Suite à une altercation des jeunes de deux villages situés dans les secteurs Boko et Kwilu Ngongo dans le territoire de Mbanza-Ngungu au Kongo Central, une perte en vie humaine a été signalée et une vingtaine de maisons incendiées le mercredi 15 janvier 2025 lors des affrontements.
D'après un des notables du secteur Boko, Victor Nzuzi Mbembe, ces jeunes se sont disputés le jour de l’inhumation d'un enseignant de l'école primaire Mongo, une école catholique dans le groupement de Makuta. Cet enseignant, originaire du village Kongo, habitait le village Mongo pour des raisons de service.
Cette discorde a opposé les jeunes du village Mongo, dans le secteur Kwilu Ngongo et ceux du village Kongo, dans le secteur Boko. Deux villages distants de 10 kilomètres.
Selon des témoins, les habitants de Mongo ont été priés de ne pas prendre part à ce deuil. «Car, les jeunes du village Kongo les soupçonnaient d'avoir tué l'enseignant par la sorcellerie. C'est en partance pour le cimetière que les habitants de Mongo, s'improvisent pour tenter de porter le cercueil », indiquent les témoins. S'en est suivi une bagarre rangée au cours de laquelle un jeune Mongo a été frappé à mort par les jeunes Kongo.
Pour venger leur frère, les jeunes Mongos ont incendié 21 maisons dans le village Kongo et pillé les biens et les bétails de Kongo.
A ce sujet, la police a lancé, jeudi 16 janvier, des recherches dans ces deux villages pour mettre la main sur les auteurs de cette barbarie.
Un tragique événement a secoué le quartier Kimbangu, situé dans la commune de Kalamu, au centre de Kinshasa, en République démocratique du Congo. Mardi 21 janvier 2025 dans la matinée, un homme, dont l'âge est estimé entre 30 et 40 ans, a été retrouvé mort par pendaison. Cette nouvelle a été confirmée par des sources administratives locales, suscitant une vive émotion parmi les habitants du quartier.
Selon les déclarations de Charly Luboya, Bourgmestre de Kalamu, le drame se serait produit aux alentours de 4 heures du matin. Le défunt aurait quitté sa famille pour s'installer chez un ami. Ce dernier, visiblement déconcerté par la situation, n'a pas compris les raisons qui ont poussé son ami à commettre cet acte tragique. Après être sorti, l'homme s'est pendu, laissant derrière lui des interrogations et une profonde tristesse.
Suite à cette découverte macabre, les autorités locales ont rapidement réagi. La police scientifique ainsi qu'une équipe de la Croix-Rouge se sont rendues sur les lieux pour effectuer les premières investigations. Ces interventions visent à éclaircir les circonstances entourant cet acte, qui a plongé la communauté dans le choc et l'incompréhension. La famille du défunt a également été alertée et a rejoint les lieux pour faire face à cette tragédie.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons exactes de ce suicide. Les autorités espèrent que les résultats des investigations permettront de mieux comprendre ce qui a conduit cet homme à mettre fin à ses jours. En attendant, le quartier Kimbangu est en émoi, et les habitants se rassemblent pour exprimer leur soutien à la famille endeuillée.
La découverte de cet homme pendu dans le quartier Kimbangu est un rappel poignant des luttes invisibles que beaucoup peuvent affronter. Alors que les autorités poursuivent leur enquête, il est crucial que la communauté se mobilise pour offrir un soutien aux personnes en détresse et pour promouvoir un dialogue ouvert sur la santé mentale.
L’année 2025 démarre avec des perspectives prometteuses pour la Société Nationale d’Électricité (SNEL SA). Fabrice Lusinde, Directeur Général de l’entreprise, a posé le jalon le samedi 19 janvier dernier d’une année des réalisations marquantes en se rendant sur le site d’Inga, le plus grand parc électrique de la République Démocratique du Congo.
Accompagné d’une délégation du ministère du Portefeuille, il a présenté un bilan lucide mais encourageant de la situation générale de la SNEL.
Dans son exposé, Fabrice Lusinde a reconnu les nombreux défis auxquels la SNEL fait face : des dettes financières, commerciales, fiscales et sociales continuent de peser lourdement sur l’entreprise. Néanmoins, il a souligné les progrès réalisés grâce à une stratégie bien ciblée. À titre d’exemple, la ville de Bukavu a réussi à éliminer les délestages grâce à l’installation de compteurs à prépaiement, une solution qui optimise la gestion de la consommation. La problématique des arriérés de paiement de la ville de Kimpese, où les factures ne sont plus honorées depuis janvier, a également été abordée. Des négociations sont en cours avec le gouvernement provincial pour trouver des compensations.
Investissements et modernisation : des signes encourageants
Avant sa visite à Inga, le Directeur Général s’était rendu au magasin général de la SNEL à Limete 2e rue, où il a inspecté un stock stratégique de matériel destiné à moderniser les infrastructures. Ce lot comprend 70 kilomètres de câbles basse tension et 40 000 compteurs monophasés, en attendant un total de 400 000 unités supplémentaires prévues d’ici mars 2025.
Selon l’ingénieur Wamenya, Directeur de la Gestion Sud, cet équipement permettra de « restructurer et assainir le réseau » dans plusieurs provinces, notamment à Kinshasa, Mbuji-Mayi, Bandundu, Bukavu et Isiro. Par ailleurs, les efforts d’amélioration des recettes enregistrent des résultats tangibles, confirmant que la stratégie actuelle commence à porter ses fruits.
Avec des initiatives aussi ambitieuses, la SNEL SA ambitionne d’écrire une nouvelle page de son histoire, celle du fournisseur fiable d’électricité à travers le pays. L’année 2025 pourrait bien marquer un tournant décisif pour l’entreprise et ses millions d’abonnés.
16 janvier 2016-16 janvier 2025, 9 ans déjà depuis la disparition de la chanteuse gospel de la République Démocratique du Congo, Marie Misamu. Elle avait un accent particulier sur son style musical et une spécificité par sa voix. La sœur Marie Misamu, communément appelée ya Marie, a marqué l’histoire du gospel congolais par sa manière de chanter, car elle possédait des atouts d’un grand chantre. Elle a façonné son héritage artistique en accédant au cercle très fermé des chanteuses aux qualités vocales exceptionnelles. Sur le plan technique, Marie Misamu a conquis les cœurs des mélomanes par cette envie qu'elle suscitait d'adorer l'Eternel quand on auditionnait ses chansons. ‘’C’est une chanteuse qui nous manque énormément. Elle avait un style unique. Elle était une femme qui savait se faire remarquer de par son style vestimentaire et sa coiffure singulière. Elle était pleine de charme et savait parler en tant que chrétienne. Que la sœur repose dans la présence de Celui qu'elle a servi avec amour sur cette terre’’, s'est ainsi exprimé l’un de ses fans. 9 ans déjà depuis que ya Marie a quitté la terre des hommes, mais aujourd’hui, il y a une relève assurée de la part de la sœur Ruth Misamu (sa fille biologique) dans son talent de la chanson. Ya Marie fut aussi une très bonne mère pour sa fille unique. Née le 16 novembre 1974 à Kinshasa, Marie Misamu Ngolo était une chanteuse gospel de renommée internationale ayant marqué l’histoire de la musique chrétienne de la République Démocratique du Congo à travers ses œuvres. L’artiste du gospel, a laissé de son vivant 8 albums à savoir : Nazirea, Vallée ya bacca, Ma prière, Béatitude, Mystère du voile 1,2 et 3, Face B et Elonga (100% adoration). Outre, elle fut également styliste, modéliste, couturière et décoratrice. Cette artiste à plusieurs talents, a participé à un film intitulé ‘’Les habits neufs du gouverneur’’ avec le musicien Félix Wazekwa, également à plusieurs pièces théâtrales du groupe Cinarc de Caleb Tukebana. Marlène Ngalula
Kolwezi, capitale provinciale du Lualaba, est confrontée à une crise énergétique ayant pour cause, l’obstruction de la rivière Nkando, l’un des principaux affluents alimentant le barrage hydroélectrique de Nzilo. Les exploitants miniers industriels ont érigé des digues sur cette rivière, empêchant de ce fait, plusieurs grands affluents d’alimenter les barrages hydroélectriques de Nseke, Nzilo et Busanga.
Le samedi 18 janvier 2025, une délégation composée de l’administrateur du territoire de Mutshatsha, des agents de la Direction générale de la SNEL, du directeur provincial de la SNEL, ainsi que de membres des services de sécurité, s’est rendue sur place pour constater les dégâts. La scène observée a suscité une profonde désolation.
Un niveau d’eau critique
Selon le chef de bureau de la SNEL, le lac de Nzilo, qui alimente Kolwezi et ses environs en électricité, souffre gravement de ce blocage. Le niveau d’eau exploitable a chuté à 50 centimètres, rendant la production d’électricité quasiment impossible.
« Nous avons deux mois pour remplir le lac et garantir un approvisionnement stable. Avec ces digues érigées sur les affluents, la situation est alarmante. Nous demandons le démantèlement immédiat de ces barrages », a-t-il plaidé.
Des répercussions sociales et économiques
Les conséquences sont lourdes pour la population et les industriels. Kolwezi, un hub minier important pour la RDC, fait face à des coupures d’électricité qui paralysent à la fois les activités économiques et le quotidien des habitants. L’administrateur du territoire de Mutshatsha a, de son côté, dénoncé une situation inacceptable.
« Nous comprenons l’importance du développement minier, mais pas au détriment du bien-être de la population. La haute hiérarchie doit intervenir pour débloquer cette situation. »
Alors que la saison des pluies bat son plein, l’espoir repose sur des actions urgentes pour restaurer le flux des affluents et prévenir une aggravation de la crise énergétique dans le Lualaba.
La Société Nationale d’Électricité (SNEL SA) continue d’agir pour l’amélioration de la fiabilité de son réseau. Ce lundi 13 janvier 2025, des travaux essentiels de remplacement des batteries d’accumulateur des services auxiliaires ont été réalisés à la sous-station Campus. Cette intervention technique s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour garantir la durabilité et la performance des infrastructures électriques en République Démocratique du Congo. Par ailleurs, la Direction Régionale de Kinshasa Ouest informe qu’un problème technique a été observé sur le transformateur TFO2 de la cabine UELE, situé dans le quartier Salongo, commune de Kintambo. Cet échauffement a entraîné une perturbation temporaire de la fourniture d’électricité dans une partie du quartier concerné. Des équipes mobilisées pour un rétablissement rapide La SNEL rassure sa clientèle que ses équipes techniques sont déjà déployées sur le terrain. Les travaux de réparation et de maintenance sont en cours, avec pour objectif de rétablir l’électricité dans les meilleurs délais. La SNEL invite les habitants de Kintambo à signaler toute anomalie ou à obtenir des informations complémentaires via les contacts suivants : +243 817005665 et +243 817005673 La SNEL réitère son engagement à fournir une énergie fiable et à rester à l’écoute des préoccupations de sa clientèle. La Pros./Sphynxrdc.com
Maître Samuel Mbemba Kabuya, Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International, entre au panthéon des écrivains du droit à travers le vernissage de son ouvrage intitulé « Les domaines de la loi et du règlement en droit congolais », déroulé hier mardi 14 janvier 2025, dans la salle des congrès du Palais du Peuple. Cet événement d’envergure scientifique a rassemblé les grandes figures intellectuelles de la République Démocratique du Congo, des personnalités politiques, des étudiants et diverses autres catégories sociales. Lors de la présentation du livre, le Professeur Sylvain Lumu Mbaya, Juge à la Cour Constitutionnelle, a salué l’œuvre comme une contribution substantielle à la doctrine juridique congolaise. Selon lui, cet ouvrage offre des éclairages indispensables sur une question fondamentale du droit. « Pour marquer ce merveilleux moment que mon estimé collègue, mon frère et ami Samuel Mbemba Kabuya nous a offert ce jour, je me dois sans désemparer procéder à l'exécution du devoir qui m'a été confié. Elle consiste à la présentation de l'ouvrage dont le vernissage nous rassemble tous à ce jour dans cette prestigieuse salle du Palais du Peuple. L'œuvre est scientifiquement succulente à sa lecture. S'il faut la présenter en termes de chiffres, nous avons là un auteur de qualité, de fidélité et de loyauté. Nous avons également un titre attrayant et captivant: "les domaines de la loi et du règlement en droit congolais". Lorsque vous regardez les parterres de publistes qui ont défilé ici devant et les mettre après moi, ça veut dire que l'ouvrage a rencontré et bénéficié de l'onction de prêtres établis dans les domaines. Le tout fondu dans un style conçu, clair et élégant qui rend sa lecture facile et limpide à 124 pages, 3 chapitres ayant chacun deux sections, ceci étant une manifestation de l'équilibre trouvé dans la présente présentation de cette Ouvrage », a dit le Professeur Sylvain Lumu lors de la présentation de l'ouvrage. Par ailleurs, le Professeur Jean Louis Esambo, Conseiller Spécial du Chef de l'etat en matière de sécurité et Doyen de la faculté de Droit de l’Université de Kinshasa, a enrichi le débat en partageant son analyse de l’œuvre. 3Merci à tous, et à chacun d'être venu à cette cérémonie du vernissage de l'ouvrage, dont l'intitulé est évocateur. Dans ce livre, l'auteur fait une relation ou une collaboration entre les trois pouvoirs de l'Etat. C'est vrai que la Constitution énonce de grands principes sur la gestion de l'État, mais ces principes doivent être coulés en loi. Mais, une loi qui n'est pas suivie des mesures réglementaires est une loi morte. Elle ne vit pas, elle ne respire pas", celle-ci (loi) doit être exécutée par le règlement. Le règlement à son tour occupe le reste du champ que la constitution n’a pas réservé à la loi à travers les décrets autonomes. Un décret peut modifier une loi qui a été adoptée dans une matière que la constitution n’a pas réservé à la loi », a affirmé le Professeur Jean Louis ESAMBO avant de procéder au vernissage proprement dit. Pour Me Samuel Mbemba Kabuya, l’écriture de ce livre a été motivée par les difficultés rencontrées lors de son passage à l’Assemblée Nationale, en tant que Directeur de Cabinet du Patriarche Christophe Mboso. Ces difficultés concernaient la délimitation des textes relevant de la loi et ceux relevant du règlement. Cet ouvrage vise ainsi à clarifier ces frontières pour une meilleure compréhension et application du droit en RDC. La cérémonie a été marquée par la présence de personnalités influentes, notamment le deuxième Vice-président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso, parrain politique de l’auteur, le Professeur Luzolo Bambi, parrain scientifique, ainsi que le deuxième Vice-Président du Sénat, le Professeur Modeste Bahati Lukwebo. La Pros.
Le Port Lacustre International de Kalemie, un Amphithéâtre ou un Etablissement d’utilité Publique. Ce Port Public autrement appelé «Grand Port de Kalemie » a perdu son rôle prépondérant dans l’essor économique de la République Démocratique du Congo, voire son image de marque d’antan à la suite de multiplicité des Services, lesquels se livrent à des taxations illégales qui ne profitent pas au trésor public. D’où, l’origine de la fraude fiscale à laquelle le Gouvernement et l’Entreprise concessionnaire, la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo (SNCC), enregistre un manque à gagner. Sans oublier les tracasseries multiformes auxquelles les Opérateurs économiques, les marchands, toutes catégories confondues et autres passagers (voyageurs) font face. Dans le même circuit, s’inscrit la multiplication dans les installations, des agents de différents Services se déguisant en Agent de l’Etat, mais sans affectation préalable, des personnes marchandes, des accompagnateurs des membres des familles en déplacement, des débardeurs non organisés, des sans emplois, des jeunes délinquants, provenant de différents coins de la ville. Tellement que la liste n’est pas exhaustive. Face à cette situation, Christian Kitungwa Muteba dit Magufuli du Tanganyika a pris une série de mesures en vue de réduire la fraude fiscale et endiguer les tracasseries multiformes au sein de cet Etablissement Public. Facteurs qui contribuent positivement à la hausse de prix des produits importés. Parmi ces mesures, le Gouverneur de Province a, ipso facto, renvoyé tous les Services non habilités, en application sans faille et immédiate de l’Ordre Opérationnel en rapport avec les 4 Services autorisés à œuvrer aux Ports notamment, la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), la Direction Générale de Migration (DGM), l’Office Congolais de Contrôle (OCC) et le Service d’Hygiène aux Frontières. Le mardi 31 décembre 2024, au sortir de la réunion hebdomadaire du Conseil de Sécurité Provinciale, la dernière de l’année 2024, le Chef de l’Exécutif Provincial, Son Excellence Kitungwa Muteba Christian, accompagné des membres du Comité Provincial du Conseil de Sécurité, a effectué une visite d’inspection à ce Grand Port où la décision a été prise au vu et au su de tous les travailleurs y œuvrant dont la population de la ville. Voici un extrait de son adresse : « … Nous avons effectué une descente au niveau du Port pour des mesures sécuritaires notamment, mettre à la disposition du Port un hangar d’accueil et à l’arrivée et au départ pour que les Services essaient de bien contrôler les mouvements de nos populations. Par rapport à l’ordre opérationnel, il était temps de mettre l’ordre parce que nous sommes dans le processus de pouvoir mutualiser nos efforts avec la DGDA notamment, par rapport aux taxes du niveau provincial. Intégrer nos taxes au niveau du système pour éviter qu’il n’y est pas des tracasseries, qu’il n’y est pas de pléthore au niveau du Port. Alors, par rapport à l’Ordre Opérationnel, nous avons donné des instructions fermes et ces instructions prennent l’effet dans l’immédiat. Tous les Services qui ne sont pas repris sur l’Ordre Opérationnel doivent vider le lieu. Donc, dès maintenant, nous devons laisser le Port respiré », a conclu le Chef de l’Exécutif Provincial du Tanganyika. Cette décision a été saluée par les Opérateurs économiques et accueillie à bras ouverts par la population. Pour les Opérateurs économiques, cette initiative est perçue comme un pas décisif vers la simplification des procédures et la réduction des coûts liés aux importations. Et de poursuivre : Pour nous, c’est un signal très fort de la part du Gouverneur… ». Face à cette décision, La Prospérité a dû rencontrer le Point Focal de l’Ordre Opérationnel de ce Port Lacustre International de Kalemie, M. Jean Robert Kazadi Mutenga, Chef de Poste DGM – Port et Président de ladite Structure pour savoir à quand la mise en application de cette décision. De son côté, ce dernier nous a déclaré que : « L’Ordre Opérationnel est impérieux depuis la haute hiérarchie. La décision n’émane pas du Gouverneur de Province comme d’aucuns peuvent le prétendre. L’Autorité Provinciale n’a fait qu’un rappel à l’ordre auquel différents Services œuvrant illégalement au Port, se retrouvent et mettent en application les ordres de l’Ordre Opérationnel. Il ne s’agit pas seulement des Ports, mais aussi des Aéroports frontaliers du Pays. A l’issue de cette visite surprise de l’Autorité Provinciale, a-t-il renchéri, j’ai convoqué une réunion d’urgence avec un seul point à l’ordre du jour, celui de statuer sur l’application immédiate desdites instructions ayant entré en vigueur le même jour, alors que les membres de la structure ont l’habitude de se réunir une fois le mois. C’est ainsi que 4 Services apparents et leurs Services non apparents sur 26 qui opéraient en ordre dispersé, c’est-à-dire sans se conformer à l’Ordre Opérationnel, ont été retenus. A savoir, la Direction Générale de Migration (DGM) la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), l’Office Congolais de Contrôle (OCC) e le Service d’Hygiène aux Frontières. Tandis que les autres, ont été renvoyés en application de cette décision et ce, conformément à la Structure (Ordre Opérationnel). Il s’agit de la Brigade de Contrôle et de Sécurité du Tanganyika (BCSTANG), de la Direction Générale des Recettes du Tanganyika (DGRTANG), de Service du Commerce Extérieur, du Service de l’Environnement, de l’Inspection de la Petite et Moyenne Entreprises Artisanales (IPMEA) du Service de Tourisme, du Service de l’Agriculture, de l’Inspection de Pêche et Elevage, du Service de l’Energie, du Service des Affaires Economiques et du Service des Fonds Forestiers. Jonas K. BONGHATT
L’essentiel des activités hebdomadaires à la Société nationale d’électricité (Snel) pour la semaine du 06 au 12 janvier 2025, a été marqué par la redéfinition de la fiabilité et la planification de ses activités afin d’améliorer la fourniture de l’énergie électrique à travers la République démocratique du Congo (RDC). La Société nationale d’électricité (Snel) a inauguré l’année 2025 sous le signe de la redevabilité et du retour à la planification stricte de ses activités. Lors de la cérémonie d’échanges des vœux à Kinshasa, Fabrice Lusinde, Directeur général a souligné l’accent sur la digitalisation des services à la clientèle, l’amélioration de la gestion des réseaux de distribution et la planification de la production, du transport y compris la maintenance. A Kinshasa, les équipes de la Snel sont intervenues à l’assainissement des équipements électriques dans plusieurs quartiers de la capitale afin de renforcer la fiabilité et offrir une meilleure desserte pour les ménages. Le cas de la cabine Bondeko qui est désormais pleinement opérationnelle, offrant une alimentation stable aux quartiers concernés et les infrastructures environnantes. Après un entretien, les équipes ont également procédé à la remise en service du transformateur 2 du poste de Funa avec uniquement les départs accrochés au jeu de barres 2 : Ikelemba, Ethiopie, Yolo Sud 2, Masimanimba 2, Sadia et Novatex 4. Au Lualaba, (Sud-est du pays), les équipes de la Snel confrontées à des conditions difficiles, s’efforcent de réparer les dégâts causés par des actes criminels. Jean Louis Nyingika, directeur provincial, a appelé à des mesures fermes contre le sabotage récurrent des infrastructures électriques. Avec ACP
Les agents de l’Hôtel de ville de Kinshasa et de la Police Nationale congolaise (PNC), ont procédé à l’évacuation, vendredi 10 janvier 2025, des marchés pirates et à la démolition des étalages qui obstruaient le passage le long des avenues Rwakading, Bokassa et Kasa-vubu dans le grand marché de centre d'affaires, ‘‘Zando’’.
Suite à la dégradation de la voirie urbaine, les vendeurs ont, au mépris de la loi, transformé ces espaces en lieu de négoce. C’est ainsi que tout au long des emprises publiques, ils y ont étalé leurs marchandises. Ces opérations sont menées par l’unité d’assainissement sur instruction du Commandant provincial de la Police de la ville de Kinshasa, le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba.
«Nous avons besoin que notre ville soit revêtue de sa nouvelle robe. Il y avait trop de saleté ici. Merci pour ce travail qui est en train d’être fait », témoigne un passager. Avant d’ajouter : «Même si nous n’avons rien dans nos poches, nous avons besoin de circuler librement».
De son côté, le Général Blaise Kilimbalimba a indiqué que cette mesure s’inscrit dans le cadre de remettre de l’ordre dans toute la capitale de la RDC et, «Pour permettre la circulation des personnes avec leurs biens, aussi la quiétude des agents commis aux travaux de réhabilitation de ces avenues, tel qu’annoncé par le Vice-Gouverneur Eddy Iyeli».
Le Commandant de la Police de Kinshasa a rassuré que des dispositions ont été prises, pour que des vendeurs clandestins ne reviennent plus à ces espaces publics.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la réhabilitation des avenues de Kinshasa, lancée par l'autorité urbaine. Elle a été saluée par plusieurs personnes, malgré les cris de détresse lancés par les femmes commerçantes, victimes de cette opération.
Il y a lieu de rappeler que, le Gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, et son adjoint Eddy Iyeli, ont procédé, mercredi 25 septembre de l’an dernier, au lancement des travaux de construction des avenues phares, les plus utilisées par les citoyens de la ville notamment, Kwilu, Kimwenza et Wangata, ainsi que la réhabilitation de l'avenue Colonel Ebeya. Ceci demande à ce qu’il y ait de l’espace libre pour que le travail se fasse normalement. C’est ainsi que le Gouverneur et le Chef de la police congolaise sont passés à l’action, en délogeant tout celui qui ne vend pas dans un lieu approprié.