Tous les opérateurs qui exploitent les jeux d'argent (jeux de hasard, de loterie, de concours de pronostic, casinos et autres paris assimilés) sont appelés à régulariser leur situation en sollicitant notamment, l'agrément, comme prescrit par l'Arrêté 037 à dater du 17 Avril 2023 avec comme seuil de tolérance sur l'opération coup de poing sous peine de sanctions prévues par la Loi. Oui, il n’y a aucun doute, l’on tend bel et bien vers l’assainissement du secteur des jeux d’argent en République démocratique du Congo. En effet, le gouvernement congolais, à travers le ministère des Finances, porte à la connaissance de l'opinion tant nationale qu'internationale que, conformément à la décision du cinquante-quatrième (54ème) Conseil des Ministres du 20 mai 2022, il s'est engagé dans un processus de réforme de l'ensemble du secteur des jeux d'argent (jeux de hasard, de loterie, de casino, de concours de pronostic et autres paris assimilés). Cette réforme se matérialise par la mise en place progressive d'un nouveau cadre règlementaire et institutionnel dudit secteur. Ainsi, il attire l'attention particulière des exploitants opérant dans le secteur sur toute l'étendue du territoire de la République Démocratique du Congo (RDC) de l'obligation qui leur incombe d'observer les nouvelles dispositions réglementaires édictées par l'Arrêté Ministériel n°037/CAB/MIN. FINANCES/2022 du 25 novembre 2022 modifiant et complétant l'Arrêté ministériel n°CAB/MIN.FINANCES/2021/020 du 14 décembre 2021 portant modalités pratiques d'agrément (autorisation) et d'enregistrement pour l'exploitation des jeux d'argent en RDC. Aussi, il rappelle utilement que les opérations des jeux d'argent, prohibées en RDC, font l'objet des dispositions pénales spécifiques contenues dans la Loi n°22/068 du 27décembre 2022 portant lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, en vigueur dans notre pays depuis le 28 février 2023. A ce jour, la contribution du secteur de jeux d'argent dans le budget de l'Etat est quasi nulle, contrairement au constat relatif au développement et à l'accroissement du nombre des sociétés des jeux opérant dans le pays. D’où, la nécessité de cette réforme qui vise l'assainissement du secteur des jeux d'argent en RDC en vue d'une part, de promouvoir les jeux responsables et de protéger les personnes vulnérables contre les vices de la recherche du gain facile, les jeux excessifs et, d'autre part, de prévenir la perpétration des actes infractionnels de blanchiment des capitaux, financement du terrorisme et de la prolifération. A ce jour, conformément à l'Ordonnance n° 22/003 du 7 janvier 2022 fixant les attributions des Ministères, le Ministre des Finances demeure seul compétent pour l'enregistrement des établissements de loterie. Cette dernière, prise dans son sens large, comme toute opération offerte au public et destinée à procurer un gain par la voie du sort. Pour rappel, en mai 2022, le ministre des finances avait fait le rapport de la mission qu’il avait diligentée, pour faire l’état des lieux du secteur des jeux de hasard, de loteries et concours pronostics, recueillir les informations relatives aux opérations réalisées dans le secteur de 2015 à ce jour et recenser les actes légaux en vigueur dans le secteur. Dans ce rapport, il avait mentionné que l’anachronisme et les lacunes de l’architecture légale en vigueur présentent des risques non-négligeables pour le secteur financier de la RDC qui est une juridiction en proie aux opérations de blanchiment d’origine illicite et criminelle. Dans cette perspective, il avait proposé des pistes de réformes au Conseil notamment, l’institution d’une Commission de surveillance afin de contrôler les opérations susceptibles de fraude et de constater le prélèvement des droits revenant au Trésor et de son manque à gagner. En même temps, il avait demandé la mise en place d’un Mécanisme de régulation pour réglementer, superviser et contrôler le secteur de jeux de hasard en RDC ainsi que la proposition de la mise en place d’un nouveau cadre légal pour une meilleure organisation de ce secteur. MB
(Le CDA Amisi Nyembo) La Province de la Tshuapa a désormais un nouveau patron de la Police Nationale Congolaise, un policier de carrière, criminologue de formation, officier de police judiciaire à compétence générale, drainant derrière lui, une brillante expérience de travail tant au niveau national qu’international. Le commissaire divisionnaire adjoint Amisi Nyembo Poyo Albert, c’est de lui qu’il s’agit, a été nommé conformément à l'Ordonnance n°23/036 du 28 mars 2023 portant nomination au sein des commandements des commissariats provinciaux, par le Commandant Suprême des FARDC et de la PNC, le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a jeté son dévolu sur sa modeste personne, en vue d'assurer la sécurisation des personnes et de leurs biens dans cette partie du territoire national, d'une superficie de 132. 957 Km2. La Province de la Tshuapa est située au centre de la République Démocratique du Congo, et qui a comme Chef-lieu, la Ville de Boende. Elle est limitée par six autres Provinces, dont : la Mongala, la Tshopo, le Sankuru, le Kasaï, le Mai-Ndombe et l’Equateur. La province de la Tshuapa a six territoires, il s’agit notamment de : Boende, Befale, Djolu, Ikela, Bokungu et Monkoto. C’est aussi dans cette province qu’on trouve une grande partie du Parc Salonga. Le commissaire divisionnaire adjoint Amisi Nyembo prend donc la lourde mission de sécuriser les Congolais de ce coin du pays, chacun avec ses biens. Qui est Amisi Nyembo ? Et bien, le commissaire divisionnaire adjoint Amisi Nyembo est né à Kindu, le 27 mars 1961. Après ses études primaires à l’EP Tuendelee (Saint Jean), et secondaires à Institut de l’Enano (collège du St Esprit), à Kindu, Amisi Nyembo débarque à l’Université de Lubumbashi en 1983, où il décroche en 1989, successivement, une licence en philosophie es lettre, un diplôme de l'enseignement moyen du degré supérieur, et un diplôme de graduat en sciences politiques et administratives. Quatre ans plus tard, il fait son entrée dans la garde civile dans la session spéciale des cadres universitaires. Il reçoit de novembre 1993 à août 994, une formation de base (initiale) au Centre d’Instruction (CI) de Joli-Site de la Garde Civile (Gaci), à Mitendi, dans la ville de Kinshasa. De 1994 à 1995, il poursuit sa formation d'officier de la garde civile, où il décroche avec succès, son diplôme de criminologie et d’Officier de Police Judiciaire à Compétence Générale à l’Institut Supérieur des Sciences criminelles de la Garde civile. En 1997, il est nommé Directeur Adjoint des Etudes Criminologiques au Service Central de Criminologie de la PNC, à Kinshasa. En 2000, il est dans le Grand Equateur comme Inspecteur Provincial Adjoint chargé de l’Administration et Logistique, avant d’aller en 2002 dans la Province du Kasaï-Oriental à Mbuji-Mayi pour assumer les mêmes fonctions. En 2007, Albert Amisi Nyembo Poyo quitte le pays pour une mission internationale, en Haïti, en Amérique, comme officier de police des Nations Unies dans la mission dénommée MINUSTAH, entendez : Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti. Sur base de son background, Albert Amisi est sélectionné parmi tant d'officier de UNPOL dans cette mission pour assurer les hautes fonctions de Directeur de Contrôle de Qualité (Chief of Quality Control). De retour au pays en 2009, il sera nommé Commissaire Provincial Adjoint en charge de l’Administration et Logistique, cette fois-ci, dans la Province du Katanga. C’est ici qu’il sera pris en 2010, pour une autre mission internationale, à Dar-es-Salam, en Tanzanie, comme Expert Police à l’Opération conjointe de contrôle des véhicules volés dans l’espace SADC. En 2011, il rentre à Kinshasa comme Commissaire Provincial Adjoint en charge de l’Administration et Logistique, et saisi cette opportunité pour parfaire sa culture scientifique à l'Université de Kinshasa (Unikin), comme étudiant régulier en Faculté de Droit, où il va décrocher son diplôme de licence en droit public interne. Ce n’est pas tout ! Amisi Nyembo a été également commandant en second chargé des Opérations et Renseignement à la Légion Nationale d’Intervention (LNI), et aussi, Directeur Adjoint chargé des Etudes et Planification de la PNC. Depuis 2015 jusqu’à sa nomination comme Commissaire Provincial de la Tshuapa, Amisi Nyembo occupait les fonctions de Directeur des Etudes et Planification de la PNC, en même temps, coordonnateur a.i de la cellule de réforme de la PNC. Le commissaire divisionnaire adjoint Amisi Nyembo faut-il ajouter, est parmi les cinq officiers supérieurs désignés depuis 2004 pour concevoir la réforme de la police appuyé par quelques experts internationaux dans une équipe mixte dénommé : groupe mixte de réflexion sur la réforme et la réorganisation de la PNC (GMR3) Un expert en international En international, il y a lieu d’ajouter que le Général Amisi Nyembo a été plusieurs fois au Congo Brazzaville, où précisément en mars 2014, il a travaillé comme Expert Police à la 3ème Commission Mixte Défense et Sécurité entre la RDC et la République du Congo, à Oyo. Toujours à la même année de 2014, il a été également à Alger, en Algérie, comme Expert Police à la Conférence des Chefs de Police des Etats Africains relative à la création de Mécanisme Africain de Coopération Policière dénommée « AFRIPOL ». Bien avant, en mai 2011, il était à Libreville, au Gabon, toujours comme Expert Police à l’atelier de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC en sigle) sur le développement des concepts et procédures de Police des Opérations de Soutien à la Paix (OSP). Enfin, pour ce qui concerne les études militaires, Albert Amisi Nyembo a également décroché en 2020, un Diplômé des Stratégie et Défense au Collège de Hautes études de Stratégies et de Défense (CHESD) à Kinshasa. Il fait partie de la 3ème promotion de la session spéciale de cette école. A ceci, il faut ajouter plusieurs formations de renforcement des capacités, où il détient une dizaine de certificats et brevets. La Province de Tshuapa ne peut que se réjouir d’accueillir un tel digne fils du pays qui vient mettre toute son expertise au service de ses compatriotes. Guy Elongo
Le Ministre d'Etat en charge de l'Intégration Régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, s'est entretenu, hier lundi 10 avril 2023, dans son cabinet, avec Madame Julienne Lusenge, qui était à la tête d'une délégation de la Synergie des femmes pour la paix et la sécurité (SFPS). Ces femmes qui proviennent de plusieurs organisations de défenses des droits des femmes, ont émis le souhait d’accompagner le Ministre d’Etat dans sa délicate tâche de ramener la paix particulièrement dans l'Est du pays en se fondant sur la Résolution n°1325 des Nations Unies. Devant ses hôtes, Antipas Mbusa a rappelé la nécessité pour tous de se mobiliser massivement pour la restauration effective et pérenne de la paix à l’Est du pays par les biais des échanges au niveau des organisations sous-régionales, sur les principes de la sincérité et d’une franche collaboration. Par ailleurs, il a rassuré la délégation de cette Synergie de toujours avoir une oreille audible à toutes les questions sur la recherche de la paix dans le cadre de ses prérogatives régaliennes. Déjà présente au niveau territorial et provincial, cette Synergie compte étendre ses tentacules sur le plan régional. Voilà pourquoi, au terme de cette rencontre, la délégation de cette organisation a sollicité la sagesse et l'expertise du Ministre d'Etat en charge de l'Intégration Régionale pour disposer des orientations efficientes pour le succès de leur entreprise. «Antipas Mbusa Nyamwisi pilote, en effet, l’action du gouvernement dans les organisations sous régionales», a rappelé Mme Julienne Lusenge, cheffe de ladite délégation. La SFPS a lancé un vibrant appel à tous les groupes armés à favoriser le dialogue, à déposer les armes et à intégrer le Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (PDDRC-S). La Pros.
*Un des fruits des entrailles de Feu Maréchal Mobutu et, sans nul doute, l’un des fils issus de la dernière série d’une longue histoire d’un Chef d’Etat ayant passé trente-deux ans dans les girons des affaires, bien placé au pinacle de la scène et dont l’on souvient, si souvent, de son amour pour l’Unité du pays, Nzanga Mobutu a-t-il a été oublié, omis ou simplement sacrifié, lors de la dernière redistribution des cartes ? Après Sama II, l’heure des à-côtés a sonné ! Et, pourtant, peu avant la publication de l’actuelle gouvernement Sama II, selon ce qui a été glané dans les hautes sphères, l’homme est passé par là, à deux reprises. Les murs ayant les oreilles, dit-on, sa silhouette n’a donc pas échappé à la vigilance des fureteurs. Au fait, de quoi s’agissait-il ? Est-ce qu’il était questions de quelques entretiens nourris pour réchauffer des relations ? Est-ce qu’il s’agissait de consultations pour la participation à l’actuelle équipe de Warriors bis ? Est-ce qu’il était question de poser les jalons d’une nouvelle entrée d’un fils Mobutu dans l’Union sacrée ou d’une toute alliance électorale à l’horizon fin décembre 2023 ? Rien n’est moins sûr, en tout cas. C’est peut-être tout cela, à la fois. Tout comme, à l’opposé, les violons ne se sont pas encore bien accordés. Mais, quelles que soient les raisons du silence, Nzanga Mobutu a bel été reçu chez Félix Tshisekedi. ‘’Au-delà des accolades, des entretiens ont eu lieu. Certainement que dans un avenir très proche, l’on en saura un peu plus’’, rassurent plusieurs sources croisées. Marcel Ngoyi
Fini le suspense, fini le souci, fini le doute. Les IXès Jeux de la Francophonie auront bel et bien lieu à Kinshasa du 28 juillet au 06 aout 2023. A quelque 3 mois du jour-J, le Directeur Isidore Kwandja Ngembo a levé l’équivoque hier, lundi 10 avril 2023, au cours d’un briefing spécial co-animé avec Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, sur les antennes de la Radiotélévision nationale congolaise. En des termes bien précis, Isidore Kwandja a annoncé la fin des travaux d’aménagement des sites d’hébergement des athlètes et de ceux devant accueillir les rencontres sportives pour le 20 mai prochain, soit deux mois avant le grand rendez-vous. A l’en croire, le Gouvernement de la République, sous la conduite du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, met tout en œuvre dans les préparatifs pour réussir son pari. Car, bien au-delà d’un simple évènement sportif des pays ayant en partage la langue française, c’est un tout autre rendez-vous autour duquel la RDC se devra de confirmer sa vocation d’être un pays pleinement ouvert au monde, tel que l’a toujours voulu le Président Félix Tshisekedi. C’est dans ce sens que Patrick Muyaya en a appelé à la communion nationale et à la mobilisation. A la lumière des précisions apportées à l’opinion, la 9ème édition des Jeux de la Francophonie à Kinshasa va se tenir sur trois principaux sites, à savoir : le stade des Martyrs, le stade Tata Raphaël et l’Université de Kinshasa. Il a indiqué que plus de 5000 athlètes sont attendus à Kinshasa, pour 39 pays participants déjà enregistrés. Sur le site du stade des Martyrs, par exemple, il est à noter que trois gymnases vont sortir des terres pour le basketball. Il y est prévu aussi la rénovation des pistes d’athlétisme. Par contre, au stade Tata Raphael, 1 gymnase sera livré à la date indiquée pour le tennis. Il a rassuré que les équipes sont à pied d’œuvre sur ce même site pour la construction d’un village dédié à la Francophonie. S’agissant de l’Unikin, un complexe sportif comprenant notamment une piscine olympique longue de près de 50 mètres sur 4 mètres de profondeur va accueillir les rencontres sportives pendant que les athlètes seront logés aux homes réhabilités dans les normes. Isidore Kwandja a révélé que le Gouvernement, à travers les Jeux de la Francophonie, réussira à doter le pays des infrastructures des sports dont va bénéficier la jeunesse. « 4 mois après l’élection du président de la république, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, il a saisi cette opportunité pour organiser ces jeux dans notre pays. Pourquoi ? Parce qu’il voulait remettre sur l’échiquier mondial. A un moment, le pays était dans les oubliettes. Les Jeux de la Francophonie étaient une opportunité pour le pays de faire parler de lui à travers le monde. Donc, on a accepté d’organiser ces Jeux pour que le Gouvernement puisse s’investir dans la construction des infrastructures. Aujourd’hui, vous êtes en train de voir que le Gouvernement fait des efforts importants pour construire les infrastructures pour construire des infrastructures qui resteront pour la jeunesse congolaise. Les Jeux, c’est pour 10 jours. Du 28 juillet au 06 aout 2023. C’est 9 activités sportives culturelles et 11 concours culturels. Sur le plan du sport, nous avons le stade des martyrs et le stade Tata Raphael. Autour de ces deux stades, il y a la construction des infrastructures. Autour du stade des Martyrs, on est en train de construire trois gymnases. Il y a deux qui sont jumelés et l’autre qui est en réhabilitation. Juste à côté, on est en train d’aménager le terrain annexe pour l’athlétisme. A l’intérieur du stade des martyrs, on va retaper donc la piste d’athlétisme pour permettre les activités à l’intérieur du stade des martyrs », a précisé le Directeur Isidore Kwandja. Pour rappel, le Président Félix Tshisekedi a inspecté personnellement l’évolution des travaux sur les sites ci-haut cités le samedi dernier. Il tenait à se faire une idée claire de l’évolution des préparatifs en vue d’apporter des réajustements nécessaires en vue de la réussite totale du rendez-vous. La Pros.
Le Centre Hospitalier Initiative Plus, CHIP en sigle, sous la coordination du Docteur Jeff Ntalaja, a organisé ce samedi 8 avril 2023, au Fleuve Congo Hôtel, la journée scientifique sur les enjeux de la dialyse en République Démocratique du Congo. Trois orateurs se sont successivement succédés sur la matière, à savoir Professeur Makulo; Docteur Pierre Tshaykolo et Docteur Ngilibuma, respectivement sur les enjeux de la dialyse en République Démocratique du Congo; la dialyse à CHIP et, enfin, la chirurgie laser en urologie, axe du traitement de référence des calculs urinaires. S'agissant des enjeux de la Dialyse en RDC, le Professeur Makulo a exposé sur les notions des toxines urémiques; le moment de l'indication de la Dialyse; la différence entre l'Hémodialyse et la Dialyse Péritonéale. Aussi de savoir si la Dialyse constitue un problème de santé publique en RDC; les coûts de l'hémodialyse; de la qualité de vie et survie des patients; les écueils pour le développement de la pratique et, enfin, les perspectives. A l'en croire, le rein c'est le christ du corps parce que les reins purifient les déchets. Les gens pensent que les déchets sont les matières fécales peut-être. Mais, tout ce qui passe par le sang doit être purifié et l'organe qui doit le purifié à 90% c'est le rein. Ce dernier doit assurer l'homéosthasie du milieu intérieur. Vous avez bu 6 litres d'eau pour ne pas gagner -Kilos, les reins lorsqu'il fonctionne correctement s'adapte pour que vous uriniez 6 litres. Vous avez pris un excès de sel, sodium potassium, le rein qui fonctionne correctement s'adapte pour vous en éliminez autant. Donc, assurer l'homéosthasie du corps. Cependant, si ces déchets ne sont pas éliminés, il y a empoisonnement des reins. "Le fait de marcher, le fait de bouger et toutes les activités menées dans la vie quotidienne génèrent des déchets. C'est comme un véhicule; vous utilisez du carburant, mais il faut un tuyau d'échappement pour éliminer tous ces déchets", tel est le rôle des reins, a-t-il précisé au-delà de toxines urémiques qui se comptent en nombre, mais trois sont très populaires, notamment l'urée; la créatinine et l'acide urique. Cependant, dans la pratique c'est la créatinine que l'on dose davantage puisqu'au taux de créatinine identique peut ne pas envoyer en coma le patient. En outre, poursuit l'orateur, lorsque le rein ne fonctionne pas, c’est-à-dire, la dysfonction de rein peut être ponctuelle, ce qui entraine l'insuffisance rénale aigue. Tandis que la dysfonction permanente, chronique et définitive entraine l'insuffisance rénale chronique. "L'insuffisance rénale aigue tout comme chronique se présente sous forme de stade. On indique la Dialyse à de stades ultimes, au stade plus élevé. Quant à la maladie rénale chronique il y a les stades 1, 2, 3, 4 et 5. Donc, on indique la Dialyse au stade 5 et pour qu'on en arrive à ce stade en fonction de la cause de la maladie rénale chronique ça peut prendre une année, deux ans, dix ans, quinze ans ou vingt ans". Et donc, lorsqu'on diagnostic au stade 5 en autant d'années de diagnostic non posé, soit par la distraction du patient et/ou du médecin, du fait que ces maladies se cachent souvent, pas trop de signes. La Dialyse est indiquée lorsque la maladie présente des signes notamment, la somnolence, le vomissement, la fatigue, l'embonpoint etc. Généralement, lorsqu'on dose la créatinine, c'est en fonction de l'évaluation de pourcentage du fonctionnement de rein. En situation normale, poursuit l'orateur, le fonctionnement de rein à 60% est un fait normal. "Entre 30 et 60% il y a des problèmes que le patient ignore. Ils sont souvent chez le médecin à cause des accidents cardiovasculaires, d'hypertension, diabète etc. A en croire les statistiques, 12,4% de la population adulte de plus de 20% à Kinshasa présente la maladie rénale chronique qui n'est pas encore au stade 5. Cependant, la population qui est au stade 5 est évaluée à 0,2% si la population kinoise est évaluée à 17 millions d'habitant, ce qu'environ 16.000 habitants de la ville de Kinshasa d'âge supérieur de 20 ans sont candidats à la dialyse, c’est-à-dire, beaucoup meurent dans la nature sans avoir posé la dialyse, parce que, en rapport avec le répertoire des patients suivis en dialyse chronique à Kinshasa ne dépasse pas 500. Comme pour dire qu’il se pose un problème de diagnostic et des coûts financiers pour accéder au traitement. Donc, parmi les patients éligibles pour la dialyse c'est seulement 3% qui accèdent à la dialyse. En ce propos, il faut distinguer la dialyse préritorénale et l'hémodialyse dont la membrane utilisée est le dialyseur, la machine. Quels sont les avantages et désavantage de l'hémodialyse? En cas d'une OAP d'une hyperkalémie menaçante, l'hémodialyse est très efficace; la meilleure évaluation de l'efficacité du traitement par la décision personnelle d'éliminer autant de Kilogrammes; la meilleure épuration phosphates et cytokines et hémofiltration. Tandis que les désavantages sont les coûts d'installation très élevés et la manipulation des machines et maintenance de traitement de l'eau; l'instabilité hémodynamique; le risque hémorragique à cause des anticoagulants; incidents liés à la pose du cathéter et épuisement cathéter veineux. Quant aux écueils pour développer l'hémodialyse en République Démocratique du Congo, il faut un financement des hôpitaux pour développer des plans; des projets médicaux; il faut de la logistique c’est-à-dire, la permanence d'eau, d'électricité et les infrastructures viables; obtenir les exonérations en douane et taxes parafiscales; la formation des néphrologues, chirurgiens, radiologues, les réanimateurs, infirmiers spécialisés, ingénieurs techniques et, enfin, la présence de grandes firmes en République Démocratique du Congo. Pour sa part, le Docteur Ngilibuma a exposé sur le Centre d'Hémodialyse du CHIP notamment, sur l'idée créatrice de ce Centre; sa présentation; le nombre des patients depuis son ouverture; les difficultés rencontrées et les perspectives d'avenir. "Il faut dire que le Centre d'hémodialyse au CHIP a été inauguré par sa promotrice Marie Olive Lembe Kabila en date du 24 décembre 2022 pour plusieurs raisons notamment, la fréquence élevée de cas d'insuffisance rénale observée lors des consultations médicales de 2012-2022 à l'hôpital de la N'Sele et puis le transfert et déperdition des malades rénaux à N'sele alors que l'hôpital avait déjà un Néphrologue". Quid du Centre Dialyse de CHIP Il faut dire que le Centre est situé sur le Boulevard du 30 juin dans l'immeuble Kiyo ya Sita en face de la grande poste. Il a une superficie de 112m carré et compte un total de 15 personnels dont deux néphrologues (dialyse et transplantation rénale); 3 médecins réanimateurs et anesthésistes, un chirurgien vasculaire; deux ingénieurs formés par frésenius; quatre infirmiers formés en dialyse et deux techniciennes de surface formées. Le Centre Dialyse de CHIP est riche en équipements notamment, dix machines de dialyses 5008 de frésenius; une salle d'intervention pour les actes mineurs pour la pose de cathéter échoguidée, la biopsie rénale etc.; une échographie portative; deux aspirateurs et dix moniteurs; trois extracteurs d'oxygène, un défibrilateur, une ambulance médicalisée pour le transfert des malades dialysés et trois Centres hospitaliers pour les malades. Statistiques relatives aux patients Quant aux statistiques relatives aux patients, depuis son inauguration en décembre dernier, trois mois après sa mise en service, le Centre Dialyse a reçu au mois de janvier 2023 36 patients, soit 23%; au mois de février 52 patients soit 33% et le mois de mars 70 patients soit 44%. La présentation de ces patients est fonction de la courbe exponentielle de 158 patients depuis son début. Cela prouve que d'ici juin, le CHIP est à même de traiter plus de 200 patients par mois. Et parmi les patients traités, CHIP a enregistré 7 patients ayant l'insuffisance rénale aigue dont 5 hommes et 2 femmes. Malheureusement, CHIP a enregistré 5 décès hors de son Centre dont trois patients que le Centre a perdu de vue; et neufs sont en cours de traitement, dont 4 hommes et 5 femmes. L'endo-urologie En ce qui le concerne, Docteur Jean Pierre Tshaykolo a exposé sur l'endo-urologie. Peu avant, il a rendu hommage au Docteur Mubile, le premier à pratiquer l'urologie en République Démocratique du Congo. Un urologue, s'il ne pratique pas l'endo-urologie n'est pas un urologue, soutien-il. Il a notamment exposé sur la lithiose urinaire qui, du reste, est une pathologie courante qui peut entrainer des complications graves notamment, avec les douleurs atroces aigues qu'on appelle de la coliquenephrelique, tout comme ces douleurs peuvent être sourde c’est-à-dire, de douleurs lombaires chroniques. Par ailleurs, affirme-t-il, si rien n'est fait, ces douleurs peuvent entrainer la septicémie, c’est-à-dire, une infection grave qui peut conduire à une insuffisance rénale, surtout que les deux reins sont complétement bloqués. Il conclut que l'urologue doit impérativement travailler avec un néphrologue pour dire ceci : Que le néphrologue travaille à la station d'épuration d'eau et l'urologue est le plombier pour réparer la tuyauterie. Ceci dit, pour faire de bons diagnostics lorsqu'on a la lithiase, il recommande de faire l'uro-scanner. Pour lui, l'échographie donne de faux diagnostic. Après le diagnostic, on passe à l'étape de soulager le patient, soit par un traitement médical. Cependant, les symptômes de l'existence d'un calcul c'est les coliques néphrétiques et le meilleur examen est le scanner. Jean Pierre Tshaykolo a répondu à l'appel de l'initiatrice de CHIP En sus, le Professeur Jean-Pierre Tshaykolo qui est formé à l'Université de Kinshasa a poursuivi sa spécialisation en Europe et pendant 40 ans qu'il a travaillé, il a créé et dirigé un service d'urologie. Reconnaissant du fait que le pays a beaucoup investi en lui, et pendant toute sa carrière en Europe, ce sont les blancs qui ont bénéficié de l'investissement de son pays en lui, d'où sa décision de rentrer au pays, à la source en vue d'aider ses compatriotes congolais à progresser en ayant le même niveau que les européens. Et donc, à la suite de la demande de Marie Olive Lembe Kabila qui croit en la capacité de la diaspora d'aider la République Démocratique du Congo à l'instar des juifs qui ont construit et développé Israël, Jean Pierre Tshaykolo a répondu à l'appel de l'initiatrice de CHIP. "La matinée d'aujourd'hui a consisté à parler sur tous les traitements qu'on fait en urologie par les voies naturelles, c’est-à-dire, aujourd'hui en urologie, on opère moins et on fait tout par voie naturelle par célioscopie." Répondant à la question sur la particularité de CHIP, Docteur Jean Pierre Tshaykolo précise qu'il a été invité par Marie Olive Lembe Kabila lors de son séjour à Bruxelles où elle avait réuni un certain nombre des praticiens congolais installés en Europe. "Elle nous a dit une phrase qui me reste toujours à l'esprit : Israël s'est développé grâce à la diaspora. J'ai besoin de vous pour développer le pays. Voilà où nous en sommes et depuis que je suis arrivé, j'ai demandé à CHIP certains investissements qui sont en train de se réaliser et je peux dire que, aujourd'hui, je suis capable de travailler comme en Europe, c'est à dire je n'ai rien à envier à ce qui se fait en Europe". Le Docteur Tshaykolo affirme par ailleurs que les conditions matérielles sont réunies à CHIP et il lui appartient de former le personnel de la même manière qu'il a formé en Europe, en commençant par les infirmiers, le personnel du bloc, former les jeunes. "J'ai formé les blancs, pourquoi je ne formerais pas mes compatriotes.", a-t-il conclu. Jeff Ntalaja qui est organisateur de la journée scientifique précise, lui, qu'au niveau de CHIP il se développe l'hyper spécialité et les urologues ont inauguré une nouvelle phase de Laser en urologie et tout ce qui est comme calcul; de résecteur pour tout ce qui a comme intervention de la prostate. Et donc, cette journée scientifique a pour but de relancer et de montrer à la communauté médicale de passer à de discussions; nous avons évoqué également du début de la Dialyse développé par le Professeur Makulo. Toutes ces personnes invitées, à en croire Docteur Jeff Ntalaja, ont répondu à l'invitation pour encourager le travail fournit par CHIP et montrer également à la population congolaise que CHIP se bat pour trouver solution à leurs problèmes médicaux à des coûts qui sont acceptables. "La particularité de CHIP ce qu'il faut que quelqu'un commence quelque chose dans ce pays. CHIP a cette ambition en étant un hôpital 100% congolais, on s'est dit on doit trouver des solutions pour les congolais et c'est l'objectif. Nous avons commencé dans l'hyper spécialité et nous devons continuer à faire avancer notre médecine parce qu'aujourd'hui on doit se le dire que les gens ne voyagerons plus ailleurs pour aller faire le calcul, les resetions prostatiques ainsi que dans d'autres domaines", a-t-il conclu avec une note satisfaisante de ses invités qui ont apporté un plus dans la communauté médicale. Quant au Président du Conseil National de l'Ordre des Médecins qui a assisté à cette matinée scientifique sur l'hémodialyse et l'endo-urologie affirme qu'elle a été très bénéfique et instructive en ce qu'il y a beaucoup de défis à relever dans le domaine de la médecine très préoccupant et très coûteux lorsque le patient arrive au stade de nécessité de l'épuration de sein rénal qui doit se faire soit par dialyse péritorénale par dialyse et donc, il y a un problème d'organisation et de coût pour pouvoir répondre positivement à cette question. Et donc, c'est un devoir pour les médecins d'être bien formés, d'être bien organisés et le maître mot est la fédération des moyens au niveau de tout le centre qui organise la dialyse péritorénale, il y a une question des fédérations des moyens pour pourvoir inviter les firmes ici au Congo afin de faire baisser le coût, a-t-il mentionné. De renchérir qu'il y a nécessité d'avoir les mutuelles de santé pour permettre aux patients d'accéder facilement aux soins. "L'endo-urologie est une nécessité et que les urologues s'en approprient pour que le patient soit soigné de manière optimale tel que recommandé par les recommandations internationales", a-t-il conclu. Pius Romain Rolland/CP
L’Honorable Laurent Batumona a effectué une nouvelle tournée dans le Kongo Central. Cette visite l'a emmené à Matadi avant de se rendre dans d’autres villes et territoires notamment, Boma, Moanda, Kimpese et Lukala dans le cadre d’un programme bien planifié. L’Autorité Morale du MSC s’est rendu dans cette partie de la République dans le cadre de la redynamisation des activités du Parti, d’abord et ensuite, présentation des regroupements politiques tels l’Alliance des mouvements de Solidarité pour le Changement (AMSC), l’Alliance des Acteurs politiques pour le changement au Congo (AAPCCO) et de la plateforme électorale Alliance et Action pour un Etat des droits (AE). Abordant la question des élections, il a précisé qu’ : ‘’Il n’y aura ni dialogue ni glissement. Préparez-vous dans 4 mois, nous aurons à déposer les dossiers de candidature’’, a-t-il rassuré. Il a été question de passer le message de soutien aux candidats potentiels de ses trois plateformes qui vont concourir aux prochaines échéances électorales législatives, locales avec le point culminant de présenter la candidature de Félix Tshisekedi pour son deuxième mandat. A cette circonstance, l’honorable Mullër Luthelo et 8000 membres de sa Fondation ont adhéré au MSC de Laurent Batumona. Avant de se déployer dans ses activités, Laurent Batumona a été reçu par l’honorable Vuemba Luzamba, Président de l’Assemblée Provinciale du Kongo Central, où il a présenté ses civilités. Les deux personnalités ont passé en revue la situation politique et économique qui touche à la province du Kongo Central, précisément dans la ville de Boma où le port de l’ex Onatra est abandonné à son triste sort. Le président de l’Assemblée provinciale n’a pas manqué de souligner son intérêt sur la question du port de Matadi qui serait vendu. L’honorable Batumona a rassuré son interlocuteur qu’il n’y a rien de tel jusque-là. ‘’Il y a des négociations entre le gouvernement central et des partenaires dans l’intérêt de tous et que tout sera connu au moment venu’’. La jeunesse du Kongo Central lui a réclamé l’emploi. Il a souhaité que l’Assemblée provinciale et le gouvernement provincial se concertent dans la prise des certains actes qui peuvent donner de l’espoir au peuple du Kongo Central. En effet, il y a quelques jours, du 30 mars au 2 avril 2023, l’Autorité Morale du Mouvement de Solidarité pour le Changement, Laurent Batumona, a été en visite dans la province du Kongo Central. Matadi, Boma, Moanda, Kimpese et Lukala ont été visités. Cette initiative a, sans doute, permis d'apporter un air de renouveau pour son Parti. Laurent Batumona y était avec le Coordonnateur de l’APCCO, le secrétaire général adjoint Sakasaka de l’APCCO, Hon. Abdul Ngoma Kosi, Conseiller Cicéron Nvuama, et près de 25 cadres du Parti. Des messages important ont été apportés lors du passage de Laurent Batumona dans ces territoires et ville du Kongo Central. Quels impacts réels pour le MSC ? De l’entretien qu’il y a eu entre l’Autorité Morale et le Président de la Fondation Mullër Luthelo, il ressort que Laurent Batumona a invité son partenaire à se mettre ensemble pour deux objectifs : Donner à Félix Tshisekedi un deuxième mandat par rapport aux actions sociales qu’il est en train de réaliser notamment, les infrastructures, la gratuité de l’enseignement de base, la majoration des salaires et autres. L’honorable Batumona a affirmé ‘’qu'il est de l'intérêt pour le MSC de soutenir la candidature de Félix Tshisekedi aux prochaines échéances électorales’’. Il a aussi invité la jeunesse à s’enrôler dans l’armée. Ce message, faut-il le rappeler, est la prolongation de la campagne de croisade d’armement patriotique lancé il y a quelques mois pour soutenir le Chef de l’Etat qui fait face à la guerre d’agression dans l’Est de la RDC. Ce message a été accueilli avec acclamation avant que la cérémonie d’adhésion populaire commence. L’adhésion de 8000 membres de la Fondation Mullër Luthelo et, lui-même, le Fondateur l’honorable Mullër Luthelo, a démontré publiquement devant Dieu la nette intention d'investir dans le Parti pour avoir des députés et de mettre sur pied des politiques sociales favorables à la population. Les motivations de ce face-à-face avec les populations sont essentiellement de renforcer les activités et la mobilisation permettant une meilleure stratégie politique afin d’obtenir une adhésion massive des membres et candidats potentiels aux différents postes à la députation tant nationale que provinciale. Mullër Luthelo a offert des cadeaux aux veuves et une enveloppe pour le petit commerce et aux jeunes couples mariés qui, eux, ont bénéficié des postes téléviseurs. Dans cette ambiance, 8000 repas ont été servis sur place. Laurent Batumona a, à l’occasion de ce voyage, démontré l'engagement du Président Félix Tshisekedi, sa volonté politique d’améliorer la qualité de vie de la population en RDC. Cap sur Boma et environs Après l’étape de Matadi, le cortège s’est ébranlé pour Boma. Une caravane motorisée a accompagné Laurent Batumona jusqu’à l’entrée de la ville de Boma en passant par Tshela, Lukula, Lemba avec des intervalles des marches à pieds de plus de deux kilomètres. Très chargé, et pourtant il montre une disponibilité sans faille. L’Autorité Morale du MSC a rencontré les comités fédéraux et interfédéraux du parti et autres notabilités. Les questions électorales ont été évoquées. Dans le cadre de la redynamisation des activités du Parti, deux motos ont été remis et autres matériels de visibilité selon leur cahier des charges. A Boma, la jeunesse a réclamé à Laurent Batumona l’ouverture du Port de cette ville qui constitue pour elle un outil de survie. Il les a rassurés par ailleurs que deux bateaux seront opérationnels et permettront la relance des activités économiques. Il a réitéré son message de croisade d’armement patriotique pour pousser les jeunes à servir sous le drapeau. Le lendemain, il a remarqué l’engouement des jeunes qui ont répondu positivement à son appel. Kimpese une étape importante dans la tournée de Laurent Batumona, avec les cadres et prétendants candidats à la députation nationale et provinciale. La question cruciale des préalables électoraux qui souvent pèsent sur leurs épaules a été soulevée. Il s’est agi de la constitution du dossier, paiement de la caution et autres préparatifs de mobilisation des électeurs et des matériels de visibilité. Il a présenté trois regroupements dont il est l’Autorité Morale. A Lukala, il a été accueilli par une caravane motorisée par les membres du MSC qui ont bravé la pluie. Au stade de la Lukaya bondé de monde, Laurent Batumona s’est adressé au public. Il a invité la population à préparer les élections de 2023. Il a expliqué le bien-fondé du renouvellement du deuxième mandat de Félix Tshisekedi. Il a invité les jeunes à s’enrôler dans l’armée et de soutenir les candidats d’AMSC, AAPCCO et AE. Définitivement, l’honorable Laurent Batumona est le leader politique du moment. Il s’impose désormais dans la cour des grandes formations politiques avec charisme non seulement comme un vrai leader politique mais comme un homme d’Etat. Son dernier périple dans le Kongo Central vient effectivement de changer la donne sur l’échiquier politique congolaise. L’étape de Matadi a été le plus déterminant en ce qu’elle a constitué un véritable test, par ailleurs réussi, devant le Président de l’Assemblée Provinciale, l’honorable Vuemba Luzamba. Matadi constitue un bastion pour les trois regroupements que l’honorable Batumona a implanté à savoir : l’Alliance de Mouvement de Solidarité pour le Changement (AMSC) et l’Alliance des Acteurs Politiques pour le Changement au Congo (APCCO), et l’Alliance et Actions pour un Etat des droits (AE) trouvent une base. La Pros.
L’Office de Gestion du Fret Multimodal, OGEFREM en sigle, représenté par son Directeur Général M. William Kazumba Mayombo et la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), par son Secrétaire Général, se sont retrouvés, le week-end dernier, pour la toute première fois en cette année 2023, dans un restaurant de la place en plein cœur de la Gombe, pour une cérémonie d’échange des vœux entre ces deux institutions.
L’objectif est de renforcer et de consolider le partenariat d’affaires qui existent déjà entre ces deux institutions appelées à travailler la main dans la main, pour la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le DG de l’OGEFREM, William Kazumba, se veut très optimiste dans ce sens que, grâce à ce partenariat OGEFREM-FEC, il est possible de créer des millionnaires, voire des milliardaires. Car, dit-il, ensemble, ils sont en mesure d’accroitre le flux du commerce extérieur, de booster l’économie et de construire le Congo de demain tant rêver par le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, et tant d’autres dignes filles et fils du pays. Pour sa part, le Secrétaire Général de la FEC a salué l’avènement de la relance de ce nouveau partenariat qu’il souhaite très prospère et fructueux dans l’intérêt de toutes les parties prenantes. A en croire le chef de l’Administration de la Fédération des Entreprises du Congo, les opérateurs économiques ont un rôle d’exporter et d’importer. Il revient donc à l’OGEFREM, partant de la mission qui lui a été confiée par l’Etat Congolais, de faciliter la tâche aux opérateurs économiques.
Vital Kamerhe, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, a réussi une percée fulgurante, le samedi 8 avril 2023 à Bukavu, Chef-lieu du Sud-Kivu, où il est arrivé le même jour en compagnie de son épouse Hamida Chatur. Objet principal de ce voyage : obtenir sa carte d'électeur après enrôlement.
Bien avant d'accomplir ce devoir civique, le leader de l'UNC a eu droit à un traditionnel bain de foule dans son fief électoral et a échangé avec des militants UNC et ceux des autres partis politiques, identifiables par leurs insignes, sur les enjeux de l'heure. Au cours de cet échange, Vital Kamerhe est revenu sur son alliance avec le Président Félix Tshisekedi. Celle-ci, à scruter ses propos, s'est consolidée avec la signature, quelques jours plus tôt, de la charte de l'Union sacrée de la nation (USN), plateforme électorale chargée de faire réélire Tshisekedi et œuvrer pour la matérialisation des différents axes de sa vision pour le développement du Congo. Désigné membre du présidium de l'USN, VK a pris à contre-pied toutes les mauvaises langues qui ont voulu l'envoyer loin du Chef de l'État, non sans le coller des intentions de s'aligner sur le starting-blocks de la présidentielle 2023.
Mme la ministre d'Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, a reçu, le 5 avril 2023, une délégation de la Synergie des missions d'observation citoyenne des élections (Symocel) conduite par son coordonnateur national Patrick Ntambwe Ngoyi pour un plaidoyer pendant cette année électorale qui se pointe à l’horizon. Un plaidoyer que la Symocel a déjà mené auprès des responsables des partis politiques et des membres de la société civile de la République Démocratique du Congo. Cette synergie a saisi l’occasion pour s’enquérir en même temps de l’approche de la ministre d’Etat sur la proposition de la loi Tshiani. «Nous sommes dans une année électorale, nous avons une panoplie d’autorités gouvernementales à rencontrer et tous ceux qui participent et contribuent dans le processus électoral. En ce qui concerne la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, la justice joue un très grand rôle dans le processus électoral notamment, dans le suivi du contentieux. C’est elle qui prévoit dans quelle mesure il faut veiller sur les différentes infractions ou autres qui peuvent se commettre lors du processus, ne donnent pas lieu à des interprétations dans le sens à avoir une répression contre les opposants notamment mais aussi il y a un déficit sur le plan des effectifs de magistrats qui doivent traiter les questions du contentieux », a fait remarquer Me Patrick Ntambwe Ngoyi. Selon le coordonnateur de la Symocel, après le recrutement des magistrats, leur formation et affectation a pris beaucoup de temps. La Symocel a proposé dans la mesure du possible si ces magistrats pourraient être dans le lot des éléments qui constitueront leur formation et les questions de renforcement en matière électorale pour qu’ils soient utiles à ce processus. La problématique de tension liée à la proposition de la loi Tshiani qui, certes, n’est pas encore arrivée en commission des lois au niveau du gouvernement mais la délégation de la Symocel voulait s’enquérir de l’approche de la ministre d’Etat parce qu’elle sent déjà qu’il donne lieu à plusieurs tensions dans une période pré-électorale. «Donc, nous avons été rassurés qu’il ne faudrait pas céder aux spéculations. Même si cette loi venait de passer au niveau de l’Assemblée nationale, au niveau de la commission des lois du gouvernement, ses membres veilleront à ce qu’elle puisse garantir la participation de tous les Congolais au même titre et en ayant le même droit dans ce processus électoral», a ajouté le coordonnateur de la Symocel. «Nous avons ce risque puisque nous vivons déjà plusieurs tensions. L’insécurité elle-même dans le Katanga et à l’Est de la RDC, la situation qui y prévaut et pas loin de la ville de Kinshasa, à Kwamouth. Donc, ça fait autant de choses qui peuvent contribuer à une escalade de tensions dans cette période électorale », alerte Me Patrick Ntambwe. La Symocel a adressé des courriers à toutes les autorités concernées par cette question électorale. « Ces autorités peuvent nous recevoir en fonction de leur disponibilité», a-t-il conclu. JN
Cette annonce fracassante de la sortie officielle de l’Union sacrée de la nation a été faite ce mercredi 5 avril 2023, par Christophe Mboso N’kodia Pwanga, en marge de la cérémonie de la présentation et signature de la charte de cette structure politique qui entend travailler pour la réélection de Félix Tshisekedi Tshilombo à la tête de la RDC pour un second mandat. Sauf changement, la sortie officielle de l’USN est prévue pour samedi 22 avril prochain. Les leaders des partis politiques ont été appelés à mobiliser leurs bases pour ce grand évènement. Devant les autres membres du présidium dont Vital Kamerhe, Sama Lukonde, Modeste Bahati, Augustin Kabuya et Jean-Pierre Bemba, Mboso N’kodia a signifié la nécessité de cette sortie officielle. «Dès que nous aurons signé la charte, nous allons nous mettre au travail, nous nous sommes retrouvés ici entre les camarades du présidium et les camarades chefs des partis politiques, il va falloir que nous sortions officiellement pour que le monde entier et le peuple congolais sache qu'il existe réellement dans les faits et dans les actes l'union sacrée qui nous conduira comme membre d'une plateforme politique et électorale aux élections. Et pour la sortie officielle, sauf force majeure nous estimons que nous pouvons nous produire officiellement le 22 avril », a-t-il déclaré. Et de renchérir : "Nous invitons les présidents des partis politiques de sensibiliser nos membres des partis politiques y compris les associations qui sont avec nous". Toujours à l'occasion de la signature de la charte de cette plateforme politique construite autour de la candidature à la présidentielle de Félix Tshisekedi, prenant la parole, Augustin Kabuya, Membre du présidium de l’USN et Secrétaire général du parti présidentiel, a encouragé les membres de l'Union sacrée de la nation à l'unité et au dialogue. « Aujourd'hui, le monde entier nous regarde. La population nous fait confiance. Chaque œuvre humaine ne manque jamais d’imperfections. Nous n'avons pas dit que tous les problèmes sont réglés à travers notre charte. C'est aujourd'hui que les problèmes vont commencer. Faisons preuve de sagesse. Chaque fois qu’il y aura des petits problèmes entre nous, qu'on les gère avec sagesse au lieu de les sortir dans l'espace public. Soyons tolérants les uns envers les autres. Puisqu'il y aura des problèmes et nous avons l'expérience. S’il y a un grand nombre qui s'ajoute dans une organisation, c'est en ce moment que les problèmes commencent. Privilégions le dialogue entre nous, ayons l'esprit de pardon », a-t-il lâché. « Nous sommes des humains. Chacun de nous a ses qualités et ses faiblesses. Fournissons l'effort et supportons-nous mutuellement. Il n'y a pas de saints. Quand certains veulent rejoindre l'USN qu’on ne tienne pas le discours, lui c'est un tel...non. Le Chef de l'État a besoin de tout le monde pour ce pays et pour le développement du grand Congo », renchérit-il. Il n’y a l’ombre d’aucun doute, l'Union sacrée de la nation va soutenir la candidature de l'actuel chef de l'État Félix Tshisekedi aux prochaines élections générales prévues en décembre 2023. Outre l'autorité suprême, cette organisation politique sera dirigée par un présidium composé de six personnes: Il s’agit de Jean-Michel Sama Lukonde, Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Christophe Mboso N’kodia ; Modeste Bahati et enfin Augustin Kabuya. Sur le plan politique, les adhérents s’engagent sans relâche à œuvrer pour l'unité des Congolaises et Congolais, dans un élan de justice et de vérité, en vue de renforcer la cohésion nationale, gage du développement intégral et de l’émergence de notre pays dans le concert des Nations; de promouvoir et consolider l'émergence d'un Etat de droit, républicain, laïc et social, pratiquant la bonne gouvernance, respectueux des valeurs démocratiques et du principe de la séparation des pouvoirs. La charte de l’Union sacrée a 9 chapitres, précédée d’un préambule, elle est le résultat d’un examen minutieux de plusieurs séances de travail. MB
*’’La publication des résultats de cette étude est, en effet, un événement important pour la RDC et pour tous les acteurs impliqués dans le développement économique du pays. Les recommandations formulées dans le cadre de cette étude pourront contribuer à améliorer le climat des affaires en RDC et à renforcer la compétitivité du pays sur la scène internationale. Les résultats de la présente étude pourront notamment, servir à enrichir le baromètre national sur le climat des affaires en cours de mise en œuvre au niveau de la Cellule Climat des Affaires de la Présidence de la République, et permettre une meilleure préparation des travaux de révision de la Feuille de route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires en cours de préparation. Mais, pour relever les défis mis en évidence par cette étude, l’ANAPI recommande une série de mesures pour améliorer l'efficacité de la mise en œuvre des réformes en cours et renforcer le processus d’assainissement du climat des affaires en RDC. Parmi ces mesures : on peut citer la nécessité de renforcer le dialogue Public-Public et le Dialogue Public-Privé ; la poursuite des efforts d’amélioration des conditions sociales des agents publics chargés de la mise en œuvre des réformes ainsi que la lutte contre la corruption et autres crimes économiques ; la mise en place dans chaque Province d’un cadre institutionnel approprié (Cellule du climat des affaires) pris en charge par la Province et le renforcement des capacités des acteurs économiques pour mieux tirer profit des opportunités offertes par les réformes’’, indique le communiqué, ci-dessous, émanant de l’Anapi. ‘’Un classement final des provinces est établi à la fin de l’étude, suivant les scores cumulés de chaque province sur les cinq indicateurs retenus. Les faibles scores enregistrés s’expliquent notamment, par l’absence d’édits provinciaux à caractère économique dans la majorité des provinces. Seules les provinces de Kinshasa, de l’Equateur et de la Tshopo ont engrangé des points sur cet indicateur et obtenu un score supérieur ou égal à 50 sur 100 au classement général’’, précise le même communiqué. LPM Communiqué Climat des affaires : l’ANAPI publie les résultats de l’étude qu’elle a commandée sur l’application des réformes dans les 26 provinces du pays La République Démocratique du Congo s’est résolument engagée dans un vaste processus d’assainissement de son environnement des affaires, à travers la mise en œuvre des réformes touchant à tous les secteurs de la vie économique, avec comme objectifs de réduire, simplifier et rendre transparents les procédures, délais et coûts des opérations administratives. Et dans le cadre de ses prérogatives institutionnelles, l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), Conseiller technique du Gouvernement central et des Gouvernements provinciaux en matière de promotion des investissements et l’amélioration du climat des affaires, a commandé une étude pour évaluer l’effectivité de l’application des réformes initiées par les autorités du pays pour assainir l’environnement des affaires dans les 26 provinces que compte la RDC. L’étude, menée par Target, un Cabinet de sondages et consulting basé à Kinshasa, portait essentiellement sur cinq indicateurs, à savoir : le démarrage d’activité économique, la fiscalité (impôt foncier et impôt sur le revenu locatif), le permis de construire, la mutation immobilière et la qualité d’administration et institution (centré le nombre d’Edit à caractère économique, hormis les Édits budgétaires, pris par les Assemblées provinciales entre 2017 et 2022). L’objectif était d’évaluer l’impact des réformes par rapport aux objectifs visés sur chaque indicateur cité ci-haut, s’assurer du niveau de satisfaction exprimé par les bénéficiaires de ces réformes et enfin, de classer les provinces suivant les critères de performance dans la mise en œuvre des réformes. La collecte des données dans le cadre de cette étude a été organisée du 20 octobre au 19 décembre 2022, essentiellement dans les chefs-lieux des 26 provinces du pays. Lors d’un Atelier organisé le mardi 7 février 2023 au Sultani River Hôtel à Kinshasa, le Cabinet Target a fait la restitution des résultats préliminaires de son étude aux délégués des Services sectoriels et des Provinces, parmi lesquels les Ministres provinciaux du Plan. Les différents délégués ont, à cette occasion, validé les résultats de l’étude. Ainsi, les résultats définitifs de l'étude indiquent un niveau général d’application des réformes encore faible au niveau des provinces, doublé d’une nette disparité entre lesdites provinces s’agissant aussi bien de l’appropriation du processus de mise en œuvre des réformes initié au niveau central que de l’application desdites réformes sur terrain. Un classement final des provinces est établi à la fin de l’étude, suivant les scores cumulés de chaque province sur les cinq indicateurs retenus. Les faibles scores enregistrés s’expliquent notamment, par l’absence d’édits provinciaux à caractère économique dans la majorité des provinces. Seules les provinces de Kinshasa, de l’Equateur et de la Tshopo ont engrangé des points sur cet indicateur et obtenu un score supérieur ou égal à 50 sur 100 au classement général. Parmi les principales difficultés identifiées, on peut citer le déficit de communication et de sensibilisation sur les reformes du climat des affaires, la lourdeur administrative, l’absence des édits à caractère économique qui touchent à l’environnement des affaires et la résistance aux réformes par l’administration publique qui se traduit par le non affichage des coûts et procédures des différentes opérations. Ces facteurs entravent la croissance des entreprises et limitent leur capacité à créer des emplois. A titre d’illustration, l’indicateur « démarrage d’activité économique » qui mesure les efforts en termes de réduction des délais, coûts et procédures applicables à la création d’entreprise, les résultats de l’enquête montrent que pour les requérants qui se sont adressés au Guichet unique de création d’entreprise (GUCE), au Tribunat de Commerce et au Tribunal de Grande Instance afin d’obtenir les documents administratifs pour opérer, ont dû passer respectivement en moyenne 41, 40 et 80 jours. Par ailleurs, dans la majorité des Provinces où le GUCE est installé, les créateurs d’entreprises déboursent entre 103$ et 293$ pour toutes les démarches de formalisation de leurs activités ; et en moyenne 289$ pour ceux qui débutent leurs démarches au niveau du TRICOM, et entre 78$ et 775$ pour ceux qui s’adressent au TGI. S’agissant de l’indicateur fiscalité, seuls 11% des personnes interrogées ont connaissance des réformes sur la fiscalité. Mais parlant du sous-indicateur Impôt foncier, 61% des personnes interrogées affirment en avoir connaissance. Pour l’indicateur mutation immobilière, les résultats de l’enquête montrent que la grande majorité des interviewés affiche un niveau de connaissance faible sur le taux des droits de mutation appliqué dans leurs Provinces respectives d’une part, et d’autre part, 77% des répondants déclarent avoir payé directement les frais administratifs pour une opération de mutation immobilière. Et s’agissant de l’indicateur permis de construire, 33% des personnes interrogées estiment avoir une connaissance suffisante des réformes sur le permis de construire. Pour relever les défis mis en évidence par cette étude, l’ANAPI recommande une série de mesures pour améliorer l'efficacité de la mise en œuvre des réformes en cours et renforcer le processus d’assainissement du climat des affaires en RDC. Parmi ces mesures : on peut citer la nécessité de renforcer le dialogue Public-Public et le Dialogue Public-Privé ; la poursuite des efforts d’amélioration des conditions sociales des agents publics chargés de la mise en œuvre des réformes ainsi que la lutte contre la corruption et autres crimes économiques ; la mise en place dans chaque Province d’un cadre institutionnel approprié (Cellule du climat des affaires) pris en charge par la Province, et le renforcement des capacités des acteurs économiques pour mieux tirer profit des opportunités offertes par les réformes. En somme, la publication des résultats de cette étude est un événement important pour la RDC et pour tous les acteurs impliqués dans le développement économique du pays. Les recommandations formulées dans le cadre de cette étude pourront contribuer à améliorer le climat des affaires en RDC et à renforcer la compétitivité du pays sur la scène internationale. Les résultats de la présente étude pourront notamment, servir à enrichir le baromètre national sur le climat des affaires en cours de mise en œuvre au niveau de la Cellule Climat des Affaires de la Présidence de la République, et permettre une meilleure préparation des travaux de révision de la Feuille de route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires en cours de préparation. Cellule de Communication ANAPI
Dans le souci permanent de préserver le caractère inclusif des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs, la CENI a accordé une période de rattrapage de dix jours, s'étendant du 02 au 11 avril 2023, afin de permettre à toute congolaise et à tout congolais remplissant les conditions requises d'obtenir la carte d'électeur et de figurer sur la liste électorale. Ci-dessous, le communiqué de presse de la CENI. COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA CENI La Commission Électorale Nationale Indépendante(CENI) porte à la connaissance de l'opinion publique qu'il s'observe une grande affluence de requérants devant les Centres d'Inscription à la clôture des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs, prévue le 1er avril 2023, dans les 7 provinces et 2 pays de l'Aire Opérationnelle 3 (A03). Dans le souci permanent de préserver le caractère inclusif des opérations en cours, la CENI accorde, à nouveau, une période de rattrapage de dix (10) jours, s'étendant du 02 au 11 avril 2023, afin de permettre à toute congolaise et à tout congolais remplissant les conditions requises d'obtenir la carte d'électeur et de figurer sur la liste électorale. La CENI invite donc toute la population des provinces de l'Aire Opérationnelle 3 à saisir cette opportunité qui leur est offerte et de se rendre massivement dans les Centres d'Inscription de leurs lieux de résidence pour l'identification et l'enrôlement. Les provinces et les pays concernés sont les suivants : Bas-Uélé, Haut-Uélé, Ituri, Maniema, Nord Kivu, Sud Kivu, Tshopo, el Canada et les Etats- Unis d'Amérique. S'agissant de 2 pays pilotes (Canada et États-Unis d'Amérique), les résidents sont invités à se rendre dans leurs ambassades respectives. La CENI rappelle à l'opinion publique que l'accès aux Centres d'inscription, l'identification et l'enrôlement des électeurs sont totalement gratuits. Fait à Kinshasa, le 30 MARS 2023 Pour le Rapporteur empêché Paul MUHINDO MULEMBERI VAHUMAWA Rapporteur Adjoint