All Stories
Toutes les batteries sont mises en marche par le Président Arthur Beye afin que le nom de son grand-frère Sony Sadate Selemani Ecce Uomo ne disparaisse pas dans la nature. L’actuel patron du groupe New Collège des Nobles est mobilisé pour rendre un hommage digne au père fondateur de cet orchestre qu’il a créé pour l’encadrement et l’épanouissement des talents des jeunes artistes en République Démocratique du Congo.
Evidemment, des hommages en mémoire du mécène Sony Sadate Selemani, fondateur de Collège des Nobles, sont prévus ce 23 mai, à l’occasion de la commémoration du huitième anniversaire de sa mort.
«L’orchestre Collège des Nobles fondé par Sony Ecce homo selemani actuellement dirigé par Arthur Bêye rendra hommage à son géniteur par une descente à la nécropole entre Terre et Ciel de la commune de la N’sele, ce 23 mai, date de sa disparition. Tous les musiciens, les administrateurs du groupe ainsi que les fans et la famille de l’illustre disparu vont tous se retrouver au cimetière pour s’incliner et déposer les gerbes de fleurs sur sa tombe », a confirmé Armand Buka, responsable de Marketing et communication de cette formation musicale.
Et d’ajouter : « Après la visite à sa dernière demeure, une messe des suffrages sera dite en mémoire de notre Feu Président fondateur dans l’après-midi en la paroisse Saint Joseph de Matonge, dans la commune de Kalamu».
La même source renseigne que cette commémoration sera sanctionnée par un concert qui aura lieu le dimanche 26 mai 2024 à l'espace ‘‘Béni le visionnaire’’, dans la commune de Kasa-Vubu.
Décédé le 23 mai 2016 à Kinshasa de suite d'une crise de santé, Sony Ecce Uomo fut opérateur économique, homme d’affaires et entrepreneur culturel réputé dans le secteur du mécénat en RDC.
Au-delà de sa casquette de fondateur et président de Collège des Nobles, il était également propriétaire des boîtes de nuit "Boyoma Boyoma " et d'autres établissements à succès à Kinshasa.
Huit ans après sa mort, l'orchestre New Collège des nobles renaît de ses cendres de la plus belle manière. Après son passage à l’espace Village chez Ntemba à Kinshasa dans le cadre de la reprise de ses activités musicales, l’orchestre s’est également rendu à Brazzaville où il a fait une belle prestation scénique dans la salle Makosophie au quartier Moungali, à l'occasion de la fête du travail.
Sur le plan discographique, les musiciens de New Collège des Nobles se préparent pour lancer leur premier opus intitulé ‘‘Carte mémoire’’ pour confirmer et marquer leur retour sur la scène musicale.
C’est un album de 14 chansons qui sortira en deux volumes. Le premier est fin prêt. Deux clips ont été tournés à Brazzaville. A l’occasion du 8ème anniversaire de la mort de son Président, le groupe va mettre un clip vidéo d’une chanson sur toutes les plateformes de téléchargement de musiques.», a conclu le responsable de Marketing de Collège des Nobles.
JD
La chanteuse Licelv Mauwa, auteure de la chanson ‘‘Moticha’’
‘‘Moticha’’ est le titre du nouveau single lancé sur le marché des musiques par la chanteuse et philanthrope congolaise Licelv Mauwa qui raconte sa vie et ses expériences à ses fans. Dans cette œuvre, elle a également réservé une part belle à la protection de l’environnement en République Démocratique du Congo, a indiqué l’artiste au cours d’un entretien avec Libéral.
«Moticha en swahili signifie motivation. Ce projet artistique porte, d’une part, sur le thème du développement durable. A travers la chanson, j’ai voulu apporter ma pierre dans la sensibilisation pour la préservation de la nature», a souligné la chanteuse Licelv Mauwa.
Et d’ajouter : «Vous allez constater qu’au niveau même de l’affiche du single, nous avons utilisé la couleur verte qui représente la nature et notre environnement que nous sommes appelés à protéger et à bien assainir pour notre bien-être ».
L’artiste indique que l’essentiel de ce projet porte sur un message d’espoir à travers la chanson qui est chantée dans un style métaphorique sous format d’un prologue dans lequel elle raconte aussi l’histoire de sa vie.
«Cette œuvre introductive raconte une partie de mon histoire, de mon vécu, de mon expérience que j’ai partagé vu les différentes difficultés auxquelles je viens de traverser. J’ai voulu plus me mettre au-devant de la scène pour dire que c’est vrai j’ai enduré certaines difficultés mais je ne peux pas continuer à m’apitoyer sur mon sort. Mais plutôt regarder ce que l’avenir me réserve devant et l’affronter avec rage et courage», a-t-elle expliqué.
Et de poursuivre : « Moticha est non seulement un projet musical, mais aussi une véritable œuvre d’art visuelle, narrative et auditive, un brunch décontracté, qui offre l’occasion aux mélomanes d’échanger avec moi dans un cadre intime et inspirant. C'est l'épopée de la résilience qui va de l'abandon à l'envol.».
Selon Licelv Mauwa, la version vidéo (clip) de son nouveau single est déjà disponible en ligne sur toutes les plateformes de téléchargement des musiques. Et la version audio est également à la disposition du public depuis le week-end dernier.
« Il faudra l’écouter pour entrer dans une immersion d’expérience visuelle et sonore de ‘‘Moticha’’ afin de ressentir pleinement l’intensité émotionnelle et la profondeur créative de mon œuvre», lance la cantatrice congolaise.
Et de conclure : « J’invite tous ceux qui aiment la bonne musique d’aller streamer et télécharger ma nouvelle chanson sur toutes les plateformes légales. Consultez également ma chaîne You tube et rester branchez sur mes pages dans les réseaux sociaux pour ne pas rater aucune information et pour voir aussi les différents projets que nous avons eu à lancer avant»
Licelv Mauwa, une voix et une mélodie pour défendre la société
Vingtaine révolue, Licelv, de son vrai nom, Linda Mauwa, est avant tout une voix et une mélodie.
Évoluant à cheval entre la Capitale et l’Est de la République Démocratique du Congo, cette jeune chanteuse est également auteure-compositrice, interprète, entrepreneure et philanthrope.
Son parcours artistique renseigne qu’elle a toujours évolué dans un univers musical où se mêlent harmonieusement les musiques traditionnelles du Kongo, les rythmes urbains et les courants modernes.
Licelv Mauwa définit son style unique comme le ‘‘Groove tropical du Kongo’’ qu’elle défend et considère comme expression qui fait écho à son héritage ancestral et culturel diversifié et à sa capacité à fusionner les genres de manière innovante.
La chanteuse est également engagée dans diverses initiatives sociales, visant à améliorer les conditions de vie dans les communautés moins privilégiées et marginalisées à travers des projets éducatifs et culturels.
En tant qu’ambassadrice de la bonne musique, sa présence sur la scène internationale et ses brillantes participations à des événements professionnels majeurs sur le continent africain illustrent sa passion et son engagement envers son art.
Jordache Diala
Bienvenue-Marie Bakumanya, Directeur Général de l’Agence Congolaise de Presse (ACP), s’est incliné, samedi 18 mai 2024, devant la dépouille de Romain Sumbula, journaliste de talent et son collaborateur au sein de l’agence, décédé dernièrement des suites d’une courte maladie. C’était au cours des funérailles tenues dans l’enclos de l’hôpital du Cinquentenaire, avant l’inhumation.
Dans son discours, Bienvenue-Marie Bakumanya, a rendu des hommages difficiles à l’illustre disparu pour ce qu’il aura été durant toute sa vie. Il a également remercié l’assistance par la marque de sympathie dont l’ACP a bénéficié durant cette dure et douloureuse épreuve. « Nous vous remercions d’être venus nombreux rendre hommage à notre confrère, collègue, père de famille, Romain Sumbula, qui, dans ses faits et gestes était devenu membre intégral de la famille ACP, capable, déterminé, sociable et disponible au service de la population », a-t-il reconnu.
Et puis, au nom de l’Agence de presse dont il dirige, Bienvenue-Marie Bakumanya n’a pas fait l’économie du verbe pour présenter ses condoléances à toutes les personnes éplorées. « C’est avec profonde douleur que nous adressons nos condoléances à la famille de notre très cher collaborateur. Adieu Romain Sumbula, tu nous as été très cher », a-t-il complété.
La disparition de ce journaliste talentueux reste un vide non seulement dans l’ACP, mais aussi surtout dans le paysage médiatique congolais. Que son âme repose en paix !
Miriam Ngimbi
M. Fidèle SINAMENYE
Deux parents de différentes familles se trouvent encore aux soins intensifs alors que leurs enfants ont été inhumés mercredi 15 mai dernier. En effet, le bilan de 35 cas de décès et de plusieurs blessés reste provisoire. Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Peter Cirimwani a procédé aux inhumations de toutes les victimes de cette tragédie du camp de Mugunga.
Entretemps, le journaliste Israël Mutombo a communiqué par son compte X, le rapport de ses visites et les témoignages de cette tragédie du vendredi 3 mai dernier, rendus par deux blessés de ce bombardement. Il s’agit d’un père de famille qui s’appelle Fidèle Sinamenye âgé de 34 ans, et de Mme Mapendo, une mère de quatre enfants.
M. Fidèle Sinamenye, est un enseignant et père de deux enfants dans la localité Kilulu. Pour rappel, en avril dernier à la suite des attaques du M23, il a abandonné son milieu de vie pour se réfugier à Saké. Il s’est de nouveau déplacé à Mugunga avec ses deux enfants pour échapper aux atrocités du M23.
Fort malheureusement, lors de l’explosion de la bombe larguée par les rebelles du M23, ses deux enfants ont été pris au piège. Il a décidé de les secourir alors qu’ils étaient touchés par les éclats d’obus. Sa fille de 4 ans en est sortie avec une blessure au bras droit tandis que l’autre a été touchée à la hanche. Lui-même blessé au bas ventre et au pied gauche. Ils ont été conduits à l’hôpital CBCA/NDOSHO et placés aux soins intensifs. Les deux filles vont succomber à leurs blessures deux jours plus tard.
Mutombo a également visité une femme mariée répondant au nom de Mme Mapendo qui a fui au début du mois de février pour se mettre à l’abri à Saké avant de se réfugier au camp de Mugunga. Portant une grossesse à terme, elle a donné naissance à un enfant dans même camp des déplacés.
La bombe du mercredi dernier a blessé son bébé et un autre enfant qui en sont morts. Tandis que la maman et le troisième enfant en sont sorti grièvement blessés.
Abed-négo Ibanda
Le camp des déplacés de Mugunga a été bombardé par l’Armée Rwandaise fauchant la vie de 35 civils. Le ministre de la Communication et des médias, Patrick Muyaya, est arrivé mardi 14 mai dernier dans la soirée dans la ville martyre de Goma pour participer à la cérémonie d’hommage et d’inhumation programmée mercredi 15 mai par le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Général-major Peter Cirimwani.
«Nous voulons que ça soit un évènement qui nous rappelle la nécessité d’être unis face à l’agression », a déclaré le porte-parole du gouvernement. Le Ministre Patrick Muyaya est le troisième membre du gouvernement à descendre à Goma pour prendre part à cette cérémonie d’inhumation. Il a été précédé par les ministres des Droits humains et celui des Actions humanitaires et affaires sociales.
«Je me devais de faire le déplacement comme membre du gouvernement pour venir témoigner de l’appui du gouvernement et de la compassion pour toutes les familles éplorées», a-t-il insisté devant la presse, à l’aéroport de Goma, après avoir été reçu par le Gouverneur.
Il a révélé par ailleurs qu’un mémorial est en train d’être construit à Kibati pour honorer ces victimes. Ce mémorial sera, d’après les autorités congolaises dédié à toutes les victimes de la guerre du M23, soutenue par le régime de Paul Kagamé. Il a aussi rappelé l’objectif de rassurer la population que le gouvernement prend déjà des dispositions, notamment avec les Forces Armées pour voir comment, non seulement contenir l’aventure des agresseurs, mais aussi en finir avec ces agressions rwandaises.
«Aujourd'hui, nous pleurons nos morts. Autant que les larmes coulent de nos yeux, autant que nous subissons un déchirement intérieur, autant que le Président de la République et nous tous ici présents, ressentons dans notre être profond votre souffrance. Que ce deuil réveille en nous une dynamique de solidarité nationale. Soyez plus que rassurés que vous n'êtes pas seuls dans cette dure épreuve troublante et éprouvante. Il est plus que certain que la barbarie et les actes criminels perpétrés par Paul Kagame ne resteront pas impunis », a souligné Modeste Mutinga.
Les trente-cinq victimes de ces bombardements seront inhumées localement au cimetière des blancs. Un site d’environ 3 hectares des anciens combattants blancs et noirs tombés sur champ de bataille lors de la deuxième guerre mondiale Il a été réhabilité pour l’inhumation des victimes du vendredi 3 mai dernier.
Abed-négo Ibanda
Si l’histoire nous était contée, les Tanganyikais se souviendraient de ce qui s'était passé dans des années antérieures. Même l’inondation de 1964, l’année à laquelle le Premier Camp des cheminots de la Compagnie des Chemins de Fer des Grands Lacs, CFL en sigle, a été déplacé de la plage du Lac Tanganyika, un ancien site, pour être construit à Kaseke, le Lac Tanganyika n'avait pas atteint ce niveau de débordement.
La montée du niveau des eaux du Lac Tanganyika et de la Rivière Lukuga, perturbe la vie quotidienne des Kalemiards et paralyse les activités tant économiques qu’administratives de la ville.
Le Boulevard Lumumba, l'unique artère principal reliant la ville à ses 3 Communes, est entrecoupé par l’inondation à des différents endroits, rendant le transport en commun en vieillesse à telle enseigne que le prix de parcours soit revu à la hausse.
Le tronçon qui va du bâtiment « Blessing Tower » communément appelé « Lubungo » abritant la Banque « FINCA » au marché des Réfugiés à la jonction avec la Rue Kalemie, est submergé. Les usagers du boulevard et de la Rue Kalemie sont obligés de se déplacer par pirogue non pas pour pêcher du poisson, mais pour atteindre le centre-ville ou le Bloc Dav et ce, vice-versa. A cet endroit submergé, la population signale la présence des crocodiles.
Le même boulevard et inondé également par les eaux du Lac au niveau du Centre-Ville à partir de la BRASSIMBA jusqu'au niveau du Cercle des cheminots de la SNCC. Toutes les Institutions situées de part et d'autre de cet endroit sont inondés.
Pour ceux qui connaissent la ville, C’est le cas de la BRASSIMBA ; du siège de la Direction Provinciale de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ex INSS ; du Bureau de la SONAS ; des Bureaux et des Shop AIRTEL et ORANGE ; des Chalets des agents de la SNCC; de la Banque Afriland First Bank, et des bâtiments administratifs de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) et de la Société Nationale d’Electricité (SNEL) et autres magasins, dépôts pharmaceutiques sont envahis et d’autres parmi eux sont fermés suite à l'avancée des eaux du Lac.
Les installations de la Société Nation des Chemins de Fer du Congo, Direction de la Région des Grands Lacs (SNCC - DRGL) dont son Port International sont sérieusement menacés. Les caves des dépôts des locomotives sont devenues des piscines pour les poissons. La Régie des Voies Fluviales (RVF) et les Commissariats Maritimes sont inondés.
Les habitants des blocs Kamkolobondo et ceux de Dav sont en quête des habitations ; les Etablissements Scolaires situés le long du Lac, sont engloutis par les eaux.
Les Ecoles détruites et les Bureaux menacés par l'avancée du Lac sont délocalisés. Les petits Ports COOMTB et JSK sont inondés.
A l'Etat actuel de choses, le bilan de dégâts causés par cette inondation ne serait que provisoire par le fait que le Lac et la Rivière Lukuga continuent leur avancée et leur agitation même à l'absence de pluies.
Le déplacement par véhicule, taxis, bajaj ou taxis-moto, est devenu un casse-tête à la suite de l’inondation du boulevard.
L’INONDATION EN IMAGES
Dans la ville, les avis sont partagés par rapport à la montée du niveau des eaux du Lac.
Pour sa part, La Prospérité a rencontré, dans la ville de Kalemie, un des Experts en la matière, l’Ingénieur Alfred NKULU, Expert en Infrastructures et Constructeur de formation, avec qui il s’est entretenu autour de l’inondation dans la ville de Kalemie.
Au cours de notre entretien à bâton rompu, M. Alfred NKULU a déclaré à La Prospérité que l’inondation est un fait naturel, néanmoins certaines d’entre elles sont provoquées par l’homme. C’est – à – dire, elles sont principalement liées aux conditions climatiques qui sont modifiées par le travail de l’homme sur base de la technologie et autres interventions inadaptées. Ce sont ces conditions - là qui sont à la base de l’inondation qui pousse les eaux au débordement.
M. Alfred Nkulu, Expert en Infrastructures
A titre exemplatif, prenons le cas du Lac Tanganyika et de la Rivière Lukuga. La Construction sur les flancs des collines qui surplombent la ville finit par créer les érosions, lesquelles finissent leur course dans le Lac, d’où l’ensablement du Lac.
L’Expert en Infrastructures ne s’est pas arrêté jusque – là, il a aussi parlé du non-respect de normes d’aménagement de Territoire et celles de l’Urbanisme, car il y a des sites appropriés à la régulation de l’écosystème que personne ne peut y habiter.
S’agissant des pistes de solution, l’Ingénieur Constructeur, M. Alfred NKULU en sa qualité d’Expert en Infrastructures a également déclaré que, je cite :
- L’Etat est appelé à interdire les constructions archaïques qui obstruent le bon drainage dans la ville et qui contribuent à l’ensablement du Lac ;
- Il est aussi appelé à mettre sur pied un Plan d’aménagement du Territoire pour faire face à la forte démographie constatée actuellement ;
- Le respect des normes urbanistiques dont dépendent les équipements y relatifs notamment, les collecteurs du réseau et drainage d’eau ainsi que de déversoirs auxquels ils se rattachent.
- La construction d’une digue de protection pour faire face aux éventuelles crues périodiques du Lac Tanganyika ;
- Le dragage systématique du Lac Tanganyika ainsi que de la Rivière Lukuga son principal exutoire.
Jonas K. Bonghatt
Dans le cadre d’un concours organisé chaque année par le génie en herbe sous le patronage de M. Mestouyellah Yubu, il s’est tenu, lundi 20 mai au Centre Wallonie Bruxelles, la finale sous le thème «Intellectuel Quiz : question réponse». Le duel a opposé les élèves du collège jésuite Bonsomi à ceux du collège Frère Alingba. Une finale disputée en présence de plusieurs autorités scolaires et des enseignants venus pour accompagner leurs élèves.
Les deux écoles habituées à la finale, cette fois- ci, se sont retrouvées dans une situation où chacune veut être au-dessus de l’autre. Un match à multiple rebondissements par la qualité des prestataires. Chaque élève cherchant à défendre l’honneur de son école.
Malgré cela, il y a eu un vainqueur qui a remporté comme en 2022. Il s’agit du collège Bonsomi qui a vaincu avec 160 points devant le collège Frère Alingba qui n’a eu que 90 points.
Bonsomi, cette école située dans la partie Est de la ville-province de Kinshasa, est un véritable trésor caché par la qualité de sa formation qui se confirme par ses nombreux élèves talentueux.
Le coordonnateur Mestouyellah Yubu, en voyant l’éclosion de ces talents des élèves du collège jésuite de Bonsomi n’est pas resté indiffèrent. Il a demandé aux autorités d’apporter leur soutien indéfectible à ces élèves qui incarnent un avenir radieux pour la RDC.
Michel Okaso
Le Professeur Emérite Jean Kambayi Bwatshia parmi les grands intervenants
Après une première expérience vécue en 2023 à l’occasion du trentième (30è) anniversaire de sa création, l’Université Officielle de Mbuji-Mayi (UOM) organise, du 23 au 25 mai 2024, son deuxième colloque International. Cette grande croisade internationale autour de la science aura lieu dans la salle de l’hôtel Métropole, à Mbuji-Mayi au Kasaï oriental.
Pour cette deuxième édition, le thème suivant est retenu : « Kambayi Bwatshia et les questions sociales Congolaises. Examens critiques et relectures contextuelles ».
Le Professeur Emérite Jean Kambayi Bwatshia à l’affiche parmi les intervenants
Ce colloque qui va s’étaler sur trois jours sera magnifié par la présence de plusieurs conférenciers de la République Démocratique du Congo (RDC) et d’ailleurs. Ces derniers vont réfléchir sur des questions sociales, abordées et exploitées par le Professeur Emérite Jean Kambayi Bwatshia.
En effet, de l’approche thématique et stratégique de ces deux colloques se veulent complémentaires, parce qu’ils sont deux moments pionniers qui cherchent à poser les bases de l’une des traditions qui instituent et constituent l’université comme espace consacré à l’étude approfondie, au débat contradictoire et au partage de connaissances.
Il sied de noter que le premier colloque international organisé par l’Université Officielle de Mbuji-Mayi s’était tenu du 22 au 24 juin 2023.
Pour cette première expérience, le thème suivant était retenu : « Monseigneur Tharcisse Tshibangu et l’Université congolaise : les défis d’un héritage».
Christopher Ngoyi, Coordonnateur Général de la SCRDC.
Dans un point de presse poignant tenu ce lundi 20 mai, la Société Civile de la RDC, par le truchement de son Coordonnateur Général Christopher Ngoyi, a condamné avec fermeté la récente tentative de putsch qui a secoué le pays. Des hommes armés ont attaqué le palais de la nation et la résidence du Vice-premier Ministre de l'Economie, Vital Kamerhe, plongeant le peuple congolais dans la stupeur.
Fidèle aux principes démocratiques inscrits dans la Constitution, la Société Civile a rappelé qu'au terme de l'article 64, dans son alinéa 2 de la constitution : « Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’Etat. Elle est punie conformément à la loi ».
Criant haro, la Société Civile de la RDC exige que les auteurs et co-auteurs de cette entreprise macabre soient publiquement jugés et condamnés conformément aux lois de la République.
Saluant le courage et le professionnalisme des forces de défense et de sécurité pour avoir neutralisé les assaillants, la Société Civile appelle le peuple congolais à rester vigilant et uni autour de son Président et des institutions démocratiques.
En ces temps troublés, la RDC, terre de diversité et d'espoir, a plus que jamais besoin de l'unité de tous ses citoyens pour préserver la paix et la démocratie.
Félix Kalala
La Caritas international Belgique et ses partenaires de mise en œuvre, la Caritas Congo Asbl et le Service diocésain de la Diaconie ont procédé à la distribution des articles ménagers essentiels (AME) et du cash aux 271 ménages des retournés et familles hôtes vulnérables à Dumi village et Molokai, dans la ville province de Kinshasa. Cette distribution s’est déroulée du 02 au 03 mai 2024 au complexe scolaire de l’EP.Dumi et Institut Dumi en présence de Chef du quartier, Chef du Groupement, Commandant des Opérations et de l’infirmier titulaire de centre de santé Dumi.
Cette assistance s'est inscrite dans le cadre de réponse multisectorielle humanitaire auprès des ménages et communautés vulnérables, touchés par les crises soudaines liées aux conflits en RDC, financé par l’Union Européenne DG-ECHO.
Chaque ménage a reçu un Kit AME composé de deux marmites, une couverture, deux assiettes, une bassine, un petit sceau, un bidon d’eau de 20 litres, trois barres de savon. A cela s'ajoute une somme d’argent remis aux bénéficiaires selon la taille du ménage soit 150.000 FC pour la première catégorie, 220.000FC pour la deuxième catégorie et 300.000 FC pour la troisième catégorie enfin de satisfaire leurs besoins de base.
Après leur retour, la population de Dumi village et Molokai vivent dans des conditions difficiles suite au déplacement qu’ils ont effectué lors des attaques de Mobondo. Plusieurs de familles avaient abandonné leurs maisons et biens. Ils n’ont rien trouvé car leur biens ont été soit volés soit incendiés. Dans le milieu, il n’existe aucun marché ; les écoles fermées et à peine les Centres de Santé commencent à être visités avec une moyenne d’au moins deux malades par jour. L’accès dans cette zone est bon et sécurisé pour le moment, a indiqué Mr Tristan BONYENGA, Chargé de redevabilité au sein de Caritas Congo Asbl.
Il a précisé que cette assistance a été d’une importance vitale pour les retournés de Dumi du fait qu’elle vienne de soulager tant soit peu la souffrance des populations retournées. Il sied de noter que l’assistance a concerné que 10% de la population au niveau de Dumi village et Molokai, ainsi que ses environs.
Les critères de sélections des bénéficiaires à cette assistance étaient d’être un retourné au village depuis au moins 3 mois, avoir une famille complète (père, mère et enfants). A la rigueur, la famille qui ne comprenait que le père et la mère était aussi éligible. Des enfants en âge de scolarité sont très rares dans la contrée. On y voit que papa, maman et tous petits enfants, a-t-il fait savoir Mr Tristan.
KL/Caritasdev.cd
Message
Cher DG Achille Kadima,
En cette journée spéciale, je tiens à vous adresser mes vœux les plus sincères pour votre anniversaire. Devenir DG d'AfricaNews a été une étape marquante de votre carrière, et je suis honoré d'avoir eu l'opportunité de vous connaître et de bénéficier de votre bienveillance et encadrement .
Grâce à votre accueil chaleureux et à votre générosité, j'ai pu maîtriser les rouages du métier. Je vous en suis éternellement reconnaissant. Que cette nouvelle année de vie soit aussi rayonnante et enrichissante que vous l'êtes, pleine de joie, de succès et de bonheur.
À l'instar de la pluie nourrissant les plantes, que votre anniversaire soit le prélude à de grandes réussites dans tous vos projets, sous la bénédiction du Tout-Puissant.
Joyeux anniversaire AKM et que Dieu vous garde toujours.
Avec toute ma gratitude,
Fabrice Nkuba Yamba
A l'occasion de la journée internationale des Musées, célébrée 18 mai, une série d’activités a été organisée au Musée National de la RDC à Kinshasa. Au programme de cette journée, il s’est tenue une conférence sous le thème : « Musée, Education et Recherche ». Les intervenants ont souligné l'importance des musées dans la transmission du savoir, la promotion de la culture congolaise et la préservation du patrimoine voire la conservation des Archives. Cette conférence a connu la participation de certains membres du Gouvernement, du Directeur Général de l'Institut des Musées nationaux du Congo (IMNC) et tant d’autres invités.
En effet, quelques panelistes ont exposé sur les différentes thématiques ayant trait au thème principal. Cette journée a été l'occasion pour eux de partager leurs expériences et leurs réflexions sur la place des musées dans la société congolaise. Les échanges ont été riches et constructifs, mettant en lumière l'importance des musées en tant que lieux de transmission du savoir et de préservation du patrimoine culturel.
Pour sa part, le DG l'Institut des Musées nationaux du Congo (IMNC) a rappelé que le 18 mai est une journée internationale des Musées, décrétée par l’ICOM, qui est le Conseil international des Musées.
Puis, il a signalé que tous les professionnels des Musées célèbrent cette date sur base du thème international que l’ICOM propose, à titre d’exemple pour l’année 2024, cette journée a été placée sous le signe de : « Musée, Education et Recherche ».
Concluants ses propos, il a indiqué que cette célébration commence toujours par quelques journées portes ouvertes pour permettre aux communs de mortel de découvrir le musée, de comprendre son importance en tant qu’un centre culturel, un lieu d’éducation où se passe la recherche dans le domaine culturel.
Il sied, par ailleurs, de souligner qu’à travers cette journée internationale des Musées, la RDC a ainsi réaffirmé son attachement à la promotion de la culture et de l'histoire au truchement de ses musées implantés dans les différentes provinces du pays.
Enock Mwaka