La structure Kobo Hub en collaboration avec l’Ambassade de France en RDC, lance un Institut dédié à la mode « Kobo Art Fashion » d’ici le mois de mai prochain. L’annonce a été faite à l’occasion de la première édition du Festival d’Art de cette structure de mode.
La République Démocratique du Congo va abriter très bientôt une grande institution de mode de standard international en pleine capitale pour booster l’industrie de la mode dans le pays et propulser la main d’œuvre locale. Cette initiative de la maison Kobo et ses partenaires, vise également à partager des expériences avec d’autres pays du Bassin du Congo, réputés par leurs créativités dans le domaine.
Avec des projets d’accompagnement des créateurs de mode qui vont se distinguer chaque année, cet institut de mode de Kinshasa au centre de l’Afrique promet d’apporter un grand développement culturel et d’attirer plus des partenaires internationaux.
Axé sur 3 programmes respectivement ambitieux, ‟Kobo Fashion” offre une opportunité unique de formation de qualité dispensée par des professionnels réputés, avec des possibilités des bourses pour approfondir la connaissance, un espace d’exposition permanente dédié à la Société des Ambianceurs et de Personnes Elégantes (SAPE) ainsi qu’un observatoire de la mode consacré à des recherches multidisciplinaires par rapport au métier ouvert à tous les horizons des pays d’Afrique.
Près de 200 professionnels pourront bénéficier de la formation de cette institution de mode, en mettant en valeur les textiles d’Afrique et l’artisanat local en vue de célébrer cette richesse culturelle, bien plus, son audace stylistique.
Ainsi, l’offre est lancée à tous les passionnés du textile à s’inscrire dans cette école révolutionnaire, qui ouvre ses portes officiellement au mois de mai 2025.
A travers son passage lundi 16 décembre dernier pour constater l’évolution des travaux d’aménagement de la Foire Internationale du Congo Kinshasa « FIKIN », en sigle, le Ministre en charge du Commerce Extérieur, Julien Paluku, a annoncé l’ouverture de ce centre d’attraction ce 21 décembre.
‟Nous avons été en Espagne, en Chine, au Maroc et aux Etats-Unis, mais rarement, les gens viennent aussi en RDC. Voilà pourquoi, sous les instructions du Président Félix Tshisekedi, nous travaillons pour que la Foire de Kinshasa devienne un carrefour mondial”, a indiqué le patron du Commerce Extérieur.
Tout un mois sera consacré à la découverte de la 46ème édition de cette foire, qui sera le miroir du pays à l’international en vue de propulser des échanges commerciaux pour la diversification de l’économie du pays.
A cette occasion, Julien Paluku a sollicité l’accompagnement de ses collègues du Gouvernement dont les domaines se rapprochent, à promouvoir cette édition foraine d’intérêt national.
Ensemble avec le comité de gestion de cet espace attractif, Julien Paluku reste engagé à offrir des infrastructures modernes pour la renaissance socio-économique dans son secteur.
Pour cet énième édition, la FIKIN sera célébrée sous le thème : «Faire foire de la promotion d’échanges commerciaux pour la diversification de l’économie nationale».
Ce mardi à l’aéroport international de N’djili, le Président Félix Tshisekedi a officiellement lancé le vol inaugural de la nouvelle compagnie aérienne nationale « Air Congo », née de la joint-venture entre la RDC (51% des parts) et (49%) pour Éthiopian Airlines. Pour sa phase de lancement, Air Congo dispose de deux aéronefs Boeing 737-800 devant desservir les villes congolaises de Lubumbashi, Goma, Kisangani, Kolwezi, Kalemie et Mbujimayi.
Prenant la parole au cours de cette cérémonie, le vice-Premier ministre, ministre des Transports Jean-Pierre Bemba, a annoncé que « Air Congo va renforcer sa flotte avec quatre (4) autres Boeing 737-800 dans moins d’un an et de deux autres avions de cette envergure dans les deux prochaines années ».
De son côté, l’équipe managériale de « Air Congo », estime que cette joint-venture présente plusieurs avantages notamment l’organisation des vols intérieurs réguliers, sécurisés et ponctuels ; la formation du personnel naviguant ; la discipline dans la gestion et l’implémentation de bonnes pratiques ; l’amélioration des installations aéroportuaires ainsi que l’organisation des vols cargo inter-provinces.
Le PDG d’Éthiopian Airlines a, quant à lui, rassuré le Chef de l’État que son entreprise est pleinement engagée dans cette collaboration. « Les partenariats similaires avec le Togo et le Malawi ont donné des résultats probants et contribuent à l’avancement de l’industrie aéronautique africaine », a-t-il assuré, à la même occasion.
La ville de Kisangani et ses environs se transforment peu à peu grâce aux travaux d’assainissement et de modernisation des infrastructures électriques entrepris par la Société Nationale d’Électricité (SNEL). Ces efforts, menés sous l’impulsion du Président Félix Tshisekedi, visent à fiabiliser la desserte en énergie électrique tout en renforçant l’éclairage public de la ville.
Des avancées concrètes pour la Tshopo
Les équipes de la SNEL sont mobilisées sur plusieurs fronts pour améliorer l’accès à l’électricité :
Installation d’un éclairage public massif : rues, avenues et quartiers de Kisangani s’illuminent progressivement, assurant plus de sécurité pour les populations, notamment à l’approche des fêtes de fin d’année.
Réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Tshopo 1 : des travaux de modernisation sont en cours pour optimiser cette installation clé.
Planification de Tshopo 2 : ce projet ambitieux vise à renforcer la capacité énergétique de la région et à soutenir son industrialisation.
Fiabilisation de la desserte électrique : un suivi rigoureux des travaux est assuré pour garantir une alimentation continue et durable de la ville.
Ces initiatives ne se limitent pas à l’amélioration des infrastructures, elles représentent également une réponse concrète aux attentes des habitants, en rendant leur quotidien plus sûr et en ouvrant de nouvelles perspectives de développement.
Un chantier porteur d’espoir
L’électrification progressive de Kisangani est bien plus qu’un simple projet technique : elle redonne espoir aux habitants de la Tshopo. En modernisant les infrastructures électriques, la SNEL et le gouvernement congolais jettent les bases d’un avenir prospère pour la province, où sécurité, industrialisation et qualité de vie seront au rendez-vous.
En illuminant Kisangani, c’est tout un pan du développement national qui s’éclaire.
Depuis l’annonce de la reprise des travaux de construction de l’Arena de Kinshasa, plusieurs voix s'élèvent et les réactions tombent de partout pour déplorer un mode opératoire qui a consisté, dernièrement, à accuser à tout prix Nicolas Kazadi d’initier des projets fallacieux, dans le seul objectif d'empêcher sa reconduction à la tête du Ministère des Finances.
C'est à travers une édition spéciale de nos confrères de Top Congo FM diffusée sur leurs chaînes YouTube que les congolais, en général, et les kinois, en particulier, ont appris la nouvelle de la reprise des travaux du chantier de construction de leur Arena, plus de 6 mois après l'arrêt dû à un rapport de l’Inspection Générale des Finances aujourd'hui remis en cause après cette reprise.
Accompagné de Guy Loando et Jules Alingete, respectivement Ministre de l'Aménagement du Territoire et Chef de service de l'Inspection Générale des Finances, le Ministre des finances Doudou Fwamba effectuait une visite du chantier pour se rendre compte de l'effectivité de la reprise des travaux aux côtés de l'homme d'affaires Thuran Mildon de la société Milvest qui construit l’Arena de Kinshasa.
Complot contre Nicolas Kazadi
Cette reprise n'a pas manqué de faire réagir l'opinion qui a révélé des similitudes avec d'autres dossiers dans lesquels l’ancien Ministre des Finances avait été cité et pour lesquels on tenait à tout prix à le faire condamner en justice après l’avoir fait condamner dans l'opinion à travers des campagnes médiatiques de diabolisation à coup de plusieurs centaines de milliers de dollars.
Comme pour les forages et lampadaires, Nicolas Kazadi a été accusé de surfacturation alors qu'aucun élément technique n'a su établir une quelconque surfacturation et tout le monde sera convaincu de cela plus tard sans cependant aucun effort de rétablir l'honneur de Nicolas Kazadi qui a protégé les intérêts de la République dans tous ces dossiers et évité des catastrophes financières, notamment sur le projet Arena où il a fait économiser plus de 50 millions de surfacturation à l’État congolais, ce qui certainement lui a créé des ennemis.
Comme pour les forages et lampadaires, on a fait croire à l'opinion que Nicolas Kazadi avait payé indûment ces projets pour faciliter le détournement de ces fonds dont il a été l’auteur et le bénéficiaire. Pourtant, tout a été fait dans les normes et les matériaux pour tous ces projets sont arrivés à Matadi et ont été bloqués par Jules Alingete. Pour l’Arena par exemple, Milvest a préfinancé plus de 65 millions USD sur les 104 millions USD du coût total du projet et vu 1300 de ses conteneurs être bloqués par l’IGF pendant plusieurs mois.
Les mêmes qui ont traîné dans la boue le nom de cette entreprise de renommée internationale dans le seul objectif de salir Nicolas Kazadi dans l'opinion et le démolir, politiquement parlant, viennent annoncer la reprise des travaux sans qu'aucune anomalie n'ait été relevée après plusieurs mois d'arrêt et de campagnes médiatiques.
Pendant ce temps, ce n'est pas que l'image de la cible Nicolas Kazadi qui a été ternie, mais surtout celle du pays en ce qui concerne le sérieux avec lequel les autorités sont censées gérer les investisseurs et les soucis de transparence s'ils sont relevés.
L’histoire retiendra que Félix Tshisekedi est un président qui écoute les artistes de son pays. Après avoir placé Yolande Elebe Ma Ndembo, une professionnelle des arts à la tête du ministère de la culture, arts et patrimoine, le Chef de l’Etat vient de doter à la République Démocratique du Congo, une gigantesque infrastructure culturelle afin de promouvoir et améliorer les conditions professionnelles des créateurs des œuvres de l’esprit. Un espace pour l’expression des arts et de la culture dans toute sa diversité.
Le Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale (CCAAC) a été inauguré officiellement avec fracas le samedi 14 décembre 2024 par le Président congolais après 54 mois de travaux intenses. Une date symbolique qui marque également le 3ème anniversaire de l’inscription de la rumba congolaise au Patrimoine immatériel de l’UNESCO.
Cette cérémonie grandiose honore le monde culturel et constitue un motif de fierté pour la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines qui, à cette occasion, a exprimé sa gratitude au chef de l’Etat, à la Première ministre, ainsi au partenaire chinois, au nom de tous les acteurs de son secteur.
Dans son speech, Yolande Elebe a également évoqué d’autres attentes du monde culturel et a surtout appelé les professionnels des arts et de la culture à s’approprier de ce bijou qui leur est dédié.
«Ce centre devient le carrefour où se tissent les arts, la sauvegarde du patrimoine, l’essor des industries culturelles et créatives et l’un des piliers de la diplomatie culturelle, un enjeu fondamental pour notre pays. A tous nos artistes et notre jeunesse, je vous invite à vous approprier cet espace qui vous est dédié.», a-t-elle déclaré.
Et d’ajouter : « La vie de notre culture est entre vos mains. Soyez audacieux, soyez créatifs surtout n'hésitez pas de faire attendre vos voix et porter le plaidoyer de la situation dans l’est de notre pays ».
Pour la ministre de la culture, arts et patrimoine, la RDC redevient le cœur du continent africain avec la construction de ce point de bifurcation culturelle, à travers cette imposante infrastructure qui vient de se matérialiser.
« Ce projet offre au peuple congolais, à nos artistes, à nos créateurs et à notre jeunesse, un espace adapté, moderne et inspirant où ils pourront s’épanouir, innover et exprimer librement leur talent. Un lieu concrétisant notre rêve commun de voir notre pays devenir un carrefour artistique et culturel, un espace de dialogue entre les cultures du Congo et de l’Afrique centrale et d’ailleurs", a indiqué Yolande Elebe.
Et de poursuivre : « Il est également un espace d’échange entre les cultures ; un lieu où l’histoire de la RDC se mariera à la modernité ».
Infrastructure imposante pour promouvoir les arts et la culture
La Ministre de la culture est revenue sur l’importance de ce temple de la création pour les opérateurs sans oublier son caractère éducatif et promotionnel des talents.
« La réalisation de ce Centre culturel et des arts est une aubaine pour les opérateurs culturels congolais qui se plaignaient souvent du manque d’infrastructures culturelles », a-t-elle souligné.
Et de renchérir : « Ce centre est à la fois un lieu de formation de différents types d’artistes, un foyer des diffusions et une vitrine ».
La gardienne du patrimoine artistique et culturel congolais est d’autant plus satisfaite du CCAC qu’il se conforme à l’un des piliers de son plan d’actions au ministère de la CAP, à savoir le développement des infrastructures culturelles.
Par ailleurs, Yolande Elebe a appelé à faire de ce nouveau centre culturel, un « symbole du vrai panafricanisme, du rayonnement de notre culture ».
Évidemment, le CCAPAC s’affirme comme un hub incontournable de créativité et d’innovation, dédié à la promotion et à la valorisation des industries culturelles et créatives (ICCs) en RDC et dans toute la sous-région de l’Afrique centrale.
Fruit de la coopération sino-congolaise, le CCAC a été entièrement financé par le gouvernement chinois à hauteur de 100 millions de dollars américains. Il est érigé sur un terrain vaste de 93.900m2 mis à disposition par le gouvernement congolais. Ce qui a poussé la ministre Elebe de considérer le CCAC comme « preuve de la relation solide » entre la RDC et la Chine.
Le discours du Président de la République, Félix Tshisekedi, sur l’état de la Nation, prononcé devant les Députés et Sénateurs réunis en Congrès, a été suivi en direct, dans des bonnes conditions, dans la province du Haut-Katanga.
Cette performance, est le fruit d’une collaboration exemplaire entre la Direction Provinciale de la Société Nationale d’Electricité et celle de la Radiotélévision Nationale Congolaise de cette province. Cette entente est également un témoignage de l’importance de l’énergie électrique pour le succès des grandes initiatives nationales.
Le Directeur provincial de la RTNC Haut-Katanga, Christophe Lokangu Lilewu, a orchestré avec brio cette retransmission. Avec le soutien de ses équipes techniques et audiovisuelles, il a assuré un relais sans interruption depuis Kinshasa. Grâce à cette coordination impeccable, les auditeurs et téléspectateurs de la province ont pu suivre en intégralité le discours du Chef de l’Etat, un moment clé pour la vie politique et sociale du pays.
Une prouesse rendue possible par la SNEL
La réussite de cette retransmission repose également sur la contribution essentielle de la Société Nationale d’Electricité (SNEL). Dans un contexte où la stabilité énergétique est cruciale pour des événements d’envergure, le Directeur provincial de la RTNC a tenu à saluer l’implication de son collègue Jean-Marie Mutombo Ngoie, qui a œuvré pour maintenir une alimentation électrique stable tout au long de cette retransmission.
La stabilité de l’électricité garantie par les équipes de la SNEL, a permis non seulement une diffusion sans interruption, mais également le travail des rédactions locales. L’ensemble de l’équipe rédactionnelle de la RTNC Haut-Katanga, ainsi que d’autres médias provinciaux, ont pu produire des analyses approfondies et des émissions spéciales sur le discours présidentiel, enrichissant ainsi le débat public.
L’importance de l’énergie dans la vie nationale
Cet épisode illustre le rôle important que joue la SNEL dans le quotidien des Congolais. Une alimentation électrique stable est non seulement essentielle pour les ménages et les entreprises, mais elle constitue également un pilier pour les grandes étapes de la vie démocratique du pays, telles que la retransmission de ce discours présidentiel.
Ces synergies montrent qu’avec une planification rigoureuse et un engagement collectif, des résultats remarquables peuvent être atteints.
Un modèle à suivre pour l’avenir
La SNEL et la RTNC Haut-Katanga viennent de prouver que même face à des défis complexes, le professionnalisme et la détermination restent les clés du succès.
Dans son allocution, prononcée, avec fierté, lors de la cérémonie solennelle d’inauguration du Centre culturel et artistique des pays de l’Afrique centrale, à Kinshasa, M. Zhao Bin, Ambassadeur de Chine en RDC, a exprimé sa satisfaction sur la qualité de l’ouvrage offert aux congolais, soulignant son importance capitale pour le renforcement des liens entre les peuples. Selon le Diplomate Zhao Bin, la Chine est disposée à mener des initiatives précieuses pour accompagner les dirigeants de la RDC à réaliser les missions leur dévolues, suivant l’esprit des engagements pris par le Président Xi Jiping, dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (Focac).
‘’La réalisation de ce centre culturel et artistique améliorera les infrastructures culturelles de la République démocratique du Congo pour mieux répondre aux besoins croissants du peuple congolais en la matière ; le nouvel Institut national des Arts, doté d’infrastructure complète et des conditions exceptionnelles d'hébergement, offre un excellent environnement pédagogique aux professeurs et étudiants. Destiné à devenir un berceau des artistes congolais, cette structure attirera un plus grand nombre d'experts internationaux à venir s’échanger ou enseigner, ce qui va en faire une importante vitrine et plate-forme d'échange sur la culture congolaise. En cette occasion solennelle, je tiens à assurer au gouvernement congolais l’entière disponibilité du gouvernement chinois à le soutenir dans l'entretien et la valorisation de ce centre afin qu'il puisse jouer, de façon continue, son rôle, constituant avec le Palais du Peuple, le Stade des Martyrs et le Bâtiment gouvernemental administratif, le plus beau quartier de l'amitié sino-congolaise’’, a indiqué Zhao Bin, dans son discours. Par la même occasion, il a eu à donner des précisions majeures sur l’édifice d’en face du Palais du peuple. Il est, en effet, convaincu que ce beau centre va booster la perception du monde sur les infrastructures en RD. Congo.
‘’En tant qu’un des projets phares dans le cadre des « Huit actions majeures » du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine en 2018, le Centre culturel et artistique pour les pays de l'Afrique centrale à Kinshasa, abritant le plus grand opéra de l'Afrique centrale, constitue une miniature de la coopération amicale sino-africaine dans la nouvelle ère et incarne la profonde amitié unissant nos deux pays. Le corps principal de cet édifice se compose de trois parties, le Centre culturel, l'Institut national des Arts et le Centre d'accueil. De la conception à la construction, tout s’est déroulé dans heureuse condition grâce à la sagesse et à la sueur de plus de 1 000 agents chinois et congolais de divers horizons. Le style architectural qui a intégré des éléments culturels locaux et l'excellente qualité des travaux ont été hautement appréciés par les visiteurs’’, a soutenu, haut et fort, l’Ambassadeur Zhao Bin, Bwato moko pour les intimes.
Gloire Mfemfere
Discours de S.E.M. l'Ambassadeur de Chine Zhao Bin lors de la Cérémonie d'Inauguration du Projet du Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale à Kinshasa
Excellence Monsieur le Président de la République,
Très Honorable Président de l’Assemblée Nationale,
Très Honorable Président du Sénat,
Excellence Madame la Première Ministre,
Excellences Messieurs les Vice-Premiers Ministres,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres d’Etat et les Ministres,
Mesdames et Messieurs, chers amis :
L’honneur m’échoit d’assister aujourd’hui à l’inauguration du Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale à Kinshasa réalisé avec l’aide chinoise sans contre-partie. L'achèvement des travaux ajoute non seulement un bâtiment emblématique à la belle ville de Kinshasa, mais pose aussi un jalon dans les relations sino-congolaises. À cette occasion, au nom du gouvernement chinois, je tiens à exprimer mes chaleureuses félicitations à toutes les parties prenantes de nos deux pays à la construction de ce projet, et surtout ma profonde gratitude à Votre Excellence, Monsieur le Président de la République pour l’attention particulière et le ferme soutien que vous l’avez bien voulu apporter tout au long de sa mise en œuvre. Il y a 5 ans, c’était vous qui avez personnellement posé sa première pierre ; Aujourd’hui, alors que vous ouvrez votre deuxième mandat de magistrature suprême de la RDC, vous procédez à son inauguration officielle, en lui donnant un nouvel éclat.
En tant qu’un des projets phares dans le cadre des « Huit actions majeures » du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine en 2018, le Centre culturel et artistique pour les pays de l'Afrique centrale à Kinshasa, abritant le plus grand opéra de l'Afrique centrale, constitue une miniature de la coopération amicale sino-africaine dans la nouvelle ère et incarne la profonde amitié unissant nos deux pays.
Le corps principal de cet édifice se compose de trois parties, le Centre culturel, l'Institut national des Arts et le Centre d'accueil. De la conception à la construction, tout s’est déroulé dans heureuse condition grâce à la sagesse et à la sueur de plus de 1 000 agents chinois et congolais de divers horizons. Le style architectural qui a intégré des éléments culturels locaux et l'excellente qualité des travaux ont été hautement appréciés par les visiteurs.
La réalisation de ce centre culturel et artistique améliorera les infrastructures culturelles de la République démocratique du Congo pour mieux répondre aux besoins croissants du peuple congolais en la matière ; Le nouvel Institut national des Arts, doté d’infrastructure complète et des conditions exceptionnelles d'hébergement, offre un excellent environnement pédagogique aux professeurs et étudiants. Destiné à devenir un berceau des artistes congolais, cette structure attirera un plus grand nombre d'experts internationaux à venir s’échanger ou enseigner, ce qui va en faire une importante vitrine et plate-forme d'échange sur la culture congolaise.
En cette occasion solennelle, je tiens à assurer au gouvernement congolais l’entière disponibilité du gouvernement chinois à le soutenir dans l'entretien et la valorisation de ce centre afin qu'il puisse jouer, de façon continue, son rôle, constituant avec le Palais du Peuple, le Stade des Martyrs et le Bâtiment gouvernemental administratif, le plus beau quartier de l'amitié sino-congolaise.
Excellence Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs, chers amis,
Lors du récent sommet du Forum de Beijing sur la coopération sino-africaine, les dirigeants chinois et africains ont, à travers discussion, mis à niveau, les relations sino-africaines dans la nouvelle ère, ouvert de nouvelles perspectives pour la construction d'une communauté d’avenir partagé et tracé une nouvelle feuille de route pour la coopération entre la Chine et les pays africains. Le président chinois XI Jinping y a annoncé qu'au cours des trois prochaines années, la Chine serait disposée à mener « Dix Actions de Partenariat » avec les pays africains pour promouvoir conjointement le processus de modernisation de la Chine et de l'Afrique. Les mesures à prendre à cette fin couvrent un large éventail de domaines tels que la politique, l'économie, le commerce, les transports, la finance, la sécurité, la santé, la culture, l'éducation et le bien-être de la population. Excellence Monsieur le Président, sur votre instruction, la RDC a créé une task force pour renforcer la synergie avec la Chine dans la mise en œuvre de ces mesures, ce qui démontre une fois de plus l'importance que vous attachez à la coopération mutuellement bénéfique entre nos deux pays. L'Ambassade de Chine en RDC a déjà eu le premier dialogue avec l’équipe congolaise et je m’engage à ce que mon Ambassade continuera à maintenir une communication étroite avec la partie congolaise pour l’aider à tirer davantage de profit dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine.
Avant de terminer, je tiens à renouveler mes sincères remerciements aux différents départements gouvernementaux congolais, en particulier au Ministère des Infrastructures et Travaux Publics pour leur soutien accordé en vue d’assurer le bon achèvement de ce projet.
De Kanga à Boma, en passant par Lubumbashi dans le Haut-Katanga, Marie Olive Lembe Kabila inspecte les fermes Espoirs, en vue d'y relancer les activités. Après plusieurs années d'absence sur terrain, l'épouse de Joseph Kabila, dès l'arrivée à Lubumbashi, n'a pas été du tout repos.
A la troisième étape de son itinérance, Marie Olive Lembe Kabila s'est rendue au parc des Kundelungu, à 360 Km de Lubumbashi. Elle a mission d'inspecter la ferme Espoir étendue sur dix sites notamment : Katchupa, Lualala, Kimilyango, Lwishi, Mabila, Lufukwe, Luando, Mwitapile, Kawese et Mibango.
A katwe, l'épouse de Joseph Kabila a reçu son premier bain de foule, inattendu et spontané. Un accueil fervent des femmes et enfants de cette cité.
A Lwishi, à 120 km de Katwe, la première dame rurale a été ovationnée avec dignité et honneur sur fond de chants et danses. Un bouquet de fleur lui a été remis, symbole de considération et d'amour. Le passage dans cette ferme de Lwishi n'a été qu'un transite. Sur place, Marie Olive Lembe Kabila a convoqué une réunion d'évaluation avec le gestionnaire de ladite ferme. Cela fait 8 ans qu'elle est restée loin de cette contrée. Question de s'imprégner de l'évolution des activités.
En tant que mère, Marie Olive Lembe Kabila, entourée des enfants n'a pas hésité de poser un geste de cœur en faveur d'eux et de leurs mères.
Sous une pluie battante, Marie Olive Lembe Kabila, sous ses épaules protectrices, elle berce la petite Carmelia Françoise Ngoie à peine âgée de trois mois, accompagnée, de sa mère. Une fois de plus, l'épouse du sénateur à vie a posé un geste de cœur en leur faveur.
Une heure après, Marie Olive Lembe Kabila a repris son bâton de pèlerin vers la ferme Espoir de Kawese accompagnée de sa délégation. La première dame rurale a parcouru ce tronçon parsemé d'embûches et obstacles. A la tombée de la nuit, elle a rencontré le camion embourbé dans la boue. En union de forces, elle s'est jointe à l'équipe de remorquage peu avant d'atteindre la ferme de Kawese, à 60 Km de Lwishi, destination finale pour une mission d'inventaire et d'inspection de la ferme Espoir en vue d'y relancer les activités agro pastorales.
A l'ère du numérique, les puissances mondiales se sont lancées dans la course aux matériels informatiques les plus performants. Ce bras de fer entre les pays du monde a engendré plusieurs défis, entre autres, la fracture numérique, où certaines nations, principalement occidentales, disposent d'une technologie de pointe et d'autres, majoritairement australes, qui accumulent un retard dans ce domaine. En plus de cette fracture, s'ajoute la cybercriminalité, qui est une menace pour les systèmes informatiques défaillants. Pour lutter contre ces fléaux, Dataprotect, société marocaine conseil en cyber-sécurité, a organisé mardi 10 décembre 2024, en collaboration avec One Africa Forum, l’Africa Cyber Trust 2024, un atelier d'échanges sur les défis et opportunité de la Cyber-résilience en Afrique. Placés sous le thème : ‘’les voies de la cyber-résilience’’, ces travaux vont se dérouler dans le beau cadre de Fleuve Congo Hôtel.
D’entrée de jeu, M. Ali El Azzouzi, CEO de Dataprotect, a, dans sa key note axée son intervention sur le ‘’Changement des paradigmes : de la souveraineté numérique à la Cyber-résilience’’, présenté quelques éléments qui font à ce que l’Afrique perde sa souveraineté numérique, faute de sa forte dépendance des Etats-Unis. Pour sortir de cette situation, il a préconisé l’investissement sur toute la chaîne du numérique, allant des systèmes d’exploitation à la partie applicative, en passant par les infrastructures technologiques, les matériels et le Datacenter. Malgré ceci, il a noté que c’est difficile d’atteindre le niveau des 5 géants mondiaux du numérique notamment : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, qui forment le GAFAM. Car, dit-il, leur puissance financière, leur procure un positionnement extrêmement important dans la chaîne de valeur du numérique.
Ainsi Ali El Azzouzi a appelé au changement de paradigmes, pour passer de la souveraineté numérique à la cyber-résilience, afin d’exister dans la cyberspace mondial.
‘’La cyber-résilience est une capacité d’un Etat ou d’une organisation, à faire en sorte que rien ne puisse passer, dans le cas où il y a un incident majeur. C’est-à-dire qu’il faut prévoir tous ce qui est continuité de service, en apportant des solutions. Il faut faire en sorte d’être moins impacté par les dysfonctionnements informatiques et se remettre rapidement sur pied’’, a déclaré le CEO de cette entreprise marocaine. Pour lui, le continent africain ne pourra sortir sa tête de l’eau que si tous les pays se serrent les coudes.
Lutte contre la cybercriminalité
Un panel réunissant différents acteurs clés du secteur financier, a été tenu pour évoquer la question de la cybercriminalité, qui touche principalement ce domaine de la vie. A ce sujet, plusieurs points ont été développés notamment : les stratégies mises en place par les banques pour faire face à cette menace constante dans le numérique ; les principaux défis rencontrés ; les partenariats entre public-privé ou les initiatives régionales à mettre en place.
Pour Valérie Kitombole, chef de département sécurité et système d’informations à la BGFI Bank, bien que tout le monde soit exposé à la cybercriminalité, les institutions financières sont, à l’heure actuelle, capables de se défendre.
‘’Le secteur banquier est un secteur assez outillé en matière de cyber-résilience. On a tout une panoplie des technologies qui ont été mises en place, avec des antivirus, la revue des applications, pour s’assurer de la bonne utilisation de celles-ci par les clients. Il faut organiser des tests d’intrusion, pour challenger votre système, voir s’il est sécurisé ou vulnérable à cause d’une faille qui peut être exploitée par un pirate informatique. On travaille avec des partenaires qui viennent faire des audits pour évaluer la fiabilité de notre système de sécurité’’, a-t-elle indiqué, tout en appelant à la prudence pendant la navigation sur internet.
Contribution de l’Etat congolais
Armel Mumbere, expert en cyber-sécurité et auditeur en systèmes d’informations, a salué les dispositions prises par les autorités, tout en les exhortant à fournir davantage d’efforts pour éradiquer ce fléau.
‘’Mon exposé a porté sur le niveau de l’alignement que l’Etat congolais a mis en place depuis juillet 2022, et les stratégies que les banques ont mises en place pour faire face aux risques auxquelles ils sont exposées.
Le premier constat est qu’il y a énormément d’efforts que l’Etat doit fournir pour que cette stratégie réponde aux risques auxquels les acteurs financiers font face. C’est vrai que la stratégie a le mérite d’exister, cela montre l’engagement de l’Etat. Maintenant, il est temps de la peaufiner, pour qu’elle soit réellement utile aux acteurs financiers. Nous sommes tous exposés aux risques de la cybercriminalité. Pour y répondre, il faut être conscient de son niveau d’exposition, et que nous mettions en place le contrôle, qui passe à travers un niveau de sensibilisation important, pour pouvoir identifier ces risques’’, a déclaré le consultant au Ministère du Commerce Extérieur.
En outre, il a encouragé l’investissement dans ce secteur, en formant les jeunes, mais aussi, en privilégiant la collaboration public-privé.
‘’Il faut que l’Etat investisse énormément dans la formation des jeunes sur l’utilisation d’internet, mais aussi, pour les ingénieurs congolais, il faut que des programmes de formation soient mis en place à travers des partenariats publics-privés. Le privé à l’avantage sur comment dresser les risques et l’Etat qui forme les ingénieurs, devraient les mettre à leur disposition, pour faciliter les initiatives visant le renforcement des capacités des ceux-ci, pour qu’ils quittent la formation académique et deviennent réellement utiles au pays’’, a-t-il fait savoir.
Dataprotect est un cabinet marocain spécialisé dans la cyber-sécurité. Cette entreprise travaille avec plusieurs organisations financières à travers 3 continents pour sécuriser les systèmes informatiques des différentes institutions, pour en faire un levier de la bonne gouvernance.