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Conflit Teke et Yaka, Fridolin Ambongo a rencontré Denis Sassou à Brazza

Le Cardinal Fridolin Ambongo, à la tête d'une délégation de l’archevêché de Kinshasa, a traversé, mardi 28 mars dernier, le fleuve pour rencontrer le chef de l’Etat de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso. Au menu : la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo après les violences entre les Teke et les Yaka à Kwamouth.
Le secrétaire général de la CENCO, Mgr Donatien N’shole, qui faisait partie de cette délégation, a souligné que c'était important de saisir le président du Congo- Brazzaville vu son rôle dans la sous-région pour prévenir l'impact sous-régional que pourrait causer cette crise intercommunautaire.
"Nous avons échangé sur la situation sécuritaire qui concerne aussi le Congo-Brazzaville. Ce qui se passe à Kwamouth a un impact direct. Un chef coutumier a été poursuivi par les assaillants venus de l'autre côté jusqu'ici. Le président Sassou sait que le cardinal a effectué une visite de prospection pour palper du doigt cette situation", a indiqué Mgr N’shole.
Et d'ajouter :" Les pasteurs et les politiciens ont en commun le souci de la population. Sassou est comme un chef de village qui veille sur la sécurité de son village pour que ce qui se passe chez le voisin n'arrive pas chez lui".
34 morts et une centaine de disparus depuis le début du mois de mars
34 morts et une centaine de disparus depuis le début du mois de mars. C’est le bilan livré par la société civile par rapport aux violences de Kwamouth. Elle précise, de ce fait, que dans le premier groupe, les personnes tuées par les assaillants armés dans les villages tandis que dans le deuxième groupe, les voyageurs disparus lors de l'attaque du 14 mars dernier contre une embarcation à destination de l'Equateur sur le fleuve Congo. Et de préciser que 20 personnes ont été tuées à Kinsele, 11 à Tobakita, 1 à Menkwo et 2 à Fadiaka.
A ceci s'ajoute une centaine de personnes portée disparue après l'attaque d’une embarcation sur le fleuve Congo avec à son bord 220 passagers à destination de l'Equateur. A ce jour, 77 rescapés ont été identifiés dont 22 le même jour de l’attaque puis 55 autres signalés à Maluku quelques jours après.
Plusieurs villages se sont vidés de leurs habitants, notamment Kinsele après l’attaque des assaillants. Les villages Falwo et Mbenzale où des tracts annonçant une attaque imminente ont été jetés et Bisiala sont aussi vidés de leurs populations.
Le regain d'insécurité a été observé en début mars après plusieurs mois d'accalmie. Déjà en 2022, plus de 200 personnes étaient tuées à Kwamouth et plus de 50 au territoire voisin de Bagata affecté.
Les atrocités ont débuté au territoire de Kwamouth en juin 2022 entre les communautés Teke et Yaka. D'abord, il s'est agi comme cause, l'augmentation de la quantité de la redevance coutumière par le chef du village Masiambe de un à cinq sacs, ce qui n'a pas été accepté par les non originaires dont les Yaka qui vont protester par des manifestations.
C'est alors qu'un mouvement de chasse de tous les non-originaires sera déclenché par les Teke. En revanche, un groupe de personnes identifiées comme des Yaka se sont organisés pour déchoir quelques aux autorités coutumières et installer les leurs notamment, aux villages Ngambomi.
Emma Muntu

 

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Revendications des agents et cadres et autres enjeux de l’entreprise, Télécommunications : Patrick Muyaya reçoit l’intersyndicale du RENATELSAT

Le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a eu une séance de travail avec l'intersyndicale du Réseau National de Télécommunications par Satellite, RENATELSAT en sigle, le lundi 27 mars 2023 dans son cabinet.

Etant toujours à l'écoute des entreprises sous sa tutelle, Patrick Muyaya a, durant plus d'une heure, donné la parole tour à tour au Président de l'intersyndicale Fidèle Ngamaluku pour exposer sur les problèmes qui dérangent ce réseau stratégique pour la République Démocratique du Congo.
‘’Nous, l'intersyndicale du RENATELSAT, étions venus voir le Ministre de la Communication et Médias, Son Excellence Patrick Muyaya, dans le cadre du dialogue social sur les problèmes qui rongent notre entreprise, entre autres, les revendications des agents et cadres, le statut juridique, la relance de l'entreprise et la grille barémique, mais aussi les résolutions des états généraux de la communication et des médias liés au RENATELSAT, et le problème de l'ex BPO’’, a dit Fidèle Ngamaluku. Avant de poursuivre : ‘’nos revendications ont été bien reçues par Son Excellence, et il nous a promis des solutions dans un bref délai’’.
Pour arriver à résoudre tous ces problèmes, des réunions tripartites sont prévues dans un futur proche ici à Kinshasa sous la houlette du Ministre de la Communication et Médias.
Il convient de rappeler que le RENATELSAT est une entreprise stratégique dans le secteur audiovisuel et des télécommunications, qui coopère avec la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) et la Société Congolaise des Postes et Télécommunications (SCPT).
"Le Ministre nous a rassuré qu'il y a un plan de relance de l'entreprise qui coïncide avec le Projet de 145 Territoires. Nous demandons aux agents de la RENATELSAT de s'apaiser", a déclaré Doss Badibanga, Président de la délégation syndicale de cette entreprise publique.
(Avec la Cellule de Communication du Ministère de la Communication et Médias)

 

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Kinshasa : Habari RDC sensibilise et conscientise les jeunes à l’engagement au processus électoral

Puisque la jeunesse est l’avenir de toute une nation, HABARI RDC, l’ayant bien compris ne cesse de mettre au centre de toutes ses activités cette catégorie de la population. En effet, dans le cadre du projet de renforcement des radios rurales en RDC, en abrégé RRR, cette organisation regroupant des bloggeurs était à la manœuvre d’un séminaire de sensibilisation et de conscientisation des jeunes au processus électoral hier, mercredi 29 mars 2023. Placé sous le thème «Rôle et implication des jeunes dans le processus électoral», cette activité a eu lieu au Centre d’études pour l’action sociale (CEPAS), à Kinshasa-Gombe.
Près d’une centaine de jeunes filles et garçons ont pris part active à ce colloque. D’entrée de jeu, le premier intervenant du jour, M. Christopher Ngoyi, coordonnateur de la société civile de la RDC a, dans son allocution, fustigé tout complexe qui aurait logé dans les chefs des jeunes, les empêchant de trouver leur place dans la société. Conséquence, la peur de se lancer dans la politique, dans la gestion de la chose publique ou de s’exprimer et, ici, le complexe de participer résolument dans le processus électoral. Mais, il a tout de même reconnu le rôle ‘’catalyseur’’ de la jeunesse dans la société. «Nous pensons que les jeunes ont un rôle déterminant, parce qu'elle est la frange la plus importante dans notre société, lorsqu'on voit les statistiques actuellement», a-t-il reconnu.
Ainsi, il invite les jeunes à la prise de conscience pour bien défendre son rôle d’assureur de l’avenir et tenancier de la relève à travers le renouvellement de la connaissance et la culture des valeurs : «Nous avons invité les jeunes à renouveler leur connaissance à s'impliquer à sculpter le monde tel qu'il est connu et de voir qu'est-ce qui doit être pour que le Congo qui est déjà prédisposé à être un paradis au regard de tout ce dont nous disposons comme richesses et autres, mais qui doit être matérialisé par la science, la technologie ; la lutte contre la corruption,... Tout ça c'est de grandes valeurs pour lesquelles la jeunesse devrait être imprégnée de manière à s'en approprier. Et aujourd'hui il y a des élections, c'est un grand rendez-vous. En tant qu'électeur, on détient un grand pouvoir qui est également politique. C'est ce pouvoir là que nous conférons à nos représentants qui vont nous représenter dans des institutions, qui feront que les institutions soient performantes et qu'en retour le peuple dans son ensemble puisse accéder au bonheur qu'il [mérite] »
Pour cet acteur de la société civile, la préparation d’un bon avenir commence d’abord par le fait de se prémunir de la jeunesse. « On dit que la jeunesse est l'avenir du pays. Mais nous, nous avons dit aux jeunes qu'ils sont le présent et le futur et qu'ils doivent vous assurer du passé en tant que outil de connaissances afin de circonscrire l'avenir qui serait meilleur pour nous Alors, pour ce faire, il faut prendre ses responsabilités. La démocratie est faite pour le peuple et le peuple doit s'en approprier », a ajouté le coordonnateur qui note, par ailleurs, qu’il est inacceptable qu'on continue à dire aux jeunes ou à la société civile que vous êtes apolitiques. Selon lui, la politique est une thématique a part entière de la société civile « et si nous en sommes exclus, c'est à ce moment-là que nous subissons et nous devenons des simples instruments alors que le maître du jeu c'est nous le peuple », a conclu M. Ngoyi.
Halte à la réticence complice
Se penchant sur la phrase de Martin Luther King, Me Aristote Tshibuabua, président de la ligue des jeunes du parti LGD et deuxième intervenant de la conférence a interpelé l’inaction et la réticence des jeunes face à ce que la société subit. « D’après Martin Luther King, celui qui regarde le mal sans agir est complice du mal, et les jeunes ne devraient pas regarder le mal qui gangrène notre nation où les choix sont faits sur base d'appartenances tribales et ne relèvent pas de compétences. Ils devraient plus s'engager dans le processus électoral comme dans la politique pour choisir les meilleurs dirigeants du pays».
Il fait comprendre à tous les jeunes que l'État comme un contrat, « voudrait à ce que chacun d'entre nous puisse s'engager d'une manière ou d'une autre au devenir de la nation et pour ce faire, l'engagement politique est très important parce que la politique comme pouvoir politique, visant l'amélioration positive des conditions des vies des citoyens, demanderait à ce que ceux-là qui nous gouvernent soient à même capable de répondre aux besoins de ce peuple. Pour ce faire par un concept latin le iussufragi, qui nous donne deux volets: le droit d'élire et d'être élu , nous avons démontré qu'il était important pour les jeunes de s'engager dans la politique ; à prendre leurs cartes d'électeurs afin d'avoir la capacité d'élire, parce que le vote est un droit, et très important permettant au pays d'accomplir son rêve établi dans le préambule de la constitution de la République, c'est à dire bâtir au cœur de l'Afrique une nation développée et prospère. Et cela ne peut se passer que par des élections et pour que ces élections soient des élections qui donnent la recette qu'il faut, il faudrait que les jeunes se lèvent, parce que la jeunesse de notre pays représente au moins 68%, ce qui constitue un grand électorat », a lancé ce juriste.
Fidel Songo

Kinshasa : Habari RDC sensibilise et conscientise les jeunes à l’engagement au processus électoral
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Sama II: les remises-reprises s’achèvent aujourd’hui

Les cérémonies des remises-reprises débutées officiellement hier, mercredi 29 mars, s’achèvent aujourd’hui jeudi dans les différents ministères. Il est prévu demain vendredi 30 mars, le premier conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat pour accueillir les nouveaux membres du gouvernement de Sama II.
Entretemps, c’est hier que Jean-Pierre Bemba a pris le bâton de commandement de la vice-primature de la Défense nationale et anciens combattants. Prenant la parole pour la circonstance, il a sollicité l'appui de toute la nation pour assurer l'intégrité territoriale.
"L’heure n'est pas au long discours, mais plutôt à l'appui de tous afin qu'ensemble, nous assurions l'intégrité territoriale de notre pays, restaurions l'autorité de l'Etat…", a déclaré le nouveau patron de la Défense nationale.
Vital Kamerhe a reporté son déplacement au Sud-Kivu
La remise-reprise entre le vice-premier ministre en charge de l’Economie nationale, Vital Kamerhe et Nicolas Kazadi est intervenue hier comme prévu par le programme du secrétariat du gouvernement. Pour cette raison, ce leader de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) a reporté son déplacement au Sud-Kivu. Il devait s’y rendre aujourd’hui.
Vital Kamerhe, renseigne sa cellule de communication, va profiter de cette nouvelle occasion de fouler le sol du Sud-Kivu, probablement la semaine, pour s’enrôler et mobiliser la population de cette partie Est de la RDC à s’approprier le processus électoral pour se choisir ses propres parlementaires et dirigeants en décembre 2023.
Prenant la parole, Vital Kamerhe, a évoqué des réformes les contours. Et de poursuivre : "J'étais encore en Europe où les gens voulaient que le dollar baisse, voulaient que les prix baissent. Mais tout cela ne peut baisser que si nous sommes rigoureux et le peuple doit aussi apporter sa part. C'est-à-dire accepter de faire des sacrifices comme un laboureur et ses enfants. Pour que nous récoltions ensemble les fruits des efforts".
"Les réformateurs ont toujours été détestés mais après ils sont applaudis quand même parce qu'ils apportent le changement. Nous allons donc travailler avec tout le monde, parce que finalement nous sommes-là pour répondre à la promesse que le président de la République avait faite au peuple congolais, c'est-à-dire l'amélioration des conditions de vie des congolais (...)", a-t-il conclu.
Entre les deux vice-ministres de la Justice
Le nouveau vice-ministre de la Justice, Thadée Mambu Lau Mbemba, a pris ses fonctions un peu plutôt soit, mardi 28 mars dernier. Il succède Amato Bayubasire Mirindi. L’entrant a commencé par remercier son prédécesseur avant de réaffirmer sa reconnaissance au Président de la République.
Emma Muntu

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Intérieur, Sécurité & Affaires Coutumières, RDC : Peter Kazadi récupère les arcanes de commande !

*‘’En attendant que je puisse bien pénétrer les réalités de cet important Ministère pour mieux planifier la feuille de route de mon action, je note que les Services du secteur de la Sécurité, à savoir l’ANR, la PNC, la DGM, ont un rôle majeur à jouer dans le processus du renforcement de l’autorité de l’Etat, qui du reste est mon cheval de bataille, sur toute l’étendue du territoire national. La première séance de travail que j’aurai avec les dirigeants de ces services me permettra d’analyser avec eux les défis à relever à leur niveau en termes de la qualité et de la quantité des effectifs, de la modernisation des méthodes et de 33 l’outil de travail, de la sécurisation des localités libérées de l’Est du pays, de la lutte contre la criminalité dans les grandes agglomérations’’, a déclaré hier, mercredi 29 mars 2023, M. Peter Kazadi Kankonde, le tout nouveau Vice-Premier Ministre, Ministre de l’lntérieur, Sécurité & Affaires Coutumières, lors de la cérémonie de remise-reprise.
Tracasseries policières
‘’Pour lutter contre les tracasseries policières bien décriées par notre peuple et les usagers de la route, je veillerai à ce que l’Inspection Générale de la Police puisse renforcer son opérationnalité dans le cadre du contrôle et de l’audit des services de Police et des policiers en divagation’’, réaffirme-t-il.
Elections, cap sur l’évaluation
‘’Au regard de l’évolution du processus électoral, nous évaluerons également les besoins de la sécurisation électorale afin que ces élections générales se déroulent dans la paix et la tranquillité.
Pour ce qui de l’identification des populations, j’encouragerai l’ONIP et le BCR à emboiter les pas à la CENI en vue d’œuvrer pour que les Congolais aient leur carte d’identité biométrique le plus vite possible’’, précise-t-il.
Vers l’effectivité de la cartographie territoriale et administrative
‘’Concernant l’administration du territoire, je veillerai personnellement au renforcement du contrôle en son sein à travers le déploiement des Inspecteurs Territoriaux. Pour ce faire, l’ordre doit être rétabli dans cet important instrument de mesure de la territoriale qui parait, pour l’instant, ignorer son importance dans l’administration territoriale. Je ferai également appel à l’Ecole de la Territoriale pour qu’elle soit active dans la formation et le recyclage des autorités territoriales dont la plupart sont encore dans l’apprentissage de la fonction alors qu’elles se mesurent déjà à des défis de divers ordres.
Une bonne territoriale permettra, j’en suis convaincu, de trouver de solutions à la multitude de conflits communautaires que connait notre pays, dont entre autres des conflits de succession au pouvoir coutumier, des conflits fonciers, des conflits ethnico-politiques et des conflits liés à l’exploitation des ressources naturelles.
Dans ce même registre, je veillerai à ce qu’au cours de mon mandat, la cartographie territoriale et administrative de notre pays soit effective avec ses provinces, ses villes, ses territoires, ses communes, ses secteurs, ses chefferies, ses groupements, ses quartiers, à la suite d’une opération de certification des entités territoriales.
Dans le même cadre, je ne manquerai pas de donner du tonus à nos équipes techniques de la commission des frontières pour relancer les commissions 44 mixtes afin de finaliser et résoudre les problèmes liés à la délimitation des frontières communes avec les pays voisins concernés. Outre la problématique des frontières, une de mes préoccupations va porter sur la situation des réfugiés et des déplacés internes.
Pour les premiers, je reprendrai les contacts avec le HCR en vue de la relance des Tripartites avec les pays voisins afin que chaque citoyen puisse rentrer vivre en paix dans son pays.
Et pour le second cas, je me concerterai le plus rapidement avec d’autres collègues impliqués dans la gestion des catastrophes pour trouver de solutions rapides à l’extrême précarité de la vie de ces populations qui paient le lourd tribut des guerres et conflits ayant fui leur milieu d’origine’’, a-t-il ajouté.
Etienne Tshisekedi, le modèle intemporel
‘’58 ans après la nomination de Feu Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA d’heureuse mémoire, Mon Maître, comme Ministre de l’Intérieur, je me sens particulièrement honoré d’être compté parmi ses lointains successeurs, lui, qui a toujours défendu avec ardeur et efficacité la démocratie et l’Etat de droit. Et croyez-moi, ce valeureux illustre personnage de l’histoire de notre pays, constitue pour moi, un modèle intemporel dans la gestion de la RES PUBLICA’’, a-t-il rappelé, lors de cette même occasion.
LPM
Mot de circonstance de son Excellence M. le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Me Peter Kazadi Kankonde, à l’occasion de la cérémonie de remise-reprise
(Mercredi 29 mars 2023)
Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre et Cher Compagnon de lutte ;
Son Excellence Monsieur le Vice-ministre ;
Mesdames et Messieurs les Chefs des différentes entités du Ministère de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières ;
Mesdames et Messieurs les représentants du Personnel ;
Mesdames et Messieurs les invités en vos titres et qualités.
Avant toute chose, qu’il me soit permis de rappeler que 58 ans après la nomination de Feu Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA d’heureuse mémoire, Mon Maître, comme Ministre de l’Intérieur, je me sens particulièrement honoré d’être compté parmi ses lointains successeurs, lui, qui a toujours défendu avec ardeur et efficacité la démocratie et l’Etat de droit. Et croyez-moi, ce valeureux illustre personnage de l’histoire de notre pays, constitue pour moi, un modèle intemporel dans la gestion de la RES PUBLICA.
Mesdames et Messieurs, distingués invités,
De prime à bord, je remercie mon Dieu, Lui qui est le Maître des temps et des circonstances. Dans sa prédestinée Créateur savait que nous nous trouverions dans cette maison de notre territoriale pour la cérémonie de ce jour. Permettez-moi également d’exprimer toute ma gratitude et à réitérer mes hommages les plus déférents à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour le choix porté sur ma modeste personne en me nommant Vice-Premier Ministre, Ministre De l’intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières. Toute ma considération à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre Jean Michel SAMA LUKONDE, Chef du Gouvernement. 2 2 A Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ainsi qu’à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, je promets dévouement et fidélité, je ne vous décevrais pas, car dans l’unité et la communion d’esprit et avec l’aide de Dieu Tout Puissant, nous allons nous mettre au travail pour relever les multiples défis existants au sein de notre Ministère. A Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur Daniel ASELO OKITO WA NKOYI, je salue le parcours ô combien louable à la tête de ce Ministère aussi sensible que prestigieux.
Cher Maître et compagnon de lutte, qu’il vous plaise de bien vouloir, des temps à autre, nous réserver un peu de votre disponibilité à chaque fois que nous viendrons solliciter votre sagesse, pour mener à bien la mission qui nous incombe présentement. Je ne pourrais clore ce chapitre de remerciement sans penser à ma famille politique UDPS sans laquelle nous ne serions pas arriver en ce lieu. Je remercie particulièrement ma tendre épouse ici présente pour l’accompagnement et le soutien sans faille.
Mesdames et Messieurs,
Le bref état des lieux du Ministère que Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur Daniel ASELO vient d’établir montre que les tâches qui nous attendent sont énormes, surtout en cette période préélectorale doublée de la guerre nous imposée dans la partie Est de notre pays où la demande sécuritaire parait la plus prioritaire. J’ai retenu, à cet effet, la dynamique engagée par les différentes Administrations et Services autour du Vice-Premier Ministre pour relever ces différents défis.
En attendant que je puisse bien pénétrer les réalités de cet important Ministère pour mieux planifier la feuille de route de mon action, je note que les Services du secteur de la Sécurité, à savoir l’ANR, la PNC, la DGM, ont un rôle majeur à jouer dans le processus du renforcement de l’autorité de l’Etat, qui du reste est mon cheval de bataille, sur toute l’étendue du territoire national.
La première séance de travail que j’aurai avec les dirigeants de ces services me permettra d’analyser avec eux les défis à relever à leur niveau en termes de la qualité et de la quantité des effectifs, de la modernisation des méthodes et de 33 l’outil de travail, de la sécurisation des localités libérées de l’Est du pays, de la lutte contre la criminalité dans les grandes agglomérations.
Pour lutter contre les tracasseries policières bien décriées par notre peuple et les usagers de la route, je veillerai à ce que l’Inspection Générale de la Police puisse renforcer son opérationnalité dans le cadre du contrôle et de l’audit des services de Police et des policiers en divagation. Au regard de l’évolution du processus électoral, nous évaluerons également les besoins de la sécurisation électorale afin que ces élections générales se déroulent dans la paix et la tranquillité. Pour ce qui de l’identification des populations, j’encouragerai l’ONIP et le BCR à emboiter les pas à la CENI en vue d’œuvrer pour que les Congolais aient leur carte d’identité biométrique le plus vite possible.
Concernant l’administration du territoire, je veillerai personnellement au renforcement du contrôle en son sein à travers le déploiement des Inspecteurs Territoriaux. Pour ce faire, l’ordre doit être rétabli dans cet important instrument de mesure de la territoriale qui parait, pour l’instant, ignorer son importance dans l’administration territoriale. Je ferai également appel à l’Ecole de la Territoriale pour qu’elle soit active dans la formation et le recyclage des autorités territoriales dont la plupart sont encore dans l’apprentissage de la fonction alors qu’elles se mesurent déjà à des défis de divers ordres.
Une bonne territoriale permettra, j’en suis convaincu, de trouver de solutions à la multitude de conflits communautaires que connait notre pays, dont entre autres des conflits de succession au pouvoir coutumier, des conflits fonciers, des conflits ethnico-politiques et des conflits liés à l’exploitation des ressources naturelles.
Dans ce même registre, je veillerai à ce qu’au cours de mon mandat, la cartographie territoriale et administrative de notre pays soit effective avec ses provinces, ses villes, ses territoires, ses communes, ses secteurs, ses chefferies, ses groupements, ses quartiers, à la suite d’une opération de certification des entités territoriales. Dans le même cadre, je ne manquerai pas de donner du tonus à nos équipes techniques de la commission des frontières pour relancer les commissions 44 mixtes afin de finaliser et résoudre les problèmes liés à la délimitation des frontières communes avec les pays voisins concernés. Outre la problématique des frontières, une de mes préoccupations va porter sur la situation des réfugiés et des déplacés internes.
Pour les premiers, je reprendrai les contacts avec le HCR en vue de la relance des Tripartites avec les pays voisins afin que chaque citoyen puisse rentrer vivre en paix dans son pays.
Et pour le second cas, je me concerterai le plus rapidement avec d’autres collègues impliqués dans la gestion des catastrophes pour trouver de solutions rapides à l’extrême précarité de la vie de ces populations qui paient le lourd tribut des guerres et conflits ayant fui leur milieu d’origine.
Mesdames et Messieurs,
Je ne peux terminer ce mot sans adresser un mot à tout le personnel dépendant de mon Ministère.
Aux vaillants fonctionnaires, cadres et agents de notre administration et de nos services et structures techniques, je serai à votre écoute afin que nous puissions, ensemble, améliorer vos performances pour un travail de qualité.
Je vous remercie.

 

Intérieur, Sécurité & Affaires Coutumières, RDC : Peter Kazadi récupère les arcanes de commande !
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Direction donnée sur les affaires relatives à la fabrication d’armes nucléaires

Kim Jong Un, Secrétaire général du Parti du travail de Corée et Président des affaires d’Etat de la République populaire démocratique de Corée, a dirigé le 27 mars les affaires concernant la fabrication d’armes nucléaires.
L’Institut des armes nucléaires de la RPDC a fait part à Kim Jong Un des activités menées ces dernières années pour renforcer qualitativement et quantitativement la force nucléaire de notre République conformément à l’orientation de développement des armes nucléaires et à l’orientation stratégique définies par le VIIIe Congrès du PTC et la 6e session plénière du 8e CC du Parti, ainsi que de l’état de production de ces armes.
Kim Jong Un s’est renseigné en détail sur les moyens d’application d’armes nucléaires et les caractéristiques techniques et structurales, et de fonctionnement de nouvelles armes tactiques, conformes au but de l’opération et aux cibles, sur leur compatibilité avec des systèmes d’armes variés, etc., ainsi que sur l’état d’informatisation du système de contrôle général national des armes nucléaires « Haekbangachoe » (gâchette nucléaire) dont la scientificité, la fiabilité et la sécurité avaient été vérifiées strictement dans un exercice tactique général supposant une riposte nucléaire, effectué récemment.
De même, il a examiné le plan et les ordres préparés pour une opération de riposte nucléaire.
Il a hautement apprécié les efforts inlassables de l’Institut ayant contribué à faire de notre force nucléaire une force fiable à même de faire face à toute alerte nucléaire en conformité avec le projet et l’intention stratégiques du CC du Parti de procéder à un usage intégré d’armes nucléaires avec des moyens variés dans les espaces opérationnels multilatéraux.
Nous avons parcouru sans fléchir un chemin vraiment long et ardu pour nous doter de l’arme nucléaire, a-t-il fait remarquer avec émotion ; l’ennemi auquel notre force nucléaire dotée d’une puissante capacité de dissuasion doit faire face est justement la guerre et le désastre nucléaire, et non pas un Etat ou une collectivité déterminés ; la ligne de notre Parti pour le renforcement de la force nucléaire est destinée uniquement à sauvegarder la sécurité éternelle de notre Etat aussi bien que la paix et la stabilité dans la région.
Nous ne devons jamais nous contenter de ce que nous avons fait dans le perfectionnement des préparatifs de riposte de notre force nucléaire, mais nous employer toujours pour un renforcement incessant de celle-ci, a-t-il poursuivi ; c’est seulement lorsque nous nous préparerons parfaitement à employer l’arme nucléaire n’importe quand et contre un objectif quelconque qui se trouve n’importe où que celle-ci ne sera pas utilisée à jamais ; quand nous nous mettons en posture d’attaque avec une force nucléaire puissante et supérieure qui dépasse l’imagination, l’ennemi aura peur de nous et ne pourra oser porter atteinte à la souveraineté de notre Etat, à notre régime et à notre peuple.
Il a souligné que ledit institut et le secteur de l’énergie atomique doivent redoubler d’ardeur pour accroître avec prévoyance la production de substances nucléaires à l’usage de l’arme et fabriquer toujours de puissantes armes nucléaires, en vue d’appliquer parfaitement le dessein du CC du Parti d’augmenter de façon géométrique le nombre de nos armes nucléaires et défini les tâches qui leur incombent.
Les scientifiques et les cadres de l’institut des armes nucléaires se sont farouchement déterminés à rester fidèles à la mission importante qu’ils assument devant le Parti, la révolution, la patrie et le peuple pour défendre avec sûreté l’œuvre révolutionnaire Juche grâce à l’accroissement de la production de puissantes armes nucléaires.

 

Direction donnée sur les affaires relatives à la fabrication d’armes nucléaires
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Fonction Publique : Jean-Pierre Lihau annonce la mécanisation de 23.000 agents au cours du 2ème trimestre 2023

En vue de réduire conséquemment les problèmes liés à la paie des agents de l’Etat, Jean-Pierre Lihau, Vice-premier ministre, ministre de la fonction publique, annonce, à partir du deuxième trimestre de cette année, le début de la mécanisation d’au moins 23.000 agents de la fonction publique. Dans ce même élan, le ministre a promis aussi de mettre en œuvre des politiques qui puissent résoudre le problème de taux de fonctionnaires non payés au niveau de l’administration publique.
Aux secrétaires généraux et autres responsables de l’administration publique, le VPM Lihau a rappelé quelques principes de base qui leur serviront d’instructions pour les guider dans la mise en œuvre de la politique d’inclusion salariale et la transmission des listes d’agents éligibles à la mécanisation. Ce, dans le seul objectif de garantir l’équité et la transparence dans la poursuite du processus de mécanisation jusqu’à la disparition des pratiques louches qui, selon lui, ont pris corps depuis des temps.
Le ministre précise que les listes d’agents à mécaniser doivent impérativement provenir de chaque service utilisateur et être signées par les responsables des services, en l’occurrence, les secrétaires généraux, les inspecteurs généraux-chefs de services, les directeurs généraux des services publics ou tout autre responsable des services énumérés à l’article 2 de la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l’État.
Poursuivant son adresse, Jean-Pierre Lihua a demandé aux responsables des services publics de faire preuve de responsabilité, de transparence, d’équité et d’objectivité lors du processus d’établissement des listes d’agents à mécaniser. Il estime que la mécanisation est un droit et ne doit être sujette à aucune forme de discrimination ni à l’exigence d’une quelconque contrepartie, en nature ou en espèce, à priori ou à posteriori. «Tout agent ou cadre qui sera rendu coupable de ces ignobles faits, se verra appliquer la sanction la plus sévère par la loi, sans préjudice des poursuites judiciaires», a prévenu le ministre.
Par ailleurs, quelques critères sont à remplir par tous les agents proposés à la mécanisation dont : Être porteur d’un numéro matricule attribué par le ministre de la Fonction publique pour le régime général et, pour ceux relevant des régimes spéciaux, conformément aux règles et procédures spécifiques y afférentes. A ce titre, note-t-on, les secrétaires généraux et autres responsables administratifs doivent s’abstenir de proposer l’alignement d’agents dits ‘’Nouvelles unités’’ ; Être régulièrement en activité de service par une commission d’affection de l’autorité compétente et être notifié; Être préalablement déclaré dans le Fichier de référence de l’administration publique (FRAP) et régulièrement recensé, en ce qui concerne les parties du pays déjà couvertes par les opérations y afférentes. Pour les provinces non encore couvertes par l’identification biométrique, l’agent doit être déclaré lors de la remontée des données dans le FRAP.
L’on a précisé que l’alignement au cours de cette opération doit aussi tenir compte de l’ancienneté et de l’assiduité au travail.
Fidel Songo

Fonction Publique : Jean-Pierre Lihau annonce la mécanisation de 23.000 agents au cours du 2ème trimestre 2023
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Analyse en trois points de Dismas Kitenge, RDC : la nomination de Jean-Pierre Bemba est un signal fort et inquiétant en même temps

Dismas Kitenge est le Président et co-fondateur du Groupe Lotus, organisation de défense des droits humains basée à Kisangani (Tshopo). Cette organisation a pour vocation de promouvoir la paix, les principes et valeurs démocratiques, et la défense de tous les êtres humains. Maître de conférences à la faculté de droit de l’université de Kisangani et enseignant-chercheur, Dismas Kitenge est l'auteur de plusieurs rapports et articles de recherche sur les droits humains, les libertés publiques et l’éducation à la citoyenneté. Sur Actualité.cd, il donne sa lecture sur la nomination de Jean-Pierre Bemba à la tête du Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants.
1. Signal fort
«Un signal parce que cela peut contribuer au réarmement moral des troupes engagées sur le terrain. Cela peut également être un commandement fort parce que c’est un ancien chef rebelle. Cela peut contribuer à pacifier la raison et motiver davantage les militaires. Cela peut être un signal fort, maintenant il y a un homme intransigeant ».
2. Règne de l’impunité?
«C’est inquiétant dans la mesure où il s’agit de Jean-Pierre Bemba, ancien chef rebelle, dont les troupes ont été impliquées dans la commission des graves crimes à Kisangani en 2000 lors des affrontements entre les armées rwandaise et ougandaise et ailleurs. C’est un signal qui risque de marquer le règne de l’impunité…(On n’a pas encore fait toute la lumière sur ces crimes ».
3. Quid de la justice transitionnelle ?
«Inquiétant dans la mesure où le gouvernement et le président de la République s’engagent à mettre en place les mécanismes de justice transitionnelle et dans un contexte où il y a une loi en faveur des réparations qui a été promulguée par le Chef de l’Etat et dans la foulée nommer une personne sur laquelle pèsent beaucoup de soupçon d’implication dans la commission des crimes. Ça risque d’être un message décourageant sur tout le processus de justice transitionnel qui passe par la vérité, les poursuites judiciaires et les réparations ».
(Avec Actualité.cd)

Analyse en trois points de Dismas Kitenge, RDC : la nomination de Jean-Pierre Bemba est un signal fort et inquiétant en même temps
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Avant-dernière session de la législature en cours, Sénat : l’avant-projet de la session de mars 2023 adopté à l’unanimité

La session de mars 2023 qui, du reste, est l’avant-dernière session de la législature en cours, s’annonce essentiellement législative avec un accent particulier sur le contrôle parlementaire. C'est ce qui s’est dégagé de l'adoption, à l'unanimité, le mercredi 22 mars dernier, de l'avant-projet du calendrier de cette session, au cours de la conférence des présidents organisée par la Chambre Haute du parlement, sous la direction du Président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo. Une adoption qui a été scellée par la validation des sénateurs par voie de vote le vendredi 24 mars dernier.
Au nombre des matières à traiter, figure la proposition de loi relative à la protection et à la responsabilité du défenseur des droits de l’homme en République Démocratique du Congo. Le texte de cette loi est disponible au Sénat, et a déjà été voté à l’Assemblée nationale.
Parmi les autres matières figurent les questions au Gouvernement : les questions orales avec débat, les questions d’actualité, les interpellations et commissions d’enquêtes, ainsi que les commissions permanentes du Sénat.
Il y a lieu de noter, par ailleurs, que pour la session qui s'ouvre, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a sollicité une seconde délibération sur la loi modifiant et complétant l’Ordonnance-loi numéro 89-031 du 07 août 1989 portant création de la taxe de promotion de l’industrie dont la proposition a été examinée en première lecture par la commission mixte ECOFIN-Infrastructures du Sénat, lors de la session de septembre 2022.
Après son adoption par la conférence des présidents, le mercredi dernier, le calendrier des travaux de la session de mars 2023 a été voté à l’unanimité par les sénateurs en plénière, ce vendredi 24 mars 2023.
Au vu de l'abondance des matières essentiellement législatives pour cette session, les élus vont devoir travailler d’arrache-pied pour doter le pays des lois attendues, sans oublier l'exercice de contrôle parlementaire.
Etant donné que cette session s’ouvre à quelques mois seulement de la tenue des élections générales que le pays doit organiser, le Sénat à l'instar de l’Assemblée nationale, attend aussi du Gouvernement le projet de loi relative à la répartition des sièges nécessaire à la bonne organisation des scrutins, comme l’avait si bien déclaré Modeste Bahati Lukwebo, Président du Sénat, dans son discours inaugural de la session, le 15 mars 2023. Le sénateur John Tabasima, élu de l’ITURI, a, parallèlement, également insisté aussi sur cette urgence.
Et le calendrier de la session reste toutefois ouvert.
Il sied de noter que la proposition de loi portant statut particulier des diplomates initiée par la sénatrice Francine Muyumba a été également retenue pour la session en cours à la Chambre Haute du Parlement. C'est également le cas pour la proposition de loi organique portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence nationale de lutte contre la corruption et de la proposition de loi modifiant et complétant la loi numéro 08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces telle que modifiée par la loi numéro 13/008 du 22 janvier 2013.
Peter Ngoyi

Avant-dernière session de la législature en cours, Sénat : l’avant-projet de la session de mars 2023 adopté à l’unanimité
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52èmeConseil des Droits de l'homme, CNDH : Paul Nsapu attendu à Genève

Le président de la Commission nationale des droits de l'homme, CNDH, de la République Démocratique du Congo, Paul Nsapu Mukulu, a accordé, vendredi 24 mars 2023, une audience à la délégation de l'ambassade de Belgique. Au cours de ces échanges, Paul Nsapu a confirmé à ses hôtes sa participation au 52ème Conseil des Droits de l'homme qui se tiendra début avril à Genève en suisse.
Cette délégation constituée de Lot Debruyne, cheffe de mission adjointe et de sa conseillère en charge des Droits humains, Sophie Gérard, a estimé qu’il était très important de féliciter le nouveau président de la CNDH pour ses nouvelles fonctions.
A l’issue de cette audience, la cheffe de la mission a informé que l’échange avec le président Paul Nsapu a porté sur les priorités des droits de l'homme en RDC".
Elle s’est dit contente de savoir que le nouveau président est déjà actif. "Pour nous, c'est important de savoir que la CNDH-RDC est de nouveau active’ ’a-t-elle assuré.
Et de renchérir : ‘’Le président du CNDH a également rassuré sa visite dans les tout prochains jours, dans les prisons à Kinshasa’’.
La cheffe de mission a ainsi laissé entendre que la Belgique est disposée à accompagner la CNDH-RDC dans sa lutte pour l’amélioration de la situation des droits de l’homme en République Démocratique du Congo.
La rencontre s’est tenue au siège de la Commission dans la commune de la Gombe, en présence de la vice-présidente du CNDH, Joël Mbamba et du directeur de cabinet du président de la CNDH, Serge Kibambe.
Nelly Somba

 

52èmeConseil des Droits de l'homme, CNDH : Paul Nsapu attendu à Genève
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Après l’annonce de son adhésion à l’Union sacrée, RDC : André-Alain Atundu chez Mboso

Après avoir, récemment, professé sa volonté d’abandonner, au nom de la cohésion nationale, son ancienne famille politique, le Front Commun pour le Congo (FCC), pour se ranger derrière le Président Félix Tshisekedi, André-Alain Atundu Liongo était chez Christophe Mboso N’kodia Mpwanga, Président de l’Assemblée nationale, le lundi 27 mars 2023, pour officialiser son adhésion au sein de l’Union sacrée de la Nation. Alain Atundu dit avoir estimé qu’il était de bon aloi qu’il rencontre le Président Mboso, au vu de sa carrure au sein de l’USN, pour, notamment, recevoir des orientations nécessaires ‘’pour la suite des évènements’’. Devant la presse, au sortir de l’audience à lui accordée, le Président de la Convention pour la Démocratie et la République (CDR) a affirmé sa détermination à mettre à l’œuvre toute son expérience politique, longue de plus de deux décennies, au profit de Félix Tshisekedi, pour sauver le pays en ce moment de l’histoire où l’insécurité règne dans l’Est.
«Il est tout à fait normal que je me présente auprès d’une autorité compétente. Et donc, je suis venu voir le Président de l’Assemblée, qui est l’autorité compétente dans le cadre de l’Union sacrée de la Nation pour officialiser mon adhésion et pour recevoir de sa part les orientations nécessaires pour la suite des évènements. Monsieur Atundu a toujours été une figure de proue dans la politique congolaise aussi bien durant le règne de M’zee, durant le règne de Joseph Kabila et, aujourd’hui, durant le règne du Président Tshisekedi. Une figure de proue ne disparait pas avec le changement de régime. Nous sommes des patriotes, nous sommes des références et avec l’âge, nous devenons des notables. Les notables font toujours l’honneur d’une nation. Le Président de la République a lancé un appel à la cohésion nationale étant donné le défi sécuritaire, le défi de développement de 145 territoires, le défi de gouvernance en combattant la corruption… En tant que patriote, nous ne pouvions que répondre positivement à cet appel qui sort du très fond de l’âme du congolais. Moi, je n’ai pas traversé pour revenir. J’ai répondu à l’appel du Chef de l’Etat, père de la Nation », a-t-il rappelé. Pour Atundu, ‘’c’est le Congo d’abord et nous devons nous engager à fond, sans réserve pour sauver le Congo, pour que nous puissions retrouver notre dignité et permettre à la république de jouer le rôle de sa vocation naturelle qui est d’être la gâchette de l’Afrique sur tous les plans’’.
L’Ambassadeur Alain Atundu au panthéon des figures de proue de la sphère politique RD Congolaise
«La situation de l’Est et, même, dans certaines parties de la République, silencieuse, est préoccupante. C’est pour cela que vous avez vu dans la formation de l’actuel Gouvernement, on a fait appel aux figures de proue pour marquer un tournant décisif dans la guerre contre les agresseurs pour la paix en faveur de nos populations», a, d’une voix audible et intelligible, soulevé Alain Atundu.
Gloire Mfemfere

 

Après l’annonce de son adhésion à l’Union sacrée, RDC : André-Alain Atundu chez Mboso
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Pour éviter l’échec dans son exécution , PDL-145T : Floribert BELOKO insiste sur l’implication des réseaux communautaires

*Le Programme de Développement Local de 145 Territoires, (PDL-145T) en sigle, constitue le dernier rempart pour le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en termes de bilan à présenter pour son premier quinquennat, soutiennent bon nombre d’observateurs avisés.
Si tel n’est pas le cas, le PDL-145T risque d’être cet éléphant au pied d’argile au cas où il ne produisait le moindre effet escompté, à l’instar d’autres projets conçus auparavant, à savoir : les projets de 100 jours, Tshilejelu et, même, Bukanga Lonzo sous Kabila etc.
Pour éviter à ce qu’il y ait des ratés susceptibles de porter préjudice à la réussite dudit Programme, M. Floribert BELOKO TAKANAKI, Responsable de l’Organisation de la Diaspora Congolaise qui milite pour le Développement Rural Intégré (OEE-DRI), donne de la voix.
En effet, après qu’il ait participé au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, à la conférence organisée, le week-end dernier, par les trois agences d’exécution PNUD, BCECO et CFEF (Cellule de Financement des Etats Fragiles), M. Floribert TAKANAKI rappelle au gouvernement la nécessité de la mise en pratique de la composante 3 relative au renforcement des capacités des communautés locales.
Autrement dit, il en appelle à l’implication totale des acteurs locaux pour sécuriser et encadrer les infrastructures qui sont construites par les agences d’exécution.
Ceci ne sera possible que grâce à la formation et à la sensibilisation que l’OEE-DRI peut bien assurer en tant que structure d’accompagnement du PDL-145T. Faire le contraire risquerait d’amener le Programme pour lequel l’Etat va débourser de grosses sommes d’argent vers un cul-de-sac.
Avantage d’associer les acteurs locaux
A en croire M. Floribert qui a une riche expérience dans le domaine du monde rural et qui a déjà parcouru des pays africains, ainsi que l’ensemble des provinces du Congo, un projet qui n’a pas l’adhésion des masses ou des communautés bénéficiaires, finit toujours par un échec.
C’est pourquoi, dans son plaidoyer, il exhorte le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi mais surtout, les agences d’exécution, à tenir compte du volet 3 basé sur le renforcement des capacités en matière de formation et sensibilisation des communautés locales.
‘’Tout le monde sait que sans l’appropriation ou l’adhésion des populations paysannes, premières bénéficiaires, les efforts enclenchés au niveau national et/ou, au niveau des agences d’exécution, seront voués à l’échec’’, a-t-il conclu.
Eugène Khonde

 

Pour éviter l’échec dans son exécution , PDL-145T : Floribert BELOKO insiste sur l’implication des réseaux communautaires
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Diplomatie judiciaire, Cour Constitutionnelle : sortie remarquable de Dieudonné Kamuleta à Monaco !

*’’Le Président du Tribunal Suprême de la Principauté de Monaco est impressionné par la jurisprudence de la Cour Constitutionnelle congolaise. Le Professeur Linotte a avoué que l'expérience congolaise l'inspirait’’, soutient une dépêche d’éclaireurs.
La Cour Constitutionnelle de la RDC à l'honneur, c'est qu'il convient de dire, après un fructueux entretien entre le Président du Tribunal Suprême de la Principauté de Monaco, Didier Linotte et le Président de la Cour Constitutionnelle de la RDC et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga.
En effet, le Président de la plus haute juridiction congolaise a été reçu ce mardi 28 mars par le Président du Tribunal Suprême de Monaco.
Au menu de cette rencontre, une première du genre, les expériences de ces deux juridictions dans l'exercice des attributions de chacune et l'indépendance des membres de ces juridictions dans l'exercice de leurs missions respectives.
S'exprimant avec beaucoup d'objectivité et d'aisance, le Président Dieudonné Kamuleta, fort de ses 33 ans dans la magistrature, a brossé de manière succincte, les attributions de la Cour Constitutionnelle et a mis en exergue le courage ainsi que la détermination de cette dernière dans la protection des droits et libertés fondamentaux garantis par la Constitution.
De son côté, le Président Didier Linotte, à la tête de sa juridiction de plus 13 ans et en tant que professeur Emérite des Universités en France et dans la Principauté de Monaco, a été très impressionné par le fait qu'en seulement quelques années d'existence, la Cour Constitutionnelle de la RDC ait fourni à la communauté scientifique une si riche jurisprudence.
Le Professeur Linotte a avoué que l'expérience congolaise l'inspirait. De ses propres mots, le Président du Tribunal Suprême de Monaco a laissé entendre qu'avant la fin de son mandat, il compte initier des réformes allant dans le sens de faire évoluer le fonctionnement ainsi que la jurisprudence du Tribunal Suprême de la Principauté.
Au regard de ce fructueux entretien entre les deux personnalités et de l'échange d'informations, les deux Présidents ont estimé qu'il est important que les relations entre les deux juridictions se poursuivent dans un cadre plus formel et structuré.
Il a donc été convenu de conclure un accord de partenariat qui sera signé au cours d'une prochaine visite et dont la date reste à fixer. Pendant ce temps, les experts de deux juridictions vont aborder le sujet.
Les observateurs avertis notent avec satisfaction les réalisations du Président Dieudonné Kamuleta depuis son élection à la tête de la Cour Constitutionnelle. La RDC est de plus en plus sollicitée dans ce domaine sur le plan international.
Deux juges de la Haute Cour font partie de la délégation qui accompagne le Président Kamuleta : le juge Mavungu Mvumbi-di-Ngoma et Bokana Wipa Bondjali François plus 4 collaborateurs.
GK/LPM

Diplomatie judiciaire, Cour Constitutionnelle : sortie remarquable de Dieudonné Kamuleta à Monaco !
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