L’HONNETETE, LA JUSTICE, LA VERITE, LA CULTURE DE L’EXCELLENCE, DE L’INTEGRITE, DE LA MERITOCRATIE BREF LES VALEURS MORALES ET REPUBLICAINES DOIVENT ETRE SAUVEGARDEES ET ETRE PLACES AU DESSUS DES ENJEUX ET DES CALCULS POLITIQUES, POLITICIENS, ELECTORALISTES, EGOÏSTES ET PARTISANS AFIN D’EVITER DES DISCOURS DE LA HAINE, DU RACISME, DU MENSONGE, DE LA TROMPERIE, DE LA RUSE, DE LA FOURBERIE, DE L’ESCROQUERIE MORALE, INTELLECTUELLE ET POLITIQUE, DE LA DIABOLISATION ET DES COMPORTEMENTS DE MANIPULATIONS DES ELECTEURS AMERICAINS SUCCEPTIBLES D’ENTRAINER ET DE CONDUIRE A DES CONTESTATIONS ELECTORALES COMME CE FUT LE CAS DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES DE 2020.
C’est vraiment regrettable, déplorable, et c’est vraiment une très grande honte, fourberie, escroquerie morale et intellectuelle une véritable tricherie, une malhonnêteté, une manipulation politicienne et électoraliste et une véritable escroquerie électorale sans précédent et sans commentaire dans l’histoire des élections présidentielles aux Etats – Unis d’Amérique de continuer de soutenir ouvertement et tout haut à travers les média et les réseaux sociaux les arguments, les idées, les hérésies, les contre – vérités, le mensonge et la thèse selon laquelle ou de dire ouvertement et tout haut et cela sans aucun gène, ni honte que la candidate démocrate KAMALA HARRIS à l’élection présidentielle américaine du Mardi le 05/Novembre/2024 est noire, or dans la vérité tels n’est pas le cas, KAMALA HARRIS est de couleur blanche pour ne pas dire métisse de par sa morphologie et sa physionomie et il n’a plus rien à discuter ou à tergiverser là - dessus.
Il est à noter que la couleur noire de la peau d’un homme ou d’une femme américaine soit – ils ou pas reste noire et il n’a plus rien à discuter ou à tergiverser là - dessus.
Il est aussi à noter que la couleur blanche de la peau d’un homme ou d’une femme américaine soit – ils ou pas reste blanche et il n’a plus rien à discuter ou à tergiverser là - dessus.
Et enfin Il est aussi à noter que la couleur métisse de la peau d’un homme ou d’une femme américaine soit – ils ou pas issue d’une hybridation ou du métissage ou encore mieux de l’union entre un noir et une blanche vice – versa reste métisse et c’est clair comme de l’eau pure et il n’a plus rien à discuter ou à tergiverser là - dessus.
La personne métisse issue du brassage ou de l’hybridation ou encore de l’union entre un blanc et une noire et inversement est hybride et intermédiaire et n’est ni blanc, ni noir et ce sont des notions fondamentales et élémentaires de base de la Biologie apprises depuis très longtemps et à enseigner calmement et ouvertement et en toute simplicité et à rappeler tout haut au peuple américain sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre.
Toutes ces notions élémentaires de l’hérédité nous les avions apprises il ya plus de 30 ans à l’école secondaire et ne peuvent être contestés ou déformés aujourd’hui par le Parti Démocrate Américains ou une frange parti des démocrates américains ou encore des leaders très influents éternels et omni présents du Parti Démocrate Américains pour faire croire et avaler aux Citoyens américains et particulièrement les Afro - américains ou les Noirs américains ou encore la Communauté noire américaine vivant très longtemps aux Etats – Unis qui représente à coup sur treize pourcent (13%) de l’électorat américain des mensonges, des hérésies, des contre- vérités comme quoi, la candidate Démocrate KAMALA HARRIS est noire, les noirs américains votent toujours démocrates, tels n’est malheureusement pas toujours le cas et tout cela dans le seul but des calculs politiques et électorales afin d’attirer la confiance, les voix et vote de l’électorat noire américain qui représente treize (13%) de l’électorat global américain et qui peut changer le cours des événements et de vote lors de l’élection présidentielle américaine du Mardi le 05/Novembre /2024.
Cette façon de dire, de déclarer publiquement à travers la Presse américaine , à travers les réseaux sociaux et de faire les choses et de se comporter, cette façon délibérée de déformer et de tordre intentionnellement la vérité pour des bénéfices et profits ou dividendes purement politiques et électoralistes, gène considérablement et indispose beaucoup les Noirs d’Afrique qui ne sont pas restés indifférents et qui suivent de très prêts et dans les moindres détails le processus, le déroulement et le développement de la campagne électorale présidentillielle américaine, c’est pourquoi, pour des raisons purement humanitaires et de non-assistance en personne en danger et pour des raisons géostratégiques, pour des motifs de conscience pure, les Noirs d’Afrique s’invitent désormais dans la campagne électorale américaine afin de sensibiliser, de conscientiser et de moraliser les noirs américains, les afro - américains et la communauté noire vivant depuis très longtemps aux Etats – Unis d’Amérique de ne pas se laisser faire et de se laisser distraire et séduire par des discours, par la tentation et par les sollicitations du Parti Démocrate Américains ou de certains leaders très puissants, omni présents et éternels du Parti démocrate américain et de certains média américains et des réseaux sociaux qui osent dire que les noirs américains votent toujours démocrate ou du côté démocrate et que la Candidate démocrate KAMALA HARRIS à l’élection présidentielle américaine du Mardi 05/Novembre/2024 est noire et par conséquent et en conclusion du syllogisme philosophique, les Noirs américains ou les Afro - américains ou la Communauté noire vivant depuis longtemps au Etats – Unis voteront Démocrate ou une Démocrate, donc KAMALA HARRIS puisqu’elle est noire. Vraiment si tels est vraiment le cas, quelle hérésie, quel sophisme et faux raisonnement.
Le fait pour le citoyen américain qu’il soit noir ou blanc ou métissé de voter durant les élections américaines sur base des considérations de la peau ou de la race ou de la richesse est une forme du racisme, c’est du racisme et ce sont ces antivaleurs longtemps décriés que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE à travers sa Branche Internationale, Planétaire et Mondiale à savoir : LE CIEGS INTERNATIONAL ET PLANETAIRE ne cessent jamais et ne cesseront jamais de dénoncer et de condamner ouvertement et énergiquement ce genre d’antivaleurs en RDC, en Afrique et partout à travers le monde.
Il est à noter qu’un métissé issue de l’union entre un blanc et une noire et vice versa est un hybride selon la théorie de l’hérédité, n’est pas noir, mais il est plus blanc de par la couleur de sa peau et tout le monde scientifique ou pas s’accordent pour dire ouvertement ainsi soit t – il et cela de par sa morphologie et sa physionomie et il n’a plus rien à discuter ou à tergiverser là - dessus.
C’est pourquoi, aujourd’hui, nous devons briser ce mythe, ces hérésies dangereuses, cette tradition et ce discours de la honte, du mensonge, de la corruption et de l’escroquerie morales et intellectuelles, de la manipulation politique et électorale qui serait développé par le Parti Démocrate, par certains leaders politiques très influents omniprésents et éternels du parti Démocrate Américain ainsi que la Presse américaine et les réseaux sociaux comme quoi, les noirs d’Amérique, les Afro – Américains ou la Communauté noire vivant depuis très longtemps aux Etats – Unis ne votent généralement et toujours que du côté démocrate et que le vote des noirs ou des Afro – Américains et l’électorat noire américain est automatiquement acquis, d’ipso facto et sans commentaire et sans contredit à la cause du Parti Démocrate Américain, si tels est vraiment le cas, si les faits seraient avérés, alors c’est vraiment très dangereux, c’est vraiment de la tromperie, de la ruse, de la fraude, de la fourberie, du mensonge, de la distraction, des hérésies, de la pure farce et du théâtre de chez nous et pour ne pas dire de la tragi – comédie, de la mise en scène sans précédent, de la manipulation politique et politicienne du Parti Démocrate Américain et de certains leaders politiques très influents omniprésents et éternels du parti Démocrate Américain ainsi que de la Presse américaine et des réseaux sociaux qui sont des antivaleurs que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE à travers sa Branche Internationale, Planétaire et Mondiale à savoir : LE CIEGS INTERNATIONAL ET PLANETAIRE fortement spécialisé dans des réflexions et dans des études géostratégiques et des questions de la Défense, de la sauvegarde, de la surveillance, de la protection et de la promotion des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales, de la Démocratie, de l’Etat de droit, de la bonne Gouvernance, de la Paix, Sécurité et Stabilité Internationale et Mondiale, de la géopolitique, de la Géostratégie, de l’environnement, du développement durable et Intégral, du mieux-être social, des élections, du Commerce International, de la Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication et du numérique et de l’Intelligence artificielle, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre le racisme, de la lutte contre le terrorisme International, de la lutte contre l’impunité et du détournement des deniers publics, de la lutte contre le blanchissement des capitaux, de la lutte contre l’Antisémitisme, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre l’Islamophobie, de la lutte contre la Russophobie ,de la lutte contre la Sinophobie et autres ne peuvent pas accepter, tolérer, supporter, admettre et condamne tout haut, sans ambages et sans commentaire et sans complaisance, vigoureusement et énergiquement en RDC, en Afrique et partout à travers le monde.
Alors, de ce fait, cette façon délibérée et intentionnelle de présenter les choses, d’agir et de torde la vérité n’est pas bonne si ce n’est que pour des raisons purement politiques et des calculs électoralistes afin d’attirer par la tromperie, la ruse, le mensonge, la fourberie, la tricherie, la manipulation politicienne et électorale les treize pourcent (13%) de l’électorat noir américain qui peut facilement changer la donne et le cours des événements durant l’élection présidentielle américaine du Mardi 05/Novembre/2024 en faveur de la candidate KAMALA HARRIS.
C’est pourquoi, si tels est vraiment le cas , si les fait sont avérés et sans commentaires, alors cette façon de faire les choses et d’agir doit immédiatement s’arrêter au plus vite aux Etats – Unis d’Amérique d’autant plus que ca n’honore pas la grande nation américaine, championne et modèle de la démocratie mondiale, de l’Etat de Droit et de la Bonne Gouvernance politique et cela au nom de la justice, de la vérité, de l’honnêteté et de l’équité, d’autant plus que les ténèbres ( à savoir : le mensonge, le discours de la haine et de l’exclusion, le discours raciste et séparatiste, la ségrégation, la fraude électorale, la tromperie, la ruse, la fourberie, la tricherie, la manipulation politicienne et électorale) ne régneront pas toujours aux Etats – Unis d’Amérique autours des élections présidentielles (Esaïe 8 : 1-23).
C’est pourquoi, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC,EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE à travers sa Branche Internationale, Planétaire et Mondiale à savoir : LE CIEGS INTERNATIONAL ET PLANETAIRE fortement spécialisé dans des réflexions et dans des études géostratégiques et des questions de la Défense, de la sauvegarde, de la surveillance, de la protection et de la promotion des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales, de la Démocratie, de l’Etat de droit, de la bonne Gouvernance, de la Paix, Sécurité et Stabilité Internationale et Mondiale, de la géopolitique, de la Géostratégie, de l’environnement, du développement durable et Intégral, du mieux-être social, des élections, du Commerce International, de la Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication et du numérique et de l’Intelligence artificielle, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre le racisme, de la lutte contre le terrorisme International, de la lutte contre l’impunité et du détournement des deniers publics, de la lutte contre le blanchissement des capitaux, de la lutte contre l’Antisémitisme, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre l’Islamophobie, de la lutte contre la Russophobie ,de la lutte contre la Sinophobie et autres à travers son programme spécialisé et permanant d’EDUCATION CIVIQUE, DE SENSIBILISATION, DE CONSCIENTISATION ET DE MORALISATION DES PEUPLES PARTOUT A TRAVERS LE MONDE attirent ouvertement l’attention des Noirs américains ou des Afro - américains ou de la Communauté noire vivant depuis longtemps au Etats – Unis, d’être très vigilants et très éveillés, de ne pas se laisser distraire, berner et tromper facilement par de genres des discours qu’ils proviennent soit du Parti Démocrate Américain, ou de ses leaders politiques très influents, omniprésents et éternels ou encore de la Presse américaine ou en plus des réseaux sociaux et le jour de l’élection présidentielle américaine du Mardi le 05/Novembre/2024 qu’ils doivent désormais voter sur base de la voix de leurs consciences personnelles et individuelles et non voter sur base des sentiments négatifs, de zèle amers, des émotions et des mots d’ordre du Parti démocrate Américain ou de certains leaders politiques démocrates très influents, omniprésents et éternels, ce qui sera une erreur stratégique grave, fatale, impardonnable, inexcusable et très regrettable pour eux, pour leurs vies, pour leurs enfants, pour leurs postérité et pour leurs consciences qui resteront longtemps troubles et très agitées et n’auront que leurs deux yeux pour pleurer mais de voter pour un candidat président des Etats – Unis seulement sur base de son programme de la campagne électorale, sur base de son projet de société qui doit inclure la défense des droits et des intérêts majeurs et stratégiques des Afro – américains et de la Communauté noire d’Amérique face au racisme, à la discrimination, aux injustices sociale, à la criminalités, à la sécurité des personnes et de leurs biens, à l’homosexualité, au coût de la vie, au chômage, à la santé, à l’éducation, au pouvoir d’achat, à l’inflation galopante, à la récession de l’économie américaine ainsi que d’autres questions stratégiques qui tracassent les Afro- Américains liés au logement, au chômage et autres et qui tracassent aussi l’ensemble du peuple américain sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre.
A titre de rappel, selon les us et coutumes américaines des conventions américaines républicaines et démocrates qui représentent la fin et l’aboutissement d’un long processus des élections primaires organisées dans tous les 52 Etats Américains et le candidat vainqueur est officiellement investi à la convention Démocrate ou Républicaine, ce qui le confère une légitimité incontestable parc qu’il a été élu aux élections primaires directes par la majorité des membres du parti Démocrate ou Républicain, accepté par la majorité des membres du parti de manière à devenir officiellement le candidat valable du Parti aux élections présidentielles, tels malheureusement n’a pas été le cas de la Candidate KAMALA HARRIS qui n’est pas passé officiellement par cette épreuve de baptême de feu des primaires démocrates bien qu’à quatre (4) Mois des élections présidentielles le Parti Démocrate pouvait encore bel et bien organiser les élections primaires pour se choisir un candidat valable de son choix, élu par les membres du Parti démocrate, et qui serait investi par la Convention démocrate, et qui serait accepté et soutenu par tous au lendemain de l’éviction et du retrait forcé du Candidat Joe Biden à cause de la pression de certains hommes forts, les influents et les plus considérés du Parti Démocrate qui l’ont tous contrait malgré lui et contre sa volonté et ses attentes à se retirer de la course à la présidence afin de propulser à sa pace la Vice – Présidente KAMALA HARRIS sans passer par les élections primaires américaines.
James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU
ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS
Président – Fondateur et Président Exécutif International
du CIEGS RDC AFRIQUE ET ASBL
Grand Défenseur des Droits de l’Homme
Journaliste Manager et Professionnel
Char du Feu, Char d’Israël et sa Cavalerie
Le Vaillant Héros et le Grand Lion
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Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République
Constant Mutamba, Vice-Premier Ministre, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux
(Par Antoine-Dover Osongo-Lukadi)
Tribune d’expression libre
« Félix Tshisekedi et Constant Mutamba pour un apport exponentiel du développement et de transformation de la RDC et la solution au problème congolais par une approche prioritairement épistémique, praxique plutôt que politique »
1. Le chainon manquant du mandat présidentiel et système Tshisekedi
Pour commencer, juger en termes des chiffres le mandat politique d’un homme politique pour déduire en qualité et en quantité son bilan nous paraît d’emblée peu objectif, surtout s’il court encore et toujours. Nous ne nous muons pas ni en porte-parole ni en communicateur attitré du chef de l’Etat, qui a pour cela un personnel confiant et outillé en la matière. Reste que pour avoir suivi son action politique au lendemain de son élection jusqu’aujourd’hui, force est de constater que Félix Tshisekedi a eu plusieurs résultats positifs, particulièrement au plan social, au point que ce serait grotesque, hérétique de ne pas le reconnaître. Evidement qu’il a, en cinq ans d’exercice, réalisé ce qu’aucun autre chef de l’Etat n'y était arrivé dont la gratuité de l’enseignement de base, la gratuité de la maternité, la gratuité de l’assurance maladie universelle aux professeurs de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de notre pays, le projet des 145 territoires, l’aménagement routier sur plusieurs kilomètres, réaménagement des stades sportifs, Trans Academia, et aujourd’hui avec l’arrivée à la tête du Ministère de la Justice de Constant Mutamba, la réorganisation structurelle de tout l’appareil juridique et judiciaire dont la bancarisation en cours des taxes pénales et ce n’est qu’un début. Par ailleurs nous serons d’accord que c’est sur le plan sécuritaire et donc politico-militaire que le bilan du chef de l’Etat est famélique. Nous en avions déjà dit assez dans nos nombreuses publications scientifiques et politiques, que tout ceci est plus clair de nos lecteurs et auditeurs politiques, scientifiques ou populations lambda. Pour résumer en quelques mots ce que nous avions demandé au président de la république, c’était primo penser à réformer l’Etat congolais par la refonte du système électoraliste, unitariste pour le système fédéraliste comme seul moyen de contrer la balkanisation de la République Démocratique du Congo et secundo par l’obtention de la paix à l’intérieur de nos frontières par l’initiation et la culture citoyenne de la guerre perpétuelle, dans la mesure où un adage bien célèbre dit que «qui veut la paix, prépare la guerre »…
Constant Mutamba que nous n’avons ni vu ni rencontré de toute notre vie est sans doute non seulement l’homme qu’il faut à la place qu’il faut mais l’homme d’Etat qui manquait au rouage politique de Félix Tshisekedi pour crédibiliser en interne comme en externe son action politique à la tête de cet immense pays qu’est la République Démocratique du Congo. Un pays qui ne manque pas d’hommes politiques ni d’hommes tout court. Ceux-ci, les hommes politiques, se recrutant à tous les étalages. Malheureusement, ce ne sont pas tous les hommes politiques, qui sont des hommes d’Etat.
Dans notre pays, il n’y en a pas beaucoup voire tout court il n’y en a pas. Et s’il y en avait, on peut les compter sur le bout des doigts. Ce que nous avons en hommes politiques, c’est une pègre des tribalistes, des clanistes, des tricheurs, des escrocs, des voleurs et détourneurs des deniers publics, sans foi ni loi. Des hommes politiques limités au nombrilisme réfractaire dont seul compte leurs femmes, leurs enfants, leurs nièces, leurs neveux, leurs oncles, leurs tantes, leurs cousins et cousines, sans compter leurs diverses connaissances. Leur conception du pays se résume au bénéfice financier, à comment ils vont s’y retrouver. Le partage est un délit passible de peine de prison à vie voire de mort. Puisque la seule obligation -, pour cette race d’hommes politiques véreux, futiles, séniles -, des pauvres et des chômeurs c’est d’y mourir comme tels. Il n’y a aucun miracle de se retrouver à la présidence, au parlement, à la gouvernance comme conseiller, fonctionnaire ou travailleur simple si l’on n’est pas membres des familles biologiques de ces hommes politiques.
Les élites sont un danger contre leurs intérêts. Les penseurs, les analystes, tous ceux qui critiquent, réfléchissent n’y sont pas les bienvenus.
Or, il se fait que et pour la toute première fois, nous comptons au gouvernement de la république un jeune ministre de la Justice qui sort du lot car, il appelle tous les chats par leurs noms ; un jeune ministre qui n’a pas froid aux yeux, au point que publiquement à Kisangani lors de l’anniversaire du Congocost affirma son adversité à l’encontre du président rwandais en fonction en ce moment ; c’est qu’avant son avènement aucun autre membre du gouvernement n’en n’avait osé.
Ce Ministre est d’un autre genre. Un intellectuel, non pas au sens d’un diplômé, mais au contraire de celui qui réfléchit et fait accompagner son réflexif par une praxis éthique et/ou morale. Il ne suffit donc pas d’un doctorat pour être exempt d’un comportement reprochable. Nous avons vu, lors des dernières élections générales du 20 décembre 2023, des professeurs d’universités, dont des « juridistes », emporter et dissimuler chez eux des machines à voter pour tenter de se faire élire en toute illégalité par eux-mêmes, leurs familles et plusieurs de leurs sympathisants.
C’est donc la preuve que l’intelligence et la raison seules ne suffisent pas, elles doivent être accompagnées par une praxis irréprochable. Constant Mutamba est celui, au gouvernement actuel, qui nous paraît être le seul ministre qui allie en lui intelligence, rationalité et praxité.
C’est ce que nous allons montrer, en nous inspirant à partir de nos plusieurs interventions passées et encore à venir dans les colloques internationaux tant à l’extérieur du pays qu’à l’intérieur.
2. Les bases épistémologique et praxéologique de la politique du développement et de transformation d’un pays
Si le mouvement de la science est linéaire, celui de la philosophie est dialectique. La science est linéaire en tant qu’obsédée par le succès, le progrès, le pas en avant, jamais en arrière. La philosophie est avance et recule, bon et bondissement, continuité et discontinuité dans un toujours-déjà en mouvement perpétuel pensé et pensant en tant qu’activité proportionnellement dynamique voire dynamisante où la contradiction n’est pas que nécessairement conflit mais également accord où l’autre accompli l’accomplissement, c’est-à-dire, la discussion ou un accord entre sujets échangeant, communiquant. Pour rappel, la Théorie de l’agir communicationnel (1981) est la monumentale publication de Habermas. Il s’y est distingué par la distinction de deux types d’agir l’un stratégique et l’autre communicationnel. L’agir stratégique est celui par lequel on cherche à exercer une certaine influence sur l’autre (procédé mis en œuvre par la publicité ou le discours de propagande politique), et l’agir communicationnel, est celui par lequel on cherche simplement à s’entendre avec l’autre, de façon, à interpréter ensemble la situation et à s’accorder mutuellement sur la conduite à tenir. Habermas est ainsi conduit à s’interroger sur les conditions de l’intercompréhension dans le processus de communication.
Partant du constat que tout locuteur se réfère à un au-delà du discours (le monde vécu) qui n’est pas nécessairement partagé par l’auditeur, et que ce qui est compris par l’auditeur est au fond plus important que ce qui est dit par le locuteur, Habermas a mis au point une « éthique de la discussion », afin de garantir entre le locuteur et l’auditeur une authentique compréhension mutuelle.
Ainsi, pour que mon énoncé soit digne de figurer dans un procès d’intercompréhension, il faut qu’il soit sensé, qu’il soit compréhensible pour mes interlocuteurs, qu’il n’exprime ni autorité, ni intimidation, ni menace (sinon l’on retombe dans l’agir stratégique) et qu’en dernier ressort, il soit susceptible d’être admis par chacun et par tous comme étant valable. Ici se dessine un modèle démocratique du consensus, modèle que prescrit la « raison communicationnelle » quand on l’applique au domaine du politique. Habermas espère ainsi sortir la démocratie des ornières dans lesquelles le complexe technico-scientifique l’a fait tomber[1]. Autrement dit ce que les Allemands appellent bien volontiers « Zuzamenhang-leben » que les Français nomment le « Vivre-ensemble ».
Toutefois, c’est par la science et avec la science qu’il est possible de prime abord à un homme isolé et ensuite à une communauté de se développer, de se transformer, de se créer et de se recréer, de produire et de se reproduire, d’inventer et de se réinventer. Or, qui dit science dit épistémologie. D’où, l’on interpelle les peuples et races en échec scientifique, technologique à se forger une mentalité scientifique et épistémologique pour prétendre à une vie meilleure et acceptable.
Il est vrai qu’on pourrait s’interroge sur la pauvreté, la misère de certains peuples, de certaines races par rapport à la richesse et l’opulence d’autres peuples, mais l’on s’y égarerait pour penser que le nœud de la solution est politique, sociologique, psychologique, historique, anthropologique ou prioritairement ontologique, mais au contraire épistémologique, car tout ceci ne devient possible à tout être humain qu’en se forgeant une mentalité scientifique.
Nous sommes convaincu qu’il y a réciprocité entre la science et le développement. Autour de cette relation, on construit une maison finalement à trois où l’épistémologie, c’est-à-dire la capacité qu’a tout être humain de se développer et de se transformer par l’importance qu’il accorde à la recherche scientifique et technologique, car l’une ne va jamais sans l’autre. La réflexion philosophique est née sœur jumelle, et longtemps non discernable, de la science.
Mais, à mesure qu'une dissociation s'ébauchait, une interrogation sur la nature de la science prenait une forme de plus en plus précise. Les doutes qui sont apparus chez certains, à différentes époques, sur la portée et la valeur de cette connaissance ont parfois donné un tour polémique à la philosophie de la science. Aujourd'hui même, l'accélération du progrès scientifique, l'irrésistible développement des pouvoirs qu'il confère aux utilisateurs et aux administrateurs de la science posent des questions dont l'urgence facilite mainte confusion entre l'étude proprement épistémologique et la réflexion éthique et politique sur le rôle de la science dans nos sociétés.
L’'épistémologie est une manière d'engager une profonderéflexion surla connaissance et le besoininsatiable de l'homme à assouvir sa curiosité. L'épistémologie désigne l'étude des sciences. Rechercher un enracinement épistémique à la capacité créatrice, productrice, inventrice et donc éminemment transformatrice à tout être humain est notre préoccupation capitale pour l’émergence et l’épanouissement de la République Démocratique du Congo dans le concert des pays développés holistiquement.
Cette préoccupation est vaste car, il s’agit au regard de l’essence de son fondement, dont la question consiste à savoir comment par la science, grâce ou à cause de la science, on égaliserait le développement, la transformation des peuples ? Une question qui en appelle bien sûr celle de savoir que faut-il faire pour amener les peuples, les races des continents en panne de transformation et de développement à pouvoir s’imprégner d’une épistémologie aussi prépondérante, imminente, conquérante qui les rendrait aussi meilleurs que ceux dont la science a porté ses fruits, l’Europe en général et sa partie occidentale plus précisément ? Tel est incontestablement le nœud gordien de la problématique soulevée par l’auteur. Parce qu’il est convaincu voire persuadé que l’écart développant et transformant qui existe entre les peuples qui se sont appuyés sur la science pour se développer et se transformer et ceux qui n’y sont pas encore arrivés voire jamais parvenus a pour source et cause le sous-développement épistémique et praxique des peuples et des races.
Ceux qui pensent, qui réfléchissent mieux ou encore produisent la science et une bonne science se développent et se transforment tandis que ceux qui négligent la science voire produisent une mauvaise science se coincent, se freinent et conséquemment ne se développent pas et ne se transforment non plus.
C’est dans cette dialectique contraignante que se joue haut la main le destin des peuples, des races et des nations. On tombe ici, consciemment ou inconsciemment à la question du rapport des forces entre pays, peuples ou races développés et peuples, pays ou races sous-développés, autrement dit sur le « dialogue » Nord-Sud. Clairement et explicitement, nous voulons monter en y insistant sur l’importance de la science et davantage encore sur un appel du pied fait aux pays du Sud et à ceux africains en particulier à prendre exemple en cette matière-ci sur ceux du NORD. Pourtant sans chercher à nous agripper sur un détail du travail qui n'est que partiel, il y a lieu de montrer tout de même que l’essentiel des ressources naturelles qui fournissent une embellie scientifique au NORD se trouve, mieux, puisé au SUD et plus particulièrement en Afrique subsaharienne.
Car, sans ces ressources exploitées éhontement par le NORD, la science occidentale, en dépit de l’ingéniosité de ses producteurs de souche, n’aurait pas atteint son degré de créativité, de productivité et d’inventivité qui est la sienne, surtout en ce moment. Cette interdépendance entre avancées scientifiques occidentales et exploitation des ressources naturelles afro-subsahariennes mérite d’être mise en évidence clairement, non pas pour trouver la moindre excuse à la lassitude épistémique des peuples du SUD et d’Afrique noire en particulier, mais pour faire justice aux exploités et en même temps faire porter une partie de chapeau aux exploiteurs sur la déliquescence, la faiblesse, la lenteur épistémologique des peuples épistémologiquement sous-développés.
C’est justement pour cette raison précise que nous avions accordé une attention soutenue et très entretenue aux problèmes du développement et de transformation de l’Afrique noire attentiste et contemplative en la matière, en plus d’y être épistémiquement arriérée, dépassée, retardée. Quiconque a travaillé dans le domaine du développement en Afrique noire sait à quel point l’aide étrangère est considérée par les autorités et les populations bénéficiaires comme une chose naturelle, et à quel point il est difficile d’obtenir la participation des populations à la réalisation des projets, même lorsque les priorités sont définies par elles.
Comme le souligne Axelle Kabou, « les Africains sont les seuls individus au monde à croire que leur développement peut être pris en charge par d’autres personnes que par eux-mêmes ». Et il n’est pas exagéré d’écrire qu’en Afrique noire, il n’y a pas, à proprement parler, de combines, car la norme c’est cela. Les Africains attendent et reçoivent tout de l’Occident, oubliant que la main qui donne est toujours au-dessus de la main qui reçoit ; ils contemplent passivement la technoscience occidentale, oubliant que la contemplation est « l’action par excellence » comme l’exprime Maurice Blondel ; ils copient tout mais copient mal en sombrant dans le quiétisme pour emprunter le concept préféré que nous empruntons à Sartre; ils se complotent pour compromettre leur propre avenir et deviennent complices de l’oppression étrangère.
Dans ce contexte, il n’est nullement surprenant, paraphrasant A. Kabou, que l’opprimé devienne complice intime de son oppresseur. L’Afrique se lamente depuis quatre siècles qu’elle est opprimée et victime de l’histoire : la traite négrière, la colonisation, l’apartheid, la détérioration des termes de l’échange, la dette extérieure, le complexe d’infériorité raciale et culturelle, la nostalgie morbide de la passe précoloniale, le racisme interafricain, le néo-colonialisme, etc.
Bref, elle se représente le sous-développement comme l’unique produit des manigances et de la malveillance de puissances extérieures déterminées à la maintenir dans un état de sujétion. L’Afrique est profondément persuadée que l’essentiel des responsabilités de la détérioration se situent en dehors du continent ! Les Africains ne se perçoivent pas comme des êtres aptes à influer sur le cours de leur propre existence. Ils sont persuadés de n’être, en rien responsable de leur sort. C’est ainsi que dans son ouvrage intitulé « Et si l’Afrique refusait le Développement » (Paris, l’Harmattan, 1991), Axelle Kabou tente de comprendre pourquoi un continent qui se présente comme la victime d’un complot extérieur séculaire s’embourbe dans l’invective et la mendicité ? Pourquoi l’Afrique qui dispose d’énormes richesses et qui a bénéficié d’un soutien conceptuel exogène extraordinaire reste colonisable après plus de décennies de liberté ?
L’auteur se pose la question fondamentale de savoir comment l’Afrique perçoit la notion de développement et démontre les mécanismes du processus conceptuel par lequel ce continent rejette le progrès. Il existe sans nul doute une sorte de prescription tacite interdisant formellement de relier directement la situation actuelle de l’Afrique au comportement de ses habitants. En effet, jusqu’à présent le malaise africain a toujours été décrit dans le cadre des effets pernicieux de la conjoncture mondiale. Et par pudeur personne n’ose plus dire la vérité.
De ce fait, nous affirmerions avec A. Kabou, que l’Afrique qui se lamente d’être opprimée a toujours été complice de son oppression. Les blessures connues au cours de l’histoire (traite négrière, colonialisme), voire les guerres, aujourd’hui, ne sont pas les fruits de l’imposition extérieure, mais de la volonté participative et coopérative des Africains autochtones pour nuire à leurs propres frères Africains au profit des Occidentaux. Là on pique à point nommé la pertinence de cette assertion pour parler de la volonté assimilée des Africains au triste sort qu’ils assument.
Ce sont nos propres ancêtres qui vendaient leurs frères en esclavage moyennant un sac de sel, ce sont des Africains qui torturaient leurs propres frères avec les fouets pendant la colonisation sous le commandement des colons, ce sont des Africains qui tuent leurs propres frères pendant la guerre avec les armes venant de l’Occident. L’ennemi de l’Africain c’est l’Africain lui-même. Les Africains continuent à sombrer dans la nostalgie et mémoire blésée oubliant que « l’important ce n’est pas ce qu’on a fait de nous, mais ce que nous-mêmes nous faisons de ce qu’on a fait de nous», précise Jean Paul Sartres. Dans ces conditions, comment penser le progrès ?
De la sorte, le désir africain du progrès n’est et ne restera qu’un vain mot vociférant, menaçant mais sans encrage véritable, réel avec la réalité vécue ailleurs.
L’Afrique noire, se convainc A. Kabou, n’a pas encore décollée du point de vue développement car elle refuse obstinément de choisir cette voie. En effet, les Africains mettent en arrière-plan la méthode et l’organisation, ils gaspillent leurs ressources, sabotent le bien commun et tout ce qui pourrait fonctionner durablement. Selon Axelle Kabou, les Africains détestent la cohérence, la transparence, la rigueur. Leur faveur va systématiquement au bricolage, au terrorisme technologique, à l’improvisation et à la navigation à vue.
L’Afrique est une grande gaspilleuse de temps, d’argent, de talents, d’énergie. Momifiée à l’extrême, incapable de se mouvoir à la vitesse des exigences de sa situation catastrophique, elle reste sourde aux réalités du monde. C’est un continent qui se distingue par un mépris souverain pour la créativité, la diffusion du savoir technique, par une absence terrifiante d’imagination et un conformisme meurtrier.
Comme dans la plus belle de ses traditions, la curiosité n’est pas une valeur prise. La volonté de démarcation culturelle n’est pas uniquement l’apanage de l’Afrique. Toutes les sociétés humaines ont élaboré des systèmes d’auto-signification pour se distinguer des autres. Cependant, l’Afrique outrepasse dangereusement le seuil minimal de singularité, de démarcation et de spécificité culturelle. La technique reste perçue comme quelque chose du blanc qu’on utilise plus ou moins dédaigneusement, sans chercher à s’en emparer.
II est clair, pour A. Kabou, que le relativisme culturel occulte la question fondamentale du gap technologique existant entre l’Afrique et le reste du monde, par un tour de passe-passe égalitariste qui résiste difficilement à l’épreuve des faits.
La supercherie a consisté à diaboliser la machine du blanc et à accorder une promotion raciale et culturelle au nègre primitif. Le particularisme, on le sait, est une constante inhibant de l’histoire du progrès des brassages culturels en Afrique. Bien que le reste du monde sait désormais que le développement est plus largement due en emprunt l’intelligent à d’autres civilisations qu’au génie intrinsèque d’un peuple, les Africains feignent de l’ignorer ou refusent de l’admettre et continuent de croire que la renaissance de leur culture précoloniale est l’unique condition préalable de leur développement.
Mais, comme solution, les Africains, poursuit Axelle Kabou, ont misé sur la voie du particularisme et du relativisme.
En effet, pour combler la faille profonde du sous-développement technique, les Africains ont choisi la voie facile du particularisme et du relativisme culturel. L’Afrique se barricade donc derrière une philosophie culturaliste fallacieuse et proclame la survalorisation des cultures africaines considérées comme autonomes et archaïques. C’est là l’erreur fondamentale, le relativisme culturel n’est pas transposable au plan technologique ! Ce qui ne signifie nullement que les Africains doivent renoncer à leurs valeurs de civilisation.
Au contraire, ils devraient dresser un inventaire de toutes ces valeurs qui pourraient fournir une base solide à tout projet de développement cohérent, et à rejeter les valeurs objectivement nuisibles au progrès. Cette démarche n’a cependant aucune chance de réussir tant que subsistera l’obstacle psychologiquement majeur qui veut que le développement soit perçu au départ comme un phénomène anti-africain et/ou comme la chose de l’homme blanc, puisque les efforts de développement sont toujours ressentis comme des aveux d’impuissance, de faiblesse, d’infériorité culturelle et raciale. L’absence de tradition critique est, sans contester, un des autres signes majeurs du sous-développement. L’Afrique semble incapable à interpréter les changements intervenus dans le monde et élaborer des stratégies pour y faire face.
A telle enseigne que l’émergence d’un esprit analytique fécond parait se heurter essentiellement à trois obstacles bien connus, notamment les tabous traditionnels, l’absence de démocratie, et à une pierre d’achoppement insoupçonnée mais, de taille :la sorcellerie.
Pourtant, l’Afrique gagnerait de l’avis d’Axelle Kabou à revoir ses modes de pensée de fond en comble, afin de comprendre comment elle effectue des choix qui expliquent amplement sa situation actuelle. La contradiction reste trop souvent perçue comme un devoir d’anti-occidentalisme immunisant l’Africain contre les bactéries d’une civilisation technicienne blanche. Le mythe de l’infériorité de l’Africain reste donc d’actualité. C’est pour cela que ce continent veut incarner la pureté de l’âme humaine en se félicitant d’avoir résisté au démon de la machine. C’est aux mythes des primitivistes (à la Levy-Brul), ou aux contre-mythes inventés par les Africains eux-mêmes (l’Africa félix pré-coloniale) et les africanistes en général (à la Tempels et Griaule), connus à des fins de réhabilitation culturelle et raciale des nègres opprimés, que se trouvent précisément les causes du sous-développement.
Pour que cette mascarade change, les tabous pesant sur les mentalités africaines doivent disparaitre. En lieu et place d’un territoire épistémologique, l’Afrique explique A. Kabou est restée une Afrique foncièrement traditionnaliste. L’Afrique est restée profondément ce qu’elle a toujours été : un terroir de traditionalisme.
D’où, il ne croit pas à l’aliénation culturelle. Ces mythes ont pour seule fonction d’instaurer un climat de résistance à la pénétration d’idées nouvelles dans les mentalités. L’Afrique n’est pas en danger d’occidentalisation. Cette pseudo-aliénation a pour fonction de cacher l’extraordinaire homogénéité des modes de pensée en Afrique contemporaine, et l’inexistence d’une couche sociale capable d’assumer les transformations imposées par la détérioration croissante de la situation économique.
3. Urgence de l’émergence en Afrique subsaharienne d’une praxis du développement et de transformation ontologico-politique
Si le politique africain subsaharien a échoué jusqu’à présent dans son effort du développement et de transformation ontologico-anthropologique de son espace-temps, c’est prioritairement à la suite de sa déficience épistémique, mais également praxique, ce que nous désignons par l’absence d’une moralité digne, impeccable voire irréprochable.
Cette moralité se trouve évidemment dans la grille de lecture des valeurs africaines traditionnelles, mais étant donné l’esclavage et la colonisation, deux grandes et graves blessures qui ont occasionné l’acculturation et l’aliénation du continent subsaharien, nous pensons référer l’homme africain subsaharien à l’éthique kantienne.
La particularité de cette éthique voire de cette moralité kantienne est qu’elle établit une liaison indéfectible entre notre rationalité (notre façon de réfléchir, de penser) et notre « praxité » (notre façon de nous comporter, de nous conduire). Quand on observe bien Constant Mutamba, on voit bien que dans son penser, son réfléchir et dans sa conduite, cette connexion est bel et bien présente. D’où la célèbre distinction que Kant établit entre deux impératifs dont l’un est hypothétique et l’autre catégorique. Le premier, l’impératif hypothétique, est celui que nous utilisons généralement, surtout en politique politicienne, qui représente « la nécessité pratique d’une action possible, considérée comme moyen d’arriver à quelque autre chose que l’on veut » ; le second, l’impératif catégorique, représente « une action comme nécessaire pour elle-même ».
Cet impératif hypothétique comprend tantôt de simples règles de l’habileté : il faut faire ceci pour obtenir cela ; tantôt des conseils de prudence : il faut agir ainsi pour être heureux. En cela il est totalement dépouillé de toute moralité, de toute éthique parce qu’il suffit de déduire les moyens de la fin, réelle ou supposée. Seul donc l’impératif catégorique, qui fait de l’intention, et non des conséquences de l’acte, le principe de sa bonté, a un contenu moral. L’impératif catégorique n’a, par définition, aucun objectif déterminé. Il commande d’agir selon la loi, mais sans considérer les fins de l’action. Son contenu est donc réductible à la simple forme de toute loi : l’universalité. Premièrement « agir c’est agir universellement ». Agir moralement, c’est alors fonder le principe de son action sur la possibilité de son universalisation : « Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle ». Pour donner à comprendre cette formule d’apparence singulière, Kant fournit quelques exemples.
Nous les commenterons en détail plus bas. Retenons pour le moment que le suicide, la malhonnêteté, la paresse et l’égoïsme sont condamnés grâce à ce critère d’universalité. Il n’est pas question de savoir quelles seraient les conséquences, pour l’état du monde et de la société, d’une loi établissant comme principe universel ces quatre comportements. Il s’agit plus simplement de constater que l’universalisation des maximes de ces actions produit une autocontradiction, soit dans la formulation même de la maxime, soit dans la volonté qui en poursuivrait la réalisation.
On peut bien vouloir se suicider mais il est inconcevable de vouloir que le suicide devienne na normale universelle de l’action humaine. Deuxièmement « agir moralement ou éthiquement, c’est faire de la dignité et du respect le principe de l’humanité. Ce deuxième principe moral ou éthique est la conséquence évidemment du premier principe qui détermine au moins partiellement la manière possible du devoir. Celle-ci ne peut en aucun cas être un objet d’expérience, puisque cette soumission de la volonté à la sensibilité détruirait la moralité. Il faut donc que la fin de l’impératif catégorique, celle qui pousse l’être raisonnable à se soumettre au critère de l’universalisation, soit une fin en soi, quelque chose qui ait une valeur absolue. Or, le seul être qui ne peut jamais être réduit à un moyen, c’est l’homme.
La volonté n’est morale que si elle se donne pour motif le respect de celui qui est le porteur de la volonté, l’humanité. Ce faisant, elle ne poursuit rien d’extérieur à elle-même, mais seulement l’être particulier qui est doué de cette faculté de vouloir. L’homme n’est pas une chose, mais une personne ; il ne peut pas être employé seulement comme un moyen, mais il doit l’être toujours en plus comme une fin.
D’où, la formule : « Agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen ». Après avoir appliqué ce principe aux quatre exemples déjà considérés, Kant fait un pas de plus dans la détermination complète de l’impératif catégorique, en introduisant l’idée de législation universelle, qui effectue la synthèse entre l’universalité de la première formule et la notion d’être raisonnable de la deuxième. Enfin troisièmement l’établissement d’un principe de règne des fins et d’êtres raisonnables et libres. Ce troisième moment de détermination de l’impératif catégorique, poursuit O. Dekens, fait de l’homme le principe d’un règne des fins constitué de l’ensemble des êtres raisonnables et libres dont les volontés se sont d’elles-mêmes soumises au test d’universalisation des maximes. Cette idée de règne des fins est étroitement liée à celle d’autonomie de la volonté. Quand la volonté n’est déterminée à agir par elle-même, quand son seul objet est l’humanité, elle établit une législation universelle liant systématiquement les êtres raisonnables par des lois communes, étant entendu que le règne ainsi créé est idéal, et non réel.
La moralité est alors définie comme la nécessité pratique d’agir selon un principe qui soumet chaque maxime à la condition de pouvoir participer à une législation universelle. La volonté de l’être raisonnable est donc toujours en même temps sujet de la loi et législatrice ; elle ne se soumet finalement qu’à elle-même en obéissant à la loi morale. Cette double dimension de l’être raisonnable lui confère une dignité. Bien des qualités peuvent être utiles à la vie, mais elles ont toutes un prix, c’est-à-dire, qu’on peut toujours leur trouver un équivalent. L’humanité en revanche, en tant que fin en soi, doit être placée au-dessus de toutes les valeurs d’échange, et c’est à ce titre qu’elle est objet de respect. L’itinéraire suivi jusqu’ici a permis à Kant de donner une forme, une manière et une détermination complète à l’impératif catégorique.
Revenant alors en arrière, Kant reprend sa définition initiale de la bonne volonté, en lui donnant une caractérisation définitive. La formule d’une volonté absolument bonne est alors la suivante : « Agis selon des maximes qui puissent se prendre en même temps elles-mêmes pour objet comme lois universelles de la nature ».
Le déficit africain subsaharien et congolais, en particulier, est dû à ce vide éthico-moral kantien dans la façon de raisonner et de nous comporter. C’est ainsi qu’en panne épistémiquement et praximent, l’Afrique subsaharienne ne connaît pas de révolutions sociales.
Car, pour A. Kabou, il n’y a aucune différence de mentalité entre les intellectuels et les masses. Parce qu’aucune dictature, écrivît A. Kabou, ne peut se maintenir durablement dans un pays par son seul pouvoir de répression et de corruption. Seule la préexistence d’un terrain social et culturel favorable explique que de tels régimes puissent prendre racine et prospérer. La vie quotidienne des Africains n’est pas régie par un mouvement de balancier ou les cœurs saignants seraient constamment déchirés entre les deux termes d’une cruelle alternative : être ou ne pas être soi-même. II n’y a pas, à proprement parler de déracinement, mais plutôt une sorte de mauvaise conscience à l’égard des valeurs traditionnelles.
C’est en ce sens que le dualisme tradition-modernité est fallacieux : il postule le progrès des mentalités vers une ouverture après avoir diabolisé les valeurs de la modernité. Le métissage culturel donne un mythe reposant sur la conviction erronée que la compréhension des civilisations et des traditions réciproques est le préalable sine qua non de la communication interculturelle. Pour A. Kabou, trois éléments jouent un rôle déterminant dans le déclin de l’Afrique : l’absence de curiosité scientifique, l’absence d’écriture utilisée à grande échelle et l’absence de conscience identitaire élargie.
On ne dirait jamais assez à quel point la croyance à la sorcellerie a été, et reste, un frein d’une puissance insoupçonnée dans l’histoire de l’évolution sociale de l’Afrique. La puissance des tabous parait avoir été décisive pour ce qui concerne le progrès du savoir. A l’inverse de ce que l’on a observé ailleurs, en Afrique une désacralisation du savoir n’a jamais eu lieu. Plus on est diplômé, plus on croit être la proie désignée de la jalousie sociale et de la sorcellerie suicidaire, et plus on a recours au gris-gris pour s’en protéger. C’est l’Africain lui-même qui monte un projet de développement suicidaire.
De la sorte l’Afrique ne se meurt pas : elle se suicide dans une sorte d’ivresse culturelle pourvoyeuse de seules gratifications morales car la peur du progrès technique reste toujours liée au fantasme du bon sauvage. L’Afrique est dans une situation de cul-de-sac culturel aride dont aucune idée dynamique ne peut sortir. Il n’y a pas de boulimie de connaissances nouvelles. La mort des idéologies politiques, au sens strict de ce terme, signifie que, plus qu’auparavant encore, le monde se divisera désormais en civilisations techniciennes avancées[2] et en civilisations traditionnelles. Finalement pour Axelle KABOU, les Africains doivent cesser d’encourager les Occidentaux à multiplier en Afrique les projets de développement qui, à force de respect obligatoire pour les valeurs traditionnelles, ne développent que la misère, le fatalisme et les populations en haillons.
Le sous-développement commence par le sous-développement de la perception de soi et du monde extérieur, par l’immobilisme des mentalités et se perpétue par le retour des Africains lettres aux valeurs du terroir, sans condition. La pauvreté de l’Afrique ne s’explique que par le rejet borné du principe de l’emprunt à d’autres civilisations en vue d’une transformation en profondeur.
Pour conclure sans conclure
L’épistémologie en devenant la clé du développement et de transformation, en exemple et en héritage de l’Occident, les peuples du SUD et d’Afrique subsaharienne en particulier n’ont plus le choix entre demeurer dans l’émotion tristement célèbre de Senghor et la rationalité millénaire portée par Descartes, Kant, Hegel, Comte et plusieurs autres, dont Karl Popper pour ne point le nommer avec sa grandiose théorie de la « falsifiabilité » comme seul critère de démarcation entre une théorie scientifique et celle qui ne l’est pas.
Désormais, pour pouvoir espérer se développer, se transformer ou tout au moins combler le retard avec le NORD, les peuples, les races et les pays du SUD doivent s’impliquer totalement dans la voie épistémique, c’est-à-dire de la rationalité.
En réalité, si nous nous sentons autant et en premier concerné, c’est aussi et surtout par le contenu de nos propres charges horaires à l’Université Catholique du Congo où nous avons assumé les cours d’introduction à la philosophie, de l’éthique sociale, du séminaire d’éthique africaine, du séminaire de philosophie des sciences ; à l’Université Saint Augustin les cours d’anthropologie philosophique, de philosophie de l’histoire, de philosophie de la culture, du séminaire de phénoménologie ; à l’Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe les cours d’éthique et déontologie professionnelle, de philosophie et logique, d’épistémologie où, d’une institution universitaire à une autre, nous avons pu effectivement, en échangeant avec nos étudiants, rattacher voire conditionner le développement et la transformation des pays du SUD, dont l’Afrique subsaharienne et la RDC plus particulièrement à la capacité épistémologique des peuples et des races de cette contrée.
En effet, dès son apparition dans le cosmos, selon ce qu’on appelle les Ecritures Saintes, l’homme est appelé non seulement à se développer, mais aussi à transformer. C’est une loi naturelle, inscrite en tout homme. D’ailleurs dès les premières lignes de la Bible, Dieu dit: « soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la... » (Gn 1, 28). Dès sa naissance, l’homme a en lui un ensemble de facultés, de qualités, et d’aptitudes à faire fructifier. Son effort personnel lui permettra de s’orienter vers la finalité de sa vie. Doué d’intelligence, de raison et de liberté, il est véritablement responsable de son développement : « par le seul effort de son intelligence et de sa volonté, chaque homme peut grandir en humanité, valoir plus, être plus» (notait PAUL VI (PAPE), Populorum progressio. Le développement des peuples, Rome, Éditions Saint Paul-Afrique, 1967, p. 13).
A cet égard justement, avec son intelligence, l’homme doit construire l’œuvre de l’esprit dans l’univers. Centre et âme du monde, il doit en prendre possession et, pour cela, il doit en prendre connaissance afin d’y graver une image et d’y faire retentir un écho de la beauté parfaite qui ne retentit pas sans lui. Si Dieu a créé le monde, l’homme créature lui-même, a le pouvoir de, par la loi de son être, non de créer, mais de le transformer à l’image de sa pensée. Cette capacité de faire est donnée à tout homme de toutes les races sans distinction aucune.
Dans cette perspective, quelle est l’image que l’homme africain, le congolais en particulier se fait du monde ? Quelle est sa pensée ? Comment peut-on parler du projet de développement et de transformation de l’Afrique alors que les éléments culturels étrangers dominent ? Comment parler du développement de l’Afrique d’autant plus que les éléments culturels d’Afrique se laissent définir à partir des éléments étrangers ? Peut-on dégager à partir de la pluralité des facteurs étrangers, une unité fondamentale qui peut être fondement du projet de développement et transformation de l’Afrique ? Ce qui importe, comme le croyait déjà Adorno, c’est de découvrir, au sein de l’héritage culturel, ce qui est encore valable aujourd’hui pour s’en approprier la partie utilisable. Pour projeter de façon adéquate le problème de développement en milieu Africain, il convient de tenir compte du rapport d’africain à son milieu particulier et au monde en général.
Car, le contexte actuel est marqué par l’impact de plus en plus profond du phénomène de développement. Cet impact exige une réflexion philosophique sur ce phénomène en vue de dégager son vrai sens : sens qui peut se révéler humanisant pour l’Africain. Ainsi donc, les questions majeures peuvent se formuler en ces termes : Quelles sont les conditions et les formes pour l’avènement et la réalisation d’une société africaine ayant la maîtrise du développement enraciné et nourri par la culture africaine ?
Dorénavant, le développement holistique d’un espace-temps est essentiellement lié à la capacité épistémique des résidents et des ressortissants. Mais, il faut que la politique régente tout pour ce faire. Sans volonté politique, son implication responsable, non seulement il n’y a pas de science mais également aucun développement ni aucune transformation ne peut en sortir.
Un changement de mentalité s’y impose. Au-delà de faiblesses qui existent dans la culture africaine pour son développement, on ne peut non plus penser une transformation africaine sans la prise en charge de sa culture. Il a souvent été constaté, et déploré, que le développement en Afrique, conçu selon le modèle occidental, n’a pas fait beaucoup avancer la cause du continent noir. Dans beaucoup de pays, d’ailleurs, la situation semble être devenue pire qu’à l’époque coloniale.
Car, il n’est pas seulement question de l’exploitation des Africains par les grandes puissances économiques ; il faut également se demander si la culture africaine a été vraiment prise en compte dans les différents modèles de progrès économique et technique proposés.
C’est dans ce sens-là que nous adressant à la diplomatie congolaise nous manifestions nos regrets en ces termes : ‘Si les gouvernements et régimes précédents ont échoué, c’est parce qu’ils se sont laissés inféodés à l’idéologie politique, économique, sociale, culturelle, technologique du type occidental’(dans notre article intitulé « Théorisation et Praxisation scientifique :Essaie de refondation d’une ‘idéologie politique congolaise’ post –alternance historique, la transhumance, la stagnation ou comment déconstruire la souveraineté », in Revue Africaine du savoir, Vol. 10, No 10 , 2021-2022, p.7). Si nous avions mentionné les tares culturelles au développement, ce n’était pas pour saper les valeurs culturelles du continent noir. Car ces clés interprétatrices du sous –développement de l’Afrique ne sont pas déterminant pour bloquer l’Afrique devant la densité des valeurs culturelles qu’elle possède et qu’il suffit de reconnaitre et booster.
Aussi, ces valeurs culturelles considérées comme facteurs déterminants pour comprendre le sous-développement de l’Afrique constituent par contre les opportunités à partir desquelles penser un modèle de développement adapté pour l’Afrique en premier lieu.
Le développement serait, au contraire, l’effort permanent qu’une collectivité se doit d’accomplir pour adapter l’horloge biologique de ses membres ainsi que l’horloge cultuelle et rituelle de l’ensemble de ses composantes aux exigences devenues universelles de l’organisation sociétale moderne et du mode de production dominant.
En d’autres termes, le développement est cette quête perpétuelle d’homogénéisation des trois systèmes horlogers essentiels, qui inscrit dans le subconscient individuel et collectif l’idée irréversible de progrès dans les domaines de la pensée et de la production des biens matériels vitaux pour l’existence humaine. En fait, une société développée ou qui aspire au développement se distingue à sa capacité autonome et spontanée à imposer une discipline collective dans l’usage du temps en général et dans les services en particulier. Davantage encore que la capacité créatrice, productrice, inventrice générée par l’appropriation épistémologique, l’autonomie intellectuelle est également nécessaire à la prise en charge du développement. La politique étant un art, celui qui dirige doit détenir la science de la politique, à savoir connaître le Bien et le Juste.
Autrefois, Platon n’avait pas tort de croire celui qui dirige la Cité doit être un philosophe, seul à même de gouverner bien(le philosophe grec Platon le dit dans « La République », dans Œuvres complètes, Paris, Éditions Gallimard, 2008, p.229.). Il est temps que l’Afrique réalise que le capital humain dans sa dimension intellectuelle est l’un des atouts les plus importants du décollage économique.
Car, comme l’a souligné Adam Habib professeur des sciences politiques à l’université Witwatersrand en Afrique du sud que : « Les idées qui doivent développer l’Afrique doivent venir de ses intellectuels ».
C’est fondamentalement notre idée chère également. Ainsi, une nation qui aspire au développement, poursuit Adam Habib, doit valoriser trois modes d’expression de l’intelligence. Elle se doit de posséder un brain trust national : ce dernier peut être défini comme la masse critique des intelligences à partir de laquelle une nation peut compter sur elle-même pour résoudre de manière autonome ses propres problèmes de développement. Elle doit s’efforcer d’organiser un brain drain: il s’agit de l’immigration des cerveaux ; en d’autres termes, c’est le drainage vers le territoire national des meilleures élites mondiales qui doivent y trouver les conditions optimales d’exercice de leurs professions . C’est de cette manière qu’elles s’investiront pleinement dans les tâches du développement.
Le brain drain constitue l’apport extérieur essentiel en capital humain qui garantit les échanges d’idées avec l’extérieur. En ce sens, il est l’une des conditions d’un véritable transfert de technologie. Enfin, elle doit favoriser un vaste brain storming : c’est le bouillonnement des intelligences. Autrement dit, c’est ce brassage d’innovations, de modèles, de scénarios et de stratégies sur le développement de la nation. Le brain storming, en tant que phénomène national d’effervescence intellectuelle, doit reposer sur un substrat démocratique qui garantit le libre exercice de la créativité.
Il est en quelque sorte le prélude à une véritable révolution intellectuelle qui impulserait un phénomène de mutation des esprits dont tout processus de développement a besoin. Ces trois éléments pourraient constituer trois commandements d’ordre intellectuel[3], s’adressant avant tout aux élites dirigeantes, et qu’il importe de mettre rapidement en œuvre afin de donner aux intelligentsias d’Afrique l’autonomie intellectuelle nécessaire à la prise en charge du développement, dans un contexte de normes reconnues aujourd’hui comme universelles.
D’où le néologisme que nous avons forgé mettant en évidence un « nationalisme pragmatico –révolutionnaire » (dans notre article intitulé « Théorisation et Praxisation scientifique : Essaie de refondation d’une ‘idéologie politique congolaise’ post –alternance historique, la transhumance, la stagnation ou comment déconstruire la souveraineté », in Revue Africaine du savoir, Vol. 10, No 10 , 2021-2022, 13).
Il constitue une réponse face aux défis congolais et peut s’étendre au niveau africain. Il ne s’agit pas d’un modèle du développement mais plutôt d’un élan existentiel qui doit incarner les institutions en Afrique. Ceci dans sa coloration politique, c’est la capacité de créer des institutions fortes en faisant de la diplomatie et ministère de l’intérieur la pièce maîtresse de l’affirmation de soi face aux autres.
Car, la force d’un pays se trouve dans sa diplomatie. Une diplomatie de la responsabilité et une politique intérieure qui incarne un nationalisme pragmatico-révolutionnaire. Ce nationalisme tire sa source du Nationalisme zaïrois authentique prôné par le Maréchal Mobutu Sese Seko.
L’idée sous-jacente au concept et à cette idéologie dite « de l’authenticité » est la restauration de la philosophie anthropologique traditionnelle afin de faire face aux divers défis politique, économique, social et culturel de notre temps. L’homme authentique, et, en particulier, le zaïrois authentique, selon Mobutu Sese Seko, est un homme entièrement libéré de toutes les formes d’aliénation mentale, politique, économique et socio-culturelle.
En ce sens, l’authenticité est l’autre nom d’une liberté politique, économique et culturelle totale. L’authenticité se définit comme manière d’être et d’agir par soi-même. On le voit, l’homme authentique, selon Mobutu Sese Seko est un homme très engagé.
En particulier, il est entièrement engagé dans la révolution politique, économique et culturelle. Il n’y a pas, d’un côté, des acteurs et, de l’autre, des spectateurs ; Il s’agit d’être créateur des civilisations authentiques ; être libre, libéré et libérateur des autres.
Ainsi, le projet africain de transformation et de développement des pays du SUD et de l’Afrique subsaharienne en particulier passe, au-delà de l’appropriation épistémologique par ces quelques phases que nous avons souvent égrenées dans nos plusieurs de nos interventions tant en cours, en conférences, en séminaires qu’en ouvrages, par une maîtrise praxéologique. Au préalable est qu’il faut remédier en amont aux facteurs culturels du sous-développement avant d’envisager en aval les scénarios et stratégies du développement. Sans pour autant avoir la prétention de dresser un inventaire exhaustif des facteurs culturels qui constituent un obstacle au développement, ils restent tant soit peu importants dans l’interprétation de l’actuelle situation de l’Afrique. Nous avions trouvé les voies et moyens pour comprendre les faiblesses culturelles qui bloquent le développement de l’Afrique. Au-delà de ces faiblesses culturelles, il y a aussi des valeurs c’est–à –dire, la prise en compte de la culture africaine dans les différents modèles de progrès économique et technique. En introduisant le paradigme de la culture, on fait accéder la théorie du sous-développement au stade de la bipédie, en attribuant l’autre moitié des responsabilités du sous-développement aux acteurs internes des pays en développement. La problématique culturelle indique d’emblée que l’un des moteurs essentiels du développement est le changement de mentalité.
Or, le développement lui-même est un phénomène de transformation qualitative et de croissance généralisée.
Et le rôle des intellectuels africains doit désormais être décisif dans l’accomplissement de cette révolution culturelle et intellectuelle. Ainsi et comme nous l’avions vu si bien, le « nationalisme pragmatico-révolutionnaire » doit incarner les institutions africaines afin de faire face aux divers défis politique, économique, social et culturel de notre temps. Un nationalisme pragmatico-révolutionnaire dont la possibilité et l’efficacité dépend de la « capabilité » (Paul Ricoeur, Parcours de reconnaissance) par les peuples et les races du SUD et de l’Afrique subsaharienne en particulier de se doter d’un épistémè à la fois conservateur et transcendantal (cette dynamique ontologico-anthropologique d’être à la fois soi-même pour et comme un autre en s’y apportant et en apportant aux autres dans un cercle où donner est recevoir en faveur d’un pouvoir créatif-productif-inventif en tant que seule expression divine permise à tout être humain pour développer et transformer son espace-temps.
Cette fois-ci, avec l’avènement au Ministère de la Justice, Félix Tshisekedi a, en fin, trouvé un Esprit et une Valeur sûre pour s’approprier le « nationalisme pragmatico-révolutionnaire » pour le redressement épistémique et praxique de l’homme afro-congolais, d’un côté, le développement et la transformation de la république Démocratique du Congo, d’un autre côté.
Fait à Kinshasa, le 22 Août 2024
OSONGO-LUKADI Antoine-Dover
-Habilité à Diriger des Recherches de Philosophie (Université de Poitiers/France)
-Docteur en Philosophie et Lettres (Université Catholique de Louvain/France)
-Professeur d’Universités
-Membre de l’Association des Philosophes Américains (APA)-2007
-Directeur-Editeur des Maisons d’Editions IFS&CRPIC
et Revues Internationales RFS&PHPM (Toutes Déposées à la Bibliothèque
*POUR DES RAISONS GEOSTRATEGIQUES, LES NOIRS D’AFRIQUE S’INVITENT DESORMAIS DANS LA CAMPAGNE ELECTORALE AMERICAINE ET DECLARENT ET DEMANDENT A LEURS FRERES LES NOIRS AMERICAINS OU LES AFRO - AMERICAINS OU ENCORE LA COMMUNAUTE NOIRE VIVANT DEPUIS LONGTEMPS AUX ETATS – UNIS QU’ILS DOIVENT DESORMAIS, VOTER SUR BASE DE LA VOIX DE LEURS CONSCIENCES PERSONNELLES ET INDIVIDUELLES LORS DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES AMERICAINES DU MARDI 05/NOVEMBRE/2024 ET NON VOTER SUR BASE DES SENTIMENTS NEGATIFS, DE ZELE AMERS, DES EMOTIONS ET DES MOTS D’ORDE DU PARTI DEMOCRATE OU DE CERTAINS LEADERS DEMOCRATES TRES INFLUENTS, CE QUI SERA UNE ERREUR STRATEGIQUE GRAVE, FATALE, IMPARDONNABLE, INEXCUSABLE ET REGRETTABLE POUR EUX, POUR LEURS VIES ET POUR LEURS CONSCIENCES QUI RESTERONT LONGTEMPS TROUBLEES ET TRES AGITEES.
Par principe de solidarité aux noirs américains ou aux afro - américains ou encore à la Communauté noire résidente depuis très longtemps aux Etats – Unis qui représentent les onze pourcent (11%) de l’électorat américain, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC,EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE à travers sa Branche Internationale et Planétaire à savoir : LE CIEGS INTERNATIONAL ET PLANETAIRE fortement spécialisé dans des réflexions et dans des études géostratégiques et des questions de la Défense, de la sauvegarde, de la surveillance, de la protection et de la promotion des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales, de la Démocratie, de l’Etat de droit, de la bonne Gouvernance, de la Paix, Sécurité et Stabilité Internationale et Mondiale, de la géopolitique, de la Géostratégie, de l’environnement, du développement durable et Intégral, du mieux-être social, des élections, du Commerce International, de la Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication et du numérique et de l’Intelligence artificielle, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre le racisme, de la lutte contre le terrorisme International, de la lutte contre l’impunité et du détournement des deniers publics, de la lutte contre le blanchissement des capitaux, de la lutte contre l’Antisémitisme, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre l’Islamophobie, de la lutte contre la Russophobie ,de la lutte contre la Sinophobie et autres ainsi que les noirs d’Afrique résidents sur le continent africains refusent et condamne toute forme de tricherie et de manipulation diabolique et politicienne du Parti Démocrate américains et des certains Démocrates américains influents et très mal intentionnés qui manipulent l’opinion publique américaine à travers les média pour faire croire aux américains et aux afro - américains et à la communauté noire vivant aux Etats Unis dans son ensemble que la Candidate aux Elections présidentielles américaines du Mardi le 05/Novembre/2024 Kamala Harris est noire donc de ce fait issue d’un parent d’un pays d’Afrique noire et que Kamala Haris parie que les Etats – Unis sont prêts à élire une présidente noire selon l’information parue et publiée dans les media le 18 Aout 2024 à 11 AM où la Kamala Harris répondait à une question qui lui avait été posée lors d’une allocution, l’Amérique est telle prête à envoyer à la Maison Blanche une femme noire et d’origine asiatique ? La vice – présidente KAMALA Harris, qui doit être investie officiellement la semaine prochaine par le Parti Démocrate à Chicago, parie que Oui. Ce qui est faux et archifaux et relève de la pure tragi-comédie, de la pure tromperie, tricherie, farce et mensonge et contre- vérités, ce qui relève totalement de la pure manipulation politicienne longtemps soutenu certains démocrates américains d’autant plus qu’ils le savant très bien comme tout le monde que Kamala Harris n’est pas noire d’Afrique noire ni par son appartenance , ni par ses origines encore moins par la couleur de sa peau ou encore mieux le dire ne dispose pas d’un parent ou n’est pas né d’un parent issue d’un pays d’Afrique noire, par conséquent les noirs d’Afrique vivants sur le continent Africain regrette cette façon de faire et de présenter les choses et de présenter Kamala Harris comme une noire dans le seul but de l’attirer la confiance de l’électorat noire lors de l’élection présidentielle américaine du Mardi le 05/Novembre/2024, ce qui dénote une véritable cabale montée de toute pièce par des personnes mal intentionnées, ce qui est une véritable farce, une tricherie, une machination pure et simple, un mensonge et des contre – vérités dans le seul but de se faire attirer la confiance des Afro – américains ou de la communauté noire vivant aux Etats – Unis qui représente les onze pourcent (11%) de l’électorat américain et qui peuvent changer le cours des événements lors de l’élection présidentielles du 05/Novembre/2024 aux Etats – Unis d’Amérique.
Par conséquent, les noirs d’Afrique vivants sur le continent Africain demandent à la Candidate Kamala Harris de ne plus utiliser le label de noire pour battre sa campagne électorale aux Etats – Unis d’Amérique face à son adversaire Républicains Donald Trump, ce qui ne serait pas malheureusement à son avantage, ce qui ne serait pas aussi honnête, sincère, correct, juste, véridique, logique et propre à ses yeux et devant l’opinion américaine en générale et Afro- Américaine ou la communauté noire vivant aux Etats – unis en particulier qui représente les onze pourcent (11%) de l’électorat américain et qui doivent élire leur candidat président de la République sur base des convictions personnelles et de leurs consciences personnelles et non sur base du mot d’ordre du Parti Démocrate ou des certains démocrates américains influents mais seulement sur base de son programme de la campagne électorale, sur base de son projet de société qui doit inclure la défense des droits et des intérêts majeurs et stratégiques des Afro – américains et de la Communauté noire d’Amérique face au racisme, à la discrimination, aux injustices sociale, à la criminalités, à la sécurité des personnes et de leurs biens, à l’homosexualité, au coût de la vie, au chômage, à la santé, à l’éducation, au pouvoir d’achat, à l’inflation galopante, à la récession de l’économie américaine ainsi que d’autres questions stratégiques qui tracassent les Afro- Américains liés au logement, au chômage et autres et qui tracassent aussi l’ensemble du peuple américain sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre.
Les noirs d’Afrique vivants sur le continent Africains demandent à la communauté noire ou aux Afro - Américains vivants aux Etats – Unis d’Amérique d’être toujours vigilants et très regardants et de ne pas se laisser distraire et se laisser manipuler par qui que ce soit, par des discours démagogiques mensongers et politiciens, par des mensonges, des manipulations politiciennes d’où qu’ils viennent soit du Parti démocrate Américain ou de certains de ses membres influents et Leaders Eternels ou du Parti Républicains et de ses Leaders, de ne pas céder à des discours fallacieux de mensonge, de manipulation et de démagogie du Parti Démocrate américain ou de certains membres du Parti Démocrate Américain ou encore de la Presse américaine jugée trop manipulatrice de l’opinion publique américaine durant les élections présidentielles américaines qui font croire depuis les élections présidentielles américaines de 2016, 2020 et celle - ci de 2024 à l’opinion publique américaine que les Afro - américains ou encore les noirs Américains votent toujours démocrate ou du côté des démocrates quand bien même tous les derniers Présidents Démocrates se sont succédés à la tête des Etats – Unis d’Amérique ces derniers temps en commençant par Bill Clinton, Barak Obama et Joe Biden n’ont rien fait de concret et de spécial pour la communauté noire d’Amérique ou des Afro- américains durant leurs mandats politiques à la tête des USA pour résoudre tant soit peu les problèmes chroniques qui rongent depuis des années et des années les noirs américains liés à l’insécurité, au chômage, à l’extrême pauvreté des noirs américains, au logement, au racisme, à l’insécurité, à la discrimination et ainsi de suite.
Désormais tout doit changer et tout va changer aux Etats Unis d’Amérique, les noirs Américains ne seront pas instrumentalisés et manipulés par qui que ce soit qu’il soit du Parti Démocrate ou Républicain, mais voteront en faveur du meilleur candidat, qui développera un très bon discours politique de campagne et un très bon projet de société et qui sera à leurs coté pour défendre ouvertement et publiquement leurs droits et intérêts majeurs et stratégiques aux Etats – Unis d’Amérique.
Les noirs d’Afrique vivants sur le continent Africain demandent aux Afro – Américains et à la Communauté noire d’Afrique vivant depuis très longtemps aux Etats – Unis d’Amérique d’être vraiment et encore une fois de plus cette fois ici très très rigoureux et très très vigilante et très exigeante, de ne pas céder à la tentation, au discours manipulateurs et démagogiques du Parti démocrate et de certaines personnalités influentes du Parti démocrate Américain et des démocrates américains qui font toujours des déclarations comme quoi les Noirs ou les Afro- américains votent toujours démocrate et de voter lors des élections présidentielles du Mardi le 05/Novembre/2024 sur base de leurs consciences individuelles ou personnelles devant Dieu et dans la crainte de Dieu le candidat valable qui va défendre valablement et correctement et mieux leurs droits et Intérêts majeurs et stratégiques aux Etats – Unis d’Amérique contre les inégalités, la discrimination, les injustices sociales, le racisme, la criminalité, l’insécurité des personnes et de leurs biens, le respect des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales et autres au cas où ils ne trouvent pas ce candidat idéal de s’abstenir carrément et de ne plus se présenter aux bureaux de vote le Mardi 05/Novembre/2024 pour aller voter contre leurs gré et volonté et sur mot d’ordre du Parti Démocrate ou Républicain un candidat président qui ne leur apportera plus de bonheur et de solution à leurs problèmes quotidiens aux USA durant les quatre prochaines années de son mandat et ils n’auront plus que les deux yeux pour pleurer et cela sera trop tard pour eux et se diront un jour, si je savais, si j’avais écouté ce conseil , ceci ou cela ne devrait pas nous arriver mais c’est déjà trop tard. Que celui qui a des oreilles pour entendre qu’il entende (Apocalypse 3 : 6).
A titre de rappel, selon les us et coutumes américaines des conventions américaines républicaines et démocrates qui représentent la fin et l’aboutissement d’un long processus des élections primaires organisées dans tous les 52 Etats Américains et le candidat vainqueur est officiellement investi à la convention Démocrate ou Républicaine, ce qui le confère une légitimité incontestable parc qu’il a été élu aux élections primaires directes par la majorité des membres du parti, accepté par la majorité des membres du parti de manière à devenir officiellement le candidat valable du Parti aux élections présidentielles, tels malheureusement n’a pas été le cas de la Candidate Kamala Harris qui n’est pas passé officiellement par les primaires démocrates bien qu’à quatre (4) Mois des élections présidentielles le Parti Démocrate pouvait encore bel et bien organiser les élections primaires pour se choisir un candidat valable de son choix, élu par les membres du Parti démocrate, et qui serait investit par la convention démocrate, et qui serait accepté et soutenu par tous au lendemain de l’éviction et du retrait forcé du Candidat Joe Biden à cause de la pression de certains hommes forts et les influents et les plus considérés du Parti Démocrate qui l’on contrait à se retirer de la course à la présidence afin de propulser à sa pace la Vice – Présidente Kamala Harris sans passer par les élections primaires américaines.
James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU
ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS
Président – Fondateur et Président Exécutif International
du CIEGS RDC AFRIQUE ET ASBL
Grand Défenseur des Droits de l’Homme
Journaliste Manager et Professionnel
Char du Feu, Char d’Israël et sa Cavalerie
Le Vaillant Héros et le Grand Lion
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(Extrait du Chapitre 3 de l’essai intitulé : Le Président F. Tshisekedi et l’UDPS en 30 Mois d’Imperium : Entre l’Esprit du Pouvoir et le Pouvoir de l’Esprit, Librinova, Paris, 2022, Hubert Kabasu Babu Katulondi)
Une idéologie est un système (possédant sa logique et sa rigueur propres) de représentations (images, mythes, idées ou concepts selon les cas) doué d'une existence et d'un rôle historiques au sein d'une société donnée (Louis Althusser)
La problématique de l’opérationnalisation idéologique est relative à la limitation du système d’idées politiques d’un parti à ses énoncés dans les statuts et règlements intérieurs. Il s’agit de la difficulté de donner corps à l’idéologie dans l’existence (aux conditions actuelles et en projection) même des leaders, des militants, dans l’action politique tangible. C’est un problème général des leaders et partis politiques africains. Mais, en RDC, le problème se pose avec acuité. Pour mieux éclairer cette problématique, il convient de préciser que le concept d’idéologie (dont une conceptualisation porteuse d’unanimité définitionnelle absolue est quasiment impossible) est compris dans la teneur que lui assigne Guy Rocher. Celui-ci conceptualise l’idéologie comme :
«Un dispositif d’idées et de jugements, explicite et le plus souvent organisé, qui permet de décrire, expliquer, interpréter, ou justifier la situation d’un groupe ou d’une collectivité et qui, s’inspirant beaucoup des valeurs propres, projette une orientation précise à l’action historique de ce groupe ou de cette collectivité ». (Rocher, 1995 : 30)
Il est vrai que dans la perspective marxiste, l’idéologie a été captée dans le prisme de sa production et son instrumentalisation par les détenteurs des moyens de production et du pouvoir. Sous cet angle marxiste, l’idéologie a une fonction essentiellement hégémonique. Elle constitue un artefact-arsenal idéique injectant dans les esprits des « dominés-prolétaires » les idées rationalisant et justifiant l’ordre dominant. Cette perspective marxiste de l’idéologie comme «système de représentations déformantes» est exploitée, amplifiée, notamment par Louis Althusser (Ipola : 1976 :35 :40). Il propose la conception de l’idéologie comme un corpus de repères déformant la réalité sociale, pour subjuguer les prolétaires. C’est dans cette optique que l’on peut, dans une certaine mesure, asserter que le « Retour/Recours à l’Authenticité » fut une idéologie hégémonique, sous le règne du Maréchal Mobutu. Ce corpus d’idées a servi à la rationalisation et la justification de la détention du pouvoir total – avec l’assentiment, et la contribution intello-conceptuelle de ceux qui deviendront les fondateurs de l’UDPS.
Mais, dans l’optique de ce chapitre, il est question de l’idéologie dans son acception originelle de Destutt de Tracy et dans son paradigme psycho-culturaliste. Le Comte Destutt de Tracy et ses « idéologues » inventèrent ce concept en 1796. Ils envisagèrent l’idéologie comme l’étude des idées, leurs origines, leurs caractères, «leurs lois». La perspective dominante, ayant dans une certaine mesure éclipsé la conception marxiste, est psycho-culturaliste. Dans cette école de pensée, on épingle notamment Louis Dumont (1992), Paul Ricœur (1986) et Clifford Geertz (1964). Cette conceptualisation est résumée par Voird (2008 : 67-78) qui synthétise l’idéologie comme un ensemble d’idées cohérentes qui :
« Maintient l’unité et assure l’intégration sociale. Elle rend possible le comportement collectif plus que l’aveuglement dans les illusions, elle produit des schémas de perception, de compréhension et de jugement du monde environnant sans lesquels les situations resteraient incohérentes. »
Dans cette optique, l’idéologie se présente à la fois comme système d’idées cohérentes, représentations mentales, mais aussi imaginaire, produisant des manières de raisonner, de penser, de voir le monde et d’agir sur lui pour le transformer. À ce titre, l’idéologie influe sur la psychologie politique permettant d’envisager puissamment un futur, en produisant des pensées, actions et comportements appropriés aux fins visées par le groupe politique et à la réalisation d’un idéal. L’idéologie influe sur la formation de la vision, l’orientation des objectifs, et permet de modeler les programmes et projets. L’idéologie structure l’action autant qu’elle permet sa matérialisation aussi bien systématiquement que systémiquement. Elle est la force essentielle de référence dans la matérialisation d’un projet de société mobilisant les membres d’un parti politique. Et pour paraphraser Paul Ricœur, qui épingle la fonction intégrative de l’idéologie, on peut affirmer sa finalité coagulatrice et mobilisatrice dans la société dans sa marche dans une direction donnée, ou vers une destinée. Cette dernière est déterminée par ladite idéologie.
3.1. DES IDÉOLOGIES INCANTATOIRES À LA VACUITÉ DE LEUR OPÉRATIONNALISATION DISCURSIVE ET MATÉRIELLE EN RDC
Il est erroné d’affirmer qu’en RDC les acteurs politiques et leurs organisations n’ont pas d’idéologies. Les idéologies existent, mais elles sont textuelles, déclaratoires et donc aléatoires. Dans une étude sur les partis politiques réalisée par le think-tank Konrad Adenauer Stiftung (2013 :13) en 2013, les partis politiques congolais majeurs souscrivent formellement aux idéologies classiques. On sait, par exemple, que formellement le MLC, le Mouvement des Libéraux, l’ARC (presque tous des partis politiques issus du MLC de Jean-Pierre Bemba) sont des partis libéraux (la droite congolaise). L’UDPS, le RDC, le PPRD (et tous les partis créés par les dissidents de ces partis principalement l’UNC, MSR et l’AFDC) composent le groupe des socio-démocrates (la gauche et le centre-gauche du Congo). Mais, même au niveau du transfert des matériaux conceptuels de leurs idéologies textuelles respectives dans leurs réflexions, leurs discours, leurs pensées et leurs programmes politiques au pouvoir, il y a vacuité presque complète.
L’exemple le plus patent est certainement celui des leaders de l’UDPS. Depuis qu’ils sont au pouvoir, et en particulier, le Président Tshisekedi, le président intérimaire du parti Jean-Marc Kabund, le Secrétaire General Augustin Kabuya, n’ont jamais produit une discursivité, une réflexion ou une exhortation ni pour leurs militants, ni pour les Congolais en général, portant sur la rationalité du projet socialiste en RDC. Les slogans de l’Etat de Droit et le Peuple d’abord n’ont pas été intégrés dans un schéma idéique intelligible, pouvant mobiliser les populations, au regard d’un projet commun. Comment en tant que nation nous allons de l’Etat de Droit et le Peuple d’abord, au regard de notre dialectique endogène, dans les défis nationaux, régionaux, et internationaux, pour produire une société développée demeure énigmatique. Même la nouvelle coalition USN montée par le Président Tshisekedi est dans une vacuité idéologique et organisationnelle patente. Comme démontré dans le chapitre 8, les slogans Etat de Droit et le credo Le Peuple d’Abord, ne constituent pas des visions dans la norme canonique du leadership d’Etat dans le concert des nations.
Aujourd’hui, la RDC est comme une société sans système de référents directeurs, expliquant sa condition et proposant les termes principaux de sa mutation intégrale dans la compétitivité mondiale. On stagne dans l’illusion des actions parcellaires et les incantations militantes qui les sous-tendent. Mêmes certains intellectuels, les académiciens et autres professeurs embarqués dans la coalition présidentielle USN ne sont pas en mesure de fournir la rationalité développementale de ce conglomérat de politiciens de tous les bords. C’est pourquoi les Congolais donnent au monde l’impression d’un peuple déboussolé dépourvu des référents de sa propre existence. La RDC est dans une véritable faillite philosophico-idéologique dont les gouvernants sont inconscients.
En dehors de la réalité de l’infécondité (si pas l’incapacité totale) réflexive des politiciens congolais, qui sont plus affabulateurs et démagogues que producteurs d’idées structurées mobilisatrices pour l’action collective, ils sont « a-idéologiques». C’est-à-dire que dans leur vaste majorité, ils ne parviennent pas à proposer ni la lecture des événements ni la projection des dynamiques politiques dans les prismes des idéologies auxquelles ils ont souscrit dans leurs textes.
A ce sujet, il convient de souligner que dans certains pays africains, les leaders des partis politiques se distinguent par la production régulière de leurs pensées de manière structurée et substantielle. Ils le font dans les articles, les tribunes, les réflexions, les livres, dans les médias. Les nôtres sont plus commentateurs insipides des événements dans les réseaux sociaux et auto-encenseurs dans les médias audiovisuels. Les cas rarissimes de deux anciens premiers ministres, notamment Matata et Muzito, sont à apprécier. Ces deux économistes ont formé des écoles de pensées d’économie politique. Ils produisent régulièrement des analyses sur base des référentiels de la Science économique, en proposant des solutions. L’un a créé un think-tank dénommé «Congo Challenge» et l’autre a initié son « Université Populaire ». Congo Challenge en particulier est une organisation crédible, moderne, proposant des productions scientifiques aux standards internationaux, et appréciées par multiples experts mondiaux. Cependant, ces deux excellents économistes effectuent toujours des analyses dans les prismes néolibéraux du paradigme des institutions de Bretton Woods. Pourtant, ils appartiennent aux partis politiques du « centre-gauche ».
3.2. L’UDPS ET LE DÉFI DE LA CONCRÉTISATION IDÉOLOGIQUE DANS LA LUTTE OPPOSITIONNELLE
En ce qui concerne, l’UDPS, dans le prisme général articulé dans la section précédente, elle possède une idéologie textuelle et déclaratoire : la social-démocratie (Statuts UDPS Titre 2, Art.9). En d’autres termes, les leaders et les militants de l’UDPS sont des acteurs politiques du centre-gauche. En principe, ils souscrivent aux valeurs, principes et modes d’organisation tant politique, économique (économie du marché) que sociale du socialisme. C’est-à-dire prônant un État fort, interventionniste avec des ressources significatives allouées aux besoins sociaux pour raboter les inégalités, tout en promouvant le Marché pour la production des richesses nouvelles à redistribuer équitablement dans la société. Ils sont censés souscrire aux valeurs de probité, de sobriété et de justice distributive tant dans le parti politique que dans la société en général. Et, plus important encore, comme membre de l’élite de la gauche congolaise, ils sont supposés avoir intériorisé le devoir et le principe de l’engagement à la production de la conscience politique authentique des militants pour les mutations systémiques profondes de leur propre Être, de l’État et de la société en général. En d’autres termes, l’UDPS est censée être une école de pensée influençant l’intellectualité politique congolaise. Mais, au pouvoir pendant 30 mois, l’UDPS se distingue plus par les avalanches des invectives contre ses adversaires. Elle étale une discursivité insipide, incapable de se servir de référent idéique à la société.
On a noté cette contradiction, de manière aussi très manifeste, dans l’auto-ligotage du Président Tshisekedi à une clique d’américains conservateurs sous la houlette de Dr Peter Pham. Celui-ci est un théoricien de la balkanisation de la RDC. Dans un article intitulé « To Save Congo, Let It Fall Apart”[1] publié le 30 novembre 2012 dans le New York Times, il soutenait explicitement que la RDC est trop grande et que l’Etat n’y existe pas et que donc il fallait la décomposer en minuscules entités politiques. C’est toujours sous l’influence de Peter Pham et l’Ambassadeur Mike Hammer (perçu à Kinshasa comme le mentor politique du Président Tshisekedi), et pour amadouer la Maison Blanche, que le Président Tshisekedi fut instrumentalisé pour déclarer de manière tonitruante son soutien à Israël. C’était dans un schéma de la droite américaine caporalisée par le Président Trump, qui voulait démontrer son adhésion au lobbying des puissantes forces Evangéliques soutenant Israël. Dans l’enchainement de cette inféodation d’un président africain leader d’un parti de gauche aux logiques conservatrices de la droite-évangélique américaine, le statut de pays observateur à l’Union Africaine a été accordé à Israël. Cette initiative cavalière sous la présidence de l’UA par le président congolais a été formellement rejetée par tous les présidents de la SADC à Lilongwe en aout 2021 (voir point 18 de la résolution du 41 sommet de la SADC), en présence du Président Tshisekedi.
Aux racines de la lutte pour éjecter les détenteurs du pouvoir et moins pour proposer aux Congolais les référents idéiques d’une mutation sociétale profonde durable.
Dans une large mesure, il s’agit ici de la fonction «révolutionnaire» de l’élite « avant-gardiste » d’un parti politique de gauche. C’est-à-dire des acteurs sociopolitiques ayant primordialement la fonction de produire ce que Gramsci appelle «la self-conscience critique ». Mais, il semble que l’essence mobutiste de la vaste majorité des fondateurs de l’UDPS, à cause du mental pré-républicain dominant, s’est davantage concentrée sur l’effort de l’éjection des détenteurs du pouvoir. La visée de cette démarche étant de conquérir l’imperium pour monopoliser ses prébendes. La mission de l’Elite avant-gardiste devant procéder à l’élaboration expansive et profonde de l’arsenal idéologique et la mettant en pratique pour transformer la société, devient alors aléatoire. Ainsi, comme c’est le cas de l’élite dysfonctionnelle de l’UDPS au pouvoir, elle étale une apathie au regard du devoir de la proposition des termes de l’interprétation constante des contradictions et évolutions de chaque ère de notre trajectoire historique pour des actions adéquates de réorientation sociétale.
Dans cette même optique, il est important de relever que la plupart de fondateurs initiaux de l’UDPS avaient en réalité tourné le dos au Président Mobutu pas nécessairement parce qu’ils avaient connu une soudaine éclosion idéologique ou une auto-libération intellectuelle du mobutisme pour une nouvelle fonctionnalité politique républicaine. La preuve est que, comme l’écrit Ngalula Mpanda Njila, personnalité maîtresse de la création de l’UDPS, dès que le Président Mobutu leur a proposé des postes, beaucoup des fondateurs de l’UDPS rejoignirent encore la monarchie absolue zaïroise. Les têtes de proue de l’UDPS, malgré les souffrances endurées et la relégation à leurs villages d’origine, signèrent des accords secrets en 1987 pour l’ouverture du MPR dans lequel l’UDPS ne serait qu’un courant politique. Le journal Le Phare écrit à ce sujet :
« Les négociations vont continuer pour aboutir aux négociations de Gbadolite. Nous sommes en 1987. Les fondateurs du Kasaï négocient avec les hommes de Mobutu, pour le compte de toute l’UDPS. Un accord est trouvé pour changer l’article 33 de la Constitution en enlevant “Parti-État”. Le MPR est la nation zaïroise organisée politiquement”. Ce qui reconnaît le droit aux tendances, dont l’UDPS. Un autre point d’accord est l’entrée au Comité central du MPR de toute la présidence de l’UDPS (Kibassa, Ngalula, Mbwankiem), la nomination des autres fondateurs à la tête des entreprises publiques, la nomination d’Étienne Tshisekedi à la primature en tant que Premier Commissaire d’État. »
Ces dirigeants signèrent tous cet accord et se rendirent même en Europe pour en expliquer le bien-fondé à la communauté internationale. Seul Étienne Tshisekedi résista vaillamment. Il rejeta cet accord ensuite, et impulsa la relance de l’UDPS. Cela, après un moment de retrait à cause du fait que les leaders de ce parti l’avaient quasiment abandonné pendant son emprisonnement à la Prison de Dungu (ex-Province orientale). Tout le long de la lutte pour la démocratie, alors que d’autres cadres l’abandonnèrent pour aller occuper des postes au gouvernement, E. Tshisekedi concentra ses efforts sur les dénonciations des méfaits de différents régimes auxquels il s’est opposé, et sur les marches et démarches pour les évincer. Il n’a pas eu le temps de s’atteler à la construction systématisée et substantielle de la conscience transformationnelle de l’UDPS exploitable une fois au pouvoir.
Conséquemment, comme il apparaît dans le régime de l’alternance en 2019-2021, ce parti politique a historiquement eu plus de leaders politiques contestataires que des leaders transformationnels, au sens des élites intellectuellement avant-gardistes activatrices des mutations sociétales substantielles, au sens de Gramsci. C’est-à-dire des élites réfléchissant sur le long terme, concevant des objectifs et projets conséquents pour la mutation profonde de la société et créant des synergies avec les autres structures pour l’élévation collective dans la durée. Des élites modelant le système de pensée et d’action des membres au présent pour l’efficience de progrès dans le futur, une fois au pouvoir.
L’instabilité des élites de l’UDPS comme reflet de la superficialité de l’idéologie incantatoire
Les va-et-vient des élites opportunistes (élites conjoncturelles au sens de Gramsci) de l’UDPS au pouvoir pour y occuper les postes, est la preuve la plus irréfutable de la superficialité de l’idéologie incantatoire. Cela démontre le déficit d’ancrage dans une idéologie de mutation, opérationnalisable au pouvoir, comme cela est le cas dans les partis politiques modernes. Ceux-ci sont des foyers des politiques publiques articulées selon les repères idéologiques.
La plupart d’élites situationnistes rejoignaient ou s’alliaient à l’UDPS pour un rituel de blanchissement et de validation aux yeux du peuple. À chaque occasion de rejoindre le pouvoir pour jouir de ses prébendes, elles y allaient sans état d’âme. De 1980 à 2018, du Premier ministre Birindwa en passant par le Premier ministre Badibanga à Tshibala, aucun autre parti congolais, en dehors du MPR, n’a eu autant de Premiers ministres dont les nominations ont créé autant des scissions dans cette organisation politique. Ces divisions et instabilités ont produit l’éclosion d’une élite composée de leaders plus aptes à la contestation. Ils sont plus doués et dotés de redoutables compétences oppositionnelles protestataires-offensives et de hargne dénonciatrice qu’en personnel politique d’État à fonction élévatrice de la société. Et la mentalité militantiste réfractaire s’est tellement ancrée dans la psyché et l’intellect de ce parti que ses cadres se sont transposés dans les institutions en 2019, avec ces habitus – au sens de Pierre Bourdieu comme manière d’être et comportement acquis par des individus ou par un groupe. C’est pourquoi il faut à l’UDPS comme organisation politique patrimoine du champ politique congolais, une réinvention comme parti politique moderne. Il lui faut une révolution interne. Elle doit se recréer, à la lumière de son expérience révélatrice au pouvoir de ses carences internes, comme force politique développementale. L’UDPS est appelée à renaître, en fonction de son expérience des contradictions au pouvoir, comme une organisation politique moderne plus axée sur la conception des politiques publiques, la formation du personnel politique, et l’impulsion du développement.
(Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza, MPA, Vice- Président Fédéral en Charge de la Politique et de la Diplomatie, Fédération Des Etats-Unis d’Amérique)
Introduction
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) se trouve à un carrefour déterminant de son histoire, il devient impératif de réaffirmer les valeurs fondamentales qui ont construit l’essence même de ce grand parti.
La crise interne actuelle, caractérisée par une absence de vision stratégique claire et une gestion chaotique, met en péril l’intégrité et l’efficacité de l’UDPS, menaçant ainsi sa capacité à jouer un rôle prépondérant dans la politique de la République Démocratique du Congo (RDC).
Les récentes accusations portées contre le secrétaire général, Augustin Kabuya, révèlent une série de défaillances de gouvernance qui aggravent la crise. La critique répétée de Kabuya concernant le manque de cohérence dans la direction et le manque de leadership exemplaire au sein de ses équipes expose des lacunes profondes dans la gestion du parti. Ces tensions mettent en lumière des déficits critiques dans le leadership et la stratégie, entravant non seulement la stabilité interne de l’UDPS, mais aussi son rôle stratégique au sein du paysage politique national.
Dans ce climat de méfiance croissante et de division exacerbée, les factions rivales au sein du parti ne se contentent pas de remettre en question la direction actuelle ; elles sapent également la cohésion nécessaire pour formuler des politiques efficaces et maintenir un soutien populaire crucial.
La fragmentation croissante menace de détourner l’attention des véritables enjeux politiques, compromettant la capacité du parti à assumer ses responsabilités dans le processus démocratique de la RDC.
Face à cette situation alarmante, il devient vital pour les membres de l’UDPS de réévaluer leur engagement envers les principes fondateurs du parti. Une réconciliation authentique et une unité retrouvée sont non seulement nécessaires pour restaurer la crédibilité et l’intégrité du parti, mais également pour garantir sa pertinence et son efficacité dans l’arène politique nationale.
C’est à ce prix que l’UDPS pourra continuer à jouer son rôle de leader dans le développement démocratique et social de la République Démocratique du Congo.
1. Constat de la Situation
L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) se trouve actuellement en proie à une crise interne profonde et complexe, mettant en péril le bon fonctionnement de ses institutions et sa cohésion. Cette crise est marquée par une fracture notable entre plusieurs factions rivales, chacune affichant une loyauté distincte envers le président Félix Tshisekedi. Cette division interne accentue les tensions et perturbe gravement la dynamique du parti.
Les factions rivales au sein de l’UDPS sont caractérisées par des conflits de pouvoir exacerbés et une méfiance généralisée. Les membres du parti se trouvent dans des positions antagonistes, avec des alliances opportunistes qui aggravent la situation.
Ces luttes de pouvoir ne se limitent pas aux arènes privées ; elles sont également manifestées à travers des manœuvres politiques subtiles, incluant des stratégies de dénigrement et de manipulation.
En public, cependant, certains membres prétendent à une unité qui est de plus en plus fragile en réalité. Cette hypocrisie masque une réalité complexe où les divisions internes sapent les bases mêmes de la gouvernance et du leadership au sein du parti.
Ce climat de discordance entraîne des répercussions graves sur la capacité du parti à fonctionner de manière cohérente et efficace. Les querelles internes empêchent la formulation de politiques constructives et nuisent à la présentation d'initiatives claires et convaincantes à l’électorat. La direction actuelle du parti, en proie à ces conflits, est incapable de naviguer au-delà de ces obstacles et d’élaborer une stratégie unifiée pour l’avenir.
Cette situation a conduit l’UDPS à une position de vulnérabilité accrue. Le soutien populaire, jadis solide, est en déclin, et la crédibilité du parti s’effrite. La capacité de l’UDPS à maintenir son influence politique pendant et après le mandat de Félix Tshisekedi est gravement compromise.
Le parti, qui a longtemps été un pilier du développement politique en RDC, se trouve désormais à risque de perdre son rôle de leadership.
L’aspect le plus alarmant de cette crise est la tendance croissante de certains membres à perpétuer la division, même au sein des institutions. Paradoxalement, ces individus agissent publiquement comme si tout allait bien, dissimulant les véritables fractures internes sous un vernis d’unité de façade. Cette hypocrisie non seulement érode la confiance en la direction du parti mais empêche également de traiter les problèmes de manière constructive et transparente.
Pour que l’UDPS puisse retrouver sa force et son intégrité, il est crucial que chaque membre reconnaisse la gravité de la situation et fasse preuve d’un engagement sincère envers la réconciliation et l’unité. La capacité du parti à surmonter cette crise est essentielle pour préserver son rôle crucial dans le développement politique et social de la République Démocratique du Congo. Il est impératif que les membres cessent de masquer les véritables problèmes sous des apparences trompeuses et se consacrent à résoudre les conflits internes pour restaurer la cohésion et la crédibilité du parti.
2. Conséquences sur la Conservation du Pouvoir
La crise interne de l'UDPS entraîne des répercussions significatives sur sa capacité à conserver le pouvoir après le mandat de Félix Tshisekedi. La fragmentation actuelle du parti affaiblit considérablement sa capacité à présenter un front uni, essentiel pour capitaliser sur les succès et les acquis réalisés pendant le mandat présidentiel. Un parti divisé est moins capable de maintenir une stratégie cohérente et de mobiliser un soutien populaire essentiel lors des prochaines élections.
Historiquement, les partis politiques confrontés à des crises internes sévères ont souvent rencontré des difficultés lors des périodes électorales, notamment en raison de l’émergence de divisions internes qui nuisent à l’efficacité de la campagne.
Cette situation engendre des erreurs stratégiques, une perte de soutien populaire, et un manque de ressources nécessaires pour une campagne électorale réussie. Pour l’UDPS, résoudre ces conflits internes est une condition sine qua non pour éviter une érosion de sa position dominante sur la scène politique de la RDC.
La fragmentation du parti pourrait également permettre à des adversaires politiques de capitaliser sur ces faiblesses internes, en exploitant les divisions pour renforcer leur propre position et gagner en influence.
3. Gestion des Ambitions et Accusations Mutuelles : Vers une Réconciliation Urgente au sein de l’UDPS
La crise interne au sein de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a atteint un niveau critique, exacerbée par des ambitions divergentes et des accusations réciproques qui minent gravement la cohésion du parti.
La lutte pour les positions de pouvoir, alimentée par des ambitions personnelles incontrôlées, a non seulement intensifié les tensions au sein du parti mais a aussi conduit à une fragmentation désastreuse de ses structures. Ces rivalités exacerbées ont engendré un climat d'accusations mutuelles et de méfiance, compromettant ainsi le fonctionnement harmonieux du parti.
La situation est aggravée par un regard complice, voire indifférent, de la part de l'autorité morale du parti et des cadres influents. Ce soutien tacite ou passif à ces divisions internes a permis à la crise de se développer sans véritable opposition ou intervention corrective. Le manque d’action décisive pour adresser les conflits internes a laissé le parti vulnérable, fragilisant ses institutions à tous les niveaux.
Pour éviter une détérioration supplémentaire de cette crise, il est impératif que les membres de l’UDPS se mobilisent en faveur d’une réconciliation sincère et d’une consolidation interne. La reconstruction du parti doit commencer par une réaffirmation claire des valeurs fondamentales qui ont historiquement soutenu l’UDPS. Il est crucial de mettre de côté les ambitions personnelles au profit des intérêts collectifs et de l’avenir du parti.
Un processus de réconciliation efficace devrait inclure plusieurs éléments clés. Premièrement, un dialogue constructif entre les factions rivales doit être instauré, avec l’aide de médiateurs neutres pour faciliter la communication et la compréhension mutuelle. La mise en œuvre de mécanismes de décision démocratiques au sein du parti est essentielle pour restaurer la confiance et promouvoir une véritable unité.
De plus, l’établissement d’accords temporaires de partage du pouvoir et de responsabilités pourrait offrir une solution pour équilibrer les intérêts divergents tout en préservant la cohésion du parti.
Ces accords doivent être conçus pour garantir une représentation équitable de toutes les factions tout en évitant des déséquilibres qui pourraient raviver les tensions.
Parallèlement, il est nécessaire de mettre en place des formations spécifiques en gestion des conflits pour les membres du parti. Ces formations, accompagnées de sessions de sensibilisation sur les principes de respect mutuel et de coopération, joueront un rôle crucial dans la résolution des tensions et la restauration d’un climat de respect et de collaboration.
Ces démarches visent non seulement à surmonter les conflits internes immédiats mais aussi à préparer le parti pour une transition politique efficace et à maintenir son influence sur la scène politique nationale.
En somme, il est impératif que l’UDPS prenne des mesures audacieuses pour surmonter cette crise. L’avenir du parti et son rôle dans le développement politique de la République Démocratique du Congo dépendent de sa capacité à adresser ces défis internes avec sérieux et détermination.
La réconciliation et la consolidation interne sont les clés pour restaurer la force et l’intégrité de l’UDPS, garantissant ainsi sa pertinence et son efficacité dans les années à venir.
4. Conclusion
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) s’est toujours imposée comme le bastion de la démocratie et du progrès en République Démocratique du Congo. Aujourd’hui, alors que le parti se trouve à un tournant décisif, il est impératif que chaque membre et cadre fasse preuve de la même détermination qui a forgé notre histoire. Les conflits internes persistants ne sont pas une simple crise organisationnelle ; ils menacent l’intégrité du parti et l’avenir politique de notre nation.
Chaque jour qui passe sans une résolution claire de ces disputes accroît la division et fragilise la position stratégique de l’UDPS. Il ne suffit pas de déplorer la situation ; il est urgent d’agir.
Nous devons nous mobiliser collectivement pour restaurer l’unité, réaffirmer nos principes fondateurs et mettre en œuvre une gouvernance transparente et inclusive.
La réconciliation n’est pas une option, mais une nécessité impérieuse pour éviter une crise inutile qui sacrifierait non seulement l’avenir du parti, mais aussi celui du peuple congolais.
L’heure est à l’action déterminée. Nous devons transcender nos différends personnels et travailler ensemble pour réinventer notre parti, pour que l’UDPS puisse continuer à jouer son rôle crucial dans le développement de la RDC.
Cette crise interne est un test de notre engagement envers les valeurs que nous avons défendues avec tant de courage. Le succès de notre démarche de réconciliation sera non seulement déterminant pour la survie du parti, mais aussi pour la stabilité et le progrès de notre pays dans les années à venir.
Ne laissons pas le destin de notre parti et de notre nation entre les mains de quelques-uns. Agissons maintenant, pour un avenir politique stable et prospère pour la République Démocratique du Congo.
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Cette année, j’ai eu le privilège de passer une moitié de l’année aux États-Unis et l’autre moitié à Kinshasa. Après vingt ans de vie en Amérique et les trois dernières années à Kinshasa, où j’ai publié un livre sur le Congo intitulé Comment en finir avec la crise multiforme en République démocratique du Congo, chez L’Harmattan, je voudrai dans ce MDW esquisser des observations sur les États-Unis et la direction politique que prend ce pays, selon mes observations. Je voudrai commencer cette analyse en racontant une histoire de Madame Tolsi Gabbard, une politicienne américaine qui fut déployée comme soldate en Irak.
Elle a été représentante du Second district d’Hawaii de 2013 à 2021. Elle est la première Américaine de Samoa à siéger à la Chambre des Représentants. Elle fut candidate aux primaires démocrates de 2020. Et pendant un débat, elle lança une critique très articulée contre une autre candidate au nom de Kamala Harris, l’actuelle vice-présidente et candidate à la présidentielle de 2024. Mrs Galbbard reprochait à la vice-présidente Harris qu’alors qu’elle avait la possibilité de faire la différence lorsqu’elle fut procureure de la Californie, elle avait plutôt laissé les prisonniers noirs qui avaient déjà purgé leurs peines rester en prison pour être utilisés comme employés bénévoles par le système pénitentiaire. Elle avait reproché à Madame Harris de n’avoir aucune personnalité, de n’avoir montré aucun leadership quand elle était procureure de la Californie. Plus récemment, lors d’un commentaire à la télévision nationale, elle a conclu qu’une future administration Harris serait un jouet entre les mains du complexe militaro-industriel qui va continuer la guerre en Ukraine parce qu’ils y engrangent beaucoup de profits. En effet, plus ou moins 80 % de l’argent des contribuables américains destiné à l’Ukraine resterait aux USA pour l’achat d'armes. Pour avoir dit ce qu’elle a dit, Tultsi Gabbard se retrouve sur la liste des terroristes domestiques. Elle est soumise à une surveillance draconienne à chaque fois qu’elle voyage. Trois « air marchals » (gardes voyageant incognito) lui ont été assignés à chaque fois qu’elle prend un vol. La militarisation de la politique américaine n’est pas sans rappeler le sort des opposants politiques congolais. Les exemples des arrestations de Jean-Marc Kabund et des journalistes me viennent à l’esprit.
Les journalistes américains se sont transformés en activistes politiques ; la grande majorité des chaines de télévision et des journaux se rangent derrière le Parti Démocrate. En lieu et place de donner des nouvelles, les journalistes s’adonnent à cœur joie à critiquer le Parti Républicain et son candidat aux présidentielles, Donald Trump. Les mêmes médias ont couvert pendant plusieurs années l’état cognitif défaillant du président Biden. En se révélant au grand jour lors du débat présidental, les médias ont incidemment insinué que le pays n’était pas dirigé par Biden étant donné l’état de santé de ce dernier. Et on a le droit de se demander qui dirige les USA aujourd’hui. En effet, le débat présidentiel avait démontré que le Président Biden ne dirigeait pas le pays. Les médias sont devenus des alliés du Parti Démocrate, exactement comme en R.D. Congo où la chaine de Radio et Télévision Nationale (RTNC) est devenue l’organe de propagande du parti au pouvoir. A la télévision nationale congolaise, tout est fait pour présenter le gouvernement sous un beau jour.
Enfin, le FBI, le très puissant Bureau fédéral d’investigation, est aussi devenu complice d’un parti politique. Le FBI a participé à la suppression sur Twitter des messages des membres du Parti Républicain. Tweeter, avant son acquisition par Elon Musk, avait reçu des injonctions du FBI pour systématiquement élaguer les messages du Parti Républicain. Le message le plus emblématique est celui de l’ordinateur de Hunter Biden, le fils du Président, qui aurait abandonné son ordinateur chez un réparateur. Ce dernier, après avoir copié le disque dur, l’a remis au FBI. Le FBI a informé Twitter et Facebook de faire attention aux fausses informations en provenance de la Russie. En fait, le FBI avait récupéré le laptop du fils du Président Biden et avait pris connaissance du contenu et a préventivement ordonné aux médias de ne pas relayer cette information. Le FBI a participé à la propagation de mensonges en faveur d’un parti politique. Plus récemment, lors de l’assassinat manqué de Trump, le même FBI a reconnu des failles et de la négligence à protéger un candidat qu’il ne porte pas. Le FBI serait passé, comme le dit si bien Michael Waller, des héros de la Guerre froide aux vilains de l’État profond d’aujourd’hui (Cf. Waller’s Big Intel). L’État profond est l’ensemble des fonctionnaires non-élus, pour la plupart des Démocrates, qui finissent par prendre des décisions importantes sur les affaires de l’État. Au Congo, nous nous rappelons le nom de maman Marthe, la mère du président, qui décide parfois des postes à donner à tel ou à tel autre.
Aujourd'hui, en Amérique, le FBI, les médias et le Parti démocrate sont de mèche pour déterminer les élections présidentielles, décider de la poursuite de la guerre en Ukraine pour que le complexe militaro-industriel engrange des bénéfices pécuniaires. Il y a des compagnies américaines qui se positionnent déjà pour la reconstruction de l'Ukraine, à l’exemple de BlackRock, et qui auraient tout intérêt à ce que la guerre puisse se poursuivre pour engranger le plus d’argent possible dans la reconstruction. La guerre sur les champs de bataille est évidemment la continuité de la production dans les usines ou dans la reconstruction. Au Congo, on confie à des compagnies amies d’énormes sommes d’argent pour des projets de l’État, qui, malheureusement, ne sont jamais achevés. Il est devenu courant au Congo que, sans passer par des appels d’offre, on passe les marchés de gré à gré ou mieux d’amis à amis. Le pouvoir utilise les moyens de l’État pour enrichir ses amis. On nomme ambassadeur une personne qui a soutenu financièrement la candidature du Chef. On nomme ministre des Affaires étrangères une personne qui a réuni 51 signatures des anciens directeurs de la CIA pour dire que ce qui se trouvait dans le laptop de Hunter Biden était de provenance russe. Au Congo comme aux USA, les choses se passent de la même manière.
Normalement, en pareil cas, les universités s’impliqueraient pour théoriser la situation et présenter aux hommes d’action, comme le disait Max Weber, les propositions pour sortir des moments difficiles. Malheureusement, au Congo comme en Amérique, les universités ont pris fait et cause pour le pourvoir. Aux USA, les professeurs d’université sont disproportionnellement de gauche et votent pour le Parti Démocrate. Certaines universités vont encore plus loin dans leur lien avec le Parti Démocrate. La faculté de Droit de l’université Georgetown dirige une équipe bien sélectionnée de personnes, qui sont pratiquement toutes de la gauche, pour assurer une transition paisible ‒ ce qui est un euphémisme pour dire autrement ce que Nancy Pelosi, l’ancienne présidente du Parlement, a dit en public : « Trump shouldn’t be near the White House », i.e. « Il ne faut pas que Trump soit proche de la Maison Blanche. » On comprend facilement que l’université, avec cette équipe d’une transition respectueuse composée pour la plus grande partie de personnes de la gauche, fera la police pour bloquer une transition si jamais Trump gagnait les élections. De plus, on sait que la Chine s’inquiète beaucoup du retour de Trump au pouvoir, car avec Biden, elle a pu avancer facilement ses pions aux USA ; elle a fait circuler un ballon sur le sol américain, elle a fait du business avec la famille présidentielle, etc. La Chine aurait remis près de 30 millions de dollars à la faculté de Droit de Georgetown University. On comprend que cette équipe de transition, quand bien même elle émanerait d’une université, sera difficilement neutre.
En conclusion : nous avons une alliance des médias, du Parti démocrate, du FBI, de Hollywood et des universitaires pour s’assurer que madame Kamala Harris, qui selon les mêmes médias était une candidate faible avant son élévation pour remplacer Biden, puisse gagner les élections. Nous sommes loin des Bill Clinton et Barak Obama, candidats et présidents démocrates extrêmement intelligents et capables de formuler de manière articulée des politiques gouvernementales claires. Aujourd’hui, on a des candidatures de gauche très moyennes et qu’il faut garder le plus longtemps possible loin de toute exposition intellectuelle et publique. Biden était dans sa cave pendant toute la campagne à cause de la COVID-19 et Kamala Harris est protégée contre toute interview qui l’éloignerait du téléprompteur ; une pratique qui paye sans doute, pourquoi pas. Au Congo, nous n’avons jamais eu un président qui a suivi une éducation formelle, à l’exception de Joseph Kasa-Vubu. Comme me disait un collègue après plusieurs visites en Afrique du Sud, «l’Afrique du Sud ressemble plus à l’Afrique qu’à l’Europe», je dirai que l’Amérique et le Congo ne présentent pas beaucoup de différences sur le plan politique et social.
Une nouvelle a attiré l'attention des Congolais conscients cette semaine.
Le Rwanda a signé des accords avec certains pays occidentaux afin de se doter de l'énergie nucléaire.
Je n'ignore pas que nous avons un centre nucléaire à Kinshasa depuis des années. Je m'interroge seulement sur son état actuel et sur ce qu'on y fait, au moment où un voisin agressif s'intéresse ouvertement à une technologie dont chacun connaît les implications.
Pour parler clairement, mon interrogation concerne essentiellement ce que ce voisin agressif à notre égard depuis 30 ans pourrait faire de cette technologie.
L'intelligence stratégique oblige la RDC à s'intéresser sérieusement à tout ce qui se trame à Kigali ou Kampala. Ces trois dernières décennies nous ont démontré jusqu'où pouvaient aller Kagame et son compère Museveni.
Aujourd'hui, toutes les technologies, même les plus sophistiqués, sont accessibles aux élites déterminées qui souhaitent amener leur pays à la puissance.
Prenons garde à ce que ses voisins diaboliques ne nous distencient pas du point de vue de l'armement. Ouvrons nos yeux...nous devons nous défendre.
En tant qu'ancien pensionnaire de la prison centrale de Makala et de plusieurs autres lieux de détentions (Sarm, casier judiciaire, parquet de la Gombe, camp Kokolo, N’dolo, camp Tshatshi, AND, Mwene-Ditu, DGM, UPKIN ...) à l'époque du régime de Mobutu, de Kabila père et fils, je salue le vent de libération qui souffle dans ces mouroirs actuellement. Surtout à la prison centrale de Makala où j'apprends qu'il y a eu plusieurs prisonniers libérés sur instruction du magistrat suprême, exécuté par l'actuel ministre de la justice. Il semble que le ministre a même déclaré qu'actuellement les prisonniers mangent trois fois par jour, ce dont je doute.
A «La République de Makala, une prison au service d'un pouvoir», titre de mon prochain livre, si l'amélioration des conditions carcérale des prisonniers est une réalité, il y a de quoi à le féliciter et je ne serai pas étonné de voir les gens souhaiter être à Makala qu’à l’air libre. Question de manger trois fois par jour, comme claironne le ministre d'Etat chargé de la Justice. Mon souhait le plus ardent est que dans cette vague de libérations, Mike Mukebayi et Jean Marc Kabund à Kabund puissent être du lot.
J'en profite pour féliciter les journalistes, les hommes politiques, les activistes des droits humains, les mouvements citoyens et toutes les organisations de défense des droits de l'homme nationales et internationales qui ont beaucoup lutté pour l'amélioration des conditions carcérales en mettant surtout l'accent sur la surpopulation.
Moïse Moni Della
Ancien prisonnier politique et président de la LIDEP (Ligue internationale de défense des prisonniers)
*‘’Je suis ravi d'être en RDC cette semaine, ma deuxième visite en Afrique depuis que j'ai pris mes fonctions de ministre pour l'Afrique le mois dernier. La décision de visiter la RDC si tôt était évidente, car il s'agit d'un partenaire et ami important pour le Royaume-Uni. Au cours de cette visite, j'ai le plaisir d'annoncer de nouveaux investissements d'entreprises britanniques dans la croissance économique de la RDC, ainsi que de nouveaux financements britanniques pour les urgences sanitaires et les réponses humanitaires’’, déclare Lord Collins Highbury, dans un éditorial consacré essentiellement au partenariat entre la RDC et le Royaume Uni.
‘’Ces dernières années, les liens d'amitié entre nos deux pays se sont renforcés, comme en témoigne le fait que S.E. le Président Félix Tshisekedi a été l'un des premiers Chefs d'État à rencontrer Sa Majesté le Roi Charles III après son couronnement. Le nouveau gouvernement britannique s'est engagé à renforcer ce partenariat. La RDC est importante non seulement pour le Royaume-Uni, mais aussi pour le monde. La RDC est un pays solution dans les questions climatiques, abritant la deuxième plus grande forêt tropicale du monde et les minéraux qui alimenteront la révolution des technologies vertes. La RDC est essentielle pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux que nous partageons’’, rappelle, par ailleurs, le Ministre Britannique pour l'Afrique au Foreign, Commonwealth and Development Office, dès son arrivée à Kinshasa.
Nouvelle visite pour quelle finalité ?
Selon lui, en effet, ‘’Le partenariat entre le Royaume-Uni et la RDC englobe une collaboration dans de nombreux domaines : commerce et investissement, climat et environnement, paix et sécurité, santé et éducation. Ma visite en RDC cette semaine a pour but de poursuivre sur cette lancée et d'entamer la prochaine phase de cette relation sous notre nouveau gouvernement, en travaillant en collaboration avec les dirigeants de la RDC, la société civile, les entreprises, les experts de la santé et du climat’’.
A l’en croire, ‘’la réélection du Président, son engagement renouvelé en faveur des réformes économiques et la nomination de la première femme Premier ministre de la RDC, SEM Judith Suminwa, marquent le début d'une ère d'innovation et de développement. Je me réjouis de rencontrer le gouvernement de la RDC et de souligner l'engagement du Royaume-Uni à développer le partenariat entre le Royaume-Uni et la RDC ; un partenariat moderne, focalisé sur le commerce et la croissance, enraciné dans la compréhension et le respect mutuel’’.
LPM
Editorial sur le partenariat RDC-Royaume Uni
Je suis ravi d'être en RDC cette semaine, ma deuxième visite en Afrique depuis que j'ai pris mes fonctions de ministre pour l'Afrique le mois dernier. La décision de visiter la RDC si tôt était évidente, car il s'agit d'un partenaire et ami important pour le Royaume-Uni. Au cours de cette visite, j'ai le plaisir d'annoncer de nouveaux investissements d'entreprises britanniques dans la croissance économique de la RDC, ainsi que de nouveaux financements britanniques pour les urgences sanitaires et les réponses humanitaires.
Ces dernières années, les liens d'amitié entre nos deux pays se sont renforcés, comme en témoigne le fait que S.E. le Président Félix Tshisekedi a été l'un des premiers Chefs d'État à rencontrer Sa Majesté le Roi Charles III après son couronnement. Le nouveau gouvernement britannique s'est engagé à renforcer ce partenariat. La RDC est importante non seulement pour le Royaume-Uni, mais aussi pour le monde. La RDC est un pays solution dans les questions climatiques, abritant la deuxième plus grande forêt tropicale du monde et les minéraux qui alimenteront la révolution des technologies vertes. La RDC est essentielle pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux que nous partageons.
Le partenariat entre le Royaume-Uni et la RDC englobe une collaboration dans de nombreux domaines : commerce et investissement, climat et environnement, paix et sécurité, santé et éducation. Ma visite en RDC cette semaine a pour but de poursuivre sur cette lancée et d'entamer la prochaine phase de cette relation sous notre nouveau gouvernement, en travaillant en collaboration avec les dirigeants de la RDC, la société civile, les entreprises, les experts de la santé et du climat.
En avril, la plus grande délégation d'entreprises britanniques de souvenir s'est rendue à Kinshasa dans le cadre d'une mission commerciale entre le Royaume-Uni et la RDC. La signature d’un contrat entre le groupe britannique Westminster et la Régie des Voies Aériennes (RVA) est un brillant exemple d'investissement d'entreprises britanniques en RDC et de transfert d'expertise et de compétences entre le Royaume-Uni et la RDC. Cette semaine, British International Investment a annoncé qu'elle s'engage à investir jusqu'à 35 millions de dollars aux côtés de DP World dans le premier port à conteneurs en eau profonde de la RDC. Le port de Banana contribuera à transformer l'économie de la RDC en débloquant 1,12 milliard de dollars d'échanges commerciaux supplémentaires par année et en créant 85 000 emplois. En améliorant l'accès direct de la RDC aux marchés internationaux, il libérera le potentiel commercial international du pays au profit des millions de personnes. Cette annonce illustre notre détermination à développer davantage des liens économiques avec la RDC dans les domaines de l'infrastructure, de la logistique et de l'énergie verte.
En tant que centre mondial d'expertise minière, de finance, de normes commerciales et de commerce des métaux, le Royaume-Uni est particulièrement bien placé pour soutenir l'ambition de la RDC de développer son secteur minier. Nous voulons contribuer à ce que tous les Congolais bénéficient davantage de la chaîne de valeur des minerais qui sont si vitaux pour les économies mondiales. Le forum sur le commerce et l'investissement qui se tiendra en décembre dans le cadre du Forum franco-britannique pour l'Afrique de l'Ouest et l’Afrique Central (WCAF III) sera l'occasion de renforcer ces liens économiques.
En ce qui concerne le climat et l'environnement, le Royaume-Uni s'est engagé à aider la RDC à protéger la forêt tropicale du bassin du Congo et les populations qui y vivent. Le Royaume-Uni copréside le Collège des donateurs du Partenariat pour la forêt du bassin du Congo dans l'Initiative pour la forêt d'Afrique centrale (CAFI). Le nouveau programme britannique d'action pour les forêts du bassin du Congo, doté de 90 millions de livres sterling, cherchera à soutenir les communautés locales autour de la réserve de biosphère de Yangambi, en améliorant les moyens de subsistance économiques tout en préservant les forêts et la nature. Il cherchera également à renforcer les capacités universitaires de la RDC en matière de science du climat par le biais d'une collaboration avec les universités britanniques, en aidant les scientifiques congolais à prendre la tête du développement de la recherche révolutionnaire dans toute l'Afrique centrale.
Il existe d'énormes possibilités dans ce pays, mais l'un des principaux objectifs de ma visite sera également de discuter du coût terrible du conflit dans l'est de la RDC et de la douleur et de la souffrance endurées par les communautés touchées par ce conflit. Le Royaume-Uni soutient l'engagement du président Tshisekedi à instaurer une paix durable dans l'est du pays, une paix qui permette aux communautés déplacées de rentrer chez eux et qui permette aux hommes, aux femmes et aux enfants de prospérer. Je salue l'accord de cessez-le-feu entre la RDC et le Rwanda, un accord qui doit être respecté. Le gouvernement britannique condamne les actions de tous les groupes armés illégaux dans l'est de la RDC, y compris le M23, sanctionné par les Nations unies.
Pour tenter d'atténuer certaines conséquences effroyables de ce conflit, j'annoncerai cette semaine un nouveau financement britannique pour fournir de l'eau potable et des installations sanitaires à peu près 200 000 personnes déplacées, en partenariat avec l'UNICEF et le consortium SAFER. En m'appuyant sur le partenariat de longue date entre le Royaume-Uni et le gouvernement de la RDC dans le domaine de la santé, j'annoncerai également le financement par le Royaume-Uni d'un nouveau partenariat avec l'UNICEF pour soutenir la réponse du gouvernement aux épidémies de Mpox et de choléra en cours. Ce partenariat bénéficiera à plus de 4,4 millions de Congolais dans les communautés touchées et contribuera à prévenir la propagation du Mpox dans les pays voisins qui connaissent également cette épidémie. L'OMS a déclaré que l'épidémie de Mpox constituait une urgence de santé publique de portée internationale et il est essentiel que la communauté internationale prenne des mesures pour enrayer sa propagation.
En tant que représentant spécial du Premier ministre britannique pour la prévention des violences sexuelles dans les conflits, je parlerai du travail de la RDC pour donner la priorité à la responsabilité des crimes internationaux et à la justice transitionnelle, ainsi que de la collaboration entre le Royaume-Uni et la RDC pour soutenir les survivantes de violences sexuelles et lutter contre l'impunité.
Je félicite la RDC d'être devenue le premier Etat au monde à condamner le crime de grossesse forcée au début de cette année.
J'espère que nous pourrons travailler ensemble pour assurer un leadership mondial sur ces questions vitales dans les années à venir.
La réélection du Président, son engagement renouvelé en faveur des réformes économiques et la nomination de la première femme Premier ministre de la RDC, SEM Judith Suminwa, marquent le début d'une ère d'innovation et de développement. Je me réjouis de rencontrer le gouvernement de la RDC et de souligner l'engagement du Royaume-Uni à développer le partenariat entre le Royaume-Uni et la RDC ; un partenariat moderne, focalisé sur le commerce et la croissance, enraciné dans la compréhension et le respect mutuel.
(Par Mingiedi Mbala N’zeteke Charlie Jephté, Activiste, Penseur et Notable de Madimba)
Il y a 25 ans, jour pour jour, qu'intervenait la libération de sa Majesté le Prophète de l'Éternel Joseph Mukungubila à GLM.
Le modeste récit que nous faisons ici, nous osons le croire, aidera le peuple congolais à saisir la portée des souffrances endurées par Sa Majesté le Prophète Joseph Mukungubila dans sa lutte pour la libération de son Pays de cette occupation rwandaise nous imposée injustement et qui a déjà fait plus de 12 millions de morts des Congolais !
Arrêté le 7 mars 1999 à ANKORO, alors qu'il venait de quitter sa cité natale, en fuyant les criminels de RCD-GOMA et les rwandais qui venaient de piller tous ses biens dans ladite Cité, il sera relégué le 9 mars à MANONO où Il sera torturé, frappé, brimé, bastonné, brûlé avec des sachets, mis en commande (ligoté pieds et mains) depuis des jours, blessé même par une flèche empoisonnée , avant d'être transféré le 20 mars à Kinshasa, après une escale à la base de KAMINA, Sa Majesté le Prophète Joseph MUKUNGUBILA va être incarcéré à l’immeuble de Groupe Litho Moboti (GLM, l’ancien chacot du régime de Mzee Laurent Kabila Makolo ) à Gombe avec l’un de ses codétenus, qui est actuellement sénateur et ministre honoraire des affaires étrangères, Christophe Lutundula.
Pour quels griefs, Sa Majesté le Prophète Joseph Mukungubila fut-Il appréhendé ?
Mis aux arrêts à ANKORO pour être relégué à MANONO, il sera condamné à mort par le général MUKALAY NTAMBO KIBANDA, ex-tigre de la gendarmerie katangaise; actuellement Commandant base logistique à Kinshasa.
Le Prophète était arrêté à cause de ses deux lettres ouvertes écrites en 1996 dans lesquelles Il dénonçait l’agression et l'invasion rwandaises que les ignorants pensaient être la libération du Zaïre des griffes du Maréchal Léopard; dont la fameuse "Méprise trop dangereuse" que vous pouvez toujours trouver dans son site: ministère de la restauration à partir de l'Afrique noire ou mukungubila.com .
Sauvé de justesse par Dieudonné Kabwa, commandant FAP à l'époque, le petit-frère de Mzee Laurent KABILA, qui était arrivé devant le bureau de la cité de Manono où le peloton attendait l’ordre du général MUKALAY pour exécuter Mukungubila et ses 7 compagnons de souffrance.
Ce sont les ennemis de Mzee Laurent-Désiré KABILA qui voulaient sa mort pour le simple fait que le Prophète Joseph Mukungubila avait soutenu les Forces Armées Congolaises (FAC) de FSIR contre les RCD-GOMA.
Faute des preuves, Jeannot BEMBA (le père du VPM, ministre des transports Jean-Pierre Bemba), ministre de l’économie à l’époque était personnellement intervenu devant Mzee LD-KABILA pour lui remettre les deux fameuses lettres ouvertes qu’il avait écrites au gouvernement et au peuple zaïrois à propos de l’invasion rwandaise, dont particulièrement la dernière intitulée « MEPRISE TROP DANGEREUSE », mettant en garde les Congolais contre l’invasion rwandaise.
En tant que ministre de la justice de Laurent-Désiré Kabila, le défunt M. Mwenze Kongolo avait pu ignorer que Joseph Mukungubila avait été arrêté en 1999 au motif fallacieux. Il sera contacté pour rétablir le droit et faire libérer le Prophète qui était innocent de toutes accusations, mais Mwenze Kongolo exigera 3000 dollars américains pour qu’il intervienne personnellement dans le dossier.
Le Prophète Mukungubila refusa de payer catégoriquement cette somme arguant que l’affaire était politique.
Il sera par contre relâché, sur décision de Laurent-Désiré Kabila lui-même, après plusieurs mois de détention (de mars à août 1999).
Voilà la raison pour laquelle toutes les assemblées de Dieu de partout dans le monde commémorent ce jour de la libération de l’Homme de Dieu, l’Homme de Kalemie Joseph Mukungubila Mutombo. Car au travers la libération de cet Homme qui, depuis toute sa jeunesse, Il a toujours défendu et travaillé pour les nobles causes de sa Patrie, au point de faire participer même toute sa famille dans les souffrances pour la libération de la Nation, comme le cas des fameuses 10 injustes années d'exil lui imposées par les mêmes gens qui l'avaient injustement arrêté et condamné en 1999.
Néanmoins, de la même manière que l'Éternel qu'Il sert avec fidélité avait touché le cœur de Mzee via papa Jeannot Bemba Saolona, Il l'a fait encore aujourd'hui en touchant le cœur du Chef de l'Etat qui a compris que le Prophète Joseph Mukungubila qu’Il a toujours été victime de son patriotisme et de son nationalisme de la part des ennemis du Congo !