A l’image d’autres nations du monde qui ont su créer des millionnaires locaux avec des financements et exonérations au secteur privé, Patrick Onoya, lobbyiste et expert en investissement, préconise l’implication active de l’Etat congolais dans la facilitation d’un espace de propulsion, lequel, selon lui, facilitera de booster l’économie nationale et de créer plus de millionnaires congolais. Une théorie que le lobbyiste a défendu à l’occasion de la célébration de 10 ans d’existence de la firme BREAKFAST CONNEXION, vendredi 31 mars 2023, après le lancement du nouveau service ‘’PROPULSION’SPACE’’.
Persuadé que c’est l’Etat qui fabrique les millionnaires au niveau national en créant un cadre ou l'environnement qui permet au secteur privé de se développer, le professeur Onoya insiste sur la ‘’financialisation’’ de l’économie dans le secteur privé, gage de la stabilité même de l’économie du pays. Il pense que cela n’est possible que si l’Etat chiffre lui-même sa philosophie de la croissance économique, et qu’il soit non pas pourvoyeur mais incitateur. Il justifie cet argumentaire par la difficulté liée au financement et circuit économique comme le principal ombrage qui dérange les entrepreneurs congolais.
« Aujourd’hui, on parle de Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique, mais on se rend compte que Dangote est un milliardaire fabriqué par l’Etat Nigérian. De même pour Toni Oloumelou et tant d’autres. Les selfs mad mans existent, mais c’est des cas rares à compter de doigts », a expliqué le lobbyiste, qui suggère que l’Etat congolais se serve du paradigme du Nigéria.
Tout en reconnaissant un apport pas de moindre du nouveau service ‘’PROPULSION’SPACE’’ de l’entreprise BREAKFAST CONNEXION, Onoya signale que ce réseau peut créer jusqu’à plus d’une dizaine de millionnaires congolais, même si cela est insignifiant pour que le pays s’envole et connaisse un vrai développement. « Le secteur privé Propulsion's peut y arriver nécessairement mais ça sera naturellement à petite échelle ; c'est à dire qu'il pourra aider un, deux, trois, cinq dix ou quinze entrepreneurs congolais, mais la vision du développement pour qu'Un pays se développe se conjugue toujours au pluriel c'est-à-dire qu'il faut qu'on arrive à cinq cents, mille, deux milles, trois milles millionnaires, et cela deviendra facile à partir du moment où l'Etat va s'impliquer et va mettre en place des réformes qui conviennent», a indiqué Patrick Onoya.
C’est ainsi qu’il a réitéré que ‘’pour qu'il ait beaucoup de ce genre d'initiative telle que Propulsion's, il faut que l'état s'implique’’. Sinon, BREAKFAST CONNEXION est un réseau d’affaires permettant de mettre en relation les entrepreneurs et les autres intervenants du monde des affaires en République démocratique du Congo. Il fait partie des services que dispose de BREAKFAST CONNEXION, entreprise chère à M. Albert Ntoni.
Fidel Songo
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Une année exactement depuis que la République démocratique du Congo a adhéré à la communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC). La RDC avait rejoint l'EAC, le 29 mars 2022 tandis que le Président de la République a officiellement signé cette adhésion samedi 8 avril 2022 à Nairobi au Kenya. Cette adhésion au sein de cette communauté est intervenue dans un contexte de grave crise sécuritaire dans la province du Nord-Kivu. Ce bloc de l’EAC est passé de 6 à 7 pays. C’était le retour de la République démocratique du Congo dans le concert des nations en sortant de plus en plus de son isolement diplomatique et commercial.
Il sied de rappeler que depuis près de quatre décennies, les plus grandes menaces à la paix en RDC viennent de la frontière avec ses voisins de l’Est. Notamment le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. On a cru qu’en faisant partie de la communauté avec ces pays, cela permettrait d’améliorer et de renforcer les relations mais aussi, de réduire les antagonismes. C’était absurde de s’imaginer dans ce nouveau contexte que des pays d’un même regroupement régional se fassent la guerre ou soutiennent la guerre chez le voisin.
Le Président Félix Tshisekedi avait même déclaré : « En adhérant à la Communauté des pays d’Afrique de l’Est, le peuple congolais ne veut pas seulement se contenter des bénéfices d’un commerce intra-communautaire, mais il aspire d’abord et surtout à entretenir des relations fondées sur la paix et la sécurité de tous. Dans cet ordre d’idées, le peuple congolais renouvelle son engagement légendaire en faveur d’une politique de bon voisinage. Il attend des autres peuples le même engagement pour la paix et la sécurité de tous».
L’EAC devient «une communauté plus vaste en taille que l’Europe… Avec des ressources abondantes, une main d’œuvre formée… Il n’y a pas de raison que nous ne soyons pas forts et prospères économiquement », a déclaré le Chef de l’État kenyan Uhuru Kenyatta. La RDC peut désormais compter non seulement sur des relations privilégiées avec les pays membres de cette communauté notamment, le Kenya, la Tanzanie, le Soudan du Sud et d’autres voisins de sa frontière Est, mais aussi cette adhésion permet à la East African Community de couvrir un espace allant de l’océan indien à l’océan atlantique.
Les citoyens congolais bénéficieront désormais d’exemption de visa pour entrer dans les autres pays de la communauté, ainsi que d’autres avantages notamment, dans le domaine des taxes et des droits de douane.
Les pays de l’EAC voient en la République démocratique du Congo un énorme marché de 90 millions d’habitants pour écouler leurs produits, et vice-versa.
Il faut que la RDC soit un pays qui exporte aussi ses propres produits. Et les potentialités inexploitées sont immenses surtout dans le secteur de l’agroalimentaire, etc. La grosse difficulté de la RDC c’est le manque de bonnes routes pour faciliter la circulation des personnes et des biens.
Cette adhésion à l’EAC devait être un rendez-vous du donner et du recevoir, une occasion de renforcer l’intégration régionale, la sécurité commune et les économies des pays membres. Plus jamais d’États qui servent de base arrière à des groupes armés des pays voisins. Mais hélas !
Emma Muntu
Comme promis aux Kimbanguistes lors de la première journée des festivités de leur centenaire le 6 avril 2021 à Nkamba dans la province du Kongo Central, depuis hier, lundi 3 avril, la date du 6 avril de chaque année devient une «Journée fériée et chômée» à travers toute la République démocratique du Congo.
Félix Tshisekedi qui avait pris part à cette cérémonie de 100 ans de l’Eglise Kimbanguiste, avait invité le président du Sénat et son homologue de l'Assemblée nationale à s'impliquer avec les députés nationaux et sénateurs, pour que la date du 6 avril devienne une « journée fériée et chômée ». Le Chef de l’État qui était aux côtés du chef spirituel, Son Eminence Simon Kimbangu Kiangani, avait souligné que cette commémoration rappelle non seulement le ministère du prophète Simon Kimbangu, mais aussi les responsabilités individuelles et collectives des martyrs africains et congolais, avant de préciser que le musée et le centre de documentation de Nkamba constituent la mémoire d’une grande personnalité.
Sur la liste actualisée de 10 jours fériés, le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à travers l’ordonnance N°23/042 du 30 mars dernier, a fait honneur au prophète Simon Kimbangu au regard de son combat pour la désaliénation spirituelle et politique de la race noire, de manière générale.
Cependant, renseigne cette ordonnance, dans le cas où l'un des jours fériés légaux coïncide avec un dimanche, le congé relatif à ce jour est repris le jour précédent. Cette journée du 6 avril de chaque année, du reste fériée, chômée et payée à travers tout le pays, rend hommage au combat du prophète Simon Kimbangu pour la Conscience Africaine.
Au total, six mois sur douze sont officiellement fériés en République démocratique du Congo. Janvier reste le plus prolifique avec quatre jours fériés soit le 1er, le 4, le 16 et le 17, suivi de mai avec deux journées : le 1er et le 17. Avril, juin, août et décembre ont chacun une journée fériée. Exception faite aux mois de février, mars, juillet, septembre, octobre et novembre, non encore impactés par des journées fériées.
Emma Muntu
Christian Bosembe, Président du CSAC
*Dans une correspondance adressée, le 4 avril 2023, au diplomate français avec ampliation au Vice-premier ministre des Affaires étrangères, au ministre de la Communication et Médias et au président du bureau du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC), OLPA appelle à une étroite coopération entre autorités congolaises et les services étatiques de France afin de mettre hors d’état de nuire les assaillants de M. Christian Bosembe Lokando, président du CSAC victime d'atteinte à l'intégrité physique en plein Paris.
Ci-dessous, l’intégralité de la correspondance de l'OLPA
Kinshasa, le 4 avril 2023
N/Réf 307/CNB04/23
Transmis copie pour information :
A son Excellence Monsieur le Vice-premier ministre, Ministre des Affaires Etrangères
A son Excellence Monsieur le Ministre de la Communication et médias,
A Monsieur le Président du bureau du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Communication (CSAC) Tous à Kinshasa/Gombe
A son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France en République démocratique du Congo (RDC) à Kinshasa/Gombe
Excellence,
Objet : protestation
L’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), organisation non gouvernementale de défense et de promotion de la liberté de presse basée à Kinshasa, vient par la présente auprès de votre auguste personnalité protester avec la dernière énergie contre l’agression brutale à Paris (France) de monsieur Christian Bosembe Lokando, président du bureau du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC).
Pour votre gouverne, ce représentant de l’instance publique de régulation des médias en RDC est en mission officielle dans votre pays (France). Curieusement et contre toute attente, M. Christian Bosembe Lokando a été attaqué, le 1er avril 2023, par une bande des marginaux se réclamant membres de l’opposition politique congolaise en exil communément appelée « combattants » qui l’ont rué plusieurs coups de poing l’accusant de travailler pour le régime de Kinshasa.
Aucun assaillant n’a été appréhendé par les forces de police françaises à la grande stupéfaction de l’opinion publique congolaise qui n’arrive pas à comprendre comment les auteurs d’une atteinte à l’intégrité physique (violation de droit humain) peuvent jouir d’une totale impunité dans un pays réputé dans la défense des valeurs démocratiques.
Au regard de ce qui précède et tout en condamnant cet acte scandaleux contre un officiel congolais, OLPA vous prie, Excellence, de bien vouloir coopérer franchement avec les autorités congolaises et d’autres services étatiques de votre pays afin de mettre hors d’état de nuire les assaillants de M. Christian Bosembe Lokando.
Veuillez agréer, Excellence, l’expression de notre considération distinguée.
Pour le comité exécutif de l’OLPA
Chancelle NSINGI BAMENGA
Secrétaire exécutive a.i
Tribune libre
*Antipas Mbusa Nyamwisi a annoncé hier, mardi 4 avril 2023, le Sommet des Chefs d’Etat de la Sous-Région des Grands Lacs qui se tiendra à Bujumbura, au Burundi, le 6 mai 2023, dans le cadre de mécanisme de suivi de l'accord d'Addis-Abeba. Il l’a dit ainsi en marge d’une audience qu’il a accordée à Henri Rasbrant, l’Ambassadeur Suédois en poste à Kinshasa.
La Suède s’engage pour la paix dans l’Est
Récit
*Il est le Premier Ambassadeur à fouler le Bureau du Ministre d’Etat en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi. Le diplomate suédois HENRI Rasbrant accompagné de Cornelia Gardmark, 2ème Secrétaire d’Ambassade, sont venus présenter leurs civilités au ministre patron de l’intégration régionale.
Juste après, il a exhorté le Ministre d’Etat à jouer pleinement son rôle dans la résolution de la crise dans l’est du pays qui a déjà causé le déplacement de plus d’un million des personnes dont les femmes et les enfants.
Il a, ensuite, confirmé à Antipas Mbusa Nyamwisi qu’il partage le même souci en ce qui concerne la guerre dans l’est du pays d’où la Suède prône le dialogue pour atténuer l’impact de la guerre sur la population.
HENRI RASBRANT a encouragé, par ailleurs, le Ministre d'Etat à user de toute son influence pour ramener tous les groupes armés locaux dans le Programme de désarmement, Démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation.
Le Ministre d’Etat a, au cours de cet entretien, rappelé toutes les initiatives prises par la RDC pour mettre fin à l'instabilité qui règne dans sa partie Est.
Il s'agit notamment, de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, les accords de Nairobi et de Luanda.
Mbusa-Tshisekedi : même vision, même combat…
Pour sa part, Mbusa Nyamwisi a rassuré son hôte de sa détermination, suivant la vision du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et ses prérogatives de rechercher la paix dans la partie orientale du pays.
Les souffrances infligées à la population de l’Est ont trop duré, a-t-il déclaré, avant d’inviter tous les partenaires de la République à s’engager réellement et sincèrement pour que la paix revienne.
En route pour Bujumbura
L’occasion était, pour le Ministre d’Etat, d’annoncer le sommet des Chefs d’Etat de la Sous-Région des Grands Lacs qui se tiendra à Bujumbura, au Burundi, le 6 mai 2023, dans le cadre de mécanisme de suivi de l'accord d'Addis-Abeba.
LPM
*Le Forum des Intellectuels Congolais à l’Etranger, FICE en sigle, condamne l'agression du Président du Conseil Supérieur de l'audiovisuel et de la communication, M. Christian Bosembe à Paris en mission officielle par un groupe de personnes identifiées, selon la vidéo comme membres du “Bataillon Front Populaire - Nouvelle Energie”. Pour le FICE, ‘’cette agression est aussi une occasion, pour le gouvernement congolais, de doter les ambassades des moyens qui permettent l’accueil des officiels en mission de service et d’instruire les autorités congolaises de recourir aux services des Représentations Diplomatiques de la RDC à l’étranger pour leur séjour’’. ‘’Grâce à sa crédibilité, sa situation juridique légale dans différents pays, le FICE travaille toujours en étroite collaboration avec les services compétents pour assurer la sécurité de ses hôtes des secteurs public, privé et de la société civile. Les personnalités de ces secteurs peuvent compter sur notre collaboration, notre patriotisme et notre professionnalisme si elles ont besoin de notre assistance parce que “nous sommes la diaspora de l’excellence”, réaffirme, dans une lettre ouverte, depuis les Etats-Unis d’Amérique, M. Joël Ngoie Nshisso, Professeur et Docteur de son état et qui, en même temps, est le Président International de ce Forum des Intellectuels Congolais à l’étranger.
Lettre ouverte
Le FICE condamne l'agression Mr. Christian Bosembe à Paris
Le FICE condamne l'agression du président du Conseil de l'audiovisuel et de la communication M. Christian Bosembe à Paris en mission officielle par un groupe de personnes identifiées selon la vidéo comme membres du “Bataillon Front Populaire - Nouvelle Energie”.
Selon la vidéo qui circule dans les médias sociaux sur cette attaque, le FICE regrette la violence extrême imposée à M. Christian Bosembe, sans égard à sa vie et à ses libertés individuelles.
La diaspora congolaise dans son ensemble est, pourtant, pacifique, courtoise et respectueuse des autorités et personnalités congolaises en mission officielle ou en visite privée à travers le monde.
A cet effet, FICE déconseille une généralisation abusive de la diaspora congolaise dont la majorité n’approuve pas les actes inciviques tels que cette agression.
Le FICE demande aux autorités congolaises et consulaires de travailler avec les services de l’ordre de la France pour retrouver les coupables afin qu’ils répondent de leurs actes selon la justice de ce pays.
Il désapprouve, d’autre part, la tendance à la vengeance et la culpabilisation de la victime exprimée par certains compatriotes dans leurs propos sur cette affaire.
Grâce à sa crédibilité, sa situation juridique légale dans différents pays, le FICE travaille toujours en étroite collaboration avec les services compétents pour assurer la sécurité de ses hôtes des secteurs public, privé et de la société civile. Les personnalités de ces secteurs peuvent compter sur notre collaboration, notre patriotisme et notre professionnalisme si elles ont besoin de notre assistance parce que “nous sommes la diaspora de l’excellence”.
Cette agression est aussi une occasion, pour le gouvernement congolais, de doter les ambassades des moyens qui permettent l’accueil des officiels en mission de service et d’instruire les autorités congolaises de recourir aux services des Représentations Diplomatiques de la RDC à l’étranger pour leur séjour.
Prof. Dr. Ngoie Joël Nshisso
Président International
https://www.ficeclub.com
+1-704-910-7185
CC : -Ministre de la Communication
-Conseil Supérieur de l’audiovisuel et de la communication
C’est une nouvelle page d’histoire que Patrick Muyaya Katembwe entend écrire du haut de ses fonctions de Ministre de la Communication et médias. Après l’organisation réussie des états généraux dans son secteur, en janvier 2022, il vient d’obtenir de l’Assemblée nationale la ratification de l’Ordonnance-loi N°23/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout support de communication en République démocratique du Congo. Une première après près de 27 ans. Patrick Muyaya vient donc là de planter le décor de l’amélioration du contenu de la presse. Devant les élus nationaux, hier mardi 4 avril 2023, le Porte-parole du Gouvernement a relevé que son initiative s’appuie sur l’axe 8 du programme du Gouvernement qui vise notamment, l’amélioration de l’image du pays, ainsi que sur le secteur 1 de la vision du Président de la République consacrée à la bonne gouvernance.
«Aujourd’hui est un grand jour en ce qu’il va consacrer la fin du processus législatif de la loi fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en République Démocratique du Congo. Depuis mon avènement à la tête du Ministère de la Communication et Médias, suivant l’axe 8 du Programme de Gouvernement : Communication et Médias : «Redevabilité de l’action gouvernementale et amélioration de l’image du pays», et conformément à la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO", consacrée dans le Secteur 1 : « Bonne gouvernance »", a dit Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias », a déclaré l’homme du changement de narratif. L’homme n’a boudé aucun plaisir pour insister sur l’importance de sa démarche à l’attention de la représentation nationale.
« Pour arriver à cette ordonnance-loi, nous avons eu à organiser les Etats Généraux de la communication et médias en janvier 2022 avec la participation de tous les représentants des organisations professionnelles aux fins de poser un diagnostic sérieux sur le secteur de la Communication et Médias notamment, sur l’actualisation de la loi fixant les modalités d’exercice de la liberté de la presse. Si nous aurions fait de cette loi une habilitation du Gouvernement, c'est parce qu'il y a urgence. Cette loi permet de résoudre un nombre important de problèmes qui dérangent ce secteur au quotidien, entre autres, les dérapages et la non-conformité de certains médias, surtout les médias d'informations en ligne qui, avec l'évolution technologique, avance avec une rapidité remarquable. (…), Honorable Président, plusieurs députés nationaux sont venus me voir pour le cas de radios communautaires présentes dans leur terroir. Il y a lieu de signaler que nombre des radios communautaires ne sont pas en ordre. Elles ne sont régies par aucune loi autant que les médias en ligne. Nous ne devons donc pas retarder l'application de cette loi. Il y a un besoin immédiat pour rétablir l'autorité de l'Etat partout à travers la République », a poursuivi Patrick Muyaya.
Notons que la loi MUYAYA tire sa substance dans l'article 24 de la Constitution de République Démocratique du Congo et elle comprend 141 articles articulés autour de cinq titres dont : Titre 1 : des dispositions générales Titre 2 : des catégories des entreprises de presse Titre 3 : du droit du public à l’information Titre 4 : des sanctions Titre 5 : des dispositions transitoires et finales La Pros.
Sans plus tarder, après le réaménagement de l’ancienne équipe, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, invite le Gouvernement Sama II au travail. Lors de la quatre-vingt douzième réunion du conseil des ministres tenue en présentiel, sur les hauteurs de la Cité de l’Union Africaine, il a orienté l’action gouvernementale vers une série de défis à relever, à savoir : la sécurité ; l’amélioration du pouvoir d’achat des congolais ; la réussite du Programme de Développement Local de 145 territoires ; du sport ; de la santé et des élections. Pour le Président Félix Tshisekedi, l’heure est venue de marquer l’histoire, au-delà des prouesses déjà réalisées. «Notre Gouvernement doit laisser des traces indélébiles», a-t-il insisté. «Le Président de la République a terminé la réunion du Conseil des Ministres en exhortant les membres du Gouvernement à rester concentrés sur les attentes de la population qui tournent principalement autour de la sécurité, de l’amélioration du pouvoir d’achat, de la réussite du Programme de Développement Local de nos 145 territoires, du sport, de la santé et des élections », peut-on lire dans le compte rendu du conseil des ministres, tel que lu par le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, sur les antennes de la Télévision nationale.
COMPTE RENDU DE LA QUATRE-VINGT-DOUZIEME REUNION
DU CONSEIL DES MINISTRES
Vendredi 31 mars 2023
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-
Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a présidé à la Cité de l’Union
Africaine, la quatre-vingt-douzième réunion du Conseil des Ministres du
Gouvernement de la République, ce vendredi 31 mars 2023, la première depuis le remaniement opéré le 23 mars 2023.
Quatre (04) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
I. Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
II. Présentation des Membres du Gouvernement à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, par Son Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
III. Points d’information ;
IV. Approbation d’un relevé des décisions du Conseil des Ministres.
I. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’Etat a porté principalement sur les grandes missions et ses attentes pour ce Gouvernement remanié. Il a centré son message autour de « l’observance des principes régissant le fonctionnement du Gouvernement comme gage de la rationalisation de l’action gouvernementale ».
Le Président de la République a tout d’abord adressé ses vives félicitations aux membres du Gouvernement en leur qualité, selon le cas, nouvellement octroyée ou renouvelée à la même fonction ou à la tête d’un nouveau portefeuille. Il a également félicité et remercié tout autant les membres sortants pour l’engagement affiché tout au long de l’exercice de leurs fonctions, et leur a demandé, au vu de l’expertise et des expériences qu’ils ont pu accumuler, de rester disponibles pour la Nation. Rappelant qu’au vu du contexte qui est le nôtre, le Président de la République a estimé que se voir porter à cette noble fonction ne devrait pas constituer qu’un privilège mais demeurer avant toute chose une lourde responsabilité qu’il revient d’assumer, dès lors que chaque membre du Gouvernement doit se considérer au service de l’intérêt général et non le contraire. Pris comme un sacerdoce, ceci appelle à l’adoption d’une attitude, d’une perception et d’un mode d’action tout particuliers. Parlant de ce remaniement qui arrive dans un contexte dominé par de fortes attentes exprimées par nos concitoyens, essentiellement sur les questions sécuritaires et socioéconomiques, le Président de la République a chargé le Gouvernement d’œuvrer de concert pour rendre la stabilité du cadre macroéconomique plus solide visant prioritairement la préservation du pouvoir d’achat par la valorisation de notre monnaie.
A ce sujet, il a rappelé les trois instruments essentiels qui constituent la« bréviaire » et sur lesquels se fonde l’essentielle de l’action gouvernementale.
Il s’agit notamment du Programme d’Actions du Gouvernement qui doit être intériorisé par chacun comme une boussole et qui définit les assignations attendues des Ministres. Il est question d’assurer la continuité de son exécution par une meilleure priorisation des actions à impact réel et visible au regard des attentes de la population.
Etant donné que la qualité de membre du Gouvernement, confère aux
Ministres le statut d’Agents publics de l’Etat, le Président de la République a précisé que ce statut les astreint donc à un sens élevé d’éthique, d’abnégation et d’honneur, à travers le Décret-loi n° 017/2002 du 3 octobre 2002 portant Code de conduite de l’Agent public de l’Etat.
Il a insisté sur l’observance stricte de quatre principes directeurs essentiels devant conduire l’action de chaque membre du Gouvernement :
- La solidarité gouvernementale qui veut que chaque membre assume chaque décision du Gouvernement et en soit tenu solidaire ;
- Le secret des délibérations qui proscrit toute divulgation des délibérations du
Conseil des Ministres ;
- La subordination hiérarchique qui oblige chacun à se référer aux instructions hiérarchiques qu’il reçoit du Premier Ministre ou du Président de la République, Chef de l’Etat. Car, le Gouvernement constitue un corps institutionnel à disposition verticale avec une hiérarchisation et une préséance.
- La collégialité qui renvoie à un esprit d’équipe et de collaboration, interdisant aux membres d’engager individuellement le Gouvernement sans se référer à la Hiérarchie et, en dehors des décisions régulièrement délibérées en Conseil des Ministres.
De manière plus large, elle implique aussi l’esprit de collaboration institutionnelle afin d’imprimer à l’action gouvernementale une inclusivité. Et elle doit s’étendre aux autres Institutions notamment les services de la Présidence de la République, du Parlement et du Pouvoir Judiciaire.
Le Premier Ministre a été encouragé à favoriser la cohésion dans l’action et à faciliter une meilleure impulsion présidentielle de l’action gouvernementale. Au-delà de ces principes cardinaux qui expriment aussi des valeurs républicaines, le Président de la République a souligné que des efforts doivent être déployés par chacun afin de contribuer à l’affermissement de la cohésion nationale notamment par le respect d’un équilibre géographique optimal au seinde son cabinet ministériel ainsi qu’à la promotion des candidatures des jeuneset des femmes, sans oublier une parfaite collaboration avec les administrations respectives des Ministères.
Il a conclu sa communication en précisant que tout ceci a pour objectif ultime de parvenir à l’efficacité de chacun dans le rendement professionnel, l’assiduité et la célérité dans le traitement des dossiers, l’activisme dans les travaux des Commissions pour les réformes envisagées, avec évaluation permanente par le Premier Ministre pour la requalification, dans le cadre du devoir républicain de redevabilité par la soumission au contrôle tant administratif que judiciaire.
II. PRESENTATION DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT
Avant de faire la présentation des membres du Gouvernement, le Premier
Ministre a remercié le Président de la République, Chef de l’Etat, Son
Excellence Monsieur Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, d’avoir, tout d’abord, renouvelé sa confiance en sa modeste personne, en lui confiant, une fois de plus, la direction et la coordination de notre Gouvernement, conformément à la Constitution de la République.
Il a, par la même occasion, réaffirmé son engagement plus que jamais renouvelé à continuer à lui rester fidèle et à participer activement à la matérialisation de sa vision, pour le bénéfice et le bien-être de nos populations. Le Premier Ministre a rassuré que tous les progrès accomplis jusqu’à présent, grâce au leadership du Président de la République, doivent se poursuivre et s’intensifier jusqu’à atteindre tous les objectifs.
Revenant à la présentation, il a indiqué que le remaniement de ce
Gouvernement a vu 46 de ses membres être maintenus, dont 10 permutés et
36 non-permutés, tandis que 6 d’entre eux sont sortis et 12 nouveaux membres ont fait leur entrée.
Aux membres du Gouvernement reconduits, le Premier Ministre a adressé tous ses encouragements à plus d’abnégation et d’engagement dans l’exercice de leurs fonctions, tout en les remerciant de chaque action accomplie.
A ceux qui intègrent l’équipe gouvernementale, il a tenu à leur présenter toutes ses vives félicitations tout en leur demandant de bien vouloir s’imprégner profondément du Programme d’Actions du Gouvernement.
« Je les engage surtout à plus de cohésion, de solidarité et de responsabilité gouvernementales pour la réussite du premier mandat de Son Excellence Monsieur le Président de la République », a-t-il déclaré après les avoir tous présentés au Président de la République.
Le Premier Ministre a aussi salué le dévouement et le patriotisme dont ont fait montre les membres du Gouvernement sortant.
Pour terminer, il a attiré l’attention du Gouvernement sur les enjeux de ce second souffle qui sont de taille.
A lui d’insister : « Nous devons les réussir, surtout en cette année électorale, année du bilan.
Pour imprimer la marque de ce second souffle, j’annonce qu’un séminaire gouvernemental sera organisé dans les tout prochains jours. Il vise à renforcer la déontologie gouvernementale, mais aussi et surtout, à définir les nouveaux rôles, dans le cadre de l’unité de commandement. C’est dans l’unité, la cohésion, la responsabilité et la discipline que résident nos succès !» Fin de citation.
III. POINTS D’INFORMATION
III.1. Etat et administration du territoire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et
Affaires Coutumières a présenté au Conseil, l’état et l’administration du territoire, qui restent dominés par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l'Etat, Commandant
Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaises, dans le cadre de l’Etat de siège en Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
Pendant la semaine qui se termine, l’état d’esprit de la population est resté dominé par :
- Les réactions et commentaires de l'opinion, sur l'interview accordée au Magazine Britannique « The Times » par le Chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo;
- Les réactions et commentaires de l'opinion, globalement positifs, sur la publication du Gouvernement Sama Lukonde II.
Dans le volet sécuritaire, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur est revenu sur la situation politique dans certaines provinces notamment le
Kwango, Ituri et le Sud-Kivu.
Le Conseil a pris acte de ce Rapport.
III.2. Situation sécuritaire
En complément au rapport du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, concernant la sécurité du territoire national, le Vice-Premier-Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, a indiqué que la situation sécuritaire à l’Est du pays est caractérisée par :
- La poursuite des attaques des RDF dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo ;
- La recrudescence de l’activisme des terroristes ADF+MTM dans les territoires de Beni, Irumu et Mambasa ;
- L’intensification des affrontements intercommunautaires dans les territoires de Djugu et de Mahagi.
A l’Ouest, la situation reste marquée par les conflits intercommunautaires
Teke-Yaka dans l’espace ex/ Bandundu et dans la commune rurale de Maluku, en dépit des efforts fournis par la délégation des Chefs coutumiers.
En outre, consécutivement au plan de redéploiement de la force régionale de
l’EAC (EACRF) adopté à Nairobi le 09 février 2023, les différentes forces de l’EAC prennent progressivement position dans les différents lieux indiqués par ledit plan. Il sied de souligner cependant que la prise des positions des forces de l’EAC est en butte à certaines résistances de la part du RDF/M23. Trois (03) militaires de l’armée rwandaise ont été neutralisés dont le colonel Jacques Bitaba, Commandant RDF dans le Rutshuru-Centre.
Le Vice-Premier-Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens
Combattants a fait part au Conseil du bilan des patrouilles de combat menées du 25 au 29 mars 2023 par les forces conjointes FARDC-UPDF contre les terroristes ADF/MTM au confluent des rivières Lusilube et Nzelube, secteur
Ruwenzori. Il s’agit de :
- La neutralisation de 25 terroristes ADF dont 03 de leurs principaux leaders, à savoir : Issa Seka (de nationalité ougandaise) ; Abou Yassin (de nationalité burundaise) et Kitshotara (de nationalité kenyane) ; - La récupération des 04 armes AK47, d’un important lot de munitions, d’effets militaires ainsi que de 11 Corans ;
- La mort d’un militaire UPDF combattant aux côtés des FARDC.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
III.3. Situation sanitaire dans le pays
Prenant la parole, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a centré son intervention sur trois (03) points.
Il a fait le point sur la situation actuelle du déploiement de couverture sanitaire universelle. A ce sujet, il rassuré que l’Ordonnance-loi N° 23/066 du 3 mars 2023 modifiant et complétant la loi N° 18/035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l'organisation de la santé publique a été transmise au Parlement pour ratification.
Pour ce qui est de la gratuité des accouchements et soins aux nouveau-nés, des discussions sont en cours avec le Ministère des Finances en vue de son financement et d'une mise en place rapide. Toutefois, le Programme de
Développement du Système de Santé (PDSS), appuyé par la Banque Mondiale, a déjà commandé des kits d'accouchements afin d'équiper 2.190 formations sanitaires à travers le pays, pour une valeur de 20 millions de dollars américains.
En dernier lieu, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a passé en revue la situation épidémiologique du pays notamment celle du choléra, de la Covid-19 et du MonkeyPox. Celle-ci reste globalement stable.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
III.4. Evolution de la situation récente sur le marché des changes ainsi que des biens et services
Invitée à prendre la parole, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a fait le point de la conjoncture économique du pays.
Il en ressort que le cadre macroéconomique de la République Démocratique du Congo reste stable, en dépit des contrecoups induits par les effets du conflit russo-ukrainien. Quoique l’inflation importée influe sur les produits alimentaires et non alcoolisés, l’économie nationale reste résiliente.
Pour ancrer les anticipations sur la volatilité de l’inflation et du taux de change, le Comité de Politique Monétaire de la Banque Centrale du Congo a procédé au resserrement du taux directeur de 8,25% à 9%. Le taux de croissance économique est estimé à 8% en 2023, sous l’impulsion du secteur minier.
Au 24 mars 2023 :
- le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à 0,3% contre 0,4% une semaine auparavant.
- Sur le marché de change, le Franc Congolais a enregistré une variation quasi nulle à l’indicatif par rapport à sa valeur de la semaine précédente, la parité étant de 2.036,95
CDF pour un dollar américain. Sur le segment parallèle, la monnaie nationale s’est légèrement dépréciée de 0,05% d’une semaine à l’autre, situant le taux moyen à
2.314,38 CDF pour un dollar américain.
Dans un contexte où l’économie mondiale est caractérisée par l’accélération de l’inflation, le ralentissement de la croissance pour la plupart des économies avancées, le durcissement des politiques monétaires avec des restrictions sur les conditions d’endettement ainsi que la persistance du conflit armé en
Ukraine, les autorités habilitées ont, au niveau national, veillé à la poursuite de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire.
Le respect du pacte de stabilité a été maintenu, les fourchettes d’appels d’offres des Bons BCC neutralisant la liquidité excédentaire des banques ont été élargies et les interventions de la BCC sur le marché de changes ont permis de lisser les fluctuations du taux de change.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
III.5. Réforme de la collecte des recettes des contraventions routières
Le Ministre des Finances a présenté au Conseil le projet de réforme de la collecte des contraventions routières en République Démocratique du Congo.
Partant d’un état des lieux rigoureux, il a été constaté que le système de recouvrement actuel de ces contraventions est peu performant, insuffisamment dissuasif, peu contraignant et confronté à des difficultés structurelles dont la perception manuelle et l’absence d’un mécanisme automatique de contrôle.
L’analyse des recettes des contraventions routières de ces six dernières années indique que la barre de 400.000 USD par année n’a jamais été atteinte et les taux de mobilisation desdites recettes par rapport à leurs prévisions annuelles respectives varient entre 5,75% en 2022 et 19,31% en 2017.
Pour collecter les recettes, la DGRAD a affecté les agents dans tous les postes de la Police de la circulation routière à travers le pays, qui effectuent les ordonnancements de la recette à travers la note de perception afin que les contrevenants paient à travers le circuit bancaire.
Malgré cela, l’absence des dispositifs bancaires permettant des paiements spontanés par les contrevenants constitue une pesanteur à la mobilisation de ces recettes.
Le Ministre des Finances a rassuré que la réforme de la collecte des contraventions routières initiée s’appuiera sur deux réformes en cours : la réforme de l’immatriculation des véhicules qui arrive à sa phase finale et celle de l’introduction des paiements des recettes par les canaux digitaux (téléphone, carte bancaire, banque en ligne, distributeurs automatique des monnaies, …)
Il a annoncé qu’un appel d’offres sera lancé pour un partenariat public privé, compte tenu de l’innovation technologique à introduire.
Le Ministre des Finances a conclu son propos en précisant que cette réforme permettra également d’accroitre les recettes du Trésor public et de réduire la délinquance et les accidents sur les routes à travers le pays. Le niveau des recettes attendues, à la suite de l’implémentation de cette réforme, se chiffrerait en centaines de millions de dollars américains, dès la première année. Et ce niveau devra s’accroitre chaque année.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
IV. APPROBATION D’UN RELEVE DES DECISIONS DU
CONSEIL DES MINISTRES
Le Conseil des Ministres a adopté le relevé des décisions prises lors de sa 91ème réunion tenue le vendredi 17 mars 2023.
Priorité au peuple !
Le Président de la République a terminé la réunion du Conseil des Ministres en exhortant les membres du Gouvernement à rester concentrés sur les attentes de la population qui tournent principalement autour de la sécurité, de l’amélioration du pouvoir d’achat, de la réussite du Programme de
Développement Local de nos 145 territoires, du sport, de la santé et des élections.
« Notre Gouvernement doit laisser des traces indélébiles », a conclu le Président de la République.
Commencée à 12h50’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 16h18’.
Patrick MUYAYA KATEMBWE
Ministre de la Communication et Médias
Porte-parole du Gouvernement
Dans l’objectif de consolider l’augmentation des recettes de l’Etat, un Protocole d’Accord a été signé mercredi 29 mars 2023, entre le Secrétariat Général à l'Environnement et Développement Durable, représenté par Benjamin Toirambe Bamoninga et la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations, «DGRAD», représentée par Jean Parfait Ntabala Murhandikire. Aussi, la DGRAD s'engage à faire parvenir au Ministre des Finances les difficultés rencontrées par le Secrétariat Général, et à mettre à sa disposition, à chaque fois qu'il en exprime le besoin, les imprimés de Valeur et Administratifs nécessaires pour la mobilisation des recettes non fiscales. Pour sa part, le Secrétariat Général s'engage, pour l'exercice 2023, à constater et à liquider les recettes minimales de l'ordre de CDF 175.441.442.548,00, représentant sa quote-part dans les assignations contenues dans la Loi de Finances, pour l'Exercice 2023. Ci-dessous, retrouvez l’intégralité du protocole d’accord signé entre les deux parties.
PROTOCOLE D'ACCORD ENTRE LE SECRETARIAT GENERAL A L'ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA DIRECTION GENERALE DES RECETTES ADMINISTRATIVES, JUDICIAIRES, DOMANIALES ET DE PARTICIPATIONS (DGRAD)
Entre :
Le Secrétariat Général à l'Environnement et Développement Durable, ci-après dénommé « le Secrétariat Général », représenté par Monsieur Benjamin TOIRAMBE BAMONINGA, d'une part ;
Et :
La Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations, « la DGRAD », ci-après dénommée « la Direction Générale », représentée par Monsieur Jean Parfait NTABALA MURHANDIKIRE, d'autre part;
IL A ETE PREALABLEMENT EXPOSE:
- Considérant que dans son discours sur l'état de la Nation, prononcé le 10 décembre 2022, le Président de la République a relevé que l'augmentation durable des recettes de l'Etat est « une priorité nationale impérative » ;
- Considérant que le Programme du Gouvernement a fixé à CDF72.000 milliards, l’objectif de mobilisation des ressources internes pour les exercices 2021, 2022 et 2023, en vue de faire de la République Démocratique du Congo un Etat fort, prospère et solidaire, en marche vers son développement ;
- Considérant que les prévisions des Recettes non fiscales fixées à CDF 3.950.108.260.872,00 par la Loi de Finances n°22/071 du 28 décembre 2022 pour l'exercice 2023, constituent les minima à réaliser, dont la quote-part pour le Secrétariat Général à l'Environnement et Développement Durable représente CDF 175.441.442.548,00 ;
- Considérant le programme économique du Gouvernement conclu avec le Fonds Monétaire International en son objectif visant l'amélioration de la mobilisation des ressources internes ;
- Attendu que l'atteinte de cet objectif devant passer par l'amélioration de la gouvernance ; la poursuite de la réforme de la fiscalité et de l'informatisation des procédures des recettes non fiscales au sein de la DGRAD, requiert un suivi particulier, en termes d'indicateurs de performance, qui devront concourir à l'augmentation durable des recettes ;
- Considérant les dispositions de l'Article 1er du contrat de performance du 13 mars 2023, signé entre le Ministère des Finances et la DGRAD ;
- Considérant la nécessité, pour le Secrétariat Général à l'Environnement et Développement Durable et la DGRAD, de tout mettre en œuvre pour faire évoluer qualitativement et quantitativement les indicateurs de performance liant le Ministère des Finances à la DGRAD.
IL A ETE CONVENU ET ARRETE CE QUI SUIT :
Article 1er ;
Le Secrétariat Général S'engage, pour l'exercice 2023, à constater et à liquider les recettes minimales de l'ordre de CDF 175.441.442.548, 00, représentant sa quote-part dans les assignations contenues dans la Loi de Finances, pour l'Exercice 2023;
Article 2 :
La réalisation des recettes, telle que prévue à l'article 1er ci-dessus, s'effectuera conformément aux Lois et Règlements en vigueur en matière des recettes non fiscales.
Article 3 :
Le Secrétariat Général s'engage à informer la DGRAD sur toutes les difficultés susceptibles d'entraver le bon fonctionnement des opérations de taxation, en prenant soin de proposer des pistes de solutions y relatives.
Article 4:
La Direction Générale s'engage à faire parvenir à Son Excellence Monsieur le Ministre des Finances les difficultés rencontrées par le Secrétariat Général, et à mettre à sa disposition, à chaque fois qu'il en exprime le besoin, les Imprimés de Valeur et Administratifs nécessaires pour la mobilisation des recettes non fiscales.
Article 5:
En cas d'atteinte de ces assignations, les dispositions de l'article 7 du Contrat de Performance 2023, relatives à la prime de plus-value seront d'application
Article 6 :
Le présent protocole, conclu pour l'exercice 2023, entre en vigueur à la date de sa signature.
Fait à Kinshasa, le 28/03/ 2023
Le Directeur Général
Jean Parfait NTABALA MURHANDIKIRE
Benjamin TOIRAMBE BAMONINGA
Le Secrétaire Général
Elections 2023, restauration de la paix, social, etc.Gouvernement Sama II : Patrick Muyaya rassure !
C’est un Patrick Muyaya très serein qui a parlé hier, lundi 23 avril 2023, après le réaménagement de l’ancienne équipe gouvernementale, pour fixer l’opinion sur les principales missions du Gouvernement Sama II, tels que définis par le Président de la République. Il s’agit, entre autres, de l’organisation des élections 2023, de la restauration de la paix, de l’éradication de l’insécurité sur l’ensemble du territoire national et de l’amélioration des conditions sociales du peuple congolais. Face à la presse, au cours d’un briefing spécial tenu en direct sur les antennes de la Radiotélévision nationale, comme d’habitude, Patrick Muyaya a affirmé l’engagement et la détermination de la nouvelle équipe des warriors à tout mettre en œuvre pour relever tous ces défis.
S’agissant, par exemple, des élections de décembre, il a indiqué que le Gouvernement n’entend pas lésiner sur ses efforts en vue du respect du délai constitutionnel. Il a rassuré que tous les paquets seront mis à la disposition de la Centrale électorale pour y parvenir. Pour ce qui est de l’insécurité persistante de la partie orientale du pays, en proie principalement à l’agression du Rwanda, qui opère et foule au pied les droits humains sous la couverture du M23, le Ministre Patrick Muyaya a appelé au calme. Car, la situation reste sous contrôle des éléments des FARDC, qui travaillent en étroite collaboration avec la Force régionale, pour barrer la route à tous les plans obscurs des hors-la-loi. A la lumière de ces allégations, cette collaboration entre l’armée nationale et les troupes venues en RDC, dans le cadre des de l’EAC, n’est donc pas à assimiler à une forme de balkanisation. Muyaya a également rassuré que le Premier ministre et l’ensemble de son gouvernement tiennent à poser des actions à impact visible allant dans le sens de doter le pays des infrastructures modernes notamment, dans le secteur des sports et d’améliorer les conditions de vie des populations.
«Le Président de la République a tenu à nous rappeler les missions qui sont les nôtres dans le contexte politique actuel. D’abord, c’est le retour de la paix et de la sécurité à l’Est de la République démocratique du Congo, c’est les efforts continus pour la maitrise du cadre macroéconomique, particulièrement la situation des francs congolais. Et donc, de ce point de vue, des orientations précises ont été données… Mais, les autres priorités, c’est aussi la tenue des élections. C’est un engagement que nous avons pris et sur lequel le gouvernement travaille en étroite collaboration avec la Commission électorale nationale indépendante. On a parlé sports… Tous ces points ont été abordés par le Président de la République qui nous a appelés à l’observance strict des principes directeurs qui doivent conduire chaque membre du gouvernement, à savoir : la solidarité gouvernementale, le respect des secrets de délibération, la subordination hiérarchique et la collégialité... Tous ces principes devraient être particulièrement suivis par chacun des membres du gouvernement pour s’assurer que nous travaillons, que nous donnons des résultats. Le Président de la République a appelé aussi à la subordination hiérarchique parce que le gouvernement est un corps avec une structure institutionnelle verticale… », a rassuré Patrick Muyaya.
Halte à la manipulation !
‘’Le retour de la paix est un des objectifs principaux… La force régionale est une force d’appui aux Forces armées de la République démocratique du Congo. Toutes ces troupes en République démocratique du Congo sont venues à l’invitation du gouvernement congolais dans l’objectif de travailler pour le retour de la paix. Cela ne doit donc pas être interprété comme une quelconque forme de balkanisation d’autant plus que l’objectif recherché, c’est de parvenir à la fin des hostilités. Dans le schéma qui a été convenu, le M23 qui a commencé progressivement à se retirer va laisser de l’espace selon les axes qui ont été prévus notamment, pour le contingent burundais dans le territoire de Masisi, le contingent ougandais qui va se déployer dans le territoire de Rutshuru, Bunagana… le contingent kényan va se déployer dans le territoire de Nyiragongo, Kibati, Kibumba, Rumangabo».
Dans le même ordre, Patrick Muyaya a fait noter que le Gouvernement de la RDC déploie des énergies nouvelles pour l’organisation des 9èmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa. Comme pour donner plus du contenu au changement de narratif, leitmotiv du Président Tshisekedi, qui tient à rendre à la RDC sa vocation de s’ouvrir au monde sous son règne.
La Pros.
La proposition de loi Tshiani
Honorables Députés et Sénateurs,
Je vous félicite d'avoir finalement retenu la proposition de loi dite Tshiani pour la session de mars 2023.
Daignez accepter que je vous rappelle que votre disposition est d'une importance capitale pour "la survie" de notre pays qui est en péril et menacé d'émiettement.
La dramatique expérience de celui qui se surnomme à l'ubwenge "Joseph Kabila", à travers son œuvre de destruction systématique du pays en commençant par les infiltrations dans les institutions, l'armée en premier (voir pièces jointes), à laquelle vient s'ajouter la partition de Mwangachuchu, suffit amplement pour justifier l'examen et l'amélioration (réf. pièces jointes) du projet soumis à l'appréciation de votre haute institution, avant son adoption massive.
J'avoue avoir toujours affirmé que l'élite nationale, politique de manière particulière, a évolué pendant très longtemps dans une médiocrité extrême, une lâcheté éhontée.
Cependant, je demeure convaincu qu'il ne s'agit nullement d'une tare générationnelle. Le pays est plutôt confronté aux nombreux accidents de parcours liés surtout à la convoitise de ses immenses ressources naturelles.
Honorables Députés et Sénateurs,
En dépit de la lourde responsabilité qui nous incombe dans la déstabilisation criminelle de notre propre pays, vous êtes appelés instamment à relever le défi majeur en présence.
Comment ?
Le hautement politique projet de loi, auquel s'ajoute si miraculeusement en pleine guerre le décor judiciaire de Mwangachuchu, vous offre la meilleure occasion de lever l'omerta sur tous les secrets de l'impuissance nationale.
Prenez tout votre courage ici et maintenant, pour libérer le pays et honorer la mémoire de la dizaine des millions de nos morts, en brisant toutes les chaînes de l'occupation, le tabou de son symbole en particulier, qui s'appelle mystérieusement "Joseph Kabila".
Je suis hyper triste de vous rappeler que, depuis 20 ans, je suis le seul membre de l'élite congolaise au pays à avoir osé non seulement poser la problématique identitaire de l'homme qui a servi de cheval de Troie rwandais au sommet de l'État pendant 18 ans, mais aussi alerter le monde sur les contours du "génocide congolais" confirmé récemment par Sa Sainteté Pape François à Kinshasa, ainsi que sur les conséquences multidimensionnelles qui en découlent sur le plan national et international.
Il s'avère que nous vivons aujourd'hui et vivrons demain, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, tout ce que j'ai présagé dans mon livre en 5 tomes, intitulé "Le Prix Nobel du génocide Cas de la Rd-Congo" (Edilivre, France, nov. 2017).
Aussi, je vous exhorte à voter massivement la Loi Tshiani pour l'amour et le soutien à votre grand et riche pays si tragiquement convoité, dont vous savez la lourdeur des menaces qui planent sur lui. N'hésitez pas. Ne vous laissez influencer par qui ni quoi que ce soit. Oubliez un peu vos minables petits intérêts individuels.
Car l'Histoire vous en sera douce, tendre, clémente, et les générations futures gré.
Sentiments hautement patriotiques.
Honorable Prosper Ndume Pelé Nzogu
Brazzaville, le 30 mars 2023
Le Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta, poursuit son séjour de travail en Europe. Après Monaco où il a été reçu par le Président du Tribunal Suprême de cette importante Principauté, c'est au tour du Président du Conseil Constitutionnel français, Laurent Fabius, d'échanger avec le Premier d'entre les magistrats congolais, le Président de la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo, Dieudonné Kamuleta qu'accompagnent dans cette mission deux juges de cette haute juridiction, Jean-Pierre Mavungu et François Bokona. La visite de travail avec cet ancien Premier ministre français a démarré par un échange à huis clos entre le Président Fabius et son hôte, le Président Dieudonné Kamuleta en présence de deux juges de la Cour Constitutionnelle de la RDC.
Au cours de cet entretien, les deux personnalités ont notamment échangé sur les bonnes pratiques et expériences relatives à la justice constitutionnelle et contentieux électoral. Le Président Dieudonné Kamuleta a, à l'occasion, défendu avec brio l'honneur et la dignité de la République Démocratique du Congo. Le choix du Conseil Constitutionnel français ne relève pas du hasard.
Il tient en effet à la forte expérience de cette haute juridiction dans le domaine de la justice constitutionnelle et du contentieux électoral. Il paraît tout à fait légitime que la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo se rapproche de cette haute juridiction française.
Dans son objectif de renforcer le rôle de la Cour Constitutionnelle de la RDC en tant que gardienne juridique de la suprématie de la Constitution, fondement de l'Etat de droit démocratique, le Président Kamuleta a voulu s'enquérir du fonctionnement du Conseil Constitutionnel français dans la réalisation de ses missions traditionnelles.
A tous ces éléments pertinents s'est ajoutée la carrure même du Président Laurent Fabius. Il est l'un des rares hommes d'État français à s'être retrouvé à travers ses différentes fonctions dans les différentes branches du pouvoir : Il a été dans l'Exécutif, le Législatif et à présent dans le Judiciaire. Le Président Fabius représente à lui seul une bibliothèque de la République française et une référence.
Face à lui, le Président Dieudonné Kamuleta n'a pas manqué d'épingler l'épineux problème de la violence dans la partie Est de notre pays, provoquée par la guerre d'agression menée par le Rwanda.
La visite s'est poursuivie par une séance de travail avec les services du Conseil Constitutionnel français sous la supervision du Secrétaire général de cette institution. Il s'agit du service de la documentation et de l'aide à l'instruction.
La Pros.
*Le Vice-premier ministre, Ministre de l'Intérieur, sécurité et Affaires coutumières, Maître Peter Kazadi Kankonde, a représenté valablement le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, empêché, à l'ouverture des travaux de la première Session ordinaire du Conseil Économique et Social (CES) de l'année 2023.
La cérémonie d'ouverture de ces travaux a eu lieu, ce samedi 1er avril 2023, dans la Salle des spectacles du Palais du peuple, dans la Ville-province de Kinshasa.
Résolument engagé à apporter sa pierre à l'édifice dans le redressement de la République démocratique du Congo, le numéro 1 de l'Intérieur a participé à cette importante activité, seulement quelques jours après la prise de ses fonctions.
Dans son mot d'ouverture, le président du CES a d'abord salué la présence très remarquable des hautes autorités de la République, dont notamment le nouveau Vice-premier ministre, Ministre de l'Intérieur Maître Peter Kazadi.
« C’est donc avec un immense bonheur que nous nous retrouvons réunis en cette circonstance dans la Salle du Palais du peuple. Et à cette occasion, permettez-moi de vous remercier au nom de tous les membres du Conseil Économique et Social, au nom des membres du Bureau et au mien propre, pour l'honneur que vous ne cessez de me témoigner par votre présence, chaque fois que cela s'avère nécessaire_ », s'est exprimé monsieur Jean-Pierre Kiwakana Kimayala.
Poursuivant son allocution, le président du CES a signifié à l'assistance que la Session ouverte aujourd'hui est essentiellement budgétaire. Cependant, il a précisé que les différents travaux qui y sont prévus, tourneront autour de plusieurs thématiques qui les ont occupés du début du mois de décembre 2022 à fin mars 2023.
Les assises de cette nouvelle Session du CES iront jusqu'au 1er juin 2023.
*Cellule de communication/VPM Intérieur