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Culture : Kinshasa accueille bientôt l’Institut régional de la Mode

La structure Kobo Hub en collaboration avec l’Ambassade de France en RDC, lance un Institut dédié à la mode « Kobo Art Fashion » d’ici le mois de mai prochain. L’annonce a été faite à l’occasion de la première édition du Festival d’Art de cette structure de mode.

La République Démocratique du Congo va abriter très bientôt une grande institution de mode de standard international en pleine capitale pour booster l’industrie de la mode dans le pays et propulser la main d’œuvre locale. Cette initiative de la maison Kobo et ses partenaires, vise également à partager des expériences avec d’autres pays du Bassin du Congo, réputés par leurs créativités dans le domaine.

Avec des projets d’accompagnement des créateurs de mode qui vont se distinguer chaque année, cet institut de mode de Kinshasa au centre de l’Afrique promet d’apporter un grand développement culturel et d’attirer plus des partenaires internationaux.

Axé sur 3 programmes respectivement ambitieux, ‟Kobo Fashion” offre une opportunité unique de formation de qualité dispensée par des professionnels réputés, avec des possibilités des bourses pour approfondir la connaissance, un espace d’exposition permanente dédié à la Société des Ambianceurs et de Personnes Elégantes (SAPE) ainsi qu’un observatoire de la mode consacré à des recherches multidisciplinaires par rapport au métier ouvert à tous les horizons des pays d’Afrique.

Près de 200 professionnels pourront bénéficier de la formation de cette institution de mode, en mettant en valeur les textiles d’Afrique et l’artisanat local en vue de célébrer cette richesse culturelle, bien plus, son audace stylistique.

Ainsi, l’offre est lancée à tous les passionnés du textile à s’inscrire dans cette école révolutionnaire, qui ouvre ses portes officiellement au mois de mai 2025.

Bedie Ilengola

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Après quelques aménagements : La FIKIN prête à reprendre ses activités d’attraction et culturelles avec une visée de carrefour mondial 

A travers son passage lundi 16 décembre dernier pour constater l’évolution des travaux d’aménagement de la Foire Internationale du Congo Kinshasa « FIKIN », en sigle, le Ministre en charge du Commerce Extérieur, Julien Paluku, a annoncé l’ouverture de ce centre d’attraction ce 21 décembre.

‟Nous avons été en Espagne, en Chine, au Maroc et aux Etats-Unis, mais rarement, les gens viennent aussi en RDC. Voilà pourquoi, sous les instructions du Président Félix Tshisekedi, nous travaillons pour que la Foire de Kinshasa devienne un carrefour mondial”, a indiqué le patron du Commerce Extérieur.

Tout un mois sera consacré à la découverte de la 46ème édition de cette foire, qui sera le miroir du pays à l’international en vue de propulser des échanges commerciaux pour la diversification de l’économie du pays.

A cette occasion, Julien Paluku a sollicité l’accompagnement de ses collègues du Gouvernement dont les domaines se rapprochent, à promouvoir cette édition foraine d’intérêt national.

Ensemble avec le comité de gestion de cet espace attractif, Julien Paluku reste engagé à offrir des infrastructures modernes pour la renaissance socio-économique dans son secteur.

Pour cet énième édition, la FIKIN sera célébrée sous le thème : «Faire foire de la promotion d’échanges commerciaux pour la diversification de l’économie nationale».

Bedie Ilengola

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Air Congo : Félix Tshisekedi pour des services adaptés aux besoins des congolais !

 

Ce mardi à l’aéroport international de N’djili, le Président Félix Tshisekedi a officiellement lancé le vol inaugural de la nouvelle compagnie aérienne nationale « Air Congo », née de la joint-venture entre la RDC (51% des parts) et (49%) pour Éthiopian Airlines. Pour sa phase de lancement, Air Congo dispose de deux aéronefs Boeing 737-800 devant desservir les villes congolaises de Lubumbashi, Goma, Kisangani, Kolwezi, Kalemie et Mbujimayi.

Prenant la parole au cours de cette cérémonie, le vice-Premier ministre, ministre des Transports Jean-Pierre Bemba, a annoncé que « Air Congo va renforcer sa flotte avec quatre (4) autres Boeing 737-800 dans moins d’un an et de deux autres avions de cette envergure dans les deux prochaines années ».

De son côté, l’équipe managériale de « Air Congo », estime que cette joint-venture présente plusieurs avantages notamment l’organisation des vols intérieurs réguliers, sécurisés et ponctuels ; la formation du personnel naviguant ; la discipline dans la gestion et l’implémentation de bonnes pratiques ; l’amélioration des installations aéroportuaires ainsi que l’organisation des vols cargo inter-provinces.

Le PDG d’Éthiopian Airlines a, quant à lui, rassuré le Chef de l’État que son entreprise est pleinement engagée dans cette collaboration. « Les partenariats similaires avec le Togo et le Malawi ont donné des résultats probants et contribuent à l’avancement de l’industrie aéronautique africaine », a-t-il assuré, à la même occasion.

La Pros.

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Energie : la SNEL accélère les travaux d’assainissement et de modernisation des infrastructures électriques à Kisangani

La ville de Kisangani et ses environs se transforment peu à peu grâce aux travaux d’assainissement et de modernisation des infrastructures électriques entrepris par la Société Nationale d’Électricité (SNEL). Ces efforts, menés sous l’impulsion du Président Félix Tshisekedi, visent à fiabiliser la desserte en énergie électrique tout en renforçant l’éclairage public de la ville.

Des avancées concrètes pour la Tshopo

Les équipes de la SNEL sont mobilisées sur plusieurs fronts pour améliorer l’accès à l’électricité :

  • Installation d’un éclairage public massif : rues, avenues et quartiers de Kisangani s’illuminent progressivement, assurant plus de sécurité pour les populations, notamment à l’approche des fêtes de fin d’année.
  • Réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Tshopo 1 : des travaux de modernisation sont en cours pour optimiser cette installation clé.
  • Planification de Tshopo 2 : ce projet ambitieux vise à renforcer la capacité énergétique de la région et à soutenir son industrialisation.
  • Fiabilisation de la desserte électrique : un suivi rigoureux des travaux est assuré pour garantir une alimentation continue et durable de la ville.

Ces initiatives ne se limitent pas à l’amélioration des infrastructures, elles représentent également une réponse concrète aux attentes des habitants, en rendant leur quotidien plus sûr et en ouvrant de nouvelles perspectives de développement.

Un chantier porteur d’espoir

L’électrification progressive de Kisangani est bien plus qu’un simple projet technique : elle redonne espoir aux habitants de la Tshopo. En modernisant les infrastructures électriques, la SNEL et le gouvernement congolais jettent les bases d’un avenir prospère pour la province, où sécurité, industrialisation et qualité de vie seront au rendez-vous.

En illuminant Kisangani, c’est tout un pan du développement national qui s’éclaire.

Glad NGANGA

Energie : la SNEL accélère les travaux d’assainissement et de modernisation des infrastructures électriques à Kisangani
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Inauguration du CCAAC à Kinshasa, Yolande Elebe : ‘‘Ce projet offre à nos artistes un espace adapté, moderne et inspirant…’’

La Ministre de la CAP, Yolande Elebe

L’histoire retiendra que Félix Tshisekedi est un président qui écoute les artistes de son pays. Après avoir placé Yolande Elebe Ma Ndembo, une professionnelle des arts à la tête du ministère de la culture, arts et patrimoine, le Chef de l’Etat vient de doter à la République Démocratique du Congo, une gigantesque infrastructure culturelle afin de promouvoir et améliorer les conditions professionnelles des créateurs des œuvres de l’esprit. Un espace pour l’expression des arts et de la culture dans toute sa diversité.

Le Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale (CCAAC) a été inauguré  officiellement avec fracas le samedi 14 décembre 2024 par le Président congolais après 54 mois de travaux intenses. Une date symbolique qui marque également le 3ème anniversaire de l’inscription de la rumba congolaise au Patrimoine immatériel de l’UNESCO.

Cette cérémonie grandiose honore le monde culturel et constitue un motif de fierté pour la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines qui, à cette occasion, a  exprimé sa gratitude au chef de l’Etat, à la Première ministre, ainsi au partenaire chinois, au nom de tous les acteurs de son secteur.

Dans son speech, Yolande Elebe a également évoqué d’autres  attentes du monde  culturel et a surtout appelé les professionnels des arts et de la culture  à s’approprier de ce bijou qui leur est dédié.

«Ce centre devient le carrefour où se tissent les arts, la sauvegarde du patrimoine, l’essor des industries culturelles et créatives et l’un des piliers de la diplomatie culturelle, un enjeu fondamental pour notre pays.  A tous nos artistes et notre jeunesse, je vous invite à vous approprier cet espace qui vous est dédié.», a-t-elle déclaré. 

Et d’ajouter : « La vie de notre culture est entre vos mains. Soyez audacieux, soyez créatifs surtout n'hésitez pas de faire attendre vos voix et porter le plaidoyer de la situation dans l’est de notre pays ».

 Pour la ministre de la culture, arts et patrimoine, la RDC redevient le cœur du continent africain avec la construction de ce point de bifurcation culturelle, à travers cette imposante infrastructure qui vient de se matérialiser. 

 « Ce projet offre au peuple congolais, à nos artistes, à nos créateurs et à notre jeunesse, un espace adapté, moderne et inspirant où ils pourront s’épanouir, innover et exprimer librement leur talent. Un lieu concrétisant notre rêve commun de voir notre pays devenir un carrefour artistique et culturel, un espace de dialogue entre les cultures du Congo et de l’Afrique centrale et d’ailleurs", a indiqué Yolande Elebe.

Et de poursuivre : « Il est également un espace d’échange entre les cultures ; un lieu où l’histoire de la RDC se mariera à la modernité ». 

Infrastructure imposante pour promouvoir les arts et la culture

La Ministre de la culture  est revenue sur l’importance de ce temple de la création pour les opérateurs sans oublier son caractère éducatif et promotionnel des talents.

« La réalisation de ce Centre culturel et des arts est une aubaine pour les opérateurs culturels congolais qui se plaignaient souvent du manque d’infrastructures culturelles », a-t-elle souligné.

Et de renchérir : « Ce centre est à la fois un lieu de formation de différents types d’artistes, un foyer des diffusions et une vitrine ».

La gardienne du patrimoine artistique et culturel congolais est d’autant plus satisfaite du CCAC qu’il se conforme à l’un des piliers de son plan d’actions au ministère de la CAP, à savoir le développement des infrastructures culturelles.

Par ailleurs, Yolande Elebe a appelé à faire de ce nouveau centre culturel, un « symbole du vrai panafricanisme, du rayonnement de notre culture ».

Évidemment, le CCAPAC s’affirme comme un hub incontournable de créativité et d’innovation, dédié à la promotion et à la valorisation des industries culturelles et créatives (ICCs) en RDC et dans toute la sous-région de l’Afrique centrale.

Fruit de la coopération sino-congolaise, le CCAC a été entièrement financé par le gouvernement chinois à hauteur de 100 millions de dollars américains. Il est érigé sur un terrain vaste de 93.900m2 mis à disposition par le gouvernement congolais. Ce qui a poussé la ministre Elebe de considérer le CCAC comme « preuve de la relation solide » entre la RDC et la Chine.

Jordache Diala

 

Inauguration du CCAAC à Kinshasa, Yolande Elebe : ‘‘Ce projet offre à nos artistes un espace adapté, moderne et inspirant…’’
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Relance des activités agro-pastorales : Marie Olive Lembe Kabila en inspection des fermes Espoirs

 

De Kanga à Boma, en passant par Lubumbashi dans le Haut-Katanga, Marie Olive Lembe Kabila inspecte les fermes Espoirs, en vue d'y relancer les activités. Après plusieurs années d'absence sur terrain, l'épouse de Joseph Kabila, dès l'arrivée à Lubumbashi, n'a pas été du tout repos.

A la troisième étape de son itinérance, Marie Olive Lembe Kabila s'est rendue au parc des Kundelungu, à 360 Km de Lubumbashi. Elle a mission d'inspecter la ferme Espoir étendue sur dix sites notamment : Katchupa, Lualala, Kimilyango, Lwishi, Mabila, Lufukwe, Luando, Mwitapile, Kawese et Mibango.

A katwe, l'épouse de Joseph Kabila a reçu son premier bain de foule, inattendu et spontané. Un accueil fervent des femmes et enfants de cette cité.

A Lwishi, à 120 km de Katwe, la première dame rurale a été ovationnée avec dignité et honneur sur fond de chants et danses. Un bouquet de fleur lui  a été remis, symbole de considération et d'amour. Le passage  dans cette ferme de Lwishi n'a été qu'un transite. Sur place,  Marie Olive Lembe Kabila a convoqué une réunion d'évaluation avec le gestionnaire de ladite ferme. Cela fait 8 ans qu'elle est restée loin de cette contrée. Question de s'imprégner de l'évolution des activités. 

En tant que mère, Marie Olive Lembe Kabila, entourée des enfants n'a pas hésité de poser un geste de cœur en faveur d'eux et de leurs mères.

Sous une pluie battante, Marie Olive Lembe Kabila, sous ses épaules protectrices, elle berce la petite Carmelia Françoise Ngoie à peine âgée de trois mois, accompagnée, de sa mère. Une fois de plus, l'épouse du sénateur à vie a posé un geste de cœur en leur faveur.

Une heure après, Marie Olive Lembe Kabila a repris son bâton de pèlerin vers la ferme Espoir de Kawese accompagnée de sa délégation. La première dame rurale a parcouru ce tronçon parsemé d'embûches et obstacles. A la tombée de la nuit, elle a rencontré le camion embourbé dans la boue. En union de forces, elle s'est jointe à l'équipe de remorquage peu avant d'atteindre la ferme de Kawese, à 60 Km de Lwishi, destination finale pour une mission d'inventaire et  d'inspection de la ferme Espoir en vue d'y relancer les activités agro pastorales.

Pius Romain Rolland

Depuis le parc des Kundelungu

Relance des activités agro-pastorales : Marie Olive Lembe Kabila en inspection des fermes Espoirs
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Africa Cyber Trust 2024 : Ali El Azzouzi décline les enjeux de la cyber-résilience pour le développement de l’Afrique

 

A l'ère du numérique, les puissances mondiales se sont lancées dans la course aux matériels informatiques les plus performants. Ce bras de fer entre les pays du monde a engendré plusieurs défis, entre autres, la fracture numérique, où certaines nations, principalement occidentales, disposent d'une technologie de pointe et d'autres, majoritairement australes, qui accumulent un retard dans ce domaine. En plus de cette fracture, s'ajoute la cybercriminalité, qui est une menace pour les systèmes informatiques défaillants. Pour lutter contre ces fléaux, Dataprotect, société marocaine conseil en cyber-sécurité, a organisé mardi 10 décembre 2024, en collaboration avec One Africa Forum, l’Africa Cyber Trust 2024, un atelier d'échanges sur les défis et opportunité de la Cyber-résilience en Afrique. Placés sous le thème : ‘’les voies de la cyber-résilience’’, ces travaux vont se dérouler dans le beau cadre de Fleuve Congo Hôtel.

D’entrée de jeu, M. Ali El Azzouzi, CEO de Dataprotect, a, dans sa key note axée son intervention sur le ‘’Changement des paradigmes : de la souveraineté numérique à la Cyber-résilience’’, présenté quelques éléments qui font à ce que l’Afrique perde sa souveraineté numérique, faute de sa forte dépendance des Etats-Unis. Pour sortir de cette situation, il a préconisé l’investissement sur toute la chaîne du numérique, allant des systèmes d’exploitation à la partie applicative, en passant par les infrastructures technologiques, les matériels et le Datacenter. Malgré ceci, il a noté que c’est difficile d’atteindre le niveau des 5 géants mondiaux du numérique notamment : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, qui forment le GAFAM. Car, dit-il, leur puissance financière, leur procure un positionnement extrêmement important dans la chaîne de valeur du numérique.

Ainsi Ali El Azzouzi a appelé au changement de paradigmes, pour passer de la souveraineté numérique à la cyber-résilience, afin d’exister dans la cyberspace mondial.

‘’La cyber-résilience est une capacité d’un Etat ou d’une organisation, à faire en sorte que rien ne puisse passer, dans le cas où il y a un incident majeur. C’est-à-dire qu’il faut prévoir tous ce qui est continuité de service, en apportant des solutions. Il faut faire en sorte d’être moins impacté par les dysfonctionnements informatiques et se remettre rapidement sur pied’’, a déclaré le CEO de cette entreprise marocaine. Pour lui, le continent africain ne pourra sortir sa tête de l’eau que si tous les pays se serrent les coudes.

Lutte contre la cybercriminalité

Un panel réunissant différents acteurs clés du secteur financier, a été tenu pour évoquer la question de la cybercriminalité, qui touche principalement ce domaine de la vie. A ce sujet, plusieurs points ont été développés notamment : les stratégies mises en place par les banques pour faire face à cette menace constante dans le numérique ; les principaux défis rencontrés ; les partenariats entre public-privé ou les initiatives régionales à mettre en place.

Pour Valérie Kitombole, chef de département sécurité et système d’informations à la BGFI Bank, bien que tout le monde soit exposé à la cybercriminalité, les institutions financières sont, à l’heure actuelle, capables de se défendre.

‘’Le secteur banquier est un secteur assez outillé en matière de cyber-résilience. On a tout une panoplie des technologies qui ont été mises en place, avec des antivirus, la revue des applications, pour s’assurer de la bonne utilisation de celles-ci par les clients. Il faut organiser des tests d’intrusion, pour challenger votre système, voir s’il est sécurisé ou vulnérable à cause d’une faille qui peut être exploitée par un pirate informatique. On travaille avec des partenaires qui viennent faire des audits pour évaluer la fiabilité de notre système de sécurité’’, a-t-elle indiqué, tout en appelant à la prudence pendant la navigation sur internet.

Contribution de l’Etat congolais

Armel Mumbere, expert en cyber-sécurité et auditeur en systèmes d’informations, a salué les dispositions prises par les autorités, tout en les exhortant à fournir davantage d’efforts pour éradiquer ce fléau.

‘’Mon exposé a porté sur le niveau de l’alignement que l’Etat congolais a mis en place depuis juillet 2022, et les stratégies que les banques ont mises en place pour faire face aux risques auxquelles ils sont exposées.

Le premier constat est qu’il y a énormément d’efforts que l’Etat doit fournir pour que cette stratégie réponde aux risques auxquels les acteurs financiers font face. C’est vrai que la stratégie a le mérite d’exister, cela montre l’engagement de l’Etat. Maintenant, il est temps de la peaufiner, pour qu’elle soit réellement utile aux acteurs financiers. Nous sommes tous exposés aux risques de la cybercriminalité. Pour y répondre, il faut être conscient de son niveau d’exposition, et que nous mettions en place le contrôle, qui passe à travers un niveau de sensibilisation important, pour pouvoir identifier ces risques’’, a déclaré le consultant au Ministère du Commerce Extérieur.

En outre, il a encouragé l’investissement dans ce secteur, en formant les jeunes, mais aussi, en privilégiant la collaboration public-privé.

‘’Il faut que l’Etat investisse énormément dans la formation des jeunes sur l’utilisation d’internet, mais aussi, pour les ingénieurs congolais, il faut que des programmes de formation soient mis en place à travers des partenariats publics-privés. Le privé à l’avantage sur comment dresser les risques et l’Etat qui forme les ingénieurs, devraient les mettre à leur disposition, pour faciliter les initiatives visant le renforcement des capacités des ceux-ci, pour qu’ils quittent la formation académique et deviennent réellement utiles au pays’’, a-t-il fait savoir.

Dataprotect est un cabinet marocain spécialisé dans la cyber-sécurité. Cette entreprise travaille avec plusieurs organisations financières à travers 3 continents pour sécuriser les systèmes informatiques des différentes institutions, pour en faire un levier de la bonne gouvernance.

La Pros.

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