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Loi Tshiani : l’IRDH appelle les Députés et Sénateurs au rejet total

*L’IRDH a tenu une conférence débat au Musée National de Kinshasa, avec plus de 500 membres des mouvements pro-démocratie de la RDC, afin de discuter de la « LOI TSHIANI », « proposition de loi modifiant et complétant la Loi Numéro 04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise » et de la « Proposition de loi portant révision de la Constitution de la RDC du 18 février 2006 telle que modifiée par la loi numéro11/002 du 20 janvier 2011 ». En effet, le Député National N’singi Pululu avait soumis à la session ordinaire de mars 2023 de l’Assemblée Nationale « La LOI TSHIANI ».
Dans son Mémorandum du 04 mars 2023, aux présidents des deux chambres du Parlement, l’IRDH relève que cette proposition de modification est irrecevable et inconstitutionnelle. Car, elle est en conflit avec des textes légaux préexistants et viole plusieurs dispositions de la Constitution en vigueur dans le pays. Afin que sa proposition de modification de loi sur la nationalité passe, le Député Pululu soumet, à la même session Ordinaire de mars 2023, la proposition de révision de la Constitution, en ses articles 10, 72 et 111.
La conférence débat a analysé les trois modifications qui consistent à :
o Enlever le caractère exclusif de la nationalité congolaise d’origine, prévue à l’article 10 de la Constitution et le remplacer par celui d’irrévocabilité permettant d’acquérir la double nationalité ;
o Imposer, à l’article 72, comme cinquième critère de candidature à la Présidence de la République, être né des deux parents congolais d’origine; o Imposer, à l’article 111, le même critère de naître de père et de mère congolais, pour être Président de l’Assemblée Nationale et du Senat.
L’IRDH relève que le législateur congolais a prévu une procédure rigoureuse de lutte contre d’intempestives révisions constitutionnelles, à travers les articles 218, 219 et 220 de la Constitution.
Son examen conclut aux quatre difficultés de forme ci-dessous, auxquelles la proposition du Député Pululu sera butée : o L’initiative. L’article 218 consacre l’initiative de la révision constitutionnelle, concurremment : (i) Au Président de la République ; (ii) au Gouvernement après délibération en Conseil des ministres ; (iii) à chacune des Chambres du Parlement, à l’initiative de la moitié de ses membres ; et (iv) à une fraction du peuple congolais, en l’occurrence 100.000 personnes, s’exprimant par une pétition adressée à l’une des deux Chambres. Il revient à dire que le Député Pululu doit obtenir l’appui de la moitié de l’Assemblée Nationale. Ou, soutenir l’initiative par une pétition de 100.000 signatures.
o Vote et referendum. Le même article 218 poursuit que la révision constitutionnelle doit requérir la majorité absolue des deux chambres, l’Assemblée Nationale et le Senat. Et, elle ne sera définitive que si elle est approuvée par référendum sur convocation du Président de la République. Toutefois, cette proposition ne pourra être soumise au référendum que si, réunis en Congrès, l’Assemblée Nationale et le Sénat l’approuvent à la majorité des trois cinquièmes des membres les composant.
De manière explicite, pour être votée, l’initiative du Député Pululu requiert la majorité absolue des députés et sénateurs, ainsi que le vote par referendum.
o Etat de siège. L’article 219 rappelle qu’aucune révision constitutionnelle ne peut intervenir pendant l’état de siège. La révision de la Constitution exige la fin de l’état de siège décrété en Ituri et au Nord-Kivu.
Or, le 28 avril dernier, les députés venaient d’adopter la 47è prorogation de l’Ordonnance Numéro 021/015 du 03 mai 2021 portant proclamation de l’état de siège sur une partie du territoire de la RDC, en considération de la grave situation sécuritaire qui continue à affecter le fonctionnement régulier des institutions dans ces deux provinces de l’Est de la République.
o Droits humains. L’article 220 interdit absolument toute révision constitutionnelle ayant pour conséquence de réduire les droits de la personne. La Constitution en vigueur garantit l’égalité de chance de tous les enfants congolais d’origine, dès leur naissance. Elle interdit la réduction des droits acquis au détriment d’un groupe, du fait des origines familiales. L’analyse au fond relève que la proposition de révision de l’article 10 de la Constitution octroie, indistinctement, «la nationalité congolaise d’origine » et tous les droits subséquents, à toute personne née de père et/ou de mère congolais. Cependant, les propositions de réviser les articles 72 et 111 sont contraires à plusieurs autres dispositions constitutionnelles. Elles sont fondamentalement contraires aux dispositions constitutionnelles suivantes non révisées :
1. L’Exposé des motifs de la Constitution en vigueur qui se veut démocratique, sur base de laquelle le peuple se choisit souverainement ses dirigeants, au terme des élections libres, pluralistes, démocratiques, transparentes, inclusives et crédibles ;
2. L’article 5 qui reconnaît la souveraineté au peuple. De lui seul émane tout pouvoir qu’aucune fraction ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice;
3. L’article 13 dit entre autres, qu’en matière d’accès aux fonctions publiques, aucun Congolais ne peut faire l’objet d’une mesure discriminatoire, même si elle résulte de la loi, en raison de son origine familiale, son appartenance à une race ou à une tribu ;
4. L’article 40 garantit à tout congolais, le droit de se marier à toute personne de son choix. Insérer aux articles 72 et 111 l’esprit d’exclusion des enfants qui seraient issus des mariages contractés entre un congolais et une personne étrangère, est contraire à cette liberté consacrée ;
5. L’article 66 impose à tout Congolais les devoirs de : (i) Traiter ses concitoyens sans discrimination aucune, (ii) entretenir avec eux des relations qui permettent de sauvegarder, de promouvoir et de renforcer l’unité nationale, (iii) préserver et renforcer la solidarité nationale, singulièrement lorsque celle-ci est menacée.
Au regard de l’importance et la nécessité de l’état de siège en vigueur dans deux provinces du pays et le commencement du processus électoral ; la proposition de révision de la Constitution est inopportune.
Elle n’est ni nécessaire, ni urgente.
Maître TSHISWAKA MASOKA Hubert,
Directeur Général de l’IRDH.
Téléphone : +243851103409
E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Loi Tshiani : l’IRDH appelle les Députés et Sénateurs au rejet total
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RDC : Innocente Tshibanda met le cap sur la formation des jeunes pour accompagner la CENI

L’ONG Action et solidarité féminine pour la gouvernance (ASFG) a organisé une conférence débat, vendredi 5 mai 2023, au centre Wallonie-Bruxelles, sous le thème : «Renforcement du leadership politique des femmes et jeunes filles au processus électoral». Outre Innocente Tshibanda, Coordonnatrice de l’ASFG, plusieurs orateurs dont Roger Thamba Thamba, assistant à la faculté de droits de l’université de Kinshasa, ont défilé devant l’assistance.
Dans son intervention, Innocente Tshibanda a exprimé son vœu de voir le processus électoral en cours atterrir en douceur. Elle a annoncé, dans ce sens, le recrutement, dans chacun des quatre districts que compte la ville-province de Kinshasa, de 50 volontaires qui seront suffisamment outillés pour accompagner la Centrale électorale dans sa mission d’organiser, en décembre prochain, conformément au délai constitutionnel, les élections à tous les niveaux.
«Pour participer au processus électoral, on peut être observateur, témoin pour le compte d’un parti politique, candidat indépendant ou non. L’analyse nous a permis d’envisager des séances de renforcement des capacités pour former des femmes et des jeunes, sur les questions de gestion de la cité, la bonne gouvernance, le management ainsi que l’analyse critique. La conférence-débat fait partie d’un projet qui va s’étendre sur tous les districts de Kinshasa (Tshangu, Mont-Amba, Funa et Lukunga). Nous allons former 50 jeunes et femmes de chaque district, à s’impliquer dans le processus électoral», a expliqué Innocente Tshibanda.
Quant à lui, Roger Thamba Thamba, qui a parlé de l’engagement politique des femmes et des jeunes à l’épreuve de la corruption électorale, a mis un accent sur la corruption pendant la période électorale, un phénomène qui, a-t-il indiqué, mine la société.
«Au-delà des obstacles traditionnels à la participation politique des femmes et des jeunes (institutionnels, juridiques, socio-économiques, culturels ou psychologiques), il faut ajouter la corruption électorale. C’est le plus dur, car la corruption mine notre système de gouvernance. C’est un danger pour la démocratie, car celle-ci se fonde sur des valeurs et des principes (transparence et liberté) », a-t-il expliqué.
«Si ces principes ne sont pas respectés, on ne saura pas bâtir une société démocratique. De 2006 aux échéances de 2018, nous avons constaté que les actes de corruption existent à tous les niveaux entre candidats et électeurs, entre candidats et agents électoraux, entre partis politiques, (élections au second degré). Les femmes qui veulent s’engager en politique sont ainsi butées à cette réalité, les jeunes également. Car, ils sont dépourvus des ressources financières. Si l’on arrive à éradiquer ce fléau, même les citoyens les moins nantis, démunis qui ont des idées pourront participer activement au processus et être élu. En l’état actuel de notre législation, la loi électorale renferme très peu de dispositions pénales qui répriment les actes de corruption. Il va falloir poursuivre le plaidoyer pour des sanctions», a ajouté Roger Thambathamba.
Parmi les jeunes, Patrice Lemvo a fait un plaidoyer pour que « soit inscrite dans la loi électorale une mesure incitative en faveur des jeunes dans les listes de partis politiques, en référence à la modification apportée à la loi pour être exemptés au paiement de la caution, les listes qui comprennent au moins 50% de femmes. Car, les jeunes sont dépourvus des moyens ».
Signalons que la coordonnatrice de l’ASFG a lancé un appel au gouvernement congolais ainsi qu’à tout partenaire qui voudrait accompagner ce projet à s’associer à leurs efforts pour impliquer plus de femmes et des jeunes dans le processus électoral en RDC.
Grâce Daro

 

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FEC : Patrick Muyaya promet la mise en place d’un dispositif d’accompagnement médiatique

‘’Promouvoir la Culture entrepreneuriale en République Démocratique du Congo’’ était l’objet du Meetup organisé le jeudi 4 mai 2023, par la fédération des entreprises du Congo, FEC. Au cours de son intervention, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a promis aux jeunes entrepreneurs de la RDC, la mise en place d’un dispositif d’accompagnement médiatique en leur faveur. Cette rencontre a connu la participation de plusieurs hauts cadres de la FEC notamment, son Administrateur délégué, Kimona Bononge ; le président de la commission nationale des jeunes entrepreneurs François Ngengyi ; le Secrétaire Général, John Nkono ainsi que plusieurs jeunes entrepreneurs venus s’entretenir avec le Ministre Patrick Muyaya. La rencontre s’est déroulée au siège de la FEC dans la commune de la Gombe.
Patrick Muyaya a fait savoir que le Gouvernement Congolais est à pied d’œuvre pour la promotion de l’entrepreneuriat en République Démocratique du Congo. C’est la raison de la mise en place de l’article 37 de l’ordonnance loi n°22/030 du 8 septembre 2022 relative à la promotion de l’entrepreneuriat et des startups, qui dispose comme suite :’’ Les pouvoirs publics prennent les dispositions incitatives et, s’il échait, contraignantes, en vue de promouvoir la culture entrepreneuriale sur l’ensemble du territoire national’’. Une décision prise par le gouvernement avec comme objectif d’accompagner les entrepreneurs congolais.
A l’en croire, cela va se faire aux travers des émissions avec les spécialistes du domaine.
Par ailleurs, le ministre a laissé entendre que le défi en termes d’entrepreneuriat en RDC ne concerne pas uniquement le Gouvernement. Selon lui, il faut une synergie à la fois institutionnelle, de la société civile parce que les politiques n’ont pas vocation à régler tous les problèmes.
Le patron de la communication a néanmoins reconnu l’existence de la loi, mais que personne ne veille au respect de texte.
Par la même occasion, il a informé que le gouvernement va ordonner l’introduction du cours d’entreprenariat au secondaire et à l’université pour une bonne compréhension. Car, c’est l’économie qu’apporte le développement d’un pays. Les jeunes entrepreneurs ont de leur côté présenté au ministre les difficultés rencontrées au cours de l’exercice de leur fonction. Il s’agit notamment de situation du guichet unique, des taxes….
C’est dans ce contexte que Tisia Mukuna, vice-présidente nationale de la commission des jeunes entrepreneurs de la FEC a plaidé pour la mise en place d’un écosystème viable aux entrepreneurs pour produire en abondance. Car selon elle, l’Ecosystème actuelle est difficile pour entreprendre en RDC.
L’Administrateur délégué de la FEC, Kimona Bononge, a quant à lui remercié le ministre d’avoir accepté l’invitation de la FEC afin d’expliquer à la jeunesse les stratégies mises en place par le Gouvernement afin de promouvoir la culture de l’entreprenariat en RDC.
Nelly Somba

 

FEC : Patrick Muyaya promet la mise en place d’un dispositif d’accompagnement médiatique
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RDC : Marcel Ngoyi fait l’autopsie de l’actualité

Marcel Ngoyi, Editeur et Directeur Général du quotidien La Prospérité, a été parmi les intervenants ayant pris part, vendredi 5 avril, par voix téléphonique, à l’émission ‘’Tribune de Presse’’ de la Radio Okapi ; une émission qu’anime avec vivacité et brio le chevalier du micro Donat Madimba.
Les questions ont gravité autour de la nouvelle loi sur l’exercice de la liberté de la presse, du rapport de l’Inspecteur Général des Finances sur le désordre numéraire qui prévaut au sein de l’Administration publique congolaise, et de tant d’autres choses.
Au sujet de ladite loi, Marcel Ngoyi dit l’apprécier à sa juste valeur dans la mesure où ça vient extirper les antivaleurs ainsi que les incompétences qui ont longtemps prévalu dans la corporation journalistique congolaise.
Toutefois, il a décelé plusieurs problématiques dont celle relative à son applicabilité qu’il dit nécessiter, avant toutes choses, la mise en place des mesures d’application ainsi que celle d’un code devant porter statut des journalistes.
Pour ce qui est du verrouillage des dispositifs d’entrée dans la profession journalistique qu’apporte cette nouvelle loi, le patron de La Prospérité souligne que cette dernière devrait être assortie du principe de la non-rétroactivité, allusion faite au fait qu’elle ne devrait pas agir sur les situations qui ont existé avant sa promulgation.
Dans cette problématique de la remise en question de l’ancienne loi, à savoir celle de 86 qui vient d’être abrogée, le détenteur du rasoir propose l’idée que ne soient pas rejetés en bloc les investissements qui ont été réalisés jusqu’ici par ceux qui seraient indexés par les prescrits de cette nouvelle loi.
Au chapitre du dernier rapport de l’IGF, mention faite à celui sur le désordre qui prévaut au sein de l’Administration publique, l’éditeur de La Prospérité dit de celui-ci comme n’étant ni un réquisitoire de l’Officier du Ministère Publique, ni une sentence du Juge, mais plutôt un pacifique document de travail pour aider à la traçabilité.
‘’Il ne faut pas faire de ce rapport de l’IGF l’objet d’un drame, encore moins d’un règlement de compte’’, parole de l’Editeur.
A en croire l’homme à la tête de La Prospérité, on doit plutôt mettre en place une commission tripartite entre l’Inspection Générale des Finances, la Fonction publique et l’intersyndicale congolaise, en vue d’un rapprochement en synergie, de sorte que soient examinés à fond les cas, entre autres, des doublons, des cumuls des fonctions, des prête-noms, des fictifs et voire celui de nouvelles unités jusqu’ici non encore matriculés.
Foi sur ses propos, il est question dans cette affaire de faire un collationnement des documents de l’IGF et de la Fonction publique, allusion faite à leur comparaison les uns avec les autres afin de corriger les distorsions. ‘’Ça s’appelle la circularisation’’, a-t-il tout ramené en un seul mot.
Cette parole de l’éditeur nous rappelle en passant celle de Jules Verne, dans ses ‘’Aventures de trois Russes’’ : ’’ Lorsque Nicolas Palander eut porté les chiffres obtenus, ces chiffres furent immédiatement collationnés par tous’’.
En bon journaliste, le patron du quotidien de Mont Fleury était, à l’intention des auditeurs de la radio Okapi, porteur d’une farde avec en son sein quelques informations. Parmi ces dernières, celle liée à la fin des tiraillements qui prévalaient en termes de responsabilité chez les personnes placées à la tête de certaines entreprises étatiques congolaises, cas de l’ARSP, de la SNEL et de la SONAHYDROC.
A propos de celle relative à la fin de non-recevoir dont est jusqu’ici réservataire la lettre de LAMUKA faisant état de leur marche programmée pour le 13 mai prochain, Marcel Ngoyi conseille au Gouverneur de la ville qu’il faut éviter de tomber dans le piège de la politique de deux poids, deux mesures. C’est selon qu’il n’y a pas dix jours qu’il avait autorisé à l’Union Sacrée de remplir le stade de Martyrs.
Parlant de l’insalubrité publique qui prévaut à Kinshasa, l’homme de La Prospérité constate celle-ci comme étant devenue désormais le propre des kinois ou, à défaut, de leurs autorités. Il a évoqué le cas des poubelles publiques qu’on trouve par-ci, par-là, sur toutes les rues de Kinshasa, avec des odeurs nauséabondes, dont celle qu’on sentait, il n’y a pas longtemps sur l’avenue Kasa-Vubu, au Camp Mobile à Kintambo. C’est dans ce même chapitre que l’éditorialiste de La Prospérité évoque le cas de la démolition des shops et autres constructions irrégulières qui jonchaient les rues de Kinshasa et il s’étonne du fait que jusqu’ici on n’a pas encore songé à évacuer les débris et décombres issus de ces démolitions. ‘’Ça empêche la ville de retrouver l’image qu’on a cherchée en démolissant’’, a-t-il sans ambages exprimé son constat.
L’annonce de l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa récemment publiée et faisant mention de l’inhumation des corps des indigents dans une fosse commune prévue à Maluku, avait aussi fait l’objet de la préoccupation de cet homme à stylo très pointu.
‘’Il faut éviter de continuer à garder longtemps dans la morgue des corps non reconnus par des personnes qui devraient les acheminer au cimetière’’, a-t-il conseillé aux responsables de ce service hospitalier.
Saint-Germain Ebengo

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11ème Sommet du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba : Félix Tshisekedi charge le Rwanda à Bujumbura

Au terme d’un mandat exercé avec dévouement, 15 mois durant, à la tête du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a officiellement cédé à son homologue burundais, Evariste Ndayishimiye, les commandes. La passation des pouvoirs entre les deux Chefs d’Etat s’est déroulée à Bujumbura, la capitale burundaise, samedi 6 mai 2023, lors de la clôture du 11ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de cette organisation sous-régionale. Dans son mot prononcé devant les hautes personnalités et tous ses pairs, le Président Tshisekedi n’a pas tergiversé pour condamner, une fois de plus, l’agression barbare dont la RD Congo continue injustement d’être victime de la part du Rwanda, qui opère en permanence sous la couverture avérée du M23. « (…), c’est avec une profonde amertume et une grande désolation que nous constatons, dix années après l’entrée en vigueur de cet accord, la rupture de ce pacte collectif par un des Etats signataires, j’ai cité, la République du Rwanda qui, sous couvert du mouvement terroriste du M23 pourtant défait et qu’il a ressuscité, s’est donné la liberté d’agresser et d’envahir une partie de la Province du Nord Kivu, en République Démocratique du Congo ; ceci, en totale violation de l’engagement régional numéro 3 de l’Accord-cadre dont il est signataire, de même que les Chartes des Nations Unies et de l’Union Africaine dont il est partie, le tout sur fond d’exploitation illégale de nos ressources naturelles. Cette attitude délibérée et plus d’une fois réitérée par un Etat signataire ne nous impose un choix tout autre que la revitalisation de cet Accord, tel que l’a notamment recommandé le Conseil de Paix et Sécurité de l’Union africaine lors de sa 1140e session, le 17 février dernier, en marge du 26e Sommet de l’Union africaine », a-t-il insisté.
La Pros.
DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSIEUR
FELIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, CHEF DE L’ETAT, A L’OCCASION DE LA ONZIEME REUNION DE HAUT NIVEAU DU MECANISME REGIONAL DE SUIVI DE L’ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SECURITE, ET LA COOPERATION POUR LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA REGION
Excellences Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies ;
Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine ;
Monsieur le Secrétaire Exécutif de la CIRGL ;
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation ;
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs ;
J’aimerais avant tout chose exprimer, au nom du peuple congolais et au mien propre, ma gratitude à la République du Burundi et à son peuple, qui accueillent, ce jour, le onzième sommet sur le Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République Démocratique du Congo et la région, sous le thème : « Le rôle des femmes et des jeunes dans la promotion de la paix et du développement pour une mise en œuvre efficace de l’Accord-cadre ».
J’exprime également les sentiments de fraternité du peuple Congolais à l’endroit de chacun d’entre vous, dirigeants des pays signataires de l’Accord-cadre, et de vos peuples respectifs.
Je salue, en outre, la présence parmi nous, du Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Antonio GUTERRES, dont les efforts inlassables à la quête de la paix et la sécurité dans le monde, en général, et dans notre région des Grands Lacs, en particulier, ne sont plus à démontrer.
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, la République Démocratique du Congo avait eu le privilège d’accueillir en sa capitale, Kinshasa, la 10ème Réunion du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba.
A cette occasion, vous aviez résolu de confier à mon pays, à travers ma personne, la responsabilité de présider à la destinée de notre mécanisme commun au cours des quinze derniers mois. Au nom de mon peuple et compte tenu de l’importance qu’il porte sur cet engagement, j'acceptais volontiers votre décision collective. A cet effet, j’avais placé mon mandat sous le signe de la consolidation des progrès modestes accomplis dans la mise en œuvre de l'Accord-Cadre d'Addis-Abeba et du renforcement de la coopération régionale pour gagner le pari de la paix durable.
J’avais donc mis l’accent sur la promotion des investissements transfrontaliers afin de garantir la paix, un bien collectif recherché par nos peuples, et relevé qu’il revenait à toutes les parties prenantes de se remobiliser pour redynamiser notre structure régionale de gouvernance dudit Accord-cadre et de mieux impliquer nos populations dans la noble lutte pour la paix, la sécurité et la stabilité en République Démocratique du Congo et dans la Région.
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Au moment où je m’apprête à passer le témoin à mon estimé homologue et Frère, Son Excellence Monsieur Evariste NDAYISHIMIYE, Président de la République du Burundi, je ne puis manquer de constater l’état alarmant de la situation sécuritaire dans la Région des Grands Lacs, en général, et dans l’Est de la République Démocratique du Congo, en particulier.
En effet, ces dernières semaines, le peuple congolais a une fois de plus été endeuillé par des tueries massives, notamment à Kizimba et à Kalega dans le Masisi ainsi qu’à Kishishe dans le Rutshuru, dans la Province du Nord-Kivu, la faute à l’activisme des groupes armés et terroristes sévissant dans la région. Dans le même ordre d’idée, le regain de tension observé au Soudan, plus particulièrement à Khartoum, fait des victimes innocentes et des déplacés par milliers.
En leurs noms et en leurs mémoires, je vous prie de bien vouloir nous lever et observer quelques moments de recueillement.
Je vous remercie !
Excellences ;
Mesdames et Messieurs ;
Il y a de cela une décennie, la signature de cet Accord-Cadre à Addis-Abeba augurait des lendemains meilleurs et radieux pour les peuples de notre Région. Nos Etats souscrivaient et décidaient de faire du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des pays voisins, de la non-ingérence dans les affaires intérieures des uns et des autres, de l’interdiction de fournir une assistance aux groupes armés, ni à des personnes impliquées dans des crimes de guerre et contre l'humanité ou des crimes d'agression, et de la facilitation de l'administration de la justice grâce à l’entraide et la coopération judiciaire dans la Région ; la pierre angulaire de notre action collective, nous autres États géographiquement localisés dans cette Région des Grands Lacs africains.
A la lueur des objectifs consacrés par cet Accord historique, d’aucuns auraient préféré que soient célébrés, ce jour, avec faste les acquis de notre engagement collectif pour une Région des Grands Lacs complètement pacifiée.
Hélas ! c’est avec une profonde amertume et une grande désolation que nous constatons, dix années après l’entrée en vigueur de cet accord, la rupture de ce pacte collectif par un des Etats signataires, j’ai cité, la République du Rwanda qui, sous couvert du mouvement terroriste du M23 pourtant défait et qu’il a ressuscité, s’est donné la liberté d’agresser et d’envahir une partie de la Province du Nord Kivu, en République Démocratique du Congo ; ceci, en totale violation de l’engagement régional numéro 3 de l’Accord-cadre dont il est signataire, de même que les Chartes des Nations Unies et de l’Union Africaine dont il est partie, le tout sur fond d’exploitation illégale de nos ressources naturelles.
Cette attitude délibérée et plus d’une fois réitérée par un Etat signataire ne nous impose un choix tout autre que la revitalisation de cet Accord, tel que l’a notamment recommandé le Conseil de Paix et Sécurité de l’Union africaine lors de sa 1140e session, le 17 février dernier, en marge du 26e Sommet de l’Union africaine. Le contexte de la tenue de ce sommet nous commande donc de procéder à une évaluation lucide de ce qui aurait pu être fait, c’est-à-dire, entreprendre une réflexion approfondie sur le chemin parcouru, dès lors que pour nos peuples, et le mien en particulier, nous sommes encore à la croisée des chemins.
Ainsi donc, l’évaluation de l’état de mise œuvre de nos engagements respectifs dans le cadre de l’Accord-cadre ne saurait être un exercice limité aux seuls pays de la Région. Celui-ci devrait, sans nul doute, également requérir l’implication d’autres partenaires ainsi que celle des institutions garantes.
Excellences,
Mesdames et Messieurs ;
Je m’adresse à vous du haut de cette tribune, au nom d’un peuple qui n’aspire qu’à la paix et la sécurité pour lui et pour les autres peuples frères de notre Région! C’est dans cette logique et suivant l’esprit et la lettre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba que j’avais lancé, dans le cadre du Processus de Nairobi initié sous l’égide de la Communauté d’Afrique de l’Est, un appel à tous mes frères et sœurs congolais constitués en groupes armés à venir sous l'arbre à palabres (pour consultations) afin de définitivement faire taire les armes et donner enfin une chance à notre désir commun de reconstruire notre pays.
Dans le même esprit, faisant face au combat engagé par le Rwanda sous couvert du M23 au Nord Kivu, il avait été décidé lors du Mini-Sommet du 23 Novembre 2022 à Luanda en Angola, dans le cadre du Processus dit de Luanda, sous la facilitation de Son Excellence Monsieur João LOURENCO, Président de la République d’Angola, Président en exercice de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs, « CIRGL » en sigle, et médiateur désigné de l’Union africaine pour venir à bout de la situation sécuritaire alarmante ; de la cessation des hostilités et des attaques du M23 contre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, « FARDC » en sigle, et la MONUSCO, ainsi que de son retrait des territoires occupés vers les sites de cantonnement.
Je tiens donc à saluer les efforts fournis par le Son Excellence Monsieur Evariste NDAYISHIMIYE, Président de la République du Burundi et Président en Exercice de la Communauté d’Afrique de l’Est, ainsi que Son Excellence Monsieur Uhuru KENYATTA, Président honoraire de la République du Kenya et Facilitateur désigné par la Communauté d’Afrique de l’Est.
Qu’il me soit également permis d’exprimer toute la gratitude du peuple congolais à l’égard de mon homologue et frère Son Excellence Monsieur Joao LOURENÇO, Président de la République d’Angola et Médiateur mandaté par l’Union Africaine.
Pour ce qui est du renforcement de la coopération judiciaire, il vous souviendra qu’en date du 16 Juin 2022, mon pays a abrité à Kinshasa la réunion des Ministres en charge de la Justice des états membres de la CIRGL qui a abouti à la Déclaration de Kinshasa, laquelle a donné des orientations sur les étapes prioritaires à suivre afin d’harmoniser l’entraide judiciaire et les demandes d'extradition en matière pénale. En effet, le peuple Congolais y attache une importance vitale parce qu’il s’agit de son droit de connaitre la vérité et d’obtenir réparation car la justice régionale devra établir les crimes et juger les coupables.
Excellence Monsieur le Président Evariste NDAYISHIMIYE,
En vous passant le flambeau de la Présidence du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-Cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République Démocratique du Congo et la région, je voudrais vous souhaiter plein de succès mais surtout vous encourager à vous armer de résilience et de justice dans cette haute responsabilité. Soyez rassuré du soutien de la République Démocratique du Congo qui restera toujours à vos côtés et au service de la région des Grands Lacs.
C’est avec un très grand plaisir que je transmets maintenant les pouvoirs de la présidence du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-Cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République Démocratique du Congo et la région. Monsieur le Président, vous avez à la fois la présidence et la parole.
Je vous remercie !

11ème Sommet du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba : Félix Tshisekedi charge le Rwanda à Bujumbura
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Kabasele Tshimanga félicite les pays de la SADC pour l'envoi de leurs troupes en RD. Congo

Le Sommet de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe, SADC, a pris une décision très importante pour le retour de la paix à l'Est de la République Démocratique du Congo et ce, au cours de sa rencontre de ce lundi 08 Mai 2023 à Windhoek (Namibie) présidée par le Chef de l'État namibien Hage Geingob.
A peine cette résolution annoncée, le Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a réagi en félicitant les Chefs d'État de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe : "Je m'empresse de saluer chaleureusement les Chefs d'État de la SADC pour leur engagement remarquable et sans hésitation au service de la paix et de la sécurité dans les pays des Grands Lacs en particulier et en Afrique en général. Je les remercie de tout cœur".
Le Président de l'UDS a aussi félicité le Président de la République, Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour le couronnement de ses efforts diplomatiques : "Cette résolution est une grande victoire diplomatique pour le Président Tshisekedi Tshilombo qui est parvenu à convaincre ses pairs de l'Afrique Australe pour l'envoi des troupes de leurs pays au secours de la République Démocratique du Congo. La SADC a, par cette décision, confondu les ennemis de la République Démocratique du Congo et répondu aux attentes du peuple congolais qui n'avait plus confiance à la MONUSCO et aux forces de la Communauté de l'Afrique de l'Est jugées complices du Rwanda qui a agressé notre pays sous le couvert des terroristes du M23. Ainsi que leurs parrains tapis dans l'ombre qui ne jurent que sur la balkanisation de la RD Congo".
Le Président Kabasele Tshimanga n'a pas oublié de rappeler les hauts faits d'armes des troupes de la SADC : "Je tiens à rappeler que ma joie se fonde sur le fait que ce sont aussi ces troupes de la SADC qui avaient vaincu les mêmes terroristes du M23 en 2013 sous le régime du Président honoraire Joseph Kabila Kabange. Les forces de la SADC qui ont une expérience avérée dans ce genre d'opérations, pourront apporter une assistance précieuse à nos forces armées".
Le Président National de l'UDS a aussi souligné la solidarité agissante des pays de la SADC : "L'envoi des troupes de la SADC au chevet de la République Démocratique du Congo est une preuve irréfutable de la solidarité agissante entre les mouvements révolutionnaires au pouvoir en Angola, en Namibie, en Afrique du Sud, en Tanzanie, au Zimbabwe, en Zambie, au Mozambique et au Malawi. Ces régimes de gauche ont un sens élevé de solidarité et d'internationalisme au point où ils ne pouvaient pas abandonner leur Camarade social-démocrate Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo".
En conclusion, le Président Kabasele Tshimanga a remercié, en sa qualité de dirigeant socialiste de l'UDS, tous les pays de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe pour cette énième résolution courageuse en faveur de notre pays.
Propos recueillis par
Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP

Kabasele Tshimanga félicite les pays de la SADC pour l'envoi de leurs troupes en RD. Congo
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Kinshasa : Patrick Muyaya s’exprime à cœur ouvert !

Le laboratoire de recherches en science de l’information et de la communication (LARSICOM) et médias d’information en ligne de la RDC (MILRDC) ont organisé un colloque de trois jours, soit du 4 au 6 mai 2023, au centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, sous le thème : ‘’ le journalisme sous l’emprise des écrans multiples’’. Jean-Marie Dikanga Kazadi, professeur à l’Université de Kinshasa, et Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et médias, étaient au banc des intervenants.
Cette rencontre, première du genre depuis un temps, avait pour but de contribuer à la production des connaissances scientifiques et pratiques sur les questions d’information et de communication et pour favoriser les échanges entre chercheurs et professionnels des médias et de la communication autour des pratiques et normes relatives au journalisme à l’heure de l’internet, tout en facilitant la diffusion des résultats des recherches et la circulation des savoirs sur le journalisme numérique.
Dans son intervention, Patrick Muyaya a regretté l’influence régressive des journaux imprimés. «Je me désole de voir de moins en moins les journaux qui avaient un simple charme. Avec l’avènement du numérique, cela tend à disparaitre. On avait des journaux. Aujourd’hui, ils sont remplacés par nos téléphones, ordinateurs… bref, des écrans », a-t-il indiqué.
Il a appelé les scientifiques, organisateurs de cette rencontre ainsi que les participants à pousser plus leurs réflexions sur le thème de ces assises formulées comme suit : « Le journalisme sous l’emprise des écrans multiples ».
Vers la clôture de ce colloque organisé par LARSICOM et MILRDC, il a été demandé aux chercheurs et professionnels des médias d’analyser les mutations et les permanences que la révolution numérique a pu produire dans un univers médiatique dominé par l’omniprésence d’écrans multiples. Il s’agit à la fois d’interroger les identités professionnelles émergées et émergentes, d’ausculter les pratiques qui les génèrent et de questionner le système normatif de la profession à l’heure des fakenews et deepfakes.
Grâce Daro

 

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CENI : la CENCO et l’ECC exigent un cadre de concentration

La mission de l’observation électorale CENCO-ECC se dit préoccupée par la controverse constatée ces derniers jours autour de l'audit externe du fichier électoral. Dans un communiqué publié jeudi dernier, la MOE recommande comme préalables, l'organisation d'un cadre de concertation et la publication des statistiques. Ceci pour se convenir sur les TDR de l'Audit externe du fichier électoral et apporter de l’éclairage sur la situation des matériels électoraux sensibles qui se sont retrouvés entre les mains des individus ainsi que sur d'autres faits soulevés par elle (la MOE) dans ses différents rapports.
La MOE voudrait que ce cadre de concertation réunisse les représentants de la majorité au pouvoir, ceux de l’Opposition, la CENI et les MOE accréditées ayant publié au moins un rapport sur l'opération d'enregistrement des électeurs.
La MOE CENCO-ECC rappelle à toutes les parties prenantes que l'audit externe crédible du fichier électoral de la RD Congo en chantier reste un élément central qui va participer à la construction d'un consensus sur les listes électorales. «Cet Audit externe reste l'une des conditions sine qua non pour amplifier la confiance du public à l'Organisme de Gestion des Elections (OGE) de la RD Congo et au processus électoral lui-même», indique la MOE, recommandant, par ailleurs, à la CENI de s'en tenir au principe de l'Audit externe du fichier électoral dans les délais convenables, en opérant des réaménagements à l'intérieur du calendrier électoral, comme il a été question avec les différentes périodes de rattrapage accordées aux candidats électeurs.
Enfin, la MOE estime que les réponses aux questions du formulaire soumis à la CENI lors des journées portes ouvertes et les clarifications à apporter lors du cadre de concertation sollicité sus évoqué pourraient améliorer le rapport final sur les opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs qu’elle entend publier dans les tout prochains jours afin de contribuer ainsi à la transparence du processus électoral et, par ricochet, à la mobilisation de la confiance du public audit processus.
Fidel Songo

 

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