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Festival Amani : la 10ème édition confirmée du 15 au 17 novembre 2024 

La ville de Goma va bouger au rythme de la 10ème édition du festival Amani, du 15 au 17 novembre 2024. Plus de 30 000 personnes seront réunis autour de la musique, l'art, l'entrepreneuriat et autres.

Beaucoup d'artistes défileront sur la scène devant un grand public venu de tous les coins du monde, entre autres, Ferre Gola, Black M, RJ Kaneira, Dj Spilulu, Voldie Mapenzi, JKM Rambo, Magic Pinokio…

Au cours d'une adresse à la presse ce mardi 12 novembre 2024, Vianney Bisimwa, co-président du festival Amani, a eu l'occasion de présenter les particularités de cette 10ème édition qui se passe sous un angle très particulier avec la guerre injuste imposée à la RDC.

" Avant toute chose, comprenez que nous organisons le festival Amani dans un contexte très particulier et c'est la raison pour laquelle nous le faisons pour apporter une contribution pour la cohésion sociale pour la paix et la detraumatisation mais aussi pour la promotion de l'entrepreneuriat et du vivre ensemble. Nous continuons à avoir une pensée la plus sincère et profonde envers toutes les populations et plus particulièrement les personnes touchées et affectées par la crise actuelle. Nous allons toujours garder cette pensée comme un fil conducteur tout au long de ce festival en se disant que nous le faisons pour pouvoir contribuer à offrir un avenir tant soit peu meilleur à tous.

Deux où trois choses en terme de cette 10ème édition, cette année par rapport aux autres éditions, nous allons avoir plus des sessions thématiques, des panels, des ateliers que nous organisons et nous en avons au total 15 et qui pour la question de la cohésion sociale et de vivre ensemble à l'entrepreneuriat, au journalisme et la manière de produire des projets artistiques seront débattus en long et en large. Des critiques que nous avons eues dans le passé, nous ont permis d'améliorer pour cette nouvelle édition qui s'annonce très palpitante, nous faisons le nécessaire pour joindre l'utile à l'agréable avant d'avoir le temps pour le concert et déjà ce jeudi il y a une session sur la cohésion sociale et du jeudi au dimanche il y a d'autres sessions. La deuxième chose intéressante, nous allons célébrer nos bénévoles et que donc nous aurons une soirée des partenaires et parmi eux, nos 500 bénévoles que nous avons et allons reconnaître leur travail, une façon de le remercier et le primer. Nous remercierons aussi nos partenaires, qui ont été avec nous depuis la première édition et qui sont toujours avec nous ce jour. Et enfin, c'est la 10ème édition et le 10ème anniversaire malgré le report et les difficultés nous voulons que ce festival soit un moment des échanges car chaque édition a des anecdotes, de la mort de Feu Djo Paluku à ceux qui disent ne pas vouloir du festival Amani, des incidents sécuritaires précise’’, a indiqué Vianney Bisimwa.

Présent à cette adresse, Espoir Mwimuka, activiste des droits de l'homme au sein du mouvement citoyen Lucha RDC-Afrique, a indiqué que la lutte du festival Amani est la même que la sienne et que dire non à ce grand rendez-vous culturel est une façon de montrer à la face du monde que le peuple Congolais a peur, ce qui n'est pas normal.

" Dire non à ce grand événement, n'est pas bon mais célébrer la paix à travers cette grande messe fera passer un grand message à la communauté internationale qui fait semblant de tout ce qui se passe dans notre pays. J'invite tout le monde qui sera disponible de se joindre au festival Amani car certaines personnes pensent que malgré la guerre injuste nous imposée par Kagame, il n'y a pas la vie en RDC, cela est faux. Venez au festival pour que le monde sache que le peuple Congolais est intrépide’’, a-t-il lancé.

Guellord Risasi

 

Festival Amani : la 10ème édition confirmée du 15 au 17 novembre 2024 
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Journée mondiale de l’écrivain africain, RDC : Christian Gombo rend hommage aux grandes figures de la littérature congolaise 

  Dans le cadre de la journée mondiale de l’écrivain africain, qui est célébrée le 7 novembre de chaque année dans le monde entier, l’écrivain Christian Gombo a organisé un grand évènement à la bibliothèque du Centre Wallonie-Bruxelles à Kinshasa pour le bonheur des amoureux de la littérature. Cette activité a mis à l’honneur Clémentine Faïk-Nzuji Madiya et Marie-Eugénie Mpogo, deux écrivaines congolaises dont la renommée dépasse les frontières nationales, grâce à leur plume qui a inspiré plus d’un dans cet art.

A cette occasion, Christian Sheva a rendu un vibrant hommage à l’écrivain congolais, qui a su se réinventer à travers les époques, et qui continue à faire ses preuves dans la littérature mondiale et ce, grâce à son sens élevé de créativité. 

‘’En tant que l’un des secrétaires généraux de l’Union des écrivains Congolais (UECO), je viens rendre hommage à deux écrivaines d’exception. Aujourd'hui, le 7 novembre, nous célébrons une occasion précieuse et significative : la Journée de l'Écrivain Africain. C'est un moment pour honorer le travail des écrivains, non seulement sur notre continent, mais particulièrement ici, au Congo, où la créativité littéraire trouve des racines profondes et diversifiées.

L’écrivain congolais n’est pas seulement un créateur de mots, mais un architecte de l'âme. À travers leurs plumes, nos écrivains tissent l'histoire, la culture et les luttes de notre peuple. Ils donnent voix à nos joies, à nos peines et à nos rêves. Leur travail est un miroir qui reflète notre identité collective et un phare qui éclaire notre chemin vers l'avenir.

Il est essentiel de reconnaître la richesse et la diversité de la littérature congolaise. Des poètes aux romanciers, des dramaturges aux essayistes, chaque voix contribue à la mosaïque de notre patrimoine littéraire. Leur engagement à raconter nos histoires, à interroger notre réalité et à imaginer des lendemains meilleurs est une source d'inspiration pour nous tous.

En cette journée, nous devons également réfléchir aux défis auxquels nos écrivains font face. La reconnaissance, le soutien institutionnel et l'accès aux ressources sont cruciaux pour permettre à la littérature de s'épanouir. Nous devons nous mobiliser pour garantir que chaque écrivain congolais puisse exercer son art dans un environnement propice à la créativité.

Je tiens à saluer tous les écrivains congolais ici présents, ainsi que ceux qui ne peuvent pas être avec nous aujourd'hui. Votre travail est précieux et mérite d’être célébré et soutenu. Ensemble, continuons à promouvoir la lecture, à encourager la création littéraire et à défendre la liberté d'expression.

Je vous invite tous à célébrer nos écrivains, à lire leurs œuvres et à partager leurs histoires. Ensemble, faisons en sorte que la voix de la littérature congolaise résonne non seulement sur notre continent, mais à travers le monde,’’ a déclaré l’écrivain Gombo.

Avant d’ajouter : «Nous avons également eu le bonheur de croiser notre doyenne, la poétesse Elisabeth Betty Mweya Tol'Ande, à  qui nous sommes éternellement reconnaissants pour ses écrits qui nous ont tant apporté. C'est toujours un privilège de la revoir. Un clin d'œil à tous les membres de Femmes de Lettres Congolaises, FELCO, et surtout à Richard Ali pour son engagement en faveur de notre littérature ».

Tout est bien qui finit bien, cette journée a été clôturée au siège des éditions Miezi, où les écrivains avaient mis à l’honneur l’écrivain Paul Lomami Tchibamba, qui, en partenariat avec le club de lecture de Paul, ont choisi l’œuvre « Ngando », un des romans riches et l’une de premières œuvres littéraires congolaises,

‘’Et avec Ngando nous avons enfin un livre qui retranscrit bien certains récits, fruits de l’oralité dans une langue qui violente « le français », parce que son auteur a une grande maitrise de la langue française. Ce qui n’était pas évident à cette époque-là’’, a expliqué l’écrivain Christian Gombo à la fin de cette soirée.

Chimea Samy

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ARSP-FEC : signature du procès-verbal de validation du guide sectoriel des activités de la sous-traitance en RDC

Enfin, deux structures, en l’occurrence, l'ARSP et la FEC, ont procédé à la signature du procès-verbal de validation du guide sectoriel des activités de la sous-traitance. Cette cérémonie s’est tenue au siège national de la FEC en présence du représentant du ministre de l'Industrie et développement des PME ainsi que de plusieurs opérateurs économiques.

Selon une dépêche de la cellule de communication de l’ARSP, le président de la Fédération des Entreprises du Congo, Robert Malumba Kalombo, estime que la mise sur pied de ce guide sectoriel répond aux exigences d’adaptation des textes légaux et réglementaires aux réalités du terrain.

« Le problème se posait par rapport à l’application de la loi, les opérateurs économiques et l'ARSP s'étaient convenus qu'il fallait qu'on se réunisse en commission mixte paritaire pour chercher un document qui pouvait appuyer les textes légaux de façon à ce que l'application ne pose aucun problème. C'est ainsi que la commission s'était réunie et a travaillé. Nous avons réuni les experts du côté du secteur privé représenté par la FEC et du côté de l’ARSP. Ils ont travaillé pendant plusieurs mois pour donner les détails de façon que l'application soit beaucoup plus claire et ne pose aucun problème, et maintenant, nous parlons le même langage par rapport à tout ce qu'on a fait », a expliqué le président national de la FEC.

De son côté, le Directeur Général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, a souligné que cet outil essentiel vient optimiser l'application sans faille de la loi sur la sous-traitance.

"Aujourd'hui, tout le monde est éclairé à travers ce guide sectoriel et nous avons défini le champ d'application de chaque secteur en RDC. Tout est dans l'intérêt du bon climat des affaires. C'est ce qui vient d'être fait aujourd'hui, et ceci renforce le lien entre l’ARSP et les opérateurs économiques à travers la FEC”, a renchéri le DG de l’ARSP.

Les experts de la FEC et de l’ARSP ont salué l’aboutissement de ce travail qui vient résoudre un problème majeur lié à l'interprétation des textes juridiques qui réglementent les activités de la sous-traitance dans tous les secteurs confondus de la vie économique nationale.

«On a eu beaucoup de difficultés à un certain moment. Le Dg de l'ARSP avait fait des contrôles en 2023, certains entrepreneurs ne comprenaient pas. Nous avons plusieurs fois reçu la visite de plusieurs entreprises qui sont venues vers nous pour se plaindre. Il a fallu que du côté de l’ARSP et de la FEC qu'on puisse tenir pour que ce guide sectoriel soit mis en place. La prochaine étape sera la revisitation de la loi sur la sous-traitance et la loi sur l'entrepreneuriat congolais, quand on aura mis cette dernière en place, en ce moment, on aura une loi qui va permettre aux entrepreneurs congolais d'avoir des marchés auprès des grandes entreprises minières, brassicole, etc.”, a déclaré Bruno Mononge, administrateur Délégué de la FEC.

Les guides sectoriels ont été conçus dans une démarche de clarification, de résolution des difficultés d'interprétation qui se posaient secteur par secteur,  en vue d’élucider  la conformité de l'application de la loi sur la sous-traitance.

La Pros.

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Kinshasa : la SNEL S.A intensifie ses efforts pour une électricité plus fiable dans plusieurs quartiers

La Société Nationale d’Electricité (SNEL SA) est sur le terrain pour assurer une amélioration significative de la desserte électrique dans plusieurs quartiers de Kinshasa. Ce lundi 11 novembre, dans le cadre de son programme d’élimination des poches noires, la SNEL SA s’attaque au remplacement de transformateurs défectueux dans des cabines stratégiques de la capitale.

Les opérations de manutention et de placement de nouveaux transformateurs ont débuté dans les quartiers ciblés : les cabines Basilunda et Luyeye dans le quartier Camp Luka, dans la commune de Kintambo, ainsi que la cabine Mombele 3 dans la commune de Limete. Ces remplacements sont cruciaux pour garantir un réseau plus stable et fiable dans ces zones densément peuplées où les pannes électriques fréquentes affectaient le quotidien des habitants.

L’intervention à la cabine Mombele 3, située dans le quartier Mombele de la commune de Limete, marque une étape importante dans la volonté de la SNEL SA de renforcer la qualité de service. Le transformateur avarié y sera remplacé par un modèle performant, qui devrait permettre une distribution d’électricité plus continue, en particulier pour les résidents de Limete qui ont exprimé de vives attentes quant à cette amélioration.

En s’attaquant aux « poches noires » de Kinshasa, la SNEL SA témoigne de son engagement à offrir un accès stable à l’énergie pour tous les Kinois. Cette série d’actions marque une avancée majeure vers la modernisation du réseau électrique de la capitale, un enjeu essentiel à l’approche des fêtes de fin d’année.

GN/LP

Kinshasa : la SNEL S.A intensifie ses efforts pour une électricité plus fiable dans plusieurs quartiers
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En prévision des fêtes de fin d’année : La SNEL SA renforce ses capacités afin d’éviter tout désagrément

La Société Nationale d’Électricité (SNEL SA) met les bouchées doubles pour un service de qualité à ses clients en cette fin d’année qui s’annonce. C’est cette période qui captive le plus ses abonnés. Des efforts non de moindres sont fournis pour assurer  une alimentation en électricité continue et fiable aux Congolais.

Soucieuse d’offrir un meilleur service à la population, la SNEL SA a initié plusieurs actions concrètes pour garantir que les célébrations de cette période festive se déroulent sans désagréments liés aux coupures d’électricité. A titre illustratif, samedi 9 novembre dernier, des équipes techniques de la SNEL SA ont posé un nouveau câble dans le cadre de l’assainissement du F32 de la sous-station Ndolo.

Ce projet d’envergure consiste à renforcer l’alimentation électrique dans le tronçon compris entre les cabines Onatra Gama et Progrès. Ces travaux visent non seulement à moderniser le réseau, mais aussi à réduire les risques de délestage, en améliorant la fiabilité du système pour répondre aux besoins croissants des utilisateurs.

Dans les quartiers de Ngaliema

Tout est fait pour répondre aux attentes de divers quartiers en matière de desserte en électricité par la SNEL. Pour ce, elle a entrepris des actions significatives dans plusieurs quartiers de la commune de Ngaliema, dans le cadre de son programme d’amélioration de la desserte en électricité. Elle a notamment procédé à l’augmentation de la puissance des transformateurs dans les cabines de distribution publiques en vue de répondre aux besoins croissants des habitants tout en réduisant les risques de délestage.

Voici les interventions spécifiques réalisées :

  • Quartier Ma Campagne : La cabine « Place Commerciale Ma Campagne » a vu sa puissance passer de 830 kVA à 1260 kVA, grâce à l’installation de deux transformateurs de 630 kVA chacun.
  • Quartier Pigeon : À la cabine « Marie Antoinette », la puissance installée a été doublée, passant de 315 kVA à 630 kVA.
  • Quartier Pigeon : La cabine « Anne Marie » a également bénéficié d’un renforcement, avec une puissance qui est passée de 630 kVA à 945 kVA.

Ces augmentations de puissance installée dans les cabines de distribution ont permis de réduire de façon notable les cas de délestage en basse tension dans les quartiers concernés. Grâce à ces actions de modernisation et de renforcement du réseau électrique, la SNEL SA réaffirme son engagement à fournir un service de qualité et à accompagner le quotidien de chaque Congolais, en garantissant un accès fiable à l’électricité pour célébrer les fêtes de fin d’année en toute tranquillité.

La Pros.

 

 

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RD Congo : Lancement officiel du Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes dans la province du Kwilu

Les activités du ‘’Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes’’ (PIFORES), un des programmes du gouvernement congolais, viennent de démarrer dans la province du Kwilu dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC). Félicien Kiway, Gouverneur and intérim de la province précitée, a officiellement lancé ces activités ce vendredi, 08 novembre 2024 à Kikwit, ville économico-politique de cette province, précisément à l’Hôtel Marinele, dans la commune de Lukolela.

Cérémonie, haute en couleurs, en présence de plusieurs personnalités dont les ministres du gouvernement provincial, quelques membres du conseil provincial de sécurité, le coordonnateur provincial de l’Environnement, les administrateurs de cinq territoires que composent le Kwilu, du maire de la ville de Kikwit, des structures de la société civile intervenant dans le domaine de l’Environnement, des chefs coutumiers, la presse ainsi que d’autres invités de marque.

« C’est pour moi un honneur de prendre la parole, ce jour, devant votre auguste assemblé pour appuyer, au niveau de la province du Kwilu, le lancement du projet qui a été porté sur le fond à Kinshasa le 14 octobre 2024 par son excellence madame la Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable Eve Bazaïba. Il s’agit du Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes, PIFORES en sigle. D’un montant de 300 millions de dollars américains sur financement de la Banque mondiale, le projet couvre sept provinces parmi lesquelles la province du Kwilu pour une durée de sept ans. En effet, pas plus tard qu’exactement deux ans, la ville de Kikwit avait abrité un atelier avec des parties prenantes dans le cadre de la préparation de ce programme », a déclaré Clément Vangu, Coordonnateur National de l’Unité de Coordination du Projet susmentionné. Vangu a salué le bâtiment mis à la disposition du PIFORES pour son fonctionnement par le gouvernement provincial. 

La note d’informations du PIFORES à notre possession renseigne que ce programme s’inscrit dans le cadre du partenariat pays de la Banque mondiale 2022 – 2026 et à une durée de sept ans. Outre le Kwilu, enchaine le même document, ce programme sera aussi exécuté dans les provinces ci-après : Kinshasa, Kongo central, Lomami, Kasaï, Kaaï central et Kasaï oriental.

« L’objectif est d’améliorer la gestion des paysages forestiers et de renforcer les moyens de subsistance des communautés dans les zones sélectionnées par le projet. Le PIFORES a cinq composantes à savoir : l’amélioration de la planification de l’utilisation des terres et de la gouvernance pour la gestion des ressources naturelles des zones ciblées ; le développement des chaines de valeur agroforestières pour la gestion durable des paysages et l’amélioration des moyens de subsistance ; le développement d’une haine de valeur durable pour l’énergie et la cuisson efficace ; les approches améliorées et innovantes de la mesure de la notification et de la vérification ainsi que le financement climatique basé sur les résultats ; la mise en œuvre , le suivi et évaluation du projet », élucide la note d’informations.

Quant à lui, Alex Yenge, Spécialiste en environnement, a indiqué, dans son intervention que le PIFORES devra atteindre sept plans provinciaux d’aménagement du territoire ; 36 plans locaux d’aménagement du territoire ; 910 plans simple d’aménagement du territoire ; 910 comités locaux de développement ; 120.000 hectares de plantations agro-forestières ; 270.000 ha de savanes mises en défens ; 250.000 ha des forêts communautaires ; 500 fermiers appuyés ; 1400 kilomètres de routes des dessertes réhabilitées ; 80 ponts construits en béton armé etc.

Avant de lancer officiellement les activités du PIFORES, le gouverneur ad intérim a salué la présence des délégués qui sont venus de différents coins de la province pour participer à cette cérémonie. Le Gouverneur a reconnu que la province du Kwilu est aussi contrôlée par les méfaits du changement climatique, la dégradation de l’environnement occasionnant ainsi la perte de la biodiversité, la reprise tardive des pluies entrainant la baisse de la production agricole, la désertification au niveau de certains territoires ainsi de suite.

« Nous sommes conscients de cette situation qui nous menace et menace la vie de nos populations. La lutte contre les changements climatiques occupe une place de choix dans le programme du gouvernement provincial. C’est à ce titre que nous collaborons avec le gouvernement central pour trouver des solutions globales et idoines. Le Projet d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes est le fruit du partenariat entre la République démocratique du Congo et la Banque mondiale », a déclaré le Gouverneur.

Il a ardemment invité toutes les parties prenantes à n’aménager aucun effort pour accompagner ce projet en vue d’atteindre totalement ses objectifs dans la province du Kwilu.

Les observateurs avertis estiment que si ce projet se réalise réellement, ce sera un ouf de soulagement pour la province du Kwilu ainsi que d’autres coins ciblés de la République.

Badylon Kawanda Bakiman

 

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Banditisme urbain dans le Nord Kivu, Kasindi : la société civile demande un bouclage sans exception

Pour faire face à l’insécurité grandissante dans le poste frontalier de Kasindi-Lubiriha, la société civile du groupement de Basongora exhorte le gouvernement provincial du Nord Kivu de procéder à un bouclage sans exception dans cette cité.

Selon le vice président de cette société civile, des voleurs à mains armées visitent, en plein milieu de la nuit, les paisibles citoyens dans cette contrée.

« En l’espace de dix jours, plus de dix civils ont été blessés et quarante maisons ont été visitées, soit quatre maisons par jour dans presque tous les quartiers de Kasindi », témoigne Kino Kathuo, vice-président de la société civile locale. Un record qui fragilise la quiétude et la paix de la population de cette partie du territoire et qui met à mal les efforts tant soient peu des éléments commis à la protection civile.

Tout en saluant également les efforts déployés ces derniers temps par les forces de l’ordre pour mettre fin à cette insécurité, Kino Kathuo demande plus encore :

« Nous demandons un bouclage sans exception, ainsi que l’identification de toutes les maisons de tolérance et de vente de chanvre. Nous sollicitons également le renforcement des effectifs militaires, policiers et de matériel mobile par le gouvernement provincial. Trop, c’est trop ! Nous sommes fatigués par ce banditisme urbain ».

Il sied de rappeler, selon la Fédération des entreprises du Congo (FEC) de Kasindi-Lubiriha qui avait alerté en octobre dernier sur la recrudescence de l'insécurité dans cette commune rurale du territoire de Beni, que cette situation serait liée à la délocalisation du marché aux poissons de Kasindi-Lubiriha vers l’Ouganda voisin, privant ainsi de nombreux jeunes de leur emploi.

César Nkangulu

Banditisme urbain dans le Nord Kivu, Kasindi : la société civile demande un bouclage sans exception
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