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Xi Jinping s'entretient avec le président tadjik

Le président chinois, Xi Jinping, s'est entretenu jeudi, à Xi'an, dans la province chinoise du Shaanxi (nord-ouest), avec le président tadjik, Emomali Rahmon.
M. Rahmon est en Chine pour participer au Sommet Chine-Asie centrale et effectuer une visite d'Etat.
M. Xi s'est dit heureux de rencontrer son vieil ami à Xi'an et a souhaité la bienvenue à M. Rahmon pour sa participation au sommet et sa visite d'État en Chine.
Selon M. Xi, depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Tadjikistan, les relations bilatérales se sont développées, passant d'une relation de bon voisinage à un partenariat stratégique avant de devenir un partenariat stratégique global.
M. Xi a rappelé sa visite d'État au Tadjikistan en 2019, au cours de laquelle les deux chefs d'État avaient conjointement déclaré la construction d'une communauté de développement et de sécurité Chine-Tadjikistan, qui a connu des progrès encourageants durant ces quatre dernières années.
M. Xi a souligné que les relations sino-tadjikes jouissaient de racines historiques profondes, d'un fondement politique solide, d'une coopération substantielle et d'un large soutien public.
Pour assurer un avenir radieux aux peuples des deux pays, la Chine est prête à travailler avec le Tadjikistan dans ce nouveau contexte afin de renforcer la coopération dans divers domaines et d'édifier une communauté d'avenir partagé Chine-Tadjikistan caractérisée par l'amitié éternelle, la solidarité et les bénéfices mutuels, a ajouté M. Xi.
Xinhua

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Relance des activités au port : Les Bomatraciens défient leur Maire et observent deux journées ville morte !

*La ville portuaire de Boma dans la Province du Kongo Central est restée paralysée pendant deux jours, soit du 15 au 16 mai 2023, suite à l’appel de la société civile adressé à toutes les couches de la société d’observer deux journées ville morte pour exiger la reprise des activités au port de Boma.
Se sentant abandonnée par ses élus, la société civile espère accentuer la pression sur les autorités concernant la relance des activités au port, une artère vitale pour l’économie bomatracienne.
A travers cette activité, cette structure citoyenne entend en outre réclamer l'application de l'arrêté du 23 janvier dernier, relatif à l'obligation de contrôle technique des véhicules au seul port de Boma.
Cet arrêté stipule que le contrôle technique des véhicules doit uniquement être réalisé au port de Boma, une mesure qui, selon la société civile, souffre d’application.
Selon son coordonnateur, Apollinaire Nsoka Ngimbi qui s’est confiee déjà Radio Okapi, toutes les dispositions allant dans le sens de relancer les activités portuaires que les autorités tant nationales que provinciales prennent, souffrent d'application.
Dès le matin, toutes les grandes avenues de la ville étaient désertes, en dépit de l’invitation du maire de Boma, formulée dans un communiqué du 12 mai, à la population de vaquer librement à ses occupations. Ce peuple qui vit au taux du jour a répondu favorablement et unanimement à l’appel de la société civile et est resté chez lui.
Même les transporteurs motocyclistes se sont fait rares. L’appel de la société civile de Boma a vraiment eu un impact significatif, paralysant une grande partie des activités socio-économiques de la ville. A l’exception des hôpitaux, tous les magasins, les boutiques, les écoles, les universités et les grands marchés étaient tous fermées.
Par conséquent, les services étatiques et para étatiques n’ont pas fonctionnés, mais une forte présence de l’armée et de la police était observée au centre de ville.
La presse locale, notamment Kongo Media a rapporté que tôt le matin déjà, les éléments de la Police, ont envahi quelques points chauds de la ville pour faciliter la circulation, barrer la route et évacuer les barrières érigées par des inconnus le long de la route.
C’est le cas au Rond-point Boma II, Puela Bindele, la Police Mbangu, Pont ville et autres. Sous une tension entre les agents de la Police et les manifestants à Dinalo précisément à Muinda Buezer, deux membres du mouvement citoyen Boma Telema ont été arrêtés, selon le Président du Cadre de Concertation de la Société Civile et d’autres arrestations qui sont également signalées.
«Les nouvelles recrues de la Police, animées d’un excès de zèle ont mis la main à deux membres de la dynamique Boma Telema et d’autres à la suite d’une vive tension. Nous avons dénoncé ces arrestations arbitraires auprès du Colonel qui devait discipliner ses éléments », a-t-il clamé.
Et de rassurer qu’après négociation, ces deux personnes arrêtées ont été libérés en suite d’autres qui étaient également arrêtés ont recouvré leur liberté.
Selon le journal La Voix du Kongo Central, les Bomatraciens estiment que leur ville traverse une situation économique dévastatrice caractérisée par la hausse du chômage depuis la décision en 2013 de l’ancien Premier Ministre Matata Ponyo d’interdire l’importation des véhicules vieux de 10 ans.
LPM

 

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EPST : Tony Mwaba visite les nouveaux locaux de la DGC sortis des terres et la salle de formation en construction de la RTEDUC

Dans le cadre de ses d'itinérances surprises, le Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba a visité, ce jeudi 18 mai 2023, les nouveaux bâtiments qui sont en construction à la Radiotélévision de l'Education (RTEDUC). Par la même occasion, il a aussi visité les nouveaux locaux construits à la Direction de Gestion de Communication de l'EPST (DGC) tous deux services spécialisés dans la communication de l'EPST.
Accompagné de Madame le Secrétaire Général à l'EPST, de l'Inspecteur Général de l'EPST, du Directeur national, de la DINACOPE, le ministre Tony Mwaba a visité au total 3 bâtiments. Selon les explications du Directeur-chef de service de la RTEDUC, Monsieur Guy Shungu, le premier servira de salle de formation répondant aux normes avec des dispositifs modernes facilitant le télétravail et les réunions par visioconférence avec les autres services, le second va abriter le laboratoire technique et le troisième est le prolongement des bureaux du personnel.
Satisfait des résultats, le Ministre a encouragé le Directeur Chef de Service de la RTEDUC pour le travail abattu.
Deuxième étape de la visite, les nouveaux bâtiments construits récemment à la DGC. Le Directeur-chef de service, Monsieur Jean Jeef Mwanza a présenté au patron de l'EPS les bureaux qui aideront les agents et cadres de cette direction au travail dans des bonnes conditions. Satisfait du dynamisme dont font preuve les deux Directeurs chefs de service, le Ministre a promis son soutien à ces deux jeunes cadres de son Ministère.
« Tout ce qu'on peut faire à partir de cette bonne volonté qui vient de s'afficher, c'est de voir dans quelle mesure on peut encourager ces initiatives et appuyer encore davantage les deux structures en termes de fonds, parce que les deux directeurs sont capables d'en faire bon usage et répondre à ce devoir de redevabilité comme nous venons de le constater », a déclaré le Ministre.
La Pros.

 

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IX èmes Jeux de la Francophonie : Patrick Muyaya s’engage à dupliquer le modèle de la visite papale à Kinshasa

Les préparatifs vont bon train. Au-delà de l’aspect lié à l’aménagement des sites sélectionnés pour le grand rendez-vous du 28 juillet au 06 août prochain, la couverture médiatique est un facteur extrêmement important qui va permettre non seulement de rendre à l’évènement toute sa solennité, mais aussi de vendre l’image de marque du pays à l’échelle mondiale. Voilà pourquoi, le Comité nationale des Jeux de la Francophonie, par le truchement de son Directeur Isidore Kwandja Ngembo, vient de conclure un partenariat avec la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC). La cérémonie de la signature de l’entente entre les deux parties a eu lieu le mercredi dernier au cours d’une cérémonie à laquelle ont pris part le Ministre des Sports et Loisirs, François-Claude Kabulo Mwana Kabulo, la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Cathérine Furaha, et plusieurs autres personnalités. Parrain de ladite cérémonie, le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, a, dans son mot, exprimé sa détermination à s’impliquer pour une couverture médiatique beaucoup plus large et professionnelle. Il a rassuré que la mère de toutes les chaines congolaises va produire un signal qui sera repris mondialement et assurera la diffusion de toutes les activités, de l’ouverture à la clôture, ‘’pour que cette couverture soit une réussite totale’’ à l’instar de celle de la visite papale de février dernier.
«A moins de 75 jours du démarrage des IXèmes Jeux de la Francophonie, j’ai parrainé la cérémonie de signature de l’entente entre la RTNC et le CNJF. Comme diffuseur-hôte, elle produira le signal qui sera repris mondialement et assurera la diffusion de toutes les activités. A l’instar de la visite papale, nous prenons toutes les dispositions pour que cette couverture soit une réussite totale», a promis l’homme du changement de narratif, juste après la cérémonie, sur son compte Twitter.
La Pros.

 

 

IX èmes Jeux de la Francophonie : Patrick Muyaya s’engage à dupliquer le modèle de la visite papale à Kinshasa
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Actions entreprises pour la résolution des conflits, RDC : Mbusa Nyamwisi encourage la Synergie des Femmes pour la Paix et la Sécurité à l’Est

Facilité par le Ministre d’Etat à l'Intégration Régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, la Synergie des Femmes pour la Paix et la Sécurité (SFPS) a organisé, hier jeudi 18 mai 2023, au Centre des Affaires de Kinshasa (Gombe), un atelier sur la situation sécuritaire dans l'est de la RDC, le processus de paix de Nairobi et de Luanda ainsi que sur la présence de forces régionales et l'implication de la femme dans le processus de paix encore en balbutiements.
Invité, le Haut représentant du Président de la République, le Professeur Serge Tshibangu, a vivement félicité le Ministre d'Etat Mbusa Nyamwisi pour cet atelier qui a le mérite de créer une synergie des acteurs qui œuvrent pour la paix durable et qui soutiennent la vision du Chef de l'Etat en vue de mettre fin à cette guerre qui endeuille la RDC depuis un quart de siècle.
Serge Tshibangu a rappelé toutes les initiatives mises en place par le Chef de l'Etat dans le souci de pacifier l'Est de la RDC, à savoir les accords de Nairobi 1, 2, 3 et le processus de Luanda. Il a, ensuite, rassuré les femmes de la Synergie, la détermination de Félix Tshisekedi à éradiquer, dans la partie est du pays, tous les groupes armés locaux et étrangers.
Par ailleurs, il a souligné, contrairement aux rumeurs dénuées de tout fondement, que la force régionale, selon son statut, vient en appui aux FARDC pour combattre, vaincre et éradiquer les forces négatives étrangères et les groupes armés locaux qui ne sont pas impliqués dans le processus politique. « C’est l'application qui pose problème pour certains contingents... », a-t-il déclaré.
Prenant la parole, Mme Julienne Lusenge, Point focal au niveau de Kinshasa, de la Synergie des femmes pour la paix et la sécurité, s'est dit choquée de la présence des groupes armés locaux et étrangers, plus d'une centaine, qui opèrent dans l'est depuis plusieurs années. Hélas, voilà que l'insécurité monte au galop dans les provinces de Maï-Ndombe, de Kwilu et de Kwango.
Mme le Point focal/ Kinshasa de la Synergie des Femmes a, au terme de son intervention, remis au Haut représentant du Chef de l'Etat, un mémo dans lequel la Synergie déplore notamment la faible participation des femmes au processus de Nairobi 1, 2 et 3 ainsi qu'aux préparatifs de Nairobi 4.
Mme Lusenge a aussi lancé un appel au champion de la masculinité positive en Afrique, le chef de l'état Félix Antoine Tshisekedi pour l'implication effective des femmes et filles à toutes les étapes du processus de paix
Le Ministre d’Etat de l'Intégration Régionale ainsi que le Haut Représentant du Président de la République ont promis chacun, selon leurs compétences et prérogatives, à soutenir les initiatives des femmes susceptibles de conduire vers une paix durable en RDC.
La Pros.

 

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CENI: les cinq experts sélectionnés à l’écoute des parties prenantes

Que reproche-t-on à la CENI ? Quelles sont les réserves que certaines parties prenantes au processus électoral portent d’ores et déjà sur le Fichier électoral de la CENI ? A toutes ces questions, les cinq experts sélectionnés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sont à l’écoute. Patrons de presse, membres de la Société civile, les acteurs politiques de la majorité et de l’opposition, pour ne citer que ceux-là, ont été consultés par ces experts.
D’ailleurs, c’est depuis mardi 16 mai 2023 que les cinq experts sélectionnés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sont à pied d’œuvre concernant l’audit externe du Fichier électoral. Cela a débuté à la veille par une réunion d’échanges entre les membres de la Centrale électorale et l’équipe mixte d’experts nationaux et internationaux sélectionnés à l’issue d’un appel à candidature lancé le 9 mai dernier. Cette équipe mixte a jusqu’au 20 mai courant pour exécuter cette tâche.
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a lancé un appel à candidatures en vue de constituer une mission mixte d’audit externe du fichier électoral composée d’experts nationaux et internationaux le 9 mai 2023. L’objectif global de l’audit externe du fichier électoral est, d’une part, d’évaluer le système actuel d’identification et d’enrôlement des électeurs, afin d’en identifier les forces et les faiblesses et d’en dégager éventuellement des mesures correctives, et d’autre part, de formuler, le cas échéant, des recommandations conséquentes visant à améliorer la qualité et l’intégrité du fichier électoral.
En réponse à cet appel à candidatures, la Centrale Électorale a reçu 212 dossiers, soumis aussi bien par des nationaux que des internationaux.
C’est dans ce contexte que le Bureau de la CENI, au complet, s’est réuni, samedi 13 mai 2023, pour procéder à la sélection des prestataires et la constitution de la mission mixte devant entreprendre l’audit externe du fichier électoral. L’urgence s’imposait, car la mission était censée débuter ses travaux dès lundi 15 mai 2023, en conformité avec le calendrier du processus électoral.
Il importe d’indiquer que le Bureau est mû par le souci permanent, d’une part, de respecter son calendrier publié depuis novembre 2022 dans lequel toutes les opérations et activités relatives au processus électoral en cours sont déclinées en détail aux fins d’organiser les scrutins de 2023 dans les délais constitutionnels. Et d’autre part, de renforcer les relations avec les parties prenantes pour plus de confiance et de transparence.
La sélection des prestataires s’est opérée sur la base des critères préalablement établis et qui sont clairement esquissés dans l’appel à candidatures et qui peuvent se résumer aux exigences liées aux qualifications académiques, à l’expérience professionnelle, à des références solides dans le domaine de gestion et d’audit des systèmes d’informations, notamment audit des fichiers électoraux, et de l’éventualité d’une situation de conflit d’intérêt.
Tenant compte de la politique Genre de la CENI, le Bureau a particulièrement examiné les candidatures féminines, en les confrontant au mérite et au respect scrupuleux des conditions requises.
Les profils des experts devaient être en conformité avec les thématiques générales de la mission, à savoir le contexte politique et le cadre constitutionnel et légal, la gestion des systèmes électoraux, les technologies et les applications utilisées pour l’inscription des électeurs, la gestion des bases des données, la démographie et les statistiques.
De son côté, le Bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), sous le leadership de Denis Kadima Kazadi, s’active pour la convocation imminente de l'électorat. Il s’est réuni, mardi 16 mai 2023, pour plancher sur les questions liées à la formation du personnel et à l'ouverture des BRTC (Bureau de Réception et de Traitement des Candidatures), dans la perspective de la convocation imminente de l’électorat pour la députation nationale prévue pour le 25 juin 2023.
La Pros.

 

CENI: les cinq experts sélectionnés à l’écoute des parties prenantes
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Education : l'ACOFEPE lance la phase préliminaire de la dissertation sur les violences sexuelles en milieu scolaire

L'Association congolaise des Femmes journalistes de la presse écrite (ACOFEPE), a procédé mardi 16 mai 2023, au lancement de la phase préliminaire des épreuves de dissertation au Complexe Scolaire Saint Trinité, situé dans la municipalité de Matete.
Selon la Secrétaire générale de l'ACOFEPE, Mme Myriam Luani Bongo, cette troisième axe d'activité s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet innovant du programme Voix et Leadership des Femmes (VLF) pour vulgariser la loi n°06/018 du 20 juillet 20 juillet 2006 modifiant et complétant le décret du 30 janvier 1940 portant code pénal Congolais.
Cette phase préliminaire fait suite aux différentes tribunes d'expression populaire organisées dans dix écoles des districts du Mont-Amba et Lukunga, où les animateurs dudit projet avaient sensibilisé sur les notions préventives sur le harcèlement sexuel, la prostitution d’enfants, de l'exploitation d'enfants pour des fins sexuelles.
Cette phase préliminaire du concours de dissertation a pour objectif d'inculquer aux élèves filles les notions préventives sur les violences sexuelles.
Pour la Présidente de l'ACOFEPE, Grâce Israëlla Kangundu, cette étape d’exécution du projet permettra les élèves de s'approprier de la loi sur la répression des violences sexuelles.
Soulignons, ce concours est destinée aux jeunes écolières filles de la ville de Kinshasa.
Ledit projet bénéficie de l’appui financier des affaires mondiales Canada, soutenu techniquement par le Centre Carter.
LPM

 

Education : l'ACOFEPE lance la phase préliminaire de la dissertation sur les violences sexuelles en milieu scolaire
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CEEAC-Hub Régional : deux recommandations majeures adoptées par les parties prenantes


La Commission de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC), organe exécutif de l'instrument d'intégration économique régionale en Afrique Centrale, a organisé du 10 au 12 mai à Kinshasa, l’atelier national de formation des parties prenantes sur la transparence de l’action climatique et l’élaboration d’un plan d’action national pour son amélioration. Au nom de la Ministre d’Etat en charge de l’Environnement et Développement Durable, Eve Bazaïba Masudi, son Directeur de Cabinet Yves Kitumba a donné le go de ces assises, en revenant sur le fait que le maintien de l'augmentation de la température mondiale bien en dessous de2°C en s'efforçant de la limiter à 1.5°C passe par l'implication de tous les secteurs de la vie économique. Et que la RDC, Etat membre de la CEEAC et Parti à la Convention Cadre de Nations Unies sur le changement climatique s'est fixé l'engagement ambitieux de réduire ses émissions de gaz à Effet de Serre de 21% pour la période allant de 2021 à 2030.
Directives du Gouvernement congolais
Il s’agit d’un acte par lequel le pays réaffirme son caractère de Pays -solution à travers son immense massif forestier, son dense réseau hydrographique, son potentiel énergétique ainsi que ses minerais stratégiques. Occasion pour le représentant de la Ministre d’Etat de réitérer le souhait du gouvernement congolais de voir tous ses efforts consentis pour la conservation de ses forêts aboutir à la régénération des ressources financières supplémentaires au niveau national notamment, à partir des actions menées dans le cadre de la réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+) ainsi que des marchés de carbone tels que prévus par l'accord de Paris.
Dans la suite de son intervention, Yves Kitumba a invité les parties prenantes de la CEEAC à soutenir les efforts de la RDC en contrôlant plus efficacement le commerce international des ressources naturelles et en s'abstenant d'appuyer les groupes armés qui empêchent la RDC de bien gérer ses aires protégées notamment, dans l'Est de la RDC.
Ces assises ont eu pour objectif principal le renforcement des capacités des parties prenantes en matière de la transparence de l'action climatique ainsi que l'élaboration d'un plan national à court et moyen terme d'amélioration de la transparence.
Cadre de transparence
Gervais Itsoua-Madzous, Coordonnateur régional du Rub pour la Transparence de l'Action Climatique, n'a pas pu contenir sa satisfaction pour la réussite des ces assises, tout en insistant sur la nécessité non seulement de mettre en place un cadre de transparence de la CCNUCC, selon l'accord de Paris ; cadre où toutes les parties doivent apporter des informations sur ce qui se fait au niveau national, entre autres, sur les ressources mobilisées mais aussi sur le besoin de rendre compte au niveau de la région régionale.
Pour sa part, Martine Badibanga Bukasa, point focal de la Convention- Cadre des Nations Unies sur le Changement climatique/RDC, tout en félicitant les participants pour la réussite de l'atelier au nom de la Ministre d’Etat Bazaiba, a indiqué que la RDC est consciente du fait que :« Les changements climatiques font peser d'importantes menaces sur les conditions d'émergence des pays et que depuis l'accord de Paris, la RDC en marge des autres pays, signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement climatique tente d'apporter sa réponse en fournissant des efforts pour réduire ses émissions». C'est le sens même de la Contribution Prévue Déterminée à l'échelle Nationale (CDN). Celle-ci révisée et soumise en Novembre 2021 constitue le référentiel à l'échelle Nationale de l'État congolais à l'horizon 2030. Bien que plusieurs actions climatiques soient mises en œuvre par différents acteurs, la communication et la capitalisation ne suivent pas toujours », a-t-elle conclu.
Recommandations adoptées
A l'issue de ce forum, deux recommandations majeurs ont été émises à l'endroit de la CEEAC et de Hub Régional pour la Transparence de l'Action Climatique notamment, appuyer de manière continue la RDC dans le processus de la mise en place de la transparence de l'action climatique et consolider le mécanisme de la transparence de l'action climatique ainsi qu’allouer un budget au profit du point focal CCNUCC/RDC pour la poursuite des activités.
La Pros.

CEEAC-Hub Régional : deux recommandations majeures adoptées par les parties prenantes
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