Avocats de fond c’est-à-dire ceux qui n’ont jamais prêté un troisième serment devant la Cour Suprême de Justice en vertu de l’article 106 ainsi libellé de la loi du barreau, encore en vigueur, qu’ils ont pourtant déjà lue en ces termes : « Avant d’exercer ses fonctions devant la Cour Suprême de Justice (…) , l’avocat prête serment prévu à l’article 14 ». Ce troisième serment exigé à cet article de 1979 n’est pas limité pour cet avocat, à la seule procédure de cassation et qu’en d’autres matières spéciales aussi l’avocat à la Cour d’Appel serait aussi admis ; ce même troisième serment est exigé en toutes les matières ou procédures devant la Cour Suprême de Justice c’est-à-dire aussi en prise à partie, en renvoi de juridiction, en révision qui sont toutes de la section judiciaire de la Cour Suprême de Justice (lire art. 155 COCJ) et de toutes les hautes juridictions de la RDC et même de celles de la CCJA ou encore celles du Congo-Brazzaville. Il faut lire, intelligemment et sans passion, les dispositions transitoires et surtout abrogatoires pour constater que le seul avocat est celui du Titre I de la procédure devant la Cour Suprême de Justice, Titre que les dispositions abrogatoires n’ont pas atteint pour le supprimer. La preuve de la survie de ce Titre I est que la disposition transitoire reprend le seul avocat près la Cour Suprême de Justice. Sans ce spécial et lourd troisième serment, tout avocat de fond, même s’il est membre du Conseil National de l’Ordre ou Professeur de l’Université, n’a pas pouvoir valable de signer une requête ou un mémoire en réponse à déposer aux greffes des hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et y comparaître en robe irrégulière. Rappelez-vous du recte et conforme RPP 110 CSJ du 28/09/2001 qui a consacré, en ces termes, le monopole de l’avocat à la Cour Suprême de Justice, avocat de cassation, passe-partout, en vertu de l’article 111 de la loi du barreau : « Les avocats à la Cour suprême de justice « peuvent exercer le ministère d’avocat devant « toutes les juridictions de la République ». Ce PV de prestation de serment pèse trois kilos ; celui de l’avocat inscrit au grand tableau pèse deux kilos tandis que ceux des avocats admis à la liste pèse un Kilo. Les hautes juridictions sont réservées aux POIDS LOURDS avec TROIS ETOILES. Il faut donc, depuis 1979, se fonder uniquement sur l’article 106 de la loi du barreau près la Cour Suprême de Justice, avec dans la composition de la Cour, des magistrats formalistes ou « vrais cassationnistes », laquelle Cour, s’était, en 1986, référée à l’article 105 de la loi du barreau pour déjà déclarer irrecevable la requête signée par Maître J. TURLOT, Avocat à la Cour d’Appel de Kinshasa n’ayant pas accompli 10 ans d’inscription au tableau (art. 105) Après 1987, jusqu’à ce jour, l’Avocat à la Cour Suprême de Justice devait et doit s’appuyer sur l’article 106 de la même loi du barreau appliquée en 1986 par les Magistrats OKITAKULA, GITARI et KABAMBA qui déclarent irrecevable cette requête signée par Michel TURLOT, avocat avec une ancienneté de moins de 10 ans prévus par l’article 105 de cette même loi encore en vigueur devant toutes les actuelles hautes juridictions spécialisées de la RDC (voir dispositions transitoires des trois lois organiques de 2013 et 2016). C’est donc, depuis 1988, à tort et en violation de cet article 106 de 1979 que toutes ces hautes juridictions, par ignorance manifeste de la loi du barreau, n’alignent même pas l’article 106 de la loi du barreau pour agir comme les formalistes OKITAKULA, GITARI et KABAMBA. Les hauts magistrats d’aujourd’hui (ya lelo) n’alignent, dans les dispositifs que la constitution, la loi organique et même le Règlement, sans tenir compte de la loi organique du barreau de 1979 et des dispositions abrogatoires des lois organiques de 2013 et 2016. KALALA MUENA MPALA • Avec robe professionnelle et qualité conformes aux articles 71 et 111 de la loi du barreau • Chercheur Judiciaire, légaliste et Indépendant • Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.
... Il s'appelait Mwamba Symphorien. Beau gosse. Coqueluche des jeunes filles. Avec deux amours : sa fiancée et le théâtre. Acteur redoutable sur scène, célèbre à l'université catholique de Lovanium de Kinshasa parce qu'il a explosé dans MONTSERRAT d'Emmanuel Roblès dans un rôle de rebelle intransigeant. Ou dans celui d'ANTIGONE de Sophocle qui voit la frêle fille affronter son oncle, le roi Créon, qui refuse l’enterrement du frère rebelle Polynice. Immense acteur de théâtre mais aussi étudiant engagé puisque maire élu de son home, et toujours aux avant-postes des revendications. Le 4 juin 1969, suite aux échecs des négociations avec le gouvernement du Parti-Etat pour l’indépendance académique de l'université par rapport aux traditions coloniales, les étudiants descendent dans les rues des quartiers (Ngaba, Mombele, Makala, Yolo, Matonge...) afin de gagner le centre-ville au Quartier Général des affaires. Près de 5000 étudiants en colère, dont la moitié ne connaît ni les tenants ni les aboutissants détaillés des revendications... La colonne fébrile, la houle turbulente, s'ébranle et dévale à travers les quartiers avec des chants et des slogans hostiles au régime. Du jamais vu ! ... Je suis dans la marche à côté de mon ami, de mon "maire", et surtout de mon voisin de chambre Mwamba. Comme toujours Mwamba se trouve parmi les meneurs ; et derrière lui, nous scandons à tue-tête les slogans tonitruants qu'il entonne. Le peuple à travers les quartiers populaires est partagé entre la perplexité et la sympathie ; il nous acclame sans trop bien comprendre où ces étudiants étourdis veulent en venir. Ces acclamations nous dopent : nous marchons et nous crions plus fort que jamais. Rond-Point Victoire. Premiers coups de feu des soldats armés de pied en cap. Tirs du gaz lacrymogène. "Mayi! Mayi!", vocifèrent les marcheurs protestataires, en triomphe parce que convaincus qu'ils sont invincibles, on ne sait comment, ni pourquoi. Plus : les protestataires renvoient coup pour coup des brindilles enfumées du gaz toxique vers les soldats tireurs, qui reculent. Ces derniers paniquent et tirent à balles réelles. Personne d'entre nous ne sait ce que c'est que "balles réelles ", sauf lorsque nous qui étions derrière les rangs, voyons tomber des blessés et des morts "réels", des premières lignes du front, pour ainsi dire. Dont mon ami Mwamba qu'à la volée nous reconnaissons puisque c'est sauve-qui-peut! Nous abandonnons nos blessés et nos morts...Et nous nous engouffrons en désordre dans les parcelles environnantes. En pleurs. Désillusionnés. ...Nous apprendrons plus tard à la Télévision du Parti-Etat que "des jeunes membres de la "Cinquième Colonne ", "cancres couards" devant les épreuves de la session des examens, se sont armés de cocktails-Molotov et se sont drogués par le Livre Rouge de Mao Tse Toung pour créer le désordre et la guérilla urbaine..." Pour beaucoup d’entre nous, les marcheurs-protestataires, c'est la première fois que nous entendions des vocables comme "cancres", "cocktails-Molotov », Cinquième Colonne " ou "guérilla urbaine "... Entretemps, voilà 54 ans que nous sommes en deuil, que les familles sont en deuil. Que les universités sont en deuil. Vous avez dit "Universités ? comme dans le spectacle d’ANTIGONE, le deuil des universités se transforme en malédictions. Malédictions au pluriel... YOKA Lye
« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli. Chères lectrices, chers lecteurs, 1. Les structures ne valent que ce que valent leurs animateurs, dit-on, la présente lettre sociale congolaise analyse et explique la communication utilisée par l’Inspection Générale des Finances sur le Contrat Chinois. 2. Sans cette communication de l’Igf, il était impossible de penser et organiser la révisitation du contrat chinois. S’il est une évidence selon laquelle les hommes passent mais les institutions restent, il en est une autre selon laquelle les hommes passent mais les traces de leur passage demeurent. C’est en vertu de ces deux évidences que je me permets d’affirmer que Monsieur Alingete Key Jules, qui préside à la destinée de l’Inspection Générale des Finances, a laissé ses traces par son combat qui a abouti à la révisitation du contrat chinois. J’use de mon pouvoir intellectuel pour situer la communication de l’Igf dans le contexte de la communication de combat qui a permis à la RDC d’être restaurée dans ses droits par la révisitation du contrat chinois. 3. Par le contrat chinois, il faut entendre l’entente entre le gouvernement congolais et les entreprises chinoises dans le but d’échanger des ressources naturelles contre la construction d’infrastructures. Ce contrat a suscité à son temps des questions interrogatoires sur le fait qu’il a été conclu entre l’Etat congolais et les entreprises privées chinoises. De l’avis de beaucoup de congolais, ce contrat devrait être conclu entre l’Etat congolais et l’Etat chinois. 4. Pour la mise en œuvre de ce contrat chinois, certains services de l’Etat ont été créés. Parmi ces services, il y a l’Agence Congolaise des Grands Travaux. L’objet de cette Agence est, selon l’article 3 du décret n°08/17 du 26 portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence Congolaise des Grands Travaux, « la coordination, la supervision et le contrôle de l’exécution des projets d’infrastructures spécifiés dans les conventions et accords de collaboration signés entre la République démocratique du Congo et les partenaires chinois. Elle joue le rôle de Maître d’Ouvrage Délégué et celui de guichet Unique dans la mise en œuvre des projets ». 5. A dire vrai, le contrat chinois a mis deux groupes d’hommes de deux cultures ensemble. Dans ce contrat, les chinois se sont servis de leur « China business anthropology » l’Anthropologie chinoise d’affaire pour l’intérêt général de la communauté chinoise alors que les congolais s’y sont présentés pour les intérêts mesquins et personnels. Au sujet de l’anthropologie chinoise d’affaire, Tian Guang (2022 :485) écrit ceci : « as an important branch of applied anthropology, business anthropology has developped well in China in the recent past ». Comme une importante branche de l’anthropologie appliquée, l’anthropologie d’affaire s’est bien développée en chine dans un passé récent. Par cette anthropologie d’affaire, les chinois se sont présentés dominants et plus gagnants que les congolais. Il suffit d’entendre le nom même le plus usité de cette entente pour se rendre compte du rôle de cette anthropologie : contrat chinois au lieu de Contrat Sino-Congolais. A cette époque, on n’entendait pas parler de « win win » gagnant gagnant. 6. C’est alors que le document rendu public le 15 février 2023 par l’Inspection Générale des Finances venait de mettre à nus certains comportements et pratiques qui ne pouvaient pas permettre à la RDC de gagner dans ce contrat. 7. Car, l’analyse bibliologique de ce document renseigne d’une manière fortement ramassée la violation de l’article 1er de l’arrêté royal du 22 juin 1926 lors de la constitution de Sicomines en 2008, la carence d’équilibre dans le partage des revenus : « sur des revenus évalués à 10 milliards de dollars américains, l’Etat congolais n’a bénéficié que 800 millions de dollars américains alors que la partie chinoise a gagné environ 90,9 milliards de dollars américains contre les engagements à leur charge de 6,2 milliards de dollars américains pendant 14 ans, le paiement irrégulier et injustifié de 4,8% des montants des travaux au titre de somme à valoir » : Pour tous les travaux signalés par l’Agence Congolaise des Grands Tavaux(ACGT), ces frais s’élèvent à USD 37.256.434,59 ». 8. C’est l’approche de la communication militante, conflictuelle et constructive qui a été utilisée par l’Igf pour rendre public ce document. Cette approche est différente de l’approche publicitaire de la communication qu’utilisent la plupart des entreprises et services de l’Etat pour vendre leur prétendue belle image parfois imaginaire. 9. Pour comprendre la communication de l’Igf, il importe de se référer à Thierry Libaert et Jean Marie Pierlot (2015) qui montrent que dans l’approche militante, conflictuelle et constructive de la communication, on fait valoir les idées pour convaincre. Ces ses auteurs précisent qu’il ne s’agit pas de convaincre autrui, ce qui est une perte de temps, mais il s’agit de communiquer pour élargir ses soutiens et donc se mettre dans un rapport de force favorable. 10. L’aspect constructif de la communication de l’Igf trouve son sens dans la mesure où elle a permis aux congolais de se construire une représentation de la réalité qui les entoure. La réalité de misère et pauvreté causées par la fraude, la prédation, le pillage de nos ressources. Cette réalité est aussi stigmatisée par Pape François (2023 :2) qui a dit dans son homélie à Kinshasa : « ce pays, largement pillé, ne parvient donc pas à profiter suffisamment de ses immenses ressources : on en est arrivé au paradoxe que les fruits de sa terre le rendent « étranger » à ses habitants ». 11.L’approche constructive de la communication de l’Igf est aussi à comprendre à travers le livre « How to read a book. The classic guide to intelligent reading de Mortimer Jérôme Adler et Charles Van Doren(1965) qui écrivent ceci : « The communication is an effort on the part of one man to share some thing with another,his knowledge, his decisions, his sentiments. It succeds only when it results in a common some thing, as an item of knowledge which two men have in common ». La communication est un effort de la part d’un homme à partager quelque chose à un autre, sa connaissance, ses décisions, ses sentiments. Elle réussit seulement quand elle en résulte quelque chose de commun en tant qu’élément de connaissance que deux hommes ont en commun. 12.Sur ce, la révisitation du Contrat Chinois est donc le résultat de la communication de combat de l’Igf qui met en commun les congolais et les chinois pour revisiter le contrat signé en 2008. 13. Voilà pourquoi, aucune opinion ne pouvait résister au document de l’Igf sur le contrat chinois. 14.Certes, le document de l’Igf a suscité beaucoup de réactions qui n’ont pas pu tenir la route. C’est le cas par exemple de la sortie médiatique du Directeur Général de l’Agence Congolaise des Grands Travaux. Pourtant, cette Agence est mise au banc des accusés dans le document de l’Igf sur la problématique d’un montant de 37.256.434,59 USD constitutif d’un paiement irrégulier et injustifié dont la destination était encore inconnue. 15. Concernant sa sortie médiatique, les Quotidiens La Prospérité n°6028 et L’Avenir n°7960 du 27 février 2023 écrivent le premier à sa page 12 et le second à sa page 4 : « Contrairement à ce qu’avancé l’Inspection Générale des Finances(IGF), sur la surfacturation de certains de certaines infrastructures dans le contrat Sino- Congolais, le Directeur Général de l’Agence Congolaise des Grands Travaux(ACGT), Nico Nzau prend parti pour la Sicomines. Il a avoué au micro de Top Congo lors d’une émission spéciale sur le sujet, qu’avant la date d’avril 2008 toutes les infrastructures de la RDC étaient dans un très mauvais état(…). (…) Nico Nzau a affirmé qu’il n’y a pas eu surfacturation dans les travaux, car, dit-il, l’ACGT voulait à tout prix réaliser un travail de qualité. (…) ». Une question soulevée par cette sortie médiatique à laquelle la prochaine lettre sociale congolaise tentera de donner des réponses est : Directeur Général de l’Agence Congolaise des Grands Travaux a-t-il donné des réponses aux préoccupations présentées par l’Igf sur cette Agence ? 16. L’efficacité de la communication de combat de l’Igf sur le contrat chinois est à découvrir à travers la résolution du conseil des ministres du 17 mars 2023 pour revisiter le contrat chinois. Au sujet de cette révisitation, les médias ont relayé ceci : « Le Président Félix Tshisekedi appelle à la révisitation du contrat chinois pour corriger les désavantages subis par la RDC dans la conception et la mise en œuvre de cet accord ». Chapeau bas au Président de la République, à l’Igf, au peuple congolais et aux entreprises chinoises qui ont compris la nécessité de cette revisitation. Mais, qui participera pour le compte de la RDC. 17. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro + 243 994 994 872 pour appel normal, WhatsApp ou twitter et à l’e-mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour la suite. Fait à Kinshasa, le 18 mai 2023 Jean Joseph Ngandu Nkongolo Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur Psycho Socio-professionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail
Marcel Ngoyi, Editeur et Directeur Général du quotidien La Prospérité, a, dans la soirée de jeudi 11 mars, pris part, à partir de son terminal téléphonique, au Café de Presse de la radio Okapi, une émission qu’anime avec brio Donat Madimba, qui a en même temps reçu, de l’autre bout du fil ses deux autres confrères, Serge Banzaba, de la RTNC/Kongo Central, et Jean-Romance Mokolo, de la CCTV, qui avaient eux aussi voix au chapitre. Mais, la prépondérance de la voix de Marcel Ngoyi dans le rouleau de cet article, nous l’avons voulue sous le principe : ‘’la perception est sélective’’. La causerie a gravité autour de toutes les questions d’actualité qui prévalent à l’heure actuelle en République Démocratique du Congo. De la marche de Lamuka du 13 mai prochain aux pesanteurs sécuritaires qui prévalent à l’Est de la République du Congo, en passant par l’incertitude autour des élections, les inondations de Kalehe, l’appel d’offre de la CENI pour un audit à la fois ‘’fiabilisateur’’ du fichier électoral et stabilisateur de la cartographie des élections, voilà ce qui a constitué la toile de fond de l’entretien qui a eu lieu entre lui et son confrère de la radio onusienne. Au regard des inondations de Kalehe, l’Editeur de La Prospérité a eu des mots dépourvus de toute équivoque pour déplorer le fait pour la République Démocratique du Congo de n’avoir dans sa politique aucun plan de contingence. Voilà ce qui est à la base, à l’en croire, de ses navigations à vue qui ne lui permettent pas de faire face aux catastrophes qui lui arrivent. Au rapport de ses propositions subordonnées à ce malheureux incident, il y a lieu pour tout commun des vivants de nationalité congolaise de déplorer avec lui la non-fonctionnalité, au vrai sens du mot, de la politique des rétrocessions ainsi que l’inexistence notoire d’une caisse de péréquation digne de son appellation. A ajouter foi à ses explications, les rétrocessions auraient permis aux 26 provinces du pays d’avoir, chacune, les moyens de faire sa politique, pendant que la péréquation disposerait à leur intention respective les moyens d’intervention rapide face aux catastrophes imprévues comme c’est le cas de celui qui est en train de faire l’objet de cette couverture médiatique, non sans larmes aux yeux. A l’en croire, la RDC, comme personne morale, est en train de marcher à reculons en courant derrière les événements au lieu de les prévoir au moyen d’un plan de contingences bien établi. S’il faut le dire en quelque sept mots, ‘’Marcel Ngoyi prône un plan de préventions’’. Il s’agit pour lui du respect des normes urbanistiques, pour le cas des villes, et, pour celui de localités provinciales, de la mise en place d’un plan de développement rural qui soit auto-entretenu, allusion faite à sa caractérisation voulue endogène. Pour lui, ce qui est arrivé à Kalehe n’est que la conséquence immédiate de la non-prévention. ‘’Les gens construisent sur des rocs, des flancs des montagnes, les bords des rivières, des terrains accidentés, des terrains vaseux et autres sans que l’Etat ne s’en mette en peine’’, constat de l’Editorialiste du quotidien de Mont Fleury qui propose en plus au pouvoir étatique congolais de songer à partir d’ici comment sortir de sa gestion épisodique en matière de développement rural. ‘’Le catastrophe de Kalehe n’est pas à dissocier d’autres catastrophes contingents, cas de celui qui pourrait survenir à n’importe quel moment du volcan de Nyiragongo, de la cabine électrogène de Matadi Kibala, de la rivière Makelele et la liste n’est pas exhaustive’’, a-t-il fait savoir avant d’éclaircir qu’il soit intégré dans une vision synoptique d’un plan de contingence en permanence préférable à tous ces plans d’urgence qui ne viennent qu’en retard. Marcel Ngoyi a en plus déploré le fait pour la RDC de se sentir fière de s’appeler pays solution pour les problèmes tant climatiques, écologiques qu’énergétiques d’autres pays alors qu’elle est jusqu’ici incapable de trouver des solutions à ses propres problèmes. C’est un peu, comme qui dirait, ‘’le paradoxe du guérisseur, guéris-toi, toi-même !’’. C’est sans passer du coq à l’âne que l’homme de La Postérité a abordé la problématique de notre terre du point de vue de l’agriculture qu’il a définie comme étant une mine inépuisable qu’il faut bien entretenir. Le numéro un de La Prospérité propose à cet effet une politique managériale efficiente qui fera de la fertilité du sol de la RDC, bénéficiaire de deux saisons merveilleuses : sèche et pluvieuse, la base de son économie du marché extérieur. Le riz de Katakokombe, par exemple, qu’il soit dit à titre subsidiaire, s’il est bien entretenu, nous évitera la catacombe ! Ça serait le cas aussi de la construction d’une Société de Pêche sur la rivière Kasaï, ‘’la SOPEKA’’, laquelle pourrait nous éviter la politique de la main tendue ( Sombela ngaï, Pesa ngaï, Kabela ngaï’’) ; une main tendue tournée vers la Namibie par exemple ou plus loin vers la Norvège à la demande des poissons. Marcel Ngoyi trouve que la faim peut être à la base de la fin d’un système, quelque glorieux qu’il puisse paraître. Voilà ce qui justifie sa raison de s’inscrire en faux contre la politique de copier-coller qui empêche jusqu’ici la politique agricole de la République Démocratique du Congo d’aller au-delà des mandats et des régimes politiques dans lesquels elle a longtemps été renfermée. Saint-Germain Ebengo
*Notre pays n'augure pas un avenir meilleur. La guerre à l'Est du pays, les tueries perpétrées par les terroristes de Mobondo à l'Ouest contre des paisibles population Teke, et pis encore, à la porte de Kinshasa, la capitale, plus précisément, dans la commune de Maluku, ainsi que l'insécurité dans plusieurs coins du pays. Par ailleurs, tous les indicateurs économiques sont au rouge. Les salaires des fonctionnaires ne sont plus régulièrement et le processus électoral affiche les écueils graves (la loi électorale injuste et la question de l'audit du fichier électoral) qui constituent autant de germes de contestation qui risquent d'entraîner notre pays à des guerres interethniques ou à la guerre civile qui vont consacrer sa balkanisation. Tout ceci, je l'ai démontré dans ma lettre ouverte adressée au Chef de l’Etat, il y a deux semaines. Je viens solliciter auprès des compatriotes qui dirigent qu’on s’arrête, qu’on fasse un stop, qu'on arrête le processus électoral qui présage des conflits qui seront difficiles à éteindre. Arrêtons-nous et examinons possibilités de bâtir un autre Congo où la population dans son ensemble pourrait espérer un avenir meilleur (paisible et avec des meilleures conditions de vie). C'est pourquoi, je soutiens l'initiative des professeurs d'Université ainsi que d’autres intellectuels qui proposent la tenue d'un Forum National au mois de juin 2023 afin de réfléchir ensemble sur plusieurs thématiques. Le calendrier proposé, ci-dessous, a l’avantage de nous permettre d'aborder toutes les questions et, avec la méthodologie des groupes thématiques, d'aller en profondeur et de trouver des solutions efficaces que nous allons formuler en termes des résolutions. Dans mon dernier ouvrage intitulé : "Démocratie Africaine, Démocratie consensuelle", j'ai dit que notre démocratie devrait être construite à travers le consensus sur tous les sujets qui touchent la vie communautaire (nationale). Nos ancêtres se réunissaient sous l'arbre à palabre chaque fois que le consensus communautaire étaient mis à l'épreuve, afin de le rétablir avec des solutions qui redonnaient de l’espérance à chaque membre de la communauté et ils rétablissaient ainsi la cohésion communautaire qui était brisée. Prof. Gaston Dyndo Zabondo Sous le haut patronage de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco) et de l'Eglise du Christ au Congo (Ecc), les professeurs d'Université et autres intellectuels congolais engagés organisent du 1er au 28 juin 2023 le Forum national pour bâtir un Congo nouveau 1. Objectifs et Justifications : Deux objectifs principaux visés : Proposer des solutions nouvelles face à : La crise généralisée et profonde touchant tous les secteurs de la vie nationale, sans espoir du lendemain meilleur ; car les efforts fournis par les Dirigeants semblent ne pas répondre aux attentes réelles de la population meurtrie ; La situation de guerre injuste du pays, des attaques terroristes contre les populations Teke et Yaka, de l’insécurité dans plusieurs coins de la République Démocratique du Congo (RDC) et un processus électoral qui suscite beaucoup de critiques et de contestations ; tout cela n’augure pas un avenir meilleur de notre cher pays. C’est la raison pour laquelle, nous Professeurs d’Universités et autres Intellectuels Engagés, avons pris la responsabilité de réfléchir profondément sur cette situation générale du pays, afin de proposer des solutions idoines, susceptibles de résoudre les problèmes auxquels est confrontée la Nation. Bâtir un Autre Congo et exprimer absolument notre rêve et voir comment passer du rêve à la réalité. 2. Nombre et qualité de participants 190 intellectuels repartis de la manière suivante, prendront part à ces assises : • 6 personnes par province dont au moins deux femmes x 26= 156 personnes. • Les autres participants : - 3 représentants de l'ECC, - 3 représentants de la CENCO, - 4 membres du comité organisateurs, - 8 personnes ressources, - 1 représentant de la communauté musulmane, - 1 représentant de la communauté Kimbanguiste, - 1 représentant des églises de réveil, - 4 représentants des syndicats nationaux, - 1 représentant de la FARDC, - 1 représentant de la police nationale, - 1 représentant des personnes vivants avec handicap, - 6 jeunes (3 filles et 3 garçons). 3. Déroulement des travaux Le Forum se déroulera du 1er au 25 juin. Pour mieux aborder les différentes problématiques et toutes les questions connexes en profondeur, il est indispensable de réunir les personnes ayant une même expertise ou expérience dans le même groupe thématique. Ces groupes pourront être éclatés en sous-groupes afin de faciliter une analyse détaillée de chaque sujet. 4. Les groupes thématiques A. Commission # 1 : Pour Une Paix Durable En République Démocratique du Congo. Trois sous-commissions : 1. Comment assurer la paix durable et la stabilité à l'est du pays ; 2. Questions de paix et sécurité entre le peuple Teke et Yaka ; 3. Mise sur pied d'un mécanisme de règlement des conflits armées à travers le pays. B. Commission # 2 : Les réformes en vue d'un Congo démocratique et stable. Trois sous-commissions : 1. Réformes constitutionnelles ; 2. Réformes des institutions politiques et administratives ; 3. Réformes de la loi électorale. C. Commission # 3 : Quel type d'homme pour un Congo Nouveau. Quatre sous- Commissions : 1. Éducation et transmission des valeurs ; 2. Finalités (buts et objectifs) de notre système éducatif ; 3. Élaboration des programmes adaptés à notre environnement (géographique, historique, économique et socio- culturel) ; 4. Histoire de la RDC et vérités cachées, falsifiées, ignorées ou bafouées du fait de six siècles de domination occidentale (esclavage, colonisation et néocolonialisme). D. Commission # 4 : Quelles sont les conditions économiques à réaliser pour un Congo prospère et pour la redistribution équitable des richesses nationales entre les Congolais ? Trois sous-commissions : 1. Comment moderniser nos moyens de production et produire plus (dans chaque secteur) ; 2. Comment baisser durablement les prix des produits et accroître le pouvoir d'achat des consommateurs ; 3. Comment redistribuer équitablement les revenus nationaux. 5. Projet d'organisation A. Commission préparatoire au mois de mai – une semaine avant le début des assises. Les principales tâches de cette commission se résument en trois points : 1. Préparer le questionnaire à adresser à la population par les canaux des églises, 2. Sélectionner les participants et constituer des bureaux des Co-modération des commissions et des sous-commissions, 3. Examiner la question de la logistique. B. PROGRAMME Le programme doit tenir compte des facteurs, ci-après : 1. Préparation des dépôts des candidatures pour les prochaines élections (CENI et Union sacrée). 2. Possibilité de location des salles du Centre Interdiocésain pour d'autres activités. 3. Possibilité de la fin de grève pour les professeurs d'université et autres. 6. Programme Dates Activité Le 01 juin Avant-midi * Prière œcuménique * Hymne nationale * Discours d'inauguration Après-midi * adoption du règlement intérieur ; * mise en place des bureaux des commissions et des sous-commissions Du 02 au 03 juin *Etats des lieux. Du 05 au 10 juin *Propositions des solutions.
Du 12 au 18 juin *Examen de la faisabilité pratique de chaque proposition de solution adoption Du 20 au 22 juin *Adoption des résolutions et des recommandations au niveau des groupes thématiques. Du 23 au 24 juin *Adoption des résolutions et des recommandations à la plénière Le 25 juin *Clôture par la prière œcuménique
A partir du 26 juin *Campagne médiatique de sensibilisation sur les résolutions du Forum National et mobilisation de la population
Les initiateurs/organisateurs : Professeur Gaston DYNDO ZABONDO E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Téléphone : +243 973 218 317
Professeur Matthieu YANGAMBI WAAKAL’EWAE Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Téléphone : +243 999 035 079 Professeur Mafelly MAFELLY MAKAMBO Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Telephone : +243 898 677 979 Professeur Raoul EKWAMPOK KA’ NDUM Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Téléphone : +243 840 587 716
(Par Alain Shukuru, jeune leader du Sud-Kivu et Cadre du parti Nouvel Elan)
Il s'observe à travers la toile des accusations mutuelles et à la limite puérile entre les vieux leaders politiques connus de tous les jeunes du Sud-Kivu à savoir, le Professeur Mushi Bonane et le nouveau Vice-Premier Ministre de l’Economie Nationale, Vital Kamerhe, tous deux bénéficiaires privilégiés de la confiance de la population du Sud-Kivu lors des derniers cycles électoraux. Si le premier cité reproche au second de n'avoir rien fait au Sud-Kivu ou en faveur de sa terre natale grâce à laquelle il a même été plébiscité meilleur élu au dernier scrutin législatif, le second pourrait en dire de même du premier.
En effet, ces deux personnalités de la province meurtrie et souvent oubliée par le gouvernement central, n'ont pas de bilan à présenter à la population kivutienne après plusieurs décennies de politique et ce, malgré plusieurs richesses amassées sur le dos de cette jeunesse du Sud-Kivu, pour leurs propres et seuls bénéfices.
C'est ici mon appel à la jeunesse du Sud-Kivu. Autant vous avez fait preuve de courage et de résilience durant toute ces années alors que nous avons manqué de tout, autant j'en appelle à notre conscience collective afin de balayer cette vielle caste sociale et de placer, pour cette fois, notre confiance en des gens du peuple, des jeunes qui ne se contenteront pas de mener à bon port leurs affaires ou s'agglutiner dans des combines politiques au détriment du peuple, dépositaire de tout mandat électif dont se sont mal servis tous ces vieux politiciens durant tout ce temps.
Si le camp du VPM Kamerhe estime qu'il est devenu un leader trop important pour être redevable à une seule province, en l’occurrence la nôtre qui la pourtant porté même lors de ses déboires judiciaires, demandons-nous alors pourquoi devrait-il rester un élu au nom de notre province ?
Si le Professeur Sylvanus Mushi Bonane estime, avec raison d'ailleurs, que son cousin n'a rien fait pour cette population et surtout ses jeunes; lui-même, que peut-il brandir comme bilan ? Lui qui a aussi bénéficié autant que son cousin de la confiance électorale de cette même population qui manque de tout !
Nous avons relevé ici les comportements de ce deux leaders mais la liste des « leaders » du Sud-Kivu qui ont bénéficié de l'accompagnement des jeunes mais malheureusement ils l'ont traduit comme naïveté est non exhaustive.
Chers jeunes kivuciens, relevons le défi du conflit générationnel afin de mettre hors état de nuire tous ceux qui se servent à chaque cycle électoral de la confiance du peuple Sud-Kivutien pour des fins strictement privées.
Refusons cette fois le don du verbe sans acte qu'on a constaté chez certains et soutenons cette fois nos enfants, des jeunes qui, eux, ne vivent pas qu'à Kinshasa mais qui ont toute leur vie sur place au Sud-Kivu.
Je veux pouvoir être l'un de ces jeunes, à porter grâce à vous cet idéal du renouvellement de la classe politique. Ce slogan peut devenir une réalité pour notre province du Sud-Kivu si l'on accepte de se serrer les coudes contre les flatteurs à qui l'on a tout donné pour ne rien avoir en retour.
1. Introduction : La RDC mon pays a faim et soif de la grandeur mais n’a pas une classe politique ayant un esprit de grandeur, affichant plutôt un opportunisme charognard, méprisable et cynique comme marcher sur les cadavres des autres pour arriver au top ! « Il faut tourner le moulin lorsque souffle le vent », se disent-ils. Mais quelles sont les conséquences de vivre dans un Congo « où le plus n’est jamais assez, où l'opportunisme et la cupidité se généralisent » pour paraphraser De Leonardo DiCaprio ? Et le peuple dans tout cela ?! Ah ! Les bonnes gens sont aisées à tromper ! Or, «on peut tromper quelques personnes tout le temps mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps! », comme le disait Abraham Lincoln. Les politicailleurs congolais se trompent « en laissant au peuple toutes les ignorances qui ne le trompent pas » (proverbe chinois). Le peuple n’est pas aussi dupe qu’ils le croient ! Quelle sorte de page de l’histoire du Congo sommes-nous en train d'écrire si 11 ministres (parmi eux, un vice-premier ministre) nous devons aller mendier de la farine en Zambie et en Afrique du Sud, tout en étant un pays qui regorge de 800 millions d’hectares de terre arable ? Beaucoup de mandataires publics RD Congolais qui ne poursuivent que leurs propres intérêts égoïstes ont une double nationalité contrairement à l’Article 10 de la Constitution qui stipule que la nationalité congolaise est une et unique et ne se détient pas concurremment avec d’autres nationalités. Or quand ces mandataires parlent de la Constitution, ils ne choisissent que les dispositions qui les arrangent. C’est la «congolité» qui fait couler beaucoup d’encre et de salive ces jours-ci ! Elections, parlons-en… En RDC, les élections ne visent pas la victoire de la meilleure vision de société ou projet de société mais le remplacement de ceux qui sont au pouvoir par les chômeurs de longue date qui veulent aussi « accéder à la mangeoire », qui veulent eux-aussi jouer le rôle de porte-étendards des intérêts étrangers en contrepartie d’un soutien politique et des avantages matériels au détriment du peuple. Ils prétendent avoir de la chaleur pour le peuple mais à vrai dire, ils sont là pour le brûler ! Les autres nations du monde ne nous considèrent nous les Congolais que comme d’excellents danseurs (musique). Or, « quand les chansons donnent de la célébrité, la vertu n’en donne guère ! » (Proverbe chinois). Les autres nations du monde ne nous considèrent nous les Congolais que comme d’excellents buveurs de bière et des ambianceurs (les femmes), oubliant que « la sagesse n’habite pas là où séjournent ‘la bonne chère’ et le rire » ! (Proverbe algérien). Les autres nations du monde ne nous considèrent nous les Congolais que comme des pauvres mendiants tendant nos sébiles pour quémander alors que nous sommes assis sur des richesses énormes ! C’est ça la perception qu’ils ont de nous et il devient difficile pour nous de défendre une autre image du Congo parce que les réalités que nous vivons sur le terrain n’en portent aucun démenti, y compris malheureusement au sein du Gouvernement, dans les églises, et dans les universités, au sein de l’opposition, soi-disant représentante de l’alternance. Quel est ce pays riche en minerais qui vend son droit d’ainesse, ferme les yeux et laisse facilement un pays voisin devenir le plus grand exportateur des dits minerais, le dernier surpassant même le premier ? Il faut être la RDC ! C’est comme si la grandeur et la prospérité des autres pays du monde requiert la diminution de la RDC (surtout les Etats-Unis qui instrumentalisent le Rwanda et l’Ouganda contre la RDC pour maintenir son statut de superpuissance face à la Chine, compétition oblige). 2. La vision de Patrice Lumumba et de Mzee Laurent Désiré Kabila demeure incontournable pour un Congo Grand, Uni et prospère Marchant sur les pas de Patrice Lumumba, le terme “Grand Congo Démocratique” revenait toujours dans les discours de Mzee Kabila, plus spécialement dans son dernier discours à la nation à l’occasion de la fête de Nouvel An 2001. Ce terme traduit une grande vision que Mzee Kabila avait pour le Congo. Il voulait reconstruire une nation unie, indépendante et forte. “Je vous convie tous, filles et fils du Grand Congo Démocratique, à une résistance encore plus active et à une lutte, sans merci, contre nos ennemis, jusqu’au jour où nous recouvrerons totalement l’intégrité territoriale, l’indépendance nationale, et la souveraineté internationale de notre pays”, a-t-il déclaré. Un discours qui doit retentir dans nos oreilles et nos cœurs en ce moment même où le Nord-Kivu reste sous occupation tutsi. 3. Préalables Pour Mzee Kabila, les premiers préalables pour reconstruire un état fort sont : 3.1. Débarrasser le Congo du poids de l’histoire, notamment la nature obscurantiste, oppressive et exploiteuse de l’état que le peuple Congolais a toujours connu sous Léopold II jusqu’à Mobutu et Felix Tshisekedi (sans oublier les petits pays voisins agresseurs). “Nous voulons le renouvellement de la classe politique, nous voulons rajeunir la classe politique Congolaise. Nous voulons une nouvelle classe politique consciente que ce pays peut se reconstruire comme tous les autres (changement de mentalités). Dans notre pays tout riche qu’il est, dans l’arrière-pays, le paysan, toute sa richesse c’est une machette, une houe et une natte. Il n’a pas de lit. Il a vécu comme ça pendant les trois décennies du Mobutisme. Mobutu les a laissés complètement isolés. Pas de routes, pas d’infrastructures de communication avec le reste du pays et du monde. Le peuple était complètement abandonné à lui-même. C’était vraiment de la misère. Voilà comment on peut punir tout un peuple et ce sont ces mêmes gens, renchéris par les occidentaux - surtout les missions diplomatiques des pays occidentaux chez nous parce que ce sont elles qui dirigeaient notre pays - qu’ils veulent nous voir être associés à notre œuvre libératrice », a déclaré Mzee Kabila ! 3.2. Se réapproprier le Congo Le Congo ne peut jamais devenir une puissance, “un Super Congo” si ses inestimables ressources aussi bien du sol que du sous-sol demeurent une « chasse gardée » des puissances occidentales, bref des intérêts étrangers et d’une mince couche des élites locales. Que signifie d’ailleurs le terme “investissement” lorsque nous connaissons tous que c’est l’argent du Congo qui y est recyclé ! Mzee Kabila a redressé le Congo avec l’argent propre du Congo et n’a pas laissé le pays en dette ! « Se prendre en charge (comme le guépard, purement chasseur, qui ne mage que la proie qu’il a attrapée lui-même. Il n’est pas charognard » ! « Qui veut que ses affaires soient bien faites, les fasse lui-même », dit-on. Il n’y a que le travail, la sueur de nos propres fronts, qui changeront notre sort. A titre de rappel, il y a trois espèces de sueur : celle de la maladie, celle de l’étuve, et celle du travail, qui est la meilleure de toutes. 3.3. Organiser le peuple Le mettre en mobilisation permanente (prise de conscience, auto-prise en charge, non à la dépendance extérieure totale) pour réaliser son unité sans fissures et résister à toutes les tentatives humaines intérieures et extérieures et velléités hégémoniques visant à l’asservir de nouveau ; et lui confier le pouvoir (démocratie ou pouvoir au peuple, par le peuple et pour le peuple). 3.4. Créer une industrie puissante pour nous faire respecter Le Congo ne peut compter sur une économie basée sur le trafic des chinchards, des poulets par les soi-disant opérateurs économiques qui ne feront jamais concurrence aux monopoles étrangers. Il nous faut des usines, de nouvelles technologies, de l’industrie lourde pour fabriquer les véhicules, des armes, des pièces de rechange, une industrie de transformation pour transformer nos ressources sur place et créer des emplois et des marchés au profit de notre peuple au niveau local, national, régional, continental et international. Il faut de nouvelles infrastructures qui connectent tout le pays, l’électrification e tout le pays qui mène à la transformation de nos ressources et la création de multiples unités de production. “Comment le Congo peut-il devenir une puissance si nous devons tout importer, y compris les cravates ? Que deviendra le Congo ?”, a ironisé Mzee Kabila (voir discours sur les CPP). 3.5. Faire jouer au Congo son vrai rôle de « cœur de l’Afrique», du «moteur et de la locomotive de l’Afrique» sur le plan politique, économique et culturel, et dans le cadre du panafricanisme et de la coopération Sud-Sud sur tous les plans “Les indépendances africaines offrent au monde le spectacle tragique d’un continent trahi, pille, humilie et exsangue avec la complicité de ses propres filles et fils. Nous exprimons le vœux de voir l’Afrique sortir du 20ème siècle guérie de toute velléité de dépendance extérieure, et réaffirmons que le combat pour l’indépendance et la souveraineté du Congo concerne tout le continent Africain car notre pays s’est donné pour vocation africaine d’exporter la paix [et non la domination], la sécurité et le développement. Une République Démocratique du Congo faible, c’est une Afrique vulnérable à partir de son centre, J’allais dire, c’est une Afrique sans cœur.”, dixit Mzee Kabila, 3ème Sommet de la COMESA tenu, le 29 juillet 1998 à Kinshasa. Ce discours est toujours d’actualité. A bon entendeur, salut !
(Par Mingiedi Mbala N'zeteke Charlie Jephthé, Activiste, Penseur et Notable de Madimba)
Le Prophète Paul Joseph Mukungubila Il y a un très grave problème qui se pose au Congo (RDC). Il ne s'agit pas seulement des violences dans l'Est, ou des viols des femmes. Mais ce qu'il y a en cause, pour le moment, c'est l'avenir même du Congo qui est hypothéqué et mis en jeu, parce que LES CONGOLAIS NE LISENT PAS LES LIVRES. Et, un PEUPLE QUI NE LIT PAS LES LIVRES N'A PAS D'HISTOIRE, IL N'A PAS DE MÉMOIRE COLLECTIVE. C'est un PEUPLE QUI EST VOUÉ À LA DISPARITION. Donc, c'est cela ma grande préoccupation. Dixit Marcel YABILI, ancien journaliste et avocat. Doit-on donner raison aux blancs qui disent : "La meilleure façon de cacher quelque chose à un Noir c'est de le mettre dans un livre ?!? Et que les noirs ne lisent pas et resteront toujours nos esclaves ?!? Donc, devons-nous aussi classer les kongolais dans cette catégorie ? Est-ce que l'intelligentsia Kongolaise, sait au moins que l'Homme de Dieu MUKUNGUBILA Joseph avait écrit deux Lettres ouvertes, dont une le 5 et une deuxième le 28 décembre 2013 intitulées : "JUSQUES À QUAND LE PEUPLE CONGOLAIS VA-T-IL DEVOIR PAYER EN VERSANT SON SANG POUR CE PAYS ?"?!?! Et notons que c'est à cause de ces deux fameuses lettres ouvertes encore disponible dans son site mukungubila.com que le Prophète Joseph MUKUNGUBILA avait sauvagement été attaqué dans sa résidence de la ville Lubumbashi sise Chuma, Quartier Golf-Kabulameshi, Commune de Lubumbashi, un certain lundi le 30 décembre 2013 par des militaires armés jusqu'aux dents du régime passé, comme qui dirait que le domicile du Prophète s'était mué en un champ de bataille ?!? Selon les mensonges qui avaient été colportés sur les réseaux sociaux et par certains journaux tant internationaux que nationaux, de l'école du TSHAKU NATIONAL de l'époque, nous nous sommes vite rendu compte que ceux qui disent du mal de MUKUNGUBILA n'ont jamais lu, pas même un seul paragraphe de ses deux lettres ouvertes qui sont à la base de l'événement malheureux du 30 décembre 2013 communément appelé " le carnage e de la Saint-sylvestre ." Si et seulement si, les gens en général et les kongolais en particulier avaient, ne fût-ce que, pris le temps de lire ces 2 lettres ouvertes du Prophète, le régime sanguinaire de Joseph Kabila n'aurait pas à les manipuler comme ils ont eu à le faire, afin de tordre et d'étouffer la vérité... Alors qu'est-ce que MUKUNGUBILA avait concrètement écrit pour pousser ce régime sanguinaire à une répression disproportionnée contre sa personne ?!? C'est la guerre d'agression rwandaise à l'Est de la RDC et l'infiltration étrangère dans toutes les structures étatiques qui l'avaient poussé à réagir par le truchement de ses 2 lettres ouvertes, et cela conformément au droit reconnu par la Constitution du pays à tout Citoyen Congolais. Voici quelques points que nous pouvons retenir du contenu desdites lettres ouvertes: 1. Le Prophète MUKUNGUBILA était contre l'intégration des M23 dans l'armée Kongolaise. 2. Il était contre la négociation et la signature de l'accord avec le M23 qui était, semble-t-il, vaincu par Mamadou Ndala. 3. Il ne supporte pas de voir les rwandais qu'on avait débarqués dans quelques villes juste après leurs fameuses concertations nationales en septembre 2013 à Kinshasa. 4. Il était contre les négociations de Kampala. 5. Il était contre la façon dont nos députés nationaux étaient bâillonnés, pieds et poings liés, afin de ne rien contrôler par rapport à la politique de l'occupant. 6. Il était contre la déclaration de Mme Mary Robinson au nom du secrétaire général de l'ONU qui disait: "Victoire militaire, certes mais il faut une paix durable pour faire entrer en masse les envahisseurs sur le territoire national". 7. Il était contre les populations venues en masse du Rwanda pour s'installer sur nos terres dans la partie Est et d'accorder la nationalité rd-congolaise aux nouveaux venus qui étaient des rwandais. Qui est la stratégie en d'autres lieux appelée "colonie de peuplement". 8. Il était contre l'arrogance de KAGAME qu'il a surnommé le Goliath au corps chétif qui menaçait de frapper de manière chirurgicale notre pays et il déplorait qu'il n'y ait aucune réaction chez nous, ni personne pour lever le petit doigt face à cet affront. 9. Il a demandé qu'on puise évacuer tous les rwandais vers chez eux. Soit on accepte de devenir "colonie rwandaise", soit on se lève pour les bouter dehors. 10. Il était contre la distraction et l’indifférence du peuple kongolais face l'invasion rwandaise, en chantant, en dansant, en buvant et en tenant des concerts musicaux. Surtout contre la fuite des cerveaux en jouant à la loterie DV des USA. 11. Il ne comprenait pas pourquoi il n'y avait pas rupture des relations diplomatiques et la fermeture des frontières entre le Rwanda et la RD-Congo. 12. Il a dénoncé le silence de la communauté internationale sur le rapport des Nations Unies communément appelé RAPPORT MAPPING, qui décrivait les exactions des envahisseurs rwandais sur le sol kongolais. 13. Il a rappelé à tous qu'il était frère à Laurent Désiré Kabila et qu'ils avaient le même grand-père KABILA MAKOLO, et qu'il ne l'avait pas soutenu dans son aventure de l'AFDL parce qu'il avait choisi d'être véritablement du bon côté de l'histoire, mais il avait quand même pleuré le jour de l'exposition de son corps au palais du peuple. 14. Il a réclamé la libération de KUTINO et d'EDDY KAPEND. 15. Il a demandé aux militaires d'accomplir leur devoir sacré de défendre la souveraineté de notre pays et de ne pas le laisser couler. En rappelant les exploits des officiers par exemple du général MBUNZA MABE qui sont décédés par empoisonnement, une stratégie rwandaise pour éliminer nos vaillants militaires. 16. Il a rappelé à nos militaires qu'ils sont sous le serment de l'Éternel le Dieu de l'étoile qui est tombée à KABALO là où Mfumu Simon KIMBANGU avait prophétisé sur l'avenir du monde entier et sur la véritable libération pour ne pas dire l'indépendance de notre pays, à la gare de CFL de Kabalo. (Janvier 1922) 17. Il s'est attaqué aux traîtres kongolais qui soutiennent les rwandais en offrant au Goliath au corps chétif Kagame l'occasion de réaliser son rêve de transformer le Rwanda en Singapour. 18. Il s'est plaint de la signature de Nairobi malgré sa mise garde. 19. Il a rappelé l'imposture au faîte de l'État en démystifiant Joseph Kabila de son vrai nom Hyppolite KANAMBE. 20. Il a rappelé ce qu'il avait dit en tant que candidat président à l'élection de 2006 lors de son intervention sur Antenne A à Kinshasa, et aussi ce qu'il avait fait lors de son meeting populaire sur la Grand-Place Moïse TSHOMBE à Lubumbashi où il avait prévenu le peuple kongolais en donnant Deutéronome 17:14-15 qui déclare ceci:" ...Tu mettras sur toi un roi que choisira l'Éternel, ton Dieu, tu prendras un roi du milieu de tes frères, tu ne pourras pas te donner un étranger qui ne soit pas ton frère." 21. Il a rappelé à la communauté internationale de faire comme elle avait fait pendant la deuxième Guerre-Mondiale en combattant l'occupation nazie, pour l'installation de la paix en RDC. 22. Il a surtout martelé sur l'imposture de Joseph Kabila Kabange comme un jumeau Lubakat. Or, la nomenclature particulière fait que ces deux noms, KYUNGU et KABANGE, ou MBUYU et KABANGE, ont prééminence sur le nom de famille. L'aîné s'appelle KYUNGU fils d'un tel, le cadet s'appelle KABANGE fils d'un tel. On n'a jamais ouï-dire chez les balukat pour les jumeaux que tel s'appellerait MUKALAY KABANGE et son frère aîné MUKALAY KYUNGU. Le nom de famille ne peut jamais avoir la primauté. Il y a tout lieu de croire que c'est dans la précipitation et par à coup que cette sordide machination a été concoctée. 23. Il a demandé aux officiers généraux et supérieurs de nos forces armées, d'arrêter immédiatement Mr Hyppolite KANAMBE pour mettre fin à cette imposture et infiltration au sommet de la nation. C'est cette dernière déclaration qui est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Joseph Kabila n'a pas supporté ces graves révélations venant du frère de Mzee Laurent Désiré Kabila. Le Prophète MUKUNGUBILA Joseph a démontré noir sur blanc que Joseph Kabila n'était pas un vrai mulubakat, ni un katangais et de surcroit un vrai kongolais. Voilà pourquoi il a été décidé l'élimination physique du Prophète Joseph MUKUNGUBILA. Joseph Kabila va intimer l'ordre à ses sbires d'encercler la résidence de MUKUNGUBILA, et sans aucune sommation, ils ont ouvert le feu (comme ils étaient lourdement armés) sur des paisibles citoyens et civils qui s'étaient réunis pour les prières de fin de l'année et pour passer le réveillon de nouvel an ensemble comme ils avaient l'habitude de le faire durant toutes les années précédentes. Si MUKUNGUBILA avait tenu des propos diffamatoires à son égard, il aurait fallu porter plainte et que son juge naturel puisse le convoquer pour que justice soit rendue. Au lieu de cela, le bourreau Joseph Kabila et le tout-puissant gouverneur du Katanga Soriano Katumbi ont résolu de massacrer les civils qui étaient mains nues dans la résidence de MUKUNGUBILA qui n'était pas loin de l'avenue Lofoï où réside Soriano Katumbi. Le tout puissant gouverneur du Katanga Soriano Katumbi avait activement participé à ce carnage pour prouver sa loyauté à celui qu'il appelait affectueusement le RAÏS, en lançant même une traque contre les rescapés tout en promettant 500 $ comme récompense à toute personne qui indiquera là où se cacheraient les disciples du Prophète MUKUNGUBILA. C'est comme ça que dans la foulée, il y a eu des enlèvements et certains des membres de familles des adeptes du Prophète sont portés-disparus jusqu'à ce jour !... Katumbi ne va pas s'arrêter là pour manifester son zèle et son allégeance à KANAMBE ! Car lors d'un conseil des ministres convoqué au mois de janvier 2014, il va décider de la fermeture jusqu'à nouvel de l'Église de Dieu dont MUKUNGUBILA est Pasteur sur toute l'étendue du Katanga. On n'oubliera pas non plus le zèle amer et traître du ministre de l'intérieur de l'époque Richard MUYEJ MANGEZ MANS qui avait lancé le mandat d'arrêt international contre MUKUNGUBILA, en débitant des mensonges à l'assemblée nationale où il devrait répondre à la question d'actualité du député national de MLC Germain KAMBINGA sur les événements malheureux du 30 décembre 2013, survenus à Lubumbashi d'abord et dans les autres villes du pays. Le peuple kongolais doit savoir que si MUKUNGUBILA n'avait pas écrit ses deux lettres ouvertes du 5 et 28 décembre 2013, il n'y aurait pas eu les événements du 30 décembre 2013. Contrairement aux propos mensongers tenus par les ennemis du peuple kongolais et de la patrie pour ternir l'image du Prophète MUKUNGUBILA, car le 30 décembre 2013 n'était pas UN COUP D'ÉTAT mais une MANIFESTATION des MÉCONTENTEMENTS des partisans et sympathisants du Prophète MUKUNGUBILA par rapport au carnage qui a eu lieu dans sa résidence de Lubumbashi. Le Prophète MUKUNGUBILA s'était vu dans l'obligation de quitter la terre de ses ancêtres (par la pression de ses proches collaborateurs) s'exiler en Afrique du Sud où il sera arrêté un certain 15 mai 2014 à Johannesburg par l'INTERPOL et il sera libéré le même jour par la justice Sud- africaine qui s'était saisie du dossier et qui lui a accordé une liberté provisoire jusqu'au jour du jugement où il va remporter le procès contre la RDC. Aujourd'hui, le peuple kongolais ne comprend toujours pas pourquoi MUKUNGUBILA est encore en EXIL ???? Malgré son innocence confirmée par le tribunal militaire de Lubumbashi en 2015 et par la justice Sud-africaine en 2017, le gouvernement sud-africain refuse de le rétablir dans ses droits de connivence avec le régime de la RDC. Et pourtant Joseph Olenghankoy a déclaré, à tout celui qui voulait l'entendre, son retour avec le général MUNENE. Curieusement, le général Munene est rentré au pays avant les consultations nationales de Félix Tshilombo en décembre 2020 sauf MUKUNGUBILA, qui est d'ailleurs aussi bénéficiaire des mesures de décrispation politique de l'accord de la Saint-Sylvestre 2016. Apparemment tous les prisonniers politiques et exilés politiques peuvent sortir des prisons et rentrer au pays sauf le Prophète MUKUNGUBILA et ses disciples qui continuent à croupir injustement et arbitrairement dans les prisons du pays. Nous devons reconnaître que seuls son patriotisme et son nationalisme qui le caractérisent, ont fait que MUKUNGUBILA puisse traverser toutes ces choses et endurer tout ce calvaire. Comme Simon KIMBANGU, le Prophète MUKUNGUBILA est victime de son amour pour son PEUPLE et sa PATRIE. Un jour, l'ambassadeur français en RDC, Mr Luc Hallade à l'occasion de la fête nationale française, a reconnu que la RDC et son pays avec une histoire similaire avec l'occupation allemande et il a dit qu'aucun Prophète n'est bien reçu par sa nation. Or, les Israéliens regrettent ce qu'ils ont fait à notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Est-ce que le peuple kongolais veut revivre cette horrible et pénible expérience que vivent à ce jour les Israélites ? Aux temps anciens, le peuple de Dieu recourait toujours auprès du Prophète de l'Éternel pour chercher sa libération, la solution à ses problèmes de tous ordres. La tribu de Juda a demandé au Prophète David de rentrer de son exil pour libérer Israël. Ainsi dit le Seigneur ! Les Kongolais épris d'honnêteté et de bons , qui entendent des bouches des bourreaux de MUKUNGUBILA reconnaître aujourd'hui que le pays est sous occupation rwandaise, tout en ne reconnaissant pas que c'est ça le cheval de bataille du Prophète Joseph MUKUNGUBILA et que c'est à cause de cette dénonciation courageuse de cette infiltration rwandaise qui a fait plus des millions de morts Kongolais, que le Prophète Joseph MUKUNGUBILA est encore en exil forcé et que les siens sont encore dans les prisons, doivent s'efforcer à reconnaître cette vérité autour de la situation de MUKUNGUBILA ! Et par sens du devoir patriotique réclamaient et exigeaient des instances compétentes que MUKUNGUBILA et les siens soient réhabilités dans leurs droits !
Quel est l’apport du secrétariat général à la Reconstruction dans le programme de 145 territoires ? La réponse à cette question nous amène d’abord à rappeler les attributions du Secrétariat général à la Reconstruction. Au terme de l’Ordonnance n° 08/074 du 08 décembre 2008, fixant les attributions des ministères, le secrétariat général à la Reconstruction a pour mission de concevoir la politique nationale de la reconstruction en concertation avec les ministères concernés, d’en assurer le suivi évaluation et d’assurer la promotion des matériaux et techniques de construction. De cette mission générale, découle les missions spécifiques suivantes, à savoir : la définition en collaboration avec les ministères concernés, les besoins, les objectifs et les stratégies de la reconstruction ; l’identification des mesures à prendre et les actions à mener par les différents acteurs en vue d’atteindre les objectifs fixés, diffusion des informations en vue de sensibiliser la population et obtenir son adhésion aux objectifs de la reconstruction. Il s’agit également d’encadrer les actions nécessaires à l’accomplissement des objectifs de la reconstruction par les différents ministères ; assurer le suivi évaluation des projets et l’exploitation des données statistiques par les indicateurs de performance. A cet effet, le secrétariat général à la Reconstruction se doit de mener des études, de faire la collecte et le traitement des données, le suivi évaluation, les états des lieux, le diagnostic, la cartographie, la conception des projets, des outils et mécanismes pertinents. Pour revenir à votre question, je dirai qu’à ce jour, le secrétariat général à la Reconstruction n’est pas repris dans ce programme qui dispose d’un comité de pilotage et même dans les équipes de terrain. « Je réfléchis sur les voies et moyens d’impliquer les experts de cette administration étant donné qu’elle dispose en son sein des ingénieurs en bâtiments, des architectes, des ingénieurs agronomes, bref toutes les disciplines se retrouvent mais ne sont pas exploitées », a-t-il martelé. Et d’ajouter : « j’ai écrit pour demander cette implication, et en même temps j’ai demandé à mes experts de produire des réflexions sur ce programme…. ». Quelles sont les activités que vous faites actuellement ? Nous venons de produire notre feuille de route que nous avons validée avec l’ensemble de nos services. Chaque direction doit se consacrer à la mise en œuvre des activités prévues. Nous avons aussi produit et validé les outils de collecte des données. Il nous restera à opérer des descentes sur terrain, à collecter des données, à les traiter, à les compiler et à produire des rapports comprenant des perspectives. Nous devons aussi mettre en branle les différentes structures dès qu’elles seront créées par décret ou arrêté selon les cas. Quelles sont vos attentes en perspectives ? Nous avons mis sur pied un bulletin d’information dénommé « le Reconstructeur » qui est un outil d’information et de sensibilisation sur les activités du secrétariat à la Reconstruction et en même temps d’accompagnement de l’administration dans sa quête permanente du développement, de la modernisation et de l’embellissement du pays. D’autres outils seront conçus et mis à jour. Nous sommes en train de réveiller un géant qui dormait, cela demande du temps et de la patience. A l’époque, tout le monde entendait parler du ministère de la Reconstruction, aujourd’hui, l’appellation reconstruction n’apparait même pas dans la dénomination du ministère qui s’intitule ministre des Infrastructures et travaux publics en lieu et place du ministère des Infrastructures, travaux publics et reconstruction. La lettre « R » a été avalé, nous nous battons pour qu’elle réapparaisse et pour que par des actions simples et celles d’envergure et de grandeur de nature à faire retrouver cette administration ses lettres de noblesse. Nous travaillons sur un gigantesque projet dénommé Programme national multisectoriel d’appui à la reconstruction et au développement (PNMARD) dont la mise en œuvre peut apporter un plus ; en temps nous avons le regard sur tout ce qui existe, tout ce qui se fait dans tous les secteurs. Nous sommes un ministère transversal appelé à travailler en partenariat avec les autres ministères. Nous intervenons au niveau de la conception, la mise en œuvre se fait au niveau des ministères sectoriels, et nous revenons au niveau du suivi évaluation. Tel est le schéma…. Tel devait être le schéma. Nous accompagnons le Président de la Président pour participer à la mise en œuvre de sa vision en matière de la Reconstruction, nous accompagnons le Gouvernement dans ce processus. Voilà pourquoi, les messages du Président de la République, les discours qu’il prononce, les communications dans les conseils des ministres alimentent nos réflexions, nos analyses et projets pour soit les traduire en actes, soit en propositions. Enfin d’autres projets peuvent être cités comme la Cité moderne FATSHI béton, les logements sociaux Etc. ACP/LP
Le Samedi de la semaine dernière, j’avais assisté à une conférence en Anglais avec quelques Américains et un groupe d’étudiants Congolais. La question suivante avait été posée par un des participants à la conférence : “quelle est la différence entre les USA et le Congo ?” La question était tellement vaste et complexe que les américains présents ont tenté d’y répondre chacun selon son domaine. Ma réponse était dans le domaine de l’enseignement supérieur que je connais le mieux. Après avoir fréquenté des universités à travers le monde (Congo, France, Burkina Fasso, Belgique, Kenya, Afrique du Sud et les USA) et du haut de mes deux fois vingt-cinq ans d’âge et une décennie d’enseignement en Amérique, je pouvais quand même répondre à cette question sans dire trop de bêtises. Dans mon livre intitulé : A Conglese in Amerca: A Critique of American Capitalism from the stand point of reverse Anthropology, (Lambert Academic Publication: 2022) j’esquisse un peu l’historique de la plus prestigieuse université Américaine, Harvard. Cette dernière fait partie de Ivy League universities, la douzaine d’universités les plus prestigieuses des USA dont Columbia University d’où je suis moi-même un alumni. Dans ce MDW, je voudrai reprendre ma réponse à la question ci-haut de manière comparative avec nos universités au Congo sur le plan du contenu des enseignements, des professeurs, et surtout de l’environnement des études. Une première différence est que la langue scientifique aujourd’hui est l’anglais. Lorsque vous ne connaissez pas l’anglais, scientifiquement vous êtes un peu handicapé. Les universités américaines, britanniques et australiennes sont avantagées parce que l’anglais est à la fois leur langue maternelle et la langue des publications scientifiques. Un ami américain me disait en plaisantant : “ Everybody is an American by nationality or by desire” (Tout le monde est américain par nationalité par le désir!). J’encourage beaucoup notre pays à se mettre à l’anglais aujourd’hui car c’est la langue des publications scientifiques avant peut-être de se mettre au Mandarin le siècle suivant ! Sur le plan de contenu des enseignements dispensés au Congo, il n’y a aucune différence entre les universités américaines et les universités congolaises. Les programmes de l’enseignement supérieur au Congo sont calqués sur les programmes belges ou français qui, à leur tour, sont des reproductions des programmes des universités américaines qui sont des leaders dans l’enseignement tertiaire. Je pense que les similarités s’arrêtent à ce niveau de programmes car les enseignants aux USA sont rémunérés de manière complétement différente des enseignants au Congo et même dans le reste du monde. En dehors du fait de recevoir au moins 4 fois plus que le salaire des enseignants congolais, les professeurs aux USA bénéficient d’une forte assurance médicale et surtout d’un système de tenure pour s’assurer qu’ils ne perdront jamais leur travail jusqu’à leur pension. C’est une situation qui donne aux professeurs américains un confort et une assurance qui leur permettent de se dédier à la recherche et à l’enseignement avec beaucoup d’aplomb. Le revers de la médaille est qu’ils sont devenus une caste à part qui ne sent plus la misère sociale généralisée et ne participe pas aux luttes de la grande majorité des peoples américains paupérisés par un capitalisme sauvage parce que le système de tenure les y a exclu. En revanche, ils sont très performants dans leur métier ; ils sont parfois Prix Nobel, c’est-à-dire parmi les meilleurs dans leur domaine. Imaginez une classe d’une quinzaine d’étudiants enseignée par un Prix Nobel, chacun suivant son rythme de compréhension. Cela est possible parce que contrairement aux universités congolaises, les universités américaines investissent beaucoup d’argent dans les circuits bancaires et sont propriétaires des beaucoup de biens qu’elles reçoivent comme dons par des riches donateurs ou des anciens étudiants devenus extrêmement riches dans la société. Harvard par exemple possède à elle seule un budget de 50 milliards des dollars américains. A titre comparatif, le budget de l’Etat Congolais a été revu à la baisse à 4 milliards des dollars américains. Les budgets de tous les universités Ivy League mis ensemble équivalent au budget du Portugal ou de l’Irlande. Cet argent sert à créer un environnement idéal et idyllique pour les étudiants, avec des laboratoires ultra modernes et des fonds pour la recherche sur des sujets de pointes dans presque tous les domaines. Les étudiants sont sur le campus passant le plus clair de leur temps à lire et à assimiler les enseignements des experts. De plus le Ivy League vous donne un nom dans le monde compétitif du marché d’emploi américain. Je me souviens que lorsque j’enseignais a Emory university à Atlanta, pour engager un professer on regardait deux choses : l’université où il avait obtenu son doctorat (le Ivy League était privilégié) et les personnes qui l’ont recommandé (plus prestigieuse est la personne qui a écrit votre lettre de recommandation, plus de chance vous aviez d’attraper le boulot). B ref, le nom est important sur le marché d’emploi en Amérique. Les employeurs associent la qualité au nom de l’université de provenance de leurs employées.. Lorsque j’avais pris le poste de directeur de programme d’anthropologie à Utah Valley University, mon doyen est venu assisté à mon cour une seule fois, ça suffisait car la réputation de Columbia University me précédait. Les étudiants cotent les professeurs à chaque fin de cours et cette cote est prise au sérieux parfois. Les professeurs dans des universités congolaises galèrent car ils ne sont payés qu’une fraction de ce qu’on leur devait pour faire des recherches et dispenser un enseignement de qualité. Pour remédier à cette situation, ils recourent à des méthodes parfois non-orthodoxes de vente des syllabus (aujourd’hui interdite par le ministre de tutelle) et par d’autres formes de pressions sur les étudiants. La grève est la forme la plus radicale de nos revendications, mais nous sommes en face des gouvernants qui ne tiennent pas parole si leurs postes ne sont pas menacées. En donnant de l’argent aux professeurs ou des faveurs sexuelles, les étudiants s’empêchent d’assimiler les matières. Nous devons noter, cependant que toutes les universités congolaises ne sont pas logés dans la même enseigne. L’université de Kinshasa est différente de l’université de Lodja. Même au sein d’une même université il y a parfois des différences criantes. Un ami me disait en plaisantant, lorsque vous arrivez à l’université de Kinshasa en entrant par la grande porte, vous vous trouvez devant le bâtiment administratif. A votre gauche se trouvent les facultés de droits, économie, sciences politiques et administratives, relations internationales,… et à votre droite la polytechnique, la faculté des sciences, la faculté de médecine. L’ami me disait qu’à gauche on est à l’université de Kinshasa avec toutes ses tares (corruption de toutes sortes et enseignements bâclés) et à droite on est Lovanium qui essaye de devenir compétitif au niveau mondial grâce aux efforts du recteur Kayembe et des autres membres du comité de gestion. (Notons que c’était une plaisanterie !) Pour conclure, nous disons que le Congo devrait envisager son avenir en formant des personnes qualifiées prêtes à transmettre un savoir de qualité aux jeunes intelligences congolaises. Une population éduquée est une richesse qui vaut plus que de l’or et du diamant pour l’avenir de notre pays. Comme toujours l’espace nous empêche de continuer notre comparaison qui n’est pas raison, comme le dit le dicton.