Au niveau de la province de l’Ituri, la Société civile locale milite, courageusement, pour le respect strict des principes qui fondent l’Etat de droit, tel que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, entend l’instaurer en RD. Congo, durant son passage au summum de l’Etat. Par le truchement de sa Coordination, cette Société civile alerte Constant Mutamba Tungunga, le nouveau Ministre de la Justice au sein du Gouvernement que dirige la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, sur l’arrestation, depuis plus d’un mois, en Ituri, de James Kenda, un opérateur économique réputé, et Prince Amati Idringi, agent à l’Ogefrem/Bunia, pour des raisons inconnues jusqu’à ce jour, par des services de renseignements.
Dans une correspondance dont une copie est réservée au Chef de l’Etat, la Socit exprime ses inquiétudes sur la sécurité de ces deux compatriotes ambitieux étant donné que leurs propres familles, y compris leurs Conseils, ont été interdits de les visiter dans les geôles à Kinshasa, où ils ont été transférés. Prince Amati Idringi serait, d’ailleurs, d’après des sources, introuvable, pour le moment. La Société civile de l’Ituri plaide donc pour l’implication du Ministre d’Etat en charge de la Justice pour que la lumière soit faite sur ce dossier qui perturbe la quiétude de la population iturienne qui, par ailleurs, a adhéré totalement à la vision du Président Félix Tshisekedi, pour l’avènement d’un Congo nouveau.
La Pros.
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO PROVINCE DE L'ITURI
SOCIT
Société Civile de l'Ituri
Bureau de Coordination Provinciale Province de l'Ituri. République Démocratique duCongo
Bunia, le 01/07/2024
N°Réf: /COORD/SOCIT/DLD/CB/2024
Transmis copie pour information à :
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat ;
« Avec nos hommages les plus déférents »
L'honorable Président de l'Assemblée Nationale ;
L'Honorable Président du Sénat ;
Son Excellence Madame la Première Ministre, Chef du Gouvernement ;
« Avec nos hommages déférents »
Son Excellence Monsieur le VPM de la Défense et d'Ancien Combattant ;
Honorable Président de CAUCUS des Elus de l'Ituri ;
Bureau Conjoint des Nations-Unies de droit de l'Homme (BCNUDH) ;
Coordination Nationale de Droit de l'Homme (CNDH) ;
Monsieur le Coordonnateur National de la Société Civile Forces Vives :
(Tous à Kinshasa/Gombe) ;
A l'honorable Président de l'Assemblée Provinciale de l'Ituri:
A Son Monsieur le Gouverneur Militaire de la Province de I'Ituri
(Tous à Bunia)
Objet : Transmission de la lettre ouverte de la Société Civile, Forces Vives de I'Ituri du 01 juillet 2024.
A Son Excellence Monsieur le Ministre d'Etat, Ministre de la Justice et Garde de Sceaux de la RDC à Kinshasa/Gombe
Son Excellence Monsieur le Ministre d'Etat, Ministre de la Justice et Garde de Sceaux de la RDC à Kinshasa/Gombe ;
Nous avons l’honneur de vous transmettre en annexe de la présente, la lettre ouverte de la Société Civile Forces Vives de l’Ituri du 01 juillet 2024 relative à l’arrestation de Monsieur JAMES KENDA ODU et de l’Ir PRINCE AMATI IDRINGE, respectivement Opérateur économique de l'lturi et Agent de l'OGEFREM/Bunia depuis environ un mois et vous en souhaite bonne réception.
Veuillez agréer, Son Excellence Monsieur le Ministre d'Etat. Ministre de la Justice et Garde de Sceaux, l'expression de nos hautes considérations.
Puisque Bruxelles l'a voulu ainsi, c'est que les puissances occidentales d'abord, orientales après considèrent le Congo pour ce qu'il est : un "supermarché" où chacun vient s'approvisionner. Quoi de plus normal que les filleuls des puissances occidentales comme le Rwanda de se servir à leur tour, eux aussi ! Surtout quand tout ce beau monde voit les Congolais s'y adonner à cœur joie ! Merci, Pr.
DEUX CHIFFRES VIENNENT NOUS GIFLER
Ainsi avons-nous réagi à l'observation d'un Professeur d'université, interpellé par la chronique "Si j'étais Félix Tshisekedi, voici ce que je ferais pour le 30 juin 2024".
Dans cette chronique, la page de l'Histoire de l'accession du Congo Belge à la souveraineté le 30 juin 1960 nous rappelle deux faits importants, le premier pour l'indépendance politique, le second pour l'indépendance économique.
Au plan politique, il y a la Déclaration d'Indépendance. Rédigé sur un simple papier duplicateur, ce document ne porte aucun nom de chaque signataire. Il y a juste la signature et la fonction exercée.
L'autre le qualifierait de chiffon que ça ne serait pas une injure.
Au plan économique, on découvre comment le débat avait été délaissé par les pères dits de l'indépendance, tous nageant autour de la trentaine. Entendez l'âge d'Anthony Tshisekedi et de Serge Bahati. Si bien que l'économie congolaise est non seulement restée extravertie, mais en plus livrée à ce qui s'apparente bien à un pillage organisé par les signataires de l'Acte général de Berlin sur le Bassin du Congo, chacun pouvant venir se servir.
64 ans après, deux chiffres viennent nous gifler comme nous réveiller : pour le FMI - qui nous félicite dans le sens du poil - la RDC fait partie des 10 pays ou États les plus pauvres du monde. C'est si évident que ce pays est juste capable de débourser 150 FC l'an pour assister ses déplacés de guerre !
Or, au moment où l'on proclamait l'Indépendance, le Congo Belge avait un niveau de vie presque égal à celui du Canada (en Amérique) et de la Corée du Sud (en Asie). Il se dit même que les Sud-africains de race blanche venaient se faire soigner à l'actuel hôpital Jason Sendwe, à Lubumbashi (Elisabethville).
N'ayons alors ni gêne, ni peur de la sentence : en 64 ans d'indépendance, il y a eu descente continue aux enfers, malgré quelques "remontada" vivant, hélas !, le temps d'une rose...
AU PAYS DES ÉGOS
Que font les gens intelligents et sages lorsqu'ils constatent une situation pareille ?
Que ce soit dans nos familles ou dans les communautés que nous fréquentons (travail, église, club, parti etc.), ils battent le rappel des troupes. Ils se réunissent, ils débattent, ils conviennent des dispositions à prendre et veuillent sur leur application.
Malheureusement, au pays des égos, on raisonne plus en termes d'honneurs et d'espèces sonnantes et trébuchantes caractérisant la corruptibilité qu'en termes de solidarité.
Cette corruptibilité est si ténue que la simple évocation d'un dialogue hérisse les poils !
Avant même d'en confirmer la tenue, on le vide de son sens. Et même quand on parvient à l'organiser, il est déjà piégé pour le faire échouer. Comme une Transition en cache une autre, un Dialogue en cache un autre.
Au final, en 64 ans d'indépendance, la RDC aligne une bonne quinzaine de dialogues avec pour résultat les deux chiffres symboles (classement FMI-Global et les 150 FC l'an de prise des déplacés de guerre.
Deux exemples sont édifiants. Le premier est d'actualité : le bataille des chiffonniers suscitée par l'initiative de désignation du porte-parole de l'Opposition.
Depuis 17 ans, la classe politique refuse d'en appliquer la loi pendant qu'elle se réjouit de l'alternance démocratique C'est-à-dire la Majorité d'aujourd'hui qui peut devenir l'Opposition de demain.
Second exemple pouvant choquer d'aucuns : l'état d'abandon du jardin du théâtre de Verdure du Mont Ngaliema. Il y a moins de deux ans, énormément d'argent a été investi dans l'embellissement du site, côté Inbpt. Argent perdu puisque les herbes folles recouvrent le terrain. Leur terrain. Leçon à tirer : la pelouse est comme la démocratie. Soignée, elle suscite l'admiration des hommes. Abandonnée, elle devient l'herbe folle admirée des bestioles généralement nuisibles.
ON CONTINUE EN RÉFLÉCHISSANT ? ON S'ARRÊTE POUR RÉFLÉCHIR ?
Pour revenir à la réaction du Pr d'université, la vérité est que tout le monde (étranger et congolais) qui en a la possibilité pille ce pays parce que les Congolais ont pour sport national la bataille des chiffonniers. Bataille qui les éloigne de la démocratie détruite par des éléments nuisibles.
Lorsque les enfants du Congo se livrent eux aussi à la sale besogne, la seule question qu'on se pose est de savoir s'il n'y a pas quelque part des " initiés" qui savent que ce pays n'existe que de nom, c'est-à-dire condamné à disparaitre !
Depuis 1965, tous les compatriotes venus avec le discours du Changement semblent "coaliser" avec les Paul Kagame et les Apple pris comme symbolique, les uns accusés de piller les mines, les autres d'en racheter le produit après lequel nous courons tous tout en nous entre-tuant dans tous les sens du terme.
D'ailleurs, les Congolais (se) pillent si mal qu'en 64 ans d'indépendance, ils ne se préoccupent même pas de la défense des fondamentaux d'un État, à savoir la superficie et la démographie.
Déjà incapables de certifier les frontières nationales, ils viennent de commettre le pire des forfaits : trafiquer des fonds destinés au recensement général de la population, opération scientifique qu'ils ont d'ailleurs mal conçue en obligeant les citoyens de se rendre auprès des recenseurs alors que c'est l'inverse qui se fait !
Quand on a conscience de toutes ces évidences, on fait quoi ? On continue en réfléchissant ? On s'arrête pour réfléchir ?
Le bon sens commande de s'arrêter pour réfléchir.
Ce temps d'arrêt, on peut lui donnez-lui le terme qui convient !
Mais la compétence de le faire est réservée exclusivement à l'Institution ayant dans ses attributions la charge de garantir la notion sacrée de continuité de l'État.
Elle prend le passif et l'actif de tous ses animateurs, du 30 juin 1960 au 30 juin 2024.
Si l'animateur en place n'est pas Félix Tshisekedi, que les frondeurs en citent un autre..
Franck Ngyke Kangundu, de son vrai nom François Kangundu Kengy, est un nom gravé dans la mémoire collective des défenseurs de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo (RDC). Né à Kinzambi dans la province du Kwilu, le 28 juin 1953, ce journaliste chevronné de la presse écrite a marqué les esprits par son engagement inébranlable en faveur de la démocratie, de la justice sociale et contre la corruption.
Le 2 novembre 2005, la voix de Franck Ngyke a été brutalement réduite au silence. Agé de 52 ans, il a été froidement assassiné avec son épouse devant leurs enfants, dans leur résidence du quartier Mombele à Kinshasa. Ce crime odieux n'a pas seulement éteint la vie d'un homme et de sa femme, mais il a aussi laissé une cicatrice indélébile sur le paysage médiatique congolais.
Franck Ngyke n'était pas un artisan de la violence. Au contraire, ses analyses objectives et ses écrits publiés dans le quotidien *La Référence Plus* étaient respectés même dans les milieux politiques congolais. Il avait également travaillé pour l'Agence Zaïroise de Presse, devenue aujourd'hui l'Agence Congolaise de Presse (ACP).
Dix-neuf ans après son assassinat, l'une des filles de Franck Ngyke, Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke s'est engagée dans une lutte pour la reconnaissance nationale des journalistes assassinés en RDC. Son plaidoyer vise à honorer la mémoire des 22 journalistes tués en RDC en les élevant au rang de Martyrs de la Liberté de la Presse. Elle appelle également à la construction d'un monument en leur mémoire et à une réparation judiciaire en faveur des orphelins de ces journalistes.
Le combat de Franck Ngyke pour une presse libre et équitable demeure une source d'inspiration.
Il est crucial que son sacrifice, ainsi que celui de nombreux autres, ne soit pas oublié par la République. Leur mémoire et leur lutte pour la vérité et la justice doivent continuer à vivre à travers les générations futures.
(Par le Dr Prof. Antoine Roger Lokongo, Nom chinois : 龙刚)
L'auteur est Professeur des Relations Internationales à l'Université Président Joseph Kasa-Vubu à Boma, en République Démocratique du Congo. Il est aussi Il est aussi Attaché Supérieur de Recherche au Centre de Recherche pour les Echanges entre les Peuples, Université de Pékin ; Chercheur Invité à l’Institut pour la Coopération Mondiale et la Compréhension Mutuelle entre les Peuples, toujours à l’Université de Pékin.
La République Démocratique du Congo notre pays souffre de nombreux déficits : déficit démocratique, déficit sécuritaire, déficit de stabilité politique, déficit de développement économique mais surtout, déficit d'infrastructures.
S’agissant du déficit démocratique, le pays vient de sortir d'une énième élection législative, provinciale et présidentielle chaotique qui a été marquée par une innovation controversée : la machine à voter qualifiée de « machine à voler ou à tricher ».
Dix-neuf candidats sont partis à la conquête du pouvoir suprême. Joseph Kabila, contraint de se retirer, ne s'est pas présenté à nouveau. Plusieurs coalitions ont vu le jour, dont les plus importantes étaient Lamuka pour l’opposition, le « Cap pour le changement » (CACH) dirigé par Félix Tshisekedi et Vital Kaneohe et le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila. Le scrutin, initialement prévu le 23 décembre 2018, a finalement eu lieu, le 30 décembre 2018. Les raisons évoquées par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour ce report définitif ne convainquaient personne.
L'élection présidentielle était annulée dans les territoires de Beni, Butembo et Yumbi à l'Est, en raison de l'insécurité (Samuel Malonga, 2019).
Des pans entiers du territoire congolais à l'est sont toujours occupés par le Rwanda et l'Ouganda, qui utilisent certains complices congolais locaux et des groupes armés tutsis se prétendant congolais comme hommes de paille sous le prétexte sempiternel et le chantage de poursuivre ceux qui auraient commis le génocide au Rwanda en 1994; ce qui a été démystifié comme un stratagème visant à masquer l'offensive de guerre du Rwanda et de l'Ouganda au Congo afin de piller les ressources naturelles et minérales stratégiques du Congo et y occuper des terres.
Cette fois-ci, ce sont les Etats-Unis qui ont ouvertement condamné « le soutien du Rwanda au groupe armé du M23, lançant un appel au Rwanda à retirer immédiatement tout le personnel des Forces de défense rwandaises de la République Démocratique du Congo ou elles occupent actuellement de vastes territoires dans la province du Nord-Kivu et à retirer ses systèmes de missiles sol-air, qui menacent la vie des civils, des soldats de l'ONU et d'autres forces régionales de maintien de la paix, des acteurs humanitaires et des vols commerciaux dans l'est de la RDC.
La diplomatie américaine accuse également le Rwanda d'être à l'origine d'un attentat meurtrier le 3 mai 2024 contre le camp des déplacés de Mugunga, dans l'est de la RDC, le qualifiant de « nouveau crime de guerre » (Radio Okapi, 2024) ; une accusation rejetée d'emblée par le Rwanda).
« Les Etats-Unis condamnent fermement l'attaque d'aujourd'hui contre les forces armées rwandaises et les positions du M23 contre le camp de personnes déplacées de Mugunga », a déclaré Matthieu Miller, porte-parole du Département d'Etat américain dans un communiqué.
Il a ajouté que les Etats-Unis étaient « profondément préoccupés par la récente avancée" des forces armées du Rwanda et du M23 dans l'est de la RDC, ce qui a contribué au déplacement de plus de 2,5 millions de personnes ».
Comme Kinshasa, les États-Unis affirment depuis longtemps que la rébellion du M23 est soutenue par le Rwanda.
Mais, la mention par Washington de l'implication directe de Kigali dans une attaque est inhabituelle.
« Il est essentiel que tous les Etats respectent la souveraineté et l'intégrité territoriale de chacun", a déclaré le porte-parole du département d'Etat américain, Matthew Miller (Jeune Afrique/AFP, 2024).
Cependant, une sorte de nouvelle bande de Gaza est en train d'être créée au Nord-Kivu en l'Ituri par le Rwanda et l'Ouganda sans que la communauté internationale ne les force militairement à se retirer de l'Est de la RDC, comme Ferdinand Kambere, Secrétaire Permanent adjoint du parti de Joseph Kabila, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), ne cesse de le dire.
Après tant de cycles électoraux, la République Démocratique du Congo ne se développe toujours pas. Après les augmentations successives de nos budgets nationaux annoncées en grande pompe, les conditions de vie des Congolais ne s’améliorent toujours pas. Tous les 5 ans, on vide les caisses de l'Etat pour financer les élections avec les fonds propres du pays et on repart de zéro en termes de réserves de devises.
L’organisation des élections de 2018 a été totalement chaotique. De nombreux électeurs ne figuraient sur aucune liste électorale. Certains bureaux ouvraient à 17 heures. Malgré l’imbroglio, les élections tant attendues ont eu lieu. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été proclamé vainqueur avec 73% (Samuel Malonga, 2019).
Concernant le déficit de développement économique, il est évident que les secteurs de l'agriculture, de l'énergie (électricité), le secteur bancaire et le secteur des infrastructures souffrent du manque d'investissements. Pourtant, ces secteurs constituent des secteurs prioritaires clés pour le développement d’un pays.
Si la Chine est là où elle est aujourd’hui, notamment l’une des superpuissances mondiales, c’est parce qu’elle a commencé à donner la priorité et à investir dans ces secteurs.
De bonnes promesses ont été faites lors de la campagne électorale. Le président Félix Tshisekedi a notamment promis de poursuivre son initiative le « Programme de développement des 145 territoires » qui vise à lutter contre la pauvreté, les inégalités et à promouvoir le développement des 145 territoires du pays. Le programme se concentre sur quatre composantes principales : l’amélioration de l’accès aux infrastructures et aux services de base dans les zones rurales, la promotion du développement des économies locales, le renforcement des capacités de gestion du développement local et la mise en place d’un système de suivi pour évaluer les progrès du programme en temps réel (Ministère du Plan, 2024).
Au début de son premier mandat, un Félix Tshisekedi très pro-occidental comptait sur l’Occident pour mener à bien cette initiative. Il est allé jusqu'à annuler les contrats signés par son prédécesseur Joseph Kabila avec les Chinois.
En effet, dès son accession au pouvoir, l'une des premières décisions prises par Félix Tshisekedi fut la disqualification du consortium sino-espagnol sur le complexe hydroélectrique d'Inga (avec ses différents groupes : Inga I pour 351 MW, Inga II pour 1 424 MW, Inga III pour 4 500 MW avant le Grand Inga pour 39 000 MW. Ce dernier comprend Inga IV, Inga V, Inga VI, Inga VII et Inga III). Pour preuve, en 2021, le « marché » sera pris par la société Fortescue Metals Group du milliardaire australien Andrew Forrest (François Misser, 2021).
Félix Tshisekedi a alors pris la décision de mettre fin au contrat de construction de quatre ans du nouvel aéroport international de N’djili signé avec la société chinoise WIETC sous Joseph Kabila au profit du géant turc Milvest.
Jusqu'à présent, les travaux n'ont pas encore commencé. Quatre ans se sont déjà écoulés.
Nous aurions déjà eu un nouvel aéroport international à N’djili.
Selon Africa Intelligence, après la résiliation de son contrat, le chinois WIETC agite la menace d'un arbitrage. Cinq ans après la pose de la première pierre du chantier de la nouvelle aérogare de N’djili, les autorités congolaises ont mis fin au contrat du groupe chinois WIETC.
Elles souhaitent le remplacer par le turc Milvest, déjà bien implanté à Kinshasa. [...] (Africa Intelligence, 2023).
En avril 2008, l’ancien Président Joseph Kabila (2001-2019) a négocié un contrat sous forme de troc – cobalt et cuivre contre construction d’infrastructures – avec un consortium chinois, pour un montant de 9 milliards de dollars. Le contrat a été réduit à 6 milliards sous la pression du Fonds Monétaire international (FMI), qui craignait que l'accord conduise le pays au surendettement et à s'endetter envers la Chine si les quantités de minerai prévues n'étaient pas extraites.
Depuis lors, près de 2,74 milliards ont été déboursés par la partie chinoise, principalement sous forme d'investissements.
Ce contrat minier entre la RDC, premier producteur mondial de cobalt et premier producteur africain de cuivre, et la Chine a été révisé le 14 mars à Kinshasa, avec la signature d'un nouvel avenant pour 17 ans et 7 milliards de dollars, en présence de Le du président congolais Félix Tshisekedi lui-même (Jeune Afrique, 2014).
Le Président Tshisekedi a été loué en Occident pour avoir rééquilibré le « contrat chinois » jugé inégal au détriment de la RDC.
Mais voilà que maintenant Félix Tshisekedi affirme que « la Chine et la Russie s’en sortent mieux que les Occidentaux en Afrique » (…) – Sputnik. 2024).
Attendons voir si Félix Tshisekedi a réellement tiré les leçons de l’histoire et de son expérience. Après tout, c’est le Président Chinois Xi Jinping qui a dit à juste titre : « L’histoire est le meilleur enseignant. Elle enregistre fidèlement les traces du chemin parcouru par un pays et offre des leçons pour son développement futur. » (CCTV.com, 2014).
Apparemment, le Congo de Félix Tshisekedi perd du temps au lieu de bénéficier de l’initiative « la Ceinture et la Route », susceptible de contribuer à libérer le pays de Patrice Lumumba et Laurent-Désiré Kabila de l’autocolonisation et de la stagnation du développement où les infrastructures constituent encore un goulot d’étranglement à ce développement.
Là encore un proverbe chinois dit que « si vous voulez devenir riche, commencez d’abord par construire des routes ».
A partir de là, nous pourrons transformer nos ressources sur place afin de créer des emplois et des marchés au profit de nos populations après avoir exploité les nouvelles technologies.
Après tout, « l’Initiative la Ceinture et la Route », proposée en 2013 par le Président Chinois Xi Jinping, reconstituant et étendant des aspects clés de l’ancienne Route de la soie se donne comme objectifs : coopération gagnant-gagnant, échanges commerciaux, investissements dans des infrastructures et connectivité, gouvernance régionale et liens entre les peuples (China Insight, 2023).
Théoriquement, l’initiative « Programme de développement des 145 territoires » de Félix Tshisekedi partage quasiment les mêmes objectifs que l’Initiative la Ceinture et la Route qui repose sur la coopération Sud-Sud mais n’est pour autant pas exclusive. Cela favorise plutôt la prospérité commune de l’humanité.
C'est la question « Qu’en dira-t-on en Occident si le Congo s'implique sérieusement dans l'initiative la Ceinture et la Route ? » qui pose problème.
Là encore, un proverbe africain dit : « Si tu es en train de te noyer, tu ne regardes pas la main qui est tendue vers toi, tu la saisis ». A bon entendeur, salut !
REFERENCES :
Malonga, Samuel, « Les élections en RDC de 1957 à nos jours », publié en ligne sur le site Internet de la diaspora congolaise dénommé MBOKA MOSIKA, janvier 2019. ttps://www.mbokamosika.com/2019/01/les-elections-en-rdc-de-1957-a-nos-jours.html. Date de consultation : le 28 juin 2024.
(Par Gilles Mpembele, PhD, MBA, Avionics Technical Lead Engineer at The Boeing Company, Adjunct Professor at Washington University in St. Louis, Missouri)
Deux styles d’organisation du Bureau du Président de la République font aujourd’hui encore débat. Le premier consiste en une structure verticale, et fut l’œuvre de l’ingénieur Bisengimana, Directeur du Bureau du Président Mobutu de 1969 à 1977, qui orchestra une concentration de pouvoir et d’autorité autour de sa personne, inégalée jusqu’à ce jour. Le deuxième style consacre une structure horizontale de pouvoir. Incarné par Maître Nimy Mayidika Ngimbi, directeur de 1977 à 1986, il est caractérisé par un partage de pouvoir plus équilibré avec d’autres conseillers seniors du Président de la République. Ce deuxième style est plus conforme à une démocratie éprouvée et une administration mature et moderne mais, il consacre une certaine dispersion du pouvoir et peut ouvrir la porte à d’influences extérieures et à des forces centrifuges capables de phagocyter l’agenda du Président de la République. L’opinion défendue dans cet article est que le premier style convient le mieux à une démocratie jeune, continuellement en proie à une crise existentielle, sous réserve que le directeur de cabinet ait des qualités avérées de leadership, d’efficacité et de compétence, mais aussi, d’humilité et de probité morale. Le sieur Bisengimana n’a pas toujours fait montre de toutes ces qualités.
Dans le contexte actuel de début du deuxième mandat du Président de la République, sur fond de guerre persistante à l’est du pays, les priorités du directeur de cabinet devraient inclure :
1) aider le Président de la République à mettre en ordre de bataille les FARDC pour vaincre le M23,
2) assurer que l’action de l’exécutif produit des résultats socio-économiques tangibles à même d’assurer un succès incontestable du deuxième mandat du Président de la République,
3) tenir à distance les mamamouchis du régime dont l’agenda entre facilement en contradiction avec l’intérêt national et les objectifs du Président de la République. Mais la priorité suprême du directeur de cabinet, pour lui-même et pour sa famille, est de faire tout cela tout en restant en vie.
Vaincre le M23 et restaurer la paix sur tout le territoire national
Dans un système d’organisation verticale, aucun dossier ne peut se retrouver sur le bureau du Président de la République sans qu’il ait obtenu l’aval préalable du directeur de cabinet. Toute violation de ce principe devrait être considérée comme une atteinte à la sureté d’Etat.
En outre, le directeur de cabinet devrait être le dernier à discuter avec le Président avant qu’une décision d’Etat soit prise et qu’une annonce publique en soit faite.
La stricte observance de ces principes est particulièrement importante en temps de guerre. La priorité du directeur de cabinet est d’assurer que le Président de la République a accès aux esprits les plus brillants en matière militaire, au sein des forces armées et en dehors de celles-ci.
Mais, l’élaboration de la stratégie militaire ainsi que les décisions tactiques sur le théâtre des opérations devraient relever de la responsabilité exclusive du commandement militaire. Le directeur de cabinet devrait prendre toutes les mesures pour qu’aucune interférence politique ne vienne aliéner ce mécanisme de décision et de conduite de la guerre.
Le directeur devrait aussi s’assurer que le Président est constamment informé de l’évolution de la situation au front, du moral des troupes, et des desiderata du militaire du rang et du soldat au front. La meilleure façon d’assurer que les FARDC sont constamment en ordre de bataille est d’intensifier l’engagement du commandant suprême et de favoriser sa communication avec l’appareil militaire à tous les niveaux.
Lors de la guerre civile aux Etats-Unis, de 1861 à 1865, le Président Abraham Lincoln remplaça successivement six généraux à la tête de la « Union Army » et de l’armée du Potomac, avant de nommer le général Ulysses S. Grant, qui vainquit l’armée sécessionniste des confédérés sous la conduite du général Robert Lee. Il existe dans l’armée congolaise des officiers capables d’annihiler la rébellion du M23.
Au Directeur de Cabinet, la mission d’identifier ces officiers et de convaincre le Président de la République qu’une victoire militaire des FARDC est possible et qu’elle est nécessaire.
C’est dans les périodes de guerre que les armées s’affermissent et se modernisent. Le raccourci du recours à l’intervention extérieure compromet toute perspective de réforme structurelle de l’armée. Lorsque les troupes étrangères se retireront, l’armée congolaise risque de se retrouver plus affaiblie, plus démotivée et plus déstructurée qu’avant, et moins à même de préserver la sécurité nationale et l’intégrité territoriale.
Collaborer efficacement avec la première ministre pour optimiser l’action de l’appareil exécutif
L’objectif suprême du Président de la République, en ce deuxième mandat, est l’amélioration du vécu quotidien des populations congolaises. C’est au directeur du bureau du Président que revient la tâche d’assurer une coordination effective avec la première ministre et l’ensemble de son gouvernement. Si le rôle du gouvernement est de gouverner, celui du Président de la République n’est pas de régner, comme on l’entend parfois, mais bien de présider, de commander, et d’édicter les grandes orientations dans tous les domaines qui touchent au présent et à l’avenir du pays.
Dans cette architecture, le Directeur du Bureau du Président a un rôle éminent à jouer dans la concrétisation et la matérialisation de la vision Présidentielle.
Le directeur de cabinet devrait s’assurer que l’action de l’appareil exécutif contribue effectivement à améliorer le bien-être socio-économique des populations et la situation sécuritaire du pays, à conforter la bonne gouvernance de l’Etat, et à préserver les libertés publiques et les acquis démocratiques.
Dans le domaine socio-économique, par exemple, les initiatives qui touchent directement à la vie des gens, comme la construction d’un hôpital rural ou d’une école, ou la construction d’une route de desserte agricole ou d’un pont, devraient être privilégiées.
En revanche, les réalisations de prestige, même si elles ont une grande visibilité, n’ont en général aucun impact concret sur la vie des gens et pourraient donc être perçues par eux comme l’expression d’une mauvaise gouvernance.
Le directeur devrait, avec beaucoup d’ardeur, bloquer toute initiative de l’appareil exécutif qui relèverait purement du prestige et du bling-bling.
Mais, il devrait encourager des projets grandioses à fort impact humain. Au début du mandat Présidentiel en cours, un projet comme la construction d’une autoroute nationale de Boma à Goma ferait partie de cette catégorie.
Conçu comme un investissement à forte intensité de main d’œuvre, ce projet pourrait fournir du travail à environ un million de personnes parmi lesquelles des maçons, des charpentiers, des menuisiers, des forgerons, des mécaniciens, des électriciens, etc.
Et, un tel projet miserait sur l’expertise nationale et l’ingénierie congolaise, sauf peut-être pour des ouvrages complexes de génie civil où l’expertise internationale pourrait être nécessaire.
Tenir à distance les mamamouchis du régime et rester en vie
Puisque dans une structure verticale, le Directeur de cabinet maîtrise l’agenda et l’accès au Président de la République, il devrait s’évertuer à tenir à distance ceux qui ont tendance à exercer une influence négative sur la pensée et l’action du Président.
Certes, cela lui attirera beaucoup d’ennemis, mais nul ne devrait accepter cette responsabilité s’il n’a pas suffisamment d’envergure et de caractère pour faire face à l’adversité.
Le directeur de cabinet devrait faire preuve de qualités de résilience, d’ascétisme et de stoïcisme, et s’en servir comme d’un bouclier contre les assauts des mamamouchis du régime.
Dans la mesure où ces assauts pourraient constituer un péril pour sa vie, le directeur ne devrait lésiner sur aucun moyen pour se protéger, y compris si cela devrait atteindre une certaine forme de paranoïa. Il devrait s’efforcer à rester sobre dans son style de vie, et s’abstenir de manger et de boire quoi que ce soit lors de grands rassemblements.
Et lorsque des réceptions officielles sont organisées, il devrait amener son propre repas, avançant comme raison que sur le conseil de son médecin, il serait astreint à un régime alimentaire strict dont la recette ne serait connue que de son cuisinier privé. L’exigence de préserver sa propre vie vaut n’importe quel argument au monde et la République ne saurait lui en tenir rigueur.
L’attitude du directeur envers son équipe ne devrait être fondée que sur le professionnalisme et l’obligation de résultats.
Il devrait être en mesure de défendre vigoureusement les conseillers sous sa responsabilité contre les assauts extérieurs venant de ceux qui voient d’un mauvais œil le succès du cabinet du Président de la République.
Mais, il devrait aussi être en mesure de se séparer impassiblement des conseillers qui ne seraient pas à la hauteur de leur tâche ou qui manqueraient de qualités humaines et morales que requiert la dignité de leur responsabilité. Servir la plus haute institution de la République est une responsabilité quasi sacerdotale, et ne devraient bénéficier de ce privilège que ceux qui comptent parmi les meilleurs de leur génération, reconnus comme hautement compétents, au besoin surdoués et surqualifiés, et jouissant d’une réputation au-dessus de tout soupçon.
En définitive, le style d’organisation du bureau du Président de la République peut être déterminant dans la façon dont il dirige le pays et dans sa capacité à répondre aux attentes du peuple.
L’histoire des premières décennies de notre pays aurait peut-être pris un cours différent si, dans le cadre d’une structure de type vertical, une personnalité dotée de qualités de rigueur et de probité morale, avait été aux commandes du bureau du Président de la République.
Peut-être que le pays aurait évité l’expérience douloureuse d’une trilogie décisionnelle désastreuse dont les conséquences sont encore ressenties aujourd’hui : la zaïrianisation, la radicalisation et la rétrocession.
Dans les circonstances actuelles, renforcer stratégiquement le Bureau du Président de la République et appliquer les principes d’une organisation verticale tels que décrits dans cet article peuvent amener un changement qualitatif important dans la conduite de la guerre contre le M23, dans l’optimisation de l’action de l’ensemble de l’appareil exécutif, et dans la capacité du Président de la République à répondre aux attentes du peuple.
Le camp militaire « Lieutenant-Colonel Kokolo » représente certainement la plus grande place militaire de la Capitale congolaise. Un incendie s’y est produit le samedi 22 juin 2024. Ce feu m’a plongé dans une sorte de mélancolie, m’a révolté et m’a inspiré ce petit texte de courroux.
Pour nous qui sommes nés et avons grandi dans cette mégalopole, le camp Kokolo n’est pas seulement un lieu, mais tout un symbole. Cet endroit nous rappelle notre joyeuse enfance, notre insouciante jeunesse et comment nous vivions dans Lipopo-Kin la belle qui, croyez-moi n’a rien à avoir avec ce que nous voyons depuis quelques décennies.
Dans ma petite cervelle de nostalgique impénitent, le camp Kokolo était un lieu spécial ; il est certes toujours et encore l’habitat des militaires ; mais c’était surtout un lieu inspirant le respect, l’ordre et la discipline. A l’entrée du camp se trouvait toujours un soldat en faction, immobile, imperturbable, impeccablement vêtu, arme en bandoulière ; il imposait sans le moindre mot le respect absolu.
Dans cet endroit tout était bien ordonné ; des arbres toujours de la même espèce, soigneusement taillés, longeaient des rues extrêmement propres donnant soit sur les villas cossues des officiers ou les maisonnettes bien rangées des soldats.
On y était accueilli par un silence apaisant que caressaient, de temps à autre, des légers crescendos flûtant des rossignols ou des doux chuchotements des moineaux multicolores. Quelques fois, des hululements des hiboux terrifiants pour les garnements que nous étions ; sortaient des cimes des immenses manguiers en direction desquels, malgré nos envies et nos audacieuses idioties, nous n’osions pas exercer nos talents de lanceurs de pierres. Qui pouvait oser perturber le calme et la sérénité de ce temple de la Force Publique ?
De ce lieu symbole de l’organisation et de l’ordre j’ai reçu ce samedi des images d’une tristesse inouïe. J’ai vu, comme chacun, une de ces maisons en briques cuites datant des années quarante du siècle passé prendre feu devant des badauds impuissants tournant en rond autour de cette vieille bâtisse qui se consumait sans qu’aucune réaction rationnelle ne vienne de nulle part.
Et moi, dans un confortable fauteuil, le téléphone à la main, les yeux rivés sur l’écran, oscillant entre honte et colère, la révolte a failli m’étouffer.
Comment expliquer ceci ? Pourquoi cette incapacité ? Les personnes présentes sur le lieu ne faisaient que se lamenter autour de la maison en feu, certains pleurant, d’autres vociférant. J’ai été stupéfait de constater que ce grand camp militaire ne dispose pas d’un véhicule anti-incendie capable d’intervenir rapidement dans pareille situation. De la vidéo, on peut prendre conscience que quelques enfants risquaient encore leurs vies dans la maison en flammes, alors que des désœuvrés impuissants polémiquaient dehors sur la possibilité ou pas pour le feu d’atteindre le coin qui leur servait de refuge.
Apparemment, il n’y avait même pas, dans cet entourage, un marteau pour casser et élargir une fenêtre par laquelle sauver les enfants. Et nous avions vu à l’image le feu se rapprocher du dérisoire refuge des gamins. S’en sont-ils sortis vivants ?
Sommes-nous devenus si incapables pour avoir des réactions rationnelles afin de faire face au danger ?
Je me rappelle, qu’enfants, nous recevions dans les organisations de la jeunesse (Scouts, Joc, Xavériens ou Croix rouge) des enseignements sur les bonnes réactions à mettre en œuvre en cas de danger.
Et même dans nos quartiers populaires, en cas de survenance de ce genre d’incidents malheureux, il y avait toujours un « grand » qui surgissait pour ordonnancer la lutte contre le danger en motivant les uns et organisant le secours aux infortunés.
Qu’est ce qui nous arrive ? Qu’est devenue notre société ? Devant un tel drame, nous n’avons pas vu émerger un quelconque leadership circonstanciel qui aurait pris les choses en mains pour tenter un sauvetage… même imparfait.
Comment expliquer cette situation, cette irresponsabilité ? Qui blâmer ? Est-il normal de vivre ce genre de drame comme des simples faits divers ?
Où se cachent nos philosophes et sociologues pour analyser ce mal ? Où sont nos sociaux-psychologues pour proposer des remèdes.
Ces différentes tragédies viennent-elles nous révéler ce que nous sommes réellement ? Est-ce seulement un long moment de distraction, de perdition ?
Quelle que soit la direction que prendront nos réflexions, il s’impose que nous nous remettions véritablement en question. Il faut sortir de l’aveuglement et du refus du bon sens, de ce que nous qualifions de « logique ».
Ne voyons-nous pas que les sociétés empreintes de logique avancent plus que la nôtre ?
En ce premier quart du XXIème siècle, la pratique politique respective de deux leaders africains attire l’attention des penseurs en ce qui concerne l’avenir de l’idéal panafricain.J’évoque ici, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et Paul Kagame, présidents, respectivement de la RDC et du Rwanda. Ces deux leaders s’affrontent dans une guerre réelle et sanglante, mais non déclarée officiellement, car sournoisement présentée comme une rébellion interne par l’agresseur.
Un précieux héritage saboté
Nos deux pays, comme tant d’autres pays africains, ont hérité de l’histoire des peuples noirs en général et africains en particulier, une charge précieuse qu’il convient de préserver et de ne pas trahir. Il s’agit du panafricanisme. Dans quel état cette idéologie qui suscita tant d’espoirs et qui continue d’être portée comme un objectif majeur des nouvelles générations sortira-t-elle de l’agression actuelle de la RDC par le Rwanda ?
Qu’est-ce que le panafricanisme ?
Le panafricanisme se définit comme un courant de pensée ou un mouvement intellectuel qui plonge ses racines dans l’histoire des peuples noirs depuis le XVIIIème siècle à travers les luttes contre l’esclavage, notamment en Amérique du Nord. C'est autour de cet idéal que les milieux politico-intellectuels des anciens esclaves noirs de la diaspora des Amériques prêchaient un éventuel retour vers une Afrique que ces pionniers imaginaient unifiée, indépendante, libre et prospère. Aux sources de cet idéal, l’histoire retient les noms de l’antillais Ŵ.E.B. Dubois, George Padmore originaire de Trinidad et Tobago ainsi que Marcus Garvey de la Jamaïque.
Ce mouvement de rédemption, de modernisation et d’unité de l’Afrique tiendra son premier congrès à Londres, à l’initiative de Henry Sylvestre Williams en 1900, avec comme thèmes centraux la lutte contre les discriminations, le retour volontaire en Afrique, l’indépendance des nations africaines et leurs développements.
Panafricanisme, souveraineté et unité africaine
Le mouvement atteindra les consciences des élites africaines qui s’éveillaient aux réalités du monde dès la sortie de la seconde guerre mondiale. Le congrès panafricain de Manchester en 1945 - auquel prendront part notamment Nkwame Nkrumah et Jomo Kenyatta - aura un impact considérable dans la propagation des idéaux et des mouvements indépendantistes en Afrique. La conférence de Bandung de 1958, représentera également un moment important dans l’affermissement de l’idéal de liberté tant de l’ensemble des colonies de l’époque que des pays africains.
La vague des indépendances des années 1950 à 1960, en Afrique, puisera son énergie dans les idéaux du panafricanisme, c’est ainsi que tous les grands leaders de la lutte anticoloniale du continent placeront le combat de l’émancipation sous l’égide des valeurs panafricanistes.
Les personnalités historiques de grande envergure telles que Nkwame Nkrumah, Ahmed Sékou Touré, Jomo Kenyatta, Félix Roland Moumié, Milton Oboté, Patrice Lumumba, Julius Nyerere et bien d’autres ont rejoint le panthéon des pères fondateurs de ce grand mouvement de recherche de la dignité de l’homme noir.
Sans les idéaux du panafricanisme, les colonies portugaises d’Afrique n’auraient pas connu le destin de gloire qui a été le leur. La figure emblématique de Nelson Mandela doit également son essor aux idéaux de ce mouvement politique.
L’Organisation pour l’Unité Africaine, créée en 1963 à Addis-Abeba, dont est née l’Union Africaine actuelle, avait été conçue et organisée au départ des valeurs et idéaux du panafricanisme originel. C’est ainsi qu’on trouve - dans la Charte de cette organisation et en bonne place - les notions d’indépendance, de liberté, de paix, de solidarité, de coopération et d’unité entre les États africains.
C’est surtout sur le principe de l’inviolabilité des frontières héritées de la colonisation et la coopération entre les Etats naissants que le panafricanisme à réellement marqué de son empreinte l’Afrique contemporaine.
Remise en cause de l’idéal panafricaniste
Voilà que, par sa déclaration intempestive et ses actes de 1994, sur la possibilité de revoir le tracé des frontières de Berlin de 1885, le FPR de Kagame remettait en cause une des assises/pilier du panafricanisme : la coexistence pacifique entre les nations africaines. De plus, à dater de cette époque, en contradiction flagrante avec les valeurs et principes du panafricanisme, Paul Kagame n’a cessé de piller sauvagement les ressources naturelles de la République démocratique du Congo. Par différentes méthodes, le dictateur ne se lasse pas de dévaluer l’image de son voisin sur la scène internationale. Suivant le modèle guerrier du Moyen-âge européen, il s’acharne à modifier la démographie du Kivu par le génocide des autochtones et leur remplacement par des populations d’origine rwandaise pour pouvoir ainsi justifier sa prochaine remise en cause de la règle panafricaine de l’intangibilité des frontières de 1963.
Par sa politique agressive, le président rwandais a foulé aux pieds toutes les valeurs du panafricanisme et prend le risque de dévaluer définitivement cette idéologie dans l’esprit des africains. L’unité africaine, globale ou régionale, doit se concrétiser par des voies volontaires et pacifiques ; non par la violence, sous le couvert des puissances étrangères.
Face à cette politique négative pour le panafricanisme, Felix Tshisekedi a eu une attitude radicalement différente en se montrant très ouvert à l’égard de tous les voisins et notamment du Rwanda. Souvenons-nous que, malgré le passé que Felix Tshisekedi n’ignorait pas, Kagame avait été visité de nombreuses fois, accueilli en ami à Kinshasa et qualifié de frère ; et dans cet ordre d’idée des propositions de collaboration étroite et équilibrées lui avaient été faite. Malheureusement, enfermé dans sa bulle agressive, l’homme de Kigali persévère toujours dans sa volonté expansionniste contraire aux intérêts du panafricanisme.
Pour que le panafricanisme survive et que triomphent un jour les idéaux de dignité des pères fondateurs de l’Afrique indépendante, il faut que Paul Kagame abandonne son projet expansionniste, retire ses troupes de la RDC et renonce à son rôle de chien de garde des intérêts impérialistes en Afrique.
Ainsi, notre continent retrouvera la route tracée par Nkwame Nkrumah, Sékou Touré, Gamal Abdel Nasser, Patrice Emery Lumumba, Julius Nyerere, Jomo Kenyatta, Kenneth Kaunda, Nelson Mandela et tant d’autres illustres leaders panafricanistes.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Président de la RD. Congo réélu et investi
James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU
ISRAEL, VAINQUEUR DES NATIONS, Président – Fondateur et Président Exécutif International du CIEGS RDC AFRIQUE, Grand Défenseur des Droits de l’Homme, Journaliste Manager et Professionnel
*S.O.S. préservons, protégeons, privilégions la culture de la paix sociale et cultivons dans nos esprits la paix, l’unité nationale, la concorde, l’harmonie, l’amour de la patrie, l’intérêt supérieur du peuple congolais et de la nation congolaise dans la justice, sans discrimination, dans la vérité et l’équité sans exception et exclusion, ainsi que la solidarité entre les congolais, le mieux- être social du peuple congolais et le développement rapide, durable, harmonieux et intégral de la République Démocratique de Congo dans nos esprits, dans nos pensées, dans nos actes, dans notre comportement et dans nos agissements quotidiens, au regard de l’attribution de la Présidence du Sénat en RD. Congo à la zone ou l’espace linguistique lingalaphone représenté par le Grand Equateur durant ce deuxième mandat du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Rappelant les alinéas 4 et 5 du Préambule de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui disposent en ces termes nous citons : « Considérant que l’injustice avec ses corollaires, l’impunité, le népotisme, le régionalisme, le tribalisme, le clanisme et le clientélisme, par leurs multiples vicissitudes sont à l’origine de l’inversion générale des valeurs et de la ruine du pays » et « affirmant notre détermination à sauvegarder et à consolider l’indépendance et l’unité nationales dans le respect de nos diversités et de nos particularités positives ».
Encore une fois de plus rappelant clairement le contenu global des articles 11, 12, 13, 22, 23 et 27 relatif aux Droits Civils et politiques en République Démocratique du Congo que voici et qui disposent en ces termes nous citons :
Article 11 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Toutefois, la jouissance des droits politiques est reconnue aux seuls Congolais, sauf exceptions établies par la loi.
Article 12 : Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois.
Article 13 : Aucun Congolais ne peut, en matière d'éducation et d'accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l'objet d'une mesure discriminatoire, qu'elle résulte de la loi ou d'un acte de l'exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique.
Article 22 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Toute personne a le droit de manifester sa religion ou ses convictions, seule ou en groupe, tant en public qu'en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques, l'accomplissement des rites et l'état de vie religieuse, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public, des bonnes mœurs et des droits d'autrui. La loi fixe les modalités d'exercice de ces libertés.
Article 23 : Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit implique la liberté d'exprimer ses opinions ou ses convictions notamment, par la parole, l'écrit et l'image, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public et des bonnes mœurs.
Article 27 : Tout Congolais a le droit d'adresser individuellement ou collectivement une pétition à l'autorité publique qui y répond dans les trois mois. Nul ne peut faire l'objet d'incrimination, sous quelque forme que ce soit, pour avoir pris pareille initiative.
Rappelant encore une fois de plus le fait que l’article 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo tels que mentionné, ci-haut, interdit formellement et clairement toute forme d’injustice et de discrimination possibles en République Démocratique de quelle nature que ce soit, d’où qu’elles viennent et d’où qu’elles se produisent.
Soucieux de garantir la paix sociale, la cohésion nationale, la sécurité, la stabilité ainsi que l’unité nationale de la République Démocratique du Congo.
Pour ne pas discriminer, marginaliser, frustrer, omettre, bannir et exclure totalement et complètement et encore une fois de plus comme ce fut le cas durant le premier mandat du Chef de l’Etat et Président de la République, la zone ou l’espace linguistique Lingala phone ou le Grand Equateur dans la gestion et la direction de l’une des quatre Institutions politiques les plus en vue en RDC durant le deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo.
Rappelant clairement le fait que la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone et du Grand Equateur n’accepte pas et n’acceptera pas encore toute forme d’injustice, d’exclusion, d’omission, de bannissement du Grand Equateur dans le gestion et dans la direction de l’une des quatre Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo, ce qui est totalement inacceptable, injuste, injustifié, discriminatoire, indescriptible, insupportable, inadmissible et intolérable en République Démocratique du Congo.
C’est pourquoi, en ce jour, Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL depuis sa création en 2000 à toujours travaillé, lutté et milité en République Démocratique du Congo dans le cadre de son mandat, de sa mission, sa vison ainsi que ses objectifs stratégiques et prioritaires poursuivis en vue de la Recherche, la Défense, la Sauvegarde, la Surveillance, la Protection et la Promotion de la Démocratie, des Droits de l’Homme, de la Paix et Sécurité Internationales, du Développement Durable et Intégral et du Mieux-être Social et aussi de la création et la construction d’un climat de confiance mutuelle et nationale entre congolais sans exception et exclusion en RDC, de paix sociale, de cohésion nationale, du vivre ensemble, d’unité nationale, du patriotisme ou l’amour de la patrie Congolaise, du nationalisme ou l’amour de la nation Congolaise, bref pour implémenter les vertus ou les valeurs chrétiennes et morales en RDC en vue du mieux-être social du peuple Congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux et le développement durable et intégral et de l’ensemble du peuple congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux, riche et pauvre afin de préserver, de protéger, de privilégier la culture de la paix sociale et de cultiver la paix sociale, l’intérêt supérieur de la nation congolaise, l’unité nationale, la concorde, l’harmonie, la solidarité entre les congolais et le mieux-être social du peuple congolais et le développement rapide, efficace, harmonieux, durable et Intégral de la République Démocratique du Congo notre unique et chère patrie par le partage équitable et équilibré des responsabilités politiques au sein des quatre Institutions politiques le plus en vue en RDC dont la Présidence du Sénat réclamée par le Grand Equateur ou la zone ou l’espace linguistique lingala phone et cela dans le cadre de la géopolitique et conformément à l’article premier alinéa 8 de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui reconnait et consacre clairement la géopolitique en RDC par la reconnaissance des quatre langues nationales parlés dans quatre zones ou espaces linguistiques en RDC à savoir : le Kikongo, le lingala, la swahili et le tshiluba dont l’Etat en assure la promotion et la protection sans discrimination, sans préjudice des autres langues du pays qui font partie du patrimoine culturel congolais dont l’Etat assure la protection.
C’est pourquoi, vu tout ce qui précède, vu l’urgence et l’état de nécessité, la population du Grand Equateur ou de la zone ou l’espace linguistique lingala phone ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL à travers ses deux vastes programmes géostratégiques, spéciaux et permanents à savoir : LA SOCIETE CIVILE DE LA RECOMPOSITION ET RESTRUCTURATION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO en sigle LA SOCIRECO et aussi LE CAUCUS DU GRAND EQUATEUR POUR LE MIEUX ETRE SOCIAL ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO en appellent le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo de bien vouloir arbitrer et de trancher définitivement cette situation très inquiétante, très embarrassante et confusionnelle en sa qualité de Garant du bon fonctionnement des Institutions de la République tels que le dispose l’article 69 de la Constitution de la République afin que le Poste du Président du Sénat durant son deuxième mandat à la magistrature suprême et à la tête de la RDC revienne absolument, indiscutablement et incontestablement au Grand Equateur ou à la zone ou espace linguistique lingala phone et cela dans le cadre de la géopolitique et conformément à l’article premier alinéa 8 de la Constitution de la République Démocratique du Congo.
A titre de rappel, durant le premier mandat du Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, sur les quatre Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo, le Poste du Président de la République a été occupé et dirigé par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République issue des élections présidentielles du 31 Décembre 2018, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Tshiluba, le Poste du Président de l’Assemblée Nationale était occupé et dirigé par l’Honorable Christophe MBOSO KODIA, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Kikongo, le Poste du Président du Sénat était occupé et dirigé par l’Honorable Modeste BAHATI LUKWEBO, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Swahili et enfin le Poste du Premier Ministre, Chef du Gouvernement était occupé et dirigé par Son Excellence Jean Michel SAMA LUKONDE, appartenant encore une fois de plus et de trop à la zone ou l’espace linguistique Swahili, tans disque la zone linguistique ou l’espace linguistique Lingala phone avait été complètement oublié, omis, négligé, écarté et banni du partage de responsabilité dans la gestion et la direction de l’une des quatre Institutions politiques les plus en vue en RDC, ce qui parait être une véritable discrimination et injustice inacceptable, inconcevable, intolérable, inadmissible, injustifiable, incompréhensible et indescriptible aux yeux de la population de la zone ou espace Lingala phone représentée par le Grand Equateur.
Actuellement, dans le cadre du deuxième mandat du Président de la République Démocratique du Congo, au regard ou tenant compte de la géopolitique, de la nouvelle configuration politique et du partage des responsabilités au sein des quatre Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo, le Poste du Président de la République est encore déjà occupé et dirigé par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République issue des élections présidentielles du 20 Décembre 2023, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Tshiluba, le Poste du Président de l’Assemblée Nationale est déjà occupé et dirigé par l’Honorable Vital KAMHERE, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Swahili, le Poste de la Première Ministre, Chef du Gouvernement est aussi déjà occupé et dirigé par Son Excellence Judith SUNIMWA TULUKA, appartenant encore une fois de plus à la zone ou l’espace linguistique Kikongo, tans disque la zone linguistique ou l’espace linguistique Lingala phone qui n’a pas encore géré et dirigé une des quatre Institutions politiques les plus en vue de la RDC depuis le premier mandat politique du Chef de l’Etat et Président de la République a véritablement et indiscutablement et sans contredit droit de diriger l’unique poste qui reste encore vacant en RDC à savoir la Présidence du Sénat de la République Démocratique du Congo d’autant plus qu’il a toujours été banni, discriminé et omis dans le partage des responsabilités de la direction de l’une des Institutions politiques les plus en vue de la RDC depuis le premier mandat du Président de la République jusqu’à ce jour.
Etant donné que le Grand Equateur ou la zone ou l’espace linguistique Lingala phone avait été complètement et injustement discriminé, oublié, omis, négligé, écarté et banni du partage de responsabilité dans la gestion et la direction de l’une des quatre Institutions politiques les plus en vue en RDC, vouloir répéter encore des tels actes en RDC sera perçu comme étant ou parait être une véritable discrimination pure et simple et injustice flagrante sans précédent et sans commentaire, ce qui est inacceptable, inconcevable, intolérable, injustifiable, incompréhensible, indescriptible et inadmissible aux yeux de la population de la zone ou espace Lingala phone représentée par le Grand Equateur.
C’est pourquoi, pour terminer et conclure cette réflexion importante et pertinente, la population du Grand Equateur ou de la zone ou l’espace linguistique lingala phone ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL à travers ses deux vastes programmes géostratégiques, spéciaux et permanents à savoir : LA SOCIETE CIVILE DE LA RECOMPOSITION ET RESTRUCTURATION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO en sigle LA SOCIRECO et aussi LE CAUCUS DU GRAND EQUATEUR POUR LE MIEUX ETRE SOCIAL ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO lancent encore une fois de plus un S.O.S et un appel urgent au Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo en sa qualité de Garant du bon fonctionnement de toutes les Institutions, des pouvoirs publics ainsi que de la continuité de l’Etat en République Démocratique du Congo d’agir rapidement en fonction de ses prérogatives constitutionnelles tels que les disposent clairement l’article 69 de la Constitution de la République Démocratique du Congo afin de trancher et d’arbitrer définitivement et de résoudre rapidement et durablement cette crise et cette situation inquiétante, alarmante et embarrassante qui commencent à faire couler beaucoup des larmes, d’encres et de salive et des grincements de dents et créée de la confusion, de la contradiction et de la cacophonie en République Démocratique du Congo et cela dans le cadre de la géopolitique en RDC et du partage équitable et équilibré des responsabilités politiques entre les différentes zones ou espaces linguistiques congolais afin que le Grand Equateur occupe durant son second mandat politique le Poste du Président du Sénat en RDC et cela pour des raisons de la paix sociale, de l’unité nationale, de la cohésion nationale, de la concorde et de l’harmonie, mais aussi pour corriger définitivement l’injustice et la discrimination vis – à - vis du Grand Equateur et de la zone ou espace linguistique Lingala Phone durant son deuxième mandat et nous le répétons encore une fois de plus et tout cela pour faire correctement les choses et pour ne pas rééditer, recopier et répéter les erreurs du passé comme l’avait clairement et publiquement déclaré le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo en présence de tous lors de la cérémonie de sa prestation de serment constitutionnel de son deuxième mandat politique à la tête de la RDC stade des Martyrs de la Pentecôte le 20 Janvier 2024 en présence de tous. Et nous croyons fermement à la bonne volonté du Chef de l’Etat et Président de la République ainsi que ses capacités spirituelles, morales, physiques, matérielles, politiques, diplomatiques, managériales, géopolitiques et géostratégiques et autres de le faire et de faire correctement et rapidement les choses en RDC et de résoudre définitivement et durablement cette crise et cette situation alarmante, embarrassante, confusionnelle et très inquiétante au Congo – Démocratique. Et cette justice sera définitivement faite au Grand Equateur ou à la zone ou espace linguistique lingala phone durant son second mandat à la magistrature suprême et à la tête de la République Démocratique du Congo.
James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU
ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS
Président – Fondateur et Président Exécutif International du CIEGS RDC AFRIQUE
Grand Défenseur des Droits de l’Homme et Journaliste Manager et Professionnel.
*‘’Le Président MACRON si fort en thème parviendra-t-il à convaincre les français et à inverser la tendance comme CHIRAC en agitant l’épouvantail RN pour se constituer une majorité nouvelle par la seule force de la rhétorique de communication ? Force est de se rendre à l’évidence que le RN n’est pas le FN et une élection législative est différente de l’élection présidentielle ; peut-être que les manifestations contre le RN pourraient juste lui permettre d’écarter le RN du pouvoir. Voilà pourquoi, cette situation doit être suivie avec attention et minutie par les congolais. Car, son issue ne manquera pas d’avoir des conséquences ou tout au moins une incidence sur la coopération et les relations entre la France et la République Démocratique du Congo. Tout vient à point à qui sait attendre !’’, prévient André-Alain Atundu Liongo, Analyste et Acteur Politique, Ambassadeur de son état, dans une nouvelle tribune consacrée essentiellement aux leçons à tirer de la dissolution de l’Assemblée Nationale en France.
Coup calculé ou pari risqué ?
A l’issue des élections européennes en France, le RN (Rassemblement National) du couple Marine Lepen – Bardela a confirmé les prévisions des sondages en caracolant allègrement à la tête des résultats, fragilisant d’autant le Président MACRON et partant, sa gouvernance du Pays.
Sans une situation franche au Parlement, la Majorité Présidentielle risque de ne pas être efficace dans son opérationnalité.
D’où, la nécessité, de la part du Président Macron, d’une initiative forte et spectaculaire pour revigorer ses adeptes et partisans avec l’espoir de consolider sa majorité au Parlement.
Même si, dans cette perspective, l’initiative du Président Macron était prévisible ou tout au moins envisageable, la décision présidentielle de dissoudre l’Assemblée Nationale et d’organiser promptement des nouvelles élections législatives a pris de cours, les états-majors politiques, même dans ses propres rangs.
Peut-être le Président Macron compte-t-il sur l’effet de surprise et le flottement conjoncturel consécutif pour ne pas permettre à des forces hostiles ou concurrentes de s’organiser avec l’intime conviction de reconstituer une majorité confortable par inattention.
Dans cet ordre d’idées, il n’est pas étonnant qu’il ait revêtu son costume et sa posture de Chef de guerre en prenant vigoureusement la tête de la campagne au cours d’une conférence de presse et ce, en l’absence d’un Premier Ministre manifestement étourdi par l’annonce présidentielle qui a mis fin à son gouvernement sans autre forme de procès.
Alors survient la question que se pose tout observateur, à savoir, le Président Macron est-il encore crédible dans l’opinion des électeurs pour donner quelque chance de réussite à son coup ?
Au regard de l’histoire de la Vème République, une telle initiative n’a jamais été heureuse et couronnée de succès pour le Président initiateur.
Au contraire, les élections législatives organisées dans une telle circonstance ont toujours abouti à une cohabitation avec un Premier Ministre autre que de sa famille politique.
Mitterrand qui a tenté ce coup, en son temps, a été obligé de cohabiter avec un Chirac Premier Ministre ; sans tirer les leçons de cet épisode, Chirac, lui-même, tomba dans le même panneau pour en sortir avec Lionel Jospin, un Premier Ministre de gauche.
Selon toute vraisemblance, il n’est pas insensé de penser au même résultat pour le Président Macron.
Certains éléments d’observation semblent pencher vers cette assertion notamment, la dédiabolisation et l’humanisation conséquentes de l’image du RN dans l’opinion française, le doute sur la pertinence des positions du Président Macron dans la guerre Russie-Ukraine, les conséquences néfastes de cette guerre sur le quotidien des français, le fait que les français ne sont pas convaincus de la vision expansionniste de POUTINE sur la France ; bien pire, la désaffectation du plus grand nombre vis-à-vis de cette guerre.
La suite des évènements nous fixera bientôt, quant à ce.
Entretemps, la situation politique est précaire à cause des clapotis internes dans la constitution des regroupements.
Le Président MACRON si fort en thème parviendra-t-il à convaincre les français et à inverser la tendance comme CHIRAC en agitant l’épouvantail RN pour se constituer une majorité nouvelle par la seule force de la rhétorique de communication ?
Force est de se rendre à l’évidence que le RN n’est pas le FN et une élection législative est différente de l’élection présidentielle ; peut-être que les manifestations contre le RN pourraient juste lui permettre d’écarter le RN du pouvoir.
Voilà pourquoi, cette situation doit être suivie avec attention et minutie par les congolais. Car, son issue ne manquera pas d’avoir des conséquences ou tout au moins une incidence sur la coopération et les relations entre la France et la République Démocratique du Congo.
Lettre ouverte à Son Excellence Mme Judith Suminwa Tuluka, la Première Ministre de la RD. Congo
(Par Antoine-Dover Osongo-Lukadi, Habilité à Diriger des Recherches de Philosophie, Université de Poitiers-France ; Docteur en Philosophie et Lettres (Université Catholique de Louvain-Belgique ; Professeur d’Universités ; Membre de l’Association de Philosophes Américains, APA)
*« Comment penser et construire ensemble l’avenir de la RD. Congo autour de Judith Suminwa Tuluka et Constant Mutamba, les deux dernières escarmouches du dispositif politico-stratégique de Félix Tshisekedi dans un soutien patriotique et nationaliste entre le désaveu d’un « christianisme millénaire chimérique » et la réappropriation d’un « darwinisme original intégral » comme volonté de puissance pour un peuple à la quête de son identité et intégrité » ?
Ce ne sont pas les hommes qui changent, développent et transforment la société mais, les idées, les mentalités culturelles et civilisationnelles ensemencées dans leur essence praxéologique.
Au commencement du nouveau mandat de cinq ans de Félix Tshisekedi, le peuple congolais est aux aguets. Car, sur tous les esprits et lèvres la question est la même : va-t-il réussir oui ou non ? Ou fera-t-il mieux ou pas ?
Nous ne sommes ni conseiller, ni consultant, ni même familier du Chef de l’Etat, ni encore moins d’aucuns, de ses entourages tant politico-militaire, économico-sociologique, journalistique que sécuritaire, pour y répondre sinon étudier, analyser la question froidement.
Parce que nous n’en serions ni crédible ni autorisé aux yeux et aux oreilles de l’opinion. On ne peut évidemment établir un bilan objectif que de l’intérieur, quand on a été vraiment acteur. Reste que si aucun bilan n’est possible, puisque le principal intéressé est encore sous le feu de l’actualité, on pourra quand même au regard de ce que l’on voit en ce moment, que bon gré malgré Félix Tshisekedi a fait beaucoup pour son pays et son peuple, peut-être sans dire qu’il a fait mieux que tous ses prédécesseurs-, ce qui serait évidemment tomber dans le piège du ridicule-, depuis son accession à la magistrature suprême.
Reste que depuis l’accession de la RDC à la souveraineté internationale, jamais la question de son intégrité territoire dans ses frontières sûres et reconnues n’en avait été autant cruciale. Dans plusieurs de nos contributions scientifiques et médiatiques antérieures et pour résoudre cette question afin de lui éviter un démembrement en plusieurs micro-Etats, nous avions préconisé plusieurs pistes de solution, dont entre autres la fédéralisation de la République Démocratique du Congo en lieu et place de sa centralisation, qu’elle n’est en tout cas pas prête d’assumer, on le voit, au travers plusieurs manques de matériels et principalement routiers, par exemple.
Dans une conférence-séminaire en Master 1&2 à la faculté de philosophie de l’Université Catholique du Congo le jeudi 06 Juin 2024, intitulée « La pensée scientifique à la rescousse de la transformation mentale de la République Démocratique du Congo par la réformation de l’Etat du système électoraliste et centraliste-unitaire pour le système fédéraliste et éclaté» nous revîmes de nouveau sur cette réforme impérative au sommet de l’Etat congolais, appuyée par une science contributive et évidemment dépolitisée et donc objective, opposable, universelle, pour de nouveau insister auprès des hautes instances et autorités du pays sur l’importance quasi vitale de cette réforme. Sommes-nous entendus ou bien avons- nous été entendus ?
Manifestement non car, tout marche dans ce pays, fait nouveau, en particulier, dans ce régime de Félix Tshisekedi, comme si ce que disent et écrivent les journalistes, les intellectuels dont des professeurs d’universités (ceux-ci ayant, pourtant, la divine particularité de souffler voire de parler à Dieu), n’avaient ou ne pouvaient y avoir aucun impact avec la conduite des affaires de l’Etat.
Et, dans le même temps l’on s’étonne qu’il n’y ait rien qui marche et surtout qu’on tourne en rond. C’est bien dommage que la présidence de la république, le gouvernement et l’ensemble de l’establishment ait délibérément décidé de se couper de sa classe savante pour n'écouter que des charlatans tantôt en cravates et tantôt en strings, dont les seuls hauts faits d’arme se résument à les caresser dans le sens du poil pendant qu’outres cieux c’est vraiment absolument tout le contraire.
Pourtant conscient et surtout confiant que la science peut et doit sauver le Congo-Kinshasa, nous avions donc devant les étudiants de cette occasion-là mis en route trois thèses marquant un processus déterminant voire significatif pour le développement et sa transformation décisifs de la République Démocratique du Congo.
Premièrement, nous avons remarqué ou plutôt que constater que « l’organisation permanente des élections était la cause du sous-développement et du blocage politique, économique, sociologique, technologique, civilisationnel, historique ; bref culturel » de ce pays. Et nous ne nous sommes pas défilé devant l’auditoire impatient d’en savoir davantage. Nous avons donc pu montrer qu’effectivement le système électoral pouvait être tout mais sauf une solution par rapport à ce qu’on appelle par inférence à la mentalité occidentale pour justifier la pratique politique en Afrique « jeune démocratie » ou simplement la « démocratie» (alors qu’en Afrique et en RDC particulièrement c’est encore un gros mot et donc, un malentendu).
Comment donc expliquer si ce système électoraliste, supposément « démocratique » pouvait être une solution à l’exercice « démocratique », expliquer la crise de légitimité et de contestation aux lendemains des desdites élections générales du 20 décembre 2023 ? Comment comprendre plusieurs conflits multidimensionnels avant et après la formation et la publication du gouvernement sur un temps record de plus ou moins six mois ? Voilà pourquoi pour nous c’est une aberration de penser ou de croire que l’élection, c’est-à-dire le seul bulletin placé dans une urne démocratisera illico presto le bien-être holistique de l’électeur ou distribue race bien-être à part égale. Non. C’est une illusion funeste.
Deuxièmement, en Afrique, et pour être clair, l’élection ne sert pas nécessairement l’électeur mais, au contraire, l’élu et delà la famille restreinte voire élargie de celui-ci.
En général, c’est l’affaire d’un pauvre, qui arrive à l’Assemblée nationale, au Sénat, au Gouvernement, se construit une vie nouvelle, en reniant tout de ses origines modestes faites pourtant des souvenirs essentiels.
La preuve est là. On le voit à chaque fois que le peuple se déplace pour voter. Malheureusement, limiter épistémiquement, handicapérationnellement, réflexivement, intellectuellement, sans jamais se demander sur la vraie personnalité du futur élu qu’il a choisi ou décidé d’envoyer au Parlement voire à la Présidence, il pose mais, machinalement le même geste chaque cinq ans ou sept ans après, sans qu’évidemment sa situation personnelle, sociale…
Mais, multipliant à l’infini ses frustrations.
Et, pourtant, jamais sa révolte. Tout simplement parce que l’homme congolais n’avait pas le cerveau fait pour comprendre et engager une révolution au sens marxiste, darwinien, sartrien, camusien, heideggérien. C’est ainsi et le plus étonnamment qu’à chaque fois, on entend les mêmes déclamations d’y avoir été dupé, voire les mêmes menaces sur la prochaine campagne électorale où ce ne sera plus untel ou un tel mais l’autre, et ainsi de suite sans fin, mais sans que le pays lui-même et sa proche situation matérielle, financière change de visage.
Pour l’élu, le politicien congolais et partout ailleurs, en Afrique et dans le monde, si l’élection est un jeu, « un qui perd gagne » voire « un qui gagne gagne » ou encore » un qui ne risque rien n’a rien», pour le peuple c’est souvent un désastre quand par la suite il ne se retrouve pas dans les résultats de son vote. Troisièmement, nous avons, poursuivant notre démarche montrer comment et pourquoi, à notre avis, « le centralisme socio-politico- administratif était un argument pour la balkanisation de la république Démocratique du Congo », en montrant en effet que la concentration de l’Etat dans la capitale Kinshasa ne pouvait aider le Congo à aller de l’avant. Car, bien que le centralisme soit la forme la plus courante dans la plupart des pays, cette forme de l’Etat ne convient pas à la République Démocratique du Congo au regard de son immensité.
En effet, un pays aussi grand physiquement parlant, on est bien d’accord, devait se réformer en système fédéral pour être bien dirigé ou gouverné. Ainsi on peut bien centraliser le pouvoir politique à Kinshasa mais si l’Etat n’arrive pas dans les coins et recoins constituant son étendue au même moment, Il restera constamment faible voire inutile, sénile, futile, ridicule comme c’est le cas au jour d’aujourd’hui.
De telle sorte qu’on pourra beau changer des gouvernements, interchanger des hommes, si c’est le même système actuel, le centralisme, le pays ne se développera ni se transformera politiquement, économiquement, technologiquement, civilisationnellement, culturellement pour tout compte fait. Si la République Démocratique du Congo veut vraiment échapper à sa balkanisation, il lui faut ici et maintenant passer au système fédéral ou éclaté. Enfin nous avons expliqué, preuves à l’appui comment et avec quels arguments à la fois juridico-politiques et philosophiques « l’avènement du fédéralisme était un contre-argument à la balkanisation de la RDC ».
Malgré des failles, voire des manques comme dans tout et n’importe quel système, avec le fédéralisme ou la forme de l’Etat éclaté, celui-ci sera omniscient et omnipotent, c’est- à-dire, présent partout et nulle part ailleurs au même moment. C’est ainsi que dans le même ordre d’idées, nous avions pu « constater » voire, « déduire » que le premier problème de la RDC n’est ni politique, ni économique mais, au contraire, anthropologique voire ontologique.
C’est l’homme congolais qui est véritablement le problème avec sa mentalité hypertrophique, ses idées noires des huîtres. Passionné, sentimental et foncièrement immature, il réagit et réfléchit après sur ses actes, ses choix politiques voire de vie.
C’est pour cela qu’il nous faut plus d’idées, des bonnes bien sûr, pour peu d’acteurs politiques. Il n’est pas nécessaire d’empiler dans un gouvernement plus de 50 ministres pour réussir.
Car, avec 3 ou 15 personnes avec des têtes bien faites, sans nécessairement être pleines, comme se le disait Joseph Kabila de ma plus grande considération, le prédécesseur de Félix Tshisekedi, il y a moyen d’avancer ce pays dans la bonne direction.
Pour y remédier, nous proposons au gouvernement un apport épistémologique. Notre pays en manque. La déficience épistémique est la cause majeure de l’incapacité de nos dirigeants politiques d’un côté et des populations d’un autre côté à appréhender, à comprendre, voire à choisir les véritables enjeux sur l’avenir de notre pays.
Le patriotisme et le nationalisme seuls ne suffisent plus. Il faut encore en comprendre la teneur. C’est-à-dire y être instruit. Or malgré le 21ème siècle nous comptons encore sur une population totalement analphabète.
Mais attention cet analphabétisme primaire ne touche pas que les autodidactes ou les illettrés (bizarrement c’est au contraire cette catégorie des Lumumba et consorts, réputés non-universitaires, qui a fait marcher les colonisateurs belges pour arracher haut la main l’« indépendance» nationale de la République Démocratique du Congo !
Mais, par ailleurs honteusement et piteusement, l’alphabétisme touche également voire davantage encore les lettrés, es intellectuels dont des professeurs d’universités, au regard d’un certain comportement machiavélique, irréfléchi, irrationnel, épistémiquement futile, inutile, sénile (tel le cas des individus voire troubadours s’y étant emparé des signes distinctifs de l’université, propriété inaliénable de l’Université de Kinshasa, pour aller les donner à un homme politique, tout juste investi président de l’Assemblée Nationale), ce dont la démarche du recteur de cette grande université de référence vaut la peine d’être soutenue fermement.
Cela s’appelle une profanation des lieux scientifiques où Dieu passe l’essentiel de son temps. Dieu n’habite, ne mange, ne boit pas au Palais de la Nation, au Palais du Peuple, à la Primature, mais au contraire aux universités et instituts supérieurs.
C’est ainsi que ce n’est pas former un gouvernement, choisir les hommes qui l’animeront qui est la chose la plus importante voire la plus sérieuse parce que la plus déterminante mais, au contraire, pour réussir et gagner le combat du développement et de transformation de la République Démocratique du Congo, on devait s’acquérir sur l’état élevé de leur capacité épistémique, c’est-à-dire, intellectuelle, morale et rationnelle en même temps, si tant il est vrai que chez Emmanuel Kant le lien intime entre la raison et la morale ne se dément guère, que du contraire).
Le philosophe allemand E. Kant est l’auteur du majestueux ouvrage « Critique de la raison pure », où il a examiné les pouvoirs de la raison, en remontant de la connaissance aux conditions qui la rendent éventuellement légitime. Pour lui les jugements rigoureusement vrais, c’est-à-dire, nécessaires et universels, sont apriori, c’est-à-dire, indépendants des hasards de l’expérience ; ces jugements a priori sont des jugements analytiques (un jugement analytique est celui dont le prédicat est contenu dans le sujet).
Par exemple : « un triangle a trois angles » : il me suffit pour l’affirmer d’analyser la définition même du triangle.
En revanche, quant aux jugements synthétiques (ceux dont l’attribut enrichit le sujet : par exemple: cette règle est verte), ils sont a posteriori (car je sais déjà que la règle est verte seulement parce que je l’ai vue. La révolution copernicienne « à la Kant » tient en ce que pour Kant, lui-même, il est vrai que c’est l’expérience qui fournit à l’homme la matière de sa connaissance, mais c’est son esprit qui d’un côté dispose l’expérience dans son cadre spatio-temporel et d’un autre côté lui donne ordre et cohérence par ses catégories. De telle sorte qu’on appelle l’expérience n’est pas quelque chose que l’esprit, tel une cire molle, reçoit passivement.
Au contraire, c’est l’esprit lui-même qui, grâce à ses structures a priori, construit lui-même l’ordre de l’univers.
Ainsi, comme Copernic qui affirmait que « ce n’est pas le soleil qui tourne autour de la terre, c’est la terre qui tourne autour du soleil », Kant affirme que « La connaissance n’est pas le reflet de l’objet extérieur ; c’est l’esprit humain qui construit lui-même, avec les matériaux de la connaissance sensible, l’objet de son savoir ».
Kant s’est interrogé, ensuite, sur la valeur de la connaissance métaphysique. Pour lui, ce qui est fondé, c’est la connaissance scientifique, qui se contente de mettre en ordre, grâce aux catégories, les matériaux qui lui sont fournis par l’intuition sensible même si, dit Kant, l’homme est incapable le fond des choses, il ne connaît le monde que réfracté à travers les cadres subjectifs de l’espace et du temps ; l’homme ne connaît que les phénomènes, mais pas les choses en soi, c’est-à-dire les noumènes.
Criticiste et rationaliste, dans la « Critique de la raison pratique», Kant distingue deux impératifs moraux ou éthiques l’un impératif hypothétique (qui n’est pas moral), et l’autre catégorique (qui est moral). Pour Kant l’impératif hypothétique n’est pas moral parce qu’il soumet le bien au désir (fais ton devoir si tu y trouves ton intérêt), ou bien si tes sentiments spontanés t’y poussent).
Mais, l’impératif catégorique est moral parce qu’il n’y a ni conditionnalité ni calcul (fais ton devoir sans conditions). L’impératif catégorique est subordonné à trois formes d’impératifs. Kant part du constat selon lequel parce que les lois que la raison s’impose ne peuvent en aucun cas recevoir un contenu de l’expérience, puisqu’elles doivent exprimer l’autonomie de la raison pure pratique, alors les règles morales ne peuvent consister que dans la forme même de la loi.
D’où, la première formulation de la loi : « Agis toujours de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée en règle universelle » (première formule du devoir). La deuxième formulation tient au respect de la raison qui s’étend au sujet raisonnable : « Agis toujours de telle sorte que tu traites l’humanité, en toi et chez les autres, toujours en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen » (deuxième formule du devoir). Dans l’esprit de Kant parce que cette deuxième formule nous oblige à considérer tout être raisonnable comme une fin en soi, on doit proscrire tout autant que l’esclavage.
La troisième formulation part du principe selon lequel les hommes, pour s’unir dans une juste réciprocité de droits et d’obligations, n’ont à obéir qu’aux exigences de leur raison : « Agis comme si tu étais législateur en même temps que sujet dans la république des volontés » (troisième formule du devoir). Chez Kant le respect est le seul sentiment qui a par lui-même une valeur morale, dans cette éthique rationaliste, non parce qu’il serait antérieur à la loi, mais parce que c’est la loi morale, elle-même, qui produit en moi ce sentiment, par lequel mon orgueil est humilié. La morale de Kant tout en magnifiant la raison humaine, exprime sa méfiance à l’égard de la nature humaine et de tout ce qui est empirique, passif, passionnel, pathologique.
Quant à Hegel, il prêche une philosophie de l’intelligibilité totale, de l’immanence absolue, dans laquelle la raison n’est plus seulement ici, comme chez Kant, l’ensemble des principes et des règles suivant lesquels nous pensons le monde, mais également la réalité profonde des choses, l’essence de l’être lui-même, puisque « Tout ce qui est rationnel est réel, tout ce qui est réel est rationnel ».
On peut donc, considérer Hegel comme le philosophe idéaliste par excellence puisque, pour lui, le fond de l’être, loin d’être une chose en soi inaccessible, est en définitive idée, esprit. Il soutient l’idée selon laquelle « La raison gouverne le monde ».
En indiquant comment « La seule idée qu’apporte la philosophie est la simple idée de la Raison-l’idée que la Raison gouverne le monde et que, par conséquent, l’histoire universelle s’est elle aussi déroulée rationnellement. Chez Hegel l’Esprit du monde désigne la pensée universelle en mouvement, telle qu’elle « advient » (ou vient à soi) dans la réalité historique ; que la Raison est immanente en ce qu’elle est intérieure à l’histoire, en ce qu’elle s’accomplit dans le devenir historique. Après le criticisme kantien et le rationalisme hégélien, le troisième critère que les informateurs et formateurs dudit gouvernement se seraient rapprochés de K. Marx pour se mettre à l’écoute de la praxis sociale dans la mesure où une théorie sans pratique est morte dès la première seconde de sa formation.
C’est pourquoi, il nous revient d’affirmer, surtout concernant notre pays, que « ce ne sont pas les hommes et femmes qui changent, développent et transforment, mais au contraire les idées telles qu’enracinées dans leurs essences praxiques ».
En effet, le matérialisme historique, ou conception matérialiste de l'histoire, est une méthode marxiste d'analyse de l'histoire, dans une perspective matérialiste. Elle induit l’idée, présente dans les écrits de Karl Marx et Friedrich Engels, que les événements historiques sont influencés par les rapports sociaux, en particulier les rapports entre classes sociales, donc par la situation réellement vécue par les êtres humains. Cette conception accorde une part essentielle à l'économie dans les transformations du monde. Parce que la conception matérialiste de l'histoire est comme un « instrument de connaissance et d'explication de la réalité sociale et historique ». Le matérialisme historique apparaît à la fois comme une vue économique de l'histoire et comme une vue historique de l'économie: il participe de la philosophie de Marx et Engels en exposant comment la production des moyens d'existence a bouleversé la place de l'homme dans la nature.
Faisant partie intégrante de l'école dite du socialisme scientifique, il constitue le versant sociologique du marxisme. Karl Marx et Friedrich Engels entreprennent de bâtir une conception cohérente de l'histoire alors qu'ils rédigent, en 1845-1846, L'Idéologie allemande. L'ouvrage reste longtemps inédit et n'est publié dans sa version intégrale qu'en 1932.
L'effet de cette réflexion, qui aboutit à l'exposé des principes fondamentaux de la conception matérialiste de l'histoire, se ressent cependant dès lors sur les œuvres postérieures, dès l'époque de la rédaction du Manifeste du Parti communiste. Marx rompt avec les conceptions « idéalistes » du mouvement historique que l'on trouve chez Hegel et Proudhon ; lui-même n'emploie pas le terme de « matérialisme historique», mais l'expression de « conception matérialiste de l'histoire ».
En 1859, Marx fait précéder le premier fascicule de sa Contribution à la critique de l'économie politique d'un avant- propos dans lequel il détaille ce qui sert de « fil conducteur » à ces travaux : dans ce texte, il résume ce qui prend par la suite le nom de « matérialisme historique».
L'expression elle-même est créée par Engels en 1892. L'idée fondamentale de Marx est que « Les hommes font leur propre histoire, mais ils ne la font pas arbitrairement, dans les conditions choisies par eux, mais dans des conditions directement données et héritées du passé».
La conception matérialiste de l'histoire cherche à analyser les causes des développements et des changements qui s'opèrent dans les sociétés. Une importance est notamment donnée aux conditions d’existence réelle des êtres humains, aux rapports entre les classes sociales, et à leur influence sur les évolutions historiques. L'évolution de chaque mode de production s'est déroulée de manière dramatique, sous le signe de conflits multiples et de l'exploitation de l'homme par l'homme.
Dans l'optique marxiste, la lutte des classes, que Marx et Engels considèrent comme la clé de l'économie politique, est le principal moteur du déroulement de l'histoire : structurante, générale, elle existe dans toutes les sociétés et prend une forme particulière dans la société capitaliste, où elle oppose le prolétariat à la bourgeoisie.
Ce rôle de moteur de l'Histoire est résumé ainsi dans le Manifeste du Parti communiste: « L’histoire de toute société jusqu'à nos jours est l'histoire de luttes de classes » (même si une note d'Engels nuance ce propos). Selon André Piettre, dans la perspective marxiste, les rapports économiques évoluent selon une dialectique de rapports de force, suivant la lutte perpétuelle des puissants et des faibles, les premiers exploitant les seconds : l'histoire n'est pas menée par le mouvement des idées, mais en premier lieu par les données matérielles et leurs luttes intestines.
Selon Anton Pannekoek, « le matérialisme historique retourne aux causes d’où proviennent ces idées : les besoins sociaux qui sont déterminés par les formes de la société ». C’est pourquoi dans la perspective du matérialisme historique, l'histoire résulte du lien que les hommes entretiennent avec la nature : dès lors que le premier outil est créé, la transformation du milieu naturel débute. L'histoire commence vraiment lorsque des changements culturels résultent de la création de l'outil, qui était initialement destiné à répondre à des besoins sociaux élémentaires.
L'évolution culturelle des sociétés humaines est donc indissociable de son environnement technique, et par conséquent du développement de ses structures économiques et sociales.
Dans la société humaine les individus entrent dans des rapports déterminés, qui sont des rapports sociaux, dont ils ne peuvent se séparer et dont dépend leur existence : ces rapports ne sont pas créés par leur conscience, mais constituent l'être social de chaque individu (« Ce n'est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience », selon Marx), l'homme est le produit de son milieu.
Les hommes produisent leur vie, dépassant par là le stade de la vie animale(naturelle) sans pour autant pouvoir s'affranchir totalement de leur rapport à la nature : les rapports fondamentaux de toute société sont donc les rapports de production, qui constituent sa structure essentielle. Les rapports de production sont constitués de trois facteurs ou éléments : les conditions naturelles, les techniques, et enfin, l'organisation et la division du travail social (salariat, esclavage, servage…).
Les forces productives regroupent les prolétaires (les travailleurs, le travail direct) et le capital (la machine, l'outil, le travail indirect, le capital constitue les forces productives matérielles). Les rapports de production ont tendance à la conservation tandis que les forces productives matérielles sont en constante évolution du fait du progrès technique. Les rapports de production deviennent ainsi un frein à l'Histoire et doivent être modifiés afin de permettre sa bonne marche. Un bouleversement de ces rapports de production peut signifier la domination officieuse d'abord d'une nouvelle classe (la classe bourgeoise contrôle de facto la vie économique des différents pays européens dès le XVIIe siècle), pour ensuite se traduire par une domination officielle et politique de cette nouvelle classe. La révolution française est considérée comme une révolution bourgeoise par Marx, parce qu'elle renverse la féodalité et la domination de l'aristocratie et préfigure la domination de la classe bourgeoise et l'avènement de l'âge du salariat. La société est donc, comparable à un édifice dont l'infrastructure, ou le soubassement, est représenté par les forces économiques, l'activité de production et tout ce qui gravite autour ; tandis que la superstructure (soit l'édifice lui-même) correspond aux idées, aux mœurs, aux institutions politiques, religieuses, etc.
Aux superstructures politiques et juridiques correspondent des états déterminés de la conscience individuelle.
En somme la superstructure est l'ensemble des idées et des institutions qui viennent justifier l'infrastructure.
C'est une culture de classe qui est transmise au peuple et qui permet de pérenniser les formes de l'activité de production, d'asseoir la domination de la classe en question et de justifier l'ordre des choses. Antonio Gramsci consacrera plus tard une grande partie de son travail à l'analyse de cette superstructure. La société comprend donc trois éléments, les forces productives, les modes de production, et la superstructure.
Ces éléments sont distincts, bien que liés, et se trouvent en interaction et en conflits incessants : chaque mode de production est poussé, à travers les contradictions, les conflits et les interactions de facteurs complexes, vers sa croissance, son apogée puis, son déclin. Les forces productives, à chaque moment de leur croissance, fournissent la base sur laquelle s'établissent les rapports de production ; c'est sur cette même base que s'élabore la superstructure sociale. Voilà sur quelle base idéologico-critico-rationaliste et praxéologique, informateurs et formateurs se seraient référés pour la formation du nouveau gouvernement post-électoral tant contesté voire chahuté.
Malheureusement, nous croyons qu’on a prêché dans la lassitude, en faisant entre autres le choix des hommes comme d’habitude, mais sans tenir nécessairement compte, au goût des philosophes engagés, de leur capabilité patriotique, nationaliste accompagnée, guidée voire inspirée de la capacité épistémique. Evidemment cette référence du modèle anthropologique voire ontologique occidental risquera de nous y être rétorquée comme un déni de souveraineté mentale, épistémique de conseiller à l’homme congolais une appropriation appropriée de la visée intellectuelle, mentale, spirituelle, et donc anthropologique voire ontologique euro-occidentale, mais par ceux qui n’ont qu’une unique rhétorique qui sert leurs intérêts mignons. Que nenni.
En effet le simple remplacement des hommes par des femmes, des femmes par des hommes ou des vieux par des jeunes et des jeunes pas des vieux n'est pas nécessairement un motif de développement ou de transformation. Depuis quand et comment le simple réajustement des hommes en femmes, des femmes en hommes, des vieux en jeunes et des jeunes en vieux, sans la mise en route d’un projet de société épistémiquement clair adapté aux problèmes et aux urgences actuels répondant des exigences géopolitiques constituerait un progrès pour la République Démocratique du Congo dans sa quête de l’intégrité territoriale aujourd’hui bafouée par les lobbies euro-occidentaux et ses voisins ougandais, rwandais, kényans interposés? Les complots pour la déstabilisation voire le démembrement, mieux, la balkanisation du Congo-Kinshasa ne datent pas d’aujourd’hui. Il y a également à partir de la date du jeudi 30 juin 1960 lors de son accession à la souveraineté internationale, avec le point d’ogre le 17 janvier 1961 de l’assassinat crapuleux du tout premier Premier Ministre Patrice-Emery Lumumba.
Pour l’accompagnement et l’aboutissement de ce plan diabolique, le colonel Joseph-Désiré Mobutu journaliste, mais en réalité agent attitré de la CIA, élevé dans l’odeur du futur héros national, reçut mission et carte blanche quant à ce.
En faisant perpétrer deux coups d’Etat, le premier avec la complicité des commissaires généraux, qui ne fût qu’un ballon d’essai et le second pour s’y enraciner, sans compter que dans le but d’installer la psychose et la peur dans l’opinion populaire, il fît programmer l’exécution par pendaison haut et court au Pont Cabu de ce qu’on appelle encore dans l’histoire de ce pays, les pendus de la pentecôte. Mais de triste désolation.
Désormais seul à bord, ses conseillers américains, belges, anglais lui adjoignirent Bisengimena Rwemacomme directeur du cabinet, mais sans doute pour à la fois bien gérer le sulfureux Mobutu et l’intégration et l’infiltration des tutsis et rwandophones dans la cartographie politique, économique, culturelle, sociale, civilisationnelle, historique de l’ex-Zaïre de Mobutu ; qui était devenu dans l’entretemps Mobutu Sese Seko (éternisation de l’homme d’Etat tant dans l’existence de la vie qu’au pouvoir en la faveur de la politique du « recours à l’authenticité » – en soi salvatrice –mais, en réalité, une triste déification et personnalisation du pouvoir, dont pour couronner l’ensemble de son œuvre finit Maréchal C’est pour arrêter cette hérésie qu’en la faveur de l’AFDL, une rébellion conçue, organisée, financée par l’administration démocrate étasunienne sous Bill Clinton mari et épouse (chantres et apôtres de la théorie du dominos voire du basculement), que saisissant sa « chance » au bond Mzee Laurent-Désiré Kabila de toute notre grande affection eût, en la faveur de l’attaque d’août 1998 de Kinshasa par le RCD-Goma, le courage de reprendre le pouvoir pour évidemment émietter l’infiltration chronique tutsie rwandaise en République Démocratique du Congo. De telle sorte qu’en vrai patriote nationaliste et grand leader, LDK ordonna une autodéfense patriotique dans la ville de Kinshasa et ses alentours, ce qui en étonna plus d’un observateur tant au pays que dans le monde. Depuis on a compris que pour l’homme congolais, il lui suffisait d’un leader charismatique pour tout casser, tout détruire pour tout changer. Or le leader n’est pas celui qui parle, qui théorise, qui en appelle au calme constamment, il est également sinon celui qui montre l’exemple, en se jetant (comme le Maréchal Mobutu) sous le feu de l’action, au besoin y perdre la vie (on l’a vu avec Patrice-Emery Lumumba, Pierre Mulele, Antoine Gizenga, Mamadou Ndala, les pendus de la pentecôte, le major Kalume, enfin tous les anonymes et héros dans l’ombre). Pourtant nous avons fini par constater qu’il n’y avait pas que la guerre économique et minière que l’impérialisme occidental, à travers ses agents africains, impose à la république démocratique du Congo. Il y a également voire surtout aujourd’hui une guerre anthropologique, mieux, ontologique consistant dans élimination quantitative et qualitative du peuple congolais.
L’OTAN et l’UE ne reculent en cela, devant aucun moyen pour arriver à sa fin. Ça passe par l’intimidation, l’aliénation, la soumission morale, intellectuelle, épistémique, culturelle devant eux- mêmes et leurs supplétifs africains voisins dans le but de lui arracher ses terres, en organisant récurremment des guerres que nous appelons de basculement.
Cette nouvelle guerre, qui n’est pas nouvelle s’appelle l’eugénisme sur l’homme subsaharien en général et afro-congolais en particulier. Les pays de l’OTAN et de l’UE ont pour seul objectif aujourd’hui non plus de démembrer seulement la République Démocratique du Congo, mais également d’éliminer en grande échelle le peuple congolais de souche pour laisser la place aux peuples kenyans, rwandais, ougandais, tanzaniens, etc. …principalement, d’obédience hima-tutsie.
Même s’il n’est pas vrai de penser ou de croire que consciemment ou inconsciemment, volontairement ou involontairement tous les Tutsis lambda adhèrent à cet eugénisme d’Etat, comparable à l’entreprise xénophobe hitlérienne de triste mémoire lors de la Deuxième Guerre Mondiale (1940-1945). En effet, attention aux amalgames.
Quand nous accusons les américains, les français, les belges, les allemands, les britanniques, les canadiens, les rwandais, les kenyans, les ougandais, les tanzaniens de leur idéologie néocolonialiste, capitaliste, impérialiste, hégémoniste, eugéniste en République Démocratique du Congo, ce ne sont pas tous les citoyens lambda desdits pays, mais leurs responsables politiques imprégnés de machiavélisme.
Enfin, il n’est pas et il ne sera jamais question de remettre en question l’Evangile de Jésus-Christ le chemin, la vie et la vérité, sinon nous interroger sur le christianisme et son rôle en Afrique et au Congo-Léopoldville tel qu’il a été exporté par le colonisateur euro-occidental. Il ne s’agit pas de remettre en cause la doctrine christianiste, qui demeure comme telle, même s’il reste évident que Jésus-Christ, lui- même, n’y a laissé nulle part aucune église ni aucune religion. Le christianisme ne lui appartient nullement et défendre autre chose, c’est délirer, carrément. On peut juste ressasser ses enseignements pour en faire une doctrine appelée comme aujourd’hui christianisme, mais aucune maison, aucun édifice, aucune église ne peut contenir l’idée de Dieu (arguait saint Anselm de Cantorbéry dans son « Argumentontologique »).
Donc, ce que nous appelons au jour d’aujourd’hui christianisme, c’est l’affaire des hommes. Dont les premiers fouteurs de troubles furent les euro- occidentaux. Ce sont eux qui eurent l’idée de se servir du christianisme comme idéologie d’exploitation de l’homme par l’homme, d’esclavage, de colonisation, de domination, d’asservissement, d’aliénation mentale. Au total, le christianisme aurait ainsi plus desservi l’Afrique noire et la République Démocratique du Congo et, plus particulièrement, qu’il ne l’aurait servi. Sans l’abandonner, dans la mesure où il contient les enseignements de notre Roi Jésus-Christ de Nazareth, nous lui adjoindrons, au-delà du marxisme, une autre idéologie nommée le darwinisme pour lutter contre cet eugénisme longtemps programmé pour la disparition de la République Démocratique du Congo en tant que peuple, nation et Etat.
Il sied de remarquer que dans nos contributions antérieures dont certaines ont été publiées dans la Prospérité Journal du maestro journaliste et camarade Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi, Editeur-Directeur Général, sur lesquelles nous n’y revenons pas ici, le marxisme historique et dialectique avait été suffisamment déjà mis en contribution sous l’étrier.
C’est donc, logiquement que nos regards doivent se tourner aujourd’hui sur le biologiste Charles Darwin, dont la postérité a mis en évidence deux types du darwinisme d’un côté le darwinisme original et intégral et d’un autre côté le darwinisme social.
La question est évidemment celle de savoir lequel du darwinisme sera profitable au peuple congolais pour lutter contre cette disparition préméditée et aujourd’hui programmée de son pays ?
En effet, et contre toute proportion gardée, nous choisissons le premier type du darwinisme au détriment du second darwinisme.
C’est donc, le darwinisme original et intégral qui libérerait la République Démocratique du Congo de l’eugénisme prémédité et programmé par l’impérialisme occidental.
Celui-ci l’aiderait, comme par hasard sous cette gouvernance dirigée pour la première fois par Judith Suminwa Tuluka une brave femme progressiste engagée politiquement, socialement socialisée, radicalisée et chemin faisant avec certainement le talent, la détermination, l’intelligence, la défiance d’un tout jeune ministre de la Justice Constant Mutamba non autrement identifié -, à bouter hors des portions de ses terres occupées, honnies les différents groupes armés ayant pour seul dénominateur commun l’impérialisme occidental.
Mais, comme c’est pour le peuple congolais avant tout que nous écrivons ces choses-là, il importe de bien les expliquer. C’est ainsi qu’une méthode doit s’y inviter. Philosophe et précisément phénoménologue, nous nous proposons une méthode « constative-explicative-descriptive », que nous avons créée, inventée, proposée et par la suite agrée, reconnue (la queue entre les pattes par « l’impérialiste scientifique » homme euro-occidental, au cours de nos études et recherches doctorales et postdoctorales respectivement, à l’Université Catholique de Louvain en Belgique et à l’Université de Poitiers en France.
De telle sorte que pour arriver à ce darwinisme original et intégral, il nous faut avant tout expliquer les contours du darwinisme social, que nous avons déjugé. 2.L’eugénisme prémédité et programmé sur le peuple congolais à partir du « darwinisme social » Ce dont nous mettons en évidence, c’est l’inspiration impérialiste capitaliste et eugéniste occidentale du darwinisme social dans le monde et en République Démocratique du Congo, en particulier. Il s’agit au travers de son envie macabre des richesses naturelles des pays africains et en particulier du Congo-Kinshasa-, à défaut d’y imposer soit ce que nous avons nommé dans un de nos ouvrages paru en Belgique une « colonisation passive » (au travers l’aide au développement, les accords de coopération militaire, des pactes illicites au travers des accords économiques bilatéraux ou multilatéraux, entre autres), soit carrément une recolonisation étatique pure et dure comme il y a plusieurs années derrière(projet problématique sinon à difficile à réaliser en ce moment à cause de l’opinion euro- occidentale citoyenne très vigilante et réticente aux idées esclavagistes, racistes, colonialistes, néocolonialistes, hégémonistes, eugénistes, capitalistes des pays occidentaux en Afrique subsaharienne voire dans le Tiers-Monde, ce qui constitue au passage la chance de l’Afrique noire et pour l’instant de la République Démocratique du Congo) -, de préméditer voire de programmer la disparition de l’homme congolais pour faire de son pays un réservoir no mans land mondial de l’humanité tout entière mais sous contrôle de l’OTAN et de l’UE.
Cependant, avant d’en vouloir aux voisins de la RDC, au monde entier et particulièrement aux pays de l’OTAN et de l’UE pour lesquels travaillent différentes multinationales à leur solde dans la spoliation de ses richesses naturelles et tout en bout de course l’élimination physique de son peuple, ne devrions-nous pas commencer par nous regarder nous-mêmes yeux dans les yeux pour pouvoir nous demander s’il n’y avait pas parmi nous des traitres et délinquants qui encouragent, accompagnent, favorisent, aiguisent, militent, favorisent, voire participent à l’imprégnation dudit darwinisme social, c’est-à-dire, à la spoliation économique, à l’instabilité politique et plus grave encore à l’élimination préméditée et programmée des populations congolaises ? Accuser récurremment l’Occident est bien bon, mais l’homme congolais lui-même n’en est-il pas autant victime qu’auteur voire complice du darwinisme social à l’est de son pays et finalement dans l’ensemble de notre pays ? C’est la question. Or la réponse ne sera ni difficile ni impossible à donner. Il n’y a qu’à voir les détournements, les corruptions, les manquements, les irresponsabilités côté gouvernement et le nombre sans cesse élevé de congolais (juste pour un carré minier ou pour un millier de dollars US) qui ont abandonné l’idéal patriotique et nationaliste de Patrice-Emery Lumumba, de Pierre Mulele, de Mzee Laurent-Désiré Kabila « Ne jamais trahir le Congo ») voire de Mamadou Ndala, pour rejoindre les agresseurs de leurs propres populations et de leur pays. Terminologiquement parlant le darwinisme social, ou spencérisme n’augure rien d’avantageux pour la République Démocratique du Congo. Dans la mesure où ce n’est qu’une doctrine politique évolutionniste apparue au XIXEME SIECLE qui postule que la lutte pour la vie entre les hommes est l'état naturel des relations sociales.
Selon cette idéologie, ces conflits sont aussi la source fondamentale du progrès et de l'amélioration de l'être humain. Son action politique préconise de supprimer les institutions et comportements qui font obstacle à l'expression de la lutte pour l’existence et à la sélection naturelle qui aboutissent à l’élimination des moins aptes et à la survie des plus aptes (survival of the fittest).
Autrement dit, le darwinisme social est une forme de sociologie dont les postulats sont :
a) que, l'Homme faisant partie de la nature, les lois des sociétés humaines sont, directement ou presque directement, celles des lois de la nature ;
b) que ses lois de la nature sont la survivance du plus apte, la lutte pour la vie et les lois de l’hérédité ;
c) qu'il est nécessaire pour le bien-être de l'humanité de veiller au bon fonctionnement de ces lois dans la société.
Ainsi entendu, le darwinisme social peut être historiquement défini comme la branche de l'évolutionnisme qui postule un écart minimal, ou nul, entre lois de la nature et lois sociales, toutes deux soumises à la survivance du plus apte, et considère que ces lois de la nature fournissent directement une morale et une politique.
On distinguera deux formes différentes du darwinisme social. L'une d'inspiration individualiste, considère que l'organisme social de base est l'individu et que, sur modèle d'une lutte entre individus d'une même espèce, les lois fondamentales de la société sont la lutte entre individus d'un même groupe, dont la lutte entre groupes ethniques (ou races) n'est que l'extension. L'autre, au contraire, d'inspiration holiste, considère que l'organisme social de base est la société, que le moteur de l'histoire est la lutte entre races, et que la lutte entre individus d'un même groupe est une loi secondaire, voire un fait préjudiciable à la survie de la race.
Le darwinisme social individualiste se développe dès les années 1850 (donc, avant même la parution de L'origine des espèces) et constitue une idéologie importante jusqu'aux années 1880. Il est la plupart du temps lié au laissez-faire économique, prône la non intervention de l'État. Le darwinisme social holiste, souvent ouvertement raciste, se développe surtout après 1880. il prône la plupart du temps une intervention de l'Etat dans la société et une pratique protectionniste (protection économique, mais aussi protection de la race. La pureté de la race est en danger)". Le représentant le plus connu de cette idéologie est un contemporain anglais de Darwin, Herbert Spencer. Ingénieur, philosophe et sociologue, Spencer voit dans L'origine des espèces la clé qui permettrait de comprendre le développement de la civilisation, en partant du postulat selon lequel la société humaine évoluerait selon le même principe que les organismes vivants. Partant de cela, le mécanisme de la sélection naturelle décrit par Darwin serait totalement applicable au corps social.
Spencer est un idéologue bourgeois bien ancré dans son époque. Fortement marqué par l'individualisme et l'optimisme propre à la classe dominante à l'époque où le capitalisme est en pleine expansion, il se laissera grandement influencer par les théories « à la mode », comme l'utilitarisme de Bentham. Plekhanov dira de lui que c'est un « anarchiste conservateur, un philosophe bourgeois».
Pour Spencer, la société produit et forme des éléments brillants qui seront sélectionnés pour permettre à cette société de continuer à progresser. Décliné à partir de la théorie de Darwin, le concept de Spencer devient, appliqué à la société, la « sélection des plus aptes ».
Le darwinisme social, tel qu'il sera appelé bien après son exposé par Spencer, pose en principe la supériorité de l'hérédité sur l'éducation, c'est-à-dire, la prépondérance des caractères innés sur les caractères acquis. Si les principes de la sélection naturelle sont effectivement à l'œuvre dans la société, il convient simplement de ne pas les entraver pour assurer le progrès social et la disparition à terme des « anomalies » comme la pauvreté ou les différentes inaptitudes.
Dans ses évolutions futures, le darwinisme social sera repris comme fondement de bien des positions et justifications politiques dictées par les nécessités du développement capitaliste.
Aujourd'hui encore, la théorie d’Herbert Spencer continue à servir de caution pseudo scientifique à l'idéologie réactionnaire du winner et de la loi du plus fort. C’est l’émergence de ce qu’on a appelle le principe de « préconisation ». Envisagé à l’échelle de la compétition entre les individus, il préconise la levée des mesures de protection sociale, l’abolition des lois sur les pauvres ou l’abandon des conduites charitables. Le sociologue, psychologue, philosophe Herbert Spencer, un des idéologues, pense ainsi que « toute protection artificielle des faibles est un handicap pour le groupe social auquel ils appartiennent, dans la mesure où cette protection a pour effet de le mettre en position d'infériorité face aux groupes sociaux rivaux 2».
Son versant racialiste fait, à l’échelle de la compétition entre les groupes humains, de la « lutte entre les races » le moteur de l’évolution humaine. Il s’est conjugué à la fin du XIX e siècle avec les théories eugénistes. Selon l'historien de la pensée sociale britannique Mike Hawkins, le journaliste anarchiste Emile Gautier est le premier à avoir employé l'expression « darwinisme social » pour en faire la critique, dans une brochure du même nom publié en1880àParis. Selon l'historien des sciences Patrick Tort, de son vivant Charles Darwin se serait opposé avec vigueur à l'application de la sélection naturelle au sein des sociétés humaines, avec la publication en 1871. La Filiation de l'homme et la sélection liée au sexe.
Toujours selon Patrick Tort, dans cet ouvrage, Darwin avance que la sociabilité et l'empathie ont été sélectionnées au cours de l'évolution humaine :« Figure logique centrale de l'anthropologie darwinienne (à distinguer de l'anthropologie évolutionniste), l'effet réversif de l'évolution est ce qui permet de penser chez Darwin la transition progressive entre ce que l'on nommera par commodité la sphère de la nature, régie par la stricte loi de la sélection, et l'état d'une société civilisée, à l'intérieur de laquelle s'institutionnalisent des conduites qui s'opposent au libre jeu de cette loi.
En termes simplifiés, la sélection naturelle, la civilisation qui s'oppose à la sélection naturelle».
Patrick Tort, Darwin et le darwinisme (4e édition 2011). Dans De l'Origine des espèces (sous-titré : La Préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie), Darwin n'analyse pas la société humaine et n'a pas d'implication personnelle citée dans le « darwinisme social ».
C'est Herbert Spencer, savant contemporain de Darwin et tout aussi populaire, qui applique le principe de « la survie du plus apte » aux sociétés humaines et formule le principe du darwinisme social selon lequel l'hérédité (les caractères innés) aurait un rôle prépondérant par rapport à l'éducation (les caractères acquis). Herbert Spencer « voit dans les luttes civiles, les inégalités sociales et les guerres de conquête rien moins que l'application à l'espèce humaine de la sélection naturelle ».
Spencer fournit ainsi une explication biologique aux disparités observées entre les sociétés sur la trajectoire prétendument unique de l'histoire humaine : les peuples les moins « adaptés » à la lutte pour la survie seraient restés « figés » au stade primitif conceptualisé par les tenants de l'évolutionnisme anthropologique.
Sur le plan politique, le darwinisme social a servi à justifier scientifiquement plusieurs concepts politiques liés à la domination par une élite, d'une masse jugée moins apte.
Parmi ceux-ci, on trouve le colonialisme, l'eugénisme, le fascisme et surtout le nazisme. En effet, cette idéologie légitime l'élimination des races humaines et des êtres les plus faibles, pour que ceux-ci laissent la place aux races et aux êtres les mieuxarméspour survivre. Selon Christian Laval, le spencérisme est cependant une conception libérale, qui aurait engendré le néolibéralisme au cours du XX e siècle.
D'autre part, le spencérisme est souvent amalgamé avec l'eugénisme ou avec le galtonisme. Or, le galtonisme, nommé d'après Francis Galton, est une conception conservatrice ou néoconservatrice.
Cependant, spencérisme et galtonisme sont des pensées évolutionnistes. Par après des attaques ciblées furent organisées contre les pauvres mais détenteurs des richesses naturelles au profit des riches dépossédés desdites richesses chez eux, le darwinisme social devint un instrument pour alimenter les guerres d’idéologies politiques du genre Est/ouest, Nord/Sud, mais au-delà de l’espace « otanien » et « européen » dans le seul but de se faire des richesses ou simplement de l’argent, exactement comme le font les gangsters et braqueurs des banques, par la force des armes soit pour soumettre les pays et les peuples desdits pays pauvres voire faibles parce que volontairement ou involontairement désorganisés.
C’est ainsi que grâce à leurs théoriciens, alors qu’en Afrique-subsaharienne et en RDC en particulier, écrire, théoriser est assimilé à une arme à feu et donc, un délit passible de la peine de mort voire de la prison à vie (pendant ce temps-là les videurs de la caisse de l’Etat sont tous libres et d’autres courant toujours), et non plus ne suscite l’attention de la part d’aucun acteur politique, chacun évidemment étant préoccupé voire obsédé par son propre avenir social, économique, financier et de sa famille biologique, alors qu’un véritable homme politique ne se réduit nullement à un tel microcosme de pacotille), le darwinisme social fût appliqué aux nations. Et c’est ainsi qu’à la fin du XIXe siècle, le darwinisme social a été étendu aux rapports entre les nations. Ce mouvement s'est surtout développé dans les pays anglo-saxons, et dans une moindre mesure en Russie. Si cette idée ne débouche en général pas sur des attitudes belliqueuses, il n'en est pas de même en Europe où l'affrontement entre les nations « jeunes », comme l'Allemagne, pleines de vitalité « virile », et les nations « anciennes », qualifiées par les tenants de cette théorie de « décadentes », comme la France, est considéré comme inévitable.
Cette vision est à replacer dans le contexte social de l'époque.
De plus, la « vitalité » d'une nation se mesure presque exclusivement à l'aune de la démographie: plus une nation est féconde, plus elle est ou sera forte. Ainsi, la Russieet les peuples esclaves, en général, faisaient peur à de nombreux dirigeants allemands, comme le chancelier Bethmann-Hollweg, par son accroissement naturel, rendant inévitable, selon eux, un affrontement violent (phobie du rouleau compresseur russe).
A ce stade, le darwinisme social rencontre le nationalisme racial. Un autre exemple est la posture idéologique des dirigeants du parti Jeune-Turc vis-à-vis de leurs minorités, spécialement pour le génocide arménien. On a pu penser que cette vision des rapports entre les nations, dominante en Allemagne et en Autriche au début du XXème siècle, a joué un rôle essentiel dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale.
On remarqua dans le même ordre d’idées comment en1910, le sociologue Jacques Novicow publie La critique du darwinisme social où il critique de manière acerbe la tendance de ses collègues et d'autres essayistes et savants de son temps à mettre en avant le conflit et la guerre comme moteur de l'évolutionet du progrès social. Il donne la définition suivante : « Le darwinisme social peut être défini : la doctrine qui considère l'homicide collectif comme la cause des progrès du genre humain».
L'importance du darwinisme social dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale doit être relativisée. Cette interprétation est en effet sérieusement démentie par le travail de Léon Schirmann qui a identifié les responsabilités réelles dans le déclenchement du premier conflit mondial après avoir travaillé sur les archives officielles des différents pays belligérants. Ces responsabilités sont avant tout bien plus politiques que scientifiques. Des éléments liés à la théorie de la sélection naturelle ont été incorporés par Shigetake Sugiura, l'un des tuteurs de Hirohito, dans ses écrits visant à justifier la supériorité de la race nipponne et son droit à dominer l'Extrême-Orient. Avec les éléments mythologiques propres au shinto, le darwinisme social servit donc de toile de fond à l'invasion de la Chine et des pays d'Asie du Sud-Est pendant l'ère Showa.
Aujourd’hui et après avoir fait des ravages monstrueux en Europe, le darwinisme social est d’application dans l’ensemble du Tiers-Monde et en Afrique, plus particulièrement. Certainement au nom de l’idée des pègres selon laquelle il vaut mieux voler ailleurs que chez soi ; il vaut mieux répandre l’odeur de la poudre, du sang ailleurs que chez soi.
Celle-ci l’Afrique devenant ainsi un champ de bataille entre puissances et superpuissances européennes, malgré les critiques. L'épistémologue Patrick Torta mis en évidence l'incompatibilité des thèses du darwinisme social, particulièrement dans leurs prolongements malthusien et galtonniste, avec les propres positions de Charles Darwin à propos de l'évolution humaine, en s'appuyant sur La Filiation de l'homme et la sélection liée au sexe, paru en 1871 .
Douze ans après L'Origine des espèces, et alors que les critiques et détracteurs préjugent que « l'homme descend du singe», Darwin y soutient entre autres que l'homme est bel et bien le produit de l'évolution, ce qui s'oppose à la doctrine créationniste, et replace celui-ci au sein du processus de sélection naturelle, en dépit de son apparente supériorité évolutive.
En outre, contrairement aux interprétations propagées par le spencérisme, Darwin affirme la rupture qui s'établit chez l'homme dans le processus de lutte pour la survie, fondée sur l'élimination des faibles : « Nous autres hommes civilisés, au contraire, faisons tout notre possible pour mettre un frein au processus de l'élimination; nous construisons des asiles pour les idiots, les estropiés et les malades ; nous instituons des lois sur les pauvres ; et nos médecins déploient toute leur habileté pour conserver la vie de chacun jusqu'au dernier moment. Il y a tout lieu de croire que la vaccination a préservé des milliers d'individus qui, à cause d'une faible constitution, auraient autrefois succombé à la variole. Ainsi, les membres faibles des sociétés civilisées propagent leur nature».
La suite du paragraphe montre, pourtant, explicitement la compatibilité de la pensée de Charles Darwin avec l'idéologie de la supériorité des races et le Darwinisme social : « Ainsi, les membres faibles des sociétés civilisées propagent leur nature et en conséquence, nous devons subir sans nous plaindre les effets incontestablement mauvais générés par les faibles qui survivent et propagent leur espèce; mais il existe au moins un frein c'est que les membres faibles et inférieurs de la société ne se marient pas aussi librement que les sains; et ce frein pourrait être augmenté indéfiniment, bien que ceci relève plus de l'espoir que de l'attente, par le fait que les faibles de corps ou u d'esprit se retiennent 15 de se marier.
Et c'est principalement grâce à leur pouvoir que les races civilisées se répandent et sont en train de se répandre partout, jusqu'à prendre la place des races inférieures ». Cependant, « Nous ne pourrions réfréner notre sympathie [envers les faibles], même avec l'insistance expresse de la stricte raison, sans une détérioration de la partie la plus noble de notre nature. Le chirurgien peut s'endurcir tandis qu'il pratique une opération, parce qu'il sait qu'il agit pour le bien du patient; mais si, intentionnellement, nous en arrivions à négliger ceux qui sont faibles et sans défense, cela ne pourrait être que pour un bénéfice incertain, au prix d'un crime actuel accablant. Nous devons donc accepter les effets, sans aucun doute néfastes, de la survie et de la propagation des faibles ».
C’est ainsi que Darwin conclut alors par l'hypothèse d'une forme d'extraction de la nature humaine de la loi de la sélection naturelle, sans pourtant contrevenir à son principe originel, à travers le processus de civilisation, fondé sur l'éducation, la raison, la religion et la loi morale : « Si importante qu'ait été, et soit encore, la lutte pour l'existence, cependant, en ce qui concerne la partie la plus élevée de la nature de l'homme, il y a d'autres facteurs plus importants. Car les qualités morales progressent, directement ou indirectement, beaucoup plus grâce aux effets de l'habitude, aux capacités de raisonnement, à l'instruction, à la religion, etc., que grâce à la Sélection Naturelle ; et ce bien que l'on puisse attribuer en toute assurance, à ce dernier facteur les instincts sociaux, qui ont fourni la base du développement du sens moral ».
S'appuyant sur La filiation de l'homme, Patrick Tort montre qu'en réalité, la civilisation, née de la sélection naturelle des instincts sociaux et de l'intelligence, promeut au contraire la protection des faibles à travers l'émergence –elle-même, sélectionnée – des sentiments affectifs, du droit et de la morale.
Quant à la critique de Pierre Kropotkine contre le darwinisme social, elle repose sur la thèse de l'Entraide qu’il a développée en 1902 comme « Un facteur de l'évolution », une critique claire vis-à-vis du darwinisme social. Dans cet ouvrage, le prince et anarchiste russe répond spécifiquement aux théories de Thomas H. Huxley publiées dans La Lutte pour l’existence dans la société humaineen1888. Kropotkine, sans nier la théorie de l’évolution de Darwin, y précise que les espèces les mieux adaptées ne sont pas nécessairement les plus agressives, mais peuvent être les plus sociales et solidaires. Il fournit des exemples empiriques du règne animal, ainsi que d’autres puisés dans des sociétés humaines, celles qu’il appelle les « Sauvages », les « Barbares », les villes médiévales, ainsi que dans la société de son époque. Kropotkine ne nie pas non plus l’existence de compétition, mais pense que la compétition est loin de constituer le seul facteur de l'évolution, et que l’évolution progressiste est plutôt due à la socialisation et à l’entraide mutuelle. Le primatologue néerlando-américain Frans de Waal, qui a étudié au début du XXIe siècle le sentiment d'empathie chez les animaux, en déduit que le darwinisme social « est une interprétation abusive : oui, la compétition est importante dans la nature mais, on l'a vu, il n'y a pas que cela. Nous sommes aussi programmés pour être empathiques, pour être en résonance avec les émotions des autres ». Donc, c’est ainsi que le darwinisme social est une théorisation scientifique de l'ascendance du capitalisme.
Or, lorsqu’on observe tout cela aujourd’hui on ne peut pas ne pas laisser penser que dans la façon de se conduire l’OTAN et l’UE, il n’y ait pas de similitude avec la pratique que nous sommes en train de décrire : le darwinisme social.
Davantage encore quand Darwin publie L’'origine des espèces, l'Angleterre est en pleine période victorienne, et la bourgeoisie européenne s'est installée au pouvoir, prête à conquérir le monde. La société fourmille d'exemples de « self-mademen», des hommes partis de rien et qui, portés par l'essor industriel capitaliste, se retrouvèrent à la tête d'entreprises prospères.
A l'époque, la classe dominante est toujours traversée de courants radicaux qui remettent en cause les privilèges héréditaires, qui constituent des freins aux nouvelles formes de développement offertes par le capitalisme. Spencer fréquente ce milieu des « dissidents », fortement ancré dans l'anti-socialisme.
Il ne voit dans la misère noire de la classe ouvrière anglaise, que les stigmates provisoires d'une société en adaptation et qui, sous l'effet de l'explosion démographique, finira par se réorganiser, constituant ainsi un facteur de progrès. Pour lui, le progrès est inévitable, puisque les hommes s'adapteront à l'évolution de la société, si tant est qu'on les en laisse libres.
Cette euphorie est à peu près partagée par l'ensemble de la bourgeoisie.
S'y ajoute un fort sentiment d'appartenance à la nation qui achève sa construction et qui peut être renforcé par les événements guerriers comme en France suite à la défaite contre la Prusse. Le développement de la lutte de classe, qui accompagne le développement du capitalisme, pousse la bourgeoisie à développer une autre conception de la solidarité sociale, fondée sur des données qu'elle espère indéniables.
Tout ceci constitue le terreau d'une théorisation de l'ascendance capitaliste et de ses effets immédiats : la prolétarisation dans la sueur, la colonisation dans le sang, la concurrence dans la boue. Il s'agit là du caractère fondamental du darwinisme social car, du point de vue scientifique, il n'apporte aucune réponse correcte aux questions fondamentales qui traite.
Mais, une caution idéologique sans fondement scientifique car, jamais la science, même parfois avec la meilleure des volontés, n'est parvenue à démontrer les hypothèses de base du "darwinisme social". Déjà le nom de ce courant de pensée est incorrect : Darwin n'est pas le père de l'eugénisme, ni du libéralisme économique, ni de l'expansion coloniale, ni du racisme scientifique. Darwin n'est pas malthusien non plus.
Bien plus encore, c'est lui qui, parmi les premiers, apporte la contradiction la plus développée aux théories de Spencer et de Galton.
Après avoir exposé sa vision du développement et de l'évolution des organismes dans l’origine des espèces, Darwin se pencha, douze ans plus tard, sur les mécanismes à l'œuvre au sein de sa propre espèce, l'homme.
En publiant La filiation de l'homme en 1871, il va contre dire tout ce que parallèlement, le darwinisme social est en train de construire.
Pour Darwin, l'homme est bien le produit de l'évolution et se place donc bien au sein du processus de sélection naturelle. Mais chez l'homme, le processus de lutte pour la survie ne va pas passer par l'élimination des faibles : « Nous autres hommes civilisés, au contraire, faisons tout notre possible pour mettre un frein au processus de l'élimination ; nous construisons des asiles pour les idiots, les estropiés et les malades ; nous instituons des lois sur les pauvres ; et nos médecins déploient toute leur habileté pour conserver la vie de chacun jusqu'au dernier moment.
Il y a tout lieu de croire que la vaccination a préservé des milliers d'individus qui, à cause d'une faible constitution, auraient autrefois succombé à la variole. Ainsi, les membres faibles des sociétés civilisées propagent leur nature. » Ainsi, par le principe de l'évolution, l'homme s'extrait du mécanisme de la sélection naturelle en plaçant au- dessus de la lutte compétitive pour l'existence, tout ce qui contribue à favoriser le processus de civilisation, à savoir les qualités morales, l'éducation, la culture, la religion... ce que Darwin nomme les "instincts sociaux".
De cette façon il remet en cause la vision de Spencer de la prépondérance de l'inné sur l'acquis, de la nature sur la culture. Par la civilisation, donc sur le plan social, la sélection naturelle n'agit plus comme au niveau des organismes. Elle est au contraire conduite à sélectionner des comportements sociaux qui s'opposent aux lois de la sélection naturelle.
C'est ce que met clairement en évidence Patrick Tort dans sa théorie sur "l'effet réversif de l'évolution". Alors que le "darwinisme social" ne voit dans l'évolution des sociétés humaines que le résultat d'une sélection des individus les plus aptes, Darwin, au contraire, y voit la reproduction croissante des instincts sociaux comme l'altruisme, la solidarité, la sympathie, etc. La première conception pose le capitalisme comme cadre le plus approprié au "progrès social" alors que la seconde démontre avec force que les lois économiques du capitalisme, basées sur la concurrence, interdisent à l'espèce humaine de développer pleinement ses instincts sociaux.
C'est en éliminant cette dernière entrave historique, en abolissant le capitalisme, que l'humanité pourra construire une société où ces instincts sociaux prendront leur totale mesure et conduiront à leur tour la civilisation humaine à son accomplissement.
C’est cette dernière exhortation, donc, qui justifie la disqualification du darwinisme social en faveur du darwinisme original ou intégral, c’est-à-dire le véritable sens de la théorie de l’évolution proposée par Charles Darwin, tel qu’elle aurait dû y être interprétée, comprise et appliquée par tous les êtres humains riches ou pauvres, puissants, forts ou faibles, démunis, beaux ou laids, etc.
3.Pour plus de darwinisme original intégral et moins de christianisme planétaire pour résister au darwinisme eugéniste et social Nous n’avons rien ni de méchant, ni de méprisant contre les églises officielles traditionnelles ni contre celles qu’on appelle églises de réveil, toutes, en réalité, toutes de sommeil).
Car, toutes ces églises prêchent la parole de notre maître Jésus-Christ, exemplaire unique de l’humanité par sa naissance, sa vie et sa mort ; lui le chemin, la vie et la vérité. Malheureusement dans un certain contexte de vie et de la pratique de cette parole divine, il y a une consommation qui ne peut plus conduire l’homme au congolais au darwinisme original ou intégral, c’est-à-dire à l’éveil de la lutte pour la survie.
Nous parlons ici d’un pays où les conseillers, les directeurs de cabinets des ministres, de la présidence de la république sont majoritairement des frères et sœurs des églises des pasteurs amis, connaissances, baptiseurs des hautes autorités du pays ! Des illuminés qui sont là pour expliquer au chef de l’Etat, à la cheffe du gouvernement, à l’armée de ne pas faire la guerre, car la vengeance appartient à Dieu et à lui seul.
Dans l’entre-temps, Israël dont le seul peuple est taxé d’élu divin fait la guerre, sans aucun d’âme ni remords, fauchant sans ménagement des femmes, des enfants, des citoyens innocents, y allant jusqu’à pratiquer un blocus humanitaire dans Gaza afin de priver d’eau, de la nourriture, des soins médicaux et de maternité à leurs ennemis.
Pendant ce temps-là, le pouvoir politique congolais, en panne de leadership et en faute des idéologies marxiste et darwiniste qui en appellent à la lutte comme seul gage de liberté et de libération, se croise les bras, laissant déjà deux ans piles poils Bunagana et d’autres portions sous le contrôle des troubles rebelles financées par l’OTAN et l’UE sous couvert du Rwanda et de l’Ouganda. On se complait dans des discours chrétiens, en nommant tout le monde frère, sœur alors que le même Dieu nous en avait lui-même fixé la loi « Tu mangeras à la suer de ton front », ou encore « Aide-toi et le Ciel t’aidera ». Pourtant l’image de l ’homme et de la société telle que la percevait le philosophe politique anglais du XVIIe siècle, Thomas Hobbes, était celle-ci : «L’homme est un loup pour l’homme.
En latin : « homo homini lupus ». ThomasHobbes, De Cive ( 1642-1647 ).». Que donc la société est « une guerre de tous les hommescontre tous les hommes». Alors c’est quoi cette culture où l’on voit les autoritéspolitiques de la RDC et pire encore le président de la république et qui plus est chefsuprême des armées, son pays en guerre, démembré, son peuple meurtri, assassiné, « ses » femmes, filles violées, des enfants massacrés, séparés de leurs parents et familles, l’armée corrompue et en perdition, etc., y aller s’agenouiller devant des faux pasteurs, évangélistes et vendeurs d’illusions surtout.
A l'époque de Darwin, deux courants opposent les scientifiques : les créationnistes croient que le monde est tel que Dieu l'a créé, tandis que les évolutionnistes, eux, pensent que les êtres vivants changent au cours du temps 1 . Ils rassemblent leurs idées dans une théorie de l'évolution. À l'époque, le naturaliste français Jean-Baptiste de Lamarck est un des pionniers de la théorie de l'évolution des espèces.
Il pense que les êtres vivants peuvent changer au cours de leur vie pour s'adapter à leur milieu et, ensuite transmettre ces modifications à leur descendance.
Charles Darwin va beaucoup contribuer au développement de cette théorie : les espèces qu'il a découvertes, et notamment les tortues et les pinsons qu'il a observé aux îles Galapagos, lui donnent le sentiment qu'ils pourraient avoir évolué à partir d'un même ancêtre commun. Il va notamment découvrir ce qui est le principal moteur de l'évolution : la sélection naturelle.
En effet, la théorie de l'évolutionnisme selon Darwin, Dès sa parution, l'Origine des espèces remporte un véritable succès, mais les réactions qu'il suscite parmi le monde scientifique et religieux sont plutôt virulentes.
En effet, cette théorie qui bouleverse les convictions biologiques établies jusqu'alors, dérange certains biologistes, qui reprochent à Charles Darwin de manquer de preuves scientifiques et d'explications sur le système de variation des espèces. Sans la génétique, qui ne naît qu'au XXe siècle, il est, en effet, difficile d'expliquer scientifiquement le fonctionnement des mutations dont il est question. Par ailleurs, les hommes d'Eglises ont véritablement scandalisés par une telle théorie, qui met à mal la Création relatée dans la Bible. Darwin affirme en effet que des espèces différentes sont en fait issues des mêmes ancêtres et qu'elles ont évoluées différemment au cours du temps, en fonction de leur environnement naturels.
Malgré ces critiques, Charles Darwin va passer le reste de sa vie à développer ses pensées dans de nouvelles publications et en complétant l'Origine des espèces. Il s'intéresse notamment à la descendance de l'homme et va jusqu'à expliquer, dans la Filiation de l'homme et la sélection liée au sexe, que l'être humain descend du singe.
L'ouvrage va faire une nouvelle fois l'objet de la colère de l'Eglise, mais celle-ci finit par admettre qu'il n'existe pas réellement de contradiction entre les théories de l'évolution et les écrits de la Bible. Jusqu'à sa mort, en avril 1882, Darwin cherche toujours à approfondir ses conceptions. Il a ainsi passé sa vie à travailler sur les principes d'évolution des espèces par la sélection naturelle (darwinisme). Bien que certaines de ces idées aient déjà été formulées plus ou moins précisément par d'autres avant lui, il a sans conteste démontré de manière plus scientifique ces théories et les a considérablement développées.
Darwin laisse ainsi dans son sillage tous les éléments de base des théories modernes évolutionnistes. Charles Darwin décède le 19 avril 1882, à Down dans le Kent, en Angleterre.
Alors qu’en République Démocratique du Congo, on se complaint de la religion et, particulièrement, de la figure de Jésus qui viendra à son secours, ailleurs dans d’autres pays et plus particulièrement en Europe et en Amérique et en en Asie, on sait que Darwin a observé que chaque être vivant est parfaitement adapté à son milieu. Il découvre que les êtres vivants les plus adaptés ont de meilleures chances de survie et ont une descendance plus nombreuse. De ce fait, ils ont le plus de chance de transmettre à leur descendance les caractères qui font qu'ils sont plus adaptés que les autres à ce milieu.
Au cours du temps, les êtres vivants les plus adaptés au milieu se multiplient tandis que les moins adaptés se reproduisent moins et que leurs caractères disparaissent dans la population.
Petit à petit, on accumule les différences, et on finit par ne plus trop ressembler à son ancêtre. Darwin propose donc, que ce soit la nature qui sélectionne les êtres vivants les plus adaptés à leur milieu pour survivre. Ce principe prend le nom de sélection naturelle.
Théorie de la sélection naturelle selon Charles Darwin
Charles Darwin prend quelques notes sur sa théorie dans ses Carnets sur la transmutation des espèces et cherche à mieux la comprendre.
S'intéressant toujours aux publications de ses confrères et à divers autres textes, il lit l'Essai sur le principe de population de Thomas Malthus.
Celui-ci explique que l'équilibre de la population humaine repose sur les catastrophes naturelles.
Si les famines ou les épidémies n'anéantissaient pas une partie des hommes, la croissance démographique deviendrait trop élevée et le manque de ressources se ferait vite sentir. Aussitôt, la théorie de la sélection naturelle responsable de l'évolution se dessine dans l'esprit de Darwin.
Pour Ch. Darwin, la nature, par sa rigueur, sélectionne les plus aptes à survivre. Les caractéristiques qui leur ont ainsi permis de s'adapter à leur environnement sont ensuite, transmises de manière héréditaire. Darwin en déduit donc qu'après plusieurs générations, ce processus a pour conséquence la création de nouvelles espèces. Le livre de Charles Darwin : L'Origine des espèces, en 1839, il épouse sa cousine, Emma Wedgwood et s'installe avec elle à Down, dans le Kent. De santé fragile, il préfère, en effet, se retirer dans un endroit paisible d'Angleterre. Héritier d'une fortune colossale, Darwin est à l'abri pour le reste de ses jours et a tout le loisir de poursuivre ses recherches.
Il rédige quelques écrits sans les publier avant de commencer sérieusement la rédaction d'un ouvrage avec la volonté de coucher sur le papier une théorie bien fondée. Toutefois, en 1858, Darwin prend connaissance d'un texte d'Alfred Wallace, intitulé : De la tendance des variétés à se démarquer indéfiniment du modèle original. Il y découvre à peu de différences près toutes les ficelles de sa propre théorie sur la sélection naturelle. Les deux hommes s'entendent alors pour que soit présentée conjointement leur découverte à la Linnean society. Pressé par la situation, Darwin s'attelle ensuite immédiatement à terminer son propre ouvrage en vue de le pub3.
Le voyage de Charles Darwin. Sans l'influence de ses deux enseignants, Charles Darwin n'aurait sans doute pas eu le destin qu'on lui connaît. En effet, John Henslow a sans conteste développé ses passions pour tout ce qui a trait au naturalisme.
C'est lui, également, qui convainc le capitaine du Beagle d'accepter le jeune homme sur son navire. Darwin embarque ainsi fin décembre 1831, entant que naturaliste, pour un tour du monde qui va bouleverser son existence. Pendant cinq ans, il va découvrir les îles du cap Vert, une grande partie de l'Amérique du Sud, le Pacifique, l'Océanie jusqu'aux Açores.
A son retour, le 2 octobre 1836, il possède une quantité pharaonique d'informations, d'observations et de spécimens sur lesquels il ne tarde pas à se pencher plus sérieusement. Au cours de son voyage, Charles Darwin entreprit l'analyse de ses relevés géologiques qu'il confronta avec certains ouvrages naturalistes. Il vérifia ainsi les travaux de Charles Lyell, décrits dans Principes de géologie et s'opposant au catastrophisme, une théorie impliquant que les changements de la surface terrestre sont le résultat de cataclysmes. De par ses observations et conclusions, Darwin soutint largement les théories de Lyell, qui devient son ami mais, à son retour, il va pousser encore plus loin ses interrogations.
Lors de son tour du monde, il s'est en effet aperçu que certaines espèces distinctes comportaient des caractéristiques très proches et que leurs différences étaient souvent liées à leur milieu naturel. Il se met alors à douter de la fixité des espèces, théorie en vigueur dans le milieu scientifique et s'appuie plutôt sur le principe de modification graduelle des espèces. Cette observation devient vite le centre de ses recherches et le reste jusqu'à la fin de sa vie.
Enfin, le darwinisme en tant qu’original et intégral c’est en 5 principes. La théorie de Darwin s'appuie sur plusieurs principes, dont certains, (en fait, très peu!)ont été remis en cause par les scientifiques ¬ en particulier, le gradualisme.
1. L'évolution. Dans l'Origine des espèces (1859), Darwin affirme que les espèces animales comme les végétales sont soumises à l'évolution, ce qui signifie que chacune d'elles change au fil du temps. Autrement dit, les espèces ne sont pas des entités fixes. De surcroît, elles ne sont pas «closes» et l'évolution peut conduire à l'apparition d'espèces nouvelles.
2. La descendance, à partir d'un ancêtre commun, suivant un processus de divergence. Douze ans après la parution de l'Origine des espèces, Darwin écrit la Descendance de l'homme, puis l'Expression des émotions chez l'homme et les animaux, où il établit que l'homme provient d'un primate supérieur, ancêtre commun de l'homme et des singes anthropoïdes actuels (gibbon, orang-outang, chimpanzé et gorille).
3. Le gradualisme. L'évolution des espèces serait progressive et constante au cours du temps: les espèces se modifieraient graduellement pour s'adapter aux changements du milieu. C'est cette vision qui a été très contestée ces dernières décennies, notamment par le paléontologue Stephen Jay Gould, qui a souligné l'importance de phénomènes évolutifs soudains, rapides et massifs.
4. La sélection naturelle: dans la nature, surviennent des changements dans les conditions extérieures, contraignant chaque être vivant à lutter pour son existence (struggle for life). Cette lutte induit une «sélection naturelle» dont le principal effet est la survie des plus aptes (par élimination des moins aptes).
5. La sélection sexuelle: elle assure généralement le triomphe des mâles les plus vigoureux, les plus combatifs ou de ceux qui présentent une particularité morphologique (crinière plus épaisse chez le lion, chant plus mélodieux et plumage plus éclatant chez les oiseaux").
Cette sélection ne repose pas directement sur la lutte pour l'existence, mais essentiellement sur une rivalité des mâles dans la lutte pour la possession des femelles. 4.Pour conclure sans conclure le diplôme que l’Etat congolais nous a permis d’avoir à chacune des étapes de notre formation, c’est pour qu’en retour chacun selon sa spécialité rendre à l’Etat, comme tout enfant à ses parents, la reconnaissance qu’il mérite. Il s’avère que de tout temps, certains enfants grandissent, dorment et restent sous-tutelle de leurs parents, voire de leurs femmes, sans rien faire mais uniquement à critiquer l’Etat et à insulter, à injurier ses animateurs, quant aux autres enfants, ils évoluent, en essayant de participer à la construction de la maison-Etat et à conseiller même en distance les responsables politiques.
Cependant, on ne peut pas attendre que tous les contributeurs au bon fonctionnement de l’Etat soient nommés conseillers, consultants ou directeurs de cabinets, mais est-il interdit aux responsables politiques de les inviter soit pour un aparté soit pour un point de presse ?
Partout dans le monde instruit, développé, civilisé c’est ce qu’il se fait, parce qu’on se dit là-bas, comme sur un terrain de football, qu’en dehors le spectateur, pas nécessairement connaisseur, mais observateur pourrait mieux voir, déceler des erreurs flagrantes des joueurs de son équipe que ceux-ci ne le verraient. Malheureusement qu’elle bien triste attitude que depuis la prise du pouvoir par l’Afdl de Laurent-Désiré Kabila, le milieu politique devient allergique voire totalement imperméable à l’épistémologie, c’est-à-dire, à la rationalité, à la critique. Quelques exemples suffiront pour valider notre constat qu’avant c’était mieux qu’aujourd’hui.
C’est en écrivant un article sur « Exhortation à Etienne Tshisekedi pour une victoire certaine ». (Cfr. Le Potentiel Journal, février 1992), au moment de la Conférence Nationale Souveraine, nous fûmes chef de Travaux à l’Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe, ; que le sphinx der Limité du haut de sa grandeur demanda à nous recevoir chez lui à la 10ème rue pour recevoir, parler et encourager le jeune auteur et combattant de la démocratie, qui venait d’être bloquée par le Maréchal Mobutu.
Ce fût également en la faveur de cette même publication, que l’ancien parlementaire et ministre truculent Nyamuisi Muvingi d’heureuse mémoire, envoya l’un de ses conseillers le professeur Bonyekebe venir nous chercher à l’ISP-Gombe et aux anciennes Facultés Catholiques de Kinshasa, aujourd’hui Université Catholique du Congo, pour un entretien d’abord et ensuite pour une proposition de collaboration illico presto, ce qui nous donna l’occasion et surtout de découvrir ses divergences avec son ancien Premier ministre Jean Nguz Karl-i-Bond et plus tard, sa lettre de démission de son gouvernement lu en direct à la télévision nationale et dont ce fût une première à l’époque de Mobutu !
Alors qu’il projetait de s’emmener avec nous à Butembo et Béni dans le cadre de ses activités politiques entant que parlementaire, nous obtînmes la même année juin-juillet 1992 une bourse pour la Belgique dans le cadre de nos études et recherches doctorales et postdoctorales. Ce qui nous sauva de l’horreur et du chagrin quand il fût assassiné vulgairement chez lui à Béni en janvier 1993, parce que nous nous trouvions déjà en Belgique.
Tel est le comportement qu’on attendrait tous des hommes politiques, d’approcher des intelligences, peu importe leurs couleurs, tribus, ethnies, races. Les dirigeants de cette époque-là paraissaient plus scientifiques, c’est-à-dire plus épistémiques, rationnels que ceux actuels qui privilégient le clientélisme, la coterie, le régionalisme, le tribalisme au détriment de la compétence et de l’intelligence.
Alors sommes-nous plus aujourd’hui dans la poche d’une classe politique plus affairiste, clientéliste, népotiste, aveuglement religieux, qui a choisi délibérément de haïr la pensée, la réflexion, la science, le savoir, la connaissance ?
Il me semble que cette fracture entre politique et science, si elle existait devait être abolie pour permettre aux mandataires politiques de profiter des théories, des opinions scientifiques leur fournies par ceux qu’ils ont envoyé aux études, pour ce faire.
Comment est-ce possible de constater que dans chaque cabinet ministériel, à la présidence et partout ailleurs dans l’administration publique, il y a un service de presse, mais que celui-ci n’arrive jamais à faire son travail, qui consiste tôt matin au moment de l’arrivée du premier patron des lieux, avant le début de son service, pour lui faire un briefing rapide et concis sur le contenu de chaque journal qui lui était parvenu. Non seulement ceux qui reçoivent ces journaux n’ont jamais étudié, car eux, c’est des frères tribales abrutis essentiels, dont le seul rêve c’est comment un jour venir à Kinshasa, mais même au cas des lettrés, l’intérêt n’est pas dans les journaux, mais dans les combines des couloirs pour rançonner les visiteurs et demandeurs de rendez-vous avec leurs chefs respectifs, qui doivent leur verser quelques pots-de-vin.
Comment veut-on qu’avec une défaillance épistémologique qui gangrène l’entièreté du service politique de la République Démocratique du Congo, le pays ne puisse pas sombrer avec ses chefs et ses populations.
En attendant un réveil épistémique de l’Africain subsaharien en général et de l’homme congolais plus précisément (cette gâchette dont parlait avec prémonition Frantz Fanon), les scientifiques euro-occidentaux publient leurs études, leurs recherches sur l’être humain et tout en bout de course les moyens, les stratégies pour les uns de juger, d’apprécier, de caractériser les autres pour les dominer, les esclavagiser, les coloniser, les éliminer avec méthode et minutie.
C’est ainsi que dustrict point de vue scientifique, les travaux de Spencer inspireront des études plus ou moins variées, comme la craniologie (l'étude de la forme et la taille du crâne, dont les résultats s'avèreront finalement arrangés), les tentatives de mesure de l'intelligence ou encore l'anthropologie criminelle avec la théorie du « criminel né » de Lambroso, dont les échos se font encore entendre aujourd'hui dans les sphères politiques bourgeoises quand il s'agit de détecter au plus tôt le futur criminel.
La prépondérance de l'inné conduit également Spencer à dessiner les contours d'une politique éducative dont les répercussions sont encore visibles dans le système scolaire primaire britannique, qui cherche à fournir à l'enfant un environnement propre à son épanouissement personnel, à ses propres recherches et découvertes, plutôt que de fournir un enseignement magistral susceptible de développer de nouvelles aptitudes. C'est également le fondement théorique qui sous-tend le concept d' « égalité des chances ».
Mais, la descendance la plus réputée du darwinisme social réside avant tout dans l'eugénisme.
C'est Francis Galton, cousin de Charles Darwin, qui pose les premiers concepts de l'eugénisme en suivant l'intuition sous-jacente de Spencer selon laquelle si la sélection naturelle doit conduire de façon mécanique au progrès social, tout ce qui l'entrave ne peut que retarder l'accession de l'humanité au bonheur. Plus simplement, Galton craint que les mesures d'ordre social que la bourgeoisie est amenée à prendre, la plupart du temps sous la pression de la lutte de classe, induisent à terme une dégénérescence globale de la civilisation. Alors même que Spencer serait plutôt adepte du « laisser-faire », de la non-intervention de l'Etat (un de ses ouvrages, paru en 1850, porte le titre Le droit d'ignorer l'Etat) Galtonva préconiser des mesures actives pour faciliter la marche de la sélection naturelle. Il inspirera ainsi longtemps et plus ou moins directement des politiques de stérilisation des malades mentaux, la pratique de la peine de mort pour les criminels, etc.
L'eugénisme est également toujours considéré comme caution scientifique centrale dans les idéologies fascistes et nazies, même si déjà chez Spencer, les éléments sont présents pour élaborer des visions racistes conduisant à la hiérarchisation des races.
Dès le 19ème siècle, les travaux de Spencer sont utilisés pour démontrer les fondements biologiques du retard technologique et culturel de populations dites « sauvages », justifiant scientifiquement les politiques coloniales en leur donnant une caractéristique morale de civilisation, alors même qu'elles sont fondamentalement rendues nécessaires par la contraction des marchés locaux.
Cependant, l'eugénisme permet de franchir un pas supplémentaire en envisageant la suppression de masses d'individus jugés inaptes et donc en mesure potentiellement de retarder le progrès de la société. Alexis Carrel, en 1935, ira même jusqu'à préconiser, et même décrire avec force détails, la création d'établissements où se pratiquerait l'euthanasie généralisée.
Pour autant, il ne faudrait pas voir le darwinisme social que sous l'angle théorique et scientifique. Cette pensée s'inscrit d'abord dans un contexte historique qu'il convient d'apprécier et qu'elle tente d'accompagner et de justifier.
L'influence de la période est fondamentale pour comprendre comment ce courant s'est développé, de même qu'il est important de retenir que si les réponses qu'il y apporte sont globalement fausses, les questions qu'il pose constituent toujours le cœur de la compréhension que l'homme doit avoir de son propre développement social. Le "darwinisme social", une idéologie actionnaire du capitalisme.
Les faits et causes qui ont permis à l'espèce humaine de parvenir à la civilisation constituent un des sujets qui ont le plus préoccupé les philosophes et penseurs au cours des siècles. Il ne s'agit rien de moins que de découvrir le moteur de l'histoire.
En 1848, la parution du Manifeste communiste offre une vision révolutionnaire de la question, qui place l'homme et son activité, sur un plan social, au cœur du progrès historique. Cette vision ne peut évidemment satisfaire la nouvelle classe dominante, la bourgeoisie, qui vit avec enthousiasme la pleine ascension du système capitaliste. D'une part, cette ascension se fonde sur une 23 idéologie particulièrement axée sur l'individualisme, et d'autre part, il est bien trop tôt pour la bourgeoisie de concevoir, même sur un plan strictement intellectuel, la possibilité d'un dépassement du capitalisme.
Quand onze ans plus tard, Charles Darwin publie le résultat de ses travaux sur l'évolution des organismes comme résultant de la sélection naturelle, il est dès lors tentant pour la bourgeoisie d'y trouver une piste d'exploration du développement des sociétés humaines qui serait basé justement sur des mécanismes de sélection des individus les plus adaptés.
Cette tendance, que l'on regroupe sous le terme « darwinisme social » est toujours active aujourd'hui même si ses hypothèses restent largement encore à démontrer et si son postulat de départ, la lutte compétitive pour l'existence, sera rapidement écarté par Darwin lui-même pour ce qui concerne l'évolution de l'homme.
La République Démocratique du Congo est menacée dans son intégrité. Le religionisme qui l’a affaibli, au point de tout normaliser, même le fait que les pays voisins s’en prennent aux femmes, aux femmes, aux citoyens innocents, sans jamais faire une déclaration de guerre quitte à ce que ses ennemis l’occupent voire l’annexent alors complètement, devait en plus du marxisme, recourir au darwinisme original et intégral pour se défendre.
Cette révolution idéologico-sociétale devrait être menée par madame la première ministre Judith Suminwa Tuluka et surtout par le Ministre de la Justice Constant Mutamba, sous la diligence de son Excellence Monsieur le président de la République Félix Tshisekedi.
Ainsi fait à Kinshasa, le 18 juin 2024
14 : 23
Antoine-Dover OSONGO-LUKADI
°Habilité à Diriger des Recherches de Philosophie (Université de Poitiers-France)
°Docteur en Philosophie et Lettres (Université Catholique de Louvain-Belgique)
°Professeurs d’Universités
°Membre de l’Association de Philosophes Américains (APA)