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Lancement de la vaccination antipaludéen dans la zone de Kasangulu, Dr Nono Koka : ‘‘Nous demandons aux parents qui ont des enfants de moins de 2 ans de les amener à la vaccination de routine comme elles en ont l’habitude pour d’autres vaccins’’

Après son introduction en RD Congo depuis le 13 juin dernier, le vaccin antipaludéen dénommé le R21 Matrix-M vient renforcer la lutte contre le paludisme chez les enfants de moins de 2 ans. Reçu en un lot important de 693.500 doses du vaccin, le lancement de l’opération de vaccination est intervenu ce jeudi 31 octobre 2024 par le Coordonateur provincial du Programme national de lutte contre le paludisme, “PNLP”, Dr Nono Koka, dans la zone de santé de Kasangulu, en province du Kongo Central.

Mis au point au niveau de Oxfort, ce vaccin vient justement s’ajouter pour permettre de prévenir efficacement le paludisme. Il sera donné à chaque séance de vaccination pendant la routine dont la première dose est réservée aux enfants ayant 6 mois d’âge, puis 7 mois pour la deuxième et enfin 8 mois pour la troisième dose. La quatrième dose interviendra au quinzième mois de l’âge des enfants, a déclaré Dr Nono Koka. Le mode d’administration du vaccin recommandé est par injection chez les enfants de moins de 2 ans.

Objectif du PNLP

Lutter contre le paludisme est l’objectif principal du vaccin qui sera administré chez les enfants pendant une durée bien définie établie sur 4 phases.

“Etant le deuxième pays le plus touché au monde, ce vaccin vient contribuer dans le cadre de prévention afin de réduire le nombre d’épisodes qu’un enfant peut faire en terme de cas. Cela va éviter aux enfants de faire des formes graves du paludisme et nous amènera à réduire sensiblement les cas de décès dus à cette pathologie”, a  indiqué Dr Nono Koka.

Une série de mesures à observer en vue de prévenir la maladie

Selon le technicien, il est indiqué que la population doit continuer à dormir sous les moustiquaires imprégnées d’insecticide, assurer le désherbage dans son milieu de vie et continuer les interventions telles que la chimio-prévention du paludisme pérenne. Quand aux femmes enceintes, elles doivent continuer à prendre leur SP ou leur Fansidar dans le but de prévenir le paludisme.

La poursuite de toutes les interventions de prévention est aussi une recommandation indispensable.

Alors que, de manière générale, l’ensemble de la population est exposée au paludisme, le vaccin ainsi réceptionné a pour population cible les enfants de moins de 2 ans. Car, “la situation actuelle nous oblige avant tout de commencer avec les enfants de moins de 2 ans puis ceux de moins de 5 ans vu que c’est dans cette tranche d’âge que l’on trouve des cas de forme grave”, a mentionné le coordonateur, avant d’ajouter: “Les enfants de moins de 5 ans constituent 49% des cas de paludisme dans notre pays. Ils évoluent rapidement dans des cas sévères. C’est pourquoi, nous avons près de 70% des décès dus au paludisme des enfants de moins de 5 ans, précisément ceux de moins de 2 ans’’. 

Le Kongo Central, ayant un taux de mortalité et de morbilité de 9% et donc, le plus élevé par rapport aux autres provinces du pays, représente le point de départ du lancement de cette opération.

Message de sensibilisation

“Nous demandons aux parents qui ont des enfants de moins de 2 ans de les amener à la vaccination de routine comme elles en ont l’habitude pour d’autres vaccins. Cela permettra aux enfants de ne pas faire de paludisme en répétition et d’éviter de forme grave du palu. Cela nous permettra également de réduire les décès dus à cette pathologie chez les enfants de moins de 2 ans”, a-t-il déclaré.

César Nkangulu

Lancement de la vaccination antipaludéen dans la zone de Kasangulu, Dr Nono Koka : ‘‘Nous demandons aux parents qui ont des enfants de moins de 2 ans de les amener à la vaccination de routine comme elles en ont l’habitude pour d’autres vaccins’’
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Baisse sensible du niveau d’eau du Lac de rétention de Mwadingusha et de Koni, Haut Katanga : les Centrales Hydroélectriques de la SNEL touchées

Le changement climatique ne cesse de causer des effets néfastes dans l’environnement au quotidien de l’homme. Installées à Mwadingusha et à Koni dans la province du Haut Katanga, les centrales hydroélectriques de la SNEL S.A en subissent également les conséquences d’après l’ingénieur Coco Luzingu Mampuya, chef de division de ces deux centrales.

Après l’arrêt des pluies marquant la fin de la saison pluvieuse dans cette partie du territoire national, ces centrales hydroélectriques de la SNEL S.A sont confrontées à un sérieux problème d’étiages qui ne permet pas à cet établissement étatique à faire tourner normalement les différentes turbines. C’est de ce fait que le directeur de la SNEL région Sud, Jean-Marie Mutombo Ngoyi, sous l’impulsion du Directeur Général manager de la SNEL, Fabrice Lusinde, est allé sur place pour se rendre compte de la baisse sensible du niveau d’eau du Lac de rétention du Mwadingusha et de Koni entrainant ainsi la réduction des puissances installées respectivement de 76,8 MW à 12 MW et de 37 MW à 4 MW conséquence du changement climatique.

L’Ingénieur Coco Luzingu Mampuya, chef de division de ces deux centrales, explique que « c’est à partir de la restriction de Mwadingusha que nous allons voir l’eau qui va à Koni. Là aussi c’est catastrophique car, le niveau d’eau a sensiblement baissé. Il est à 91 – 22 ».

A son tour, Jean-Marie Mutombo, directeur régional Sud, rassure la clientèle de la SNEL quant à la gestion rationnelle des deux centrales par les délestages temporaires intelligents en attendant le retour à la normale de la dame la pluie pour des solutions durables à ce phénomène naturel.

«Nous allons serrer la ceinture pour faire premièrement une gestion rationnelle des eaux que nous avons actuellement et deuxièmement, rassurer la clientèle par un délestage intelligent afin d’offrir l’électricité à la population en attendant l’amélioration de la situation.

Il sied d’indiquer qu’une machine seulement tourne sur les six qui existent à Mwadingusha tandis qu’à Koni une seule sur les trois est en fonction.

La Pros.

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Audience en procédure de flagrance des Kuluna, Kinshasa : Jacquemain Shabani promet de frapper fort !

Ce jeudi 31 octobre dans la matinée, la Ville-Province de Kinshasa a été le théâtre d’une audience marquante au Tribunal de Grande Instance de N’djili. 36 délinquants, surnommés ‘’Kuluna’’, ainsi que d’autres bandits armés, se sont retrouvés devant la justice dans le cadre d’une procédure de flagrance. Cette audience, qui attire l’attention sur la montée de la criminalité urbaine, s’inscrit dans un contexte de volonté gouvernementale de rétablir l’ordre et de garantir la sécurité des citoyens.

Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Sécurité et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a ouvert l’audience en affirmant la détermination de l’Etat à faire face à l’insécurité. Il a souligné que la justice congolaise est sévère et des sanctions seront infligées aux coupables. En s’adressant aux familles des délinquants, il a précisé que la responsabilité de veiller sur les enfants incombe également aux parents, tout en reconnaissant le rôle de l’Etat dans la protection de ses citoyens.

Egalement, il a annoncé un suivi hebdomadaire de cette affaire, précisant que cette initiative s’étendra à toutes les villes du pays. Cette démarche vise à signaler que le Gouvernement prend au sérieux la lutte contre la criminalité.

‘’Nous irons partout, jusqu’aux provinces’’, a-t-il lâché, tout en affirmant l’engagement de l’exécutif central à ne laisser aucun recoin du territoire national échapper à la vigilance des autorités.

Les ‘’Kuluna’’ sont un phénomène bien connu à Kinshasa, souvent associés à la violence urbaine, au vol à main armée et à d’autres types de délinquance. Leur présence croissante dans les rues de la capitale a suscité des inquiétudes parmi les habitants, qui réclament une réponse forte et efficace des autorités. Ces délinquants ne représentent pas seulement un défi pour les forces de l’ordre, mais également un signal d’alarme sur les problèmes socio-économiques qui touchent la jeunesse dans cette métropole.

L’audience a également vu la participation de la Vice-Ministre de l’Intérieur Eugénie Tshela, ainsi que de Constant Mutamba, Ministre d’Etat en charge de la Justice et Gardes des Sceaux. Leur présence souligne la volonté du Gouvernement de faire front commun face à la criminalité et d’assurer que la justice soit rendue rapidement et efficacement.

Cette audience en procédure de flagrance des Kuluna à Kinshasa marque une étape significative dans la lutte contre la criminalité en RDC. Avec des promesses de suivi et de sanctions, les autorités se sont engagées à restaurer la sécurité et la confiance des citoyens. Cependant, la réussite de cette initiative dépendra de la capacité du Gouvernement à s’attaquer aux racines profondes du problème notamment, la pauvreté, le manque d’éducation et les opportunités limitées pour la jeunesse.

Nathan Mundele

 

Audience en procédure de flagrance des Kuluna, Kinshasa : Jacquemain Shabani promet de frapper fort !
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Alerte aux arnaqueurs !

Les réseaux sociaux n’arrêtent pas de surprendre plus d’un abonné par la multiplication des faux comptes créés par des personnes mal intentionnées et non autrement identifiées au nom de certaines personnalités dans le but justement de procéder à une escroquerie parfois pécuniaire des hommes et des femmes non avertis. Plusieurs victimes sont à compter par myriade et la plus récente est Fabrice Lusinde, Directeur Général de la SNEL S.A. Publication faite par Martin Enyimo sur son compte X (ex tweeter).

Personnalité publique avec mandat étatique à la tête de la SNEL S.A, Fabrice Lusinde informe le public qu’il n’utilise aucun compte Facebook. En conséquence, il met en garde toute personne arnaqueuse qui use d’un faux compte Facebook portant son nom.

La Pros.

 

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Kinshasa : le Centre culturel le Zoo abrite la semaine du film congolais 

Le Centre culturel le Zoo,  situé dans la commune de Lingwala, au nord de la ville de Kinshasa, va abriter du 13 au 15 novembre la semaine du film congolais (Sefico), a annoncé Junior Kuyika, membre du comité organisateur. 

« Le Centre culturel congolais le Zoo,  va abriter du 13 au 15 novembre 2024 la semaine du film congolais (Sefico).  L’objectif de cette semaine du film congolais est de faire découvrir aux élèves de la capitale le cinéma congolais, ses réalisateurs, ses acteurs et ses différentes productions », a déclaré Junior Kuyika lors d’un échange. 

Déjà, a-t-il affirmé,  en prélude de la SEFICO, la Directrice Générale du Centre Culturel Congolais le Zoo, Madame Lufinku Bueki Tyty, a tenu une réunion préparatoire avec les responsables des différentes écoles de la ville de Kinshasa pour se mettre au même diapason et mettre à leur disposition les dispositifs pour ce divertissement sain. 

À part la projection des films, il est prévu, apprend-on, des Ateliers et activités pédagogiques qui permettront d' initier les élèves aux différentes étapes de la création d'un film (scénario, tournage, montage). Il y a aura également des Débats pour inviter des professionnels du cinéma congolais à animer des échanges sur l'histoire du cinéma congolais, ses enjeux et son avenir.

Il sied de noter que la Sefico veut mettre en valeur la culture congolaise à travers le cinéma, en abordant des thèmes variés tels que l'histoire, les traditions, les enjeux sociaux…

JD

Kinshasa : le Centre culturel le Zoo abrite la semaine du film congolais 
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Projet "Toye kola" : Fally Ipupa soutient l’autonomisation des jeunes filles en RDC

Le projet "Toye kola" (Apprenons) du chanteur  Fally Ipupa de la République Démocratique du Congo a été lancé mercredi à l'institut national de préparation professionnelle (INNP) à  Kinshasa avec le soutien de l'ambassade du Canada, a-t-on appris d'une source administrative. 

«L'initiative est de la Fondation Fally Ipupa (FIF) en partenariat avec l'INPP et le soutien technique de l'Ambassade du Canada en RDC. Ce projet  vise à autonomiser les jeunes filles congolaises âgées de 13 à 25 ans en situation de vulnérabilité, afin de favoriser l’intégration sociale, professionnelle et économique », a précisé Eddy BADIATA,  Directeur de Marketing de Fally Ipupa. 

Et d'ajouter : « L’initiative cherche à développer les compétences techniques des filles  pour renforcer leur indépendance financière ».

Il faut noter que dans le cadre dudit projet  un appel à candidature a été lancé pour les jeunes kinoises afin de  bénéficier des bourses d'apprentissage annuel à  l'INPP.

« Les bénéficiaires de la bourse  "Toye kola " de la Fondation Fally Ipupa ont  remercié l'artiste pour sa générosité. 100 personnes vont étudier gratuitement grâce à  la bourse qui sera distribuée chaque année.  Félicitations aux Lauréats de cette première édition », a fait savoir le Directeur Marketing de l'artiste.

Et de poursuivre : « Cent bourses ont été attribuées aux jeunes filles sélectionnées, couvrant des domaines variés comme la restauration, la pâtisserie, la décoration, la Coupe et couture, l’esthétique, la peinture et l’électricité », a fait savoir le bureau de Fally Ipupa.

Pour Eddy Badiata, Fally Ipupa n'a pas manqué d'exprimer sa gratitude envers ses partenaires, notamment l’ambassade du Canada et l’INPP. 

« La star de la musique congolaise a manifesté sa confiance en ces jeunes filles pour devenir des leaders et des femmes indépendantes », a-t-il indiqué.

Une remise symbolique des kits a été faite par l’ambassadrice du Canada et le chanteur Fally Ipupa pour marquer le début de la formation, qui durera entre 1 et 4 mois selon les domaines.

Elgine Mokoko, l’une des bénéficiaires en pâtisserie, a salué cette opportunité et espère être capable de créer sa propre entreprise après cette formation.

J. Diala

Projet "Toye kola" : Fally Ipupa soutient l’autonomisation des jeunes filles en RDC
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Kinshasa doit changer , UNPE/ONGD : ‘’UN ACADEMIA INT'L pour une formation certifiée des agents et cadres de la Capitale congolaise’’

Soucieux d'apporter sa contribution dans le développement durable en République Démocratique du Congo en générale et à Kinshasa en particulier, Dr ZIGABE Henri Isaac, Coordonnateur National de l'UNPE/ONGD, s'est entretenu le weekend dernier avec SEM la Ministre de l'Economie, des Finances et du Numérique de la ville province de Kinshasa dans le but non seulement de trouver des solutions institutionnelles, mais aussi et surtout pour le développement de Kinshasa dans plusieurs secteurs dont la formation des agents et cadres avec UN ACADEMIA INT'L.

Le Dr ZIGABE Henri Isaac croit au slogan de Daniel BUMBA, Gouverneur de la Ville province de Kinshasa intitulé : "Kinshasa ezo bonga", un programme qui donnera à la ville de Kinshasa sa nouvelle robe, celle d'une ville assainie, sécurisée et accessible par des routes très bien construite. Bref, qui permettra à ce que Kinshasa brille à nouveau après plusieurs années d’insalubrité et d’insécurité criante dans toutes les communes qui la composent.

SEM Yvette TEMBO se dit prête à maximiser les recettes et à les canaliser pour la réalisation de la vision du Chef de l'Etat et Président de la République, SEM Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Il faut la détermination, des compétences et le changement de mentalité pour atteindre un bon bilan.

LA CELLCOM/UNPE/ONGD

 

Kinshasa doit changer , UNPE/ONGD : ‘’UN ACADEMIA INT'L pour une formation certifiée des agents et cadres de la Capitale congolaise’’
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Procédure d’ouverture et fonctionnement des pharmacies, Kinshasa : l’APROPHACO rejette le moratoire de Patricien Gongo !

L’Association des Propriétaires des Pharmacies de la République démocratique du Congo (APROPHACO) a déposé, la  semaine dernière, à l’Assemblée Nationale un mémorandum, sur la table de Vital Kamerhe, pour solliciter son accompagnement dans la mise en place d’un cadre de concertation avec le Ministre provincial de la Santé, Patricien Gongo, qui a donné un moratoire d’un mois aux pharmaciens de se conformer à la loi sur les conditions des autorisations d’ouverture et de fonctionnement des établissements pharmaceutiques à Kinshasa.

L’APROPHACO dit non dans son mémo au moratoire du Ministre provincial Patricien Gongo relatif à la loi coloniale sur les fonctionnements des pharmacies en RDC. Mais aussi, à la chasse à l’homme fait par le Ministre de façon indirecte.

«Il convient de relever que, n’eut été l’intervention d’un privé dans ce domaine, le pays serait en difficulté de répondre aux besoins de l’époque, et actuellement l’histoire s’est répétée en ce que, jusqu’à présent, les pharmacies publiques n’existent pas au pays. 97% des établissements pharmaceutiques actuellement sont détenues par les privés et arrivent à soulager la demande en médicament qui se fait ressentir dans les quartiers, communes et au travers toutes les villes du pays», a déclaré Daniel Kabeya, Coordonnateur de cette association.

Il y a lieu de rappeler que l’APROPHACO reste, cependant, ouverte au dialogue au sujet de la réglementation du secteur pharmaceutique en RD Congo. ‘’Nous demandons au président de l’Assemblée Nationale,  d’abord, de retirer la décision prise par le Ministre Provincial de la Santé, et que la structure qui nous gère puisse trouver un cadre de concertation pour voir dans quelle mesure nous devons-nous améliorer’’, a conclu le Coordonnateur de l’APROPHACO.

Signalons que selon M. Patricien Gongo, Ministre provincial de la santé de la ville de Kinshasa, soit vous vous conformez, vous vendez ou soit vous êtes hors-la-loi. Et, il ne tient qu’à faire respecter les textes en la matière et tient à mettre hors d’état de nuire les pharmaciens véreux, qui sont hors la loi. Car, martèle-t-il, la santé n’a pas de prix et c’est une solution pour la vie des Kinois.

Chimea Samy

Procédure d’ouverture et fonctionnement des pharmacies, Kinshasa : l’APROPHACO rejette le moratoire de Patricien Gongo !
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Les kinois déboussolés, Circulation alternée à Kinshasa : le Dispositif est à revoir !  

Quartier I, les avenues Nguma, Ecurie, Boulevard du 30 juin, pour ne citer que ces points chauds, Kinshasa était hier sens dessus sens dessous, avec l’expérimentation de la première journée du dispositif de la circulation alternée dans la Capitale de la République Démocratique du Congo. L’objectif recherché par les autorités à savoir, désengorger les 56 carrefours identifiés comme étant les plus problématiques pour la fluidité du trafic n’a manifestement pas été atteint. A la place, on a vécu plutôt de phénomène demi-terrain, hausse des tarifs des courses, rareté des taxis et taxis-bus. Une occasion pour les wewas de fixer n’importe quel tarif aux clients, pressés de rejoindre leurs lieux de travail.  Il y avait un monde fou dans les endroits ciblés. Les usages de la route qui n’étaient pas bien informés au sujet de cette opération, ont été recadrés par un important dispositif policier déployé partout que d’ordinaire. Pour une fois depuis plusieurs années, les kinois ont sérieusement longé les trottoirs de grandes artères ce lundi 28 octobre 2024. Un calvaire. Certains n’ont pas hésité de parler d’un fiasco sur toute la ligne de cette initiative. Le vrai problème de Kinshasa, pour les autres, c’est les transports des masses, trains particulièrement. 

Kinshasa, la Capitale de la République Démocratique du Congo, est confrontée à des embouteillages chroniques qui paralysent la mobilité urbaine. Pour remédier à cette situation, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, en collaboration avec le ministre provincial des Transports, Bob Amisso, a mis en place une série de mesures expérimentales visant à fluidifier le trafic.

Lors de la 18ème  Réunion du Conseil des Ministres, Jean-Pierre Bemba a présenté plusieurs initiatives clés. Parmi celles-ci, il y a notamment : la présence accrue de policiers qui seront déployés aux intersections stratégiques pour réguler le trafic et éviter les embouteillages ; certaines routes seront temporairement converties en sens unique en fonction de l’affluence des véhicules ; une étude est en cours pour mettre en place un système de circulation alternée, visant à réduire le nombre de véhicules sur les routes à des moments spécifiques.

Collaboration et efforts conjoints

Bob Amisso, lors de son interview sur Top Congo, a souligné l’importance de la collaboration entre les autorités provinciales et nationales. Il a mentionné que des efforts sont en cours pour numériser le service des transports, ce qui permettra de mieux gérer les données des véhicules en circulation. De plus, des mesures urgentes, telles que la réhabilitation du rail sur l’avenue Belgica, sont en cours pour améliorer la connectivité entre le centre-ville et les zones périphériques.

Revenant sur ces mesures, Valère Mfumukani un des responsables de la Commission nationale de prévention routière (CNPR), a rapporté que cette initiative vise principalement les artères à forte affluence automobile de la capitale.

‘’Le Gouverneur Daniel Bumba a présenté un plan de désengorgement de la ville au Vice-Premier Ministre chargé des Transports qui l’a ensuite soumis au Conseil des Ministres. Ce plan vise notamment, à renforcer la présence policière et militaire ainsi qu’à instaurer des routes alternées, communément appelées sens uniques.

Au niveau de Quartier 1, nous allons fermer l’entrée Apocalypse. Toutes les manœuvres des véhicules vont se réaliser au niveau de saut de mouton de Liberté. Pour la partie ouest, notamment sur l’avenue Nguma, de 5h à 10h, à partir de Météo, la circulation sera à sens unique. Mais à partir de 15h la circulation sera inversée à l’entrée Mont-Fleuri. Sur l’avenue du Tourisme, le tronçon après le Rond-point Lion sera rendu à sens unique le matin de 5h à 10h vers le Centre-ville.

Sur le Boulevard Mondjiba, nous avons récupéré la quatrième bande, que nous allons utiliser de 5h à 10h, de Kintambo Magasin jusqu’à la Gare centrale. Elle sera également à sens unique et à partir de 15h nous allons inverser la circulation’’, a-t-il indiqué.

L’objectif principal de ces mesures est de désengorger les 56 carrefours identifiés comme étant les plus problématiques pour la fluidité du trafic. En outre, la mise en place de ces initiatives vise à améliorer la qualité de vie des habitants de Kinshasa en réduisant le temps de trajet et en facilitant la mobilité urbaine.

Ces mesures expérimentales, bien que temporaires, représentent un pas important vers une solution durable aux problèmes de circulation à Kinshasa.

Nathan Mundele

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