La Société Nationale d’Electricité, SNEL SA continue, sans relâche, sa campagne d’assainissement du réseau électrique dans la ville province de Kinshasa lancée il y a quelques semaines. Des résultats escomptés s’observent dans certains coins et recoins des 24 communes.
C’est dans ce cadre que les équipes de la Direction de Distribution de Kinshasa, DDK, ont procédé, le mercredi 4 décembre à la Sécurisation de l’alimentation du Centre Lindonge par l’implantation de la liaison de secours entre les cabines Yolo Médicale et Centre Lindonge d’une longueur de 1120m.
Cette sécurisation permettra à tout ce quartier où se situe le Centre catholique Lindonge, résidence officielle de l’Archevêque de Kinshasa de bénéficier de la stabilité en fourniture d’électricité.
Réduire les poches noires
Les équipes de la SNEL déployées dans plusieurs quartiers à problème ont réussi à normaliser la fourniture d’électricité.
C’est le cas, ce même mercredi de la remise de plusieurs lignes, notamment : le départ de 20 KV à Kabinda avec les 2 tronçons entre les cabines Celtel Tabora et Yorgueh, ainsi que entre Hôtel Béatrice et Picasso ; le départ 20 KV vers l’Ambassade de France, tronçon déshumidifié entre les cabines Kalonji et Élite Résidence ; le départ de l’Ambassade de France avec la mise sous tension du tronçon réparé entre la cabine Estagri et le poste Hôtel des monnaies, Centre Financier ; le départ poste ciné Belle Vue- Kingabwa ; le départ Virunga - Righini 2. La Direction Kin Sud confirme une nouvelle liaison qui vient mettre fin au délestage observé au Boulevard Université – Ngaba 18.
Avec autant d’efforts fournis ses différentes équipe, la SNEL, en étroite collaboration avec les autorités, vise à soulager, tant soit peu, sa clientèle surtout en cette fin d’année.
La finale de la 3ᵉ édition de la Course des Tracteurs s’est déroulée le 8 décembre 2024 au stade Kasa-Vubu à Tshela, dans le Kongo Central. Organisé par le Groupe Blattner Elwyn Agri (GBE), cet événement a célébré les compétences des chauffeurs agricoles, mettant particulièrement en avant la participation des femmes. Jolie Lompela Boyoo, de la Compagnie des Plantations de Ndeke, a remporté la catégorie féminine avec un temps de 3 minutes 38 secondes, soulignant l’importance de l’implication féminine dans le développement agricole en RDC. Du côté masculin, Nubea Wasido, représentant la Société de Cultures de Binga, a établi un record avec un temps de 2 minutes 31 secondes, attribuant son succès à son expérience de conducteur depuis l’âge de 17 ans.
Un levier pour le développement agricole
Lancée en 2022 par Cédric Thaunay, PCA de GBE Agri, la Course des Tracteurs vise à promouvoir l’excellence professionnelle parmi les chauffeurs des sociétés agricoles. Cet événement national valorise non seulement les conducteurs, mais également le rôle central de l’agriculture dans le développement du pays. Constant Kouadio, Directeur général de la SCAM, a souligné que cette compétition stimule la compétitivité et encourage la participation féminine dans un secteur traditionnellement masculin.
L’événement a également servi de plateforme pour promouvoir les projets agricoles du GBE, notamment la création d’entreprises vivrières et l’augmentation de la production grâce à une nouvelle usine inaugurée à Tshela. La Course des Tracteurs est perçue comme un vecteur d’émancipation féminine ; la cheffe de bureau adjointe Genre, Famille et Enfant a salué l’initiative, affirmant que voir des femmes exceller dans ce domaine est un honneur.
Grâce au soutien de divers sponsors tels que GBE Agri, DRC (Développement Rural au Congo), PALMELIT, PALMCO, CASE, Congo Motors, INDIGO, SAVANA, HIFI-FILTER, PR Congo, ORION.COM, CONTIAG, AUTOORIGINAL, JOSKIN et BRACONGO, cet événement devient progressivement un rendez-vous incontournable du calendrier agricole. En plus de la compétition, il met en avant les contributions sociales du GBE : construction de centres de santé et d’écoles ainsi que soutien aux planteurs indépendants.
Il convient de rappeler que GBE Agri, qui possède sept divisions agricoles à travers plusieurs provinces du pays, réaffirme ainsi sa vision : développer l’agriculture en RDC grâce à l’innovation, la formation et la valorisation des ressources humaines.
A Tshela, cette course a été une véritable fête où tous les participants ont reçu des cadeaux grâce aux sponsors. Après ses éditions précédentes à Binga et Basankusu, cet événement continue à motiver les agriculteurs pour le développement de l’agriculture nationale. GBE Agri s’engage ainsi à former et à engager les chauffeurs dans ses sociétés agricoles pour contribuer au développement du pays par l’agriculture.
La République Démocratique du Congo (RDC) accueille depuis hier, mardi 10 décembre, l’événement phare sur la cybersécurité en Afrique : Africa Cyber Trust 2024.
Cet événement, organisé par One Africa Forums en partenariat avec Dataprotect, réuni les acteurs clés du secteur financier, des régulateurs, des experts en cybersécurité, et des décideurs politiques pour discuter des défis et opportunités liés à la cyber-résilience en Afrique.
Un changement de paradigme : de la souveraineté numérique à la résilience
Sous le thème visionnaire de « Les voies de la cyber-résilience », ce rendez-vous stratégique mettra en lumière les efforts déployés par la RDC pour bâtir une nation sûre et capable de contrer les menaces numériques. Une keynote d’ouverture examinera la Stratégie Nationale de Cybersécurité à l’horizon 2025, un jalon majeur dans la transformation numérique du pays.
Panels et thématiques d’envergure
La journée de ce mardi a été rythmée par des discussions et des analyses approfondies autour de thématiques essentielles pour bâtir une cyber-résilience en République Démocratique du Congo et au-delà.
Le premier thème s’attaque à un enjeu pressant : la cybercriminalité dans le secteur bancaire. Alors que la RDC s’engage dans une transformation numérique ambitieuse, les menaces qui pèsent sur le système financier deviennent de plus en plus complexes. Le deuxième axe thématique aborde la question cruciale des réglementations en cyber-sécurité. Dans un monde où les attaques informatiques deviennent de plus en plus sophistiquées, l’absence de cadres réglementaires solides peut s’avérer désastreuse. Enfin, un troisième échange se concentrera sur le défi plus global de la construction de systèmes résilients face aux cyberattaques. Alors que les menaces numériques évoluent, la RDC aspire à développer des talents locaux capables de relever ces défis.
Les participants à ces panels, issus d’horizons variés, s’efforceront d’apporter des réponses concrètes et innovantes, tout en s’alignant sur les priorités nationales et régionales. Chaque session sera une occasion unique de poser les bases d’un écosystème numérique sûr, inclusif et dynamique en RDC.
Africa Cyber Trust 2024 vise à transformer la cybersécurité en un levier essentiel de gouvernance et de développement durable. Cet événement, réservé aux professionnels du secteur financier et aux administrations publiques, est un moment crucial pour construire une Afrique plus résiliente et connectée.
Informations pratiques :
Date : 10 décembre 2024- Lieu : Kinshasa, RDC- Contact : Ousmane Thiam Responsable Programme (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)
La servante de Dieu, Rosny Kayina, a annoncé la sortie officielle de son album intitulé ‘’Loyembo ya motema’’ en français ‘’chant du cœur’’. Elle a préféré annoncé son album avec un résumé de la parole rendant gloire à Dieu : ‘’Cette fois-ci, un seul chant ne suffit plus car, mon cœur déborde des chants pour lui. Des chants d’amour, de joie et d’intimité’’.
L’œuvre spirituelle de la chanteuse gospel, Rosny, doit être disponible dès le vendredi 20 décembre de cette année sur toutes les plateformes de téléchargement. ‘’ J’ai décidé d’offrir à l’Eternel cette œuvre intitulée Loyembo ya motema (le chant de mon cœur), mon tout premier album qui sera disponible sur toutes les plateformes de téléchargement légales dès le 20 décembre 2024’’, a dit la chanteuse compositrice.
Ensuite, elle explique les contenus de cette œuvre en disant que ce sont des textes qui expriment sa reconnaissance envers Dieu. ‘’Je vous l’ai présenté comme mon meilleur ami, car, c’est réellement ce qu’il est pour moi. Chaque fois que j’ai crié « Nazo bondela yo », il n’est jamais resté indifférent et m’a aimé d’un amour face auquel je ne pouvais que l’aimer en retour’’, a renchéri Rosny Kayiba.
Il y a lieu de mentionner que Rosny Kayiba est une auteure-compositrice interprète d’origine de Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Elle est passionnée des chants depuis son jeune âge. A l’âge de 5 ans, elle commence à chanter au sein de la chorale de son église à Kinshasa. A 8 ans, Rosny Kayiba prend conscience du talent et aussi de la grâce que le Seigneur a mis en elle.
En 2011, elle part au Pays-Bas afin de poursuivre ses études de gestion financière d’entreprise. Elle continue de chanter dans son église et choisit de consacrer sa voix au service du Seigneur.
En 2016, Rosny Kayiba sort son premier single ‘’Matondo’’, une version en lingala de la chanson ‘’Imela’’ de Nathaniel Bassey feat Enitan Adaba. Ce titre lui permet de se faire connaitre dans le monde de la musique gospel.
Trois ans plus tard, elle chante ‘’Mon meilleur ami’’. Une chanson aux paroles fortes, où elle partage les moments de détresse de sa vie, des moments où elle a su trouver en Jésus son meilleur soutien, son meilleur ami.
Mise sur pied par la plénière suite à une motion d'information de l'Honorable Matata Ponyo Mapon, la Commission Ad hoc sur l'insalubrité, les constructions anarchiques et les embouteillages dans la Ville de Kinshasa a présenté son rapport, le mercredi 4 décembre dernier, au Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe à qui elle a réservé la primeur avant d'en faire la Présentation en plénière.
L'Honorable Matata Ponyo, Président de cette commission qui conduisait cette délégation, a présenté succinctement les grandes lignes de leur rapport articulé autour de trois axes majeurs à savoir : les facteurs causaux, aggravants et contraignants de l'insalubrité, des constructions anarchiques et des embouteillages dans la Ville de Kinshasa ; les actions prioritaires et objectifs stratégiques ; ainsi que les recommandations et politiques d'atténuation et d'éradication.
A l'issue de cette mission, trois ensembles des propositions des recommandations ont été mises en place en terme d'actions ou mesures de politique publique. Il s'agit des actions à impact visible et immédiat, des actions à impact atténuant ou conjoncturel et des actions à impact structurel. Les détails de ce rapport seront communiqués en plénière devant les Elus Nationaux qui auront la charge d'adopter la proposition globale de la Chambre basse face à ce fléau.
Il sied de souligner que la problématique liée à l'insalubrité, aux constructions anarchiques et aux embouteillages dans la Ville de Kinshasa et dans plusieurs autres Villes du Pays, dépasse le cadre des simples désordres urbains jusqu'à constituer une véritable question de sécurité nationale car touchant directement la vie des masses en affectant des dimensions essentielles de la vie en société telles que la santé publique, l'économie, la cohésion sociale et l'environnement. Ceci confère à cette problématique une priorité nationale nécessitant une action urgente, intégrée et multi sectorielle, au plus haut niveau des autorités politiques.
La cérémonie de la journée nationale de l’arbre célébrée le 05 décembre de chaque année en RDC sera organisé dans le cadre des activités du projet de Renforcement des capacités des OSC pour faciliter l'accès à la terre et pour réaliser un développement durable et égal, RECAPTER en sigle.
Le projet de Renforcement des capacités des OSC pour faciliter l'accès à la terre et pour réaliser un développement durable et égal, RECAPTER en sigle, qu’exécutent les Caritas-Développement Kalemie – Kirungu, Kilwa – Kasenga, Kongolo et Lubumbashi, en partenariat avec la CONAPAC et les autorités locales, s’associe à la célébration de la Journée nationale de l’Arbre.
Cette célébration se fait le 05 décembre de chaque année. Le thème choisi pour l'année 2024 est « Forêts et innovation : De nouvelles solutions pour un monde meilleur ».
L’activité va se dérouler dans les sites de mise en œuvre du Projet RECAPTER, choisis par les Caritas Développement Kalemie – Kirungu, Kilwa – Kasenga, Kongolo et Lubumbashi en partenariat avec la CONAPAC et les autorités locales.
Elle a pour objectif de promouvoir la préservation et la gestion durable de la forêt en République Démocratique du Congo par la sensibilisation sur l’importance de l’arbre.
Les participants seront entre autres : les autorités politico-administratives, les Chefs coutumiers/chefs des entités territoriales décentralisées, les Organisations des producteurs agricoles et leurs faitières ; les Médias, les organisations de la société civile, les Chefs des confessions religieuses, les élèves et les Autorités scolaires.
Au cours de cette célébration, les participants à la cérémonie dans les différents territoires cibles du RECAPTER vont s’approprier du thème proposé de la journée nationale d’arbres, y compris les multiples bienfaits de l’arbre sur la santé de l’homme, le rôle économique, notamment.
Ils vont se rassurer du nombre d’arbres plantés en 2024. Les participants vont également planter 100 arbres fruitiers et à vertus multiples dans chacun de territoire cible du RECAPTER, soit 1.000 arbres.
Pour rappel, ce projet est mis en œuvre dans les Provinces de Tanganyika, Haut-Katanga, Lualaba, Haut-Lomami, avec un financement reçu de l’Union Européenne (UE) et de la Coopération Autrichienne, à travers le Consortium Caritas Autriche, Caritas Congo ASBL, Université de Lubumbashi – Faculté des Sciences Agronomiques et la Confédération Nationale des Producteurs Agricoles du Congo (CONAPAC).
La société nationale d’électricité, SNEL SA continue, sans relâche, sa campagne d’assainissement du réseau électrique dans la ville province de Kinshasa lancée il y a quelques semaines.
Des résultats escomptés s’observent dans certains coins et recoins dans les 24 communes.
C’est, à cet effet, que les équipes de la Direction de distribution de Kinshasa, DDK, ont procédé, ce mercredi 4 décembre à la Sécurisation de l’alimentation du Centre Lindonge par l’implantation de la liaison de secours entre les cabines Yolo Médicale et Centre Lindonge d’une longueur de 1120m.
Cette sécurisation permettra à tout ce quartier où se situe le centre catholique Lindonge, résidence officielle de l’archevêque de Kinshasa de bénéficier de la stabilité en fourniture d’électricité.
Des poches noires domptées
Les équipes de la SNEL déployées dans plusieurs quartiers à problème ont réussi à normaliser la fourniture d’électricité.
C’est le cas, ce même mercredi de la remise :
1. Du départ de 20 KV à Kabinda avec les 2 tronçons entre les cabines Celtel Tabora et Yorgueh, ainsi qu’entre Hôtel Béatrice et Picasso ;
2. Du départ 20 KV vers l’Ambassade de France, tronçon déshumidifié entre les cabines Kalonji et Élite Résidence ;
3. Du départ de l’Ambassade de France avec la mise sous tension du tronçon réparé entre la cabine Estagri et le poste hôtel des monnaies (centre financier)
4. Du départ poste ciné Belle Vue- Kingabwa 4 ;
5. Du départ Virunga - Righini 2. La Direction Kin-Sud confirme une nouvelle liaison qui vient mettre fin au délestage observé au Boulevard Université – Ngaba 18.
Autant d’efforts fournis par les équipes de la SNEL en étroite collaboration avec la hiérarchie pour soulager, tant soit peu, sa clientèle surtout en cette fin d’année.
Depuis l’arrivée des équipements pour la modernisation du port à conteneurs de l’ONATRA et l’ouverture d’un guichet répondant aux normes internationales pour les clients, la société Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC) dissipe, petit à petit, le doute qui plane sur la population de Matadi qui pensait, à tort, que ce contrat de concession n’était qu’une aventure. « Le fait pour MCTC d’avoir loué momentanément quelques matériels, n’est pas un acte de faiblesse, mais une activité qui se justifie dans la mesure où ses équipements qui sont déjà au quai, doivent être déchargés, installés, avant que le fournisseur n’envoie une équipe d’ingénieurs qui va former les personnes appelées à utiliser les machines », notent des sources proches du dossier.
L’ONATRA jadis considéré comme « Bilanga ya papa », dans la mesure où papa pouvait aller au port et y sortir avec quelque chose pour nourrir sa famille, est en train de se transformer grâce au contrat de concession signé par le Gouvernement de la République et la société MCTC. Là où nombreux ont cru que ce projet ne se réaliserait pas, aujourd’hui les actes ne donnent lieu d’aucun doute sur la volonté de MCTC de moderniser le port à conteneurs de l’ONATRA.
C’est dans ce sens qu’un bateau a accosté depuis la semaine dernière, avec à son bord des équipements de la dernière génération, pour accélérer non seulement le rythme du travail, mais aussi servir la clientèle. « Concernant les travaux, ceux-ci vont se porter sur une durée d’à peu-prêt deux ans. Nous sommes d’abord dans une phase de préparation, c’est-à-dire que nous avons mandaté une société spécialisée dans les travaux relatifs aux terminaux et cette société sera responsable de la réfection durant ces deux ans », a précisé M. Jacques Creutz, Directeur Financier de MCTC.
Et de souligner que la concession reprend la modernisation, l’équipement et l’exploitation du Terminal. Ces travaux vont permettre d’une part, de commencer les travaux sur le Terminal, mais aussi d’opérer concomitamment. Au nombre des engins de cette première cargaison perçus au port, figurent des autogrues, des fourguettes de 16 à 5 tonnes, des tracteurs et remorques portuaires, des machines de manutention des conteneurs et bien d’autres.
« Dès lors que la moitié du Terminal sera refaite au bout d’un an, nous allons inverser les opérations avec les travaux, opérer sur la partie refaite avec la nouvelle structure et nous pourrons continuer les travaux sur la 2ème partie », insiste-t-il.
De passage au port à conteneurs de l’ONATRA, les travaux ont effectivement commencé, avec la clôture de tout l’espace concédé à MCTC, soit les quais 5, 6 et 7 tel que stipule la lettre d’instruction du VPM transport et le BLU signé en novembre dernier par Martin Lukusa.
Voilà qui vient couper court à cette polémique selon laquelle, MCTC serait en train d’exploiter le port à conteneurs de l’ONATRA en lieu de place des travaux de modernisation. Logiquement, MCTC ne pouvait pas préjudicier les clients, par le simple fait que le port à conteneurs doit être fermé suite aux travaux. C’est dans ce sens même qu’un guichet moderne a été mis en place, dans l’immeuble AMI CONGO, pour mettre en confort les clients qui viennent pour accomplir les formalités.
Le choix de la localisation de ce guichet n’est pas du tout anodin. Son positionnement proche du port lui permet de se rapprocher des opérations et de proposer à ses clients une solution de mobilité plus satisfaisante. Bref, MCTC a choisi de rester dans le quartier où opèrent les agents maritimes et les transitaires.
Ainsi, pour permettre à MCTC de réaliser la mission lui confiée par le Gouvernement, celle de moderniser le port à conteneurs de l’ONATRA, en exécution des instructions du Président de la République, cette société de droit congolais mérite l’accompagnement et le soutien de tout le monde.
Maintenant que l’Etat congolais sera actionnaire de MCTC, l’information devra être bien donnée à la base qui doit savoir que plus de 3.000 emplois seront créés durant tout le développement du projet pour les Matadiens et une certaine d’agents de l’ONATRA vont être transférés à MCTC.
« C’est le moment d’enlever cette méfiance dans la tête de certains agents de l’ONATRA, qui pensent à tort que MCTC est venu leur ravir le bifteck, pendant qu’il ne vise que le bonheur, mieux le développement de ce port afin de le hisser au même niveau que d’autres ports du monde », concluent des sources proches du dossier.
Une tragédie s’est déroulée à Goma, Chef-lieu de la province du Nord-Kivu, où un conducteur de moto tricycle a trouvé la mort dans les eaux du la Kivu aux environs de midi. Cet évènement a eu lieu vendredi 29 novembre 2024, au port public de Goma, communément appelé Bisengimana.
Selon Pacifique Hamuli, témoin de l’évènement, tout a commencé lorsque la moto tricycle, chargée de marchandises, quittait le port. Puis, le tricycle a eu un accrochage avec une jeep de la police. Rapidement, un agent de la police est intervenu pour un contrôle de routine. Ce dernier va arrêter le motard, avant de saisir son engin, pour des raisons non évoquées. Cependant, ne maîtrisant pas la conduite de la moto tricycle, l’agent a perdu le contrôle de l’engin, précipitant ainsi la moto et son conducteur dans le lac Kivu.
Dans un acte désespéré, l’agent de l’ordre a réussi à sauter de la moto avant qu’elle ne plonge dans les eaux profondes du lac. Malheureusement, le motard n’a pas eu cette chance et s’est noyé avec son engin. Les témoins de la scène, choqués, ont immédiatement alerté les autorités locales et les services de secours, mais il était déjà trop tard pour sauver la victime.
Cet incident tragique a suscité une vive émotion et une indignation parmi les habitants de Goma. Jules Ngeleza, président du Conseil communal des jeunes à Goma, a exprimé son indignation face à cet évènement. Il a souligné que des démarches étaient en cours pour retrouver le corps de la victime, bien que les recherches soient compliquées par la présence de gaz sous l’eau dans la zone du port.
Il a également condamné fermement le comportement de certains policiers, accusés d’excéder parfois dans l’usage de la violence, bafouant ainsi leur déontologie et les principes de la dignité humaine.
‘’Cela ne devrait pas se passer ainsi dans notre ville. La violence des forces de l’ordre à l’encontre de citoyens innocents est inadmissible’’, a-t-il déclaré.
Cette tragédie est survenue dans un contexte déjà tendu à Goma, où la violence policière et les abus continuent d’alimenter les préoccupations de la population. Le même jour, le Tribunal militaire de la garnison de Goma avait ouvert une audience publique contre un militaire accusé d’avoir tiré sur un motard et sa cliente au même port public, quelques semaines auparavant. Les images choquantes de la victime gisant au sol et du militaire armé, en état d’ivresse, ont circulé massivement sur les réseaux sociaux, provoquant un choc au sein de la population locale.
Face à la récurrence des tels faits, les gomatraciens appellent à une révision urgente des méthodes de maintien de l’ordre et à un respect plus strict des droits humains par les autorités.
Eu égard aux limites apparentes de l’actuelle Constitution en vigueur en RD. Congo, ‘’entravant parfois la mise en œuvre effective des réformes nécessaires pour répondre aux aspirations du peuple congolais’’, la « Génération Fasthi Asbl », apporte son soutien à la thèse de son changement intégral tel que proposé par Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, lors de ses tournées à l’Est du pays (Lubumbashi, Kalemie, Isiro).
Pour cette structure, cette démarche témoigne de votre volonté de répondre aux défis actuels tout en consolidant les fondements de notre Etat. « Cette démarche va constituer une première occasion dans l’histoire de notre pays, afin que notre nation ait une constitution écrite entièrement au Congo et surtout par des congolais. C'est-à-dire, une constitution élaborée par un parlement légitime, soumise par voie référendaire à un peuple éveillé, conscient et soucieux de son avenir et existence comme peuple, et enfin promulguée par un Président de la République légitimement élu par ce même peuple », lit-on dans leur Mémorandum adressé au Chef de l’Etat.
Dans la foulée, cette Asbl récuse toute déclaration immonde ‘’de certains politiciens crasseux, travailleurs de l’Occident, qui n’ont qu’une seule mission, celle de perpétuer le règne dominateur de groupe minoritaire impériales dans notre pays’’. Pour eux, de cette manière, ces acteurs politiques ‘’instrumentalisent les paisibles citoyens congolais contre cette magnifique initiative dont les résultats escomptés concernent le développement et l’émergence de notre pays. Plutôt, la protection des intérêts de leurs maîtres impérialistes’’.
En conclusion de leur Mémo, ils préconisent à Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui ils ont réitéré leur soutien indéfectible, de demeurer droit dans sa politique de reconquérir l’intégrité territoriale de notre pays et de redorer l’honneur de son peuple et lui promettent de jouer l’avant-garde contre les groupes de mafieux. Et ce, en appelant les Congolais à ne pas céder aux mauvaises campagnes des impérialistes par leurs pions locaux, ne jurant qu’à lui ôter son développement et sa paix, ainsi que sa dignité.
John Ngoyi
République Démocratique du Congo
ASSOCIATION SANS BUT LUCRATIF
GENERATION FATSHI
N°F.92/34.667
SECRETARIAT GENERAL
N/Réf:004/SG/GF/EBJ/11/2024
Transmis Copie pour Information :
A l’Honorable Président de l’Assemblée National
à Kinshasa Lingwala
A l’Honorable Président du SENAT
à Kinshasa Lingwala.
A Son Excellence Madame la Premier Ministre de la République Démocratique du Congo
à Kinshasa-Gombe
A l’Attention de Son Excellence, Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo et Chef de l’Etat
(Avec l’expression de mes hommages le plus déférents).
Au Palais de la Nation-Gombe/RD Congo
Concerne : Mémorandum de la GENERATION FATSHI ASBL adressé à Son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo, en témoignage de notre soutien et accompagnement à votre ferme volonté de doter notre pays d’une loi fondamentale « Constitution » qui tiendra compte des réalités congolaises.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Nous avons l’insigne honneur de vous présenter nos compliments et de vous adresser le présent mémorandum dont l’objet est repris en apostille et vous en souhaitons bonne réception.
Excellence Monsieur le Président de la République et Chef de l’Etat, en devoir de mémoire, il vous souviendra que lors de l’accession de notre pays, la République Démocratique du Congo à souveraineté nationale et internationale en 1960, le pays a été gouverné avec la loi fondamentale du 19 mai 1960 que nous ont légué ceux qui nous avaient colonisés, à savoir les colons belges, ce qui signifie, une loi qui ne tenait pas compte de nos réalités, car rédigée à l’étranger, par des étrangers et nous avait été imposé.
Dans la même logique, l’opinion congolaise doit savoir que le référendum populaire du 10 juillet 1964, qui a engendré la constitution du 1 août 1964 dire de Luluabourg ; l’adoption de la constitution du 04 juin 1967 dire Constitution révolutionnaire, le nouveau projet de Constitution fédérale du 6 octobre 1996 ; la Constitution de la transition du 1er avril 2003 et enfin celui du 18 février 2006, la constitution de la IIIème République, tous n’ont été qu’une calamité pour notre pays et un instrument d’asservissement de notre peuple.
Excellence Monsieur le Président de la République, dans cette période cruciale de notre histoire, nous GENERATION Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO ; « GENERATION FATSHI ASBL » en sigle, structure qui depuis sa création en 2018 soutient votre vision politique sous toutes ses formes et accompagne la pérennisation de vos actions sur toute l’étendu du territoire national, vous adressons notre soutien indéfectible pour les réformes constitutionnelles que vous voulez engager. Nous sommes conscients de l’importance de cette action noble que vous comptez mené pour l’intérêt primo de notre pays et saluons votre courage et votre vision à long terme pour la République Démocratique du Congo, qui vient d’entamer sa troisième période charnière après son indépendance.
Comme nous l’avons si bien dit dans les lignes précédentes, la Constitution actuelle, bien que fondement de notre jeune démocratie, présente certaines limites qui entravent parfois la mise en œuvre effective des réformes nécessaires pour répondre aux aspirations du peuple congolais. Ainsi, le changement constitutionnel que vous proposez s’inscrit dans une dynamique de modernisation et de renouveau, essentielle pour garantir la stabilité institutionnelle et le progrès de notre nation. Cette démarche témoigne de votre volonté de répondre aux défis actuels tout en consolidant les fondements de notre Etat. Dans ce contexte, nous vous rassurons de notre accompagnement sans condition pour une réflexion nationale que vous allez initier en vue de son éventuel changement.
Cette démarche va constituer une première occasion dans l’histoire de notre pays, afin que notre nation ait une constitution écrite entièrement au Congo et surtout par des congolais. C'est-à-dire, une constitution élaborée par un parlement légitime, soumise par voie référendaire à un peuple éveillé, conscient et soucieux de son avenir et existence comme peuple, et enfin promulguée par un Président de la République légitimement élu par ce même peuple. Ainsi, nous honorerons la mémoire de l’un de nos pères fondateurs à savoir Patrice Emery Lumumba qui lors d’une de ses allocutions avait sit : « l’histoire du Congo sera écrite au Congo et par les Congolais.
Excellence Monsieur le Président de la République, des enjeux et des débats qui peuvent surgir autour de cette réforme, nous en avons perception, mais nous croyons fermement qu’elle est nécessaire pour assurer un avenir prospère et inclusif. Et nous sommes convaincus que sous votre leadership éclairé, la RD Congo va écrire sa nouvelle page d’histoire. Notre structure, GENERATION FATSHI ASBL, s’engage à mobiliser nos membres à travers toute l’étendue du territoire national et à sensibiliser les populations en faveur d’une réforme constitutionnelle porteuse d’espoir. Que cette réforme soit un levier pour renforcer les institutions, garantir la justice sociale et bâtir une société plus équitable pour tous.
La GENERATION FATSHI ASBL, récuse toute déclaration immonde de certains politiciens crasseux, travailleurs de l’Occident, qui n’ont qu’une seule mission, celle de perpétuer le règne dominateur de groupe minoritaire impériales dans notre pays. De cette manière, ils instrumentalisent les paisibles citoyens congolais contre cette magnifique initiative dont les résultats escomptés concernent le développement et l’émergence de notre pays. Plutôt, la protection des intérêts de leurs maîtres impérialistes.
Au prix de notre souveraineté, la GENERATION FATSHI ASBL, vous encourage à demeurer droit dans votre politique de reconquérir l’intégrité territoriale de notre pays et de redorer l’honneur de son peuple. Et vous promet de jouer l’avant-garde contre ces groupes de mafieux et appelle les Congolais à ne pas céder aux mauvaises campagnes des impérialistes par leurs marionnettes, qui ne jurent qu’à lui voler son développement et sa paix, ainsi que sa dignité.
Nous réaffirmons notre soutien à vos actions et notre foi en un avenir radieux pour la RD Congo sous votre gouvernance.
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de nos sentiments patriotiques de très haute considération et de nos salutations distinguées.