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Les Dix Méfaits du Désordre dû à l'Incivisme Routier et ses Conséquences sur l'exploitation de transport chez les TAXIMEN KINOIS ainsi que la Mobilité Urbaine à Kinshasa

(Par Chardin Ngoie, Président & Délégué Général de la Mutuelle pour la Solidarité des Chauffeurs au Congo (MSCC ASDT ASBL)

La ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, est confrontée à un problème récurrent qui affecte gravement le secteur des transports rémunéré des personnes et des biens et la mobilité urbaine et, par conséquent, son développement économique. Ce problème est l'incivisme routier, un fléau qui engendre les désordres, des bouchons et des embouteillages constants, créant des obstacles majeurs à la fluidité du trafic. Ce désordre a des répercussions qui vont bien au-delà de la simple gêne pour les TAXIMEN et autres usagers. Il a des conséquences directes sur plusieurs secteurs de la vie de la capitale, qu'il convient d'analyser.

1. Perturbation de la circulation et des bouchons incessants

Le premier et principal méfait de l'incivisme routier à Kinshasa est la congestion permanente des routes. L'occupation anarchique des voies, le non-respect du code de la route pour une  circulation digne, et l'absence de discipline dans les files d'attente créent une véritable paralysie de la circulation. Chaque matin et chaque soir, des millions de Kinois perdent des heures dans les embouteillages, ce qui ralentit considérablement la productivité de la ville.

2. Impact sur l'économie et la productivité

La perte de temps dans les embouteillages a des conséquences économiques directes. Les heures passées dans les bouchons sont des heures non productives pour les TAXIMEN, les travailleurs, les entrepreneurs et les commerçants. Les entreprises locales subissent une baisse de leur rendement, ce qui nuit à la compétitivité de la ville sur le plan national et international.

3. Diminution des recettes fiscales et versements des TAXIMEN

Les embouteillages incessants et l'incivisme routier ont également un impact négatif sur les finances publiques. Les recettes fiscales générées par les véhicules, telsque les taxes et amendes, sont en déclin en raison du manque de contrôles effectifs et du non-respect des normes de circulation. Cette situation prive l'État et les autorités locales de ressources importantes pour financer des infrastructures publiques essentielles avec ces désordres dans la circulation routière les TAXIMEN sont dans l'impossibilité de réaliser l'exploitation normal d'où l'impossibilité de totaliser les versements journaliers.

4. Augmentation des coûts de transport

Les coûts de transport augmentent considérablement à cause des embouteillages une conséquence logique pour cette variation, ce qui affecte les ménages et les entreprises. Les transporteurs et les conducteurs de taxis doivent souvent répercuter ces coûts supplémentaires sur les usagers, rendant le transport plus cher pour la population vivement une politique Sectorielle pour un investissement conséquent dans les secteurs des transports ferroviaires avec le train urbain moderne et routiers avec des bus de qualité pour assurer la sécurité et le confort des KINOISES et KINOIS.

5. Dégradation de l'environnement

Les embouteillages sont responsables de la pollution de l'air, en raison des émissions de gaz d'échappement des véhicules immobilisés. Cette pollution a des effets délétères sur la santé publique, contribuant à l'augmentation des maladies respiratoires et autres pathologies liées à la mauvaise qualité de l'air.

6. Détérioration des infrastructures routières

Le désordre routier contribue à la dégradation rapide des infrastructures. Les routes sont endommagées par le passage incessant de véhicules, souvent de mauvaise qualité, sur des tronçons mal entretenus. Cela entraîne des coûts de maintenance élevés pour l'État et les collectivités locales une impérieuse nécessité pour la matérialisation de la construction des routes secondaires selon leurs importances.

7. Accidents de circulation fréquents

L'incivisme routier est souvent à l'origine de comportements imprudents, tels que la conduite à vive allure, les dépassements dangereux, et le non-respect des priorités de passage. Ces comportements augmentent le nombre d'accidents de la route, mettant en danger la vie des usagers et engendrant des coûts supplémentaires pour le système de santé, le contrôle technique étant une exigence légale pour les propriétaires des véhicules et autres engins.

8. Affaiblissement du système de transport public et privé

Les embouteillages affectent également le transport public et privé, qui peine à respecter ses horaires. Les bus et minibus, souvent en retard en raison des conditions de circulation, ne sont pas en mesure de transporter efficacement la population. Cela entraîne un mécontentement général et pousse de plus en plus de Kinois à privilégier des solutions de transport à pied pour des longues distances, augmentant la saturation du réseau routier.

9. Instabilité sociale et frustration des citoyens

Le stress généré par le désordre routier, les embouteillages et le manque de visibilité sur la situation du trafic contribue à l’instabilité sociale. La frustration des citoyens face à des conditions de circulation dégradées mène à un sentiment d'insécurité et de mécontentement à l'égard des autorités publiques locales municipales, urbaines, provinciales et nationales.

10. Perte d'attractivité de Kinshasa comme centre d'investissement

Enfin, cette paralysie du trafic a un effet dévastateur sur l’attractivité de Kinshasa en tant que centre d'investissement. Les entreprises étrangères ou locales, en quête de rentabilité, sont dissuadées de s'implanter ou de se développer dans un environnement où la mobilité est une source constante de perturbation.

Conclusion : Agir pour une mobilité durable

Face à cette situation alarmante, il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures urgentes pour éradiquer l'incivisme routier et remettre de l'ordre dans la circulation à Kinshasa. Cela passe par le renforcement des contrôles, la sensibilisation des citoyens à une conduite responsable, et l'amélioration urgente des infrastructures routières.

L'incivisme routier n'est pas seulement un problème de circulation ; il affecte l'économie, la sécurité, la santé publique et la qualité de vie des habitants. Il est donc du devoir de tous les citoyens, notamment les conducteurs, de participer activement à l’amélioration de la mobilité urbaine, en adoptant des comportements respectueux des règles de la route. Il en va de la prospérité de notre capitale et de notre pays.

Cet article a été rédigé par citoyen Chardin Ngoie, Président & Délégué Général de la Mutuelle pour la Solidarité des Chauffeurs au Congo (MSCC ASDT ASBL).

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Dégradation de l’axe Makeke-Mambasa , Ituri : la Société civile lance un cri d’alarme aux autorités provinciales !

La Route Nationale numéro 44, reliant Makeke à Mambasa, au sud de la province de l’Ituri, serait aujourd’hui dans un état de délabrement critique, en raison des pluies qui frappent régulièrement la région. C’est ce qu’a rapporté Peresi Mamboro, acteur de la Société civile dans cette partie du pays.

Fervent militant des droits de l’homme dans cette zone, Peresi Mamboro a lancé un cri d’alarme mercredi 13 novembre 2024 aux autorités compétentes. Selon lui, des poids lourds se renversent fréquemment sur cet axe dégradé, rendant la circulation particulièrement périlleuse. Il appelle le gouvernement provincial à confier la réhabilitation de cette route à une autre entreprise que la société JERYSSON, dont les travaux sont jugés inefficaces.

‘’Le tronçon routier Makeke-Mambasa est attribué à la société JERYSSON depuis l’année dernière, mais aucun changement significatif n’est constaté. Les poids lourds continuent de se renverser en raison de l’état de la chaussée. Nous demandons au gouvernement provincial d’attribuer la réhabilitation à une entreprise plus compétente », a déclaré cet acteur de la Société civile, qui estime que la réhabilitation de cette route ne serait envisageable que si ce marché était attribué à une société.

Il y a lieu de noter que cet axe vital pour la population locale se trouve dans un état de délabrement avancé depuis plusieurs mois maintenant. Les autorités provinciales sont appelées à mettre fin au calvaire des usagers et à prendre des mesures concrètes pour la réhabilitation de cette voie essentielle.

Chimea Samy

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RDC : Congo Airways annonce la reprise de son trafic aérien dès ce vendredi 15 novembre !

Après plus d’un an d’inactivité, Congo Airways annonce officiellement la reprise de ses vols à partir de vendredi 15 novembre 2024. Clouée au sol et au bord de la perte de sa licence, la compagnie aérienne nationale revient avec un nouvel aéronef, un Boeing 737-800, prêt à reconnecter les grandes villes du pays.

La date initialement prévue pour un vol inaugural le 10 novembre ayant été reportée, la direction de Congo Airways se montre confiante cette fois-ci.

‘’Congo Airways a accueilli mercredi 13 novembre 2024 un Boeing 737-800, prêt à effectuer son premier vol ce vendredi 15 novembre. Achetez vos billets dès maintenant et soyez parmi les premiers à découvrir le confort et la sécurité», a indiqué la compagnie dans un communiqué.

Les premiers vols vont avoir lieu à travers plusieurs destinations en RDC notamment, Lubumbashi, Kisangani, Kindu, Mbandaka, Kananga, et Kinshasa. Cette relance survient après plusieurs mois de pressions populaires, alors que Kinshasa envisageait déjà de créer une nouvelle compagnie, Air Congo, pour remplacer la compagnie nationale.

En octobre dernier, Jean-Lucien Bussa, Ministre du Portefeuille, avait annoncé l’acquisition de deux appareils pour novembre, visant à sauver l’entreprise nationale.

‘’Si l’accord est conclu, nous aurons, en novembre, deux avions’’,  avait-il précisé.

Avec cette annonce, Congo Airways tente de restaurer la confiance des Congolais et de répondre aux besoins de mobilité à travers la République.

Chimea Samy

 

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Pour des raisons sécuritaires, Goma : la mairie interdit l’organisation de la 10ème édition du Festival Amani !

Coup de tonnerre pour les organisateurs du Festival Amani. La mairie de Goma, Ville qui devrait, en principe, accueillir ses activités culturelles comme à l’accoutumée, vient d’interdire formellement à la veille, la tenue de cette 10e édition de ce festival prévu du jeudi 14 au 17 novembre 2024.

Cet événement qui fait vibrer Goma au rythme de la musique, du spectacle, de la danse et de l’entrepreneuriat pour dynamiser l’innovation, est aussi devenu un symbole d’unité dans le but de promouvoir la paix, la culture et la cohabitation pacifique de la région des grands lacs.

Dans un communiqué signé le 02 novembre, approuvé mercredi 13 du mois en cours par le Commissaire supérieur de la province, Faustin Kamand précise que le Maire de Goma ‘’n’étant pas informé d’une quelconque velléité sur l’organisation d’une activité culturelle, dans ce Chef-lieu de la province du Nord-Kivu’’, a décidé le d’annuler  l’évènement.

Un rendez-vous manqué pour les festivaliers de cette édition, dont l’affiche annonçait des artistes émergents de la région, aussi le meilleurs artistes d’Afrique Centrale notamment RJ Kanierra, le Prix de Primud, le roi de la rumba congolaise Ferré Gola et la figure emblématique du rap français Black M.

Chimea Samy

Pour des raisons sécuritaires, Goma : la mairie interdit l’organisation de la 10ème édition du Festival Amani !
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Promesse tenue par Félix Tshisekedi, EDUCATION : l’école Kamina de Yolo-Nord dotée de 49 ordinateurs pimpants neufs

L’Ecole primaire EP 1 et 2 Yolo-Nord appelée «Kamina», dans la commune de Kalamu, à Kinshasa, vient de bénéficier d’une salle de classe bien équipée en matériel informatique, don du Chef de l’État Félix Tshisekedi, en vue de l’amélioration des conditions d’études des élèves.

Cette action fait suite à l’engagement que le Président de la République avait pris lors de sa visite à l’école Kamina le lundi 16 septembre 2024. Sur place, le Chef de l’État avait relevé le déficit en bancs, en outils informatiques ainsi que la vétusté des infrastructures.

«Le 17 septembre, soit un jour après le passage du Chef de l’État, nous avons eu des bancs venant du Service National. Une semaine après, la Fondation Maman Denise Nyakeru nous a donné 885 sacs et des objets classiques pour les élèves, avant de recevoir 49 ordinateurs venant du Président de la République», a affirmé Léonard Itongo, Directeur de l’EP1 de l’Ecole Kamina. Ce dernier a confirmé que «la réhabilitation de l’école est en cours» et a tenu à remercier le Chef de l’État à ce sujet.

Il sied de noter que l’École Kamina (EP 1 et 2) est le premier établissement officiel d’enseignement construit en République Démocratique du Congo (RDC) en 1945.

L’éducation étant l’un des six piliers majeurs du Chef de l’Etat, venir à l’encontre de sa promesse serait se mettre le bâton dans les roues afin de ne pas atteindre ses propres objectifs. Raison pour laquelle, son accomplissement était opportun pour soutenir ses enfants qui ont étudié, pendant longtemps, dans des conditions déplaisants.

César Nkangulu

Promesse tenue par Félix Tshisekedi, EDUCATION : l’école Kamina de Yolo-Nord dotée de 49 ordinateurs pimpants neufs
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Littérature chrétienne : Le livre « Une Nation malade vomit ses habitants » baptisé à l’Hôtel Pullman

Le dimanche dernier 10 novembre 2024, le livre « Une nation malade vomit ses habitants », écrit par le Révérend Pasteur Joseph Bansimba Mfululu et publié à Kinshasa en juin 2024 aux Editions Luxambi, a été baptisé par le Patriarche Samuel Emmanuel Dikaniakina, Coordonnateur continental de la Maison Africaine de Prière, espace francophone, au Salon Congo de l’Hôtel Pullman de Kinshasa, dans la Commune de Gombe. Le préfacier du livre, le Docteur Joshua Beya, membre de la Coordination continentale de la Maison Africaine de Prière, le premier des intervenants, a fait observer à l’auditoire que la grande tragédie ne consiste pas à mourir, mais consiste plutôt à ignorer la raison pour laquelle on vit.

De là, il est allé droit au but pour démontrer que les Congolais de la RDC ignorent le destin prophétique de leur pays. D’où la désinvolture qui caractérise leur façon de vivre ayant entraîné leur pays une nation malade. Mais Dieu soit loué, l’auteur de ce livre, « Une nation malade vomit ses habitants », qu’il a eu l’honneur de préfacer, a mis en lumière des révélations sur les causes de la maladie dont souffre la nation et les stratégies de prière pour sa délivrance ou sa guérison. Ce qui va permettre au pays d’assumer le leadership dans la nouvelle civilisation mondiale devant être caractérisée par les valeurs chrétiennes, conformément à ce que l’un de leurs professeurs, un certain Hector, de nationalité belge, leur a affirmé dans les années 1973-1974 à l’université de Kinshasa.    

A sa prise de parole, l’auteur du livre « Une nation malade vomit ses habitants » a déclaré que ce livre est un support matériel et un outil de travail qu’il met à la disposition des chrétiens en général et des intercesseurs en particulier pour leur permettre de faire des prières stratégiques en vue de la délivrance des communautés et des leurs terres. Cela, après plus de deux décennies d’expériences dans le domaine d’intercession en faveur du pays et de délivrance de la famille et de son environnement.  

Dans le livre « Une nation malade vomit ses habitants », l’auteur met en lumière les causes qui sont à la base des difficultés auxquelles la RDC est confrontée depuis la fin de la colonisation, le 30 juin 1960. Ces causes qui l’empêchent d’accomplir son destin de grandeur dans le concert des nations, sont, selon l’auteur, fondamentalement spirituelles. Il s’agit d’un certain nombre de péchés qui souillent le pays et ce dernier est conséquemment obligé de vomir ses propres fils et filles au profit des étrangers qui viennent s’y enrichir en des temps records. Parmi ces péchés, les quatre principaux sont l’idolâtrie, l’immoralité sexuelle sous toutes ces formes, l’effusion du sang innocent et l’esclavage moderne.

L’idolâtrie est ce péché qui consiste à élever un esprit, être humain, un animal, une plante, un objet ou une quelconque créature au même niveau que Dieu le Créateur ou au-dessus de ce dernier. Le culte de la personnalité fait aussi partie de l’idolâtrie. L’idolâtrie provoque la colère de Dieu qui punit sévèrement les idolâtres en les maudissant jusqu’à leurs troisième et quatrième générations. L’immoralité sexuelle, quant à elle, est ce péché lié à la pratique sexuelle illicite et condamnée par la Parole de Dieu. C’est entre autres l’adultère, la sodomie, l’homosexualité, la pédophilie, la nécrophilie, la bestialité, l’orgie, etc. L’effusion du sang innocent résulte souvent des assassinats à connotation politique, économique, tribale, ethnique, raciale ou crapuleuse, les avortements.

Enfin, l’esclavage moderne est ce péché qui consiste à faire travailler des gens pour des salaires dérisoires qui, le plus souvent, ne leur permettent pas de nouer les deux bouts du mois. Pis encore, à travers l’esclavage moderne, il y a des individus qui font travailler leurs semblables sans du tout leur verser un salaire. Alors, tous ces péchés souillent la terre, cette dernière à son tour se met à vomir ses propres enfants. C’est ainsi que beaucoup de Congolais ont fui et continuent à fuir le pays et se retrouvent dans la diaspora dans plusieurs pays du monde. En même temps, les Congolais restés au pays, dans la quasi-totalité, vivent comme des esclaves sur leurs propres terres. Ils sont comme des enfants sous la tutelle des étrangers, comme Paul le fait observer dans Galates 4 :1-2. 

Selon le Révérend Pasteur Joseph Bansimba Mfululu, si le pays est devenu malade au point de vomir ses propres fils et filles, c’est parce que la prêtrise en RDC est elle-même malade. L’état de la Nation est le reflet de la prêtrise qui s’exerce en son sein. Donc, si la Nation est devenue malade, c’est la prêtrise qui a commencé par être malade.

Or, la prêtrise, selon l’auteur, détermine le climat spirituel de la nation et sauvegarde son héritage. La prêtrise restaure la royauté, la royauté restaure le leadership et le leadership restaure la Nation. Sachant que notre mandat initial, notre vocation, en tant que les rachetés de Jésus-Christ, c’est la prêtrise.  

Voilà pourquoi, pour guérir notre Nation de sa maladie dont la cause est avant tout spirituelle, en l’occurrence les quatre principaux péchés qui souillent la terre et qui poussent cette dernière à vomir ses fils et ses filles, l’auteur a révélé des stratégies appropriées qui sont entre autres la repentance nationale, le changement des mentalités de la part des Congolais. 

Né le 23 juin 1954 à Léopoldville, Joseph Bansimba Mfululu a donné sa vie à Jésus-Christ en 1981 à Kinshasa. Marié à Madame Véronique Nsunga, il est père de sept enfants dont quatre filles et trois garçons et grand-père de sept petits-enfants. Son parcours ministériel, en tant que Pasteur ordonné depuis le 1er septembre 1996 et Responsable de la Mission Evangélique Pain de Vie (MEPVIE), une église qui œuvre pour la délivrance de la famille et de son environnement, et sa responsabilisation en tant que Coordonnateur National de la Maison Africaine de Prière, les Intercesseurs pour la République Démocratique du Congo (MAP/IP-RDC), depuis le début des années 2000, une fonction grâce à laquelle lui et ses compagnons intercesseurs de la MAP/IP-RDC ont sillonné les différentes provinces de la RDC dans l’ancienne configuration pour bâtir des autels de prière, racheter des terres et des communautés, lui ont fourni des arguments pour écrire le livre « Une nation malade vomit ses habitants ». C’est livre est donc le fruit de sa longue expérience dans la délivrance de la famille et de son environnement et dans l’intercession en faveur de la Nation.

Le Révérend Pasteur Joseph Bansimba est par ailleurs le Premier Vice-Président National du Renouveau Charismatique au Congo (RCC), l’une des confessions religieuses du pays, mais aussi un entrepreneur depuis plus de trois décennies.   

Le moment fort de la cérémonie a été le baptême du livre par le Patriarche Samuel Emmanuel Dikaniakina, avec l’eau, symbole de la Parole de Dieu, et l’huile, symbole de la puissance du Saint-Esprit. Il a ordonné à ce livre d’être lu partout au pays par les Congolais pour leur instruction par rapport à la volonté de Dieu concernant leur Nation qui a une destinée prophétique. 

Le dernier moment de la cérémonie a été marqué par l’appel aux soutiens (vente promotionnelle du livre) fait par l’Apôtre Christophe Ngandu aux participants en vue de la reproduction de ce livre en un grand nombre d’exemplaires pour permettre aux fils et filles de Dieu ayant le fardeau de la Nation de pouvoir s’en procurer.

Et ils peuvent dans ce sens se procurer ce livre dans les endroits suivants :

1) Avenue Lufu n°2 bis, Quartier Bisengo, Commune de Bandalungwa,

2) Avenue Lado n°42, Quartier Salongo, Commune de Kintambo. 

Tout est bien qui finit bien, la cérémonie, dans un strict respect du timing prévu, c’est-à-dire 15h00’ à 18h45’, s’est clôturé même quinze minutes avant.

Emmanuel Mbaga Zola                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         

 

Littérature chrétienne : Le livre « Une Nation malade vomit ses habitants » baptisé à l’Hôtel Pullman
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Haut Katanga : la SNEL à l’œuvre pour remettre sur pied les infrastructures électriques et assurer la stabilité de l’énergie

C’est une course contre la montre pour la SNEL dans  le Haut Katanga. Le jeudi 7 novembre 2024, des techniciens ont découvert des anomalies inquiétantes sur des câbles souterrains de moyenne tension, affectant les infrastructures électriques essentielles entre la sous-station de Kasapa et la Prison Centrale. Les habitations construites au-dessus de ces lignes, souvent sans permis et ni respect des zones de servitude, créent des risques importants pour les habitants, qui ignorent la plupart du temps les dangers potentiels de vivre sur ces câbles vieillissants. Face à l’urgence, les équipes de la SNEL se mobilisent pour sécuriser les installations et rétablir un approvisionnement électrique stable dans la région.

Des infrastructures fragilisées et des risques de coupures durables

Ces défauts, ajoutés à l’implantation anarchique de maisons sur des installations souterraines, menacent la stabilité de l’alimentation en électricité dans la région. Jean-Marie Moutombo Ngoy, Directeur régional sud de la SNEL, déplore : «Certaines habitations se sont installées directement sur des câbles essentiels, ce qui crée des perturbations. Ces lignes datent de plus de cinquante ans ; il est impératif de respecter les zones de servitude pour éviter les risques d’accidents et les interruptions de fourniture. »

Vandalisme et vol de cuivre, un obstacle de plus pour la SNEL

En plus de ces défis, la SNEL subit les effets de vols répétés de conducteurs en cuivre, notamment sur la ligne haute tension de 120 kilovolts à Kipushi. Ce sabotage a plongé le quartier Katubavu et une partie de la commune de Kenya dans le noir depuis 2 heures du matin, laissant des milliers de foyers sans électricité. Ce vandalisme, qui cible les infrastructures publiques, compromet gravement les projets de développement en cours dans la région.

Face à ces obstacles, la SNEL appelle à la vigilance et au soutien des autorités pour protéger les infrastructures et assurer la continuité de la fourniture en électricité.

Glad Nganga

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Fluidité de la circulation routière , Martin Fayulu: « Est-ce que ceux qui dirigent la RDC mesurent vraiment le coût des embouteillages à Kinshasa et sur la route de Matadi?»

Le réseau routier Kinois connait une détérioration considérable dans son ensemble. Une situation qui est à l’origine de certains cas d’embouteillages dans la capitale Congolaise, laissant ainsi un désarroi dans l’opinion publique s’interrogeant sur la politique publique mise en place par les autorités de ce secteur en vue de trouver des solutions adéquates à ce sujet. La régulation de la circulation en sens unique pendant les heures de pointe ne semble vraiment pas résorber ce phénomène d’embouteillage dans la ville-province de Kinshasa. Constat fatal fait par l’opposant Martin Fayulu dans son compte X ce mardi 12 novembre 2024, en s’attaquant aux autorités congolaises sur la problématique récurrente des embouteillages qui frappent Kinshasa et la route de Matadi.

Le président du parti politique Ecidé a lancé un réquisitoire sévère contre le gouvernement, estimant que les mesures prises par le Vice-Premier Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, ne font que renforcer les bouchons sur les grandes chaussées de Kinshasa et sur la route Matadi.

« Est-ce que ceux qui dirigent la RDC mesurent vraiment le coût des embouteillages à Kinshasa et sur la route de Matadi? Comment expliquer qu’une distance de 20 km prenne plus de 3 heures en voiture? Quelle productivité reste-t-il à un Kinois? La Constitution empêche-t-elle de résoudre ce problème? La vérité: une équipe d’incompétents et de prédateurs. Peuple congolais, réveille-toi! », a-t-il lancé.

Une pique lancée au pouvoir en place qui entend vouloir modifier ou changer la Constitution afin de permettre, selon lui, à l’Exécutif de réaliser sa vision sans embûche que ce soit.

Par ailleurs, pour faire face à ce phénomène récurrent, l’opposant a proposé une litanie des solutions adaptées, à savoir : la réhabilitation des artères de Kinshasa, l’asphaltage d’avenues supplémentaires, l’installation de feux de circulation aux carrefours, le curage des caniveaux, la discipline des automobilistes et l’élaboration d’un plan d’aménagement urbain complet.

Qualifiant le régime actuel d’incompétent et de prédateur, Martin Fayulu appelle ainsi le peuple congolais à se réveiller et à désigner des dirigeants plus compétents pour résoudre ces problèmes de mobilité qui impactent grandement la productivité des Kinois.

César Nkangulu

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