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Dégradation de l’axe Makeke-Mambasa , Ituri : la Société civile lance un cri d’alarme aux autorités provinciales !

La Route Nationale numéro 44, reliant Makeke à Mambasa, au sud de la province de l’Ituri, serait aujourd’hui dans un état de délabrement critique, en raison des pluies qui frappent régulièrement la région. C’est ce qu’a rapporté Peresi Mamboro, acteur de la Société civile dans cette partie du pays.

Fervent militant des droits de l’homme dans cette zone, Peresi Mamboro a lancé un cri d’alarme mercredi 13 novembre 2024 aux autorités compétentes. Selon lui, des poids lourds se renversent fréquemment sur cet axe dégradé, rendant la circulation particulièrement périlleuse. Il appelle le gouvernement provincial à confier la réhabilitation de cette route à une autre entreprise que la société JERYSSON, dont les travaux sont jugés inefficaces.

‘’Le tronçon routier Makeke-Mambasa est attribué à la société JERYSSON depuis l’année dernière, mais aucun changement significatif n’est constaté. Les poids lourds continuent de se renverser en raison de l’état de la chaussée. Nous demandons au gouvernement provincial d’attribuer la réhabilitation à une entreprise plus compétente », a déclaré cet acteur de la Société civile, qui estime que la réhabilitation de cette route ne serait envisageable que si ce marché était attribué à une société.

Il y a lieu de noter que cet axe vital pour la population locale se trouve dans un état de délabrement avancé depuis plusieurs mois maintenant. Les autorités provinciales sont appelées à mettre fin au calvaire des usagers et à prendre des mesures concrètes pour la réhabilitation de cette voie essentielle.

Chimea Samy

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RDC : Congo Airways annonce la reprise de son trafic aérien dès ce vendredi 15 novembre !

Après plus d’un an d’inactivité, Congo Airways annonce officiellement la reprise de ses vols à partir de vendredi 15 novembre 2024. Clouée au sol et au bord de la perte de sa licence, la compagnie aérienne nationale revient avec un nouvel aéronef, un Boeing 737-800, prêt à reconnecter les grandes villes du pays.

La date initialement prévue pour un vol inaugural le 10 novembre ayant été reportée, la direction de Congo Airways se montre confiante cette fois-ci.

‘’Congo Airways a accueilli mercredi 13 novembre 2024 un Boeing 737-800, prêt à effectuer son premier vol ce vendredi 15 novembre. Achetez vos billets dès maintenant et soyez parmi les premiers à découvrir le confort et la sécurité», a indiqué la compagnie dans un communiqué.

Les premiers vols vont avoir lieu à travers plusieurs destinations en RDC notamment, Lubumbashi, Kisangani, Kindu, Mbandaka, Kananga, et Kinshasa. Cette relance survient après plusieurs mois de pressions populaires, alors que Kinshasa envisageait déjà de créer une nouvelle compagnie, Air Congo, pour remplacer la compagnie nationale.

En octobre dernier, Jean-Lucien Bussa, Ministre du Portefeuille, avait annoncé l’acquisition de deux appareils pour novembre, visant à sauver l’entreprise nationale.

‘’Si l’accord est conclu, nous aurons, en novembre, deux avions’’,  avait-il précisé.

Avec cette annonce, Congo Airways tente de restaurer la confiance des Congolais et de répondre aux besoins de mobilité à travers la République.

Chimea Samy

 

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Pour des raisons sécuritaires, Goma : la mairie interdit l’organisation de la 10ème édition du Festival Amani !

Coup de tonnerre pour les organisateurs du Festival Amani. La mairie de Goma, Ville qui devrait, en principe, accueillir ses activités culturelles comme à l’accoutumée, vient d’interdire formellement à la veille, la tenue de cette 10e édition de ce festival prévu du jeudi 14 au 17 novembre 2024.

Cet événement qui fait vibrer Goma au rythme de la musique, du spectacle, de la danse et de l’entrepreneuriat pour dynamiser l’innovation, est aussi devenu un symbole d’unité dans le but de promouvoir la paix, la culture et la cohabitation pacifique de la région des grands lacs.

Dans un communiqué signé le 02 novembre, approuvé mercredi 13 du mois en cours par le Commissaire supérieur de la province, Faustin Kamand précise que le Maire de Goma ‘’n’étant pas informé d’une quelconque velléité sur l’organisation d’une activité culturelle, dans ce Chef-lieu de la province du Nord-Kivu’’, a décidé le d’annuler  l’évènement.

Un rendez-vous manqué pour les festivaliers de cette édition, dont l’affiche annonçait des artistes émergents de la région, aussi le meilleurs artistes d’Afrique Centrale notamment RJ Kanierra, le Prix de Primud, le roi de la rumba congolaise Ferré Gola et la figure emblématique du rap français Black M.

Chimea Samy

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Promesse tenue par Félix Tshisekedi, EDUCATION : l’école Kamina de Yolo-Nord dotée de 49 ordinateurs pimpants neufs

L’Ecole primaire EP 1 et 2 Yolo-Nord appelée «Kamina», dans la commune de Kalamu, à Kinshasa, vient de bénéficier d’une salle de classe bien équipée en matériel informatique, don du Chef de l’État Félix Tshisekedi, en vue de l’amélioration des conditions d’études des élèves.

Cette action fait suite à l’engagement que le Président de la République avait pris lors de sa visite à l’école Kamina le lundi 16 septembre 2024. Sur place, le Chef de l’État avait relevé le déficit en bancs, en outils informatiques ainsi que la vétusté des infrastructures.

«Le 17 septembre, soit un jour après le passage du Chef de l’État, nous avons eu des bancs venant du Service National. Une semaine après, la Fondation Maman Denise Nyakeru nous a donné 885 sacs et des objets classiques pour les élèves, avant de recevoir 49 ordinateurs venant du Président de la République», a affirmé Léonard Itongo, Directeur de l’EP1 de l’Ecole Kamina. Ce dernier a confirmé que «la réhabilitation de l’école est en cours» et a tenu à remercier le Chef de l’État à ce sujet.

Il sied de noter que l’École Kamina (EP 1 et 2) est le premier établissement officiel d’enseignement construit en République Démocratique du Congo (RDC) en 1945.

L’éducation étant l’un des six piliers majeurs du Chef de l’Etat, venir à l’encontre de sa promesse serait se mettre le bâton dans les roues afin de ne pas atteindre ses propres objectifs. Raison pour laquelle, son accomplissement était opportun pour soutenir ses enfants qui ont étudié, pendant longtemps, dans des conditions déplaisants.

César Nkangulu

Promesse tenue par Félix Tshisekedi, EDUCATION : l’école Kamina de Yolo-Nord dotée de 49 ordinateurs pimpants neufs
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Littérature chrétienne : Le livre « Une Nation malade vomit ses habitants » baptisé à l’Hôtel Pullman

Le dimanche dernier 10 novembre 2024, le livre « Une nation malade vomit ses habitants », écrit par le Révérend Pasteur Joseph Bansimba Mfululu et publié à Kinshasa en juin 2024 aux Editions Luxambi, a été baptisé par le Patriarche Samuel Emmanuel Dikaniakina, Coordonnateur continental de la Maison Africaine de Prière, espace francophone, au Salon Congo de l’Hôtel Pullman de Kinshasa, dans la Commune de Gombe. Le préfacier du livre, le Docteur Joshua Beya, membre de la Coordination continentale de la Maison Africaine de Prière, le premier des intervenants, a fait observer à l’auditoire que la grande tragédie ne consiste pas à mourir, mais consiste plutôt à ignorer la raison pour laquelle on vit.

De là, il est allé droit au but pour démontrer que les Congolais de la RDC ignorent le destin prophétique de leur pays. D’où la désinvolture qui caractérise leur façon de vivre ayant entraîné leur pays une nation malade. Mais Dieu soit loué, l’auteur de ce livre, « Une nation malade vomit ses habitants », qu’il a eu l’honneur de préfacer, a mis en lumière des révélations sur les causes de la maladie dont souffre la nation et les stratégies de prière pour sa délivrance ou sa guérison. Ce qui va permettre au pays d’assumer le leadership dans la nouvelle civilisation mondiale devant être caractérisée par les valeurs chrétiennes, conformément à ce que l’un de leurs professeurs, un certain Hector, de nationalité belge, leur a affirmé dans les années 1973-1974 à l’université de Kinshasa.    

A sa prise de parole, l’auteur du livre « Une nation malade vomit ses habitants » a déclaré que ce livre est un support matériel et un outil de travail qu’il met à la disposition des chrétiens en général et des intercesseurs en particulier pour leur permettre de faire des prières stratégiques en vue de la délivrance des communautés et des leurs terres. Cela, après plus de deux décennies d’expériences dans le domaine d’intercession en faveur du pays et de délivrance de la famille et de son environnement.  

Dans le livre « Une nation malade vomit ses habitants », l’auteur met en lumière les causes qui sont à la base des difficultés auxquelles la RDC est confrontée depuis la fin de la colonisation, le 30 juin 1960. Ces causes qui l’empêchent d’accomplir son destin de grandeur dans le concert des nations, sont, selon l’auteur, fondamentalement spirituelles. Il s’agit d’un certain nombre de péchés qui souillent le pays et ce dernier est conséquemment obligé de vomir ses propres fils et filles au profit des étrangers qui viennent s’y enrichir en des temps records. Parmi ces péchés, les quatre principaux sont l’idolâtrie, l’immoralité sexuelle sous toutes ces formes, l’effusion du sang innocent et l’esclavage moderne.

L’idolâtrie est ce péché qui consiste à élever un esprit, être humain, un animal, une plante, un objet ou une quelconque créature au même niveau que Dieu le Créateur ou au-dessus de ce dernier. Le culte de la personnalité fait aussi partie de l’idolâtrie. L’idolâtrie provoque la colère de Dieu qui punit sévèrement les idolâtres en les maudissant jusqu’à leurs troisième et quatrième générations. L’immoralité sexuelle, quant à elle, est ce péché lié à la pratique sexuelle illicite et condamnée par la Parole de Dieu. C’est entre autres l’adultère, la sodomie, l’homosexualité, la pédophilie, la nécrophilie, la bestialité, l’orgie, etc. L’effusion du sang innocent résulte souvent des assassinats à connotation politique, économique, tribale, ethnique, raciale ou crapuleuse, les avortements.

Enfin, l’esclavage moderne est ce péché qui consiste à faire travailler des gens pour des salaires dérisoires qui, le plus souvent, ne leur permettent pas de nouer les deux bouts du mois. Pis encore, à travers l’esclavage moderne, il y a des individus qui font travailler leurs semblables sans du tout leur verser un salaire. Alors, tous ces péchés souillent la terre, cette dernière à son tour se met à vomir ses propres enfants. C’est ainsi que beaucoup de Congolais ont fui et continuent à fuir le pays et se retrouvent dans la diaspora dans plusieurs pays du monde. En même temps, les Congolais restés au pays, dans la quasi-totalité, vivent comme des esclaves sur leurs propres terres. Ils sont comme des enfants sous la tutelle des étrangers, comme Paul le fait observer dans Galates 4 :1-2. 

Selon le Révérend Pasteur Joseph Bansimba Mfululu, si le pays est devenu malade au point de vomir ses propres fils et filles, c’est parce que la prêtrise en RDC est elle-même malade. L’état de la Nation est le reflet de la prêtrise qui s’exerce en son sein. Donc, si la Nation est devenue malade, c’est la prêtrise qui a commencé par être malade.

Or, la prêtrise, selon l’auteur, détermine le climat spirituel de la nation et sauvegarde son héritage. La prêtrise restaure la royauté, la royauté restaure le leadership et le leadership restaure la Nation. Sachant que notre mandat initial, notre vocation, en tant que les rachetés de Jésus-Christ, c’est la prêtrise.  

Voilà pourquoi, pour guérir notre Nation de sa maladie dont la cause est avant tout spirituelle, en l’occurrence les quatre principaux péchés qui souillent la terre et qui poussent cette dernière à vomir ses fils et ses filles, l’auteur a révélé des stratégies appropriées qui sont entre autres la repentance nationale, le changement des mentalités de la part des Congolais. 

Né le 23 juin 1954 à Léopoldville, Joseph Bansimba Mfululu a donné sa vie à Jésus-Christ en 1981 à Kinshasa. Marié à Madame Véronique Nsunga, il est père de sept enfants dont quatre filles et trois garçons et grand-père de sept petits-enfants. Son parcours ministériel, en tant que Pasteur ordonné depuis le 1er septembre 1996 et Responsable de la Mission Evangélique Pain de Vie (MEPVIE), une église qui œuvre pour la délivrance de la famille et de son environnement, et sa responsabilisation en tant que Coordonnateur National de la Maison Africaine de Prière, les Intercesseurs pour la République Démocratique du Congo (MAP/IP-RDC), depuis le début des années 2000, une fonction grâce à laquelle lui et ses compagnons intercesseurs de la MAP/IP-RDC ont sillonné les différentes provinces de la RDC dans l’ancienne configuration pour bâtir des autels de prière, racheter des terres et des communautés, lui ont fourni des arguments pour écrire le livre « Une nation malade vomit ses habitants ». C’est livre est donc le fruit de sa longue expérience dans la délivrance de la famille et de son environnement et dans l’intercession en faveur de la Nation.

Le Révérend Pasteur Joseph Bansimba est par ailleurs le Premier Vice-Président National du Renouveau Charismatique au Congo (RCC), l’une des confessions religieuses du pays, mais aussi un entrepreneur depuis plus de trois décennies.   

Le moment fort de la cérémonie a été le baptême du livre par le Patriarche Samuel Emmanuel Dikaniakina, avec l’eau, symbole de la Parole de Dieu, et l’huile, symbole de la puissance du Saint-Esprit. Il a ordonné à ce livre d’être lu partout au pays par les Congolais pour leur instruction par rapport à la volonté de Dieu concernant leur Nation qui a une destinée prophétique. 

Le dernier moment de la cérémonie a été marqué par l’appel aux soutiens (vente promotionnelle du livre) fait par l’Apôtre Christophe Ngandu aux participants en vue de la reproduction de ce livre en un grand nombre d’exemplaires pour permettre aux fils et filles de Dieu ayant le fardeau de la Nation de pouvoir s’en procurer.

Et ils peuvent dans ce sens se procurer ce livre dans les endroits suivants :

1) Avenue Lufu n°2 bis, Quartier Bisengo, Commune de Bandalungwa,

2) Avenue Lado n°42, Quartier Salongo, Commune de Kintambo. 

Tout est bien qui finit bien, la cérémonie, dans un strict respect du timing prévu, c’est-à-dire 15h00’ à 18h45’, s’est clôturé même quinze minutes avant.

Emmanuel Mbaga Zola                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         

 

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Haut Katanga : la SNEL à l’œuvre pour remettre sur pied les infrastructures électriques et assurer la stabilité de l’énergie

C’est une course contre la montre pour la SNEL dans  le Haut Katanga. Le jeudi 7 novembre 2024, des techniciens ont découvert des anomalies inquiétantes sur des câbles souterrains de moyenne tension, affectant les infrastructures électriques essentielles entre la sous-station de Kasapa et la Prison Centrale. Les habitations construites au-dessus de ces lignes, souvent sans permis et ni respect des zones de servitude, créent des risques importants pour les habitants, qui ignorent la plupart du temps les dangers potentiels de vivre sur ces câbles vieillissants. Face à l’urgence, les équipes de la SNEL se mobilisent pour sécuriser les installations et rétablir un approvisionnement électrique stable dans la région.

Des infrastructures fragilisées et des risques de coupures durables

Ces défauts, ajoutés à l’implantation anarchique de maisons sur des installations souterraines, menacent la stabilité de l’alimentation en électricité dans la région. Jean-Marie Moutombo Ngoy, Directeur régional sud de la SNEL, déplore : «Certaines habitations se sont installées directement sur des câbles essentiels, ce qui crée des perturbations. Ces lignes datent de plus de cinquante ans ; il est impératif de respecter les zones de servitude pour éviter les risques d’accidents et les interruptions de fourniture. »

Vandalisme et vol de cuivre, un obstacle de plus pour la SNEL

En plus de ces défis, la SNEL subit les effets de vols répétés de conducteurs en cuivre, notamment sur la ligne haute tension de 120 kilovolts à Kipushi. Ce sabotage a plongé le quartier Katubavu et une partie de la commune de Kenya dans le noir depuis 2 heures du matin, laissant des milliers de foyers sans électricité. Ce vandalisme, qui cible les infrastructures publiques, compromet gravement les projets de développement en cours dans la région.

Face à ces obstacles, la SNEL appelle à la vigilance et au soutien des autorités pour protéger les infrastructures et assurer la continuité de la fourniture en électricité.

Glad Nganga

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Fluidité de la circulation routière , Martin Fayulu: « Est-ce que ceux qui dirigent la RDC mesurent vraiment le coût des embouteillages à Kinshasa et sur la route de Matadi?»

Le réseau routier Kinois connait une détérioration considérable dans son ensemble. Une situation qui est à l’origine de certains cas d’embouteillages dans la capitale Congolaise, laissant ainsi un désarroi dans l’opinion publique s’interrogeant sur la politique publique mise en place par les autorités de ce secteur en vue de trouver des solutions adéquates à ce sujet. La régulation de la circulation en sens unique pendant les heures de pointe ne semble vraiment pas résorber ce phénomène d’embouteillage dans la ville-province de Kinshasa. Constat fatal fait par l’opposant Martin Fayulu dans son compte X ce mardi 12 novembre 2024, en s’attaquant aux autorités congolaises sur la problématique récurrente des embouteillages qui frappent Kinshasa et la route de Matadi.

Le président du parti politique Ecidé a lancé un réquisitoire sévère contre le gouvernement, estimant que les mesures prises par le Vice-Premier Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, ne font que renforcer les bouchons sur les grandes chaussées de Kinshasa et sur la route Matadi.

« Est-ce que ceux qui dirigent la RDC mesurent vraiment le coût des embouteillages à Kinshasa et sur la route de Matadi? Comment expliquer qu’une distance de 20 km prenne plus de 3 heures en voiture? Quelle productivité reste-t-il à un Kinois? La Constitution empêche-t-elle de résoudre ce problème? La vérité: une équipe d’incompétents et de prédateurs. Peuple congolais, réveille-toi! », a-t-il lancé.

Une pique lancée au pouvoir en place qui entend vouloir modifier ou changer la Constitution afin de permettre, selon lui, à l’Exécutif de réaliser sa vision sans embûche que ce soit.

Par ailleurs, pour faire face à ce phénomène récurrent, l’opposant a proposé une litanie des solutions adaptées, à savoir : la réhabilitation des artères de Kinshasa, l’asphaltage d’avenues supplémentaires, l’installation de feux de circulation aux carrefours, le curage des caniveaux, la discipline des automobilistes et l’élaboration d’un plan d’aménagement urbain complet.

Qualifiant le régime actuel d’incompétent et de prédateur, Martin Fayulu appelle ainsi le peuple congolais à se réveiller et à désigner des dirigeants plus compétents pour résoudre ces problèmes de mobilité qui impactent grandement la productivité des Kinois.

César Nkangulu

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Festival Amani : la 10ème édition confirmée du 15 au 17 novembre 2024 

La ville de Goma va bouger au rythme de la 10ème édition du festival Amani, du 15 au 17 novembre 2024. Plus de 30 000 personnes seront réunis autour de la musique, l'art, l'entrepreneuriat et autres.

Beaucoup d'artistes défileront sur la scène devant un grand public venu de tous les coins du monde, entre autres, Ferre Gola, Black M, RJ Kaneira, Dj Spilulu, Voldie Mapenzi, JKM Rambo, Magic Pinokio…

Au cours d'une adresse à la presse ce mardi 12 novembre 2024, Vianney Bisimwa, co-président du festival Amani, a eu l'occasion de présenter les particularités de cette 10ème édition qui se passe sous un angle très particulier avec la guerre injuste imposée à la RDC.

" Avant toute chose, comprenez que nous organisons le festival Amani dans un contexte très particulier et c'est la raison pour laquelle nous le faisons pour apporter une contribution pour la cohésion sociale pour la paix et la detraumatisation mais aussi pour la promotion de l'entrepreneuriat et du vivre ensemble. Nous continuons à avoir une pensée la plus sincère et profonde envers toutes les populations et plus particulièrement les personnes touchées et affectées par la crise actuelle. Nous allons toujours garder cette pensée comme un fil conducteur tout au long de ce festival en se disant que nous le faisons pour pouvoir contribuer à offrir un avenir tant soit peu meilleur à tous.

Deux où trois choses en terme de cette 10ème édition, cette année par rapport aux autres éditions, nous allons avoir plus des sessions thématiques, des panels, des ateliers que nous organisons et nous en avons au total 15 et qui pour la question de la cohésion sociale et de vivre ensemble à l'entrepreneuriat, au journalisme et la manière de produire des projets artistiques seront débattus en long et en large. Des critiques que nous avons eues dans le passé, nous ont permis d'améliorer pour cette nouvelle édition qui s'annonce très palpitante, nous faisons le nécessaire pour joindre l'utile à l'agréable avant d'avoir le temps pour le concert et déjà ce jeudi il y a une session sur la cohésion sociale et du jeudi au dimanche il y a d'autres sessions. La deuxième chose intéressante, nous allons célébrer nos bénévoles et que donc nous aurons une soirée des partenaires et parmi eux, nos 500 bénévoles que nous avons et allons reconnaître leur travail, une façon de le remercier et le primer. Nous remercierons aussi nos partenaires, qui ont été avec nous depuis la première édition et qui sont toujours avec nous ce jour. Et enfin, c'est la 10ème édition et le 10ème anniversaire malgré le report et les difficultés nous voulons que ce festival soit un moment des échanges car chaque édition a des anecdotes, de la mort de Feu Djo Paluku à ceux qui disent ne pas vouloir du festival Amani, des incidents sécuritaires précise’’, a indiqué Vianney Bisimwa.

Présent à cette adresse, Espoir Mwimuka, activiste des droits de l'homme au sein du mouvement citoyen Lucha RDC-Afrique, a indiqué que la lutte du festival Amani est la même que la sienne et que dire non à ce grand rendez-vous culturel est une façon de montrer à la face du monde que le peuple Congolais a peur, ce qui n'est pas normal.

" Dire non à ce grand événement, n'est pas bon mais célébrer la paix à travers cette grande messe fera passer un grand message à la communauté internationale qui fait semblant de tout ce qui se passe dans notre pays. J'invite tout le monde qui sera disponible de se joindre au festival Amani car certaines personnes pensent que malgré la guerre injuste nous imposée par Kagame, il n'y a pas la vie en RDC, cela est faux. Venez au festival pour que le monde sache que le peuple Congolais est intrépide’’, a-t-il lancé.

Guellord Risasi

 

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Journée mondiale de l’écrivain africain, RDC : Christian Gombo rend hommage aux grandes figures de la littérature congolaise 

  Dans le cadre de la journée mondiale de l’écrivain africain, qui est célébrée le 7 novembre de chaque année dans le monde entier, l’écrivain Christian Gombo a organisé un grand évènement à la bibliothèque du Centre Wallonie-Bruxelles à Kinshasa pour le bonheur des amoureux de la littérature. Cette activité a mis à l’honneur Clémentine Faïk-Nzuji Madiya et Marie-Eugénie Mpogo, deux écrivaines congolaises dont la renommée dépasse les frontières nationales, grâce à leur plume qui a inspiré plus d’un dans cet art.

A cette occasion, Christian Sheva a rendu un vibrant hommage à l’écrivain congolais, qui a su se réinventer à travers les époques, et qui continue à faire ses preuves dans la littérature mondiale et ce, grâce à son sens élevé de créativité. 

‘’En tant que l’un des secrétaires généraux de l’Union des écrivains Congolais (UECO), je viens rendre hommage à deux écrivaines d’exception. Aujourd'hui, le 7 novembre, nous célébrons une occasion précieuse et significative : la Journée de l'Écrivain Africain. C'est un moment pour honorer le travail des écrivains, non seulement sur notre continent, mais particulièrement ici, au Congo, où la créativité littéraire trouve des racines profondes et diversifiées.

L’écrivain congolais n’est pas seulement un créateur de mots, mais un architecte de l'âme. À travers leurs plumes, nos écrivains tissent l'histoire, la culture et les luttes de notre peuple. Ils donnent voix à nos joies, à nos peines et à nos rêves. Leur travail est un miroir qui reflète notre identité collective et un phare qui éclaire notre chemin vers l'avenir.

Il est essentiel de reconnaître la richesse et la diversité de la littérature congolaise. Des poètes aux romanciers, des dramaturges aux essayistes, chaque voix contribue à la mosaïque de notre patrimoine littéraire. Leur engagement à raconter nos histoires, à interroger notre réalité et à imaginer des lendemains meilleurs est une source d'inspiration pour nous tous.

En cette journée, nous devons également réfléchir aux défis auxquels nos écrivains font face. La reconnaissance, le soutien institutionnel et l'accès aux ressources sont cruciaux pour permettre à la littérature de s'épanouir. Nous devons nous mobiliser pour garantir que chaque écrivain congolais puisse exercer son art dans un environnement propice à la créativité.

Je tiens à saluer tous les écrivains congolais ici présents, ainsi que ceux qui ne peuvent pas être avec nous aujourd'hui. Votre travail est précieux et mérite d’être célébré et soutenu. Ensemble, continuons à promouvoir la lecture, à encourager la création littéraire et à défendre la liberté d'expression.

Je vous invite tous à célébrer nos écrivains, à lire leurs œuvres et à partager leurs histoires. Ensemble, faisons en sorte que la voix de la littérature congolaise résonne non seulement sur notre continent, mais à travers le monde,’’ a déclaré l’écrivain Gombo.

Avant d’ajouter : «Nous avons également eu le bonheur de croiser notre doyenne, la poétesse Elisabeth Betty Mweya Tol'Ande, à  qui nous sommes éternellement reconnaissants pour ses écrits qui nous ont tant apporté. C'est toujours un privilège de la revoir. Un clin d'œil à tous les membres de Femmes de Lettres Congolaises, FELCO, et surtout à Richard Ali pour son engagement en faveur de notre littérature ».

Tout est bien qui finit bien, cette journée a été clôturée au siège des éditions Miezi, où les écrivains avaient mis à l’honneur l’écrivain Paul Lomami Tchibamba, qui, en partenariat avec le club de lecture de Paul, ont choisi l’œuvre « Ngando », un des romans riches et l’une de premières œuvres littéraires congolaises,

‘’Et avec Ngando nous avons enfin un livre qui retranscrit bien certains récits, fruits de l’oralité dans une langue qui violente « le français », parce que son auteur a une grande maitrise de la langue française. Ce qui n’était pas évident à cette époque-là’’, a expliqué l’écrivain Christian Gombo à la fin de cette soirée.

Chimea Samy

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