La Société nationale d’Electricité (SNEL) s’emploie à engager des réformes de grande envergure pour améliorer significativement la qualité de ses services. Sous la conduite de son Directeur Général, Fabrice Lusinde, de nouvelles méthodologies du travail et autres mécanismes sont envisagés, justement, dans le sens de l’amélioration, à la fois, des conditions de travail des agents et cadres ainsi que de la fourniture électrique pour la satisfaction des populations.
Il s’agit d’une étape essentielle et indispensable pour la matérialisation de la vision du Président de la République. Dans cette perspective, il faudrait noter que, dans les jours qui viennent, la Société nationale d’Electricité va se doter d’un projet de contrat de performance et d’un plan de redressement actualisé. Un travail efficace est, d’ores et déjà, en cours de réalisation, depuis quelques semaines, en vue de la concrétisation de cette volonté novatrice. Des experts procèdent à la collecte des données et visites de terrain pour mettre en place des stratégies efficaces qui vont tenir compte des réalités palpables. Le Ministère des Ressources Hydrauliques et Electricité et le Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises du Portefeuille de l’Etat (COPIREP) ont mis, à cet effet, des moyens nécessaires et il est prévu, cette semaine du 03 juin 2024, la remise et la restitution du Rapport de diagnostic et d’évaluation du Plan de redressement de 2016 « R2 ». Cette étape sera suivie de la remise du Plan de redressement actualisé « R3 » et du Projet de contrat de performance « R4 ». L’atelier de restitution du R3 et R4 se tiendra, à Kinshasa, pendant la semaine du 1er juillet prochain, soit dans un mois pratiquement, tandis que la remise des versions finales interviendra au cours de la semaine du 8 juillet 2024.
Fini ce processus, la Société nationale d’Electricité se verra dotée d’un nouveau plan de redressement et d’un contrat de performance pour l’exercice 2025-2029. Ce qui va permettre de renforcer son fonctionnement et ajuster l’accompagnement de l’Etat. Les principaux engagements de la SNEL concernent, exactement, l’amélioration du service au client (continuité service, facturation, recouvrement, interventions) ; réalisation des projets d’investissement (délai, coût, qualité) ; maitrise des coûts et de la performance d’exploitation ; inventaire des biens et séparation comptable des fonctions…
*Il s'est exprimé ce jeudi 30 mai 2024, tard dans la soirée, lors de la remise
du bâtiment moderne construite dans le cadre du plan de développement local de 145 territoires, adopté au plan national stratégique de développement 2019-2023 et au programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités du Gouvernement de la RDC, qui considère l'amélioration de l'accès de la population aux structures et services socio-économiques de base et la promotion du développement des économies rurales et des chaînes de valeur locales comme des domaines prioritaires.
En présence de plusieurs élus du peuple et ceux du Gouvernement provincial du Sud Kivu, l'évêque du diocèse d'Uvira, Mgr Sébastien Joseph MUYENGO MULOMBE n'a pas manqué de remercier le chef de l'État pour ce merveilleux projet qui, aujourd'hui, est devenu une réalité et qui servira de cadre prestigieux pour tous ceux-là qui fréquentent la ville de Bukavu dans la province du Sud Kivu. Il a rappelé que l'espace AQUARIUS situé dans la commune d'Ibanda à Labotte dans la ville de Bukavu, non loin du rond-point chapelle, devient de plus en plus une référence.
Il a, ensuite, remercié le Gouvernement congolais en général et particulièrement, le président de la République, Chef de l'Etat, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour ce gigantesque financement qui a permis de mettre en œuvre ce projet social à impact visible, bénéfique à la population sud kivutienne en particulier et toute la population congolaise et les étrangers de bonne foi en général.
Quant à l'Econome Général du Diocèse d'Uvira, M. l'Abbé Lucien MUKAMBILWA, il a d'abord remercié son évêque, M. Sébastien Joseph MUYENGO MULOMBE pour sa bonne gestion et le vouloir vivre ensemble qui l'a inculqué à tous les prêtres de sa circonscription, qui demeurent un modèle, des prêtres qui ont toujours prêché la paix et la fraternité entre les communautés.
Il a, ensuite, remercié le pont focal de la CENCO, Monseigneur vicaire général Honoré BARHEBWA, dans ledit projet social à impact visible, pour son suivi et accompagnement tout au long de l'exécution de ces travaux.
Ce bâtiment pimpant Neuf regorge à son sein plus de 25 chambres, salles de bains, couloir, restaurants avec terrasses avec un service de qualité 24h/24.
Pour rappel, érigé depuis le 16 avril 1962 sous le pontificat du pape Saint Jean XXIII, le diocèse d'Uvira est l'un des 48 diocèses en RDC, des bénéficiaires des fonds alloués au projet social à impact visible par le Gouvernement congolais à travers la CENCO.
Situé à l'Est de la RDC, dans la province ecclésiastique de Bukavu, il s'étant sur un vaste superficie de 36000km2, avec une population d'environ 1600000 habitants dont environ 600000 chrétiens catholiques.
Les grandes personnalités du parti présidentiel, l'UDPS ont répondu présent cette cérémonie pour se rassurer effectivement de la fin des travaux et la remise de ce bijou, qui servira de cadre pour tous, nous pouvons citer parmi eux, Jean-Bosco RUTEYE KITAMBALA, ministre provincial de l'agriculture, pêche, élevage et développement rural, l'un des cadres de l'UDPS qui a toujours suivi l'évolution du PDL dans le sud Kivu, plus particulièrement, dans le territoire d'UVIRA et FIZI, l'honorable Laban MSAMBYA mais aussi, l'un des jeunes leaders et candidat député provincial à Bukavu, élu mais, non proclamé Paulin MULUME, le Coordonnateur de service de l'investigations du Gouvernorat du Sud Kivu, monsieur Peter EBALO ABUMBA BIN STOBBER, le Directeur adjoint de la DPMER Sud Kivu, monsieur Théodore M'SEME, Vianney BASAMBILA, Coordonnateur du Bureau d'Etudes au sein du Gouvernorat du Sud-Kivu et l'un des cadres fervents de l'UDPS et d'autres cadres de l'UDPS, Fervents d'une bonne Gouvernance.
*Une délégation de la Société Nationale d'Électricité, SNEL SA, a rencontré le Président de l'Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, dans le cadre d'une discussion sur l'état et le fonctionnement de l'entreprise. Cette rencontre a été l'occasion pour les représentants de la SNEL de solliciter le soutien et l’accompagnement de la chambre basse du parlement dans l'accomplissement de ses missions régaliennes.
La délégation, composée du Président du Conseil d'Administration, Luc Badibanga, du Directeur Général, Fabrice Lusinde, ainsi que de quelques administrateurs de l'entreprise, a exprimé son désir de bénéficier de l'accompagnement de l'Assemblée Nationale pour améliorer la production, le transport, la distribution et la commercialisation de l'énergie électrique.
Selon le directeur général de la SNEL, cette rencontre visait à discuter de la manière dont l'entreprise compte répondre aux préoccupations des populations concernant l'amélioration de la desserte en électricité.
Le Président Vital Kamerhe a, quant à lui, recommandé à l'équipe dirigeante de la SNEL de préparer un mémo détaillant leurs principales préoccupations et attentes, qui devrait lui être adressé.
« Nous avons été invités à préparer un mémo à adresser au président de l'Assemblée Nationale. Demain, lors de notre réunion du Conseil d'Administration de la SNEL, nous élaborerons ce mémo en mettant en avant nos principales préoccupations et attentes pour lesquelles nous sollicitons le soutien de l'Assemblée Nationale », a déclaré Fabrice Lusinde, Directeur général de la SNEL.
Et d’ajouter : « Cette démarche témoigne de l'importance cruciale de l'énergie électrique pour le développement socio-économique du pays, et de la volonté de la SNEL de travailler en étroite collaboration avec les institutions nationales pour répondre aux besoins énergétiques de la population ».
Quels conseils donneriez-vous à des jeunes désireux de devenir écrivains ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : La seule recette qui tienne s'appelle « authenticité ».
Mais, je vais plutôt retranscrire un extrait de l'un de mes textes "La Plume", qui je l'espère, leur donnera envie d'écrire et surtout de publier :
"La plume Elle est une confidente opportune Un exutoire de fortune Miroir troublant en demi-lune Thérapeute souvent nocturne
Elle est une compagne aimante Fidèle amie de tous les temps Elle exprime, elle comprend Ce que l'on ressent, nos sentiments
Lorsque se révèle parfaite symbiose Entre l'âme, l'esprit et la prose C'est purement l'apothéose La plume se découvre virtuose
L'esprit s'habille d'édifiantes réflexions Portant en elles, toutes nos convictions Les tripes s'arment de fougue, de passion La feuille blanche est en pleine floraison "
Yolande Elebe ma Ndembo, la poétesse qui met des mots sur les douleurs du Congo
Des réseaux sociaux aux recueils écrits
La poétesse Yolande Elebe Ma Ndembo, à laquelle on doit notamment les recueils "Le Bictari" et "Divagations", traite souvent dans ses poèmes d'enjeux sociétaux, politiques et humains forts et très actuels. & nbsp ;
Pour Africa Vivre, elle a courtoisement accepté de revenir sur son parcours et quelques-uns de ses secrets de fabrication, et nous lui en savons gré !
Comment avez-vous décidé de devenir écrivaine ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Un peu par la force des choses, cela s'est d’une certaine manière imposée à moi. En fait, j'écris depuis ma tendre enfance et, malgré les encouragements et compliments que j'ai toujours reçus par rapport à ma plume, l'idée de publier ne me venait pas à l'esprit. Je ne pensais pas que mes écrits valaient la peine de faire l'objet d'une publication. Ce n'est qu'il y a quelques années, poussée par le nombre grandissant des personnes qui me suivaient sur les réseaux sociaux et partageaient mes écrits, que j'ai pris la décision de publier. Lisiez-vous beaucoup, enfant ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Énormément. D'abord parce que c'était un exercice obligatoire à la maison mais aussi parce j'ai passé plusieurs années de mon enfance à l'internat et la lecture était quasiment la seule distraction disponible. Du coup, je suis tombée amoureuse des livres et des voyages que j'ai entrepris assise, au réfectoire ou dans mon lit.
Quels écrivains et poètes vous inspirent-ils en particulier ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Ils sont très nombreux et divers : Rimbaud, Alphonse Daudet, Georges Sand, Mariama Ba, Aminata Sow Fall, Maya Angelou et la liste est encore longue. Mais en fait, mes choix littéraires sont multiples et variés. Je peux aussi bien être inspirée en me plongeant dans un SAS ou un Pulitzer, ou encore un Marc Lévy. Mais à vrai dire, je suis bien plus inspirée par la vie et ce qui m'entoure. L'écriture est pour moi l'expression la plus complète de ma liberté.
Comment écrivez-vous, et réécrivez-vous beaucoup ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : J'écris quand j'en ressens le besoin, l'écriture est avant tout un exutoire pour moi. De ce fait, lorsqu'une pensée me vient, ou lorsqu'une image ou une situation m'inspire, j'écris. Parfois, ce n'est qu'une phrase qui me vient à l'esprit, que je développe ensuite. Il arrive aussi que j'écrive un texte d'un trait sans le retoucher.
Dans votre poème "Le Bictari", extrait du recueil du même nom, vous évoquez ces moments où les mots peuvent vous manquer. Cela vous arrive-t-il souvent ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Oui, cela m'arrive... ce fut le cas pour ce texte ; je ressentais une grande frustration : la situation politique et humanitaire dans mon pays me préoccupait au plus haut point. Je voulais absolument extraire cette frustration qui me rongeait mais je n'avais aucune inspiration. J'ai donc commencé ce texte en disant simplement que je ne trouvais pas les mots pour exprimer mon ras-le-bol. Mais finalement, le texte est sorti de mes tripes et ainsi est né mon texte, "Le Bictari".
Pensez-vous que la poésie peut améliorer la société ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Question difficile. Je ne sais si elle peut améliorer la société mais ce qui est certain, c'est qu'elle peut toucher. Il y a des textes qui changent une vie, ou qui galvanisent des foules. Il y a des textes qui ont porté des révolutions. Alors, je pense que oui, d'une certaine manière, la poésie peut améliorer une société en posant des mots sur les silences de la société, en donnant de l'espoir et en portant les rêves de ce qu'on appelle « les sans-voix ».
Dans "Lettre à Clara", vous rendez hommage à la religieuse Soeur Clara Agano Kahambu, cruellement assassinée en 2016. Comment ce poème a-t-il été reçu ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Ce texte m'a valu beaucoup d'éloges et de retours positifs lorsque je l'ai publié sur le net, quelques temps après le décès de Sœur Clara. Il a aussi poussé à une certaine réflexion et des débats sur la réalité de ce qui se passe à l'est de la RDC. Mon souci était avant tout de donner un visage à une victime de la barbarie, dont mes compatriotes sont victimes quotidiennement. Montrer que derrière les statistiques déshumanisantes et les chiffres, il y a des vies fauchées, il y a du sang et des larmes, et je crois que le message est bien passé. Un de vos autres poèmes, consacré à la violence conjugale à l'égard des femmes s'appelle "Champ de bataille" - pourquoi ce titre ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Pourquoi « Champ de bataille » ? Parce que c'est le sentiment que peut ressentir une femme lorsqu'elle est battue. Avec un peu de clairvoyance, l'on se rend compte très vite, que l'on n'est pas le problème. L'on se rend compte également, que celui qui vous bat, utilise votre corps comme « punching ball », comme exutoire, comme un espace où il a choisi de porter ses combats, d'exprimer ses frustrations, d'exporter son mal-être. Le corps de la femme devient son champ de bataille. Voilà ma réponse.
Vous avez animé l'émission littéraire "Calebasses des pensées" sur Top Congo FM. Que retirez-vous de cette expérience ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Ce fut une très belle expérience qui m'a permise de rencontrer beaucoup d'auteurs mais c'était surtout pour moi, un besoin de remettre la littérature et la lecture au goût du jour. Il y a très peu d'émissions littéraires sur les ondes en RDC, TOP CONGO étant la radio la plus suivie du pays, ce fut une opportunité fantastique d'offrir une audience aux littéraires. D'autant que l'émission était diffusée le samedi en début de soirée et des extraits des émissions étaient diffusés tous les jours en matinée.
Vous avez annoncé que votre prochaine œuvre serait un roman. Où en êtes-vous actuellement ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : L'ouvrage est encore en chantier, j'avance à mon rythme.
Quelle place la poésie occupe-t-elle aujourd'hui à Kinshasa d'après vous ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Une très petite place, il faut l'avouer. Cependant, il est certain qu'au-delà de la poésie, la littérature en général a connu un certain recul depuis une vingtaine, voire, une trentaine d'années. Cependant, on sent un nouvel élan, et un nouvel intérêt pour les livres. On remarque la création et l'organisation de plusieurs activités basées autour du livre et de la création littéraire, qui font que les livres reviennent petit à petit sur le devant de la scène.
Je suis présidente de l'association des Femmes de Lettres Congolaises, l'idée derrière cette association est de faire la promotion des œuvres littéraires des femmes de la RDC, mais également de soutenir celles qui n'ont pas encore publié, ou celles qui ont du mal à se faire éditer. Nous tenons également des ateliers d'écriture, et nous souhaitons monter une bibliothèque. Notre association, comme tant d'autres qui émergent, fait que nous avons un bel espoir de voir la littérature et bien entendu la poésie, reprendre ses titres de noblesse.
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Le poème "La Plume"
Quels conseils donneriez-vous à des jeunes désireux de devenir écrivains ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : La seule recette qui tienne s'appelle « authenticité ».
Mais, je vais plutôt retranscrire un extrait de l'un de mes textes "La Plume", qui je l'espère, leur donnera envie d'écrire et surtout de publier :
"La plume Elle est une confidente opportune Un exutoire de fortune Miroir troublant en demi-lune Thérapeute souvent nocturne
Elle est une compagne aimante Fidèle amie de tous les temps Elle exprime, elle comprend Ce que l'on ressent, nos sentiments
Lorsque se révèle parfaite symbiose Entre l'âme, l'esprit et la prose C'est purement l'apothéose La plume se découvre virtuose
L'esprit s'habille d'édifiantes réflexions Portant en elles, toutes nos convictions Les tripes s'arment de fougue, de passion La feuille blanche est en pleine floraison "
Comment incorporer la redevance de la RTNC dans les factures de la Régideso et la Snel ? Cette question était au menu des échanges entre le Ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya ; son directeur de cabinet, Nicolas Lianza, d’une part, et les Ingénieurs Jean-Bosco Indele et Likulia respectivement, Directeur général adjoint de la REGIDESO et Directeur de cabinet du Directeur général de la Snel, d’autre part. C’était hier, mercredi 29 mai 2024, au Cabinet de travail de Patrick Muyaya Katembwe, le Ministre de la Communication et Médias, Porte-Parole du Gouvernement.
D'après le Dircab Nicolas Lianza qui s'est exprimé au sortir de cette audience, cela fait suite aux instructions du Président Félix Tshisekedi. « Cela fait suite aux instructions du Chef de l'état, Félix Antoine Tshisekedi lors de la 135ème réunion du conseil des ministres qui a jeté un regard particulier sur la redevance de la RTNC. Objectif, donner à la chaîne mère une certaine autonomie financière pour son développement et son déploiement sur toute l'étendue du territoire », a-t-il expliqué.
Il faut noter que parmi les partenaires de taille pour que cette redevance soit effective, il figure la Régideso et la Snel, telle que décrit la loi sur la redevance.
C'est ainsi qu'un dialogue avait déjà été initié depuis lors entre les trois parties : les deux entreprises partenaires, la RTNC et le Ministère de la Communication et médias.
A ce sujet, un comité ad hoc avait été mis en place pour avancer dans les pourparlers qui sont déjà assez avancés.
Une décision conjointe est donc attendue dans les jours qui viennent avant de passer à l'étape de la sensibilisation qui aboutira à l'effectivité du prélèvement de cette redevance par la population.
« Nous ne pouvons dire qu'aux agents de la RTNC d'être patients et que la machine est déjà en marche. Nous sommes déjà arrivés à bon port avec les partenaires de taille sérieux que sont la Regideso et la Snel », a renchéri M. Nicolas Lianza.
En réaction, le Représentant de la REGIDESO a exprimé sa satisfaction à l'issue de cette réunion. « On devait quand même se rassurer quand est-ce que cette redevance devrait être appliquée sur les factures de la Régideso et de la Snel. A l'issue de cette rencontre, nous avons rassuré son excellence que les deux commissions Régideso- RTNC, Snel- RTNC sont déjà en train de travailler pour la mise en application de cette redevance », a détaillé, à cette même occasion, l’ingénieur Jean-Bosco Mwaka, Directeur Général Adjoint de la REGIDESO.
Cette redevance, faut-il le rappeler, concerne tout ce qui touche la radio et télévision. Elle doit ainsi aider la RTNC à continuer le service. La responsabilité incombe donc aux deux partenaires, Régideso et Snel de trouver des moyens pour sensibiliser suffisamment la population et faire accepter cela.
Pour sa part, le Directeur général adjoint de la REGIDESO a rassuré que le dialogue se poursuit normalement pour définir chaque action à mener. Il s'agit de prendre un arrêté pour cette décision, une forte sensibilisation envers la population et le montant qui sera ajouté sur les factures de consommation d'eau et d'électricité.
Au nom de la province éducationnelle du Sud-Kivu 1 et au mien propre, je présente mes sincères et chaleureuses félicitations à son Excellence Raïssa Malu pour sa nomination au poste de Ministre de l'Education Nationale.
Loin d'être hasardeuse, cette nomination de Madame Raïssa tient à ses qualités intellectuelles, morales et managériales avérées.
Ce choix judicieux du Président de la République fera évoluer le Ministère de l'Education Nationale, socle du développement du pays.
Je souhaite, enfin, un fructueux mandat à son Excellence Raïssa Malu qui connaît déjà ce Ministère.
De Kinshasa, où je séjourne, j’ai été informé du grave accident de circulation routière, survenu ce mardi 28 mai 2024, sur le tronçon MITI-KASHUSHA, territoire de Kabare.
C’est avec une profonde tristesse que j’ai pris connaissance du lourd bilan de ce tragique événement.
J’adresse mes condoléances les plus émues aux familles des passagers décédés et je souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Sans préjudice des enquêtes à effectuer sur les circonstances exactes de cet accident, je voudrais rappeler ici la nécessité pour tous de respecter scrupuleusement le code de la route afin de protéger la vie de nos semblables qui n’a pas de prix.
Annicha Bualankay, Avocate et mandataire en carrière et mines, a poussé plus loin ses recherches, pour évoquer la question du contrat sino-congolais minerais contre infrastructures, dans son ouvrage intitulé ‘’ la convention sino-congolaise : modèle de financement des infrastructures pour le développement de la République Démocratique du Congo ?’’, porté sur les fonts baptismaux vendredi 24 mai 2024, dans la salle St Sylvestre au siège de la Conférence épiscopale nationale congolaise (CENCO), et paru aux éditions L’Harmattan.
Membre de la commission chargée d’évaluation de la convention sino-congolaise, Annicha Bualankay maîtrise à la perfection les tenants et les aboutissants cet accord signé en 2007. Au regard des controverses suscitées par ladite convention, l’auteure s’est sentie dans le devoir d’effectuer une analyse approfondie pour mettre en lumière les avantages que pourrait tirer la RDC d’un tel accord, appelé des fois, ‘’ le contrat du siècle’’.
En effet, il est observé en RDC, un manque criant d’infrastructures routières de qualité à la densité de la population dans différentes villes, et la dégradation de certaines faute d’entretien ou de recours excessif à celles-ci. Traditionnellement, l’Etat, pour lancer les travaux de construction d’une infrastructure quelconque, finance par le fonds tiré du budget. Cependant, dans ce cas précis, les autorités congolaises avaient innové en signant un accord avec les entreprises chinoise pour l’exploitation des minerais congolais et en contrepartie, ces entreprises devaient doter le pays des grandes infrastructures.
Modèle idéal de financement des infrastructures ?
‘’ Après analyse, je suis arrivée à la conclusion qu’il n’y a pas de modèle parfait de financements des infrastructures. Chaque modèle a ses avantages et ses désavantages’’, a affirmé l’auteure, tout en soulignant que l’Etat devrait faire de la mobilisation des ressources internes son cheval de bataille, en combattant les ressources financières illicites, qui font perdre beaucoup d’argent au trésor public.
Le recours au modèle de partenariat est l’une des options à ne pas négliger, car elle confère l’avantage de ne pas contracter une longue collaboration entre l’Etat et les entreprises privées.
Annicha Bualankay dresse ainsi un bilan mitigé de la convention sino-congolaise, qui n’a pas donné des résultats escomptés.
‘’Moi, je pense qu’il faudrait qu’on se pose la question par rapport à la pertinence et l’efficience de ce projet. Dans la pertinence, il faut se demander si ce projet a été bien conçu et s’il y avait eu des études de faisabilité au préalable. Sur la pertinence, on doit se demander si un suivi était effectué sur la mise en œuvre pour bonne supervision’’, s’est interrogée l’auteure.
Avocate, mandataire en mines et carrières et ancienne conseillère juridique au ministère des Mines, Annicha Bualankay appelle l’opinion publique à se procurer son ouvrage pour découvrir tous les contours de du contrat sino-congolais, et s’immerger dans un monde inconnu du grand public.
Les ATETELA ont tous déçu la confiance du chef de l'Etat. Souvenons-nous, ils étaient au moins 5 ministres lors de son premier mandat. Mais non seulement ils n'ont rien fait de leur province qui est aujourd'hui dans un état de délabrement très avancé à terme mais également ces ministres écartés ont fait preuve d'une très mauvaise governance, d'un clientélisme voire d'un clanisme sans commune mesure.
Alors n'allons pas chercher les poux sur la tête du président de la République, les ATETELA, dont je fais partie, n'ont qu'à s'en prendre à leurs propres turpitudes.
Soyons honnêtes et donnons la chance aux autres, tout en apportant notre soutien au chef de l'Etat et à son gouvernement. ✌️✌️✌️