*Président de la structure « Avec-Fatshi », un mouvement en soutien aux actions du Président Félix Tshisekedi, Ode Darrel Otepa a dénoncé la récupération politique dont fait preuve les leaders de l’Opposition, l’Eglise Catholique et de la presse dépendante, sur l’affaire de l’assassinat de l’Honorable Chérubin Okende Senga. Dans le communiqué de condoléances, il remet en question l’occasion préméditée un rassemblement inorganisé pour un but de troubler l’ordre public et semer le chaos dans le pays comme prédit. Pour lui, il serait impérieux de laisser la justice à accomplir son travail en toute impartialité sur ce dossier et il recommande à la population congolaise de rester sereine par des discours tendancieux. Ci-dessous, retrouvez l’intégralité du Communiqué de condoléances de sa structure.
PRESIDENCE DU MOUVEMENT « AVEC-FATSHI »
COMMUNIQUE DE CONDOLEANCES D’AVEC FATSHI A LA FAMILLE BIOLOGIQUE ET POLITIQUE DE L’HONORABLE CHERUBIN OKENDE, AINSI QU’AU PEUPLE CONGOLAIS
(Fait à Kinshasa, le 15 juillet 2023)
Nous avons appris dans la matinée du jeudi dernier, avec abattement profond et grande tristesse, la nouvelle du décès de manière tragique et ignoble de l’Honorable Chérubin Okende Senga, qui nous laisse tous désorientés.
Toute la Nation est affectée dans son ensemble, car ce crime sordide s’ajoute dans la liste des symptômes des inégalités que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, combat de vive énergie et condamne de force voix.
«Avec Fatshi » condamne avec la plus grande fermeté cet assassinat odieux et encourage cette enquête indépendante initiée par le Gouvernement Congolais afin de porter toute la lumière et plus vite que possible dans cette affaire d’assassinat qui révolte la conscience humaine et par ici, le mouvement de soutenance à Félix Antoine Tshisekedi « Avec-Fatshi » enjoint sa voix en compagnie de celles des autres pour compatir et partager la douleur avec sa famille biologique et ses proches dans cette immense perte de l’Honorable Okende.
Sur ce fait, en même temps que nous attendons avec patience de services de l’Etat qui ont habiletés de nous éclairer avec détails sur les causes de l’assassinat crapuleux de l’Honorable Okende qui jusque-là, n’ont pas été révélées au public par nos services compétents.
Cependant, il s’observe au travers les réseaux sociaux une dérive démagogique accompagnée d’une culture politique paroissiale de la part de certains acteurs politiques du côté de l’Opposition qui au lieu d’honorer la mémoire du défunt, malheureusement va à l’encontre et porte atteinte à son combat et à son renom.
De ce fait, nous Mouvement de soutenance à Félix Tshisekedi dénonce avec véhémence :
1. Une mauvaise manière de l’Opposition qui utilise de précurseur cette mort de l’Honorable Okende pour des raisons politiques abusives et cruelles sans que les services de l’Etat compétents fassent exactement son travail pour élucider les causes profondes de l’assassinat de l’Honorable Okende et traduire les auteurs et commanditaires de cet assassinat devant la justice enfin de subir la rigueur de la loi ;
2. La rue et le camouflage que servent l’Opposition comme moyens d’actions politique et surtout dans ce contexte électoral en incriminant le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi l’assassinat de l’Honorable Okende par des allégations médisantes et fallacieuses qui porte atteinte en son honneur et qui d’ailleurs constituent en droit pénal Congolais, livre II dans sa section III, ce qu’on appelle « Imputation dommageable » qui est punie sévèrement à l’article 74 de ledit code ;
3. La récupération politique de l’assassinat de l’Honorable Chérubin Okende Senga à l’endroit des leaders de l’Opposition, de la société civile, en ce compris l’Eglise Catholique, et de la presse dépendante pour usage imméritée afin d’occasionner un rassemblement inorganisé pour un but de troubler l’ordre public et semer le chaos dans le pays comme prédit.
A cet égard, nous le Mouvement de soutenance à Félix Antoine Tshisekedi « Avec Fasthi », exhorte :
4. La justice à faire son travail avec toute impartialité pour procurer la lumière sur ce dossier afin de sanctionner les coupables;
5. Demande à la population congolaise de rester sereine et ne pas se laisser balloter par des propos diffamatoires des incapables qui utilise cette formule : « On accuse le loup de manger les brebis, tandis que c’est son propre berger qui les vols manger afin de discréditer le loup ».
Vive la République !
Vive la Justice !
Ode Darrel Otepa
Présidence du Mouvement
All Stories
L’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Kinshasa effectuera un exercice de sécurité et de responsabilité pour son personnel et d’autres partenaires, le 20 juillet 2023.
Cet exercice fait partie d’une exigence normale du Département d’Etat des Etats-Unis pour toutes les missions diplomatiques dans le monde entier, au cours duquel nous testons et révisons régulièrement nos capacités de préparation aux urgences et de réaction.
*‘’La prolongation du délai du dépôt des candidatures ne devrait, en aucun cas, égratigner les dates calendaires, telles que fixées dans le chronogramme électoral en cours d’exécution’’, prévient Constant Mutamba Tungunga, le Président de la Dypro, dans une déclaration politique.
Très choqué, bouleversé et ému, le Ministre honoraire de Transports et voies de Communications, Jean - Marie Ntantu-Mey, exprime sa profonde inquiétude et sa révolte de la manière inexplicable dont son collègue Ministre de Transports et voies de communication, Chérubin Okende, a été enlevé, en pleine journée et dans l ' enceinte de la cour constitutionnelle et conduit à l'abattoir comme un malfrat criminel !
A l’approche des élections de décembre 2023, la RD. Congo se retrouve à la croisée des chemins, sombrant dans une sphère politiquement polluée par des menaces, arrestations arbitraires, kidnapping, violation de droits de l'homme et musèlement des acteurs politiques de l’Opposition.
Facilitateur désigné par la Communauté de l'Afrique de l'Est ( EAC) dans la résolution de la crise sécuritaire dans l'Est de la RDC, l'ancien président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, est arrivé ce mercredi 12 juillet 2023, en fin de matinée, à Goma.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
FORCES ARMEES
ETAT-MAJOR GENERAL
LE PORTE-PAROLE
COMMUNIQUE DE PRESSE
Libre opinion
La seule différence qu'il y a entre l'opposition avant le régime actuel est que les opposants d'aujourd'hui ont été aux affaires hier. Ils ont donc, des moyens pour effectivement paralyser le pays.
Parlant ainsi des moyens, on y voit des moyens stratégiques et financiers. Ce sont des patrons.
Ils peuvent tout commander avec des billets de banque, à eux de monter des scénarii et des stratégies à faire appliquer par des potentiels amoureux de l'argent facile.
(Par Omer Nsongo die Lema)
La dernière déclaration en date de l'Union européenne sur la situation sécuritaire en RDC remonte au 7 juillet 2023. A l'identique de ceux des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de la Belgique, bref de la majorité des pays membres de l'Otan, son contenu à propos du soutien rwandais au M23 et du soutien congolais aux FDLR est du même cru...
En voici, du reste, la formulation pour la partie concernée : « L’UE condamne fermement le soutien apporté par le Rwanda au M23 et la présence militaire rwandaise dans l’Est de la RDC, révélés dans les rapports du groupe d’experts des Nations-Unies. L’UE réitère sa demande urgente au Rwanda de retirer ses troupes de l’Est de la RDC, de mettre fin immédiatement à tout soutien au M23 et d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour faire pression sur le groupe afin qu’il se conforme aux décisions prises dans le cadre du processus de Nairobi et de Luanda ».
Lisons bien la suite : « L’UE condamne fermement la RDC et l’exhorte à cesser immédiatement son soutien et sa coopération avec les FDLR/FOCA ainsi que les autres groupes armés locaux et étrangers, et à prendre toutes les mesures légales et légitimes pour protéger la population civile sur son territoire ».
Et (comme) pour faire avaler la pilule amère, elle ajoute : « L’UE exhorte toutes les parties et entités citées dans le rapport du groupe d’experts des Nations-Unies sur la RDC à réagir de manière appropriée et à cesser toute violation des résolutions pertinentes du conseil de sécurité de l’ONU et du droit international applicable ».
Tous ces protagonistes n'ont plus désormais pour référence que le rapport du panel des experts des Nations Unies. Exactement comme ils le font depuis une trentaine d’années avec des rapports qui se confectionnent, qui deviennent une fixation, et qui disparaissent dans les tiroirs de l’oubli au gré des rébellions, des mutineries et des agressions.
En débattre publiquement…
Il est bon, pour besoin de consommation politique intérieure, de voir dans des médias congolais des titres du genre : « L'UE condamne la présence militaire rwandaise dans l'est de la RDC » ou « L'Union européenne condamne fermement le soutien apporté par le Rwanda au M23 ».
Il faut cependant relever la contre-productivité de cette manière de présenter les faits. Car, aussi longtemps que la responsabilité imputée à la RDC ne sera pas démentie formellement par des faits, la solution escomptée tardera à venir.
Pour rappel, l’alinéa 4 de l’article 91 de la Constitution dispose : « Le Gouvernement dispose de l’administration publique, des Forces armées, de la Police nationale et des services de sécurité ». En d'autres mots, il revient au Gouvernement congolais de dégager la responsabilité des FARDC de toute collusion avec les FDLR telle qu’établie dans plusieurs rapports similaires.
La seule façon de le faire, c'est d’en débattre publiquement.
Et pour cause !
La lecture du Résumé du fameux Rapport final publié par le Conseil de sécurité le 13 juin 2023 révèle notamment ce qui suit : « Le Groupe d’experts a obtenu de nouvelles preuves des interventions directes de la Force de défense rwandaise (RDF) en République démocratique du Congo, soit pour renforcer les combattants du M23 soit pour mener des opérations militaires contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les groupes armés locaux. Le Groupe d’experts a identifié plusieurs commandants et responsables de la RDF qui coordonnent les opérations de la Force en République démocratique du Congo.
« Le M23 a adopté un nouveau schéma d’attaques contre la population civile, menant des opérations meurtrières visant des populations associées aux FDLR et à d’autres groupes armés, ou soupçonnées de les soutenir. Les viols, y compris les viols collectifs perpétrés par des combattants du M23, ont été fréquents.
« Les groupes armés locaux et les FDLR ont créé le Réseau des Résistants patriotiques congolais, qui a combattu le M23 aux côtés des FARDC. La collaboration a été coordonnée par des officiers supérieurs des FARDC, qui ont aidé les groupes armés en leur fournissant de la logistique, des équipements militaires et des financements.
« Les hostilités déclenchées par l’expansion territoriale du M23 se sont poursuivies, attisant la xénophobie et les discours de haine et accentuant les divisions ethniques entre les parties belligérantes. Des personnalités politiques, des acteurs de la société civile, des populistes locaux, des activistes et des membres de la diaspora congolaise ont continué de diffuser des discours haineux et belliqueux destinées à vilipender les populations rwandophones perçues comme soutenant le M23, qui ont été largement repris sur les médias sociaux. Les discours d’exclusion, y compris le rejet des droits de citoyenneté pour les citoyens rwandophones, ont refait surface, notamment à l’occasion de l’inscription des électeurs dans le contexte électoral ».
Le parti pris en faveur du régime rwandais et du M23 est amplement démontré.
Victimes pour un temps, victime pour toujours !
Quelle est, en toute logique, la force qui aurait dû éradiquer les FDLR dans leur version originelle, à savoir les ex-Far et ex-milices Interhamwe ? La réponse est dans l’Accord de Lusaka du 11 juillet 1999 jusque-là jamais déclaré caduc : c'est la Force internationale citée au chapitre 8 (ONU) avec pour responsabilités de « Localiser et désarmer les groupes armés », « Identifier les auteurs de massacres, les auteurs de crimes contre l’humanité et les autres criminels de guerre », « Traduire les génocidaires devant le Tribunal international pour le Rwanda », « Rapatriement » et « Elaborer toutes les mesures (persuasives ou coercitives) jugées appropriées pour atteindre les objectifs de désarmement, de rassemblement, de rapatriement et de réinsertion sociale des membres des groupes armés ».
Les groupes armés étrangers cités au chapitre 9 sont, du reste, les ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR), l’ADF, le LRA, l’UNRF II, les milices Interahamwe, le FUNA, le FDD, le WNBF, le NALU, l’UNITA.
Déployée en 2000, et son retrait étant négocié pour 2024 – soit 24 ans après - la Force internationale (Monuc puis Monusco) n’a finalement pas réussi à neutraliser les Fdlr rwandaises autrefois ex-Far et milices Interahamwe, ni d’ailleurs les Adf-Nalu ougandaises alliées désormais au Daech, encore moins les autres organisations insurrectionnelles.
On peut déduire que le M23 est la conséquence logique de la non application de l’Accord de Lusaka dans son volet sécuritaire, charge confiée pourtant aux Nations Unies.
24 ans après cet accord et 23 après le déploiement de la Monusco (Monuc), c’est la RDC qui se retrouve clouée au pilori, faute de capacité de se remémorer pour engager la responsabilité totale, pleine et entière de la communauté internationale. Sa vocation tracée est d’être victime un jour, victime pour toujours !
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Dossier du joueur Khadim Diaw
Lancement d’essai d’un nouveau missile balistique intercontinental
Le respecté camarade Kim Jong Un dirige le lancement d’essai du missile balistique intercontinental « Hwasongpho-18
La Direction générale de missiles a effectué, le 12 juillet le lancement d’essai du missile balistique intercontinental de nouveau modèle « Hwasongpho-18 », système d’armes essentiel des forces stratégiques de la République populaire démocratique de Corée, dans le cadre de l’effort pour préserver la sécurité de notre Etat et la paix dans la région des affres de la guerre nucléaire, et pour renforcer le droit de défense légitime visant à maîtriser complètement les tentatives militaires périlleuses des forces hostiles.
Le présent essai a eu lieu selon le jugement stratégique et la décision importante pris par la Commission militaire centrale du Parti du travail de Corée au moment sérieux où la situation de sécurité militaire dans la péninsule coréenne et la région abordait une phase de crise nucléaire dépassant l’époque de la guerre froide à cause de manœuvres de provocations militaires sans précédent des Etats-Unis et des forces à leur remorque.
En avril dernier, les Etats-Unis ont forgé la « Déclaration de Washington », programme de confrontation nucléaire avec la RPDC. Par la suite, lors de la réunion du « Groupe consultatif du problème nucléaire » américano-sud-coréenne, qui allait servir de prototype à l’« Alliance nucléaire tripartite » américano-nippo-sud-coréenne, ils cherchent à discuter ouvertement l’emploi d’armes nucléaires contre la RPDC. Sous le prétexte de l’augmentation de la « visibilité » des biens stratégiques américains, ils n’hésitent pas à envoyer à n’importe quel moment le sous-marin à propulsion nucléaire et le bombardier stratégique nucléaire dans la péninsule coréenne et ses environs, précipitant ainsi la situation de la région au seuil de la guerre nucléaire inouïe.
Ce qui est plus grave, c’est que les Etats-Unis, qui se cramponnent à des actes de reconnaissance aérienne des plus provocateurs en violant même le territoire souverain de la RPDC, forment le dessein d’introduire de nouveau des armes nucléaires dans la péninsule coréenne en envoyant, pour la première fois depuis 40 ans, leur sous-marin nucléaire chargé d’arme nucléaire stratégique en Corée du Sud.
Leurs actes militaires insensés constituent d’un bout à l’autre les provocations de nature agressive qui entraînent la situation de la péninsule coréenne à un accrochage armé réel par-delà les préparatifs de combat permanents visant leur adversaire belligérant, et ils ont une influence négative irréversible sur la situation militaire et politique et la structure de sécurité de la région.
La situation actuelle où les tentatives d’affrontement de folie des Américains et des Sud-Coréens, susceptibles d’engendrer une nouvelle crise nucléaire en chaîne dans la péninsule coréenne et la région de l’Asie du Nord-Est abordent au point critique absolument intolérable, exige de la RPDC de donner une forte impulsion à l’effort pour maîtriser au moyen physique la provocation politique et militaire insensée des forces hostiles, et pour renforcer la capacité d’autodéfense et la force de dissuasion nucléaire d’autodéfense.
Le présent lancement d’essai constitue un processus indispensable ayant pour but de développer encore davantage les forces nucléaires stratégiques de la République et un ferme avertissement pratique destiné à montrer clairement la ferme volonté de riposte dominatrice et l’entité de la puissance physique aux ennemis qui se révèlent plus évidents dans leur politique de menace nucléaire vis-à-vis de la RPDC, et à leur faire savoir nettement une fois de plus la dangerosité et la témérité de leur choix militaire anti-RPDC.
Kim Jong Un, Secrétaire général du Parti du travail de Corée et Président des affaires d’Etat de la République populaire démocratique de Corée, a dirigé sur place le lancement d’essai d’un nouveau missile balistique intercontinental « Hwasongpho-18 ».
Le but de ce lancement d’essai était de vérifier de nouveau la crédibilité technique du système d’arme dudit missile et sa fiabilité de fonctionnement.
En vue d’assurer la sécurité des pays voisins et celle du détachement à plusieurs étages au cours du vol dans le ciel territorial, on a adopté le mode de vol balistique standard pour la première étape et le mode de lancement vertical pour les 2e et 3e étapes, et vérifié les caractéristiques techniques de toutes les parties de ce système.
Au poste d’observation, Kim Jong Un a autorisé le lancement d’essai. Le général d’armée Kim Jong Sik a donné alors l’ordre de lancement à la 2e compagnie du drapeau rouge de la Direction générale de missiles chargée de la mission de lancement.
Le lancement d’essai n’a donné aucune influence néfaste aux pays voisins.
Le missile a atteint les parages de cible dans les eaux internationales de la mer de l’Est de la Corée après avoir volé 1 001,2 km pendant 4 491s en prenant son altitude maximale de 6 648,4 km.
Tous les nouveaux records confirmés au cours de ce lancement d’essai ont justifié la capacité, la fiabilité et l’efficacité militaire du système d’arme stratégique de nouveau modèle, et vérifié la crédibilité des forces stratégiques nucléaires de la RPDC.
Le nouveau missile balistique intercontinental « Hwasongpho-18 » dont les forces stratégiques de la RPDC se muniront et feront usage conformément au plan d’édification des forces nucléaires de l’Etat à long terme, s’acquittera d’une mission de haute importance en tant que moyen essentiel le plus puissant pour maîtriser à fond et riposter de façon écrasante toutes sortes de menaces de guerre nucléaire contre la RPDC et d’actes d’agression provocateurs, et pour sauvegarder de pied ferme la sécurité de notre Etat.
Le respecté camarade Kim Jong Un s’est montré très satisfait du succès du lancement d’essai, disant que la réalisation spectaculaire de ce jour-là ayant manifesté pleinement le profil puissant de la République dotée de la force de dissuasion nucléaire d’autodéfense, la capacité d’offensive dominatrice, constitue un autre progrès notable au niveau du développement des forces stratégiques de la République.
Il a mentionné que l’actuelle situation précaire où la sécurité de la péninsule coréenne est gravement menacée d’un moment à l’autre par les forces hostiles nous exige de donner une plus forte impulsion à la réalisation de la ligne de renforcement de la force de dissuasion nucléaire définie par le VIIIe Congrès du Parti.
Et de préciser que le PTC et le gouvernement de la République s’en tiendront toujours à leur ligne de conduite et orientation stratégiques consistant à accélérer durablement la mise au point des systèmes d’armes plus avancés, plus efficaces et plus fiables.
Comme le montre bien la réalité, a-t-il souligné, c’est la règle reconnue selon laquelle les événements plus étonnants seuls marqueront sans cesse notre marche vers le renforcement du potentiel de défense nationale au fur et à mesure de la multiplication de menaces militaires et défis des forces hostiles.
Sur ce, il a réaffirmé que nous nous livrerons sans cesse à des offensives militaires plus puissantes jusqu’à ce que les impérialistes américains et la clique fantoche sud-coréenne reconnaissent dans la douleur leur défaite déshonorable en matière de politique hostile contre la RPDC et renoncent à leur politique.
Puis, Kim Jong Un a précisé les tâches stratégiques importantes qui s’imposent pour impulser vigoureusement le renforcement des forces stratégiques nucléaires de la République.
Kim Jong Un a adressé ses félicitations et remerciements à tous les scientifiques et techniciens dans le secteur de la recherche en science de la défense nationale qui avaient su promettre l’histoire de la victoire éternelle devant l’époque et la postérité grâce à leur succès remarquable dans l’essai du nouveau système d’arme stratégique à la veille du 70ème anniversaire de la victoire dans la guerre, victoire remportée par le grand peuple coréen en mettant en pièces le mythe de la « puissance » des impérialistes américains.
Les scientifiques de la défense nationale se sont juré solennellement de remplir pleinement de la mission importante qu’ils assument devant le Parti, la révolution, la patrie et le peuple
Territoire de Nyunzu : les Chefs coutumiers valident la charte foncière locale du secteur Sud-Lukuga
*L’Hôtel TCHAM dans la commune de la Lukuga, ville de Kalemie au Tanganyika, a abrité du lundi 3 au mardi 04 juillet 2023, l’atelier de présentation et de validation de la charte foncière locale pour la gouvernance foncière coutumière du secteur Sud-Lukuga, Territoire de Nyunzu, élaborée par les comités locaux pour la bonne gouvernance foncière adaptée au contexte local, sous les initiatives de l’ONG Congo Initiatives – Université Chrétienne Bilingue du Congo (CI-UCBC) dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Artisane de Paix ».
Cette charte a deux objectifs suivants :
1/ Adapter les règles de gestion des terres des communautés locales et à la réalité locale afin de prévenir les conflits communautaires.
2/ Promouvoir le développement socio-économique durable de la population du Secteur Sud-Lukuga en impliquant tous les acteurs dans le processus de suivi et de la mise en œuvre de la charte.
Quant à ce qui concerne le projet « Artisane de Paix », ceci a été conçu à travers la consultation avec les femmes artisanes de Paix (TWA et BANTOUS) à Nyunzu et à Kalemie ainsi qu’avec les acteurs humanitaires qui avaient permis de développer le projet complet qui tient compte à la fois, de besoins spécifiques des femmes et des communautés déplacées.
L’accent dudit projet s’est concentré sur le thème des conflits fonciers, des droits fonciers, à des fondements techniques et inhérents aux contextes de déplacement.
Aussi, la mise en place des réseaux inclusifs de consolidation de la paix au Tanganyika et résolution des problèmes fonciers dans les communautés déplacées TWA et BANTOUS.
Cet atelier se veut aussi être l’appropriation de l’initiation de la mise en place du Registre foncier communautaire par toutes les parties prenantes au niveau tant local que provincial.
A l’ouverture, l’Autorité Provinciale, Ferdinand Massamba wa Massamba a dû rendre un vibrant hommage au Président de la République et Chef de l’Etat Congolais, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour son implication en faveur de la paix dans la Province du Tanganyika … avant de déclarer ouvert le déroulement dudit atelier.
La clôture a été sanctionnée par des signatures symboliques pour la validation de la charte foncière locale par le représentant du Vice-Gouverneur de Province, SE M. Gracié Tambwe Mboka, Commissaire Général du Gouvernement en Charge des Affaires Foncières du Tanganyika et par les parties prenantes, entre autres, le Chef du Secteur Sud-Lukuga, M. Augustin Kyungu Shindani, le représentant des Chefs Coutumiers du Secteur Sud-Lukuga M. Mwamba Baruti II Kya Batalanga, Chef de Groupement Balumbu/Ngoy ; M. Bwanga Mukalay Sha Tabu, représentant du Chef de Groupement Bayoro/ Mulongo ; Tchikala Malemba Nkulu représentant du Chef de Groupement Kamanya / Mukimbo ; M. Gaston Nkulu Mukalay Zango Chef du Groupement Babinga / Muhuya et par M. Shabani représentant des Twa, ainsi que par les différents participants.
Ladite charte s’applique sur toute l’étendue du Secteur Sud-Lukuga, Territoire de Nyunzu, Province du Tanganyika sur les domaines : a/ Foncier résidentiel ou urbanisable ; b/ Le foncier agricole et pastoral ; c/ Le foncier forestier et d/ le foncier halieutique.
Il convient de préciser que les objectifs poursuivis de cet atelier, d’une façon générale, était la validation du draft de la charte foncière locale par les parties prenantes au niveau de la Province du Tanganyika.
Et de manière spécifique, l’atelier avait comme objectif ; selon Congo Initiative :
1) La présentation du draft de la charte foncière du Secteur Sud-Lukuga en Territoire de Nyunzu, élaborée et validée au niveau local par les populations et leaders locaux du Territoire de Nyunzu et particulièrement du secteur Sud-Lukuga ;
2) L’obtention de contribution des acteurs provinciaux pour l’amélioration de cette charte foncière locale et alignement des textes des lois règlementaires du secteur de mines, agriculture et forêt ;
3) La validation de la charte foncière locale par les parties prenantes ;
4) La soumission de la charte foncière locale au Commissaire Général du Gouvernement Provincial du Tanganyika en Charge des Affaires Foncières pour la prise d’une décision qui accompagne la mise en application de la charte foncière (arrêté ministériel) ;
5) L’appropriation de cette initiative par toutes les parties prenantes au niveau provincial ;
6) La vulgarisation de la politique foncière nationale et
7) Lancement de réflexion sur le projet d’édit provincial portant sécurisation des terres des communautés locales.
A ce jour, à en croire la structure organisatrice de l’atelier, deux expériences pilotes ont été menées dans le cadre de la sécurisation des terres des communautés locales et la mise en place du système d’information foncière dans les provinces d’Ituri (Territoire de Mambasa, Chefferie de Babili Bakwanza) et de Maï-Ndombe (Territoire d’Inongo, Secteur d’Inongo). Une troisième expérience en cours dans la Province du Tanganyika pour expérimenter les innovations de la nouvelle politique foncière nationale en terme de proposition des solutions durables des droits que les terres des communautés locales et la consolidation de la paix dans le Territoire de Nyunzu, Secteur Sud-Lukuga.
Pour rappel, le Secteur Sud-Lukuga parmi les deux secteurs que compose le Territoire de Nyunzu, a été le théâtre des conflits communautaires entre les pygmées communément appelés « TWA » et les Communautés « BANTOUS » toutes tendances ethniques confondues. Au fil des années, le territoire fût un point d’achoppement culturel qui dégénéra en un conflit généralisé entre les deux groupes ethniques des pertes en vies humaines, des déplacements massifs des populations, des destructions, des incendies des infrastructures telles que les églises, les écoles les centres de santé et autres habitations sans oublier les champs des communautés Bantous.
Nyunzu jadis, oasis de paix et grenier du Katanga est l’un de 6 territoires de la Province du Tanganyika et compte deux secteurs à savoir, le Secteur Nord-Lukuga subdivisé en 6 groupements et le Secteur Sud-Lukuga par où a commencé le cycle de violence avant de se généraliser sur l’ensemble du Territoire, a, quant à lui, 4 groupements. Ledit Territoire est situé à 194km de Kalemie, Chef-lieu de la Province.
L’atelier a connu une participation massive des hommes et des femmes venues de différents coins du Pays dont la Conseillère du Ministère National aux Affaires Foncières.
Jonas K. Bonghatt
L’avocat de l’ancien Premier Ministre Augustin Matata Ponyo, Me Raphaël Nyabirungu Mwene Songa, a tenu, le mercredi 12 juillet 2023, au CEPAS, une conférence de presse sous la thématique : « Affaire Matata Ponyo : Un mandat de comparution qui rabaisse la nation », dont il a vite donné l’objectif de ces assises, qui tendent, selon lui, à réagir face au mandat de comparution du 10 juillet 2023 adressé à son client.
Devant les chevaliers de la plume et du micro, Me Raphaël Nyabirungu Mwene Songa a indiqué que, les considérations de ce jour sont de nature exclusivement juridique sans exclure que les conditions d’une autre nature soient tout à fait envisageables, ‘’vue la persistance des violations du droit et des actes d’acharnement sur la personne’’.
Selon lui, ce titre renvoie directement à la récente sortie médiatique du Chef de l’Etat dans laquelle il se plaignait de la justice du pays.
Pour cet avocat de la Cour suprême de la justice, le mandat de comparution qui a retenu son attention rentre dans la catégorie de ces actes de justice qui, dit-il, loin d’élever la nation, la jette à terre par des violations aussi flagrantes que fréquentes de la constitution et des lois de la République. « La question que nous posons, en notre qualité d’avocat de la défense, est de savoir si ce mandat de comparution concerne l’affaire dite Bukanga-Lonzo ou plutôt des faits nouveaux non encore portés à la connaissance de notre client », a-t-il dit.
Et d’ajouter que, « En tout état de cause, la Constitution, dans différentes dispositions, a prévu toutes les hypothèses, qui pouvaient concerner Monsieur Matata Ponyo. Il s’agit : Soit il est poursuivi comme Premier ministre ; Soit il est poursuivi comme ancien Premier ministre ; Soit il est poursuivi comme Sénateur. Et si donc aujourd’hui, le Parquet général entend exercer sa compétence vis-à-vis de Monsieur Matata Ponyo, c’est parce qu’il est convaincu que les faits poursuivis, relevant de la Cour constitutionnelle, il ne peut qu’être compétent à son tour », a-t-il renchéri, avant toutefois de préciser que la Cour constitutionnelle n’a de compétence pénale qu’à l’égard du Chef de l’Etat et du Premier ministre dans le cas et conditions prévues par la constitution (Article 163). Dans ce cas, en lançant son mandat de comparution, il prend une décision de poursuite d’un Premier ministre qui doit, conformément à l’article 166 de la Constitution, être votée à la majorité de deux tiers des membres du parlement composant le congrès suivant la procédure prévue par le règlement intérieur.
Ensuite, il a épinglé que, s’il s’agit de l’affaire du parc Bukanga-Lonzo, la Cour constitutionnelle, siégeant en matière répressive en premier et dernier ressort, rendit l’arrêt RP 0001 en date du 15 novembre 2021, le Ministre public entendu, qui a décidé incompétente à connaître des poursuites contre notre client.
Par ailleurs, cet arrêt, conformément à l’article 168 de la Constitution, n’est susceptible d’aucun recours et était immédiatement exécutoire, obligatoire et s’imposant aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles ainsi qu’aux particuliers, a dit l’avocat. Il a fait savoir également que le mandat de comparution dont il est question est ‘’non conforme à la Constitution et nul de plein droit’’.
Israël Mpoyi & Hénoc Akano
Attendu ce mercredi 12 juillet 2023 au parquet près la Cour constitutionnelle, l’ancien Premier ministre Matata Ponyo a réagi le même jour en saisissant la Cour de Cassation afin d’obtenir l’annulation du mandat de comparution émis contre lui par le Procureur général près la Cour Constitutionnelle, dans l’affaire liée au détournement des fonds du projet du parc agro-industriel de «Bukanga Lonzo ».
Le chairman du Leadership et gouvernance pour le développement (LGD) accuse «le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle d’avoir manifestement violé l’article 16 de la loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013, portant organisation et fonctionnement de la Cour Constitutionnelle qui institue son serment ; mais aussi la violation manifeste de l’article 49 de la loi organique N°13/011 – B du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et compétence des juridictions de l’ordre judiciaire».
Au regard de ces violations, Matata Ponyo appelle la Cour de Cassation à dire recevable et fondée sa requête en prise à partie contre le Procureur général près la Cour de constitutionnelle, Jean-Paul Mukolo Nkokesha.
Par conséquent, il sollicite l’annulation purement et simplement du mandat de comparution sous RMP.1.005/P.G. C. CONST /PBP/23 signé en date du 10 juillet 2023 et émis contre lui par le Président de la Haute Cour. De surcroît, Matata veut également obtenir de la Cour Constitutionnelle, la condamnation de Jean-Paul Mukolo au paiement d’une somme de 50. 000 $, au titre des dommages et intérêts pour réparer tous les préjudices subis confondus.
Jeu de ping-pong
Avant cette requête de prise à partie, Matata dit, dans un tweet, avoir été empêché de se rendre à Kinshasa par la population de Kindu. Une vidéo qui a embrasé la toile, montre le cortège du chairman du Leadership et gouvernance pour le développement être empêché par les habitants de quitter sa résidence de Kindu.
Il soutient, de ce fait, que la population lui aurait suggéré de rester à Kindu pour que le procureur général Mukoko vienne le chercher sur place. « La voix du peuple est la voix de Dieu. Des milliers d’habitants de Kindu m’ont empêché d’aller à l’aéroport pour prendre mon vol pour Kinshasa. Pour eux, je dois rester à Kindu pour que le PG Mukolo qui trouve du plaisir à violer la constitution vienne m’y chercher », a-t-il déclaré.
Manu militari
La cellule de communication du Parquet général près la Cour constitutionnelle a confirmé que le Sénateur Augustin Matata Ponyo n'a pas répondu au deuxième mandat de comparution. L'ancien Premier ministre devrait répondre à l'invitation de la justice sur le dossier des "biens zaïrianisés", mais aussi au sujet des fonds destinés au parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.
Selon le Code de procédure pénale, indique-t-on au Parquet, deux invitations de la justice auxquelles on ne répond pas librement donne lieu à un mandat d'amener qui est un acte de procédure qui consiste, pour les agents de l'ordre, de conduire immédiatement et manu militari le concerné devant les magistrats du ministère public.
Emma Muntu