L'UNICEF est gravement préoccupé par la détérioration rapide de la situation humanitaire dans l'est de la République démocratique du Congo résultant de l'intensification récente du conflit et de l'augmentation du nombre de personnes déplacées. Les violences dans le Nord et le Sud-Kivu ont entraîné le déplacement de 658.000 personnes supplémentaires ces trois derniers mois, parmi lesquelles 282.000 enfants.
« L'intensification des combats à Goma, capitale provinciale du Nord Kivu, a contraint des milliers de personnes à fuir à nouveau, quittant les camps de déplacés pour chercher refuge dans d'autres quartiers de la ville. Ces déplacements répétés témoignent de l'instabilité persistante dans la région.
« La situation à Goma s'est considérablement détériorée, aggravant une crise humanitaire déjà alarmante », a déclaré Jean-François Basse, Représentant intérimaire de l'UNICEF en RDC. « Les populations civiles, épuisées par les événements traumatisants souffrent de la faim, de la soif et sont épuisés. Les familles privées d'accès à l'eau, à l'électricité et à l'internet, se réfugient où elles le peuvent pour échapper aux violences."
Les principaux risques pour les enfants sont actuellement liés à la santé et à la protection. Les conditions de vie précaires dans les camps, caractérisées par la promiscuité et l'insalubrité, exposent les enfants à un risque élevé de maladies telles que le choléra, la rougeole et la variole. La peur des affrontements et la saturation des structures de santé incitent les parents à hésiter à conduire leurs enfants à l'hôpital.
L'UNICEF a reçu des rapports signalant une hausse alarmante du nombre d'enfants séparés de leur famille ou non accompagnés, les exposant à un risque accru d'enlèvement, de recrutement forcé et de violences sexuelles.
L'UNICEF lance un appel de fonds de 22 millions de dollars pour répondre aux besoins humanitaires urgents, notamment en matière d'accès à l'eau potable, d'installations sanitaires adéquates, de médicaments, de fournitures médicales, de traitements pour les enfants souffrant de malnutrition sévère et de services de protection de l'enfant.
« Nous appelons les parties au conflit à mettre un terme aux violences qui exacerbent les souffrances des enfants et aggravent les conditions humanitaires déjà épouvantables », a ajouté M. Basse
A propos de l'UNICEF
L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.
Lianne Gutcher, Chief of Communication, UNICEF DRC, Tel: +243 820 996 405, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Samy Badibanga Ntita, Premier Ministre honoraire, dénonce la guerre qu’impose le Rwanda à la RDC et en condamne toutes les conséquences. Dans un message de soutien aux FARDC, publié, cette semaine, Samy Badibanga, par le truchement de son parti politique, Les Progressistes, demande à l’Organisation des Nations Unies de faire diligence pour prendre des mesures réalistes qui puissent favoriser le retour de la paix. ‘’ Il est urgent que l'ONU condamne cette agression et prenne des mesures concrètes pour sanctionner le régime rwandais. La République démocratique du Congo est une nation fière et résolue. Aucune puissance étrangère, ni aucune ingérence ne saurait nous faire plier. Ensemble, dans l'unité, nous triompherons’’, insiste le parti de Samy Badibanga, en cette période de crise profonde dans l’Est de la RDC où la population de Goma passe des moments difficiles suite à la barbarie de l’armée rwandaise. Ci-après, le texte intégral.
MESSAGE DE SOUTIEN AUX FARDC
Nous, membres du regroupement politique Les Progressistes, avons suivi avec beaucoup d'attention la situation qui prévaut à l'Est de la République Démocratique du Congo et sommes profondément indignés par l'attaque de la ville de Goma perpétrée par l'armée rwandaise.
De ce fait :
1. Dénonçons fermement cet acte de guerre matérialisé par l'attaque de la ville de Goma par le Rwanda.
2. Exprimons notre soutien indéfectible aux FARDC, véritables défenseurs de notre indépendance et de notre dignité nationale.
3. Lançons un appel à l'ensemble de la population congolaise et à toute la classe politique, toute tendance confondue, opposition et majorité, pour soutenir les FARDC, dont le courage et le dévouement face à cette agression extérieure méritent toute notre reconnaissance et notre solidarité.
4. Soutenons également le Chef de l'Etat, Commandant Suprême des FARDC, dans ses efforts pour libérer la ville de Goma et tous les territoires occupés par ces forces négatives, afin de rétablir la paix et la sécurité sur l'ensemble du territoire national.
5. Demandons à la jeunesse congolaise de se lever pour défendre notre patrie. Il est temps que chaque Congolais, patriote et soucieux de l'avenir de notre pays, s'engage en s'enrôlant dans l'armée républicaine. La guerre que nous menons aujourd'hui n'est pas seulement que celle des FARDC ou d'un régime politique, mais celle de tout un peuple.
6. Appelons l'Organisation des Nations Unies à prendre ses responsabilités et à agir de manière décisive. Il est urgent que l'ONU condamne cette agression et prenne des mesures concrètes pour sanctionner le régime rwandais.
La République démocratique du Congo est une nation fière et résolue. Aucune puissance étrangère ni aucune ingérence ne saurait nous faire plier. Ensemble, dans l'unité, nous triompherons.
Nommé mercredi 29 janvier dernier par Ordonnance présidentielle du mardi 28 janvier 2025, Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Général-major Evariste Somo Kakule succède au Général-major Peter Cirimwami Nkuba, décédé à la suite des blessures au front.
L'heureux promu était commandant de la 31ème Brigade de réaction rapide des FARDC, basée à Kindu dans la province du Maniema. A 50 ans d'âge, le Général-major Evariste Somo Kakule est un officier chevronné des FARDC.
Polyglotte, il est licencié en droit public et diplômé de plusieurs écoles militaires prestigieuses, notamment le Collège des hautes études de stratégie et de défense (CHESD) et l’École royale militaire de Belgique.
Breveté commando et parachutiste, il possède une expertise pointue en opérations psychologiques, en renseignements et en instruction militaire. Jusqu’à sa nomination, il occupait le poste de commandant de l’axe Sud dans le secteur opérationnel Grand Nord, au sud de Lubero, dans la province du Nord-Kivu, et cumulait les fonctions de commandant de la 31ᵉ brigade de réaction rapide, une unité qu’il a mise en place en 2008 sur décision du Gouvernement avec l’appui de la Belgique et qui s’est distinguée dans plusieurs opérations contre les groupes armés, notamment les ADF, le M23 et les rebelles Enyele à l’Équateur.
Cette unité a également mené des offensives majeures contre les groupes rebelles Malaika au Maniema (2018-2019) et contre les Bakatakatanga dans le « triangle de la mort ».
Lors de la lutte contre le M23 avant d’être affecté à Kindu comme commandant du centre commando, il a été commandant du 86ᵉ secteur à Goma et Nyiragongo entre 2012 et 2013. Il a également été conseiller au ministère de la Défense, enseignant au Centre supérieur militaire et commandant région adjoint en charge de l’administration et de la logistique dans le Haut-Katanga.
D’un ton ferme, doublé de confiance et de sérénité en la riposte en cours face à l’agression rwandaise, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, s’est enfin exprimé, tard dans la nuit d’hier mercredi 29 janvier 2025, depuis la Cité de l’Union Africaine, sur la situation sécuritaire alarmante à l’Est de la RD. Congo. Face à Nation, le Commandant Suprême des FARDC a planté le décor sur les piliers qui renforceront la réplique musclée contre le Rwanda, pays agresseur. A savoir : l’unité nationale, la résilience et résistance des populations, les mesures d’urgence déjà prises, l’issue du front diplomatique enclenché, l’adhésion militaire massive de la jeunesse congolaise et tant d’autres. Le tout couronné sous le puissant label : « La Défense de la Patrie est Sacrée » !
Le combat de tout un peuple
Dans son discours annoncé plus tôt, dans la journée, par ses services, Félix Tshisekedi est revenu sur la nécessité, pour l’ensemble des congolaises et congolais, d’embrasser avec ferveur cette lutte pour la défense de la souveraineté et la sauvegarde de l’intégrité nationale.
Supplantant les discordes internes, tant sur le choix politique ou l’origine ethnique des uns et des autres, il a lancé un appel à l’unité et au soutien indéfectible aux forces loyalistes engagées, depuis lors, au front contre l’armée rwandaise et ses acolytes de l’Alliance Fleuve Congo ainsi que du Mouvement du 23 mars 2009 (AFC/M23).
« A tous nos compatriotes, dans chaque province, chaque ville, chaque territoire et chaque village ainsi que ceux de la diaspora, sans distinction d’appartenance ethnique ou politique, unissons nos efforts. Apportons un soutien indéfectible moral et matériel à nos vaillants soldats. Mobilisons comme un seul homme pour défendre notre souveraineté et sauvegarder notre intégrité territoriale », a plaidé, la main sur le cœur, le Chef de l’Etat congolais.
Entreprise terroriste et complicité internationale
Sans détour, le Président Félix Tshisekedi, de nouveau, a dénoncé l’entreprise terroriste menée par le Rwanda sur le territoire national congolais. « Les forces de défense du Rwanda, en soutien de leur marionnette du M23, poursuivent leur entreprise terroriste sur notre territoire, semant la terreur et la désolation parmi nos populations. Je partage avec vous la douleur et l’indignation face à ces attaques barbares. Ces attaques ne sont pas seulement une attaque contre la République, mais une offense à l’histoire et la dignité de notre peuple. En ce moment difficile, je vous appelle à la résilience et surtout à la résistance », a déclaré, sans émoi, le Président Félix Tshisekedi.
A cette occasion, il a déploré la passivité démontrée par la Communauté Internationale et l’Union Africaine ne prenant pas, jusqu’à ce jour, des mesures adéquates contre le régime de Kigali dont les intentions nuisibles ne sont plus à rappeler.
« Le Rwanda continue de violer ouvertement et sans scrupule les principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies ainsi que les accords régionaux. Pire, ces agissements se déroulent dans une impunité totale, et ce, avec un mépris des règles internationales et des valeurs que ces institutions sont censé défendre. Cette attitude arrogante qui ne cherche plus à masque ses forfaits, est une provocation inacceptable à l’égard de notre souveraineté et de la stabilité régionale. La présence des milliers de soldats rwandais sur notre sol, leur soutien politique, logistique et militaire à leurs pantins du M23, ainsi que leur implication dans l’exploitation illégale de nos ressources naturelles, nous conduisent tout droit à une escalade aux conséquences imprévisibles mettant en danger toute la région des Grands Lacs. Votre silence et votre inaction face à la barbarie du régime de Kigali et aux atrocités perpétrées par se supplétifs sur notre territoire, constituent un affront non seulement à la RD. Congo, mais également aux valeurs universelles de justice et de paix. Le peuple congolais prend acte de cette passivité qui frôle la complicité. Soyez sûr d’une chose : la République Démocratique du Congo ne se laissera pas humiliée, ni écrasée. Nous nous battrons et nous triompherons », a dénoncé, haut et fort, Félix Tshisekedi.
Mesures d’urgence
Parallèlement, il a rappelé, dans son allocution, les mesures d’urgence pour la montée en puissance militaire ainsi que des dispositions y afférentes. A cela s’est greffé la nomination, mardi 28 janvier 2025, du nouveau Gouverneur-Militaire du Nord-Kivu, le Général-Major Evariste Somo Kakule, et des mesures rigoureuses de réduction du train des vies des institutions et de leurs animateurs pour une affectation utile des fonds prélevés aux différents fronts engagés contre cette agression rwandaise.
Plan d’urgence humanitaire
Répondant sur l’assistance humanitaire aux milliers des déplacés de guerre, Félix Tshisekedi a annoncé la mise en place d’un plan d’urgence humanitaire sous la couverture du Gouvernement Suminwa. « Je suis pleinement conscient des souffrances de nos compatriotes qui fuient les hostilités. Le Gouvernement est instruit d’activer le plan d’urgence humanitaire pour venir en aide aux déplacés », a-t-il dit.
Peuple de Goma et des environs, résistez !
« A vous habitants de Goma et des environs : je ressens profondément votre douleur qui est aussi la mienne. Elle traverse nos cœurs et nos âmes en tant que fils et filles d’une même patrie. Mais face à cette épreuve, je vous invite à puiser dans cette force intérieure qui fait la grandeur du peuple congolais. Résistez avec courage. Faites preuve de vigilance constante et gardez votre calme malgré l’adversité. Sachez que nous ne sommes pas restés inactifs : des plans de contingence sont activé pour assurer la protection de la population civile et prévenir tout escalade de la violence. Les dispositifs de sécurité ont été renforcé pour protéger les zones stratégiques et nous travaillons sans relâche pour garantir le fonctionnement des services essentiels », a affirmé le Président de la République.
Hommage solennel
Dans un autre chapitre de son discours, Félix Tshisekedi a rendu un vibrant hommage aux vaillants soldats des FARDC et forces Wazalendo tombés sur le champ d’honneur, aux militaires SAMIDRC ainsi qu’aux casques bleus qui ont payé le prix du sacrifice suprême pour le retour à la paix dans l’Est de la RDC.
En particulier, il a salué la mémoire du Général-Major Peter Cirimwami, Gouverneur-Militaire abattu par des snipers rwandais, dont la mort a été officiellement confirmée le 24 janvier dernier.
Répondre à l’appel de la Patrie
« A la jeunesse congolaise, pilier et espoir de notre Nation, je vous exhorte à répondre massivement à l’appel de la patrie. Le moment est venu de vous lever, de mettre votre énergie et votre créativité au service de la Nation. Nous devons renforcer nos rangs et chaque jeune congolais prêt à défendre son pays a une place au sein des forces armées. Enrôlez-vous massivement dans l’armée : vous êtes le fer de lance de notre projet et votre mobilisation est déterminante pour la victoire finale », s’est adressé le Président Tshisekedi à la jeunesse congolaise.
Dans un communiqué publié le 27 janvier 2025, la Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Marie-Thérèse Sombo, a annoncé plusieurs mesures exceptionnelles en réponse à la situation sécuritaire alarmante qui prévaut dans l’Est du pays. Tout en décidant de manifester son soutien aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de condamner l’agression dont le pays est victime de la part du Rwanda.
La journée de ce jeudi 30 janvier 2025 est déclarée «Journée sans cours» dans tous les établissements d’enseignement supérieur et universitaire. Cette journée sera entièrement dédiée à des activités patriotiques afin de soutenir le Président de la République, Commandant Suprême des FARDC, les troupes engagées sur le front et les populations affectées en général, et en particulier de ceux de l’Est par les combats.
‘’La tenue d’une attitude de solidarité active de la part de tous les acteurs de l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Les établissements sont invités à participer pleinement aux initiatives patriotiques lancées par le Gouvernement national, provincial ou par la tutelle. Ces actions doivent être organisées de manière encadrée pour garantir leur efficacité. Et Chaque établissement est appelé à mettre en place un fonds de solidarité pour collecter des dons en espèces ou en nature, qui seront transmis aux FARDC et aux déplacés de guerre’’, indique un communiqué signé par la Ministre de l’ESU.
En outre, la Communauté académique et scientifique est mobilisée pour apporter son expertise en proposant des stratégies et des solutions concrètes à destination du Gouvernement. Des conférences, des campagnes de sensibilisation et des émissions médiatiques seront organisées pour dénoncer l’agression du M23 soutenu par Rwanda.
Elle a également insisté sur la nécessité de maintenir la vigilance et la sérénité dans les établissements de l’ESU. A cet effet, elle a demandé la suspension immédiate des mouvements de grève initiés par certaines structures corporatives ou syndicales, afin de préserver un climat de calme propice à la mobilisation patriotique. Tout en appelant les leaders de l’ESU à s’engager activement dans la mise en œuvre de ces mesures.
Après l'annonce de la présence des rebelles du M23 soutenus par l'armée rwandaise dans la ville de Goma, toutes les activités ont été paralysées, ce mardi 28 janvier à Kinshasa. Pas de transport en commun, chaque congolais tenant à la main un rameau en signe de tristesse. Les rares véhicules sortis très tôt le matin ont été obligés de placer un rameau ou une fleur pour éviter les menaces des Kinois en colère.
C’est presque dans toutes les 24 communes de la capitale, que les écoles n'ont pas fonctionné. Les élèves ont été retenus chez eux, d'autres qui s'y étaient déjà rendus, se sont vus renvoyer par leurs autorités. Au complexe scolaire Boboto, situé dans la commune de la Gombe, les enseignants sont assis seuls dans la cour observant la panique dans la rue.
Au marché Matete, deuxième de la capitale en termes de grandeur, pas d'engouement comme d'habitude, comme c'est le cas au marché Tomba, réputé pour la vente des matériels électriques et de construction. Sur les avenues, on constate une agitation totale, des habitants se sont regroupés et debout discutant sur ce qui se passe dans l'Est du pays.
Sur l’avenue de l’Université, arrêt Intendance, les véhicules de transport en commun se font rares, seules les motos font le transport. Les écoles proches de l’Intendance, telles que le Groupe Scolaire du Mont-Amba et le Collège Saint-Esprit ont libéré le peu d’élèves qui étaient venus assister aux cours ce matin. Pas de manifestation express de la population sur ce tronçon jusqu’aux environs de Rond-point Ngaba.
Au niveau du rond-point Huileries, la présence policière est renforcée. Les véhicules de transport en commun, à l’exception des motos, sont peu visibles. Toujours sur huileries, mais cette fois à l’entrée de la RTNC 2, des pneus sont brûlés sans empêcher la circulation des véhicules et des piétons. Des barricades sont également signalées à hauteur du rond-point Bokassa.
Alors que Kinshasa a affirmé le contrôle de quelques positions à Goma par l'armée et les Wazalendo, l'adresse du Président de la République, annoncée par Vital Kamerhe lundi à la sortie d'une réunion interinstitutionnelle, reste très attendue par les Congolais.
Soutien aux FARDC et dénonciation de l'agression rwandaise
Cette mobilisation vise à manifester la solidarité des Kinois avec les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les populations du Nord-Kivu et de l’Ituri, confrontées à l’insécurité liée au M23 et à l’implication présumée du Rwanda. Des tracts distribués la veille affichaient des slogans tels que :
"NON à l’agression de notre pays par le Rwanda de Paul Kagame"
"NON au massacre des Congolais"
"NON au pillage de nos minerais".
« Nous voulons montrer notre soutien à nos compatriotes de l’Est et encourager nos Forces armées dans leur lutte », a déclaré un manifestant à Limete, un quartier situé dans l'est de Kinshasa.
La police, quant à elle, était fortement déployée, notamment autour de l'ambassade de France, où un groupe de motocyclistes portant des rameaux tentait de manifester.
Alors que la journée avançait, la tension restait palpable dans plusieurs zones de Kinshasa. La mobilisation reflète une colère croissante face à la situation dans l'Est du pays, où les FARDC continuent de combattre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.
Scènes de pillage…
Selon le communiqué du Gouverneur de la Ville de Kinshasa, Daniel Bumba, ‘‘Jamais dans l’histoire de ce pays, l’on a vu des milliers de jeunes exprimer spontanément et avec une telle ferveur leur demande de s’enrôler massivement dans l’armée pour défendre notre souveraineté. Pour ceux qui ne l’auront pas compris : le Congo est un et restera indivisible’’. Et de poursuivre : ‘‘Maintenant, ma responsabilité du Gouverneur de la ville capitale me commande de déplorer des dérives recensées en marge de ces manifestations avec des scènes de pillage et des blessés. Le rôle des autorités nationales et provinciales est d’assurer la sécurité des biens et des personnes sans aucune distinction. Concernant les ambassades qui ont été vandalisées, la volonté derrière qui avait consisté à passer le message à la communauté internationale est légitime mais les moyens utilisés n’étaient pas appropriés. Afin d’éviter l’extension et la multiplication des actes condamnables et ainsi de préserver l’ordre public, j’ai décidé d’interdire jusqu’à nouvel ordre, dès maintenant, toutes les manifestations sur l’ensemble du territoire de Kinshasa sous quelque forme que ce soit’’.
Et de conclure : ‘‘Notez bien qu’il ne s’agit nullement de mettre un terme à l’expression de la colère des Congolais face à l’agression rwandaise ou de leur soutien aux FARDC et à leur commandant suprême. La liberté d’opinion, d’expression et de manifestation est garantie par la constitution et elle ne sera jamais remise en question’’.
(Note de l'éditeur : Cet article représente le point de vue de l'auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)
Le Nouvel An chinois ou la Fête du Printemps sera célébré cette année le 29 janvier. 2025 marque l'année du Serpent, symbole de sagesse et d'agilité. Cette année, la célébration du Nouvel An chinois revêt un caractère particulier puisqu’au début de décembre 2024, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a inscrit la Fête du Printemps sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel. C'est sous le signe d'une autre reconnaissance mondiale de cette célébration majeure que les Chinois accueillent l'année du Serpent. Déjà, en 2023, la 78e Assemblée générale des Nations unies avait inscrit le Nouvel An chinois sur la liste des jours fériés flottants des Nations unies.
A quelques jours de la Fête du Printemps, l'effervescence est à son comble dans toute la Chine. Du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, tout le pays vibre au rythme des préparatifs des festivités du Nouvel An chinois. À Beijing, capitale chinoise, les lanternes rouges et autres symboles évoquent l'atmosphère de la fête. Les super-marchés sont pris d'assaut. Les gadgets de la fête ont littéralement conquis les rayons. L'on rencontre des personnes de tous les âges, les bras chargés de paquets. L'ambiance est aux préparatifs de la Fête du Printemps. On rencontre aussi des habitants munis de leurs valises qui rentrent dans leurs localités d'origine pour célébrer le Nouvel an en famille.
Selon les pronostics des observateurs avis, l'année du Serpent annonce une période de la vitalité et de dynamisme économique. Des avis qui sont étayés par des statistiques de voyages records en cette année. Pour les 40 jours que dureront les festivités relatives au Nouvel An chinois, 9 milliards de voyages seront effectués.
L'autre baromètre de la consommation pendant la Fête du Printemps est relatif au box-office des pré-ventes de films de la Fête du Printemps 2025. Le box-office des pré-ventes des films de la Fête du Printemps 2025 a établi un record de pré-ventes dans l'histoire du cinéma chinois en peu de temps. Jusqu'au 24 janvier, le box-office total en pré-vente avait dépassé les 400 millions de yuans, établissant un nouveau record pour le box-office en pré-vente pendant la Fête du Printemps.
Pour couronner le tout, China Media Group (CMG), comme à son habitude, va offrir le traditionnel Gala de la Fête du Printemps à la veille du jour J. C'est un spectacle haut en couleurs qui va mêler les prouesses technologiques et la diversité culturelle de la Chine. Il y a aussi le gala d'opéra 2025 qui rassemble près de 80 troupes d'opéra, représentant plus de 30 genres d'opéra différents et plus de 100 artistes de renom. Le gala d'opéra 2025 explore les possibilités infinies du concept d'« opéra+ » en intégrant les technologies modernes, les nouveaux médias, les jeux, l'animation et le cinéma dans la forme d'art.
Il faut évoquer l'affluence dans les foires qui ont lieu partout dans la Chine à l'orée du Nouvel An. Les Chinois prennent d'assaut ces différents espaces forains pour faire les emplettes nécessaires à la fête. Les objets de décorations et les divers types d'aliments s'écoulent comme de petits pains. Les activités folkloriques comme l'écriture du caractère Fu, qui signifie bonne fortune, l'exécution de couplets de la Fête du Printemps, la préparation de raviolis, et le spectacle de la danse du dragon et de celle du lion font également partie du décor de la fête.
La fête la plus importante parmi les fêtes chinoises, le Nouvel An chinois recèle une signification multidimensionnelle pour la nation tout entière. La Fête du Printemps offre un moment unique de retrouvailles familiales où les liens se tissent davantage et se raffermissent. Occasion de partage, les proches se font des présents pour témoigner de la profondeur de leurs liens. Le Nouvel an chinois offre aussi une occasion de nouveau départ et de nouvelles résolutions pour l'année que l'on accueille. La Fête du Printemps illustre par ailleurs la paix,la fraternité, l'amitié et l'harmonie, des valeurs cardinales dans la culture chinoise.
Le Président chinois Xi Jinping a adressé ses vœux au peuple chinois de tous les groupes ethniques, aux compatriotes de Hong Kong, de Macao et de Taiwan, ainsi qu'aux Chinois à l'étranger, au cours d'une tournée d'inspection dans la province du Liaoning (nord-est) de mercredi à vendredi, à quelques jours de la Fête du Printemps.
M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, a présenté ses vœux de bonheur et de santé à tous les Chinois et a souhaité que le pays soit béni par la paix et la prospérité durant cette année du Serpent.
Le Nouvel An chinois, ou la Fête du Printemps, qui tombe cette année le 29 janvier, est la fête la plus importante du calendrier chinois et l'occasion des réunions de famille.
Depuis plus d'une décennie, M. Xi, en tant que plus haut dirigeant du Parti et de l'Etat, a établi une tradition consistant à rendre visite aux masses populaires, en particulier les personnes confrontées à des difficultés, pendant les fêtes de fin d'année.
Mercredi après-midi, M. Xi s'est rendu dans le village de Zhujiagou, situé près de la ville de Huludao. Ayant subi de graves inondations en août dernier, le village a entamé la reconstruction post-catastrophe, et 41 ménages touchés ont emménagé dans de nouvelles résidences avant l'hiver.
A l'entrée du village, M. Xi a examiné les zones sinistrées et a posé des questions sur les inondations et le relogement des villageois, ainsi que sur les opérations de secours. Il a exhorté les responsables locaux à veiller à ce que les villageois passent un hiver au chaud.
Lors de ses visites chez deux familles villageoises, le président Xi a inspecté l'intégrité structurelle de leurs maisons, s'est informé de leurs préparatifs pour la Fête du Printemps et a demandé si les subventions gouvernementales pour la reconstruction avaient été correctement allouées. Il s'est également enquis des principales sources de revenus des villageois.
Notant que les catastrophes naturelles avaient frappé plusieurs régions du pays l'année dernière, M. Xi a déclaré : "À l'approche de la Fête du Printemps, au nom du Comité central du Parti, j'adresse mes sincères salutations et mes vœux festifs à toutes les personnes touchées et à celles qui travaillent en première ligne à la reconstruction après la catastrophe !"
Jeudi matin, M. Xi s'est rendu à Shenyang, capitale de la province, où il s'est entretenu avec des commerçants et des clients dans un marché alimentaire pour s'informer sur l'approvisionnement pendant la période des fêtes.
Il a ensuite visité un quartier résidentiel à Shenyang et a reconnu les améliorations significatives des conditions de vie.
Au centre de services communautaires, M. Xi s'est joint à des résidents qui écrivaient des couplets pour la Fête du Printemps, et des enfants qui faisaient des nœuds chinois symbolisant l'auspice. Il a également assisté à un spectacle de flûte de bambou, encourageant les artistes à promouvoir davantage la culture chinoise traditionnelle.
M. Xi a salué les gens et leur a adressé des vœux de fête." Passer une bonne Fête du Printemps signifie un bon départ pour la nouvelle année", a-t-il déclaré.
Lors de sa visite d'inspection jeudi après-midi d'un laminoir à froid de l'entreprise Bensteel Groupe dans la ville de Benxi, M. Xi a souligné que le secteur manufacturier devait continuer à poursuivre un développement de plus haut niveau, plus intelligent et plus écologique, tout en produisant davantage de produits à forte intensité technologique et à haute valeur ajoutée.
Après avoir écouté vendredi matin le rapport de travail des responsables provinciaux du Liaoning, M. Xi a exhorté la province à accélérer la modernisation de son système industriel qui est déjà relativement complet.
Les industries traditionnelles doivent renforcer la réingénierie des fondations industrielles et rechercher des percées dans les technologies et les équipements majeurs afin de renforcer continuellement la compétitivité de base, a-t-il indiqué, tout en soulignant également l'importance de la protection écologique.
Le redressement global du Nord-Est de la Chine repose fondamentalement sur la réforme et l'ouverture, et davantage d'efforts doivent être déployés pour renforcer l'État de droit dans les opérations gouvernementales et optimiser l'environnement des affaires, a ajouté M. Xi, exhortant les responsables à améliorer leurs capacités et leurs performances dans le cadre de la poursuite de l'ouverture du pays.
Notant que le Liaoning est riche en ressources agricoles et dispose d'une base solide pour le développement, M. Xi a souligné la nécessité pour la province de maintenir le développement intégré des zones urbaines et rurales.
Il a également mis l'accent sur l'importance de renforcer la confiance et la force culturelles, de maintenir inébranlablement la direction du Parti et de promouvoir une gouvernance rigoureuse et complète en son sein.
M. Xi a préconisé des efforts accrus pour aider les groupes défavorisés, assurer la fluidité des transports et un approvisionnement suffisant au marché, enrichir la vie culturelle de la population et renforcer la sécurité sur les lieux de travail pendant la période de la Fête du Printemps.
Cai Qi, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et directeur de la Direction générale du Comité central du PCC, a accompagné M. Xi lors de sa tournée d'inspection.
district de Rubavu, voisin de la ville de Goma. La situation sécuritaire, déjà fragile, s’est dégradée au cours des dernières heures, marquée par des tirs nourris et des bombardements d’artillerie.
Dans les localités rwandaises de Gisenyi et Rubavu, des habitants rapportent un climat de panique alimenté par les bruits incessants des affrontements militaires. Ces violences perturbent également les activités transfrontalières, forçant les populations locales et les commerçants à suspendre leurs déplacements entre les deux pays.
L’ambassade américaine au Rwanda a pris la mesure de la gravité de la situation en émettant une alerte de sécurité. Elle déconseille fortement à ses ressortissants de se rendre dans les régions proches de la frontière nord du pays, citant des risques accrus pour leur sécurité en raison des affrontements en cours.
Cette montée de tension n’est qu’un épisode supplémentaire d’un conflit latent dans la région des Grands Lacs. Les dissensions entre Kigali et Kinshasa, exacerbées par le soutien présumé du Rwanda aux rebelles du M23, continuent d’alimenter les violences. Cette région frontalière stratégique devient ainsi un foyer de crise susceptible d’avoir des répercussions au-delà des frontières locales.
Relance des pourparlers
Le Secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a eu un échange téléphonique avec le Président congolais Félix Tshisekedi pour discuter des relations bilatérales et de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC. Les discussions ont notamment porté sur l’engagement des Etats-Unis à soutenir la RDC face à l’agression du M23, soutenu par le Rwanda.
Marco Rubio a fermement condamné les attaques du M23, notamment l’assaut contre Goma, qualifiant ces actes de violation flagrante de la souveraineté congolaise. Il a réaffirmé le soutien des Etats-Unis dans les efforts visant à ramener la paix et la stabilité dans une région en proie à des conflits prolongés.
Les deux dirigeants ont convenu de relancer le processus de Luanda, un mécanisme diplomatique sous la médiation du président angolais João Lourenço, destiné à apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda. Ce processus est jugé essentiel pour ouvrir la voie à des pourparlers et favoriser une désescalade militaire dans la région.
“Le Secrétaire Rubio et le Président Tshisekedi ont souligné l’importance d’intensifier les efforts pour faire avancer le processus de Luanda et rétablir la confiance entre les deux pays”, a indiqué un communiqué du département d’Etat américain.
Après la journée mouvementée d’hier mardi à Kinshasa, l’heure est au bilan. Plusieurs missions diplomatiques à Kinshasa notamment, les ambassades de France, des Etats-Unis, de Belgique et du Rwanda ont subi des violences des manifestants. Des pneus brûlés, certains bâtiments partiellement touchés, et des tentatives d’intrusion ont été rapportées.
L’Ambassade de France a été brièvement affectée par un incendie provoqué par des pneus enflammés, désormais maîtrisé, mais les autorités françaises dénoncent fermement ces actes. «Ces attaques sont inadmissibles», a déclaré Jean-Noël Barrot, Ministre Français de l’Europe et des Affaires Etrangères.
Le Gouvernement congolais, par un communiqué officiel, a exprimé ses regrets pour ces incidents. «Le mouvement de manifestations déclenché dans la Capitale et à travers le pays préoccupe le Gouvernement, qui multiplie les efforts pour garantir la protection des missions diplomatiques, leurs personnels et leurs biens», a indiqué le Ministère des Affaires Etrangères. Il a exhorté les diplomates et le personnel étranger à faire preuve de prudence.
Ces manifestations, déclenchées par la colère populaire contre l’agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda et les rebelles du M23, ont également touché d’autres quartiers de Kinshasa. Sur le boulevard Lumumba et l’avenue Luambo Makiadi, des pneus ont été brûlés, tandis que des tensions étaient signalées dans plusieurs artères de la ville.
Certaines écoles ont renvoyé leurs élèves par précaution, et des commerces, notamment des supermarchés, ont fermé leurs portes. Des tentatives de pillage ont été signalées dans certains endroits, accentuant la nervosité des habitants.
Hidetoshi Ogawa, ambassadeur du Japon en RDC, a condamné ces actes de vandalisme, soulignant qu’ils «Blessent nos amis tout en réjouissant nos adversaires».
Face à la situation, la police et l’armée ont été déployées pour contenir les manifestants. «Nous devons protéger la population, les biens, les institutions et le corps diplomatique », a déclaré un Porte-parole des forces de l’ordre.
Le Vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur a lancé un appel au calme : « Votre colère a été entendue. Que chacun rentre chez lui. Concentrons-nous sur l’essentiel : la défense de notre territoire».
Ça bouge déjà au niveau de l’Union européenne. Le premier signal vient de l’Allemagne dans le cadre de cette guerre d’agression contre la RDC. Le ministère allemand du Développement et coopération économique annonce avoir suspendu, depuis hier mardi, des discussions prévues avec le Rwanda sur son aide au développement. D’après le porte-parole de ce ministère cité par l’AFP, Berlin exige le retrait des Forces rwandaises et de leurs alliés du M23 de l’Est de la République Démocratique du Congo.
Il révèle également que « des consultations gouvernementales » entre Berlin et Kigali, programmées en février sont annulées. Berlin conditionne la reprise de ces discussions par le retrait du M23 de la RDC, annonce cette source.
«Les discussions sur la coopération et l’aide au développement ne pourront reprendre que lorsque le Rwanda et le M23 auront mis fin à l’escalade et se seront retirés de la région», a-t-il souligné.
Après avoir constaté une évolution tragique de la situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, particulièrement celle qui prévaut dans la ville de Goma, le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, "RAFATT", plateforme politique de l'USN, estime qu'il est temps de sensibiliser et de conscientiser le peuple au regard de la situation sécuritaire qui endeuille nombreuses familles congolaises depuis plusieurs années. Il apporte son soutien aux FARDC et exige du M23 et ses alliés de se retirer sans détours de Goma et de tous les territoires occupés en violation flagrante des accords du cessez-le-feu signé à Luanda par la RDC et le Rwanda. Plusieurs recommandations sont ressorties de leur déclaration finale que nous vous proposons ci-dessous.
RASSEMBLEMENT DES ALLIES DE FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO « RAFATT »
DECLARATION POLITIQUE RELATIVE A LA SITUATION A GOMA
Le Rassemblement des Alliés de Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, RAFATT en sigle, plateforme politique, porte étendard et fer de lance du leadership éclairé du Président de la
République Chef de l'État TSHISEKEDI TSHILOMBO Félix-Antoine, s'est réuni en urgence ce lundi 27 Janvier 2025 pour examiner l'évolution de la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC particulièrement dans la ville de Goma.
A l'issue de cette réunion, le RAFATT déclare ce qui suit :
1. Le RAFATT estime qu'il est temps de sensibiliser et conscientiser notre peuple. Pas d'Opposition, pas de Majorité. Maintenant c'est l'intérêt général, c'est la Patrie ou la mort ;
2. Le Rassemblent des Alliés de Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO lance un appel aux Congolais vivants au pays et ceux de la Diaspora d'observer une minute de silence et faire une prière pour soutenir nos FARDC et nos patriotes wazalendo, chaque jour à 12 heures pile jusqu’au jour où nous allons recouvrer l'intégrité de notre territoire ;
3. Le RAFATT exige que le M23 et ses alliés se retire sans conditions de Goma, ainsi que de tous les territoires occupés en violation flagrante des accords de cessez-le-feu signé à Luanda entre la RDC et le Rwanda ;
4. Le Rassemblement des Alliés de Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO salue la décision responsable du Gouvernement de rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda pays agresseur de la RDC et joint sa voix à celles des congolais qui s'opposent farouchement au plan funeste de balkanisation de notre pays, élaboré par les ennemis de la nation congolaise ;
5. Le RAFATT demande également au Conseil de Sécurité de l'ONU à prendre une Résolution contre le M23. Le Conseil se doit assumer pleinement sa mission première de maintien de la paix et de la sécurité internationale. Il est inadmissible que les discussions sur la crise en RDC ne débouchent pas sur une résolution ferme et contraignante ;
6. S'agissant de la mort tragique du Gouverneur militaire du Nord-Kivu le Général Peter Cirimwami, le RAFATT présente ses condoléances les plus émues au Commandant Suprême des FARDC, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, au Peuple congolais, aux FARDC et à la famille biologique de l'illustre disparu.
A la réunion spéciale du Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine, tenue ce mardi 28 janvier 2025, en visioconférence, sous la Présidence de Léon Kacou Hoaudja, Ministre ivoirien des Affaires Etrangères, le Gouvernement congolais a exigé des mesures fortes pour décourager l'agression rwandaise dans l'Est de la RDC. La Ministre d'Etat chargée des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, qui a pris part à cette rencontre stratégique, a dénoncé "un désastre humanitaire sans précédent" que cause la guerre orchestrée par le pouvoir de Kigali, implorant l'implication de l'Union Africaine pour pousser le Rwanda à retirer ses troupes du sol congolais.
"A l'Est de la RDC, l'agression armée du Rwanda et de ses supplétifs du M23 cause un désastre humanitaire sans précédent. Nous exigeons des actions concrètes de I'UA: condamnation sans réserve du Rwanda, retrait immédiat des troupes rwandaises, respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la RDC", a plaidé la Ministre d'Etat aux Affaires étrangères.
Dans un ton ferme, elle a condamné la violation délibérée des principes sacro-saints qui régissent l'Organisation mère du continent africain. Pour elle, cette situation mérite un recadrage urgent.
«Nous sommes devant un pays, le Rwanda, qui a violé tous les principes sacro-saints de l’Union Africaine: invasions, violations des frontières, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, association et parrainage d’un mouvement terroriste…Devant ces violations flagrantes de son Acte constitutif, l’Union Africaine est aujourd’hui devant ses responsabilités pour prendre des décisions justes et fortes», a insisté, lors de cette réunion, Thérèse Kayikwamba Wagner, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie de la République Démocratique du Congo. Une participation remarquable qui s'inscrit dans une dynamique de résistance devant l'ennemi au front diplomatique. Thérèse Kayikwamba porte la voix de la RDC afin d'obtenir la mobilisation à grande échelle pour le retour de la paix dans l'Est du pays. Dimanche dernier, au cours de la session spéciale du Conseil de sécurité des Nations Unies, à New York, elle a eu à sensibiliser sur la démarche du Gouvernement congolais tendant à assurer la protection des populations en RDC, principalement à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, victime d'une violence cruelle du Rwanda. Madame Thérèse Kayikwamba avait invité, vivement, les Nations Unies à bannir leur passivité pour imposer le respect des droits humains, mais surtout de la souveraineté de RD. Congo face à une menace du reste injuste.