Patrice Lumumba et sa famille en 1952 dans le Sankuru
De gauche à droite: son oncle Ferdinand Kalema, sa mère Julienne Amatu (c'est le nom que donnera plus tard Patrice Lumumba à sa fille), Patrice Lumumba lui-même, en tenue d'employé de la Poste, et son père François Tolenga (c'est le nom que Lumumba donnera à son fils aîné)
A la suite de la désertification du Sahara, un groupe des populations habitant l’actuel Cameroun décide de migrer vers le sud. Ce sont les populations bantoues. Un de ces groupes est dirigé par un grand chef qui s’appelle Mongo. Jusqu’à ce jour, le nom Mongo est encore très usité au Cameroun. On connaît par exemple Mongo Beti, le grand écrivain camerounais ; Mongo Faya, l’homme qui avait 80 femmes et qui est décédé en 2002 ; Stéphane Mongo, l’acteur français d’origine camerounaise. Donc le grand Chef Mongo et sa Communauté s’installe dans l’espace qui deviendra des siècles plus tard la RDC ; plus précisément vers l’actuelle ville de Bumba, dans l’actuelle province de la Mongala.
Les Anamongo (les enfants de Mongo) se séparent
L’une des trois branches des descendants de Mongo va quitter Bumba et remonter le fleuve Congo. Arrivés à Isangi, les membres de cette branche remontent la rivière Lomami et s’installent sur les deux rives de cet affluent du fleuve Congo. Cette population constitue aujourd’hui l’ethnie tetela – kusu. Les tetela sont sur la rive gauche de la rivière Lomami, dans la province du Sankuru. Et les Kusu habitent la rive droite, dans la province du Maniema. Les deux autres lignées de l’ancêtre Mongo se sont installées dans l’actuelle province de la Tshopo (les Lokele et les topoke …) et dans les actuelles provinces de l’Equateur et du Maï ndombe (ils s’identifient comme les Mongo, en souvenir de l’ancêtre commun). Les tetela-kusu qualifient cette grande communauté de descendants de Mongo comme les « Anamongo » ; ce qui veut dire « les enfants de Mongo ». C'est la communauté ethnique la plus importante aujourd'hui en RDC. Elle représente environ 30% de la population congolaise.
Naissance d'Esaïe Okit'Asombo
Revenons maintenant au groupe des anamongo qui se sont installés dans le Sankuru et qu’on appelle les Tetela. La province du Sankuru est subdivisée en 6 territoires : Lubefu, Lusambo, Lodja, Kole, Lomela et Katako–kombe. Dans ce dernier territoire, il existe un petit village du nom d’Onalua, qui signifie le fils du soleil ou le fils de lumière. Dans ce village, le couple François Tolenga et julienne Amatu a quatre garçons. Il s’agit de Charles Lokolonga, Esaïe Okit’ Asombo, Emile Kalema et Louis Onema. Après son divorce avec julienne Amatu, François Tolenga aura un cinquième garçon, avec sa deuxième épouse, du nom de jean Tolenga.
Esaïe Okit’Asombo, le 2e fils de François Tolenga, est né le 2 juillet 1925 à Onalua. Cette précision sur la date de naissance, chose rare à cette époque, est due au fait que François Tolenga, paysan de son état, avait appris à lire et à écrire auprès de missionnaires catholiques installés dans la région depuis 1910.
Esaïe s'inscrit à l'école et se fâche avec son père
En 1939, Esaïe Okit’Asombo, à l’âge de 13–14 ans, entre directement en deuxième primaire, comme il savait déjà lire et écrire. Mais le choix de l’école sera à l’origine d’une brouille entre Esaïe et son père. En effet, le jeune Esaïe a le choix entre l’école de la mission protestante de Wembo-Nyama tenue par des missionnaires Suédois, située à 10Km de son village et l’école catholique de Tshumbe Sainte-Marie, située, elle, à 35 Km d’Onalua. Evidemment, le jeune Esaïe choisit l’école la plus proche, c'est-à-dire l’école de Wembo-Nyama, chez les protestants. Son père François Tolenga, catholique de son état, se fâche contre Esaïe à tel point qu’il le chasse du toit paternel.
Parce que, pour lui, par son choix, son fils Esaïe a renié le catholicisme. Pendant trois mois, Esaïe sera nourri en cachette par sa mère et ses frères. Considérant l’absurdité de cette situation, les notables du village vont raisonner François Tolenga qui finira par accepter le retour du fils prodigue au bercail.
Esaïe Okit'Asombo est chassé de l'école
En 1942, Esaïe Okit’Asombo est en cinquième primaire. Au premier semestre de cette année, il est chassé de l’école. Pour indiscipline. Il avait du mal à respecter la rigueur des pasteurs méthodistes Suédois de Wembo-Nyama qui interdisaient à leurs élèves la fréquentation des filles, la consommation des boissons alcoolisées, la pratique de la danse, etc. Esaïe devient un chômeur à Onalua, son village natal.
Le premier clin d'œil du destin
Le destin va lui faire un premier clin d’œil par le passage à Onalua d’un prêtre routier de la mission catholique de Tshumbe Sainte-Marie. Voyant que le jeune Esaïe, fils du fervent catholique François Tolenga, n’allait pas à l’école, ce prêtre va l’emmener et l’inscrire à l’école de la mission de Tshumbe où Esaïe est admis en cinquième primaire.
Esaïe Okit'Asombo devient Patrice Lumumba
Et, on n’a jamais su pour quelles raisons, le jeune Esaïe Okit’Asombo décide, à ce moment-là, de changer de nom. Il s’inscrit sous le nom de Patrice Lumumba. On sait que Lumumba est le nom que sa mère lui avait donné comme un surnom et qui venait d’un parent de la famille maternelle. Lui, il en fait son nom en remplacement de Okit’Asombo que son père lui avait donné. Il décide aussi de remplacer son prénom d’Esaïe par celui de Patrice. Nous n’avons jusqu’à présent aucune explication sur l’origine de ce prénom de Patrice. Même si l’on sait que Patrice était un titre que de dignitaires romains portaient sous l’empereur Constantin, dans la Rome antique.
Patrice Lumumba quitte le Sankuru pour le Maniema
A la fin du second semestre (août 1943), les élèves de Wembo-Nyama partent en congé. Patrice Lumumba demande une autorisation de l’école pour se rendre à Kindu–Port–Empain, dans l’actuelle province du Maniema. Il va rendre visite à un parent qui devait lui acheter des vêtements pour sa cérémonie de première communion. Son autorisation en poche, Patrice Lumumba quitte son école de Tshumbe Sainte–Marie et n’y reviendra plus jamais. Il arrête sa scolarité au niveau de la 5e primaire. Il a 18 ans.
A Kindu, Patrice Lumumba devient commis-pointeur à la CFL
Au chef-lieu du Maniema, Pius Olenga, une de ses connaissances de Tshumbe, trouve au jeune Lumumba un emploi de commis–pointeur à la compagnie de chemin de fer CFL (Chemin de fer des Grands Lacs). Après quelques mois, Patrice Lumumba quitte son travail et le Maniema et retourne dans son village natal Onalua. Il apprend une mauvaise nouvelle. Ses parents ont divorcé. Très ambitieux et ne voulant pas terminer sa vie comme paysan à Onalua, à l’instar de la plupart des membres de sa famille, il décide de retourner au Maniema ; mais cette fois-ci à Kalima, une grande cité minière de la société Symétain.
De Kalima à Stanleyville (Kisangani)
Kalima sera juste une étape pour lui. Il y trouve un travail de commis à la cantine de Symétain. Grace à cet emploi, il va épargner la somme nécessaire qui va lui permettre de partir du Maniema pour sa destination finale : Stanleyville (Kisangani), le chef-lieu de la Province Orientale et troisième pôle économique du Congo-Belge ; aux côtés de Léopoldville (Kinshasa) et d’Elisabethville (Lubumbashi). Patrice Lumumba débarque à Stanleyville en 1944 avec seulement quelques francs en poche et quatre atouts majeurs : son intelligence, son courage, sa sociabilité et sa volonté de sortir du lot.
Patrice Lumumba, un phénomène social et historique
Mais comment ce jeune tetela, âgé de 19 ans seulement, deviendra en une quinzaine d’années, l’homme le plus populaire de Kisangani et du Congo ?
Comment cet autodidacte va–t–il devenir si influent que les Belges et leur Roi en tête, vont le détester, lorsqu’il devient le premier Premier ministre du Congo Indépendant, au point d’organiser la balkanisation du Congo de Léopold II en suscitant les sécessions du Katanga et du Kasaï ?
Pourquoi Dwight D. Eisenhower, le président du tout puissant Etats-Unis d’Amérique, va-t–il souhaiter la mort de Patrice Lumumba, ce fils de paysan devenu 1er ministre du Congo ?
A suivre !
Thomas Luhaka Losendjola
Vos observations, corrections et critiques sont les bienvenues
Source principale: " Sur les traces de Patrice Emery Lumumba " du Professeur Emérite Mutamba Makombo.
(Par Eric Kamba, Analyste de la Géopolitique, Coordonnateur de CADA)
Les rideaux se sont fermés sur la grand-messe Chine-Afrique qui a eu lieu à Beijing du 4 au 6 septembre derniers. L’heure est au bilan de ce haut Sommet dénommé FOCAC (Forum sur la Coopération Sino-Africaine) qui a accueilli une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains et dont le mot d’ordre du président hôte, Xi Jinping, résonne encore fort : « Modernisation du Sud global et écrire un nouveau chapitre dans la construction d’une communauté d’avenir ». Cinquante milliards de dollars de nouveaux investissements sur les trois prochaines années pour le développement des infrastructures, l’agriculture et les énergies vertes du continent, telle est la grande annonce à Beijing. Quelles retombées pour la RDC qui s’avère un Etat-clé du fait de ses importantes ressources et dont le Président Félix Tshisekedi a été le premier à être reçu, en bilatérale, par le numéro un chinois dans ce partenariat renforcé avec l’empire du milieu ?
Tenu à Beijing du 4 au 06 septembre, le neuvième Sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine a vécu. Plus de 40 chefs d’Etat et de gouvernement du continent ont fait le déplacement de la Chine et rencontré le président Xi Jinping pour discuter du renforcement des relations économiques entre les deux parties : le continent et l’empire du milieu.
A l’occasion, Pékin a établi ou renforcé des partenariats stratégiques avec tous les pays avec lesquels il a des liens diplomatiques. Au total, une trentaine de pays s’y sont exercés.
Lors de ce Sommet, les réunions et les accords ont tourné autour des thèmes de l’industrialisation, des progrès agricoles, de la sécurité et de la coopération dans le cadre de l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route », un projet massif visant à relier plusieurs continents à la Chine par des infrastructures physiques. Et Pékin compte ainsi bâtir avec l’Afrique une communauté d’avenir et le mot d’ordre de Xi Jinping est désormais : la modernisation du Sud global.
Point de doute, la Chine, à travers son président, compte poursuivre son influence croissante sur le continent africain dans un face-à-face silencieux avec les pays occidentaux.
Souhaitant écouler, entre autres, ses technologies vertes en Afrique, elle espère que ses investissements croissants en Afrique encourageront les dirigeants à absorber davantage de produits chinois. Comme pour dire, s'attirer les faveurs de l'Afrique l'aide dans son ascension vers le statut de «superpuissance mondiale ».
Il va donc sans dire qu’en exerçant une influence dans les pays en développement, l’empire du milieu est en mesure de contrecarrer la portée des États-Unis et de l’Europe, en particulier sur un continent si riche en matières premières dont il utilise pour fabriquer les produits qu’elle expédie dans le monde entier.
Une relation sur un respect mutuel et des projets concrets
Pékin reste « sans égal » dans son soutien économique à l’Afrique par rapport à aucun autre pays, et espère pouvoir utiliser cette position pour « exercer une influence diplomatique aux Nations Unies. 50 milliards de dollars de nouveaux financements pour le continent, c’est la grande annonce de Beijing, sont mis sur la table pour les trois prochaines années.
Cette somme rondelette va permettre de développer les infrastructures, l’agriculture et les énergies vertes du continent.
Cependant, des inquiétudes, quant à la dette, demeurent. Les partenaires africains de la Chine n’ont pas mâché leurs mots pour la mise en place de meilleures conditions commerciales avec cette dernière, espérant un meilleur accès des produits agricoles et manufacturés africains aux marchés chinois.
Leur attrait à coopérer avec la Chine réside dans l’accès à des solutions de financement potentielles qui peuvent aider à alléger les dettes économiques écrasantes que beaucoup connaissent. Présent au sommet, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a déclaré que « l'accès insuffisant des pays africains à l'allégement de la dette et aux ressources limitées était une recette pour les troubles sociaux ».
Toutefois, Pékin reste disposé à prêter des sommes importantes aux pays africains. Et, au cours des 20 dernières années, note le journal New York Times, « un projet d'infrastructure sur cinq en Afrique a été financé par la Chine ». C’est pourquoi, les dirigeants africains sont si désireux de se rencontrer et de se montrer réceptifs au Président Xi Jinping, lors du sommet, malgré certaines promesses non tenues dans le passé.
La relation entre la Chine et l’Afrique, souligne-t-on, se base sur un respect mutuel et des projets concrets.
Et, une particularité : l’empire du milieu s’engage à respecter les choix politiques faits par les Etats africains sur la base de leurs spécificités, à ne pas s’immiscer dans leurs affaires intérieures et à ne pas assortir de conditions son aide.
RDC : qu’attendre de ce Sommet ?
Le 9ème Sommet du FOCAC a mis en exergue la relation croissante entre la Chine et la RDC. Et le président congolais Félix Tshisekedi a été le premier président africain, sur la douzaine reçue, à conférer en bilatérale avec l’hôte chinois. Cela dénote de l’importance que revêt la RDC qui s’avère un acteur-clé pour la Chine du fait de ses ressources dont elle a besoin.
Des différents mémorandum d’entente ont été signés entre les entreprises chinoises, tel est l’accord portant sur l’accroissement de la puissance énergétique en RDC entre le ministre congolais des Ressources hydrauliques et le géant chinois du secteur de l’énergie renouvelable.
L’agriculture n’était pas en reste en vue de la production des produits vivriers tels que, notamment, le manioc, le riz et le maïs. Les hommes d’affaires congolais, ainsi que certains gouverneurs de province ont exploré les domaines qui peuvent faire l’objet de coopération entre les deux pays.
Mais, un équilibre devra être trouvé pour que tous ces accords profitent à l’Etat congolais, à son peuple et à son environnement.
Le grand problème qui plombe le développement de la RDC reste l’instabilité dans sa partie orientale due à la guerre que le Rwanda lui mène depuis trente ans avec des dommages considérables en termes de vie humaine, non sans compter plusieurs millions des déplacés.
Et, la question qui reste posée est celle de savoir comment la relation croissante avec la Chine peut générer des mécanismes à même de créer les conditions qui puissent mettre un terme à cette tragédie de l’Est qui n’a que trop duré et non se limiter à considérer le Congo comme un réservoir d’approvisionnement des matières premières dont l’on a besoin.
L'université pédagogique nationale est la seconde grande institution tertiaire de la ville de Kinshasa avec près de 40.000 étudiants et un millier de professeurs. De toutes les universités de la RDC, l'UPN a sans doute le meilleur corps professoral dont une université peut rêver. Les professeurs de l'UPN proviennent des différentes horizons et des meilleures universités dans le monde : nous avons des anciens étudiants de France, de la Belgique, d’Allemagne, d'Italie, de la Grande Bretagne, du Canada, des États-Unis d'Amérique, du Japon, de la Chine, du Mexique, du Congo, du Sénégal, du Benin, du Kenya, d'Afrique du Sud, etc. La plupart des professeurs de l'UPN sont très brillants individuellement. Leurs cours sont souvent au-dessus de la moyenne. La question qui me vient à l'esprit est de savoir :
Si le pays regorge d'autant de talents, comment se fait-il qu'il va mal, qu'il ne soit pas très organisé pour participer au progrès du monde avec toutes les richesses naturelles et humaines dont il est béni ? Le Congo a près de 100 millions d'habitants, même si le dernier recensement sérieux date de 1984. 10 % de la population congolaise, soit 10 millions de Congolais, vivent à l'extérieur du pays. Ce pourcentage serait repris élevé si les jeunes Congolais avaient l'opportunité de quitter le pays. En effet, le pays va tellement mal que la seule option qui se présente aux personnes intelligentes est de le quitter. Le Congo est un pays de plusieurs paradoxes. Je vais en citer quelques-uns. Un pays potentiellement riche, mais où les habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit avec moins de 2 dollars par jour. Le Congo a une prison construite à l'époque coloniale pour abriter 1500 détenus ; aujourd'hui, la fameuse prison de Makala héberge 12.000 détenus. Des massacres des prisonniers venaient d'avoir lieu en toute impunité et banalisation de la vie humaine, comme l'ont fait remarqué les évêques catholiques de la conférence épiscopale du Congo, la CENCO. Un autre paradoxe consiste à avoir dans son territoire le lac le plus poissonneux du monde, le lac Tanganyika, et à continuer à importer du poisson de l'étranger alors que ses propres poisons meurent de vieillesse dans le lac. Aujourd'hui, je voudrai plancher sur le paradoxe qui consiste à avoir beaucoup d'intellectuels dans le pays sans être capable d'organiser la vie nationale de manière décente. Dans le présent MDW, je voudrais aborder une des raisons pour lesquelles une institution tertiaire comme l'UPN n'arrive pas à s'organiser pour tirer profit de son potentiel académique.
Un des problèmes de l'UPN
Je suis engagé à l'UPN depuis décembre 2017. La décision de mon engagement était signée par le Recteur Kimwanga Pèlerin et ma notification par le professeur Kabamba Kabata.
Aujourd'hui, je suis dans ma 7e année à l'UPN et l'université est à son quatrième comité de gestion. En 7 années, j'ai connu 4 recteurs et quatre comités de gestion différents. Chaque comité de gestion fait en moyenne 1,75 année de course. Le mandat électoral des députés nationaux est de 5 ans. Le présupposé derrière cela est qu'en 5 ans, il est concevable de mettre en place un processus de changement ou de poser les bases pour un changement substantiel qui pourrait prendre plusieurs années, sans doute. Si le comité de gestion de l’UPN ne reste que pendant 1,75 année en moyenne, comment peut-on attendre des changements ?. Les chances d'un changement substantiel sont extrêmement limitées à cause de la durée d'un comité de gestion de l'UPN. Je pense que les prochains recteurs devraient exiger de rester au moins cinq années avant d'accepter le défi de diriger l'UPN. Le manque de transparence dans le processus d'assignement et la mauvaise compréhension de ses responsabilités montrent que les personnes sélectionnées pour faire partie d'un comité de gestion ne posent pas souvent la question de leur chance de succès dans une pareille aventure. Il y a deux choses qui manquent dans la vie professionnelle des Congolais : a) refuser une nomination lorsqu'on sait que les conditions de réussite seront difficiles et b) démissionner lorsqu'on se rend compte que l'on ne peut pas travailler dans une atmosphère anxiogène. Les conditions politiques pour devenir un bon recteur de l'UPN sont entre autres l'exigence de rester au minimum 5 ans pour pouvoir donner toute sa mesure au travail de recteur. Le temps permet d'apprécier les avancés ou la régression de l'institution que l'on dirige. Sans le temps, on se précipitera à empocher le rapidement possible les fonds de la caisse en prévision de quitter son poste suite aux changements intempestifs auxquels nous sommes habitués. Une seconde condition politique pour accepter le poste de Recteur à l'UPN est d'avoir la liberté de démissionner lorsqu'on se rend compte que l'on ne peut plus rien contrôler.
La démission est un mot extrêmement rare dans l'arène politique du Congo. Une troisième condition politique pour bien diriger l'UPN, en plus des deux citées aussi haut, c'est la transparence sur le nombre des étudiants et du staff de l'UPN. À une époque, il y a eu des embauches tous azimuts, au point que ceux qui étaient engagés à l'UPN se retrouvaient sans salaire pendant plusieurs années, car le rythme d'embauche ne suivait pas celui de l'augmentation de la masse salariale. Une transparence de la part du comité de gestion vis-à-vis des professeurs, des scientifiques et des administratifs est une condition sine qua non pour réussir son mandat à la tête de l'UPN. Un recteur comme d'ailleurs tout membre du comité de gestion est un « primus inter pares » pour les professeurs. Le premier parmi les égaux. Il n'est ni plus ni moins, il est l'égal d'un professeur. Cet état d’esprit devrait conduire le comité de gestion à être plus transparent et à se considérer comme des égaux vis-à-vis de ses collègues professeurs et des scientifiques qui sont des professeurs en devenir. Les administratifs sont la pierre sans laquelle l'édifice unpennienne ne tiendrait pas. Les relations de transparence envers ces corps académiques, scientifiques et administratifs demeurent la condition principale pour réussir son mandat de recteur de l'UPN.
Pour clore, je voudrais étendre la remarque ci-dessus au sujet de l'UPN à tout l’enseignement tertiaire de la République démocratique du Congo. Le secteur de l'enseignement tertiaire partage les tares de toute la République. Les universités participent de la folie des dépenses inutiles sans trop réfléchir au devenir des enfants qui nous sont confiés.. Nous avons applaudit le décaissement des funds par le ministre des finances pour le centre financier sans un débat au Sénat ni à l'Assemblée. Cet édifice a englouti, sans convaincre, une bagatelle de près de 500 millions de dollars américains. Pourquoi tout cela ? Est-ce vraiment la priorité ? Dans la même veine, je pense qu'il est temps de restructurer l'enseignement universitaire en RDC. Le moment des fusions est arrivé pour profiter davantage du corps académique que nous avons et surtout pour que l'on mette de côté suffisamment de ressources pour mieux prendre soin de l'éducation de nos enfants. Je verrai par exemple l'ISP/Gombe fusionner avec l'UPN pour qu'ensemble, les deux institutions, qui n'en feront qu'une seule, puissent se focaliser à la fois sur la recherche et sur l'enseignement. Sous un même comité de gestion, l'UPN augmenterait ses ressources pour la recherche et l'ISP/Gombe se focalisera sur le développement de l’enseignement. La fusion permettra d'épargner des ressources et de mieux les dispatcher pour la recherche et pour l'enseignement. Le pays va mal parce que ses intellectuels vont mal et n'arrivent pas à s'organiser pour mieux tirer avantage des individualités exceptionnelles dont regorgent nos universités.
Enfin, mon point de vue au sujet de l'université congolaise est que l'on devait tout simplement fermer toutes les universités. Pour le moment, nous n'avons pas besoin d'universités. En réformant l'enseignement secondaire, il sera concevable de produire des individus très utiles au pays à leur sortie de l'école secondaire. La formation des infirmières pourrait se rallonger jusqu'à leur apprendre des petites et grandes chirurgies ; les électriciens, plombiers et maçons et architectes sortiront de nos écoles secondaires. Les cours de droits seront introduits au niveau du secondaire et des conseillers juridiques sortiront du secondaire pour prendre en charge la justice du pays. Les universités seront donc fermées et disparaitront. Dès la fin de l'école secondaire, les Congolais doivent être capables de diriger leur pays. Il est temps de sauver l'économie congolaise contre les économistes congolais ; de sauver la justice congolaise contre les juristes congolais et de protéger la santé des Congolais contre les médecins congolais, souvent mal formés dans les facultés de médecine qui foisonnent dans le pays ; de protéger l'histoire congolaise contre les historiens congolais. Abat l'université dans sa configuration présente !
(Par Me Jean Bosco Badibanga, Avocat Indépendant et Analyse d'un révolutionnaire panafricain)
La guerre entre Constant Mutamba, ministre de la justice et le collectif des magistrats congolais, est semblable à celle qui a vécu entre Jésus-Christ de Nazareth et le collectif des scribes, des pharisiens et des sadducéens, qui lui reprochaient instamment d'avoir violé la loi de Moïse à travers ses enseignements teintés de populisme. Ces détracteurs du Seigneur Jésus-Christ se faisaient passer pour gardiens de la loi de Moïse à laquelle tous les juifs devaient obéir. Ils avaient réussi à se construire une notoriété et une influence traditionnelle sur le peuple du fait de la maîtrise du contenu de la fameuse loi de Moïse, pas parce qu'ils aimaient sincèrement Moïse, mais parce qu'ils étaient devenus capables de tirer indûment les bénéfices personnels des faiblesses de cette loi. A cause de cela ils disposaient du pouvoir d'arrêter, juger ou de faire juger, de lapider ou de faire lapider les récalcitrants à la loi mosaïque. Christ avait-il violé la loi de Moïse ? Non. Il a déclaré ne l'avoir jamais abolie mais il l'a plutôt accomplie en y introduisant une loi spirituelle supérieure dans l'humanité.
Aujourd'hui, à l'instar du Messie Jésus le Christ, le ministre Mutamba est accusé au quotidien par les magistrats congolais au motif de violer les lois du pays à travers ses sorties médiatiques populistes et ses circulaires qui n'ont pas force de loi.
Autant le Christ était conscient que le collectif de ses accusateurs baignaient eux-mêmes dans l'injustice et les antivaleurs et ne pratiquaient pas ce qu'ils exigeaient aux juifs, ce qui leur valut les qualificatifs de "race de vipère et des hypocrites", autant le peuple congolais est conscient aujourd'hui que la justice est malade et qu'il est nécessaire d'y infliger un thérapie appropriée.
Ayant lui-même compris que notre Justice était menacée constamment par les faiblesses criantes des magistrats, le Chef de l'Etat a désigné Mutamba comme un des réformateurs de la justice congolaise. Jusqu'à quand ne comprendront ils pas leur Chef est derrière ce jeune ministre de 36 ans et que s'il devait choisir la continuité d'une justice malade, il aurait nommé une autre marionnette comme ministre de la justice en lieu et place de celui qui a finalement réussi à transformer la majorité de nos magistrats en communicateurs sur les réseaux sociaux.
Quoi qu'il en soit, le salut du peuple restera à jamais la loi suprême (salus patria suprema lex). Pour autant que Mutamba est capable d'essuyer les larmes du peuple congolais souvent avili par une justice à double vitesse, le bonheur et le salut de ce peuple constituent les mobiles sacrés devant justifier l'illégalité de ses actes. Faut-il que le peuple congolais continue à gémir à cause de la fameuse légalité? ou bien qu'il se réjouisse collectivement grâce à l'illégalité qui piétinerait les intérêts partisans de quelques citoyens avides du bonheur individuel ?
Bien plus, qui a déjà entendu les pleurs de ce peuple et compati à son malheur lorsqu' il crie à l'illégalité et à l'injustice des magistrats :
- qui arrêtent injustement pour faire plaisir aux nantis et aux amis?
- qui rendent sciemment des jugements approximatifs à l'avantage de ceux qui n'ont pas eu raison?
- qui violent très souvent les délais légaux de prononcer, attendant les visites clandestines suivies des promesses ou des remises des enveloppes ?
- qui refusent de rendre justice à la veuve et à l'indigent au profit des meilleurs offrants?
- qui perçoivent les amendes transactionnelles et les cautions au détriment du trésor public ?
- qui se convertissent souvent en Avocats, s'accaparant de leurs clients à qui ils promettent protection, en posant les actes des Avocats moyennant les honoraires?
- cette liste n'est pas exhaustive.
Aux derniers jours, le Christ vous dira : "malheur à vous hypocrites, race de vipère, vous avez prétendu maîtriser la loi de Moïse que vous avez su appliquer uniquement aux autres, en vous en protégeant mutuellement. Malheur à vous, car je ne vous ai jamais connus".
Jean Kanya Kamangu est ingénieur de formation, chercheur, Fondateur et Directeur Général de 2GI Ingénieur. Il est détenteur d’un brevet sur le module sur collection et le traitement des données pilotées par intelligence artificielle à 360° en sons et vidéos. Jean Kanya Kanya Kamangu, s’il faut mentionner textuellement son nom complet, est un donc, un ingénieur congolais résidant actuellement aux Etats-Unis d’Amérique. Il est CEO de 2GI Incorporation. Détenteur d’un brevet d’invention n°US 11,516, 441 B1 obtenu, le 29 novembre 2022 aux USA pour avoir développé la technologie SAHAATM (See All, And Alert) en Français « Voir tout, entendre tout et avertir ». M. Kanya est Ingénieur congolais détenteur d’une thèse de 3ème Cycle à l’Université Paris 8 en DESS Informatique, Maîtrise MIME et Licence MIME et une Thèse d’Ingénieur CESI Paris en Master Informatique Industrielle en plus d’un graduat en Electronique obtenu, en son temps, à l’ISTA/Kinshasa en RD. Congo. M. Kanya a 34 ans d’expérience internationale dans des entreprises de Télécommunications et d’industries automobiles prestigieuses, telles qu’en France : Canal+/AUSSI, NORMEREL, DIGIMEDIA, RENAULT, aux USA : PANASONIC, LUCENT Tech, 3COM et SNOWESHORE Net ; au CANADA : BLACKBERRY, ATI Technologies, AMD et MUNICH Re ; et, en RDC : RVA et RUF.
Offre spéciale à tous…
Une invention hors pair. Des spécificités particulières. Des solutions transversales couvrant la sécurité, l’aviation, la manufacture, la maintenance et l’opération. Inventeur des caméras sophistiquées repérant des images et sons à 360°, tout type d’élément, quelle que soit la zone, Jean Kanya Kamangu, Fondateur et Président Directeur-Général de 2GI Incorporation basée aux Etats-Unis d’Amérique, est, depuis ce samedi 7 septembre 2024 à Kinshasa, en RD. Congo, à la conquête des investisseurs pour ce projet somme toute novateur et ambitieux.
En prélude de sa conférence de presse prévue ce mercredi 11 septembre 2024, à Béatrice Hôtel, il a accordé à La Prospérité une interview exclusive dans laquelle il revient notamment, sur les caractéristiques de son invention, son apport dans l’action gouvernementale en RD. Congo et les canaux d’investissement des souscriptions en termes d’actionnariat.
Caractéristiques
Abordant cette question, Jean Kanya affirme, sans ambages, que son invention est dotée des capacités dites « sans zone noire » pour les images et « sans zone morte ». Développant ce point, il rassure que, grâce à son invention, que rien ne peut être caché et tout peut être entendu.
A cet effet, poursuit-il, elle peut servir à des fins de sécurité, dans le domaine d’aviation, de la manufacture, de la maintenance et de toutes sortes d’opérations.
Engin au service des forces de défense et de sécurité
« Cette invention peut aider l’armée dans un premier temps en zone morte et zone noire pour identifier la provenance et les actions posées par les agresseurs à l’Est de la RDC. Nous pouvons l’installer sur n’importe quelle arme, sur n’importe quel instrument. Nous pouvons également placer ce dispositif même sur des plus hauts sommets des montagnes, pour détecter à des kilomètres, les positions rebelles et les forces négatives réfractaires à l’ordre public ainsi qu’au régime institué, en statuant, par exemple, sur leurs profils pour leur identification individuelle ou collective, en temps réel, au niveau de toutes les frontières de la RD. Congo avec les pays voisins », a déclaré, en outre, M. Jean Kanya, CEO de la 2GI Incorporation.
Projet porté aux autorités ?
A cette question, il soutient que des contacts ont été établis avec le Ministère de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique en qui, espère-t-il, une suite favorable sur les échanges entretenus préliminaires, longtemps attendus en guise des réponses à toutes les démarches menées, plusieurs mois avant même son actuel atterrissage à Kinshasa.
Jean Kanya, sûr de l’efficacité de son invention, promet et se dit disposé à accompagner le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans son rôle régalien consistant notamment, à veiller à l’intégrité territoriale. « Le Chef de l’Etat peut trouver toutes les ressources nécessaires pour assurer la sécurité de la population et l’intégrité du territoire national grâce à ce dispositif. Nous sommes prêts à offrir un certain pourcentage gratuit dans l’actionnariat de cette entreprise au Gouvernement. Nous sommes prêts à planter ce dispositif partout », a-t-il rassuré.
Conditions d’investissement
Sur ce point, il explique, par ailleurs, que la participation à l’actionnariat débute à partir de mille cinq cents dollars américains. Toutefois, a-t-il relevé, ces fonds d’investissement devront être, transformés en actions, plus tard, dès l’entrée de la 2GI Incorporation en bourse.
« Le but visé est d’atteindre 3 millions 700 mille USD sur les 8 millions 900 mille USD exigés. Grâce à ces fonds de plus de trois millions USD, nous serons en mesure d’assurer le fonctionnement de la société pour au moins deux ans sans apport extérieur ».
Et, puis, à la longue et dès que les moyens sont réunis, il sera, désormais, possible d’installer une usine de production locale et, même, de garantir une représentation locale solide pour la création des milliers d’emplois dans la perspective de l’émergence de la classe moyenne tant souhaitée par Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Président de la République réélu, tout au long de son deuxième mandat en RD. Congo.
Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, Leader du Mouvement pour le Renouveau
‘’Il est temps de libérer notre justice des mains de tous ces groupes maffieux qui l'ont prise en otage, en engageant des réformes courageuses et en infligeant des sanctions exemplaires à l'égard de toutes les brebis galeuses à l'instar de Mzee Laurent-Désiré Kabila qui n'avait pas hésité d'en révoquer un grand nombre, en son temps.
Le mal étant profond, une thérapie de choc s'impose et nous soutenons toute initiative allant dans ce sens-là’’, soutient, dans un communiqué de presse, le Mouvement pour le Renouveau, parti de l’Honorable Kanku Bukasa wa Tshibuabua. ‘’La vie humaine étant sacrée, nous exigeons des enquêtes sérieuses pour établir des responsabilités et présentons nos condoléances aux familles éprouvées.
Nous recommandons, une fois de plus, au gouvernement d'améliorer les conditions de vie des prisonniers par une bonne prise en charge et de construire des infrastructures appropriées’’, précise le même communiqué.
La Pros.
Mouvement pour le Renouveau
COMMUNIQUÉ N°MR/SG/04/2024
Le Mouvement pour le Renouveau, MR en single, a suivi avec beaucoup de regrets les événements malheureux survenus au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (prison central de Makala) causant des pertes énormes en vies humaines.
Ces événements viennent, une fois de plus, révéler, d’une part, les mauvaises conditions d'incarcération des détenus et, d’autre part, le dysfonctionnement d'un système judiciaire malade suite au comportement malhonnête de certains responsables qui abusent de leurs autorités pour instrumentaliser la justice à des fins personnelles.
Certains se permettant même de priver à beaucoup de nos compatriotes leurs libertés de façon cavalière, aggravant ainsi les conditions d'incarcération des prisonniers en surnombre dans différents établissements pénitenciers.
Il est temps de libérer notre justice des mains de tous ces groupes maffieux qui l'ont prise en otage, en engageant des réformes courageuses et en infligeant des sanctions exemplaires à l'égard de toutes les brebis galeuses à l'instar de Mzee Laurent-Désiré Kabila qui n'avait pas hésité d'en révoquer un grand nombre, en son temps.
Le mal étant profond, une thérapie de choc s'impose et nous soutenons toute initiative allant dans ce sens-là.
La vie humaine étant sacrée, nous exigeons des enquêtes sérieuses pour établir des responsabilités et présentons nos condoléances aux familles éprouvées.
Nous recommandons, une fois de plus, au gouvernement d'améliorer les conditions de vie des prisonniers par une bonne prise en charge et de construire des infrastructures appropriées.
(Par Dr David Menge, Historien des sciences et des institutions scientifiques)
Messieurs les Recteurs,
La science s’éloigne-t-elle de la République Démocratique du Congo (RDC) ? Que faire pour la retenir avant qu’elle ne nous échappe définitivement ? Telle est la question qui me taraude l’esprit depuis plusieurs années et que je vous pose sans besoin d’obtenir une réponse dans l’immédiat. La science comme étendue des connaissances que l’on acquiert par l’étude, l’observation et l’expérimentation est-elle réellement une contribution de toutes les civilisations ? Si oui, quelle est la place de nos institutions de production et de reproduction des connaissances dans le monde souvent très cloisonné de la recherche scientifique ? Le savoir que nous reproduisons à travers nos institutions universitaires est un savoir transféré par le biais de la colonisation pour des besoins purement utilitaires.
Ce savoir restera sans nul doute un savoir de pure conception occidentale : étranger pour nous non seulement par sa nature, mais aussi par ses méthodes et son histoire. C’est un savoir considéré par ses producteurs comme un produit de démonstration de la supériorité de l’Occident et de sa domination sur d’autres peuples. L’impérialisme scientifique et culturel que nous connaissons depuis plusieurs décennies en est une illustration vivante.
De même, le paternalisme colonial et la coopération au développement, qui n’est autre chose que le ministère de la colonie déguisé, nous ont infantilisés depuis longtemps et marginalisé nos efforts pour le travail. Il suffit d’observer l’état de nos économies et l’influence des chancelleries occidentales dans la prise de nos décisions pour relever les effets néfastes produits par l’intervention des organismes internationaux dans l’élaboration de nos projets de développement. La défaillance collective des Congolais, dans ce processus, vient de la confiance aveugle que nous avons accordée aux savoirs occidentaux sans nous interroger suffisamment sur le fondement de ces connaissances et sur ses finalités.
Nous aurions dû, quelques années après la décolonisation, faire un état des lieux de l’enseignement et de la recherche scientifique héritées de la colonisation pour émettre des recommandations sur des choix à adopter concernant l’avenir de notre système éducatif. Ces choix n’étant pas faits, nous sommes restés dans la continuité des programmes coloniaux sans aucune option de rupture pour envisager l’organisation d’un enseignement autour d’un savoir en train de se faire et que la recherche scientifique viendrait appuyer. L’inexistence réelle de connexion entre les pôles recherche – université, Etat et société est encore une autre réalité à prendre en compte. Dans les années soixante-dix, plus précisément en 1971, le Président de la République de l’époque a convoqué, à N’Sele, tous les professeurs de l’enseignement supérieur et universitaire à un colloque afin d’imposer des orientations politiques pour le futur de l’enseignement supérieur au Zaïre.
De ce colloque est sorti la réforme créant l’Université nationale du Zaïre comme seule institution de l’enseignement supérieur. Cette réforme voulue par le pouvoir n’avait rien à voir avec le travail sur le contenu du projet pédagogique et scientifique à l’université.
Le trait que le président Mobutu voulait tirer sur l’héritage colonial pour renforcer son pouvoir politique ne correspondait en rien aux réformes et réajustements du système éducatif dont le pays avait besoin pour son développement économique et social.
En l’absence d’un rapport général sur ce qui reste des héritages coloniaux en matière d’enseignement et de recherche scientifique, aucun débat de fond ne pourra être envisagé pour une nouvelle conception de l’enseignement supérieur. Le colloque voulu par l’ancien Président Mobutu n’a été qu’un coup d’éclat politique pour prendre le contrôle des universités.
Le système éducatif congolais s’est déroulé à travers vents et marées et en temps difficiles pour prétendre donner aux apprenants une formation de qualité et pour répondre aux besoins de la société. La mainmise de l’Etat sur les structures universitaires et l’absence d’une organisation savante, sous forme d’Académie pour conduire des réflexions aux enjeux politiques, éthiques et sociaux que posent les grandes questions scientifiques du présent et du futur doivent nous interpeller.
Que faire pour sauver ce qui reste de l’enseignement et de la recherche scientifique afin que la RDC devienne une société fondée sur le savoir c’est-à-dire une société indispensable pour être compétitive et réussir dans un monde moderne où les dynamismes économiques et politiques ne cessent d’évoluer ? Il n’y a pas une réponse unique à cette interrogation ! Pour que la RDC soit remise sur le rail des pays en marche vers le développement et qui évitent de faire du sur place, il faut une prise de conscience collective du danger que représente une mauvaise organisation de l’enseignement et de la recherche. En effet, une société sans savoir ne peut pas se tourner vers l’avenir pour garantir et préparer les jeunes à des métiers et les rendre curieux de la recherche de la vérité.
La RDC a besoin d’effectuer, sous votre autorité et sans tarder, un diagnostic sérieux de l’enseignement et de la recherche pour avoir une idée précise de ce que représente encore aujourd’hui ces deux domaines qui se nourrissent mutuellement. Ce diagnostic tiendra compte des moyens humains et financiers, des infrastructures, des orientations pédagogiques, des axes de recherches, du type d’enseignement choisi, du nombre d’étudiants présents et attendus dans les dix années à venir, du nombre d’universités publiques et privées existantes et du nombre de publications scientifiques diffusées ces dernières années y compris l’évaluation de la relation entre, d’une part, l’université et la recherche et, d’autre part, entre la recherche et la politique. A savoir que les enjeux scientifiques sont de nos jours des enjeux de société. La science est un moyen puissant que se donne chaque société pour répondre à ses dangers. Il n’y a jamais eu de société politique sans encouragement du savoir.
Le rôle du chercheur est toujours nécessaire à côté du soldat, du politique et du paysan : trois figures au cœur de l’organisation et du fonctionnement d’un Etat. Il faut établir un diagnostic et identifier clairement les problèmes qui paralysent l’organisation crédible de l’enseignement et de la recherche. Car ceux-ci préparent à la production du savoir, participent au développement de l’économie et privilégient ainsi l’esprit de curiosité des apprenants.
Une convocation des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche pourra être lancée afin de permettre à notre pays de sortir de la zone de turbulence dans laquelle il se trouve et de prendre une nouvelle direction en tenant compte de toutes les difficultés que l’enseignement et la recherche pourront susciter.
Ces Assises de l’enseignement et de la recherche devraient réunir, autour de thèmes précis, les acteurs scientifiques et politiques. Ces derniers seront appelés à débattre avec clarté et rigueur afin de proposer des réponses qui feront en sorte que l’enseignement et la recherche forment ensemble un noyau d’activités universitaires et, qui plus est, seront d’une certaine façon intrinsèquement liée l’une à l’autre dans l’interdépendance de deux missions confiées aux institutions de l’enseignement supérieur.
L’excellence du débat permettra de confronter les points de vue, d’écouter d’autres témoignages.
En débattant en âme et conscience pour l’intérêt du pays, on réfléchit aux arguments de ses contradicteurs et on fait aussi travailler son esprit critique.
Par un débat construit et respectueux, on peut faire changer d’avis et faire avancer les idées. Nous appelons les acteurs scientifiques et politiques qui seront conviés à ce débat à privilégier l’échange et le respect de l’autre pour créer les conditions de travail propices au développement du pays afin de lui donner un nouveau visage dans un esprit de transformation sans fin.
Si j’ai pris l’initiative de vous adresser ce courrier dont le contenu représente ce que pense la majorité des Congolais, je ne cherche pas un coupable à la crise du système éducatif congolais et à celle de la recherche scientifique.
Je veux tout simplement poser le décor du débat et dire que tous les pays du monde, à un moment ou à un autre de leur histoire nationale, ont été confrontés aux difficultés de cet ordre et qu’ils ont su, avec esprit patriotique, rebondir ! Alors, pourquoi pas la RDC ?
Notre pays a besoin d’un débat national apaisé et constructif sur des sujets divers. Nous avons connu de nombreux débats ces dernières décennies, mais aucun d’entre eux n’a apporté des réponses crédibles susceptibles de donner à la RDC les moyens de son développement : la réforme LMD faite dans la précipitation en est un exemple frappant de l’absence de débat constructif.
Dans l’espoir que cette lettre va susciter un engouement national pour la réorganisation de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique correspondant aux réalités économiques, politiques, culturelles et sociales de notre pays, je vous prie d’agréer, Messieurs les Recteurs, l’assurance de mon profond respect.
(Tribune de Charly Kasongo Mbia, Expert en Communication)
La paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo est une denrée, non seulement, difficile à consommer mais, introuvable. Malgré les coups des canons des belligérants, aucune partie dans les conflits n'arrive à donner aux paisibles innocents, la population du Nord-Kivu, la paix et la sécurité.
Il y a lieu de dire que les canons ont montré leurs limites et il faut se tourner vers les négociations. Cependant, dans la diplomatie, pour aller à une négociation, il faut prendre la totalité des données qui fâchent pour une solution durable et également, savoir faire des concessions.
Mais, comment négocier et avec qui quand on sait que l'architecte, le parrain et le magasinier du mouvement rebelle M23, c’est le Rwanda où Paul Kagame, son Président, n'a jamais été de bonne foi lorsqu'il est question des négociations de paix.
Raison pour laquelle tous les observateurs avertis en matière des conflits pensent qu'il sera très naïf de la part du gouvernement congolais d'espérer la fin des hostilités à l'Est du pays et le retrait des troupes étrangères du territoire congolais, suite à la signature de l'Accord de paix de Luanda.
Déjà, on voit bien que le cessez-le-feu sollicité par le Président Joao Lourenço, le Médiateur, et accepté par les deux Ministres Congolais et Rwandais des Affaires Etrangères, est systématiquement et volontairement violé par le M23 qui se dit ne pas être concerné par les accords de Luanda parce que non partie prenante alors que tout le monde sait que le M23 répond aux ordres de Kagame.
C'est dire combien le Rwanda ne joue pas franc-jeu. Il ne négocie, d’une part, la paix et continue, en même temps, la guerre et gagne du terrain, d’autre part.
En effet, pour beaucoup d'analystes, le processus en cours à Luanda pour un accord de paix, rappelle l'Accord de paix d'Arucha de 1993 et 1994 conclu entre le Gouvernement Rwandais de l'époque et le Rebelle Kagame qui, malheureusement, avait débouché sur la triste mort du Président Habyarimana ainsi que le génocide des Rwandais.
Avec le recul historique, tous les spécialistes se rendent aujourd'hui bien compte que Paul Kagame est celui qui a foulé au pied ce fameux accord d'Arusha.
A bien voir les choses, cet homme est dans la même disposition d'esprit pour rééditer son exploit de triste mémoire, en violant également le probable Accord de Luanda.
Il suffit d'un peu de lucidité de la part des autorités congolaises pour constater que tous les signaux sont là et qui montrent que Kagame va botter en touche l'accord de paix de Luanda.
Tenez.
Primo, malgré plusieurs réunions, Luanda ne donne aucune solution à la guerre.
Secundo, entre la diplomatie et la guerre, le Rwanda opte pour les deux, tandis que la RDC se cramponne sur l'option diplomatique.
C'est pourquoi, tous les analystes convergent à proposer que la RDC puisse sauter le piège d'ARUSHA, en refusant de croire aux négociations sans la force des armes.
Le gouvernement congolais doit également se rendre compte du fait qu'il est impossible d'avoir le respect du cessez-le-feu sur le terrain, sans l'implication des rebelles du M23.
Aujourd'hui, il y a comme données dans ce conflit, l’aventurier de guerre et un lobbying international qui, pour des raisons économiques, déstabilisent une partie de la RDC. Il y a aussi les opportunistes de guerre, ceux-là qui sont des sous-traités par l'aventurier de la guerre.
Et, il y a également des frustrés qui ont perdu le caviar et cherchent comment rentrer à la table.
Et, enfin, de l'autre côté, il y a le gouvernement congolais. Comme la victoire de la guerre à travers les canons n'est pas possible pour le moment, il faut savoir négocier avec les éléments qui composent les données.
En lisant la publication critique du RPP 005 devant le Conseil d’Etat, on y a découvert la pertinence des critiques de ce juriste de cassation.
Une décision judiciaire n’engage le Magistrat Suprême que si et seulement si tout juge était resté sous l’autorité de toute loi destinée à régir soit la compétence territoriale soit la qualité de l’avocat qui comparaît devant une des hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution.
Tous ces avocats dont les noms et qualité apparaissent, devant le Conseil d’Etat doivent avoir fait acté, sur le PV d’audience, leurs qualité, mandat et enfin les couleurs de leur épitoge comme le fait Maître KALALA MUENA MPALA à chacune de ses comparutions devant toutes les juridictions de la RDC et même devant le Conseil National de l’ordre.
Il y insiste sur le respect strict des articles 71 et 73 de la loi du barreau que les avocats et les magistrats violent en admettant des qualités, couleurs et formes de mandat inappropriées.
Ce sont les mêmes tares procédurales qui sont observées aussi devant la Cour Constitutionnelle avec des conséquences juridiques allant jusqu’à la nullité de la décision judiciaire au frontispice de laquelle doit figurer les identités du Magistrat Suprême pour certifier que, sous serment, les Officiers du Ministère Public et les juges étaient restés sous l’autorité de la seule loi en vigueur applicable pour accepter les avocats, représenter les parties.
Il s’agit, pour tout juge sous serment, de la compétence territoriale de l’avocat, son habillement et la forme légale de son mandat devant la haute juridiction qui a proclamé ou invalidé le Député National, provincial ou le Sénateur et le gouverneur.
Messieurs et Dames les avocats qui, comme celui qui avait signé la requête contre Patcho PANDA et Jean KALALA ont violé leur loi, de l’article 103 à 111, et la loi organique en son article 105 al. 2.
Le Conseil d’Etat doit, dans ses Arrêts, viser aussi la loi du barreau, la procédure de 1982 à ses articles 2 à 27, et les dispositions transitoires et abrogatoires de sa loi organique d’octobre 2016.
En 2024, il a reçu les requêtes signées et déposées au greffe du Conseil d’Etat par des avocats à la Cour d’Appel alors que les articles 14, 29, 38, 51 et 103 à 111 limitent ces avocats dans les ressorts de serments ou d’inscription complémentaire.
Après cet Arrêt, ceux qui ont suivi présentent les mêmes tares procédurales : usurpateurs, les avocats à la Cour d’Appel ont été admis à y représenter les parties alors que c’est le monopole des avocats près la Cour Suprême de Justice. Il n’y a que les Défenseurs judiciaires qui se respectent et respectent les avocats inscrits au petit tableau sous leur authentique qualité d’avocat au barreau près la Cour Suprême de Justice.
Quand le Magistrat Suprême dit que la justice ne fonctionne pas comme il faut, c’est certainement cet aspect du respect de la Constitution, de toutes les lois signées par le Magistrat Suprême y compris la loi du barreau à ses articles 103 à 111.
Le Magistrat Suprême ledit tout haut ; le Conseil Supérieur de la Magistrature doit ouvrir des dossiers contre les hauts magistrats qui violent leurs serments en admettant devant eux les avocats de fond et les parties.
KALALA MUENA MPALA
Avec robe professionnelle et qualité conformes aux articles 7, 71 et 111 de la loi du barreau.
Chercheur judiciaire, légaliste et indépendant.
Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.
L’HONNETETE, LA JUSTICE, LA VERITE, LA CULTURE DE L’EXCELLENCE, DE L’INTEGRITE, DE LA MERITOCRATIE BREF LES VALEURS MORALES ET REPUBLICAINES DOIVENT ETRE SAUVEGARDEES ET ETRE PLACES AU DESSUS DES ENJEUX ET DES CALCULS POLITIQUES, POLITICIENS, ELECTORALISTES, EGOÏSTES ET PARTISANS AFIN D’EVITER DES DISCOURS DE LA HAINE, DU RACISME, DU MENSONGE, DE LA TROMPERIE, DE LA RUSE, DE LA FOURBERIE, DE L’ESCROQUERIE MORALE, INTELLECTUELLE ET POLITIQUE, DE LA DIABOLISATION ET DES COMPORTEMENTS DE MANIPULATIONS DES ELECTEURS AMERICAINS SUCCEPTIBLES D’ENTRAINER ET DE CONDUIRE A DES CONTESTATIONS ELECTORALES COMME CE FUT LE CAS DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES DE 2020.
C’est vraiment regrettable, déplorable, et c’est vraiment une très grande honte, fourberie, escroquerie morale et intellectuelle une véritable tricherie, une malhonnêteté, une manipulation politicienne et électoraliste et une véritable escroquerie électorale sans précédent et sans commentaire dans l’histoire des élections présidentielles aux Etats – Unis d’Amérique de continuer de soutenir ouvertement et tout haut à travers les média et les réseaux sociaux les arguments, les idées, les hérésies, les contre – vérités, le mensonge et la thèse selon laquelle ou de dire ouvertement et tout haut et cela sans aucun gène, ni honte que la candidate démocrate KAMALA HARRIS à l’élection présidentielle américaine du Mardi le 05/Novembre/2024 est noire, or dans la vérité tels n’est pas le cas, KAMALA HARRIS est de couleur blanche pour ne pas dire métisse de par sa morphologie et sa physionomie et il n’a plus rien à discuter ou à tergiverser là - dessus.
Il est à noter que la couleur noire de la peau d’un homme ou d’une femme américaine soit – ils ou pas reste noire et il n’a plus rien à discuter ou à tergiverser là - dessus.
Il est aussi à noter que la couleur blanche de la peau d’un homme ou d’une femme américaine soit – ils ou pas reste blanche et il n’a plus rien à discuter ou à tergiverser là - dessus.
Et enfin Il est aussi à noter que la couleur métisse de la peau d’un homme ou d’une femme américaine soit – ils ou pas issue d’une hybridation ou du métissage ou encore mieux de l’union entre un noir et une blanche vice – versa reste métisse et c’est clair comme de l’eau pure et il n’a plus rien à discuter ou à tergiverser là - dessus.
La personne métisse issue du brassage ou de l’hybridation ou encore de l’union entre un blanc et une noire et inversement est hybride et intermédiaire et n’est ni blanc, ni noir et ce sont des notions fondamentales et élémentaires de base de la Biologie apprises depuis très longtemps et à enseigner calmement et ouvertement et en toute simplicité et à rappeler tout haut au peuple américain sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre.
Toutes ces notions élémentaires de l’hérédité nous les avions apprises il ya plus de 30 ans à l’école secondaire et ne peuvent être contestés ou déformés aujourd’hui par le Parti Démocrate Américains ou une frange parti des démocrates américains ou encore des leaders très influents éternels et omni présents du Parti Démocrate Américains pour faire croire et avaler aux Citoyens américains et particulièrement les Afro - américains ou les Noirs américains ou encore la Communauté noire américaine vivant très longtemps aux Etats – Unis qui représente à coup sur treize pourcent (13%) de l’électorat américain des mensonges, des hérésies, des contre- vérités comme quoi, la candidate Démocrate KAMALA HARRIS est noire, les noirs américains votent toujours démocrates, tels n’est malheureusement pas toujours le cas et tout cela dans le seul but des calculs politiques et électorales afin d’attirer la confiance, les voix et vote de l’électorat noire américain qui représente treize (13%) de l’électorat global américain et qui peut changer le cours des événements et de vote lors de l’élection présidentielle américaine du Mardi le 05/Novembre /2024.
Cette façon de dire, de déclarer publiquement à travers la Presse américaine , à travers les réseaux sociaux et de faire les choses et de se comporter, cette façon délibérée de déformer et de tordre intentionnellement la vérité pour des bénéfices et profits ou dividendes purement politiques et électoralistes, gène considérablement et indispose beaucoup les Noirs d’Afrique qui ne sont pas restés indifférents et qui suivent de très prêts et dans les moindres détails le processus, le déroulement et le développement de la campagne électorale présidentillielle américaine, c’est pourquoi, pour des raisons purement humanitaires et de non-assistance en personne en danger et pour des raisons géostratégiques, pour des motifs de conscience pure, les Noirs d’Afrique s’invitent désormais dans la campagne électorale américaine afin de sensibiliser, de conscientiser et de moraliser les noirs américains, les afro - américains et la communauté noire vivant depuis très longtemps aux Etats – Unis d’Amérique de ne pas se laisser faire et de se laisser distraire et séduire par des discours, par la tentation et par les sollicitations du Parti Démocrate Américains ou de certains leaders très puissants, omni présents et éternels du Parti démocrate américain et de certains média américains et des réseaux sociaux qui osent dire que les noirs américains votent toujours démocrate ou du côté démocrate et que la Candidate démocrate KAMALA HARRIS à l’élection présidentielle américaine du Mardi 05/Novembre/2024 est noire et par conséquent et en conclusion du syllogisme philosophique, les Noirs américains ou les Afro - américains ou la Communauté noire vivant depuis longtemps au Etats – Unis voteront Démocrate ou une Démocrate, donc KAMALA HARRIS puisqu’elle est noire. Vraiment si tels est vraiment le cas, quelle hérésie, quel sophisme et faux raisonnement.
Le fait pour le citoyen américain qu’il soit noir ou blanc ou métissé de voter durant les élections américaines sur base des considérations de la peau ou de la race ou de la richesse est une forme du racisme, c’est du racisme et ce sont ces antivaleurs longtemps décriés que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE à travers sa Branche Internationale, Planétaire et Mondiale à savoir : LE CIEGS INTERNATIONAL ET PLANETAIRE ne cessent jamais et ne cesseront jamais de dénoncer et de condamner ouvertement et énergiquement ce genre d’antivaleurs en RDC, en Afrique et partout à travers le monde.
Il est à noter qu’un métissé issue de l’union entre un blanc et une noire et vice versa est un hybride selon la théorie de l’hérédité, n’est pas noir, mais il est plus blanc de par la couleur de sa peau et tout le monde scientifique ou pas s’accordent pour dire ouvertement ainsi soit t – il et cela de par sa morphologie et sa physionomie et il n’a plus rien à discuter ou à tergiverser là - dessus.
C’est pourquoi, aujourd’hui, nous devons briser ce mythe, ces hérésies dangereuses, cette tradition et ce discours de la honte, du mensonge, de la corruption et de l’escroquerie morales et intellectuelles, de la manipulation politique et électorale qui serait développé par le Parti Démocrate, par certains leaders politiques très influents omniprésents et éternels du parti Démocrate Américain ainsi que la Presse américaine et les réseaux sociaux comme quoi, les noirs d’Amérique, les Afro – Américains ou la Communauté noire vivant depuis très longtemps aux Etats – Unis ne votent généralement et toujours que du côté démocrate et que le vote des noirs ou des Afro – Américains et l’électorat noire américain est automatiquement acquis, d’ipso facto et sans commentaire et sans contredit à la cause du Parti Démocrate Américain, si tels est vraiment le cas, si les faits seraient avérés, alors c’est vraiment très dangereux, c’est vraiment de la tromperie, de la ruse, de la fraude, de la fourberie, du mensonge, de la distraction, des hérésies, de la pure farce et du théâtre de chez nous et pour ne pas dire de la tragi – comédie, de la mise en scène sans précédent, de la manipulation politique et politicienne du Parti Démocrate Américain et de certains leaders politiques très influents omniprésents et éternels du parti Démocrate Américain ainsi que de la Presse américaine et des réseaux sociaux qui sont des antivaleurs que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE à travers sa Branche Internationale, Planétaire et Mondiale à savoir : LE CIEGS INTERNATIONAL ET PLANETAIRE fortement spécialisé dans des réflexions et dans des études géostratégiques et des questions de la Défense, de la sauvegarde, de la surveillance, de la protection et de la promotion des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales, de la Démocratie, de l’Etat de droit, de la bonne Gouvernance, de la Paix, Sécurité et Stabilité Internationale et Mondiale, de la géopolitique, de la Géostratégie, de l’environnement, du développement durable et Intégral, du mieux-être social, des élections, du Commerce International, de la Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication et du numérique et de l’Intelligence artificielle, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre le racisme, de la lutte contre le terrorisme International, de la lutte contre l’impunité et du détournement des deniers publics, de la lutte contre le blanchissement des capitaux, de la lutte contre l’Antisémitisme, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre l’Islamophobie, de la lutte contre la Russophobie ,de la lutte contre la Sinophobie et autres ne peuvent pas accepter, tolérer, supporter, admettre et condamne tout haut, sans ambages et sans commentaire et sans complaisance, vigoureusement et énergiquement en RDC, en Afrique et partout à travers le monde.
Alors, de ce fait, cette façon délibérée et intentionnelle de présenter les choses, d’agir et de torde la vérité n’est pas bonne si ce n’est que pour des raisons purement politiques et des calculs électoralistes afin d’attirer par la tromperie, la ruse, le mensonge, la fourberie, la tricherie, la manipulation politicienne et électorale les treize pourcent (13%) de l’électorat noir américain qui peut facilement changer la donne et le cours des événements durant l’élection présidentielle américaine du Mardi 05/Novembre/2024 en faveur de la candidate KAMALA HARRIS.
C’est pourquoi, si tels est vraiment le cas , si les fait sont avérés et sans commentaires, alors cette façon de faire les choses et d’agir doit immédiatement s’arrêter au plus vite aux Etats – Unis d’Amérique d’autant plus que ca n’honore pas la grande nation américaine, championne et modèle de la démocratie mondiale, de l’Etat de Droit et de la Bonne Gouvernance politique et cela au nom de la justice, de la vérité, de l’honnêteté et de l’équité, d’autant plus que les ténèbres ( à savoir : le mensonge, le discours de la haine et de l’exclusion, le discours raciste et séparatiste, la ségrégation, la fraude électorale, la tromperie, la ruse, la fourberie, la tricherie, la manipulation politicienne et électorale) ne régneront pas toujours aux Etats – Unis d’Amérique autours des élections présidentielles (Esaïe 8 : 1-23).
C’est pourquoi, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC,EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE à travers sa Branche Internationale, Planétaire et Mondiale à savoir : LE CIEGS INTERNATIONAL ET PLANETAIRE fortement spécialisé dans des réflexions et dans des études géostratégiques et des questions de la Défense, de la sauvegarde, de la surveillance, de la protection et de la promotion des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales, de la Démocratie, de l’Etat de droit, de la bonne Gouvernance, de la Paix, Sécurité et Stabilité Internationale et Mondiale, de la géopolitique, de la Géostratégie, de l’environnement, du développement durable et Intégral, du mieux-être social, des élections, du Commerce International, de la Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication et du numérique et de l’Intelligence artificielle, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre le racisme, de la lutte contre le terrorisme International, de la lutte contre l’impunité et du détournement des deniers publics, de la lutte contre le blanchissement des capitaux, de la lutte contre l’Antisémitisme, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre l’Islamophobie, de la lutte contre la Russophobie ,de la lutte contre la Sinophobie et autres à travers son programme spécialisé et permanant d’EDUCATION CIVIQUE, DE SENSIBILISATION, DE CONSCIENTISATION ET DE MORALISATION DES PEUPLES PARTOUT A TRAVERS LE MONDE attirent ouvertement l’attention des Noirs américains ou des Afro - américains ou de la Communauté noire vivant depuis longtemps au Etats – Unis, d’être très vigilants et très éveillés, de ne pas se laisser distraire, berner et tromper facilement par de genres des discours qu’ils proviennent soit du Parti Démocrate Américain, ou de ses leaders politiques très influents, omniprésents et éternels ou encore de la Presse américaine ou en plus des réseaux sociaux et le jour de l’élection présidentielle américaine du Mardi le 05/Novembre/2024 qu’ils doivent désormais voter sur base de la voix de leurs consciences personnelles et individuelles et non voter sur base des sentiments négatifs, de zèle amers, des émotions et des mots d’ordre du Parti démocrate Américain ou de certains leaders politiques démocrates très influents, omniprésents et éternels, ce qui sera une erreur stratégique grave, fatale, impardonnable, inexcusable et très regrettable pour eux, pour leurs vies, pour leurs enfants, pour leurs postérité et pour leurs consciences qui resteront longtemps troubles et très agitées et n’auront que leurs deux yeux pour pleurer mais de voter pour un candidat président des Etats – Unis seulement sur base de son programme de la campagne électorale, sur base de son projet de société qui doit inclure la défense des droits et des intérêts majeurs et stratégiques des Afro – américains et de la Communauté noire d’Amérique face au racisme, à la discrimination, aux injustices sociale, à la criminalités, à la sécurité des personnes et de leurs biens, à l’homosexualité, au coût de la vie, au chômage, à la santé, à l’éducation, au pouvoir d’achat, à l’inflation galopante, à la récession de l’économie américaine ainsi que d’autres questions stratégiques qui tracassent les Afro- Américains liés au logement, au chômage et autres et qui tracassent aussi l’ensemble du peuple américain sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre.
A titre de rappel, selon les us et coutumes américaines des conventions américaines républicaines et démocrates qui représentent la fin et l’aboutissement d’un long processus des élections primaires organisées dans tous les 52 Etats Américains et le candidat vainqueur est officiellement investi à la convention Démocrate ou Républicaine, ce qui le confère une légitimité incontestable parc qu’il a été élu aux élections primaires directes par la majorité des membres du parti Démocrate ou Républicain, accepté par la majorité des membres du parti de manière à devenir officiellement le candidat valable du Parti aux élections présidentielles, tels malheureusement n’a pas été le cas de la Candidate KAMALA HARRIS qui n’est pas passé officiellement par cette épreuve de baptême de feu des primaires démocrates bien qu’à quatre (4) Mois des élections présidentielles le Parti Démocrate pouvait encore bel et bien organiser les élections primaires pour se choisir un candidat valable de son choix, élu par les membres du Parti démocrate, et qui serait investi par la Convention démocrate, et qui serait accepté et soutenu par tous au lendemain de l’éviction et du retrait forcé du Candidat Joe Biden à cause de la pression de certains hommes forts, les influents et les plus considérés du Parti Démocrate qui l’ont tous contrait malgré lui et contre sa volonté et ses attentes à se retirer de la course à la présidence afin de propulser à sa pace la Vice – Présidente KAMALA HARRIS sans passer par les élections primaires américaines.
James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU
ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS
Président – Fondateur et Président Exécutif International