*Langage ambivalent. Stratégie de la chaise vide. Logique du chaos ou de l’apocalypse ? Echec prévisible ou fuite en avant ? Où va l’Opposition ? *Lundi 19 juin 2023, alors qu’il n’avait même pas encore fini de dérouler l’essentiel de sa communication, la réponse était déjà là sur les réseaux sociaux, rejetant tout ou presque tout de sa nouvelle posture qu’il venait de prendre unilatéralement. Là où Fayulu Madidi se retire du processus conduisant aux élections du 20 décembre 2023, Moïse Katumbi Chapwe, lui, réaffirme, à en croire aux affirmations de M. Olivier Kamitatu Etsu, son Porte-parole, confirme plutôt la participation d’Ensemble pour la République à ce même processus. Eux qui avaient, pourtant, pris le pari de convoler en justes noces, pourquoi ne sont-ils pas parvenus à accorder les violons pour ne pas laisser planer dans l’opinion l’arrière-goût d’un combat aux regards croisés ? Telle est la question à laquelle ils se doivent de répondre, s’il faut sauver l’embellie qui a prévalu, lors de la marche du 20 mai et qui s’est poursuivie jusqu’au sit-in organisé, sans heurts, ni anicroches, à quelques encablures du siège de la CENI, en plein cœur de la Gombe. Initialement, ils avaient planifié un meeting populaire sur la Place Sainte Thérèse, le samedi 17 juin dernier. Mais, avec les concertations et autres compromis dégagé avec l’Hôtel de Ville, ce rendez-vous a été décalé pour finalement, se cristalliser autour de ce samedi 24 juin 2023. Quel sera donc, le discours commun ? Quel projet de société ont-ils encore à présenter dans ce contexte marqué par des dissensions, des rixes ou discours aux antipodes ? Au fait, quelle est la position de ces deux leaders face à l’épineuse question de participation ou pas au processus électoral en cours et dont les dés seront jetés, le dimanche 25 juin 2023 avec la confirmation, par la CENI, sous la férule de Denis Kadima Kazadi, de la convocation de l’électorat, avant de procéder à l’ouverture, le 26 juin 2023 des Bureaux de Réception et de Traitement des candidatures pour les Législatives couplées à la Présidentielle du 20 décembre 2023 ? Même au cas où ils retrouvaient le même langage mais, au moment du dépôt des candidatures à la Présidentielle 2023 en septembre prochain, qui céderait à sa place à l’autre ? Tout comme pour les deux autres, eux aussi déclarés candidats à la Présidentielle 2023, qui sont restés en marge de ce nouveau débat, celui de la participation ou non au processus électoral, que faut-il retenir de toutes les batailles engagées jusqu’ici ? Sesanga Delly et Matata n’ont-ils pas, eux aussi, un mot à dire pour se déterminer ou départager les deux premiers ou, alors, les ramener sous l’escarcelle d’une volonté commune de continuer sur la même lancée ? Que des questions qui se multiplient à l’infini tant que ces quatre leaders de l’Opposition qui, à un certain moment, ont vraiment fait bouger les lignes dans la Ville de Kinshasa, ce jour-là, le 20 mai 2023, n’auront pas fixé, de manière claire et limpide, les esprits. L’avenir de toute l’Opposition ainsi que la flamme d’espoir qu’ils ont tenté de susciter s’estompera si tôt. LPM
Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, M. Peter Kazadi, a participé, à Kampala, en Ouganda, à la conférence ministérielle sur les solutions durables pour les refugies. Dans son allocution, le VPM Peter Kazadi a rappelé que la République Démocratique du Congo, son Pays, accueille aussi sur son sol 522.333 réfugiés issus des pays voisins, principalement le Rwanda, la RCA, le Soudan du Sud, le Burundi... Pour faire face à cette situation, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a signé des Accords Tripartites relatifs au rapatriement volontaire des réfugiés, une solution appropriée aux problèmes des réfugiés. Parlant du retour volontaire des réfugiés comme étant une solution durable à la problématique des déplacements forcés, il revient aujourd'hui, indique-t-il, aux Etats membres de l'EAC, de l'IGAD, bien plus, à toute la Communauté Internationale, de conjuguer leurs efforts afin de s'attaquer aux causes profondes qui sont à la base des déplacements récurrents des populations, de proposer des solutions durables, gage d'une paix sociale et d'un développement de nos différents Etats. Ci-après, le Discours intégral de Peter Kazadi à cette importante conférence.
DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE VICE-PREMIER, MINISTRE DE L'INTERIEUR, SECURITE ET AFFAIRES COUTUMIERES DE LA REPUBLIQUE, MONSIEURPETER KAZADI KANKONDE, A L'OCCASION DE LA CONFERENCE MINISTERIELLE DE KAMPALA SUR LES SOLUTIONS DURABLES POUR LES REFUGIES. Mesdames et Messieurs les Ministres membres de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est et de l'IGAD; Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs; Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations des nations unies; Distingués Participants à vos titres et qualités observés; Avant d'entrer dans le vif de mon propos, permettez-moi de vous transmettre les salutations et les remerciements de Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l'Etat, au Gouvernement de la République de l'Ouganda et au peuple ougandais pour l'accueil accordé à des milliers des réfugiés congolais sur son territoire. Du Haut de cette Tribune, je remercie vivement les Autorités Ougandaises pour l'accueil réservé à ma modeste personne et à toute la délégation qui m'accompagne. Mes remerciements s'adressent également aux Organisateurs des présentes assises ô combien importante. Mesdames et Messieurs les Ministres membres de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est et de l'IGAD; Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs; Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations des nations unies; Distingués Participants; Lors de son discours d'investiture à la magistrature suprême, le 24 janvier 2019, le Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l'Etat, Monsieur Félix- Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO avait exprimé sa ferme volonté d'œuvrer pour un retour volontaire au pays de tous nos compatriotes refugiés, estimés à 1.151.414 personnes au 30 avril 2023. Mesdames et Messieurs les Ministres membres de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est et de l'IGAD; Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs; Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations des nations unies; Distingués Participants; Il sied de relever, par cette occasion, que la République Démocratique du Congo, mon Pays, accueille aussi sur son sol 522.333 réfugiés issus des pays voisins, principalement le Rwanda, la RCA, le Soudan du Sud, le Burundi... Pour faire face à cette situation, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a signé des Accords Tripartites relatifs au rapatriement volontaire des réfugiés, une solution appropriée aux problèmes des réfugiés. Parlant du retour volontaire des réfugiés comme étant une solution durable à la problématique des déplacements forcés, li revient aujourd'hui aux Etats membres de l'EAC, de l'IGAD, bien plus, à toute la Communauté Internationale, de conjuguer leurs efforts afin de s'attaquer aux causes profondes qui sont à la base des déplacements récurrents des populations, de proposer des solutions durables, gage d'une paix sociale et d'un développement de nos différents Etats. Mesdames et Messieurs les Ministres membres de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est et de l'IGAD; Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs; Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations des nations unies; Distingués Participants; Dans mon intervention d'hier, j'ai relevé que l'insécurité provoquée par l'activisme des terroristes du M23 et d'autres groupes armés, soutenus par le Gouvernement du Rwanda, reste la principale cause de ces déplacements des populations congolaises à l'intérieur comme à l'extérieur du territoire national. Les violences perpétrées par ces criminels contre des paisibles populations n'ont pour motif que la prédation des ressources minières de la RDC, et pourtant le Président de la République Démocratique du Congo, Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, par sa politique d'ouverture engagée à l'égard de nos voisins, donnait la possibilité d'une coopération franche et gagnant-gagnant. Mesdames et Messieurs les Ministres membres de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est et de l'IGAD; Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs; Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations des nations unies; Distingués Participants; S'agissant des bonnes pratiques, la République Démocratique du Congo à une longue tradition d'accueil des réfugiés sur son territoire avant même son indépendance, avec les premiers afflux des réfugiés rwandais et angolais qui ont vécu paisiblement jusque, pour certains, à acquérir la nationalité congolaise et à s'intégrer socialement et économiquement. Cette présence des réfugiés a conduit mon pays à mettre en place une politique d'inclusion, traduite par la loi n°021/2002 du 16 octobre 2002 portant statut des réfugiés en RDC, accordant l'accès à tous les droits hormis le droit politique : il s'agit de l'accès à l'éducation gratuite pour l'école primaire, aux soins médicaux, à l'emploi, à la liberté des mouvements, à l'octroi des documents de l'état civil dont notamment les actes de naissance ainsi que l'accès aux terres arables. Quant aux engagements pris par mon Gouvernement lors du Forum Mondial sur les réfugiés, les mesures ci-après ont été mises en œuvre : - La ratification de la Convention de Kampala relative à la protection des personnes déplacées internes, en février 2022; - La simplification de la procédure de détermination du statut des réfugiés par la Commission Nationale des Réfugiés, structure gouvernementale placée sous ma tutelle, avec la reconnaissance de 63.456 réfugiés depuis 2019; La réactivation des Accords Tripartites de la République du Congo, la République Centrafricaine, de la République du Rwanda, de la République Unie de la Tanzanie, de la République de l'Ouganda, de la République du Burundi, une lettre d'échange avec la République d'Afrique du Sud et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés. Tout en saluant l'appui du HCR à la République Démocratique du Congo en rapport avec le rapatriement volontaire des réfugiés, li demeure impérieux que la Communauté Internationale accompagne les efforts de mon pays en termes d'investissements en faveur des réfugiés et des communautés hôtes. Aussi, profitant de ces assises, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo renouvelle son appel aux Etats membres de l'EAC de l'accompagner activement dans ses efforts de lutter contre tous les groupes terroristes qui écument l'Est de mon pays et dont les atrocités sont à la base des déplacements forcés de nos populations de leurs milieux d'origine. Sans donc la paix, nos Etats ne seront en mesure de réunir des conditions nécessaires au retour volontaire des réfugiés et de promouvoir des solutions durables en faveur des personnes victimes de déplacements forcés. Le culte de la violence qui a pris une place prépondérante dans la région doit être remplacé par le culte de la paix car sans nul doute, l'histoire n'a jamais primé une seule personne au monde pour avoir excellé dans la violence criminelle tout au long de son existence. Que vive l'amitié entre les Etats membres de la Communauté de l'Afrique de l'Est et de l'IGAD. Je vous remercie. Fait à Kampala, le 16 juin 2023
C’est le 19 juin 1964 où le Généralissime KIM JONG IL (1942-2011) a commencé à travailler au Comité Central du Parti du Travail de Corée (PTC; parti au pouvoir de la République Populaire Démocratique de Corée -RPDC- depuis 1945, NDLR). Dès le début de son travail, il s’est attaché à développer le PTC comme parti du Leader (le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, NDLR), parti révolutionnaire de Juché (idéologie directrice éternelle créée en 1930 par KIM IL SUNG, NDLR); Grâce à son travail idéologico-théorique inlassable, KIM JONG IL a prouvé que les Idées du Juché sont une idéologie révolutionnaire, nouvelle et originale, en conformité avec les intérêts des masses populaires et les impératifs de l’époque de l’émancipation, avant de la baptiser kimilsunisme avec le nom de KIM IL SUNG. De même, il a proposé la Transformation de Toute la Société selon le Kimilsunisme comme programme suprême du PTC et implanté, solidement, le système de direction de celui-ci sur la Révolution et le développement du Pays. Grâce à lui, le PTC s’est raffermi comme une entité idéologiquement pure et une organisation intégrale et une collectivité d’actions, dotées d’unicité d’idéologie et de direction, et sa capacité d’organisation et d’action, accrue sensiblement. C’est pourquoi le PTC a pu faire progresser, victorieusement, l’œuvre du socialisme sans jamais vaciller sous les tempêtes de l’histoire. En outre, KIM JONG IL a veillé à ce que le PTC soit un véritable Parti-Mère qui sert le Peuple, faisant bloc avec lui. Il considérait, toujours, le Peuple comme son maître et l’intention et les intérêts de celui-ci comme base de l’élaboration de la ligne et de la politique du PTC. Il amenait les organisations du PTC et les cadres à se mêler, toujours, avec les masses populaires, partageant joie et souffrance avec elles, à prêter l’oreille à leur voix et à les servir avec abnégation. En poursuivant sans répit ses tournées d’inspection, il se renseignait sur les conditions de vie du Peuple et veillait à ce que la politique du PTC reflète les besoins et aspirations de celui-ci. Une fois, soucieux de la qualité de l’eau potable pour le Peuple, il a fait en sorte que l’on construise une usine à un autre endroit que son emplacement déjà fixé. Grâce à sa politique marquée d’amour du Peuple, même à la fin du 20ème siècle, alors que la Révolution coréenne se trouvait confrontée aux plus rudes épreuves, les politiques populaires (initiées par KIM IL SUNG dans les années 1950, NDLR), notamment la gratuité des soins médicaux et de l’enseignement pour tous (jusqu’au supérieur, mais d’obligation du préscolaire au secondaire seulement, NDLR), ont été appliquées invariablement, de même que des créations destinées au Peuple ont vu le jour sans cesse. Par ailleurs, KIM JONG IL a amené le PTC à prendre soin de tous en s’adressant même à leur cœur et à faire régner, dans la société, la coutume de s’entraider et de se soutenir les uns les autres, de sorte que le Peuple appelle le PTC Parti-Mère. Le 19 Juin est la date digne d’être inscrite dans l’histoire du PTC jouissant du soutien et de la confiance absolue du Peuple de la RPDC. 【source】Sylvère BOSWA ISEKOMBE (1966- ; appelé, communément, Lion au Cœur Rouge depuis 2018, NDLR)
Sylvère Boswa Isekombe, Secrétaire Général du Parti Communiste Congolais (PCCo), Président du Front Uni des Patriotes (FUPA) de la République Démocratique du Congo (RDC) & Coordinateur sous-régional pour l’Afrique Centrale du Conseil Mondial de la Paix (CMP créé en 1950 avec son siège à Athènes, Grèce, NDLR).
Pyongyang, Capitale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et Superpuissance politico-militaire, NDLR), est fière de sa Civilisation de 5.000 ans comme Capitale du 1er Etat de la Nation coréenne, Co-joson (ou Corée Antique) de 3.000 ans (début 30ème siècle av. JC - 108 av. JC) sur le vaste Territoire de l’Asie du Nord-Est, Puissance Orientale de l’époque. La Ville est en plein épanouissement sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC. ① Le Secteur du Mt. Taesong-san L’Arrondissement Taesong de Pyongyang abrite le Parc de Loisirs de Taesong-san avec une superficie de 2.000ha. Les Généralissimes KIM IL SUNG (1912-1994) et KIM JONG IL (1942-2011) ont fait aménager un lieu de repos culturel d’envergure pour leur Peuple dans le Secteur du Mt. Taesong-san (haut de 270m, long de 9.284m, vieux de 140 millions d’années - ère jurassique - et connu pour ses nombreux vestiges et reliques du Royaume Co-guryo, le plus grand et le plus puissant de la Région fier de ses 1.000 ans d’existence ; 277 av. JC - 668 ap. JC, NDLR) pittoresque non loin du centre-Ville. Après la rénovation des parcs de loisirs de Pyongyang dans les années 2010 sous la direction énergique de KIM JONG UN, celui de Taesong-san reçoit, chaque jour, les visiteurs qui viennent passer leurs heures joyeuses et agréables. Ils ne savent où aller; Zoo Central? Jardin Botanique Central? Musée d’Histoire Naturelle? Parc d’Attractions de Taesong-san? Il faut beaucoup de temps pour en visiter tous; - Au Zoo Central, les visiteurs font, en carrosse ou en voiture électrique, un tour dans l’enceinte en se faisant photographier en souvenir, ou assistent aux spectacles des animaux d’adresse et à l’autre des otaries, ce qui leur donne un plaisir particulier. - Au Jardin Botanique Central, les gens ressentent un sentiment profond devant les milliers d’espèces de plantes. - Au Musée d’Histoire Naturelle ayant l’esthétique architecturale particulière et la beauté moderne, les visiteurs, surtout les élèves et enfants, acquièrent les connaissances sur l’Espace, la Terre et l’évolution des êtres biologiques à travers les dizaines de milliers d’animaux empaillés, échantillons et maquettes, ainsi que les moyens de vulgarisation et d’éducation. - Le Parc d’Attractions de Taesong-san attire l’attention générale. Les installations de toutes sortes, les lieux de repos aménagés partout dont les bords de lacs, les restaurants et les boutiques de boissons rafraîchissantes sont toujours bondés. La Porte-Sud de la Forteresse du Mt. Taesong-san, le Temple Kwangbop-sa (bouddhiste; construit en 392, réhabilité en 1727, détruit complètement en 1952 par le bombardement aérien des USA provocateurs de la Guerre de Corée 1950-1953, remis en état original en 1990, NDLR) et d’autres vestiges et reliques racontent la longue histoire de la Nation coréenne.
② Le Métro de Pyongyang Le Métro de Pyongyang est construit (en 1973 et élargi à travers les 4 étapes, NDLR) en création monumentale selon le grandiose dessein et sous la sage direction de KIM IL SUNG et KIM JONG IL. Ayant une excellente valeur esthétique et artistique, il; - contribue, grandement, à la circulation urbaine (comme le transport en commun fréquenté en second lieu juste après le trolleybus, NDLR) - a commencé à être rénové depuis les années 2010 où l’on a ouvert une période de grande prospérité dans le BTP, soit lors de la construction de la Cité Ryomyong (ou aube ou aurore) en 2017. KIM JONG UN a examiné, en personne, nombre de projets de rénovation des stations du Métro. Les murs et piliers des halls, des corridors et des escaliers roulants (longs de 100m pour assurer, au-dessous, la température idéale aux voyageurs pendant toutes les 4 saisons, NDLR) des Stations Kaeson (ou triomphe ou retour triomphal), Thong-il (ou réunification - de la Patrie divisée par les Puissances en 1945 -, NDLR) et Sung-ri (ou victoire) rénovées sont ornés de mosaïques murales, de sculptures et de gravures, de différents appareils d’éclairage, de photos de divers sujets, etc. Le Métro est, également, doté d’installations utiles au confort des voyageurs. Ainsi, ceux-ci sont unanimes à dire que le Métro reflète l’esprit dynamique de la Patrie. Ils restent confiants en l’avenir radieux du Pays.
La voie citoyenne, LA VOICI, une plate-forme de la Société civile, a présenté son rapport d’observation sur l’identification et enrôlement des électeurs effectué à Kinshasa entre le 24 décembre 2022 au 17 février 2023. Il s’agit d’un rapport qui décrie notamment, le manque d’éthique professionnelle dans le chef de certains agents et de l’hospitalité des policiers au niveau des centres d’inscription. La cérémonie s’est déroulée le vendredi 16 juin 2023 dans la salle de conférence de la commission nationale des droits de l’homme, CNDH, dans la commune de la Gombe, en présence René Kabala, directeur de cabinet de l’observatoire national de droit de l’homme. Dieu-merci Batsino Ekole, président national de la plate-forme, a tout d’abord laissé entendre que la présentation de ce rapport n’est pas une manière de critiquer la CENI. ‘’Ici, nous ne venons pas critiquer ou jeter les pierres à la CENI. Mais, juste présenter le travail effectué par les observateurs tout en formulant des recommandations’’, a-t-il rassuré. A cet effet, le président a affirmé que les observateurs ont rencontré plusieurs problèmes au niveau des centres d’inscription. Il s’agit de problèmes liés au manque d’éthique professionnelle pour certains agents et de l’hospitalité chez certains policiers des centres, le favoritisme surtout au moment de l’enrôlement de certains élus ou futur candidat, une situation qui a toujours créé d’incident ou des désordres…, a-t-il confirmé. Pour lui, la CENI doit organiser des activités de renforcement des capacités sur l’éthique professionnelle et de l’hospitalité pour ceux qui sont affectés dans des centres d’inscription. Et au niveau de la police, le renforcement des capacités pour une police professionnelle et hospitalière dans des centres d’inscription. En ce qui concerne l’enrôlement en-soi, la structure propose la création d’une loi exclusive pour l’identification et l’enrôlement des électeurs avec des sanctions, en cas de violation. Mais, aussi, la nécessité d’ajouter quelques éléments de la police dans chaque centre pour équilibrer la sécurisation des opérations électorales dans les centres d’inscription et des bureaux de vote ainsi qu’aux antennes de la CENI. Il a, par ailleurs, renseigné que la voie citoyenne avait réussi à obtenir de la CENI l’accréditation de 184 observateurs. Mais, par manque de partenaires d’appuis et des moyens, elle n’a déployé que 40 observateurs dont 18 femmes et 22 hommes. Le président a de tout de même affirmé que le travail qui reste à faire est celle de l’organisation des activités de renforcement de capacités des observateurs électoraux , en vue de l’observation des dépôts et traitement des candidatures des députés nationaux qui vont bientôt débuter mais aussi les dépôts des candidatures des députés provinciaux en août et présidentielle en septembre. Il a rappelé que la Voie Citoyenne est une organisation de la société civile qui est toujours proche de la population, engagée à observer les élections qui se déclarent crédibles, inclusives, apaisées, fiables. Donc, pour arriver à obtenir ce genre d’élection, il faut que la société civile soit aussi représentée par les observateurs électoraux reconnus par la CENI, a précisé Dieu-merci Batsino. Du côté de René Kabala, directeur de cabinet de l’observatoire national de droit de l’homme, on a estimé que ce rapport est très important et sa présentation était une activité très importante. Car, d’après lui, l’observation d’une élection détermine même le degré de transparence et d’intégrité. ‘Nous devons avoir beaucoup d’ONG de la société civile qui s’intéresse à l’observation du processus électoral en cours’’, a lancé le directeur de cabinet. Pour lui, c’est de cette manière ‘’que le pays pourra avoir un processus électoral apaisé et qu’il n’y aura pas des violences après la publication des résultats parce que nous serons nous même témoins de ce qui s’est passé avant, pendant et après le processus électoral’’. Car, ‘’ces recommandations vont nous permettre d’améliorer les autres étapes notamment, les dépôts de candidatures, le scrutin lui-même et d’autres étapes pour avoir un processus légitimé, transparent et crédible, a-t-il renchéri. Nelly Somba
Dans l’objectif de tirer les choses au clair autour de la suite réservée au dossier relatif à l’assassinat de Franck Ngyke Kangundu, le journal La Référence Plus, organe médiatique au sein duquel a presté l’illustre disparu durant les derniers jours de sa vie, organise, de commun accord avec la famille biologique de ce dernier, une conférence de presse qui aura lieu jeudi 22 juin de la semaine en cours à son siège situé sur l’ex.24 Novembre à Lingwala. Pour la petite histoire, cela fait 18 ans depuis que le reporter de La Référence Plus a été assassiné à bout portant au même moment que sa femme. Les circonstances de ce double assassinat demeurent jusqu’ici obscures, peu importe le dossier que la famille Kangundu a introduit au tribunal, il y a de cela exactement 18 ans. Le souci que soit ressuscité ce dossier, voilà ce qui justifie au plus haut point la raison d’être de la ‘’dite’’ conférence de presse attendu ce jeudi 22 juin au siège de La Référence Plus. ‘’Quel est le sort réservé à ce dossier du point de vue des enquêtes ?’’, voilà ce qui constitue la préoccupation centrale qui pourra servir de source d’inspirations au jeu des questions et réponses qui aura lieu entre les organisateurs et la cohorte de chevaliers de la plume qui seront ce jour-là présents à ce rendez-vous. D’ici là, une minute de silence oblige! Saint-Germain Ebengo
Les missionnaires de la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie (CICM - dits Pères Scheutistes) réunis en Chapitre général à Nemi (Italy) ont réélu, vendredi 16 juin 2023, le Révérend Père Charles Phukuta Khonde en qualité de Supérieur Général pour un second mandat de six ans. La nouvelle a été rendue publique dans un message envoyé par le Père Matthieu Ndjeok, Secrétaire général, à tous les membres de la Congrégation : « C’est avec un cœur plein de joie et de gratitude que je vous annonce la réélection de Charles Phukuta Khonde comme Supérieur général de notre Congrégation par les Capitulaires du 16ème Chapitre général. Nous demandons à Dieu de l’aider à assumer cette grande responsabilité avec amour et courage pour le bien de l’Institut et de la mission qui nous a été confiée. Que le Sacré-Cœur de Jésus, que nous célébrons en ce jour, soit pour lui une source d’inspiration dans l’exercice de son ministère ». Qui est le Père Charles Phukuta Le Père Charles Phukuta est un natif de la République Démocratique du Congo, originaire du Mayombe (Kongo Central). Il a vu le jour à Boma le 24 décembre 1965. Il est membre de la Congrégation CICM depuis le 07 octobre 1990, date de sa première profession religieuse. Après ses études de Philosophie à Kinshasa, il a été envoyé comme missionnaire aux Etats-Unis en 1993. Il y a été ordonné prêtre le 08 mai 1999. Il a travaillé comme vicaire à la paroisse Notre-Dame Reine des Anges à La Joya, au Texas, jusqu'en 2002. Il a ensuite commencé une nouvelle communauté CICM à Raleigh, en Caroline du Nord, et a été nommé curé de Saint Eugène à Wendell. Le père Charles Phukuta a été nommé, en 2006, Secrétaire général de sa Congrégation, pour un mandat de six ans. Il repart aux Etats-Unis en 2012, aguerri par cette nouvelle expérience en administration. Celle-ci, s’ajoutant à son expérience pastorale, a fait de lui le favori de ses pairs. Ainsi sera-t-il élu, la même année (2012), Supérieur provincial des Etats-Unis. Après un mandat de trois ans, ses confrères lui accordent un second mandat, qu’il ne finira cependant pas. Il sera élu Supérieur Général lors du Chapitre général de 2017, le quinzième de l’histoire de cette famille religieuse. C’était le 16 juin 2017. Il remplaçait ainsi le père Timothy Atkin (d’heureuse mémoire) de nationalité américaine, et devenait le deuxième Africain à la tête de cette Congrégation de droit pontifical. Le premier Africain était le père Edouard Tsimba, un autre originaire du Mayombe, qui a dirigé cette Congrégation internationale d’origine belge, de 2005 à 2011. Le Révérend Père Charles Phukuta, ce Congolais de 57 ans révolus vient de mériter la confiance de toute sa Congrégation pour obtenir un second mandat. Il est le 19ème Supérieur général, mais le 3ème à obtenir un second mandat au cours des 161 années de l’histoire de la Congrégation des Pères de Scheut. Le Chapitre général est une assemblée de délégués de toutes les provinces. Il est convoqué tous les six ans, constituant ainsi l’organe qui élit les membres du Gouvernement général (dont la résidence est à Rome) et formule les directives qui régissent la Congrégation. Commencé le 04, le Chapitre général en cours continue jusqu’au 30 juin. Prosper Mbumba Journaliste indépendant
"Je n'ai jamais quitté la politique. J'ai laissé le temps au temps pour donner la parole aux autres. Le FCC n'est pas dans l'opposition. Ma famille politique avait la majorité parlementaire qui, malheureusement, certains d'entre eux ont choisi la voix de la corruption pour basculer la majorité dans un autre camp politique. Ils n'ont pas trahi le FCC ni moi, ils ont trahi leurs électeurs, ils ont trahi la Constitution et la République Démocratique du Congo". C'est dans sa ferme de Kingakati sur le Mont Ndeke, que le Président de la République Honoraire et Autorité morale du Front Commun pour le Congo a réuni, ce vendredi 16 juin, les grandes figures de la représentation des partis politiques du FCC et les communicateurs de ladite plateforme. Le Camarade Joseph Kabila Kabange a échangé sur les questions de l'heure et donner son point de vue sur la situation qui prévaut en République Démocratique du Congo. "En janvier 2019, nous avons laissé le pays sans aucune armée étrangère sur notre sol, ni les éléments de M23 moins encore les miliciens Mobondo", a-t-il dit en luminaire. Le Patron du FCC s'inquiète de la situation sécuritaire qui prévaut en République Démocratique du Congo avec la présence des forces étrangères, à savoir : le contingent kenyan, l'armée ougandaise, l'armée sud-soudanaise, l'armée burundaise sur notre sol. La situation devient de plus en plus dramatique et parfois Kinshasa semble ignorer les atrocités que ne cessent de subir nos populations dans cette partie de la République. De renchérir que pas plus tard que dans la nuit du 12 au 13 juin, plus de 50 personnes ont été tuées dont leur village incendié. Pareille situation, ne favorise ni la paix, ni les conditions d'organiser les élections inclusives, consensuelles et transparentes. Face aux inquiétudes des uns et des autres quant à la participation du FCC au processus électoral, Joseph Kabila n'est pas allé par le dos de la cuillère : "depuis que nous avions levé l'option de respecter les préalables soulevés, à savoir : Une Cour constitutionnelle consensuelle suivant le respect de la Constitution; une Ceni consensuelle suivant le respect de la Constitution, qu'est ce qui a changé pour que le FCC change sa position et lève son option? Rien n'a changé! Par conséquent, c'est une dictature qui se renforce et qui s'installe au mépris de la loi qu'il faut à tout prix s'y opposer. Qu'est-ce qui avait achoppé entre le FCC et le CACH? Beaucoup d'eaux avaient coulé sous le pont. Plusieurs langues mensongères sont allées dans un sens comme dans un autre pour accuser Jeanine Mabunda et Alexis Thambwe Mwamba de manquer d'égard au Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi. Faux! A souligné l'homme de Kingakati. Voici la vraie version de fait qui avait été à la base de la rupture de cette coalition : "Après les élections de décembre 2018, le FCC avait gagné incontestablement la majorité parlementaire et ce, pour toute une législature 2019-2023. C’est cela que dit et défend la Constitution de la République Démocratique du Congo. Malheureusement, en octobre 2020, lorsque les velléités de débauchage des élus nationaux du FCC à coût d’argent (corruption, palissade), ont commencé, j’avais réuni près de 400 élus du FCC (députés nationaux et sénateurs) ici à Kingakati pour leur donner deux instructions, à savoir : la résistance face à la dictature qui s’installait; la discipline, car il faut résister dans le respect des lois du pays, des engagements politiques et de la hiérarchie de sa famille politique (le FCC). Fort malheureusement, beaucoup d’élus du FCC se sont ignoblement vendus en se faisant acheter par l’argent et les palissades. Qu’ils sachent que ce n’est pas le FCC qu’ils ont trahi, mais leurs électeurs, la population congolaise, la République, leur dignité. Ils ont donc activement participé au coup d’Etat constitutionnel et institutionnel de décembre 2020. Ils en sont comptables à part entière". "Qu’il soit désormais clairement entendu que la rupture de la coalition FCC - CACH est intervenue non pas parce qu’il y avait dispute des postes ministériels et des responsabilités, mais parce qu’il y avait nomination illégale et anticonstitutionnelle de deux juges à la Cour constitutionnelle le 5 août 2020, nomination que le FCC avait rejeté parce que respectueux des lois de la République et de la Constitution. "Ces fameuses nominations fondamentalement illégales étaient intervenues à l’absence du Premier Ministre Sylvestre ILUNGA ILUNKAMBA, alors que ce dernier était piégé malignement et subtilement par la Présidence de la République. Il avait reçu un coup de fil de la Présidence pour lui dire qu'il va aller dans le Haut Katanga, en l’envoyant dans une prétendue mission à Lubumbashi..... Curieusement, en son absence et violant intentionnellement la Constitution, le Vice Premier Ministre, Ministre de l’intérieur Gilbert Kankonde, sous ordre de la Présidence de la République, avait apposé allègrement et illégalement un contreseing sur les ordonnances controversées des juges. Le Premier ministre Sylvestre Ilunkamba l’apprenait à sa descente d’avion à Lubumbashi n'avait pas du tout été content de cette manière frauduleuse d'agir de la Présidence de la République." Le FCC avait vigoureusement protesté et avait de manière républicaine demandé que cela soit refait en respectant la Constitution. C’est malheureusement cet entêtement à vouloir torpiller la Constitution à tout prix auquel le FCC s’opposait, que certains ont qualifié de 'blocage'. Qui donc, dans ces circonstances, avait choisi de bloquer le bon fonctionnement des institutions?" Y a-t-il des contacts de haut niveau ? Pour ceux qui ont cru que Joseph Kabila avait abandonné la politique, même le FCC sa famille politique, la réponse est là : ‘‘Je n'ai jamais abandonné la politique et je ne l'abandonnerai jamais. J'ai la passion du Congo et qu'il fallait donner le temps au temps et laisser la parole aux autres. Il est temps de reprendre les choses en mains et ne pas laisser le Congo s'enfoncer davantage et surtout resister à cette dictature qui s'installe. Cependant, il faut noter que depuis le coup d’Etat constitutionnel et institutionnel, en décembre 2020, il n’y a jamais eu ni contact, ni relation, ni complicité latente entre le FCC et le pouvoir en place. Il est donc foncièrement FAUX d’affirmer qu’il existerait des contacts avec un pouvoir qui ne respecte pas les fondamentaux de la République : la Constitution et ses lois. À tous mes compatriotes Congolais qui pensent et estiment que j’ai quitté la politique parce que, depuis décembre 2020, je n’ai jamais tenu une réunion avec ma famille politique le FCC, ni pris la parole en tant qu’Ancien Président de la République, c’est FAUX. J’ai une seule passion: la RDC, mon Pays". Dans la foulée, le Président de la République Honoraire attend s'adresser très bientôt à la population, donner sa lecture de la situation politique, sécuritaire, économique et sociale, 4 ans après l'alternance politique. Depuis Kingakati, dans la banlieue kinoise Pius Romain Rolland
Jo Sekimonyo Mutabazi, analyste économique et politique, est intervenu vendredi dernier sur les antennes de télé50 télévision à l’émission ‘’ça fait Débat, où il est revenu sur la guerre dans l’Est de la République démocratique du Congo. Pour mettre fin à cette barbarie parrainée par le Rwanda voisin, cet analyste politique propose des sanctions économiques, au-delà de toutes les sanctions diplomatiques. Il est partant pour des punitions économiques très sévères contre l’agresseur car, à l’en croire, cela aura d’impact même au niveau de ceux qui le soutiennent. «Je suis pour la guerre économique, pour des sanctions fortes contre le Rwanda parce que la guerre militaire, on peut la faire entre deux pays, mais la guerre économique touche aussi les intérêts des gens qui supportent cette armée. Kagame dépense 160 millions de dollars pour son armée, on sait qu’il trouve cet argent à gauche et à droite », a-t-il soutenu. «On sait que Kagame se cherche l’argent. Ce que nous devons faire, c’est de frapper là où il le trouve. Je peux dire seulement que tout citoyen congolais ne peut pas faire des business avec des citoyens rwandais ou avec une quelconque compagnie rwandaise. Si cela est fait, ça va toucher toute l’Afrique de l’Est et paralyser l’économie de l’agresseur », a proposé Jo Sekimonyo, et d’ajouter : « Vous devez savoir qu’entre Etats, il n’y a pas d’amis, mais il y a plutôt des intérêts qu’ils doivent défendre, il faut rendre cette guerre économique », souhaite-t-il. Grâce Daro
L’ancien premier ministre Augustin Matata est arrivé depuis hier dimanche 18 juin à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri soit, 24 heures après la première tentative. Au pied de l’avion, il a été accueilli par le maire de la ville. Des sources proches le chairman du Leadership et gouvernance pour le développement (LGD), Matata Ponyo est allé compatir avec les victimes de l’Ituri. Pour rappel, plus d’une quarantaine des personnes ont été tuées dans la nuit du 11 au 12 juin 2023 dans le site des déplacés de Lala dans le territoire de Djugu, en Ituri. Ce massacre est attribué aux miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO). En attendant, la présidence de la République et la direction générale des migrations(DGM) ont, samedi 17 juin dernier, réagi aux accusations de l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo. Le porte-parole du chef de l’Etat, Tina Salama a, dans sa mise au point dans son compte tweeter, indiqué : « C’est avec regret que nous avions suivi les allégations de M. Matata contre la Présidence de la République. Il faut préciser que ces questions ne relèvent pas de la Présidence et il le sait pertinemment ». Le porte-parole du chef de l’Etat appelle Matata Ponyo à trouver ses raisons de campagne ailleurs que d’utiliser le nom de la présidence de la République, pour se victimiser. Les autorités de la Direction générale des migrations qui filtrent toutes les entrées et sorties des passagers notamment, à l’aéroport de Ndjili, ne sont pas allées dans le dos de la cuillère pour réaffirmer que : «La DGM n’a posé aucun acte pour empêcher à Matata Ponyo de voyager. Il s’est présenté en retard à l’aéroport et n’a pas voulu se plier aux formalités d’usage ». Et d’ajouter : « Il n’y a aucune interdiction contre lui » avant de poursuivre : « s’il remplit les formalités mais, surtout s’il arrive à l’heure, il voyagera normalement ». Enjeu électoral ? Matata a été Premier ministre en République démocratique du Congo de 2012 à 2016 avant de se déclarer candidat à la prochaine élection présidentielle sous la bannière du LGD. Il a affirmé samedi 17 juin dernier qu’il était empêché de voyager, sur ordre de la Présidence de la République. «Sans aucune norme professionnelle et sans aucun respect revenant à un parlementaire, la carte d’identité du sénateur a été saisie par les agents de la DGM », affirmait Augustin Matata sur Twitter. Il a enchainé dans un autre tweet que « le président du Sénat BAHATI et le procureur général Jean-Paul Mukolo, ont été instruits par la haute hiérarchie pour attendre la fin de la session ordinaire afin de permettre au Bureau du sénat de l’Union sacrée de lever mes immunités de manière illégale». A quelque six mois des élections, l’opposition, représentée essentiellement par le quatuor, et l’Union sacrée ne se font pas de cadeau. Les deux plateformes se cherchent des occasions pour discréditer l’autre. C’est de bonne guerre dès lors que le processus électoral en République démocratique du Congo devient irréversible. Emma Muntu
Le ministre Provincial de l’Agriculture, Pêche et Elevage, SE M. Jerry Kabebe Makanta entouré par les organisateurs
Campagne de vaccination des bovins et des petits ruminants
Une photo sur le lancement de la campagne C’était du mercredi 17 au mardi 23 mai 2023 que ces deux structures étatiques ont organisé un atelier de formation sur la vaccination des bovins et des petits ruminants dans la ville de Kalemie, Chef-lieu de la Province du Tanganyika, à l’intention des superviseurs et vaccinateurs en cette matière. Cette activité a été menée par 4 experts venus de Kinshasa, entre autres, Dr Mafuala, Chef de Mission, Dr Vincent Mbonkela, Dr Kingombe et Dr Lubwa Ngoie pendant sept jours dans la salle des réunions du Projet Intégré de Croissance Agricole dans le Grand Lac, PICAGEL sigle. Après le mot de bienvenue par Madame Brigitte Kapinga, Coordinatrice du PICAGEL, le Ministre Provincial en charge de l’Agriculture, Pêche et Elevage du Tanganyika, SE M. Jerry Kabebe Makanta a déclaré ouvert, les travaux dudit atelier. L’atelier avait deux objectifs. L’objectif général et l’objectif spécifique : le premier était de former les supérieurs et vaccinateurs sur la vaccination des bovins contre la péripneumonie contagieuse des bovidés (PPCB), le charbon symptomatique, fièvre aphteuse, la dermatose nodulaire, la brucellose, la fièvre de la vallée du Rift et des petits ruminants (moutons et chèvres) contre la peste des petits ruminants (PPR) dans le Territoire de Kalemie. Et le deuxième consistait à sensibiliser les autorités, les leaders d’opinion et les éleveurs sur les opérations de vaccination ; à former les superviseurs et vaccinateurs et à mener la campagne de vaccination. 12 participants ont été formés parmi lesquels, nous avons enregistré la présence d’un coordonnateur, deux superviseurs, 8 vaccinateurs et un observateur dont le Chef de la Division Provinciale de Pêche et Elevage Tanganyika, Dr Kaut Mutomb Jean-Ghislain. Il sied de signaler que les vaccinateurs issus de cette formation attendent actuellement les vaccins pour mener la campagne de vaccination. Jonas K. Bonghatt
La Mission d’Observation Electorale Citoyenne (MOE-C) a, officiellement, publié ce lundi 19 juin 2023, son rapport final sur les opérations d’enrôlement et d’identification des électeurs, telles qu’organisées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), il y a quelques mois, sur les trois aires opérationnelles disséminées à travers l’étendue du territoire national. Fruit de la collecte des données faite par les Observateurs longs termes (OLT), ce rapport met en lumière les avancées et les failles survenues au long de cette étape importante du processus électoral en vue de cimenter la confiance de toutes les parties prenantes. De façon plus globale, le rapport de la MOE-C note que les congolais ont répondu favorablement à l’appel de la CENI qui, en dépit des contraintes liées notamment, à l’insécurité dans l’Est, aura réussi à enrôler, in fine, près de 44 millions d’électeurs valides, hommes et femmes mêlés. Jonas Tshiombela, Chef de la Mission, qui a procédé à la restitution du travail des OLT, au cours d’une cérémonie tenue dans l’immeuble de la Territoriale, a, cependant, exhorté la CENI à tout mettre en œuvre pour garantir la transparence, la crédibilité et l’inclusivité du processus et ce, en prévision des prochaines joutes électorales prévues en décembre 2023, conformément aux délais constitutionnels. Dans son rapport, la MOE-C attire, dans la même optique, l’attention de l’équipe de Denis Kadima sur la formation du personnel électoral et appelle le Gouvernement à s’acquitter, dans les meilleurs délais, de son devoir consistant à doter la Centrale électorale des moyens financiers en perspective du grand rendez-vous de décembre 2023. Le destin de notre pays, c'est maintenant qu'il faut le prendre en mains… «La Mission de l'observation électorale citoyenne a déployé plus de 225 observateurs sur l'ensemble de trois aires prévues par la CENI sauf dans les zones qui étaient en proie à l'insécurité et aussi à l'étranger. Il était question en cette matinée de rendre public ce que nous avons vu au niveau des centres d'inscription, au niveau des personnels, au niveau de la participation de la population, pour formuler des recommandations pour que le processus s'améliore, le but étant de rapprocher les uns des autres, de renforcer la confiance des parties prenantes pour que les élections soient plus paisibles. Aussi, pour attirer l'attention des autorités et de la CENI et de la République et des partenaires techniques et financiers sur leur contribution et participation en termes des efforts pour que les congolais aillent aux élections paisibles et inclusives. Nous avons rendu public ce rapport sur base de ce qu'on a observé sur terrain. Nous avions un échantillon de 40% de centres d'inscription qui ont été prévus par la CENI. Nous sommes là pour attirer l'attention des autorités qui organisent les élections sur les points d'attention pour qu'on arrive à des élections inclusives aux résultats acceptés par tous », a-t-il mis en relief. Il a, dans la foulée, annoncé que la MOE-C va, incessamment, renouveler des énergies, en vue d’encadrer les opérations d’enregistrement des candidats sur l’ensemble du pays. C’est dans cette veine qu’il a lancé un appel aux partenaires techniques et financiers pour un accompagnement dans cette lourde mission. Nécessité de la formation pour le suivi des opérations électorales «Nous sommes en pleine planification de comment nous comptons encadrer les opérations d'enregistrement des candidats sur l'ensemble du territoire national. Nous sommes en train de travailler là-dessus pour voir dans quelle mesure nous pourrions encore suivre comment les candidats sont enregistrés. Une formation a déjà été faite à ce sujet, nous allons continuer la semaine prochaine pour que les observateurs qui seront sur terrain sachent à quoi ils ont à faire... Et aussi, la question du contentieux parce qu'on aura un contentieux bientôt. Nous attirons l'attention des partenaires techniques et financiers parce qu'il faut former les magistrats, il faut former les juges, il faut former les Avocats, il faut former tous ceux qui vont accompagner les candidats. Nous attirons l'attention de la population congolaise. Le destin de notre pays, c'est maintenant qu'il faut le prendre en mains. Là, nous venons de réaliser une mission de plus de 225 observateurs longs termes avec les moyens de bord », a-t-il insisté. La Pros.
Lubumbashi (RDC), le lundi 19 juin 2023 – La présence remarquée de Huawei Intelligent Mining, via son stand, et les présentations de ses solutions innovantes par le directeur technique de Huawei Mining Team, M. Xu Jun, lors de la DRC Mining Week, a contribué à alimenter le débat national et sur le développement des solutions intelligentes et plus efficaces pour l'industrie minière de la République démocratique du Congo. L’événement de référence de l’industrie minière RD Congolaise, DRC Mining Week, s'est tenu avec succès à l'hôtel Pullman de Lubumbashi, du 14 au 16 juin 2023. Axé sur le thème « Reconnaître les triomphes et les victoires de l'industrie minière de la RDC », il avait pour objectif de promouvoir le développement de l'industrie minière en RDC. Huawei Mining Team, représenté par M. Xu Jun, directeur technique, a joué un rôle actif lors de ce sommet en participant à la cérémonie d’ouverture et à l’un des ateliers techniques sur l’innovation dans le secteur minier. L’occasion pour M. Xu Jun de mettre en avant les contributions de Huawei dans ce domaine, lors de sa présentation sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) comme outil au service d’une exploitation minière plus efficace et intelligente.
Pilier de l'industrie congolaise, l'exploitation minière s’appuie de plus en plus sur des solutions numériques et de construction intelligente, dont le but est d’améliorer le processus d’exploitation général – notamment en réduisant les coûts de production et en fluidifiant la communication. C’est pourquoi, lors de ce sommet, Huawei a aussi présenté plusieurs de ses solutions : le réseau porteur industriel minier, le réseau industriel IP convergent, le réseau circulaire optique industriel FTTM, ou encore des solutions 5G/eLTE, offrant une bande passante de haut débit et une latence faible. Parmi ces innovations, le système intelligent de gestion des opérations minières permet une collaboration harmonieuse entre l'homme et la machine facilitant une gestion complète du cycle de vie de l'équipement, ainsi qu'une exploitation et une inspection intelligente. Ces outils répondent aux besoins variés des acteurs miniers congolais, leur permettant de surmonter les défis de la construction d'infrastructures et d’améliorer leur productivité. Cette de manière efficace et sécurisée offrent une assistance technique plus efficiente. En Afrique, les progrès de Huawei dans le secteur minier continuent d'aider les entreprises minières à se développer numériquement, en offrant des solutions de construction uniques pour des mines "sûres, vertes et efficaces". Ils insufflent, par conséquent, une nouvelle dynamique porteuse de développement numérique et de croissance économique durable pour l'industrie minière en Afrique.
A propos de Huawei Huawei est le leader mondial des technologies de l'information et de la communication (TIC). Grâce à son engagement en faveur de l'innovation constante, Huawei crée des solutions avancées dans les domaines des réseaux, des appareils, du Cloud, de l'intelligence artificielle et bien plus encore. Avec une présence solide en RDC depuis 2006, Huawei s'engage à collaborer avec ses partenaires pour offrir une connectivité numérique plus large et une société intelligente pour tous.