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RDC : les USA insistent sur la cessation des hostilités et le retrait sans conditions du M23

Voici, en extrait, la réaction des Etats-Unis, au sujet de la situation sécuritaire encore préoccupante dans l’Est de la RD Congo, telle que rendue publique hier, mardi 20 juin 2023. «Nous condamnons les violences qui ont fait tant de morts, de blessés, de personnes déplacées et vulnérables à la violence. Les responsables de ces actes doivent en répondre. Nous appelons tous les groupes armés, y compris le M23, la CODECO, les FDLR, MAPI et d’autres, à cesser les hostilités et à déposer les armes. Nous demandons aux groupes armés étrangers non étatiques de retourner dans leur pays d’origine et aux groupes armés nationaux de se joindre aux consultations entre le gouvernement de la RDC et les groupes armés dans le cadre du processus de Nairobi sous les auspices de la Communauté d’Afrique de l’Est. Nous réitérons notre appel au Rwanda en vue du retrait immédiat des soldats de la Force de défense du Rwanda (FDR) du territoire congolais. Nous demandons également au Rwanda de cesser immédiatement de soutenir le groupe armé M23, sanctionné par les Nations unies et les États-Unis, dont le groupe d’experts a constaté qu’il commettait de multiples violations du droit international humanitaire et des droits de la personne, notamment des viols et des exécutions sommaires de civils », renseigne, de façon beaucoup plus détaillée, le communiqué de l’ambassade américaine, dont voici l’intégralité.
AMBASSADE DES ETATS-UNIS KINSHASA.CONGO
Pour Distribution Immédiate
Date: Le 20 juin 2023
Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Site Internet: http://cd.usembassy.gov
Département d’État des États-Unis Bureau du porte-parole Le 19 juin 2023 Communiqué de presse
Rapport définitif par un Groupe d’experts des Nations unies
Les États-Unis saluent le rapport définitif du Groupe d’experts des Nations unies sur la république démocratique du Congo (RDC). Nous condamnons les violences qui ont fait tant de morts, de blessés, de personnes déplacées et vulnérables à la violence. Les responsables de ces actes doivent en répondre. Nous appelons tous les groupes armés, y compris le M23, la CODECO, les FDLR, MAPI et d’autres, à cesser les hostilités et à déposer les armes. Nous demandons aux groupes armés étrangers non étatiques de retourner dans leur pays d’origine et aux groupes armés nationaux de se joindre aux consultations entre le gouvernement de la RDC et les groupes armés dans le cadre du processus de Nairobi sous les auspices de la Communauté d’Afrique de l’Est.
Nous réitérons notre appel au Rwanda en vue du retrait immédiat des soldats de la Force de défense du Rwanda (FDR) du territoire congolais. Nous demandons également au Rwanda de cesser immédiatement de soutenir le groupe armé M23, sanctionné par les Nations unies et les États-Unis, dont le groupe d’experts a constaté qu’il commettait de multiples violations du droit international humanitaire et des droits de la personne, notamment des viols et des exécutions sommaires de civils. Nous dénonçons également la collaboration approuvée par les autorités militaires nationales d’éléments des forces armées congolaises (FARDC) avec de multiples groupes armés, en particulier les FDLR sanctionnés par l’ONU et les États-Unis, et nous réitérons notre appel au gouvernement de la RDC pour qu’il mette immédiatement fin à toute collaboration entre ces éléments.
Les États-Unis ont désigné les Forces démocratiques alliées (FDA), également connues sous le nom de Daech-RDC, comme une organisation terroriste étrangère en 2021 et exhortent leurs partenaires à en faire de même. Nous condamnons les attaques menées par Daech-RDC.
Les États-Unis saluent les recommandations du rapport et continuent de soutenir les efforts diplomatiques menés par l’Afrique, notamment les processus de Nairobi et de Luanda, pour promouvoir une paix durable.
Voir le contenu d’origine : https://www.state.gov/final-report-by-un-group-of-experts/ Nous vous proposons cette traduction à titre gracieux. Seul le texte original en anglais fait foi.

 

RDC : les USA insistent sur la cessation des hostilités et le retrait sans conditions du M23
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Sama Lukonde et Victoria Kwakwa évalue le partenariat

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu, ce lundi 19 juin 2023, la Vice-présidente de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Est et australe, Victoria Kwakwa, dans son cabinet de travail. Au centre de leurs échanges, le partenariat entre la RDC et cette institution de Breton Woods, qui doit être renforcé pour booster l'économie de la République Démocratique du Congo. Il sied de noter que la Banque mondiale, dans le cadre de son programme IDA 20, a alloué au développement de la RDC un portefeuille de 9 milliards de dollars américains.
Pour en bénéficier pleinement, la RDC doit accélérer la mise en œuvre des projets pour lesquels ils ont été alloués notamment, le financement de la gratuité de l'enseignement. Si Kinshasa ne parvient pas à les absorber endéans cette période, d'autres pays demandeurs peuvent en bénéficier au grand dam de la RDC. C'est pourquoi, le Premier Ministre a tenu à en parler avec la Représentante de la Banque mondiale, en séjour à Kinshasa.
« J'ai eu une très bonne discussion. D'abord avec le Premier Ministre. Ensuite, avec le Premier Ministre et quelques membres du Gouvernement. On a parlé du renforcement de notre partenariat entre la Banque mondiale et la RDC. Pour voir comment, ensemble, pousser davantage, être plus efficace, et avoir beaucoup plus de résultats dans le développement du pays, à travers les projets sur lesquels nous travaillons ensemble », a dit Victoria Kwakwa, qui s'est confié à la presse au sortir de cette séance de travail avec le Chef du Gouvernement.
Cette haute fonctionnaire de la Banque mondiale a souligné qu'environ 5 milliards de dollars de ce portefeuille restent encore à décaisser pendant que la période court vite.
« Le portefeuille, ce sont les engagements de la Banque mondiale dans le cadre de IDA 20. La RDC doit les absorber dans des projets avant la fin de la session IDA pour en bénéficier. Dépasser cette période, d'autres pays pourront les réclamer. C'est pourquoi, madame la vice-présidente insiste sur la mise en œuvre efficace et rapide des projets pour atteindre les résultats les plus importants. Sinon, la RDC peut perdre ces ressources au profit d'autres pays demandeurs. Il est question que la RDC accélère la mise en œuvre des projets pour lesquels ces ressources ont été allouées, notamment le financement de la gratuité de l'enseignement. La banque mondiale souhaite que la RDC accélère la mise en œuvre de ces projets avant que les autres pays qui sont demandeurs de ces fonds et qui exécutent plus vite, ne les réclament », a expliqué le Représentant pays de la BM, qui complétait la Vice-présidente.
Fondée en 1960, l'Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis.
L’IDA est l’une des principales sources d’aide pour les 74 pays les plus pauvres du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,3 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a mobilisé 496 milliards de dollars en direction de 114 pays. Sur les exercices 2020-22, le volume moyen de ses engagements annuels s’établit autour de 34,7 milliards de dollars, dont 70 % sont destinés à l’Afrique.
Peter Ngoyi

 

Sama Lukonde et Victoria Kwakwa évalue le partenariat
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Travaux préparatoires de la table-ronde sur l’état de siège, RDC : Sama Lukonde donne le go !

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a ouvert, lundi 19 juin 2023, au salon rouge de l'Immeuble du Gouvernement, les travaux préparatoires de la Table ronde devant examiner tous les contours de la problématique de l'état de siège décrété depuis le 6 mai 2021 par le Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri. A cette occasion, le Chef du Gouvernement a appelé au sens de responsabilité et au patriotisme des participants pour l'approfondissement de la question en vue de produire un travail et une feuille de route qui doit permettre la bonne tenue de la Table ronde. Cette dernière permettra d'orienter la décision du Président de la République sur la requalification ou la levée pure et simple de cette mesure de l'état de siège.
En effet, la République démocratique du Congo est victime, depuis plusieurs décennies, dans sa partie orientale principalement, d'une agression de la part des groupes armés soutenus par le Rwanda voisin causant ainsi une insécurité aux conséquences néfastes incalculables sur le plan économique, social, sanitaire, environnemental, éducatif et autres.
Depuis son accession à la magistrature suprême en janvier 2019, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s'évertue à trouver une issue à cette question d'insécurité afin de redonner de l'espoir aux populations de la partie Est du pays qui ne jurent que par le retour de la paix.
C'est dans ce cadre que le Chef de l’Etat a pris, le 06 mai 2021, des ordonnances décrétant l'état de siège et ses mesures d'application. Depuis, le Gouvernement de la République travaille sans relâche pour l'application de ces mesures. Et dans la foulée, le Premier Ministre a effectué, avec le parlement et les autres partenaires, au total 4 missions de suivi et évaluation dans le Nord-Kivu et l'Ituri pour recueillir les préoccupations des parties prenantes et de toutes les forces vives en vue d'évaluer les avancées enregistrées et les défis qui restent à relever.
Toutes les informations recueillies au cours de ces missions mixtes ont été soumises au Président de la République qui, en réponse, a décidé de convoquer une Table ronde devant lui permettre de lever l'option bien éclairée sur la requalification ou la levée de l'état de siège.
Il faut relever que tous les ministères sectoriels, les services de sécurité, les partenaires extérieurs ainsi que les représentants des deux provinces concernées prennent part à ces travaux de Kinshasa qui iront jusque jeudi.
La Pros.

Travaux préparatoires de la table-ronde sur l’état de siège, RDC : Sama Lukonde donne le go !
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RDC : Jimmy Munganga expose la face méconnu du rôle des institutions de contrôle

Le 1er Président de la Cour des comptes, Jimmy Munganga, sous sa casquette du président du conseil régional des institutions supérieures de contrôle d'Afrique francophone subsaharienne (CREFIAF), a fait un exposé devant ses pairs sur l'importance et le rôle des institutions de contrôle dans la gestion des fonds publics. Comment garantir une gestion des finances publiques et lutter contre la corruption ? Telles sont les questions qui ont fait l’objet de son exposé.
Devant un public composé de différents membres des institutions de contrôle, Jimmy Munganga a, dans son développement, souligné que le rôle des institutions supérieures de contrôle dans l'assainissement des finances publiques est au cœur des débats à la fois politiques, sociaux, techniques et universitaires en Afrique et ailleurs. A l’en croire, la problématique majeure qui est au centre des préoccupations, est celle de la bonne gouvernance financière et la lutte contre la corruption. Selon lui, le rôle des institutions supérieures de contrôle (ISC) dans la gestion des finances publiques, est de quatre ordres. Entre autres, les ISC contrôlent le bon emploi des fonds publics en veillant à la régularité, à l'efficience et à l'efficacité de la gestion ; Certifient les comptes de l'Etat, elles garantissent ainsi aux citoyens une information financière et comptable plus claire, lisible et une image plus fidèle de la réalité financière de l'Etat, évaluent les politiques publiques ; elles assistent donc le Parlement et le Gouvernement dans l'évaluation des politiques publiques. «A ce titre, elles vérifient si les résultats d'une politique publique sont à la hauteur des objectifs fixés, et si les moyens budgétaires sont utilisés de manière efficace et efficiente », précise-t-il.
D’après lui, après avoir contrôlé, certifié et évalué, les ISC en informent le Parlement, le Gouvernement et l'ensemble des citoyens. Il indique de même que, les ISC contribuent à limiter le détournement de fonds publics à des fins personnelles. Elles peuvent, selon lui, aider à renforcer le cadre juridique, financier et institutionnel, et à mettre à jour les décisions opaques desservant l'intérêt général.
Dans son discours, Jimmy Munganga a martelé sur la lutte contre la corruption. Cette lutte est généralement considérée sous différents aspects : Détection ; Prévention ; Dissuasion et Répression. En outre, il s’est interrogé en vue de savoir les principaux aspects qui devraient être mis en place pour aider les ISC à contribuer à la bonne gouvernance du secteur extractif.
Par ailleurs, le 1er Président de la Cour des comptes a précisé que la problématique de la mise en place des mécanismes efficaces pour aider les ISC à contribuer à la bonne gouvernance du secteur extractif devient un impératif. Pour y arriver, selon lui, les ISC doivent obtenir du gouvernement la mise en place d'un cadre juridique qui favorise la reddition des comptes de sa gestion et qui permet aux ISC qu'elles opèrent selon les principes fondamentaux d'indépendance, de transparence, de responsabilité, d'éthique et de qualité du contrôle.
Israël Mpoyi

RDC : Jimmy Munganga expose la face méconnu du rôle des institutions de contrôle
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Est de la RDC : face à l’aggravation de l’insécurité alimentaire, le PAM active son niveau d’alerte le plus élevé

Une distribution d'urgence de nourriture est en cours dans l'est de la République démocratique du Congo.
Alors que le conflit provoque une faim aiguë dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a activé un programme d’envergure dans cette partie du pays afin d’accroître l’aide apportée à 3,6 millions de personnes vulnérables au cours des six prochains mois.
Il s’agit de « la forme d’alerte la plus élevée », selon l’Agence onusienne basée à Rome.
Nous devons répondre aux besoins croissants des personnes touchées
« Mais il existe un écart important entre le nombre de personnes dans le besoin et le nombre de personnes bénéficiant d’une aide alimentaire », a déclaré lors d’un point de presse à Genève, Tomson Phiri, porte-parole du PAM pour l’Afrique australe, qui revient tout juste d’une mission dans l’est de la RDC.
Malgré d’importants problèmes opérationnels, administratifs, de sécurité et d’accès, les organisations humanitaires et le PAM sont restés déterminés à fournir une assistance vitale aux personnes touchées par la crise. Car l’agence onusienne craint que la situation des populations ne s’aggrave si l’aide humanitaire n’est pas renforcée.
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Le 29 mai dernier, le PAM avait déjà alerté sur la situation humanitaire en RDC où environ 6,7 millions de personnes connaissent des niveaux d’insécurité alimentaire de crise ou d’urgence dans le Nord et le Sud-Kivu et en Ituri. Ce qui représente une augmentation de 10 % par rapport à l’année dernière.
L’Est de la RDC est « un exemple classique d’une crise oubliée »
Selon la dernière analyse du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), plus de 25,8 millions de personnes continuent de faire face à des niveaux d’insécurité alimentaire de crise ou d’urgence déclenchés par de mauvaises récoltes, des déplacements causés par la violence, des épidémies, le chômage et l’effondrement des infrastructures.
« J’ai été témoin de la crise humanitaire aiguë et complexe qui se déroule, provoquée par un conflit sans précédent qui aggrave l’insécurité alimentaire », a ajouté M. Phiri.
Selon le PAM, la crise prolongée s’est considérablement aggravée avec une recrudescence des besoins à grande échelle.
« La situation d’aujourd’hui n’est pas habituelle ; elle n’est pas non plus à remettre au lendemain, ni simplement une autre [mauvaise journée au Congo] », a insisté le porte-parole de l’agence onusienne.
« L’opération humanitaire ne peut pas répondre de manière adéquate, et ceux qui ont fui la violence vivent dans des conditions précaires dans des abris de fortune ou dans des familles d’accueil déjà surchargées. Ils ont peu d’accès à l’eau potable, aux centres de santé et aux terres cultivables », a-t-il détaillé, relevant que l’Est de la RDC est « un exemple classique de crise oubliée ».
L'Est du pays est aux prises avec des groupes armés non étatiques actifs, ce qui aggrave le cycle de violence en cours, provoque des déplacements massifs de population et exacerbe une situation humanitaire déjà fragile. Environ 5,7 millions de personnes ont été déplacées depuis mars 2022 dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri. 6,2 millions de personnes ont fui leurs maisons à travers le pays, le nombre le plus élevé d’Afrique.


Une femme travaille dans un entrepôt alimentaire du PAM à Kananga, en République démocratique du Congo.
Une région où les contraires s’affrontent
Le pays a une taille continentale, avec des hectares d’espace, mais des millions de personnes n’ont d’autre choix que de vivre dans des camps surpeuplés.
Un pays qui produit le métal le plus précieux pour fabriquer les technologies les plus récentes est celui qui compte le plus grand nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire dans le monde.
« La région réunit tous les ingrédients d’une catastrophe humanitaire : conflit, accès limité, crise socio-économique et climatique, et manque criant de financement », a souligné le PAM.
« Un pays qui produit le métal le plus précieux pour fabriquer les technologies les plus récentes est celui qui compte le plus grand nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire dans le monde », a fait valoir le porte-parole du PAM.
Plus de 25 millions de personnes seront confrontées à une insécurité alimentaire aiguë en 2023, « soit trois fois la population de la Suisse ».
La crise climatique aggrave une situation humanitaire déjà fragile. Au moins 400 personnes ont été tuées dans les inondations du mois dernier ; environ 3.000 maisons ont été détruites et 108.000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays, ce qui a eu un effet dévastateur sur leurs moyens de subsistance et sur l’accès aux voies d’approvisionnement vitales.
« Les communautés d’accueil, aujourd’hui plus que jamais, sont également confrontées au risque de famine et ont besoin d’une intervention d’urgence », a insisté M. Phiri.
Face à une hausse des besoins sur le terrain, le PAM a besoin de 870 millions de dollars pour la réponse humanitaire en RDC. Cependant, il manque 738,5 millions de dollars (85 %). Autrement dit, le plan de réponse pour les opérations du PAM en RDC n’est financé qu’ à 15%.

Est de la RDC : face à l’aggravation de l’insécurité alimentaire, le PAM active son niveau d’alerte le plus élevé
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Le Royaume-Uni introduit un nouveau plan commercial post-Brexit pour les pays en développement


• Le plan commercial innovant du Royaume-Uni pour les pays en développement entrera en vigueur le 19 juin.
• Ce plan permettra de réduire les droits de douane sur les marchandises importées au Royaume-Uni en provenance de 65 pays en développement.
• Cela permettra de réduire les coûts d’importation de plus de 770 millions de livres sterling par an, ce qui profitera aux consommateurs et aux entreprises britanniques.
Lundi 19 juin 2023, le Royaume-Uni simplifiera radicalement les règles commerciales et réduira les droits de douane sur les marchandises en provenance des pays en développement, ce qui permettra aux entreprises et aux consommateurs britanniques d’économiser des millions de livres par an.
Le nouveau plan commercial post-Brexit pour les pays en développement (DCTS), qui entre en vigueur aujourd’hui, couvre 65 pays pour plus de 3,3 milliards d’habitants, dont plus de la moitié en Afrique. Ce plan élimine ou réduit les droits de douane et simplifie les règles commerciales, ce qui permet à un plus grand nombre de produits d’adhérer au système et le rend plus accessible que celui de l’UE, dont le Royaume-Uni était auparavant membre.  
Il profitera aux pays en développement désireux de diversifier et d’accroître leurs exportations, ce qui contribuera à leur prospérité et réduira le besoin d’aide.
Il permettra aux entreprises britanniques d’économiser plus de 770 millions de livres sterling par an en supprimant ou en réduisant les droits de douane sur plus de 9 milliards de livres sterling de marchandises importées, en élargissant le choix des consommateurs britanniques, en réduisant le prix de nombreux produits tels que les vêtements, les denrées alimentaires et les jouets pour enfants, et en créant des opportunités pour les entreprises britanniques de s’ouvrir à l’international tout en développant l’économie britannique. Si les pays en développement augmentent leurs échanges avec le Royaume-Uni dans le cadre de ce plan, les entreprises pourraient économiser des millions supplémentaires sur les coûts d’importation au fil du temps.
Le ministre du Commerce international, Nigel Huddleston, a lancé le programme lors d’une visite du plus grand parc industriel d’Éthiopie, Bole Lemi. L’Éthiopie, qui échange déjà pour 838 millions de livres sterling de marchandises avec le Royaume-Uni, ne paie aucun droit de douane sur 100 % des marchandises exportées vers le Royaume-Uni. Grâce au nouveau plan commercial, l’Éthiopie et 46 autres pays pourront produire des biens en utilisant des pièces provenant d’un plus grand nombre de pays, ce qui augmentera le potentiel commercial avec le Royaume-Uni.
Le ministre Huddleston a déclaré dans un parc :
« Ce projet est un exemple éclatant de l’exploitation par le Royaume-Uni de son statut de nation indépendante sur le plan commercial et je suis ravi qu’il soit mis en œuvre aujourd’hui.
« Il créera des opportunités pour les entreprises du monde entier, soutiendra les moyens de subsistance, créera des emplois et diversifiera les chaînes d’approvisionnement locales et internationales. Les entreprises et les consommateurs britanniques en bénéficieront également, car les coûts d’importation d’un large éventail de produits diminueront. »
Andrew Mitchell, ministre d’État britannique des Affaires étrangères, en charge du développement et de l’Afrique a déclaré :
« Le nouveau plan commercial britannique pour 65 pays en développement, le DCTS, montre comment le commerce peut servir la croissance économique».
« Il profitera aux commerçants du monde entier, notamment aux entreprises dirigées par des femmes, que nous soutenons dans le cadre du programme de partenariat commercial du Royaume-Uni».
Au cours de sa visite à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie et siège de nombreuses entreprises internationales, le ministre Huddleston rencontrera des entreprises britanniques et éthiopiennes pour discuter de la manière dont elles peuvent bénéficier du DCTS et des nouveaux moyens de travailler avec les entreprises locales et d’autres gouvernements pour développer le commerce.
Le programme profitera aux entreprises du monde entier et aux entreprises britanniques qui échangent quotidiennement avec ces pays des produits tels que les bicyclettes et le matériel de camping.
Le vice-président exécutif de Specialised Bicycle Components Inc. Robert Margevicius a déclaré :
« Le DCTS nous permet de maintenir notre chaîne d’approvisionnement dans des pays comme le Cambodge et de continuer à intégrer des composants provenant de toute la région, y compris du Viêt Nam. »
« Nous nous engageons à conserver nos travailleurs et à maintenir la qualité. Nous produisons des cadres de haute qualité au Cambodge et Specialised utilise les avantages du système pour investir dans ce niveau de production plus élevé».
Ben Price, directeur de la logistique internationale et de la conformité chez Halfords, a déclaré :
« La révision des règles d’origine dans le cadre du plan commercial des pays en développement aura des avantages majeurs pour les pays les moins avancés et les entreprises qui s’approvisionnent dans ces pays. Dans le cadre du plan précédent, la complexité des règles d’origine signifiait que de nombreuses marchandises ne pouvaient pas bénéficier du droit de douane de 0 % ».
« La libéralisation accrue et les options de règles introduites par le DCTS sont extrêmement bénéfiques et soutiendront les entreprises et la croissance économique dans certains des pays les plus pauvres. Le matériel de camping, comme les tentes, provenant des pays en développement de l’Asie du Sud-Est en est un bon exemple ».
• Le DCTS couvre 37 pays d’Afrique, 26 pays d’Asie/Océanie/Moyen-Orient et 2 pays d’Amérique, offrant ainsi des opportunités commerciales diverses et intéressantes dans le monde entier.  
• Le plan a été annoncé l’année dernière et, depuis, la législation a été finalisée pour le faire entrer en vigueur.
• Au cours des trois dernières années, le Royaume-Uni a importé en moyenne pour 22,8 milliards de livres sterling de marchandises en provenance des pays membres du DCTS.
• Avec le réseau britannique de huit accords de partenariat économique (APE), le DCTS signifie que plus de 90 pays en développement bénéficient désormais d’un commerce en franchise de droits ou en quasi-gratuité.
• Les procédures douanières restent les mêmes que dans le cadre des accords commerciaux préférentiels actuels, mais de nouveaux tarifs et de nouvelles règles d’origine s’appliquent aux pays les moins développés.

 

Le Royaume-Uni introduit un nouveau plan commercial post-Brexit pour les pays en développement
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Ouganda : Peter Kazadi participe à la conférence ministérielle de Kampala sur les solutions durables pour les refugies

Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, M. Peter Kazadi, a participé, à Kampala, en Ouganda, à la conférence ministérielle sur les solutions durables pour les refugies. Dans son allocution, le VPM Peter Kazadi a rappelé que la République Démocratique du Congo, son Pays, accueille aussi sur son sol 522.333 réfugiés issus des pays voisins, principalement le Rwanda, la RCA, le Soudan du Sud, le Burundi...
Pour faire face à cette situation, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a signé des Accords Tripartites relatifs au rapatriement volontaire des réfugiés, une solution appropriée aux problèmes des réfugiés. Parlant du retour volontaire des réfugiés comme étant une solution durable à la problématique des déplacements forcés, il revient aujourd'hui, indique-t-il, aux Etats membres de l'EAC, de l'IGAD, bien plus, à toute la Communauté Internationale, de conjuguer leurs efforts afin de s'attaquer aux causes profondes qui sont à la base des déplacements récurrents des populations, de proposer des solutions durables, gage d'une paix sociale et d'un développement de nos différents Etats. Ci-après, le Discours intégral de Peter Kazadi à cette importante conférence.

DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE VICE-PREMIER, MINISTRE DE L'INTERIEUR, SECURITE ET AFFAIRES COUTUMIERES DE LA REPUBLIQUE, MONSIEURPETER KAZADI KANKONDE, A L'OCCASION DE LA CONFERENCE MINISTERIELLE DE KAMPALA SUR LES SOLUTIONS DURABLES POUR LES REFUGIES.
Mesdames et Messieurs les Ministres membres de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est et de l'IGAD;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs;
Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations des nations unies; Distingués Participants à vos titres et qualités observés;
Avant d'entrer dans le vif de mon propos, permettez-moi de vous transmettre les salutations et les remerciements de Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO,
Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l'Etat, au Gouvernement de la République de l'Ouganda et au peuple ougandais pour l'accueil accordé à des milliers des réfugiés congolais sur son territoire.
Du Haut de cette Tribune, je remercie vivement les Autorités Ougandaises pour l'accueil réservé à ma modeste personne et à toute la délégation qui m'accompagne.
Mes remerciements s'adressent également aux Organisateurs des présentes assises ô combien importante.
Mesdames et Messieurs les Ministres membres de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est et de l'IGAD;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs;
Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations des nations unies;
Distingués Participants;
Lors de son discours d'investiture à la magistrature suprême, le 24 janvier 2019, le Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l'Etat, Monsieur Félix- Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO avait exprimé sa ferme volonté d'œuvrer pour un retour volontaire au pays de tous nos compatriotes refugiés, estimés à 1.151.414 personnes au 30 avril 2023.
Mesdames et Messieurs les Ministres membres de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est et de l'IGAD;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs;
Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations des nations unies;
Distingués Participants;
Il sied de relever, par cette occasion, que la République Démocratique du Congo, mon Pays, accueille aussi sur son sol 522.333 réfugiés issus des pays voisins, principalement le Rwanda, la RCA, le Soudan du Sud, le Burundi...
Pour faire face à cette situation, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a signé des Accords Tripartites relatifs au rapatriement volontaire des réfugiés, une solution appropriée aux problèmes des réfugiés.
Parlant du retour volontaire des réfugiés comme étant une solution durable à la problématique des déplacements forcés, li revient aujourd'hui aux Etats membres de l'EAC, de l'IGAD, bien plus, à toute la Communauté Internationale, de conjuguer leurs efforts afin de s'attaquer aux causes profondes qui sont à la base des déplacements récurrents des populations, de proposer des solutions durables, gage d'une paix sociale et d'un développement de nos différents Etats.
Mesdames et Messieurs les Ministres membres de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est et de l'IGAD;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs;
Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations des nations unies; Distingués Participants;
Dans mon intervention d'hier, j'ai relevé que l'insécurité provoquée par l'activisme des terroristes du M23 et d'autres groupes armés, soutenus par le Gouvernement du Rwanda, reste la principale cause de ces déplacements des populations congolaises à l'intérieur comme à l'extérieur du territoire national.
Les violences perpétrées par ces criminels contre des paisibles populations n'ont pour motif que la prédation des ressources minières de la RDC, et pourtant le Président de la République Démocratique du Congo, Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, par sa politique d'ouverture engagée à l'égard de nos voisins, donnait la possibilité d'une coopération franche et gagnant-gagnant.
Mesdames et Messieurs les Ministres membres de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est et de l'IGAD;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs;
Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations des nations unies; Distingués Participants;
S'agissant des bonnes pratiques, la République Démocratique du Congo à une longue tradition d'accueil des réfugiés sur son territoire avant même son indépendance, avec les premiers afflux des réfugiés rwandais et angolais qui ont vécu paisiblement jusque, pour certains, à acquérir la nationalité congolaise et à s'intégrer socialement et économiquement.
Cette présence des réfugiés a conduit mon pays à mettre en place une politique d'inclusion, traduite par la loi n°021/2002 du 16 octobre 2002 portant statut des réfugiés en RDC, accordant l'accès à tous les droits hormis le droit politique : il s'agit de l'accès à l'éducation gratuite pour l'école primaire, aux soins médicaux, à l'emploi, à la liberté des mouvements, à l'octroi des documents de l'état civil dont notamment les actes de naissance ainsi que l'accès aux terres arables.
Quant aux engagements pris par mon Gouvernement lors du Forum Mondial sur les réfugiés, les mesures ci-après ont été mises en œuvre :
- La ratification de la Convention de Kampala relative à la protection des personnes déplacées internes, en février 2022;
- La simplification de la procédure de détermination du statut des réfugiés par la Commission Nationale des Réfugiés, structure gouvernementale placée sous ma tutelle, avec la reconnaissance de 63.456 réfugiés depuis 2019;
La réactivation des Accords Tripartites de la République du Congo, la République Centrafricaine, de la République du Rwanda, de la République Unie de la Tanzanie, de la République de l'Ouganda, de la République du Burundi, une lettre d'échange avec la République d'Afrique du Sud et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés.
Tout en saluant l'appui du HCR à la République Démocratique du Congo en rapport avec le rapatriement volontaire des réfugiés, li demeure impérieux que la Communauté Internationale accompagne les efforts de mon pays en termes d'investissements en faveur des réfugiés et des communautés hôtes.
Aussi, profitant de ces assises, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo renouvelle son appel aux Etats membres de l'EAC de l'accompagner activement dans ses efforts de lutter contre tous les groupes terroristes qui écument l'Est de mon pays et dont les atrocités sont à la base des déplacements forcés de nos populations de leurs milieux d'origine.
Sans donc la paix, nos Etats ne seront en mesure de réunir des conditions nécessaires au retour volontaire des réfugiés et de promouvoir des solutions durables en faveur des personnes victimes de déplacements forcés.
Le culte de la violence qui a pris une place prépondérante dans la région doit être remplacé par le culte de la paix car sans nul doute, l'histoire n'a jamais primé une seule personne au monde pour avoir excellé dans la violence criminelle tout au long de son existence.
Que vive l'amitié entre les Etats membres de la Communauté de l'Afrique de l'Est et de l'IGAD.
Je vous remercie.
Fait à Kampala, le 16 juin 2023

 

Ouganda : Peter Kazadi participe à la conférence ministérielle de Kampala sur les solutions durables pour les refugies
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RPDC : une date digne d’être inscrite dans l’histoire

C’est le 19 juin 1964 où le Généralissime KIM JONG IL (1942-2011) a commencé à travailler au Comité Central du Parti du Travail de Corée (PTC; parti au pouvoir de la République Populaire Démocratique de Corée -RPDC- depuis 1945, NDLR). Dès le début de son travail, il s’est attaché à développer le PTC comme parti du Leader (le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, NDLR), parti révolutionnaire de Juché (idéologie directrice éternelle créée en 1930 par KIM IL SUNG, NDLR);
Grâce à son travail idéologico-théorique inlassable, KIM JONG IL a prouvé que les Idées du Juché sont une idéologie révolutionnaire, nouvelle et originale, en conformité avec les intérêts des masses populaires et les impératifs de l’époque de l’émancipation, avant de la baptiser kimilsunisme avec le nom de KIM IL SUNG. De même, il a proposé la Transformation de Toute la Société selon le Kimilsunisme comme programme suprême du PTC et implanté, solidement, le système de direction de celui-ci sur la Révolution et le développement du Pays. Grâce à lui, le PTC s’est raffermi comme une entité idéologiquement pure et une organisation intégrale et une collectivité d’actions, dotées d’unicité d’idéologie et de direction, et sa capacité d’organisation et d’action, accrue sensiblement. C’est pourquoi le PTC a pu faire progresser, victorieusement, l’œuvre du socialisme sans jamais vaciller sous les tempêtes de l’histoire.
En outre, KIM JONG IL a veillé à ce que le PTC soit un véritable Parti-Mère qui sert le Peuple, faisant bloc avec lui. Il considérait, toujours, le Peuple comme son maître et l’intention et les intérêts de celui-ci comme base de l’élaboration de la ligne et de la politique du PTC. Il amenait les organisations du PTC et les cadres à se mêler, toujours, avec les masses populaires, partageant joie et souffrance avec elles, à prêter l’oreille à leur voix et à les servir avec abnégation.
En poursuivant sans répit ses tournées d’inspection, il se renseignait sur les conditions de vie du Peuple et veillait à ce que la politique du PTC reflète les besoins et aspirations de celui-ci. Une fois, soucieux de la qualité de l’eau potable pour le Peuple, il a fait en sorte que l’on construise une usine à un autre endroit que son emplacement déjà fixé. Grâce à sa politique marquée d’amour du Peuple, même à la fin du 20ème siècle, alors que la Révolution coréenne se trouvait confrontée aux plus rudes épreuves, les politiques populaires (initiées par KIM IL SUNG dans les années 1950, NDLR), notamment la gratuité des soins médicaux et de l’enseignement pour tous (jusqu’au supérieur, mais d’obligation du préscolaire au secondaire seulement, NDLR), ont été appliquées invariablement, de même que des créations destinées au Peuple ont vu le jour sans cesse. Par ailleurs, KIM JONG IL a amené le PTC à prendre soin de tous en s’adressant même à leur cœur et à faire régner, dans la société, la coutume de s’entraider et de se soutenir les uns les autres, de sorte que le Peuple appelle le PTC Parti-Mère.
Le 19 Juin est la date digne d’être inscrite dans l’histoire du PTC jouissant du soutien et de la confiance absolue du Peuple de la RPDC.
【source】Sylvère BOSWA ISEKOMBE (1966- ; appelé, communément, Lion au Cœur Rouge depuis 2018, NDLR)

Sylvère Boswa Isekombe, Secrétaire Général du Parti Communiste Congolais (PCCo), Président du Front Uni des Patriotes (FUPA) de la République Démocratique du Congo (RDC) & Coordinateur sous-régional pour l’Afrique Centrale du Conseil Mondial de la Paix (CMP créé en 1950 avec son siège à Athènes, Grèce, NDLR).

 

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