Mesures urgentes pour la stabilisation du Franc Congolais, RDC : Jean Oscar Ngalamulume propose des pistes à Judith Suminwa Tuluka !
Jean Oscar Ngalamulume, Président de la CIDES et Ambassadeur pour la Paix
*‘’Il faut que la RD. Congo produise plus et consomme une grande quantité des biens et des services produits sur son sol et sous-sol. Il faut que la RDC exporte une quantité des biens et des services produit au Congo vers l'exportation pour maximiser les recettes en dollars afin d'équilibrer la balance commerciale. Il faut que la RDC évite d'acheter la grande quantité des biens et des services produits à l'extérieur pour sa consommation locale, afin de minimiser le coût d'achat qui s'effectue en dollars alors qu’elle le gagne péniblement’’, explique Jean Oscar Ngalamulume, Président de la CIDES et Ambassadeur de la Paix, tout en insistant qu’il s’agit-là de la voie, la seule et unique qui aiderait Judith Suminwa Tuluka et son équipe gouvernementale à déterminer le taux de change de franc congolais par rapport au dollar américain.
Lettre ouverte A SON EXCELLENCE MADAME Judith Suminwa Tuluka, PREMIERE MINISTRE
RDC : VOICI LES REELLES CAUSES PRINCIPALES DE LA DEPRECIATION DU FRANC CONGOLAIS !
(Par Jean Oscar Ngalamulume, Président de la CIDES et Ambassadeur pour la Paix)
Lorsqu'on a un malade, il faut lui administrer un traitement approprié à la place des calmants.
La monnaie nationale vaut ce que vaut l'économie.
Et, l'économie nationale vaut ce que valent les Institutions de la République en charge de la production des biens et des services pour la consommation locale et la vente à l'exportation, vers l'extérieur, dans le but de renflouer la caisse de la Banque Centrale avec les devises étrangères, communément appelées dollars américains.
En effet, il s'agit des Institutions qui sont en charge :
1. De la production de l'énergie qui est un véritable moteur du développement. Un levier de la création des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation.
La RDC a grandement besoin d'une grande quantité d'énergie disponible.
2. D'une éducation positive basée spécifiquement sur la formation de la main d'œuvre spécialisée, capable de contribuer à la production des biens et des services de qualité pour la consommation locale et la vente d'un grand volume vers l'exportation.
3. D'une bonne politique de commerce extérieur, ayant comme objectif principal, faire la promotion ou le marketing de tous les biens et services produits au Congo sur les marchés extérieurs, en créant aussi des postes diplomatiques des attachés commerciaux avec les cadres bien formés dans chacune de nos Ambassades pour faire la même promotion.
4. Du cadre juridique fiable qui fixe équitablement les lois et les décrets justes pour la bonne gestion de la société, sans discrimination, afin de garantir un bon climat d'affaires, socle de mobilisation des investisseurs, dans le but de créer des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation.
Pour ce faire, qu'il s'agisse de l'accumulation primitive décrite par Marx au 19ème siècle ou le développement récent des sociétés multinationales, l’investisseur public ou privé, à toujours besoin d'un cadre juridique capable de garantir la paix durable et les mécanismes économiques.
Quelles sont les causes principales de la dépréciation du franc congolais par rapport au dollar américain ?
En principe, les Congolais devraient savoir que tous les biens et services qu'ils achètent à l'extérieur du Congo, en importation pour leur consommation locale, ils les payent en dollars.
Par exemple, les cures dent, les jus des fruits, les raisins, les pommes, les poissons, les maïs etc...que nous achetons à l'extérieur, se payent en dollars.
Et pourtant les Congolais mieux organisés peuvent produire localement toutes sortes des biens et des services pour leur consommation.
Les Congolais sont dans l'obligation de savoir que tous les biens et services produits au Congo qu'ils vendent à l'extérieur se facturent en dollars.
Lorsqu'on compare le volume des recettes que la RDC réalise grâce à la vente des biens et des services produits au Congo et vendus à l’extérieur par rapport au volume des dollars que le Congo paye pour acheter des biens et des services produits à l'extérieur...
Il s'avère que notre balance commerciale est déficitaire, parce que notre pays ne produit presque rien pour sa consommation locale ni pour la vente à l'exportation, dans le but de maximiser les recettes en dollars.
D'où, la balance commerciale de la RDC est malheureusement déficitaire.
En économie, cela s’appelle la propension marginale à consommer.
Autrement dit, la République Démocratique du Congo dépense plus des dollars qu'il n'en gagne pour acheter tous les biens et services à l'extérieur, en ne vendant presque rien en échange pour encaisser des devises étrangères, c'est-à-dire, les dollars américains.
D’ailleurs, Keynes avait démontré que la propension marginale à consommer décroit avec les revenus d'un ménage à faibles revenus qui consacre près la totalité de son revenu supplémentaire à sa consommation.
Ce qui signifie que ce ménage dépense plus qu'il ne gagne pour faire face à ses dépenses ménagères.
Autrement dit, lorsque la valeur des exportations est supérieure à celle des importations, la balance commerciale est automatiquement excédentaire parce qu'elle a un bon volume des devises qui, souvent s'expriment en dollars américains.
Dans le cas du Congo, la balance commerciale est déficitaire, parce que la valeur des exportations est inférieure à celle des importations qui s'achètent en dollars.
En effet, le Congo dépense plus des dollars qu'il n'en gagne.
D'où la rareté des dollars sur le marché congolais.
Quels sont les mécanismes qui favoriseraient la stabilité du taux de change du franc congolais par rapport au dollar américain ?
■ Le franc congolais ne se stabilisera que lorsque le Congo aura la capacité de produire une quantité suffisante des biens et des services par rapport à sa consommation locale.
■ Lorsqu'il sera en mesure d'exporter un grand volume des biens et des services produits au Congo vers l'extérieur, dans le but de renflouer les comptes de la Banque Centrale qui joue le rôle commercial et celui du Trésor public, c'est-à-dire, celui de la caisse de l'Etat. Nous ne le répéterons assez.
D'une autre part, le Congo devrait acheter moins à l'extérieur, dans le but de minimiser le coût d'achat des biens et des services produits à l'extérieur qui s'effectue en dollars que le Congo gagne péniblement.
En réalité, le taux de change est le prix d'une monnaie exprimée dans une autre.
Par exemple, 1 FC équivaudrait 2 $, lorsque la Banque Centrale a une grande quantité de dollars en réserve, grâce à sa production d'un bon volume des biens et des services pour sa consommation locale et la vente d'un bon volume à l'extérieur, en encaissant un bon volume des dollars comme recettes de la vente de biens et des services produits au Congo.
C'est comme tous les prix des produits marchandables, le taux de change varie en fonction de l'offre et de la demande de monnaie, en fonction du volume de réserves en devises étrangères qui sont les dollars, à la Banque Centrale.
Excellence Madame la Première Ministre,
Voici la seule et unique procédure de réduire et stabiliser le taux du dollar par rapport aux taux du dollar américain.
■ il faut que le Congo produise plus et consomme une grande quantité des biens et des services produits au Congo.
■ Qu'il exporte une quantité des biens et des services produit au Congo vers l'exportation pour maximiser les recettes en dollars. Afin d'équilibrer notre balance commerciale
■ Il faut que le Congo évite d'acheter la grande quantité des biens et des services produits à l'extérieur pour sa consommation locale, afin de minimiser le coût d'achat qui s'effectue en dollars que notre pays gagne péniblement.
Excellence Madame la Première Ministre,
Voilà la voie, la seule et unique qui vous aidera à déterminer le taux de change de franc congolais par rapport aux dollars américains.