Le Ministre d'Etat, Ministre de l'Aménagement du Territoire, Me Guy Loando Mboyo, a pris des mesures concrètes pour protéger les parcs nationaux de la République démocratique du Congo, qui sont des joyaux naturels cruciaux pour la biodiversité et la survie des communautés locales.
En effet, l'aménagement du territoire joue un rôle clé dans la préservation de l'environnement et la promotion d'un développement durable. Il est donc essentiel de maitriser l'espace de la RDC afin de protéger ses ressources naturelles et de garantir un avenir durable pour ses citoyens.
La lutte contre l'exploitation illégale des minerais dans les parcs nationaux est une priorité pour le Ministère de l'Aménagement du Territoire. La loi sur l'aménagement du territoire, actuellement en débat au parlement, contribuera efficacement à mettre fin à cette pratique illégale. Au cours de sa rencontre avec le Directeur Général de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), Me Guy Loando Mboyo a réaffirmé son engagement à lutter contre l'exploitation illégale des minerais dans les parcs nationaux et a donné des orientations claires pour y parvenir.
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Patrick Muyaya entouré de quelques membres du Comité de suivi des recommandations des Etats Généraux de la presse
Le Président du Comité de suivi des recommandations des états généraux de la communication et médias a tenu ce mardi 18 avril 2023 au Centre Nganda, sa 6ème Session.
Si les membres du Comité se sont penchés sur la validation de mandats de nouveaux membres, la salubrité médiatique, la vulgarisation de la loi Muyaya ainsi que les préparatifs de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai prochain, étaient également au menu des échanges.
Le Président du comité de suivi se dit satisfait de l'avancement des travaux.
" Il était essentiellement question de parler de l'ordonnance- loi qui a été récemment ratifiée à l'assemblée nationale. Nous attendons donc l'étape de sa publication dans le journal officiel pour avoir la copie avec laquelle nous allons faire campagne. Il fallait donc ici aujourd'hui discuter avec les parties prenantes du secteur pour qu'elles comprennent et se préparent à sa divulgation. Le souhait, ce n'est pas que le ministre puisse faire sa communication mais que les journalistes, les associations et les organisations professionnelles du secteur puissent prendre le lead de cette initiative" a indiqué le ministre Muyaya et Président du Comité de suivi des états généraux.
Parmi les recommandations phares de cette session, mettre un accent sur la divulgation de cette loi et pourquoi pas les grandes lignes en langues nationales. Surtout les innovations pour en faire large échos.
Une CIRGL plus active, efficiente, avec une gestion basée sur les résultats, le Minétat en charge de l'Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi l'a évoqué lors de l'audience qu'il a accordé ce lundi 17 avril 2023, au Secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région de grands-lacs, M. Joao Samuel Caholo.
Tout a commencé par un huis clos, en tête-à-tête entre le Minétat et le secrétaire exécutif de la CIRGL. Plus d'une heure plus tard, ils ont été rejoints par leurs équipes respectives d'experts. Mbusa Nyamwisi a rappelé combien la RDC s'est employée pour la mise en place de la CIRGL et a longtemps misé sur cette organisation régionale pour le retour de la sécurité, la stabilité et la paix dans la région, particulièrement dans la partie est du pays. Hélas.
Depuis 2004, année de la création de l'organisation régionale qui englobe 12 pays dont tous les États de la sous-région de grands-lacs, l'est de la RDC vit dans la spirale de bruits de bottes et de détonations des Kalachnikovs. Certes, a reconnu le Minétat Mbusa, chaque pays a ses besoins basiques, ses défis spécifiques mais ce n'est qu'à travers des échanges sincères, au sein des structures régionales, en l'occurrence la CIRGL, que chacun des États membres peut non seulement retrouver son compte mais aussi rassurer ses voisins.
Le ministre d'État rdcongolais en charge de l'Intégration régionale s'est engagé à réactiver la CIRGL particulièrement dans son volet Paix et sécurité
Adèle Kayinda Mahina, Ministre du Portefeuille, en exécution d’une recommandation de l’Assemblée Nationale, a suspendu, de toutes ses fonctions, Fabrice Lusinde, l’actuel Directeur de la SNEL. Ici, en fac-similé, il y a lieu de retrouver, ci-dessous, un extrait de cette note coupe-gorge.
Ainsi, les carottes sont-elles devenues cuites, pour un homme qui, depuis sa nomination, a fait flèche de tout bois. Tantôt, la justice. Tantôt, le parlement. Entretemps, au sein de la SNEL, elle-même, la levée des boucliers a même trouvé son exutoire dans les dépendances des procédures judiciaires dont certaines sont encore pendantes. Est-ce le début de la fin de ce passage de Lusinde sur un trône à la tête de la SNEL dont il n’aura que peu duré ? Y a-t-il d’autres voies de recours ? Est-ce possible que le Président de la République aille, en vertu de son pouvoir discrétionnaire, à l’encontre d’une recommandation de l’Assemblée Nationale et, même-là, de la lettre de la Ministre du Portefeuille ? Difficile, en tout cas
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, accompagné de la Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, s'est incliné devant la dépouille mortelle du ministre honoraire John Ntumba et il a déposé une gerbe de fleurs au bas du cercueil, ce Samedi 15 avril 2023.
Le couple présidentiel a, en outre, consolé la veuve et les enfants de l'illustre disparu.
Le Député John Ntumba Panupakole avait pris part à toutes les tractations politiques avant la création de la plateforme Cap pour le changement et ce, depuis l'étape de Nairobi jusqu'à apposer sa signature au nom du Président national de l'UNC sur la charte de l'Union Sacrée de la Nation.
*Les cent premiers jours de la nouvelle équipe conduite par le directeur général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur privé ARSP ont été marqués par plusieurs actions de grande envergure qui ont eu une grande portée tant sur le plan de fonctionnement de l’entreprise que sur le plan organisationnel, tout en faisant déjà transparaître une grande lueur d’espoir pour l’avenir de ce jeune établissement public dirigé pour la première fois par un entrepreneur expérimenté dont les mérites de gestion sont reconnues et vantés par plusieurs opérateurs économiques de renom, tels que Robert Friedland patron d’IVANOE MINES et Georges Arthur Forrest patron du Groupe Entreprise Générale Malta Forrest.
Stratégie
Adolphe Muzito a ouvertement clarifié sa position, vendredi 14 avril 2023, sur les ondes de la Radio France internationale (RFI), sur les élections de décembre prochain, telles que prévues par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). En des mots bien taillés, ce leader politique a confirmé qu’il sera bel et bien candidat à la présidentielle.
Autrement dit, il se lancera dans la course, en chair et en os, pour tenter de damer le pion à Félix Tshisekedi, l’actuel Président de la République. Il a aussi indiqué que son parti politique, Nouvel Elan, va aligner des candidats à tous les autres niveaux. A l’occasion, l’ancien Premier ministre a exigé le strict respect du délai constitutionnel. Il a insisté que la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est du pays ne doit nullement servir de prétexte au pouvoir en place pour s’offrir un glissement. Adolphe Muzito a passé au crible la situation d’insécurité qui prévaut actuellement dans l’Est.
Il a rappelé sa proposition face à cette situation, laquelle consiste à mener la guerre contre le Rwanda pour la restauration d’une paix durable dans cette partie du pays. «Il serait préférable de chasser le Rwanda du sol congolais», a-t-il souligné.
Sur invitation du doyen de la faculté des sciences économiques de l’Université de Kinshasa, Patrick Onoya, chercheur, lobbyiste et stratège en investissement, a tenu, vendredi 14 avril 2023, une conférence-débat au cours de laquelle les idées se sont tournées sur le thème : ‘’ Vers l’application d’un modèle de croissance basé sur la création des effets de levier’’. Un colloque qui a connu la participation de plusieurs personnalités de la sphère estudiantine et autres invités de marque.
Dans son intervention au cours de ce cadre d’échanges, le professeur Onoya a défendu son modèle économique circonscrit en 3 (trois) leviers, considéré par lui comme salvateur et pivot de l’économie congolaise, fruit de ses recherches personnelles. Il s’agit là de la financiarisation de l’économie qui, selon lui, revient à la notion de développement des marchés financiers en République démocratique du Congo, pour répondre aux besoins d’investissement, au besoin de financement de l’outil productif, pour développer la production locale.
Le deuxième levier, c’est ‘’la promotion de la production locale’’. Ici, P. Onoya conseille l’Etat congolais de faire asseoir sa philosophie de croissance économique dans la propulsion du secteur privé, ainsi pour aussi créer le plus de millionnaires congolais possibles : ‘’ passer de l’étape de faire à celle de faire faire’’. Le troisième levier et le dernier est ‘’le protectionnisme économique’’, qu’il explique par l’implication aussi importante de l’Etat, qui doit faciliter le secteur privé local avec quelques mesures d’exonérations douanières, pour sauver des milliards de dollars que le pays perd chaque année rien que dans l’importation.
«Chaque année, la RDC importe pratiquement 90% de ses biens de consommation qui représentent 2 milliards de dollars par mois, soit 24 milliards de dollars par an. C’est trop, et pour cela, il est important que les chercheurs dans le domaine de l’économie puissent se lever pour apporter des solutions à ce problème épineux. Et pour cela, nous nous sommes naturellement basé, dans notre présentation sur quelques fondamentaux de la macroéconomie notamment et les équations macro-économiques pour déboucher vers les leviers que nous avons proposés », a signifié Patrick Onoya.
Pour sauver l’économie congolaise, le lobbyiste estime que son schéma est très important, sinon indispensable, aux vues du stade actuel où se trouve la RDC, qui peut arriver à doubler son PIB en seulement une année grâce au modèle d’Onoya. « Cela est important, parce que tout cela se fait sur fond d’une stratégie d’industrialisation par substitution aux importations, et nous avons fait une simulation pour dire que si nous arrivons à baisser les importations de 25 %, cela pourra avoir un impact de doubler le produit intérieur brut de la RDC qui actuellement est à 55 milliards, pourra aller vers 100 milliards si on tient compte du multiplicateur de K Inès qui peut nous amener à le faire », a-t-il précisé.
Besoin impérieux des structures financières
Pratiquement, Patrick Onoya recommande au gouvernement congolais de créer des cadres de discussion pour ce type de question en vue d’accroitre l’économie nationale, à l’exemple du Nigéria et de bien d’autres nations. « Il existe déjà un comité de conjoncture économique, nous proposons qu’il puisse exister aussi un un comité de structure économique, parce que les questions auxquelles nous avons réfléchis sont des questions structurelles, et la RD. Congo a des problèmes structurelles, telles que le manque d’un bon développement des marchés financiers qui font que nous demandions trop haut au marché interbancaire qui fondamentalement existe pour résoudre les problèmes de liquidités des entreprises, mais la RDC a besoin des structures financières qui peuvent répondre aux besoins d’investissement sur l’outil de production », a-t-il achevé.
Fidel Songo
Les journalistes congolais, toutes rédactions et modes de diffusion confondus, devront désormais prester rien qu’en faveur de l’amélioration de l’image de la République Démocratique du Congo.
La certitude de cette assertion, nous la voulons fondée sur l’actuelle loi dite ‘’Muyaya’’, fixant, avec ses 141 articles, les modalités de l’exercice de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo. Il s’agit donc pour les journalistes congolais de se livrer désormais à une nouvelle praxéologie journalistique qui devra aller de pair avec l’axe 8 du programme du gouvernement intitulé : ‘’Communication et médias’’. Il est question désormais pour les chevaliers de la plume et de la voix congolais de faire de leurs prestations journalistiques le tremplin du réajustement à la hausse de la valeur faciale de la République Démocratique du Congo. Les tenants de la plume et du micro congolais seront désormais face à la redevabilité de l’action gouvernementale dans le cadre à la fois de l’implémentation de la Bonne gouvernance et de la consolidation la démocratie en République Démocratique du Congo.
Le Vice-premier ministre et ministre en charge de l'Intérieur et sécurité, Kazadi Kankonde Peter, a mis fin au désordre qui a élu domicile depuis quelques temps au sein de l’Assemblée provinciale. Le gouverneur de cette province a dû faire face à cinq motions de censure des députés provinciaux de cette province. Le patron de la sécurité intérieure en République démocratique du Congo a décidé d’en finir en sursoyant, jusqu'à nouvel ordre, à la tenue des plénières à l'hémicycle de l'Assemblée provinciale du Sud-Kivu ou à tout autre endroit de la ville de Bukavu.
Dans un message télégramme rendu public depuis samedi 15 avril dernier et adressé aux présidents de deux bureaux parallèles et à tous les députés de cette province, le Vice-premier ministre de l'Intérieur dit avoir constaté une crise à l'organe délibérant du Sud-Kivu avec notamment deux bureaux parallèles. Il a, par ailleurs, justifié sa décision par le souci de prévenir l'ordre public avant d’inviter les animateurs de deux bureaux et les élus à rejoindre Kinshasa pour une consultation.
Il est dit dans ce télégramme : “Au regard de la crise constatée au sein de l’organe législatif provincial de la province du Sud-Kivu consécutive à l’élection de deux bureaux intervenus, l’une à l’hôtel Ruzizi et l’autre à l’hémicycle de l’Assemblée provinciale; considérant deux communiqués émis par les deux bureaux le vendredi 14 avril 2023 invitant les honorables députés provinciaux à la séance plénière au même endroit et à la même heure”, a-t-il écrit avant de poursuivre : “Ainsi, pour prévenir tout trouble à l’ordre public, surseoir à toute tenue des séances plénières aussi bien à l’hémicycle de l’Assemblée provinciale qu’à tout autre endroit de la ville jusqu’à nouvel ordre”.
Pour rappel, le jeudi 13 avril dernier, il s’est tenu dans cette province, deux plénières parallèles avec des résolutions opposées. L'une tenue au siège de cet organe délibérant avec un groupe de députés ayant rejeté la motion de censure contre le gouvernement Ngwabidje en se disant acquis à la stabilité des institutions provinciales.
Tandis qu’un autre groupe, près de 26 députés sur les 48 que compte l'Assemblée provinciale, a organisé pour sa part une plénière à l'hôtel Ruzizi par peur des menaces du premier groupe et a adopté une mise en accusation contre le gouvernement Ngwabidje. Ce samedi, les deux bureaux parallèles invitaient les députés à l'hémicycle et à la même heure pour deux plénières différentes.
Déjà le vendredi dernier, des accrochages entre les deux groupes des députés ont été signalés à l'hémicycle lorsque le président de l'un des bureaux a sollicité les honneurs de la police.
Emma Muntu
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) tient, depuis ce lundi 17 avril 2023, une formation à l’intention de ses contrôleurs et inspecteurs. Ce, conformément à la loi n°16/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles relatives au régime général de la sécurité sociale, et de l’arrêté n°141/4 du ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale. Afin de pallier aux problèmes de fraude et de la malice de certains employeurs, les futurs OPJ devront faire preuve de professionnalisme pour permettre à la CNSS d’accomplir sa mission.
Ayant présidé cette cérémonie d’ouverture, le Directeur Général de la CNSS, Charles Mudiay, a fait savoir aux contrôleurs que dans l’exercice de leurs attributions, ils ont l’obligation de veiller au strict respect de la conformité des actes des assujettis à la légalisation sociale en vigueur. A ce titre, il leur a rappelé qu’ils sont censés agir selon les règles de l’art, en maitrisant les différentes procédures prévues en la matière. Raison pour laquelle, ils devront bien assimiler toutes les notions au cours de cette formation qui fera d’eux des OPJ qualifiés et compétents.
«Chacun de vous, à l’issue de cette session de cette formation, doit donner le meilleur de lui-même pour contribuer à la réalisation des assignations qui seront données à nos centres de gestion d’attache à l’occasion de la signature dans les prochains jours des contrats de performances».
Pour sa part, la Directrice de Recouvrement, Madame Lina Lukiana, a relevé des observations faites dans les chefs de certains employeurs, traduites par des comportements inciviques et frauduleux. Les concernés refusent de faire immatriculer les travailleurs, usent de la minoration des effectifs et de l’assiette de cotisation sociale, freinent le bon déroulement des contrôles, et empêchent aux contrôleurs ainsi que les inspecteurs d’accéder à leurs locaux.
Ces comportements, a-t-elle souligné, ont pour conséquence de priver aux travailleurs la sécurité sociale qui leur est due et garantie par l’Etat.
Madame Lina Lukiana a soutenu que la CNSS devra y veiller après cette formation.
Dans son adresse, Liliane Lukiana a saisi cette occasion pour remercier le DG pour cette initiative tant attendue, qui qualifiera des inspecteurs et contrôleurs au titre d’OPJ, et leur permettra d’exercer leur mission de contrôle en toute efficacité à l’égard des employeurs.
Au terme de son message, elle a affirmé que cela permettra à la CNSS d’élargir sa couverture sociale et de maximiser ses recettes pour une prise en charge des travailleurs assujettis.
Il y a lieu de rappeler que la CNSS est un établissement de l’Etat, qui a pour mission d’organiser et de gérer le régime général de sécurité sociale en RDC, qui prend en charge les risques professionnelles pour les prestations en cas d’accident de travail et de maladies professionnelles, les allocations prénatales, familiales, ainsi que la branche de pension pour les prestations d’invalidité, vieillissement et de survivant.
Niclette Ngoie
C’est sous le haut patronage du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, que le Conseil Présidentiel de Veille Stratégique (CPVS) coordonné par M. François Mwamba va organiser, jeudi 20 avril 2023, la toute première réunion du Cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier en République démocratique du Congo. Ce grand évènement se déroulera à l’Hôtel du Fleuve, dans la commune de la Gombe.
Il sera question, pour les participants à cette première réunion du cadre national, de discuter sur des stratégies pouvant aboutir à la mise en place d’un cadre de dialogue permanent et participatif entre les acteurs impliqués dans la gestion des secteurs extractifs (pétrolier et minier).
Il convient de rappeler que lors de la rencontre de restitution des conclusions issues de Tables rondes provinciales (Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu) sur la gouvernance minière artisanale en République démocratique du Congo, du 24 au 26 mai 2022, à Kinshasa, les participants se sont vivement prononcés pour la mise en place d’un Comité national de suivi des activités minières afin de fédérer les résolutions des Comités provinciaux de suivi des activités minières.
Le 15 juillet 2022, au cours d’un point de presse à Kinshasa, le président de la Chambre des mines de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) a réitéré la même préoccupation en appelant à l’institutionnalisation d’une plateforme de concertation trimestrielle entre le Gouvernement, le secteur minier et la Société civile. C’est dire que le rendez-vous de ce jeudi mérite toute l’attention possible étant donné l’importance du secteur minier dans le processus de développement du pays, sous le règne du Président Tshisekedi, qui entend offrir à tout congolais la fierté d’appartenir à un pays-solution.
Israël Mpoyi
COMMUNIQUE DE PRESSE
Mise en place du Cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier pour un dialogue permanent et participatif
Sous le haut patronage du Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Conseil président de veille stratégique (CPVS) organise la première réunion du cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier en République démocratique du Congo, le 20 avril 2023, à Congo Fleuve Hôtel. La mise en œuvre de ce cadre de concertation vise à instaurer un dialogue permanent et participatif entre tous les acteurs impliqués dans le gestion des secteurs extractifs en RDC.
Constat de carence
Depuis la signature du Décret n°14/005 du 19 février 2014 portant création, organisation et fonctionnement de la plateforme de suivi du dialogue participatif du secteur des industries extractives en République démocratique du Congo, les parties prenantes à cette structure ne s’étaient jamais réunies.
Lors de la rencontre de restitution des conclusions issues de Tables rondes provinciales (Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu) sur la gouvernance minière artisanale en République démocratique du Congo, du 24 au 26 mai 2022, à Kinshasa, les participants se sont vivement prononcés pour la mise en place d’un Comité national de suivi des activités minières afin de fédérer les résolutions des Comités provinciaux de suivi des activités minières.
Et le 15 juillet 2022, au cours d’un point de presse à Kinshasa, le président de la Chambre de mines de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) a réitéré la même préoccupation en appelant à l’institutionnalisation d’une plateforme de concertation trimestrielle entre le Gouvernement, le secteur minier et la Société civile.
Face à ce constat de carence, il a donc fallu penser à une structure appropriée pour reprendre l’initiative. Et au regard de ses missions, le CPVS est à même de jouer ce rôle, car il est le trait d’union entre le Cabinet du Chef de l’État, les services spécialisés de la Présidence de la République, le Gouvernement, les exécutifs provinciaux, et les institutions, les organismes, les associations, etc.
Pour rappel, le Gouvernement a pris l’engagement, à travers le pilier 5 de son programme d’action 2021-2023, d’améliorer la gouvernance des ressources naturelles pour réaliser le bien-être des populations.
Transparence et redevabilité
C’est ainsi que le Président de la République a lancé l’initiative de transparence et de redevabilité dans le secteur extractif, de récupération et de restitution des ressources, objets de litiges étrangers.
De toute évidence, la mise en œuvre de cette initiative nécessite l’implication des parties prenantes, à savoir le Gouvernement, la Société civile et les opérateurs de l’industrie extractive. Quoi de plus normal que la coordination de cette initiative soit confiée au CPVS pour des raisons d’expertise.
L’initiative présidentielle poursuit un objectif : renforcer la responsabilité sociétale des entreprises minières, améliorer la gouvernance minière et maximiser les revenus miniers par une meilleure gestion de la redevance minière, des recettes des ventes à l’exportation et des autres principaux droits et taxes.
La mise en place d’un cadre de concertation réunissant les principaux opérateurs miniers de la République démocratique du Congo, les services publics et spécialisés de l’État, les entités territoriales décentralisées (ETD), les organisations de la Société civile et les partenaires techniques et financiers du Gouvernement.
La première réunion du Cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier, qui réunira, le 20 avril 2023, au Fleuve Congo Hôtel, plus de 150 participants, permettra de discuter des défis de la modernisation de l’exploitation minière artisanale en RDC : causes et pistes de solution.
À propos du CPVS
Le CPVS est un service spécialisé au sein de la Présidence de la République, créé par l’Ordonnance n° 20/013 ter du 19 mars 2020 et placé sous l’autorité directe du Président de la République, Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
La principale mission du CPVS consiste à suivre et évaluer la mise en œuvre des engagements du Chef de l’État repris dans le programme d’action du Gouvernement.
Plus précisément, le CPVS est chargé de formuler à l’attention du Président de la République des recommandations susceptibles d’améliorer la mise en œuvre effective de ses engagements, en élaborant à l’occasion des stratégies destinées à les appliquer effectivement ; de mettre en place un mécanisme d’alerte et de surveillance de la qualité des résultats issus de l’action gouvernementale afin de renforcer l’engagement de vaincre la pauvreté dans le pays ; d’étudier divers mécanismes d’accompagnement de l’action du Chef de l’État en vue du positionnement et de la qualification aux différents mécanismes et opportunités de financement dans le but d’atteindre les objectifs du développement durable au profit de la population ;
Le CPVS est également chargé d’identifier les difficultés qui apparaissent dans la mise en œuvre des politiques publiques, des réformes et des principes de bonne gouvernance afin de contribuer à la recherche d’une solution en proposant à l’occasion des axes prioritaires et des approches innovantes d’intervention visant l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise ; et mettre en place des stratégies de mobilisation des citoyens sur leur participation aux actions du Président de la République.
*La question de la gouvernance est vivement posée à l’ARSP. Dans un mémo, les agents ayant requis l’anonymat, pour des raisons évidentes liées notamment, à leur propre sécurité et protection, recensent, tout calcul fait, dix-huit faiblesses congénitales dans la conduite actuelle des affaires au niveau de cette structure ayant mission essentielle, l’encadrement de la sous-traitance en RD. Congo. Tirant la sonnette l’alerte, ils crient, presqu’à veau l’eau, envers le Chef de l’Etat, pour l’inviter à rectifier le tir, dès à présent. Bien plus, ils en appellent à la désignation, à la tête de l’ARSP, d’un des fils maison qui, selon eux, maîtriserait mieux les arcanes de la gestion sur le plan purement technique. A les en croire, toutes ces questions-là sont tellement techniques, transversales et sensibles qu’elles nécessitent, au préalable, pour leur gestion efficiente, des personnes qualifiées que la sous-traitance ne soit pas vouée d’avance à l’échec. Déjà, ils reconnaissent et saluent les efforts de Félix Tshisekedi qui, depuis son avènement aux commandes du pays, n’a cessé de prôner la montée en puissance d’une classe moyenne en RD. Congo, pour repousser jusqu’à leurs derniers retranchements, les velléités les plus irrédentistes de la pauvreté ambiante par des mesures structurantes et calquées sur des modèles de l’orthodoxie financière ainsi que de la transparence, conformément aux normes préétablies dans ce secteur névralgique de la vie nationale.
Dans le mémo repris, in extenso, ci-dessous, ils le disent en des termes et en indiquent ouvertement toutes les raisons. A le lire, il y a lieu de prendre tout au sérieux. Il y a urgence et, même, la nécessité. Où est Félix Tshisekedi ? Car, ici, il est appelé à ouvrir l’œil et le bon.
MEMO
Depuis la mise en place des nouveaux mandataires à l'Autorité de Régulation de la Sous- traitante dans le secteur Privé, il a été relevé aussi bien en interne, au sein de l'ARSP, qu'en externe, parmi les sous-traitants congolais, des plaintes liées essentiellement à sa gouvernance actuelle.
L'ARSP, il faut le rappeler, a pour mission essentielle de permettre l'accès des opérateurs économiques congolais aux chaines des valeurs des entreprises principales dans tous les secteurs de la vie nationale. Et, en accomplissant cette mission essentielle, I'ARSP permet de rendre compétitives les PME congolaises, de promouvoir la main d'œuvre nationale mais aussi et surtout de créer une classe moyenne congolaise.
Cependant, l'atteinte de ces objectifs nécessite un leadership technique à la tête de l'ARSP compte tenu de la technicité des questions qui sont soulevées par la sous-traitance. La technicité de ces questions est incompatible avec des pratiques politiques et des slogans.
L'ARSP dans sa gouvernance actuelle semble s'écarter de ses missions et même tend à devenir une instance politique alors que les textes réglementaires font d'elle un établissement public à caractère administratif. Malheureusement, le Directeur Général actuel, par ses agissements s'éloigne dangereusement de ces objectifs et amoindrit toutes chances pour voir émerger la classe moyenne congolaise selon la vision du Chef de l'Etat de créer des millionnaires congolais. Parmi les reproches qui lui sont faits, nous relevons ce qui suit :
1. Incapacité de faire la démarcation entre ses charges de mandataire public et ses charges extra professionnelles d'homme d'affaires ou d'homme politique.
2. Mission de service en Afrique du Sud avec des personnes ne faisant pas partie du personnel de l'ARSP dont un sénateur et son épouse ainsi qu'une équipe personnelle de communication. Les ordres de mission peuvent en témoigner.
3. Mission de service à Lubumbashi pour son enrôlement et déplacement avec la même équipe personnelle de communication en percevant des frais de mission à l'ARSP.
4. Mission de service programmée pour le Canada avec seulement 3 agents ARSP sur les dix membres de la délégation, Les directions ARSP concernées n'étant pas prises en compte. Faute d'autorisation préalable de l'Autorité de tutelle, cette mission qui a occasionné une perte sèche d'environ 100.000 USD et dont la composition ne comptait que 3 agents ARSP sur les 10, a été annulée.
5. Non délivrance des attestations d'enregistrement pour des raisons inavouées et ce, malgré l'orientation donnée par le Ministre de tutelle de continuer avec les enregistrements. Le but poursuivi en sous-mains semble être de limiter l'accès aux activités de sous-traitance aux seules sociétés contrôlées par des intérêts particuliers. Ce qui est contraire aux missions de l'ARSP. Il faut indiquer ici que c'est par la délivrance des attestations d'enregistrement que l'ARSP permet la mise en œuvre de la Loi sur la sous-traitance en offrant ainsi la possibilité aux sous-traitants éligibles de postuler aux appels d'offre et partant d'accéder aux marchés.
6. Déficit managérial se traduisant notamment par l'absence de feed-back des dossiers transmis à la Direction Générale par les Directions. Le paiement tardif des salaires de façon délibérée, le non traitement des dossiers importants et la léthargie dans le traitement d'autres en dépit de leur importance, sans oublier la gestion par WhatsApp ;
7. Les états des lieux mis à sa disposition lors de la remise et reprise avec son prédécesseur n'ont jamais fait l'objet de feed-back mettant ainsi en mal la continuité des services ;
8. Depuis sa nomination il y a 5 mois, arrivées rares au bureau et généralement en fin de journée, retenant même des femmes mariées jusqu'à des heures tardives, instruisant souvent de lui faire suivre les dossiers, qui de surcroit restent sans suite, dans des restaurants dont le Restaurant 37, son QG, sans tenir compte du caractère sensible de certains dossiers.
9. Le peu de temps qu'il reste au bureau est consacré essentiellement au montage et à la visualisation, avec son équipe de communication, des images vidéo des différentes rencontres auxquelles il prend part l'affichant aux cotés soit du Chef de l'Etat, soit des autres Autorités pour son marketing personnel.
10. Trafic d'influence et intimidation des cadres de direction en arguant qu'il répond uniquement du Chef de l'Etat qui est la seule personne pouvant changer une décision prise par lui, ignorant ainsi l'Autorité de tutelle et celle du Conseil d'Administration. Cela s'illustre entre autres par sa détermination à imposer la réintégration d'un ancien Directeur provincial, licencié pour des faits graves d'abandon de poste reconnus et confessés par l'intéressé, d'abus de confiance et de mensonges avérés
11. Menaces persistantes de procéder à la mise en place des cadres de direction dont il ne connait l'apport dans le fonctionnement de la structure avec ferme promesse de mettre à l'écart les Directeurs qu'il estime ne pas être de son obédience pour les remplacer par les siens qu'il compte engager au mépris des procédures internes.
12. Politisation de la structure et instauration d'un régime de terreur en son sein s'illustrant par l'affichage des panneaux publics à travers la ville et la présence dans le bâtiment abritant les services administratifs de l'ARSP, sa garde personnelle constituée des hommes armés en civil ainsi que des éléments de la Garde Républicaine.
13. Instauration d'un clientélisme qui ne dit pas son nom où les gens venus avec lui s'adonnent à des activités d'espionnage et de dénonciation installant ainsi un climat délétère de méfiance mutuelle, de manque de confiance entrainant la démotivation du personnel.
14. Manque de considération à l'égard des Directeurs et autres cadres qu'il convoque à des heures qu'il ne respecte pas pour soit être reçus entre 19 et 22h00 ou pour ne pas être reçus du tout mettant ainsi en mal le fonctionnement des services, leurs animateurs étant obligés de rester dans la salle d'attente durant des heures interminables même les jours fériés.
15. Tenue des réunions sans ordre du jour.
16. Mauvaise affectation des ressources à des missions sans réel impact sur les objectifs essentiels de l'ARSP comme la grosse délégation d'environ 30 personnes à INDABA en Afrique du Sud et des campagnes publicitaires sur des panneaux publics et dans les médias sans impact sur la marche de l'ARSP.
17. Signature des accords et protocoles d'accord aux contenus inconnus de l'ensemble du personnel avec des ministres au niveau central (Mines, Justice, ITPR) en lieu et place de son Ministre de tutelle. C'est également le cas du Protocole d'accord signé dernièrement avec la FEC où un sentiment de brader les attributions de l'ARSP lui fixées par le Législateur plane dans les esprits de tous à en croire le discours du Président du patronat.
18. Non maîtrise des enjeux de la sous-traitance et des options essentielles pour atteindre les objectifs fixés par la Loi.
De ce qui précède, dans l'intérêt de la République en général et de l'ARSP en particulier, nous recommandons :
(i) La désignation à la tête de l'ARSP des fils maison qui maitrisent les questions techniques très pointues, transversales et sensibles liées à la sous-traitance non seulement pour ne pas vouer à l'échec les efforts inlassables fournis par le Chef de l'Etat en vue de la création d'une classe moyenne congolaise mais aussi et surtout pour ne pas décevoir les attentes de la population qui mise sur cette classe moyenne, gage de la création des emplois durables en sa faveur.