Il était 17h30’, lorsque la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies, Bintou Keita est arrivée au ministère de l'Intégration régionale pour un tête à tête avec le minEtat Antipas Mbusa Nyamwisi. Après les traditionnelles civilités Bintou Keita a fait part de l'intention de la MONUSCO d'accompagner le minEtat dans ses nouvelles missions notamment, celle porter la politique de la RDC au sein des organisations régionales. Autres sujets au coeur de leur entretien, le P-DDRCS, Programme de désarmement, démobilisation, et relèvement communautaire et stabilisation, le prochain sommet de chefs d'Etat à Bujumbura, au Burundi ou encore la Feuille de route de Luanda et celle de Nairobi. Antipas Mbusa et Bintou Keita ont exploré différentes pistes susceptibles d'aboutir à une paix durable dans l'Est de la RDC. La cheffe de la MONUSCO se dit convaincue que le volet diplomatique peut aider à éteindre le feu dans la partie orientale du pays. Au regard de la complexité de la question sécuritaire à l'est et la volonté du chef de l'État de pacifier cette partie du pays ainsi que le dynamisme et l'intérêt que certains pays africains accordent dans la crise de l'est, le minEtat de l'Intégration régionale a fermement condamné la dernière sortie médiatique de Paul Kagame qui, selon lui, est de nature à violer le principe sacro-saint de l'Union africaine portant sur l'intangibilité des frontières héritées de la colonisation. Mbusa Nyamwisi a notamment, rassuré la représentante d'Antonio Guterres que le P-DDRCS prendra une vitesse de croisière à court terme, grâce à la sensibilisation des groupes armés. Nul doute, les redditions en grand nombre seront constatées dans les rangs des forces négatives. Cellcom/MinEtat à l’Intégration Régionale
*Ce jeudi 20 avril 2022 au salon rouge de l'hôtel Fleuve Congo, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a pris part à la première réunion du Cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier. Ici, le Chef du Gouvernement a présidé, au nom du Président de la République, cette cérémonie qui a sanctionné l'ouverture officielle de ce Forum qui a pour but de réfléchir sur la modernisation de l’exploitation minière artisanale en RDC. Plus de 150 participants vont, en effet, discuter des défis de la modernisation de l’exploitation minière artisanale en RDC. Le Conseil présidentiel de veille stratégique (CPVS), qui assure la coordination de ce cadre, a expliqué que cette rencontre entend instaurer un dialogue permanent et entre acteurs impliqués dans la gestion des secteurs extractifs, pétrolier et minier. A travers le pilier 5 de son Programme d’action 2021-2023, le Gouvernement avait pris l’engagement d’améliorer la gouvernance des ressources naturelles pour réaliser le bien-être des populations. "Je suis honoré de présider à l'ouverture ce jour de la première réunion du Cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier. Et je vous remercie d'avoir répondu positivement à cette invitation. Les présentes assises tirent alors l'origine de la volonté de son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, Chef de l'Etat, que je représente ici. Volonté tant de fois exprimée d'assainir le secteur minier en particulier, et le secteur extractif, en général, afin de promouvoir, à travers des principes consciencieux, édictés, une culture de transparence et de redevabilité tout en veillant à garantir la récupération et la restitution au patrimoine commun des ressources et de leur fruit qui font l'objet des litiges avec les étrangers. Cette vision comme cela a été rappelé ici, par le pilier 5 du programme d'action du gouvernement 2021-2023, consacre spécialement l'amélioration de la gouvernance dans la gestion des ressources naturelles, les entreprises publiques du secteur de portefeuille et des finances de l'Etat, nécessite un suivi assidu et concerté... Le Président de la République, Chef de l'Etat, a tenu à ce qu'un cadre idoine d'échange puisse voir le jour, sous la coordination du conseil présidentiel de veille stratégique, service spécialisé au sein de la présidence de la République, " a dit en substance, le Chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde. Dans son allocution, le Premier Ministre a fait allusion à la situation sécuritaire qui persiste dans la partie orientale de notre territoire national où le pays est victime d'une guerre d'agression nous infligée par le Rwanda sous couvert du M23 notamment, par convoitise des ressources naturelles de la RD. Congo. "Comme vous le savez, les ressources minérales dont regorgent notre sous-sol, en particulier le cobalt, le coltan, le germanium, le cuivre, le lithium, le manganèse, le nickel ou encore le graphite, pour ne citer que ceux-ci, font l'objet d'une très forte demande et de convoitise en raison de leur centralité dans la transition énergétique et numérique dans laquelle l'humanité tout entière est embarquée aujourd'hui", a-t-il ajouté. Par ailleurs, le Premier Ministre a insisté sur la nécessité de veiller au contrôle et à la transparence des chaînes d'approvisionnement de ces métaux à travers le pays. "Bien que cela puisse constituer un motif de fierté, la position de leader mondial dans la production de ces métaux doit impérativement nous interpeller dans la nécessité de renforcer le contrôle et la transparence sur toute l'étendue des chaînes d'approvisionnement des dites ressources au moyen non seulement du code minier et du règlement minier en vigueur, mais aussi par l'observance et la mise en œuvre du devoir de diligence imposé par le guide de l'Organisation du Commerce et de développement économique, OCDE, en sigle. Je veux rappeler ici que, c'est uniquement par la rigueur de la cohésion, résultat de la conjugaison de nos efforts, que nous parviendrons à réaliser cet objectif d'assainir notre secteur extractif dans son ensemble. C'est pourquoi, sous l'impulsion du Président de la République, son excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Gouvernement a pris sans aucune réserve la mise en place de ce cadre national de concertation. Pour autant qu'il permette de fédérer les contributions, les meilleures de tout un chacun, en vue d'atteindre les objectifs de transparence assignés à cette noble initiative, " a-t-il précisé. Il sied de noter que cette cérémonie a connu la participation de la ministre des Mines, Antoinette N'Samba Kalambayi qui, dans son allocution, a soulevé les différents défis à relever dans l’exploitation minière artisanale en RDC. On retient aussi la participation de François Muamba, le Coordonnateur du Conseil présidentiel de veille stratégique, des principaux opérateurs miniers de la RDC, des services publics et spécialisés de l’Etat, des entités territoriales décentralisées (ETD), des organisations de la Société civile ainsi que des partenaires techniques et financiers du Gouvernement. (LPM Avec la Cellcom/Primature)
Le vice-gouverneur de la province de l'Ituri , le commissaire divisionnaire Raüs Chalwe Ngwashi a sollicité du Minétat en charge de l'Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, une campagne de mobilisation pour persuader tous les groupes armés à emprunter la voie du P-DDRCS, Programme de désarmement, démobilisation, et relèvement communautaire et stabilisation. Reçu en audience par le MinEtat, ce lundi 17 avril, le vice-gouverneur d'Ituri, province sous-état de siège, a fait part de toute sa détermination à accompagner le ministre d'Etat Mbusa Nyamwisi à ramener la paix en ituri.
Le bilan de Félix Antoine Tshisekedi à la tête de Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) en 2022 a recueilli la note excellente. Mme Yvette Kapinga Ngandu, Commissaire Promotion Genre Développement humain et social à la CEEAC l'a dit, ce mardi 18 avril 2023, au cours de l'audience lui accordée par le Minétat en charge de l'Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi. Mme Yvette Kapinga a profité de l'occasion, pour solliciter l'implication personnelle de Mbusa Nyamwisi dans nombre de dossiers concernant l'organisation régionale. La CEEAC organise, en effet, courant 2023, une conférence humanitaire en RDC.
Le Ministre d'Etat en charge de l'Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi et le Coordinateur du Mécanisme national de suivi des accords d'Adis-Abeba (MNS), Claude IBalanky Ben Baruch Ekolomba, ont, évalué, ce lundi 17 avril 2024, le travail du MNS en faisant une projection sur les plans d'actions prioritaires qui ouvrent sur la 11 ème réunion de haut niveau du mécanisme régional de suivi prévue pour ce 6 mai 2023,à Bujumbura (Burundi). Le sommet de Bujumbura sera notamment marqué par la cession du bâton de commandement par le Président en exercice du Mécanisme de l'Accord-cadre d'Adis-Abeba, Félix Tshisekedi à son homologue burundais, Evariste Ndayishimiye.
Le Président rwandais Paul Kagame en tournée en Afrique de l’Ouest, a tenté une fois encore de tester l’attachement des Congolais à l’intégrité de leur territoire. Après les institutions publiques, c’est au tour des acteurs politiques toute tendance confondue de prendre la relève. Si le RCD, le CNDP sont parvenus à se glisser entre les mailles des institutions congolaises, le M23 aura eu le malheur de faire face à un régime issu de la passation pacifique du pouvoir de 2018. Les Congolais à l’unisson ont condamné les velléités de balkanisation de leur territoire, le plus grand de la communauté de l’Afrique de l’Est par le plus petit de ladite communauté à savoir, le Rwanda. Le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, a, lors de la séance plénière de lundi 17 avril dernier, sensibilisé la classe politique sur la menace de balkanisation de la République démocratique du Congo, après les derniers propos tenus par le Président rwandais Paul Kagame. À en croire le président de la Chambre Haute du Parlement, le pays est aujourd'hui en danger plus que jamais et que seule une prise de conscience collective et sincère pourrait déjouer n'importe quel « complot » contre la patrie. Et d’enchainer : « Le complot, ce n'est plus un secret. C'est connu. Mais maintenant il faut agir. Pour agir, nous devons tous être comme un seul homme. Et pour le faire, il va falloir mettre de côté les sentiments, les questions politiciennes, de repositionnement politique et tout ça ».
Le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a été l’invité d’honneur au café juridique organisé, mercredi 19 avril 2023, dans la salle Monekoso, à l’Université de Kinshasa, par les jeunes étudiants de la faculté de droit, autour du thème la RDC dans le monde 2023. C’était en présence du Recteur, le Professeur Kayembe. Le Porte-parole du gouvernement des warriors a fait, à l’intention des futurs juristes congolais, une analyse dense sur la guerre d’agression que continue d’imposer le Rwanda à la RDC. En bon communicologue, l’homme a fait découvrir aux jeunes étudiants ce qui se passe à Kigali, qui continue de croire que la prospérité du Rwanda doit passer par l’instabilisation de la République Démocratique du Congo. Voilà pourquoi, il continue à se servir du M23 comme son cheval de bataille pour arriver coûte que coûte à cette fin.
Le Forum des intellectuels congolais de l’étranger appelle le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en sa pleine qualité de garant de la nation, à ouvrir grandement l’œil sur le mandat de la force de l’EAC sur le sol congolais. Le Forum alerte que le modus operandi de cette force régionale pourrait engendrer, à la longue, un complot aux conséquences inestimables. Le FICE, qui s’indigne du report de la réunion prévue à Goma entre les ministres de défense de l’EAC, exhorte les congolais à rester vigilants face à une telle situation qui ne dit pas son nom. Dans une communication faite par son Président, mercredi 19 avril, ce forum des congolais de la diaspora invite-il les dirigeants congolais à prendre leurs responsabilités pour sauvegarder la souveraineté du pays. «Une rencontre était prévue aujourd’hui entre les ministres des défenses des pays de l’Afrique de l’Est avec les autorités congolaises pour évaluer le mandat de la mission de force de l’Afrique de l’Est, venue intervenir dans notre pays. Cette réunion n’a pas eu lieu parce que les ministres des autres pays n’ont pas répondu à l’appel du gouvernement Congolais à Goma. Et les raisons de cette absence n’ont pas été données. Par contre, c’est l’intervention du ministre de la communication, qui nous montre que les choses ne sont pas au point fixe avec les forces de l’Afrique de l’Est. Voici comment il décrit cela sur la radio okapi : cette réunion devrait discuter de l’avenir de la force régionale parce qu’il y a des points sur lesquels la RDC n’est pas d’accord dans la manière dont les choses ont fonctionné. Evidemment, cette déclaration du ministre montre qu’il y a eu des problèmes dans l’exécution de cette mission », insiste le FICE, qui soutient que ‘’la situation à laquelle nous faisons face maintenant est que nous avons sur le sol congolais, la Monusco qui ne veut pas quitter le pays, les forces de l’Afrique de l’Est qui n’acceptent l’évaluation du ministère congolais, du Gouvernement Congolais, et qui s’absentent à une réunion tout simplement dans le but de ne pas entendre qu’on a plus besoin d’elle’’. «Vous allez vous souvenir que nous les intellectuelles Congolais de l’étranger, nous avons déconseillé notre Gouvernement de ne pas accepter la venue de cette troupe sur le sol Congolais.
‘’Le monde a atteint le niveau de la marchandisation des données qui sont désormais l’or de demain’’, affirmation du Professeur Désiré-Cashmir Kolongele Eberande, Ministre congolais du Numérique. C’était lors du briefing conjoint relatif à la vulgarisation de l’ordonnance-loi portant code du Numérique, qu’il a tenu à l’intention de la presse, jeudi 13 du mois en cours, dans le studio de la RTNC, sous la facilitation de Patrick Muyaya, son homologue en charge de la Communication et Médias. A en croire l’homme d’Etat congolais en charge du numérique, il est question d’engager la République Démocratique du Congo sur la voie de la transformation numérique de son administration publique et de tous les autres secteurs de la vie nationale tant publics que privés. Le résultat attendu est celui de faire du numérique le levier d’intégration de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social. Le Ministre en charge du numérique de la République Démocratique du Congo tient mordicus à régulariser son secteur en vue de sa règlementation selon les standards internationaux. Par services ou activités numériques, Désiré-Cashmir Kolongele, fait allusion à ceux qui permettent à l’utilisateur ou au consommateur d’un système informatique ou d’un réseau de communication électronique, de créer, de traiter, de stocker ou de diffuser des données au moyen du dit système ou du dit réseau.
Me David Nonga, avocat au barreau de Kinshasa Gombe ne condamne pas mais juge inopportune la proposition de la loi sur l’interdiction de la consommation des animaux de compagnie. A l’en croire, cette initiative parlementaire ne répond pas aux attentes des congolais qui donnent la priorité aux défis sécuritaires à l’est du pays. Il l’a fait savoir au cours d’une interview accordée au journal La Prospérité le lundi 17 avril 2023. Faisant objet de multiple débats depuis son annonce, la proposition de loi interdisant la consommation des animaux de compagnie, en particulier le chien, sous peine de servitude pénale, Me David Nonga a livré son point de vue quant à ce. « Le député National Boris Mbuku est parfaitement dans ses droits, c’est légitime pour lui de faire la proposition de cette loi, parce que le pouvoir lui est reconnu notamment par l’article 100 de la Constitution en tant que parlementaire. Il a cette vocation de proposer les lois. Donc, sur le plan de droit et sur le plan formel il n’a pas tort de proposer cette loi-là », a-t-il lâché.
«Kagame transgresse l’histoire, ses propos constituent une nouvelle provocation…». Telle est la réaction musclée du ministre de communication et médias et porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, face aux derniers propos tenus par le président Rwandais, Paul Kagame, sur la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est, de l’existence du mouvement terroriste M23… A partir de la province du Nord-Kivu où il accompagne le président Suisse Alain Berset, Patrick Muyaya réagit via son compte officiel twitter contre les allégations du Président Rwandais Paul Kagame, qui intervenait dernièrement depuis le Bénin. «Kagame transgresse l’histoire, ses propos constituent une nouvelle provocation. Ce qu’il ne dit pas ce qu’il est la cause de l’insécurité à l’Est, créateur du RCD, CNDP, M23. Ce qu’il ne doit jamais oublier ce que nous défendrons chaque centimètre de notre territoire », a écrit le porte-parole du gouvernement. Au cours de cette conférence, le président Paul Kagame a affirmé que le problème du Congo, le problème de la région ou encore le problème du Rwanda ‘’n’est pas le M23’’. «Le M23 est la résultante des plusieurs autres problèmes qui n’ont pas été résolus depuis des décennies. Le problème du M23 existait même avant que Tshisekedi ne devienne président. Cela remonte même à 2012 », a affirmé Paul Kagame.
D’un ton ferme, à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a remis les clepsydres à l’heure. Il a rejeté en bloc les allégations de Paul Kagame qui, lors de son séjour au Bénin, a déclaré que la RDC devrait des centimètres de son territoire au Rwanda. Pour Patrick Muyaya, ces propos ‘’mensongers’’ relèvent simplement de la provocation. Face à la presse réunie sur place, le Porte-parole du Gouvernement a rassuré que la RDC ne va pas faire le jeu du Président rwandais qui, d’après lui, ferait mieux de cesser de chercher des faux-fuyants pour s’assumer par rapport à ce qu’il a signé dans le cadre de la Feuille de route de Luanda pour cesser de soutenir le M23. Patrick Muyaya a indiqué, sans la moindre peur d’être contredit, que sur la question des frontières, la RDC est irréprochable. « Il (Kagame) n’a qu’à se référer à la Belgique qui pourra lui fournir les éléments », a soulevé le Ministre Muyaya. Nœud du problème Ce membre de l’exécutif central a rappelé que le Président Félix Tshisekedi s’était investi pour une harmonie sans précédent dans la sous-région. Voie que Kigali a détournée pour maintenir illégalement sa main sur les ressources naturelles dont dispose le pays. «Le Président de la République, en juin 2021, avait voulu qu’on fasse une collaboration de manière transparente. Mais, ce n’est pas le choix qui est fait par le Rwanda. Au-delà de cela, nous allons, dès que je rentre à Kinshasa, avec mes collègues de la Justice et des Affaires étrangères, travailler sur le front judiciaire parce que nous pensons que si la justice n’est pas faite, nous n’aurons pas de garantie de nos répétitions de la crise à l’Est de la République démocratique du Congo. Les criminels sont connus, ils sont recyclés de manière régulière par le Président Kagame pour semer la mort et la désolation dans l’Est de la République démocratique du Congo. Pour lui permettre de garder la main sur les ressources qu’il acquiert frauduleusement. Vous allez observer avec moi qu’il a perdu un peu la boussole. Il y a quelques mois, il parlait de la traque de FDLR, puis on disait qu’il y a un discours de la haine, protection des communautés, puis un moment, on ne veut pas récupérer les réfugiés congolais qui sont au Rwanda. Et puis, depuis quelque temps, nous observons ce discours qui tend à commencer à parler des frontières. C’est de manière expresse qu’il le fait, car il a l’habitude de travestir l’histoire. Il peut le faire dans son pays le Rwanda, mais il ne peut pas le faire en République démocratique du Congo. Pour un petit rappel, en juin 2018, à Goma, il y a eu signature d’un accord de démarcation définitive des frontières. A l’époque, il y avait le Ministre de l’Intérieur Henry Mova Sakanyi et James Kabarebe qui était ministre de la défense (du Rwanda) », a tranché Patrick Muyaya. Halte à la provocation !
Raymond Zephyrin Mboulou, ministre de l'Intérieur, décentralisation et développement locale de la République du Congo, a remis, vendredi à la Cité de l'Union africaine, un message du Président Denis Sassou Nguesso au Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. L'émissaire du Président Sassou Nguesso a déclaré qu'entre Kinshasa et Brazzaville, les deux capitales les plus rapprochées du monde, il y a toujours des questions de bon voisinage et d'amitié à traiter. "Les deux Congo sont un seul pays et ont un même peuple", a-t-il souligné.