Le Ministre de la Justice, Constant Mutamba, a accueilli le mercredi 30 octobre 2024 une délégation des ministres et d'élus de la Tshopo à Kisangani pour discuter des enjeux d'électrification de leur province. Des personnalités publiques figuraient dans la délégation notamment, le Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa, le Ministre des Ressources Hydrauliques et électricité, Teddy Luamba, et le Directeur Général de la SNEL, Fabrice Lusinde.
L'ordre du jour a été centré sur les problèmes de la desserte électrique exacerbés par la défaillance de la centrale hydroélectrique de Tshopo. Prenant la parole, l'honorable Justin Bensesana N'Zama a souligné la nécessité d'un budget de 120 millions de dollars pour réhabiliter Tshopo 1 et construire Tshopo 2, avec des financements qui proviendraient de FRIVAO et de partenariats public-privé.
Le Sénateur Jean Bamanisa a insisté sur l'urgence de ces projets et la nécessité d'une subvention gouvernementale pour soutenir le budget 2025-2027. Quant au Directeur Général Fabrice Lusinde, il a plaidé pour un renouvellement des infrastructures électriques, prévoyant des travaux dans un délai de trois à quatre mois. Une solution à court terme en vue d’apporter des solutions durables aux problèmes d’électrification dans cette province.
Un pas significatif vers l'amélioration de l'accès à l'électricité à Kisangani.
Le débat autour de l’avenir de la Constitution de la République, promulguée il y a de cela dix-huit ans, soit en février 2006, continue à marquer les esprits et à faire couler beaucoup d’eau sous le pont. Si, au sein du camp du pouvoir en place, l’option soutenue va dans le sens de sa révision ou son changement, ce n’est pas le cas, d’une façon plus globale, pour l’Opposition. Une question reste loin de connaitre son dénouement.Dans un mémorandum adressé au Chef de l’Etat, au lendemain de son Assemblée générale, tenue dernièrement, la CENCO avait mis en garde contre un éventuel changement de la loi fondamentale. Cette organisation de l’église universelle au Congo insistait sur la nécessité d’éviter des tensions sociales que pourrait, par exemple, engendrer la modification des articles verrouillés. ‘’Nous suivons avec attention le débat sur un éventuel changement de la Constitution. Cette délicate question peut déstabiliser le pays si elle n’est pas bien traitée’’, avaient souligné les Evêques catholiques.
D’après certains observateurs, le Président de la République, Félix Tshisekedi, en tant que Garant du bon fonctionnement des Institutions, en RDC, est devant l’impératif de ne pas fragiliser la cohésion nationale, dans un contexte de crise sécuritaire croissante dans l’Est. Pour la Cenco, ‘’cette question peut déstabiliser le pays si elle n’est pas bien traitée’’. Dans une correspondance adressée, au lendemain de son Assemblée générale, tenue dernièrement, cette organisation de l’église universelle au Congo insistait sur la nécessité d’éviter des tensions sociales que pourrait, par exemple, engendrer la modification des articles verrouillés. ‘’Nous suivons avec attention le débat sur un éventuel changement de la Constitution. Cette délicate question peut déstabiliser le pays si elle n’est pas bien traitée. Nous vous prions de bien examiner tous les aspects y afférents avant de vous engager… Agir autrement exposerait le pays à des tensions sociales difficiles à gérer au moment où nous avons plus besoin de cohésion nationale’’, peut-on lire, brièvement, dans le communiqué des Evêques catholiques du moins de juin dernier.
La Pros.
CONFERENCE EPISCOSPALE NATIONALE DU CONGO
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République Démocratique du Congo
MEMORANDUM DE LA CONFERENCE EPISCOPALE NATIONALE DU CONGO (CENCO) AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Préambule
Excellence Monsieur le Président de la République,
1. Avant toute chose, nous sommes pleins de reconnaissance pour la suite favorable donnée à notre demande de vous rencontrer et pour l'accueil que vous nous réservez en ce moment. Nous vous en remercions très sincèrement.
2. Conformément à notre mission prophétique, nous, Cardinal, Archevêques et Evêques, membres de la CENCO, à l'occasion de notre Assemblée plénière de ce mois de juin 2024, avons jugé utile de vous adresser ce Mémorandum par lequel nous vous exhortons sur certains aspects de votre mission en tant que Chef de l'Etat.
3. En vertu de notre responsabilité commune, notre mission consiste, entre autres, à apporter notre contribution sur la marche générale du pays et sur ce qui est à faire en priorité afin que le peuple congolais retrouve sa dignité.
Sur le plan socio-économique.
4. Nous vous encourageons à poursuivre les initiatives sociales que vous avez prises, notamment la gratuité de l'enseignement de base et de la maternité, le programme de 145 territoires, les projets sociaux à impact visible avec la collaboration de nos 48 diocèses. En même temps, nous constatons que ces bonnes initiatives souffrent d'un déficit de suivi et de contrôle. Pour preuve, beaucoup de chantiers bénéfiques pour la population sont en souffrance, soit par la mauvaise gestion de l'argent y alloué, soit par l'irrégularité du rythme de financement. Un regard soutenu et vigilant de votre part aidera certainement à améliorer les choses. Vous gagnerez à identifier les personnes réellement idoines et honnêtes qui vous seront redevables dans la réalisation de ce programme.
5. Excellence Monsieur le Président de la République, malgré vos efforts louables à améliorer le social, le peuple congolais en général continue de vivre dans des conditions plus que préoccupantes, sans infrastructures de base, une pauvreté honteuse au regard des richesses dont est doté notre pays. Plus déconcertant est le fait que dans ces conditions décriées, la dette publique de l'Etat ne fait qu'augmenter de façon vertigineuse jusqu'à atteindre près de 10 milliards de dollars américains.
6. En effet, selon les données de la Banque Mondiale, l'indice de misère de la population est passé de 13,6 en 2019 à 25,7 en 2023. Au demeurant, la RDC fait toujours partie des cinq pays les plus pauvres du monde, avec un taux d'inflation qui est passé de 9,2% en 2022 à 20,7% en 2023 et le taux de change de plus en plus galopant. Nous reconnaissons cependant le fait que les salaires des fonctionnaires congolais sont payés plus régulièrement qu'avant. Fort malheureusement, ils ne sont indexés ni au taux d'inflation ni à l'évolution du taux de change. Les deux taux affectent davantage les plus pauvres. Ce qui entraine la perte très importante du pouvoir d'achat du peuple congolais.
7. Face à cette situation de précarité généralisée de la vie, il est fort regrettable de constater que les dépenses sociales dans notre pays sont celles qui connaissent un taux d'exécution le plus bas. Il serait plus éthique de réduire conséquemment le train de vie des Institutions. Le contraire irait l'encontre de la devise chère à votre père: « le peuple d'abord ».
8. Nous avons apprécié à sa juste valeur, l'intérêt porté dans votre discours d'investiture du 20 janvier 2024, à l'entrepreneuriat et la création d'emplois, la protection du pouvoir d'achat, la sécurité, la diversification et la compétitivité de l'économie, l'accès aux services sociaux de base ainsi que l'efficacité des services publics.
9. Excellence Monsieur le Président, c'est justement dans ces six objectifs prioritaires de votre quinquennat que l'Eglise Catholique serait davantage utile au pays si les dispositions de l'Accord-Cadre et ses mesures d'application entre l'Etat Congolais et le Saint-Siège étaient respectées. Malheureusement, nous rencontrons beaucoup de difficultés dans son application de la part des compatriotes qui y voient une faveur faite à l'Eglise Catholique, au lieu de considérer le service à rendre à la population grâce à cet Accord. Votre intervention s'avère nécessaire pour y remédier.
Sur le plan sécuritaire
10. Comme tous les Congolais, nous sommes très préoccupés par l'ampleur que prend l'insécurité, particulièrement dans la partie Est de notre pays.
Les groupes armés étrangers et locaux s'activent de plus en plus. Par conséquent, une partie non négligeable de notre pays est occupée par les rebelles soutenus par les pays voisins, malgré toutes les dispositions prises depuis lors pour y faire face. C'est, entre autres, le cas de Bunagana qui est sous contrôle de l'ennemi depuis deux ans. Une situation qui a déjà fait des millions de victimes et de déplacés internes qui vivent dans des conditions infrahumaines.
11. A ce propos, outre les pertinentes recommandations que nous avions faites, notamment la réduction du train de vie des Institutions pour donner plus de moyens aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et la dénonciation des officiers traitres, nous voulons ici insister sur la nécessité de renforcer la cohésion nationale pour faire face à l'ennemi commun. Votre diplomatie en sortira plus forte si elle est portée par une dynamique nationale qui résultera du concours de différentes forces vives du pays, y compris l'opposition politique. Malheureusement, cette demande n'a jamais trouvé un écho favorable suite à certaines considérations politiciennes qui ne servent pas à l'unité du pays.
Sur le plan socio-politique
12. Les irrégularités et les incidents, ayant caractérisé les dernières élections, ont créé une grande frustration, même au sein de la Majorité. Qui dit frustration, dit menace à la cohésion nationale. Aussi, les dérives constatées lors des scrutins du 20 au 27 décembre 2023 ont davantage augmenté la méfiance de la population vis-à-vis du processus électoral.
13. Pour remédier à cette méfiance, nous percevons l'extrême nécessité d'évoluer vers un pacte national issu des concertations de principales forces vives du pays sur les modalités d'organisation de prochaines élections. Il est souhaitable de le faire le plus tôt possible en dehors de la pression électorale.
14. Nous suivons avec attention le débat sur un éventuel changement de la Constitution. Cette délicate question peut déstabiliser le pays si elle n'est pas bien traitée. Nous vous prions de bien examiner tous les aspects y afférents avant de vous engager.
15. D'ores et déjà, nous vous exhortons à veiller à ce qu'on ne touche pas aux articles verrouillés que nous avions protégés ensemble quand vous étiez dans l'opposition. Agir autrement exposerait le pays à des tensions sociales difficiles à gérer au moment où nous avons plus besoin de cohésion nationale.
Sur le plan de la justice et du droit
16. Nous apprécions votre dénonciation du disfonctionnement de la justice dans notre pays. Malheureusement, et malgré vos multiples interpellations, la situation semble évoluer de mal en pis. Nous sommes déboussolés par l'allure que chaque jour prennent la corruption, le détournement de deniers publics et l’impunité. A cela s'ajoutent les injonctions et influences politiques qui portent sérieusement atteinte aux droits des paisibles citoyens. Le désastre observé à la plus haute cour juridictionnelle dans le traitement des contentieux électoraux en est un témoignage éloquent.
17. A ce sujet, il convient qu'à l'aube de votre deuxième mandat, des signaux plus que forts soient donnés dans l'objectif de créer une nouvelle perception de notre justice en corrigeant les erreurs du passé et que les droits de tous les Congolais soient garantis.
Conclusion
18. Excellence, Monsieur le Président de la République, Vos nobles résolutions ne pourront être matérialisées que dans un environnement éthique qui, hélas ! Fait encore défaut à notre pays. Nous comptons beaucoup sur votre impulsion personnelle et vous pouvez compter sur notre prière et contribution. Que la lumière du Christ soit sur vous et vous accompagne tout au long de votre mandat au service de notre pays que, tous, nous voulons plus beau qu'avant.
Kinshasa, le 27 Juin 2024
ARCHEVÊQUES ET EVÊQUES DE LA CENCO
1. S.E. Mgr UTEMBI TAPA Marcel, Archevêque de Kisangani Président de la CENCO
2. S.E. Mgr MOKO José, Evêque d'Idiofa Vice-Président de la CENCO Président de l'ACEAC
3. S.Em. Cardinal AMBONGO Fridolin, Archevêque de Kinshasa
4. S.E. Mgr MAROY François-Xavier, Archevêque de Bukavu
5. S.E. Mgr MUTEBA Fulgence, Archevêque de Lubumbashi
6. S.E. Mgr NGBOKO Ernest, Archevêque de Mbandaka-Bikoro
7. S.E. Mgr KATAKA Janvier, Administ. Apostolique de Wamba
8. S.E. Mgr KASANDA Bernard, Evêque de Mbuji-Mayi
9. S.E. Mgr SIKULI Melchisédech, Evêque de Butembo-Beni
10. S.E. Mgr RUVEZI Gaston, Evêque de Sakania-Kipushi.
11. S.E. Mgr KWANGA Vincent de Paul, Evêque de Manono
12. S.E. Mgr URINGI Dieudonné, Evêque de Bunia
13. S.E. Mgr TSHITOKO Pierre-Célestin, Evêque de Luebo
14. S.E. Mgr NGOY Oscar, Evêque de Kongolo
15. S.E. Mgr NGUMBI Willy, Evêque de Goma
16. S.E. Mgr UNG'EYOWUN Etienne, Evêque de Bondo
17. S.E. Mgr AYIKULI Sosthène, Evêque de Mahagi-Nioka
18. S.E. Mgr MUYENGO Sébastien, Evêque d'Uvira
19. S.E. Mgr BODIKA Timothée, Evêque de Kikwit Bodika
20. S.E. Mgr MWANAMA Félicien, Evêque de Luiza
21. S.E. Mgr NADONYE Jean-Bertin, Evêque de Lolo Admin Apostolique de Buta
22. S.E. Mgr AMADE Jean Christophore, Evêque de Kalemie-Kirungu
23. S.E. Mgr KWAMBAMBA Jean-Pierre, Evêque de Kenge
Le Centre culturel le Zoo, situé dans la commune de Lingwala, au nord de la ville de Kinshasa, va abriter du 13 au 15 novembre la semaine du film congolais (Sefico), a annoncé Junior Kuyika, membre du comité organisateur.
« Le Centre culturel congolais le Zoo, va abriter du 13 au 15 novembre 2024 la semaine du film congolais (Sefico). L’objectif de cette semaine du film congolais est de faire découvrir aux élèves de la capitale le cinéma congolais, ses réalisateurs, ses acteurs et ses différentes productions », a déclaré Junior Kuyika lors d’un échange.
Déjà, a-t-il affirmé, en prélude de la SEFICO, la Directrice Générale du Centre Culturel Congolais le Zoo, Madame Lufinku Bueki Tyty, a tenu une réunion préparatoire avec les responsables des différentes écoles de la ville de Kinshasa pour se mettre au même diapason et mettre à leur disposition les dispositifs pour ce divertissement sain.
À part la projection des films, il est prévu, apprend-on, des Ateliers et activités pédagogiques qui permettront d' initier les élèves aux différentes étapes de la création d'un film (scénario, tournage, montage). Il y a aura également des Débats pour inviter des professionnels du cinéma congolais à animer des échanges sur l'histoire du cinéma congolais, ses enjeux et son avenir.
Il sied de noter que la Sefico veut mettre en valeur la culture congolaise à travers le cinéma, en abordant des thèmes variés tels que l'histoire, les traditions, les enjeux sociaux…
Le projet "Toye kola" (Apprenons) du chanteur Fally Ipupa de la République Démocratique du Congo a été lancé mercredi à l'institut national de préparation professionnelle (INNP) à Kinshasa avec le soutien de l'ambassade du Canada, a-t-on appris d'une source administrative.
«L'initiative est de la Fondation Fally Ipupa (FIF) en partenariat avec l'INPP et le soutien technique de l'Ambassade du Canada en RDC. Ce projet vise à autonomiser les jeunes filles congolaises âgées de 13 à 25 ans en situation de vulnérabilité, afin de favoriser l’intégration sociale, professionnelle et économique », a précisé Eddy BADIATA, Directeur de Marketing de Fally Ipupa.
Et d'ajouter : « L’initiative cherche à développer les compétences techniques des filles pour renforcer leur indépendance financière ».
Il faut noter que dans le cadre dudit projet un appel à candidature a été lancé pour les jeunes kinoises afin de bénéficier des bourses d'apprentissage annuel à l'INPP.
« Les bénéficiaires de la bourse "Toye kola " de la Fondation Fally Ipupa ont remercié l'artiste pour sa générosité. 100 personnes vont étudier gratuitement grâce à la bourse qui sera distribuée chaque année. Félicitations aux Lauréats de cette première édition », a fait savoir le Directeur Marketing de l'artiste.
Et de poursuivre : « Cent bourses ont été attribuées aux jeunes filles sélectionnées, couvrant des domaines variés comme la restauration, la pâtisserie, la décoration, la Coupe et couture, l’esthétique, la peinture et l’électricité », a fait savoir le bureau de Fally Ipupa.
Pour Eddy Badiata, Fally Ipupa n'a pas manqué d'exprimer sa gratitude envers ses partenaires, notamment l’ambassade du Canada et l’INPP.
« La star de la musique congolaise a manifesté sa confiance en ces jeunes filles pour devenir des leaders et des femmes indépendantes », a-t-il indiqué.
Une remise symbolique des kits a été faite par l’ambassadrice du Canada et le chanteur Fally Ipupa pour marquer le début de la formation, qui durera entre 1 et 4 mois selon les domaines.
Elgine Mokoko, l’une des bénéficiaires en pâtisserie, a salué cette opportunité et espère être capable de créer sa propre entreprise après cette formation.
Soucieux d'apporter sa contribution dans le développement durable en République Démocratique du Congo en générale et à Kinshasa en particulier, Dr ZIGABE Henri Isaac, Coordonnateur National de l'UNPE/ONGD, s'est entretenu le weekend dernier avec SEM la Ministre de l'Economie, des Finances et du Numérique de la ville province de Kinshasa dans le but non seulement de trouver des solutions institutionnelles, mais aussi et surtout pour le développement de Kinshasa dans plusieurs secteurs dont la formation des agents et cadres avec UN ACADEMIA INT'L.
Le Dr ZIGABE Henri Isaac croit au slogan de Daniel BUMBA, Gouverneur de la Ville province de Kinshasa intitulé : "Kinshasa ezo bonga", un programme qui donnera à la ville de Kinshasa sa nouvelle robe, celle d'une ville assainie, sécurisée et accessible par des routes très bien construite. Bref, qui permettra à ce que Kinshasa brille à nouveau après plusieurs années d’insalubrité et d’insécurité criante dans toutes les communes qui la composent.
SEM Yvette TEMBO se dit prête à maximiser les recettes et à les canaliser pour la réalisation de la vision du Chef de l'Etat et Président de la République, SEM Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Il faut la détermination, des compétences et le changement de mentalité pour atteindre un bon bilan.
L’Association des Propriétaires des Pharmacies de la République démocratique du Congo (APROPHACO) a déposé, la semaine dernière, à l’Assemblée Nationale un mémorandum, sur la table de Vital Kamerhe, pour solliciter son accompagnement dans la mise en place d’un cadre de concertation avec le Ministre provincial de la Santé, Patricien Gongo, qui a donné un moratoire d’un mois aux pharmaciens de se conformer à la loi sur les conditions des autorisations d’ouverture et de fonctionnement des établissements pharmaceutiques à Kinshasa.
L’APROPHACO dit non dans son mémo au moratoire du Ministre provincial Patricien Gongo relatif à la loi coloniale sur les fonctionnements des pharmacies en RDC. Mais aussi, à la chasse à l’homme fait par le Ministre de façon indirecte.
«Il convient de relever que, n’eut été l’intervention d’un privé dans ce domaine, le pays serait en difficulté de répondre aux besoins de l’époque, et actuellement l’histoire s’est répétée en ce que, jusqu’à présent, les pharmacies publiques n’existent pas au pays. 97% des établissements pharmaceutiques actuellement sont détenues par les privés et arrivent à soulager la demande en médicament qui se fait ressentir dans les quartiers, communes et au travers toutes les villes du pays», a déclaré Daniel Kabeya, Coordonnateur de cette association.
Il y a lieu de rappeler que l’APROPHACO reste, cependant, ouverte au dialogue au sujet de la réglementation du secteur pharmaceutique en RD Congo. ‘’Nous demandons au président de l’Assemblée Nationale, d’abord, de retirer la décision prise par le Ministre Provincial de la Santé, et que la structure qui nous gère puisse trouver un cadre de concertation pour voir dans quelle mesure nous devons-nous améliorer’’, a conclu le Coordonnateur de l’APROPHACO.
Signalons que selon M. Patricien Gongo, Ministre provincial de la santé de la ville de Kinshasa, soit vous vous conformez, vous vendez ou soit vous êtes hors-la-loi. Et, il ne tient qu’à faire respecter les textes en la matière et tient à mettre hors d’état de nuire les pharmaciens véreux, qui sont hors la loi. Car, martèle-t-il, la santé n’a pas de prix et c’est une solution pour la vie des Kinois.
Quartier I, les avenues Nguma, Ecurie, Boulevard du 30 juin, pour ne citer que ces points chauds, Kinshasa était hier sens dessus sens dessous, avec l’expérimentation de la première journée du dispositif de la circulation alternée dans la Capitale de la République Démocratique du Congo. L’objectif recherché par les autorités à savoir, désengorger les 56 carrefours identifiés comme étant les plus problématiques pour la fluidité du trafic n’a manifestement pas été atteint. A la place, on a vécu plutôt de phénomène demi-terrain, hausse des tarifs des courses, rareté des taxis et taxis-bus. Une occasion pour les wewas de fixer n’importe quel tarif aux clients, pressés de rejoindre leurs lieux de travail. Il y avait un monde fou dans les endroits ciblés. Les usages de la route qui n’étaient pas bien informés au sujet de cette opération, ont été recadrés par un important dispositif policier déployé partout que d’ordinaire. Pour une fois depuis plusieurs années, les kinois ont sérieusement longé les trottoirs de grandes artères ce lundi 28 octobre 2024. Un calvaire. Certains n’ont pas hésité de parler d’un fiasco sur toute la ligne de cette initiative. Le vrai problème de Kinshasa, pour les autres, c’est les transports des masses, trains particulièrement.
Kinshasa, la Capitale de la République Démocratique du Congo, est confrontée à des embouteillages chroniques qui paralysent la mobilité urbaine. Pour remédier à cette situation, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, en collaboration avec le ministre provincial des Transports, Bob Amisso, a mis en place une série de mesures expérimentales visant à fluidifier le trafic.
Lors de la 18ème Réunion du Conseil des Ministres, Jean-Pierre Bemba a présenté plusieurs initiatives clés. Parmi celles-ci, il y a notamment : la présence accrue de policiers qui seront déployés aux intersections stratégiques pour réguler le trafic et éviter les embouteillages ; certaines routes seront temporairement converties en sens unique en fonction de l’affluence des véhicules ; une étude est en cours pour mettre en place un système de circulation alternée, visant à réduire le nombre de véhicules sur les routes à des moments spécifiques.
Collaboration et efforts conjoints
Bob Amisso, lors de son interview sur Top Congo, a souligné l’importance de la collaboration entre les autorités provinciales et nationales. Il a mentionné que des efforts sont en cours pour numériser le service des transports, ce qui permettra de mieux gérer les données des véhicules en circulation. De plus, des mesures urgentes, telles que la réhabilitation du rail sur l’avenue Belgica, sont en cours pour améliorer la connectivité entre le centre-ville et les zones périphériques.
Revenant sur ces mesures, Valère Mfumukani un des responsables de la Commission nationale de prévention routière (CNPR), a rapporté que cette initiative vise principalement les artères à forte affluence automobile de la capitale.
‘’Le Gouverneur Daniel Bumba a présenté un plan de désengorgement de la ville au Vice-Premier Ministre chargé des Transports qui l’a ensuite soumis au Conseil des Ministres. Ce plan vise notamment, à renforcer la présence policière et militaire ainsi qu’à instaurer des routes alternées, communément appelées sens uniques.
Au niveau de Quartier 1, nous allons fermer l’entrée Apocalypse. Toutes les manœuvres des véhicules vont se réaliser au niveau de saut de mouton de Liberté. Pour la partie ouest, notamment sur l’avenue Nguma, de 5h à 10h, à partir de Météo, la circulation sera à sens unique. Mais à partir de 15h la circulation sera inversée à l’entrée Mont-Fleuri. Sur l’avenue du Tourisme, le tronçon après le Rond-point Lion sera rendu à sens unique le matin de 5h à 10h vers le Centre-ville.
Sur le Boulevard Mondjiba, nous avons récupéré la quatrième bande, que nous allons utiliser de 5h à 10h, de Kintambo Magasin jusqu’à la Gare centrale. Elle sera également à sens unique et à partir de 15h nous allons inverser la circulation’’, a-t-il indiqué.
L’objectif principal de ces mesures est de désengorger les 56 carrefours identifiés comme étant les plus problématiques pour la fluidité du trafic. En outre, la mise en place de ces initiatives vise à améliorer la qualité de vie des habitants de Kinshasa en réduisant le temps de trajet et en facilitant la mobilité urbaine.
Ces mesures expérimentales, bien que temporaires, représentent un pas important vers une solution durable aux problèmes de circulation à Kinshasa.
Entre les embouteillages monstres dans tous les recoins de la capitale congolaise et le coût en termes de monnaie à dépenser pour n’effectuer qu’une seule course dans la journée à Kinshasa devient de plus en plus pénible. Particulièrement, en ce qui concerne les tarifs de transports en commun, bien que le prix du carburant soit sensiblement revu à la baisse depuis plus de trois semaines, ce sont des chauffeurs de taxis et taxi-bus qui dictent la donne quant au prix, à leur bon sens.
La mobilité des kinois reposant pour la plus part sur le transport en commun, en utilisant entre autres les taxis ainsi que les taxi-bus, devient un véritable casse-tête quotidien. Que ce soit pour les travailleurs de bureau, les commerçants ou les élèves pour ne citer que ceux-là, arriver à l’heure à sa destination n’est possible que dans des conditions rudimentaires. Pour une course de l’UPN à Kintambo Magasin par exemple, le prix varie selon les heures et les humeurs des chauffeurs. De 5h00 à 7h00, c’est 1000 FC la course. A partir de 9h00, 2000 FC se récolte à l’entrée du bus pour arriver à Magasin et de là pour retourner à l’Upn, les chauffeurs supplient les clients de monter pour 1000 FC ou 1500 FC avant qu’il ne soit midi. Dès qu’il est midi passé jusqu’au soir, c’est plutôt entre 2000 FC et 3000 FC, voir au-delà pour le même trajet. Un constat malheureusement amer qui vient s’ajouter à la vie chère que mène une population d’un pays potentiellement riche avec un vécu difficile.
Alerte au VPM des Transports
Reconnaissant les efforts du Gouvernement central quant à la baisse effective du prix de carburant de 510 FC le litre à la pompe, la population kinoise lance cependant la sonnette d’alerte au Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, Jean-Pierre Bemba, pour instruire un suivi stricte et rigoureux des services habilités sur terrain pour faire respecter la grille tarifaire des transports en commun. S’il en existe, il est impératif d’actualiser et d’infliger des sanctions aux récalcitrants.
Espérons que les mesures suggérées par le Ministre de tutelle, lors de la dix-huitième réunion ordinaire du Conseil des Ministres pour désengorger la ville, apporteront ses fruits.
La semaine du 21 au 27 octobre 2024 à la Société nationale d’électricité S.A (SNEL S.A) a été marquée par la visite du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi à la centrale hydroélectrique de la Tshopo, Nord-est de la République démocratique du Congo, et d’une série d’activités visant à améliorer la fourniture en énergie électrique à travers le pays.
A Kisangani, le Président de la République a visité le barrage hydroélectrique de la Tshopo, en compagnie du Directeur Général de la SNEL Fabrice Lusinde. A cette occasion, le Chef de l’Etat a été informé de la nécessité de porter à 50 mégawatts la capacité de cette centrale pour fournir de l’électricité aux populations de Kisangani et environs.
Construit depuis 1954, ce barrage a une puissance de 8 mégawatts, inférieure aux besoins des abonnés potentiels. Selon les chiffres fournis, il faudra un investissement de plus de 45 millions de dollars US pour atteindre les 50 mégawatts nécessaires.
La visite du Président Tshisekedi s’est inscrite dans le cadre des efforts constants du gouvernement congolais visant à améliorer les infrastructures et promouvoir un développement durable en RDC.
Grâce à cette itinérance, les grandes artères de la ville de Kisangani, du chef-lieu de la province de Tshopo sont totalement illuminées, après plus de 30 ans d’obscurité. Exploit à mettre à l’actif du Président Félix Tshisekedi qui assure le réveil de cette ville martyre, victime finale des rébellions qui jalonnent l’histoire tragique du Congo indépendant.
Kinshasa : l’amélioration en flèche
A Kinshasa, des experts de la SNEL et le Comité de gestion du Centre hospitalier universitaire renaissance (CHUR) ont échangé sur des besoins prioritaires et des mesures de sécurisation durable afin de boucler les différentes alimentations électriques à l’ex-hôpital Mama Yemo, en pleine modernisation.
Par ailleurs, une délégation de la SNEL, conduite par Fabrice Lusinde, Directeur général, a effectué une descente au « Camp Luka », un quartier populaire de la commune de Ngaliema (Ouest de Kinshasa), pour évaluer l’avancement des travaux de réhabilitation du réseau électrique dans ce quartier populeux. La même délégation avait également visité l’école primaire Kamina (Complexe scolaire Yolo Nord), dans la commune de Kalamu, au centre de Kinshasa, pour voir comment réhabiliter et moderniser le réseau électrique de cet établissement scolaire.
Après la mise hors service volontaire du poste électrique Haute tension de Funa pour cause d’inondation provoquée par la pluie diluvienne du samedi 19 octobre dernier, le poste avait repris son exploitation normale en moins de 48 heures.
La ville de Kinshasa a bénéficié de près de six kilomètres, soit 5.986 mètres de câbles électriques, Moyenne tension, posés par la Direction d’exploitation et de maintenance de la SNEL.
Par ailleurs, la nouvelle cabine 20/0.4 kV RAW Agro a été raccordée sur feeder 126 de la sous-station N’Sele par l’équipe de coordination de travaux. Cabine par laquelle est alimenté en énergie électrique le secteur de Maluku/Kimpoko. La même équipe est intervenue aux travaux de réparation d’un câble de la liaison 30kv/ Masina-RVA.
Le transformateur 1 du poste de Liminga a été remis en service après nettoyage du jeu des barres 30kV des nouvelles cellules et essai de montée en tension.
Les techniciens ont effectué un raccordement en mode d’urgence, du Hangar d’aviation présidentielle à Ndjili, à partir de la cabine Moyenne et Basse tension Faza 400Kva. Parallèlement, ils ont effectué la pose de 460 m de câble Basse tension de 95mm² Cu.
Cash power charme au Sud-Kivu
Sud-Kivu : la population a salué les efforts fournis par le DG de la SNEL, Fabrice Lusinde wa Lusangi Kabemba, et souhaite voir le mythique Cash Power étendre sa couverture sur toute l’étendue de la province. Cette initiative améliore considérablement la qualité de vie des habitants de Bukavu, en apportant un service d’électricité plus fiable et plus accessible.
Par ailleurs, les situations, tel que le vol de câbles nus en cuivre en date du jeudi 24 octobre 2024 dans le village Buhandahanda, en territoire de Kabare, a causé la mort d’un homme d’une trentaine d’années électrocuté qui a tenté de voler ces câbles.
Dans le but d’assurer la stabilité et la fiabilité de l’approvisionnement énergétique, les équipes de la SNEL sont intervenues dans plusieurs postes mais aussi sur le réseau électrique.
Prompte intervention dans le Bandundu
Bandundu : après les travaux de réparation de la panne qui avait affecté la ligne 220 kV, les équipes ont procédé à la remise en exploitation normale de la ligne.
Kasaï-Occidental : l’équipe de la maintenance de la direction provinciale a annoncé la remise en service du groupe 1 après son intervention.
Les Evêques catholiques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) mettent en garde contre les risques potentiels d’une révision constitutionnelle dans le climat sociopolitique actuel. Mgr Donatien N’shole, Secrétaire Général de la CENCO, a appelé au nom des prélats catholiques à la prudence. Il avait réagi aux récentes déclarations du Président Félix Tshisekedi lors d’un meeting à Kisangani.
Mgr N’shole a exprimé ses réserves face aux discours de certains membres de la majorité présidentielle estimant que ces voix pourraient influencer négativement le souhait d’un changement réfléchi et serein. Pour lui, le Chef de l’État a affirmé n’avoir pas l’intention de prolonger son mandat.
Et d’ajouter : “Le Chef de l’État a très bien réagi, en disant d’abord que ce n’était pas une question pressante. Il est même allé plus loin, en disant que dans le contexte sociopolitique actuel, ce ne serait pas indiqué. Et puis, il a aussi insisté qu’il n’a pas l’intention de s’éterniser au pouvoir. Mais, à entendre les discours des ténors de sa famille politique et l’évolution de la chose, c’est un peu préoccupant”.
Les Evêques craignent que les bonnes intentions de Félix Tshisekedi ne soient étouffées par des ambitions politiques à court terme. “Je crains que ces bonnes dispositions du chef de l’État puissent être étouffées par les influences négatives de certains de ses collaborateurs, qui ne voient que le pouvoir pour le pouvoir. Les Evêques appellent à la prudence, de faire attention à cette question, parce que si elle n’est pas bien traitée, elle peut déstabiliser le pays”, a-t-il averti, appelant ainsi les acteurs politiques à une réflexion approfondie sur les implications d’une telle révision.
Ce climat d’incertitude est également palpable au sein de l’Union sacrée, la plateforme politique présidentielle. Alors que l’UDPS, principal parti au pouvoir, exprime un soutien à la révision, d’autres partenaires restent silencieux ou critiques. Dans ce contexte, les Evêques de la CENCO invitent à une attention accrue, alors que l’avenir politique du pays semble suspendu à des décisions cruciales.