’elle s’inscrit dans le cadre du redressement de l’administration publique tel que voulu par le Président de la République Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat, de par sa vision, laquelle vision est en train d’être implémentée par le Gouvernement sous la coordination de Madame la Première Ministre Judith Suminwa », a indiqué le Ministre de tutelle.
Jean-Pierre Lihau rappelle la responsabilité qui leur incombe en tant que gouvernant et porteur des attributions dans ce secteur en vue du redressement de l’administration publique.
« Redresser, c’est d’abord identifier les agents publics de l’Etat, fluidifier la retraite pour mieux la rajeunir, c’est également faire en sorte que les carrières soient bien gérées. Comme vous le savez, depuis des années, ces carrières étaient bloquées et les agents n’arrivaient plus à avancer en grade. Nous sommes en train d’inverser la tendance et mettre les agents et fonctionnaires de l’Etat dans les conditions humaines et optimales pour pouvoir accomplir leur mission comme il se doit notamment, à travers les conditions environnementales et le cadre du travail. C’est ce que nous allons faire très prochainement. Mais aussi les conditions salariales afin qu’elles soient améliorées. C’est ce que nous sommes en train de faire à travers l’inclusion salariale et la mécanisation des non-payés et les augmentations progressives », mentionne le VPM de la Fonction Publique.
Une nouvelle politique salariale est une nécessité qui s’impose afin de prendre en compte la situation de tous les agents et fonctionnaires de l’Etat en République Démocratique du Congo. L’impulsion est donnée par Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat.
«Le Président de la République a estimé que pour prendre en compte la situation de tout le monde, il fallait mettre en place une nouvelle politique salariale. C’est ce que nous sommes en train d’élaborer actuellement sous la coordination de Madame la Première Ministre avec la collaboration du Ministre du Budget, Aimé Boji et le Ministre des Finances, Doudou Fwamba. Nous rassurons que nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout », rassure Jean-Pierre Lihau, le fonctionnaire national.
Mais, améliorer l’administration publique c’est aussi penser aux retraités. Il existe une vie après la carrière qui est portée par la branche de vieillesse qu’on appelle la retraite. Ces retraités doivent être bien traités par l’Etat jusqu’au grand départ, jusqu’à leur mort. C’est cela la mission de la CNSSAP, a-t-il indiqué.
La duplication de cette caisse à travers tout le territoire national est un aveu du Gouvernement Suminwa et un défi qui devra être relevé par le VPM de tutelle. L’inauguration de ce bâtiment de la CNSSAP de la province de la Tshopo n’en est qu’une démonstration des efforts mis en place par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, sous la coordination de la Première Ministre Judith Suminwa.
«Nous sommes porteurs d’une ambition d’aller étendre cette caisse partout à travers le pays. Aujourd’hui, c’est l’inauguration de la toute première caisse provinciale. C’est un événement qui revêt une symbolique assez importante. Après la Tshopo nous irons à Mbuji- Mayi, puis à Mbandaka et après nous irons vers d’autres Chefs-lieux d’abord dans leur ancienne configuration provinciale et ensuite nous irons vers les nouvelles provinces avant de se déployer sur tout le territoire national», déclare Jean-Pierre Lihau.
Le principe de l’égalité du traitement reste le combat acharné du Ministre de la Fonction Publique afin d’éradiquer les disparités entre les agents et fonctionnaires de l’Etat œuvrant dans les provinces et ceux de la capitale. ‘’Et donc, il est plus qu’urgent de faire en sorte que le principe de l’égalité du traitement soit restauré dans le traitement de l’Etat vis-à-vis des agents et fonctionnaires de l’Etat. C’est ce que nous faisons et c’est ça le symbole caché de cette inauguration’’, a-t-il indiqué à sa descente d’avion à l’aéroport international de Kisangani.
Prenant part, lundi 16 décembre 2024, à l'événement célébrant le dépassement de 2000 tenanciers par Airtel RDC et son partenaire Hélios Towers à Kinshasa, le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba a réitéré son engagement à créer un environnement favorable au développement du numérique en République Démocratique du Congo.
Dans son mot, il a félicité la société HT DRC INFRACO SARL « pour ce remarquable accomplissement, celui de mettre ses infrastructures à la disposition des opérateurs de la téléphonie mobile, offrant par là un bel exemple de mutualisation des ressources, que nous appelons de tous nos vœux et deuxièmement la société Airtel CONGO RDC S.A, pour son implication à rendre effectif le développement des TIC par l’extension de la couverture du réseau mobile en République Démocratique du Congo ».
«Nous nous rassemblons donc ce jour afin de célébrer le progrès réalisé jusqu’ici, mais aussi, porter un regard visionnaire vers l’avenir. Le numérique au travers des télécommunications, est indéniablement au cœur de notre quotidien et du développement équilibré de notre société, aussi véritable moteur et levier de notre croissance socio-économique, en parfaite adéquation avec la vision de Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l’Etat, celle je cite : « de faire du Numérique congolais un levier d'intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social », a déclaré Augustin Kibassa.
D'après lui, «les infrastructures que nous construisons aujourd’hui, comme les tours et les stations de transmission de base que nous mettons en lumière aujourd’hui, sont les fondations d’un Congo numérique prospère, un Congo où chaque citoyen pourra accéder aux services numériques, où les entreprises pourront innover et se développer, et où notre pays pourra jouer un rôle de plus en plus important dans l’économie mondiale».
«En tant que Gouvernement, nous sommes déterminés à créer un environnement favorable au développement du numérique et serein pour un meilleur climat des affaires. Nous travaillons d’arrache-pied pour améliorer le cadre réglementaire, investir dans les infrastructures critiques de télécommunications pour permettre l’inclusion numérique et particulièrement promouvoir les innovations locales et l’entrepreneuriat de notre jeunesse en instituant un cadre propice à la formation et l’acquisition des compétences spécialisées utile au développement du secteur et à l’éclosion des différents produits et services numériques made in RDC», a-t-il expliqué.
Il dit par ailleurs être «convaincu que l’événement d’aujourd’hui est un pas de plus vers l’atteinte de tous ces objectifs ainsi que de notre vision. Je vous encourage tous, opérateurs, fournisseurs des services, équipementiers, développeurs, à poursuivre vos efforts et à travailler main dans la main pour faire de la République Démocratique du Congo un pays leader dans le domaine des télécommunications et du numérique ».
Bien avant l'intervention du Ministre, le Directeur Général d'Airtel Congo RDC S.A a salué le leadership du Ministre Augustin Kibassa Maliba au ministère des télécommunications depuis son arrivée.
«Depuis votre arrivée au ministère, votre leadership a permis d'avoir un climat favorable, les chiffres d'affaire ont doublé, vous avez mis en place un environnement qui nous permet de mieux évoluer. Chaque fois que nous venons avec des problèmes, on a toujours eu des solutions. Je tiens à vous remercier sincèrement», a fait savoir Monsieur Thierry, DG AIRTEL Congo RDC S.A.
Au nom du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Madame Nicole Ntumba Bwatshia a procédé hier, mercredi 18 décembre 2024, à Hilton hôtel, ce beau cadre situé à la Gombe, à Kinshasa, au lancement des 20èmes assises statutaires de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones (AA-HJF).
Organisés par la Cour Constitutionnelle de la RDC, ces travaux de haut niveau, dont la clôture va intervenir ce vendredi 20 décembre, sont placées sous le thème : "Bilan de la contribution de la justice dans le renforcement de la démocratie en Afrique francophone". Concrètement, il est question, durant trois jours, pour tous les participants, magistrats de hautes juridictions et professeurs d’universités mêlés, d’engager des échanges riches et de partager leurs expériences en parfaite harmonie avec l’esprit du thème apprêté, pour promouvoir la pratique de la justice au service de la démocratie.
Dans son intervention, le Professeur Dieudonné Kamuleta Badibanga, Président de la Cour Constitutionnelle, a insisté sur un travail de fond en vue d’un rendement de qualité au terme des travaux.
"C'est pour moi un réel plaisir de nous voir réunis, ici, à Kinshasa, ville aux traditions d'accueil chaleureux pour débattre et échanger nos expériences, entre juges des hautes juridictions venant de pays en partage usage du français… ‘’La thématique qui fera l'objet de nos échanges durant les 2 jours présente un grand intérêt. En effet, cette thématique nous invite, magistrats des hautes juridictions, professeurs d'universités, professionnels et patriciens du droit, à procéder à une évaluation de nos pratiques afin de bien nous projeter sur l'avenir dans le seul et unique but, le renforcement sans faille de la démocratie dans l'espace AA-HJF", a martelé le Président Dieudonné Kamuleta, dans son intervention du jour.
Les assises regroupent, en effet, plus de 200 participants, dont une majorité de juges provenant des hautes juridictions des pays francophones, un espace qui s'étend de l'Afrique centrale à l'Afrique orientale avec un large corridor sahélien et maghrébin et se prolonge aux États insulaires africains de l'océan indien. "Il y a lieu de constater que l'évolution des États en Afrique francophone est marquée par le passage du droit de la force à la force du droit ... de ce fait, elle confère à la justice le rôle d'instrument de régulation des rapports sociaux et d'arbitrage du jeu démocratique ", a-t-il soutenu, par la suite, devant l’ensemble de participants, très marqués par la pertinence des propos de leur hôte, en RD. Congo.