*L’année 2023 marque le trentième anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse, en ce 3 mai, au Kempinski Fleuve Congo Hôtel, à Kinshasa, les professionnels des médias se sont réunis autour du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi pour commémorer cette date historique sous le thème universel : "Façonner un avenir de droits : La liberté d'expression comme moteur de tous les autres droits de l'homme" et le thème national : "La liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique".
Trois décennies au cours desquelles, cette journée a été décrétée par les Nations Unies en 1993, suivant une recommandation de l’Unesco. Cette journée « sert à rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse et constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle », explique l'Unesco.
En République Démocratique du Congo, c'est tous les jours que le gouvernement fournit des efforts pour matérialiser cette liberté afin qu'il y ait moins de journalistes et autres professionnels des médias dans les lieux carcéraux (prisons, cachots et parquets).
Aujourd'hui, avant la prise de parole par le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya et le Président de la République Félix Tshisekedi, plusieurs orateurs ont tour à tour émis leurs vœux de voir le gouvernement Congolais avec la nouvelle loi sur la liberté de la presse, assainir l'environnement médiatique Congolais. Nous citons le Secrétaire Général de l'ONG Journaliste en danger Tshivis Tshivuadi, le Chef de bureau et Représentant de l'UNESCO en RDC Isaías Barreto da Rosa ; le Chef de mission adjoint à l'ambassade de Suède en RDC Joachim Beijmo et le président du Conseil Supérieur de l'audiovisuel et de la communication en RDC, Christian Bosembe.
Selon le secrétaire général de JED, Tshivis Tshivuadi, le bilan du premier mandat de Félix Tshisekedi dans le domaine des médias est positif. "En 4 ans, le pays a gagné 30 places dans le baromètre mondial de la liberté de la presse de Reporter sans frontières (RSF), passant de la 154e à la 124e position. Aussi, fait-il mention de la nouvelle loi qui régit la presse, promulguée 27 ans après l’ancienne", a-t-il déclaré.
«Si vous êtes réélu Président de la République au terme des prochaines élections, Monsieur le Président, que comptez-vous faire pour la presse que vous n’avez pas fait lors de votre premier mandat ? », a-t-il demandé au Chef de l’Etat.
Prenant la parole, Patrick Muyaya a rappelé à l'assistance et au monde connecté sur la radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et sur la chaîne YouTube RTNC que la rédaction du thème annuel "La liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique", a tenu compte du contexte d'agression dont est victime l'Est de la République Démocratique du Congo par le Rwanda camouflé derrière le mouvement terroriste M23 et le progrès qui se fait dans le secteur des médias.
"Ce n’est pas une habitude de vous accueillir ; mais plutôt un privilège de vous revoir, en ce jour, pour la célébration d’une des valeurs cardinales qui fondent
votre engagement politique, à savoir : la défense et la promotion de la liberté
d’expression. Toute à l'heure, j'échangeais avec l'ambassadrice des États-Unis d'Amérique dans notre pays, elle me confiait que de sa forte carrière diplomatique, elle n'a pas encore vu un Président de la République se mobiliser pour assister à la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse", a dit Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, et Porte-parole du Gouvernement Sama Lukonde 2.
Le ministre reconnaît avoir retenu du Président de la République, la formule du dire et du faire. Il avait promis lors de l'ouverture des travaux des états généraux de la communication et médias en janvier 2022 que durant son mandat, la presse rd-congolaise sera dotée d'une nouvelle loi sur la liberté de la presse tenant compte des avancées technologiques et autres de ces 27 dernières années. C'est qui a été fait par la promulgation de la loi, le 13 mars dernier.
"Vous l’avez dit et vous l’avez fait !
Vous avez tenu parole. Et aujourd’hui, il est de mon devoir, comme Ministre
de tutelle, de saluer votre accompagnement permanent et de porter les remerciements de tous les professionnels des médias et autres acteurs du secteur à Votre Autorité.
Vous pouvez considérer qu’avec l’entrée en vigueur de cette Loi, vous n’avez
pas seulement bétonné mais vous avez posé une fondation solide sur laquelle se construit désormais le nouvel écosystème médiatique de notre pays.
La célébration de cette journée constitue aussi un moment des retrouvailles de ceux qui, depuis la tenue des Etats Généraux de la Communication et Médias, travaillent dans un élan d’unité pour la mise en œuvre de chacune des
recommandations.
Je voudrais particulièrement saluer leur engagement pour le dévouement et le travail en faveur du retour à la norme de notre beau métier. En même temps
que je voudrais saluer nos partenaires traditionnels qui nous accompagnent dans ce travail quotidien" a indiqué le ministre Muyaya.
Pour sa part, le Président Félix Tshisekedi a exprimé sa joie de célébrer cette journée dédiée aux journalistes.
"Ma présence en ces lieux entre dans le cadre de la tradition que j’ai voulu instituer, dès le début de mon mandat, celle de célébrer avec vous la liberté de la presse, vitale pour la consolidation de notre démocratie. En ce moment où nous célébrons donc cette Liberté, et conformément au thème arrêté pour la circonstance, je voudrais dire, avant toute chose, toute ma solidarité aux journalistes et professionnels des médias qui payent, comme beaucoup de nos compatriotes dans la partie Est de notre pays, le prix de la barbarie de l’agression rwandaise" a indiqué le Chef de l'Etat.
Le Président a rappelé la responsabilité de journalistes dans l'encadrement des échanges et dans les dispositions à prendre pour éviter des dérapages.
" Je vous exhorte à utiliser vos plateaux et vos différents médias pour favoriser un débat politique sain, lequel permettra à la fois à vos invités ainsi qu’à vos téléspectateurs, auditeurs et lecteurs d’être édifiés sur la nature des offres politiques leurs proposées sous forme de programmes et propositions par les
Candidats », a souligné Félix Tshisekedi.
Il convient de signaler que la loi sur la liberté de la presse en République Démocratique du Congo portée par le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a été ratifiée le mardi 2 mai 2023 à la chambre haute du parlement Congolais, après avoir été adoptée le 4 avril dernier, à l'assemblée nationale. Signalons que cette loi a été promulguée le 13 mars 2023 à Kinshasa, par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
(Avec la Cellcom/Communication & Médias)
ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION ET MEDIAS, PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT, A L’OCCASION DE LA CELEBRATION DE LA 30ème JOURNEE MONDIALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Fleuve Congo Hôtel, le 03 mai 2023
Excellence Monsieur le Président de la République,
Chef de l’Etat, avec mes hommages le plus déférents, Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement, Honorable Président de l’Assemblée Nationale, Honorable Président du Sénat,
Honorables Députés Nationaux et Sénateurs,
Mesdames et Messieurs des Corps constitués,
Mesdames et Messieurs, les Membres du Gouvernement,
Messieurs les Présidents des Assemblées Provinciales,
Messieurs les Gouverneurs des Provinces,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs de mission diplomatique et Représentants des organismes internationaux,
Mesdames et Messieurs les journalistes et professionnels des médias, Distingué(e)s Invité(e)s, en vos titres et qualités ;
Mesdames, Messieurs,
C’est encore un réel honneur, Excellence Monsieur le Président de la République, de vous avoir au milieu de nous dans ce cadre pour la célébration de la liberté de la presse placée cette année sous le thème national : « La liberté d'expression à l'épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi sur la Presse pour une nouvelle dynamique ». Nous avons convenu de cette thématique au regard du contexte sécuritaire de notre pays qui reste marqué par l’agression rwandaise mais aussi par des progrès remarquables et unanimement salués qui se font sous votre direction dans le secteur des médias.
Ce n’est pas une habitude de vous accueillir ; mais plutôt un privilège de vous revoir, en ce jour, pour la célébration d’une des valeurs cardinales qui fondent votre engagement politique, à savoir : la défense et la promotion de la liberté d’expression.
De votre dernier discours devant nous à l’occasion de la clôture des Etats Généraux, j’ai retenu une formule que plus d’une fois mentionnée « le dire et le faire ». Et dans le même discours, vous avez pris l’engagement de vous impliquer pour la célérité et l’adoption de nos textes.
Aujourd’hui, avec la promulgation de la nouvelle Loi sur la presse, c’est chose faite. Excellence, Monsieur le Président de la République, Vous l’avez dit et vous l’avez fait ! Vous avez tenu parole. Et aujourd’hui, il est de mon devoir, comme Ministre de tutelle, de saluer votre accompagnement permanent et de porter les remerciements de tous les professionnels des médias et autres acteurs du secteur à Votre Autorité. Vous pouvez considérer qu’avec l’entrée en vigueur de cette Loi, vous n’avez pas seulement bétonné mais vous avez posé une fondation solide sur laquelle se construit désormais le nouvel écosystème médiatique de notre pays. La célébration de cette journée constitue aussi un moment des retrouvailles de ceux qui, depuis la tenue des Etats Généraux de la Communication et Médias, travaillent dans un élan d’unité pour la mise en œuvre de chacune des recommandations.
Je voudrais particulièrement saluer leur engagement pour le dévouement et le travail en faveur du retour à la norme de notre beau métier. En même temps que je voudrais saluer nos partenaires traditionnels qui nous accompagnent dans ce travail quotidien.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Mesdames et Messieurs,
Dans la thématique de la célébration de ce jour il y a deux aspects, je voudrais, de manière résumée, revenir d’abord sur les grandes innovations et adaptations contenues dans la nouvelle Loi sur la Presse. L’impératif de la salubrité médiatique que vous nous avez recommandé,
Excellence Monsieur le Président de la République, a été le fil conducteur de notre travail durant son élaboration. Les premiers changements majeurs apportés dans cette Loi nous permettent, en amont, d’éviter l’infiltration dans le secteur des médias, c’est la définition même du journaliste professionnel. L’article 3 point 11 de la Loi précitée le définit comme : « Toute personne diplômée d’une école de journalisme reconnue par l’Etat Congolais et dont l’activité principale, régulière et rétribuée consiste à la collecte, au traitement et la diffusion de l’information ; Toute personne titulaire d’un diplôme de licence ou équivalent suivi d’une pratique professionnelle de trois ans dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information au sein d’une rédaction, d’une entreprise de presse reconnue par l’Etat».
Les conditions d’accès au métier ont été durcies pour filtrer en amont des moutons noirs, remettre de l’ordre dans la profession des journalistes et garantir l’obtention de la carte de la presse aux seuls professionnels des médias. C’est cela l’esprit des articles 9, 10 et 11. Et pour corser davantage, l’article 121 stipule, je cite : « Quiconque s’est attribué indument la qualité de professionnel des médias dans l’une ou l’autre catégorie de métiers repris à l’article 3 de la présente Ordonnance-Loi ou qui a publiquement porté un insigne ou emblème destiné à faire croire à la jouissance de cette qualité et/ou à l’exercice de cette profession ou qui en a indument tiré bénéfice est puni conformément aux dispositions du Code Pénal Congolais ». Fin de citation.
L’autre point important qui figure dans cette Loi et qui nous permettra de réduire le nombre de plaintes enregistrées contre les journalistes, c’est la consécration du droit de réponse comme une réparation à l’égard de la personne lésée. Conformément à l’article 112 de la nouvelle Loi qui vise à permettre la protection des journalistes, obligation est faite à toute personne lésée par une publication ou diffusion par voie de presse de saisir le média concerné et qui est contraint de publier ledit droit de réponse. A défaut, les Instances judiciaires pourraient alors être saisies par la personne lésée pour obtenir réparation. Nous pensons ici avoir fait un pas considérable dans la marche vers la dépénalisation, objectif qui ne pourra être atteint que si nous parvenons en amont à réussir la salubrité médiatique, c’est cela que nous avons convenu. Les articles 120 et 123 de la même Loi consacrent, dans le régime de sanctions, l’instauration de la « Clause de la mauvaise foi » dans la publication des fausse informations ou allégations ou encore des pièces fabriquées, falsifiées ou mensongères attribuées à des tiers.
Ceux-là sont punis suivant les prescrits du Code pénal. La jouissance effective du droit constitutionnel à l’information pour tout Congolais, comme l’ont soutenu les professionnels des médias, des acteurs sociopolitiques et ceux de la société civile dans le Rapport Général des Etats Généraux de la Communication et Médias de janvier 2022 sur les réformes légales et institutionnelles du secteur de la Communication et Médias. Ce principe est garanti dans cette Loi en son article 95.
L’autre changement apporté, c’est la promotion de la viabilité économique des organes de presse consolidée pour garantir, d’une part, les intérêts des entrepreneurs, et d’autre part, les exigences fondées sur le développement des vecteurs économiques stables en faveur des employés. A ce sujet, le principe de l’octroi de l’aide directe et indirecte à la presse a été renforcé selon l’article 39. Autant, des exonérations fiscales sont prévues en faveur des entreprises de presse, conformément à l’article 41 de la nouvelle Loi.
Prenant en compte vos recommandations, Monsieur le Président de la République, les parties prenantes aux Etats Généraux de la Communication et Médias ont veillé à ce que la nouvelle Loi garantisse le principe de l’exercice d’une presse réellement libre, partenaire au développement.
Face à l’impératif d’adaptation de la Loi aux réalités de l’environnement médiatique actuel, cette Loi prend en compte des nouvelles catégories des médias dont la presse en ligne, les médias associatifs, communautaires et confessionnels. Et ensemble, nous travaillons à conformer les médias existant aux prescrits de la nouvelle Loi et nous avons 6 mois pour le faire suivant l’article 140.
Excellence Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs,
Point n’est besoin de vous rappeler le contexte sécuritaire marqué, depuis une année, par la guerre d’agression rwandaise avec les terroristes du M23. Dans leur barbarie, ils ont commis des atteintes graves à la liberté de la presse dans le seul objectif d’étouffer les voix de la vérité sur leur violence qu’ils imposent injustement à nos populations.
La République Démocratique du Congo ne sera jamais le Rwanda où il n’existe aucune voix dissonante, où il n’existe aucune presse libre, où sont éteintes toutes les voies qui pensent le contraire du régime tyrannique. Ce modèle anti-démocratique ne sera jamais exporté chez-nous,
Excellence Monsieur le Président de la République, parce que vous ne laisserez jamais cela arriver.
Nous voulons, à travers nos échanges de ce jour, partager des expériences et outiller de nouveau les journalistes tant sur les mesures de sécurité qu’ils doivent observer dans les zones en conflit que dans la manière de couvrir l’information durant cette période si sensible. Dans le même registre, ils vont devoir, en cette année électorale, renforcer leurs capacités afin d’assurer un traitement impartial de l’information électorale. Nous travaillerons, en collaboration avec le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) et la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), sur des programmes qui pourrons rendre plus fluide l’accès à l’information électorale. Nous comptons sur l’expérience des intervenants et la contribution des participants pour des échanges de qualité qui permettrons, j’en suis convaincu, de contribuer à améliorer le rendement de nos professionnels des médias.
Excellence Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs, Dans la droite ligne de la réforme du cadre légal et institutionnel, j’entends présenter, dans les jours qui suivent cette célébration, aux Commissions du Gouvernement l’Avant-projet de Décret portant Statuts des journalistes œuvrant en République Démocratique du Congo.
Ce texte, œuvre des Etats Généraux de la Communication et Médias, viendra modifier un texte vieux de 44 ans alors que le métier des journalistes à largement évolué.
D’autres textes importants suivront la même procédure sous l’encadrement du Premier Ministre, Jean-Michel SAMA LUKONDE KYENGE, afin de matérialiser votre vision dans ce secteur vital pour notre démocratie. L’organisation du Congrès de l’Union Nationale de la Presse du Congo(UNPC) se présente comme une solution majeure de la refondation de cette instance d’autorégulation de la profession.
Notre Gouvernement s’apprête à s’acquitter de ses obligations conformément aux résolutions des Etats Généraux de la Communication et Médias.
En ce qui concerne la salubrité médiatique, j’aimerais rappeler ici que la première phase du contrôle de conformité administratif et documentaire des Editeurs des programmes et des sociétés de télédistribution pour la ville de Kinshasa a été bouclée par la Commission permanente ad hoc. Les résultats ont été présentés lors de la 95ème réunion du Conseil des Ministres qui en a pris acte. A l’expiration du délai de grâce de 15 jours qui court jusqu’au mardi 9 mai 2023, nous allons procéder : - à la déconnexion des Editeurs des programmes non en règle et à la connexion de ceux qui le sont ; - à la déconnexion de ceux qui émettent encore en analogique ; - à l’extension de ce contrôle administratif et technique, dans une seconde phase, aux différentes radios et autres catégories des médias.
Ainsi, l’application stricte de ces mesures ne viendront en aucun museler la liberté d’expression, celle de la presse en particulier, plutôt que de conformer les usagers du secteur au respect des textes légaux et réglementaires. Et ainsi faciliter le travail d’identification des médias de ceux qui seront éligibles à l’aide directe prévue par la Loi.
L’Etat ne peut pas appuyer des médias qu’il ne connaît pas et qui ne sont pas pleinement en règle sur le plan administratif et technique. Je ne saurais terminer mon propos sans remercier tous les partenaires qui nous accompagnent : Internews, UNESCO, USAID, FHI360, les Ambassades des Etats Unis d’Amérique et celle de Suède.
Mes remerciements s’adressent également aux organisations professionnelles avec qui nous collaborons, je cite : - l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) ; - Journaliste en Danger (JED), Association des Médias d’Information en Ligne (MILRDC) ; - L’Association Nationale des Entreprises Audiovisuelles Privées (ANEAP) ; - L’Association Nationale des Editeurs du Congo (ANECO) ; - La Fédération des Médias de Proximité du Congo (FRPC) ; - Journaliste En Action (JA) ; - L’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse-Ecrite (ACOFEPE) ; - L’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM) ; - et tant d’autres. Reconnaissance également à l’égard du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC). Ensemble, nous sommes engagés résolument dans cette marche irréversible vers la transformation de notre paysage médiatique.
Excellence Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs, Au vu des résultats relevés ci-haut, ce ne serait pas trop dire que de dire que vous pouvez avoir le sentiment du devoir accompli en ce qu’à ce stade de votre mandat, vous avez relevé le défi principal dans notre secteur, celui de doter la presse Congolaise d’une Loi mère moderne et plus protecteur des journalistes après 27 ans.
Et dans cette Loi, vos engagements pour une presse libre, des médias viables et des journalistes professionnels sont tenus sans ambiguïté. Avec tous les parties prenantes, nous travaillons sur les mesures d’application qui permettrons au Gouvernement de concrétiser et de rendre effectif ce qui a été cristallisé dans la Loi.
Cette nouvelle dynamique amorcée, sous votre impulsion, Excellence Monsieur le Président de la République, augure des lendemains meilleurs pour ce corps de métiers appelé à retrouver ses lettres de noblesse en jouant véritablement son rôle de 4ème Pouvoir au sein de notre société.
Pour que cette flamme reste à jamais allumée.
Et nous retenons, comme je l’ai dit au début, que vous dites ce que vous faites et, bientôt, au moment du compte, nous ferons l’exercice dans d’autres secteurs pour noter que ce n’était pas seulement le béton que vous avez posé mais plutôt la fondation.
Que vive la Liberté de la Presse,
Que vive la République Démocratique du Congo,
Je vous remercie !
Fait à Kinshasa, le 03 mai 2023
Patrick Muyaya Katembwe
Ministre de la Communication et Médias
Porte-parole du Gouvernement
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Félix-Antoine Tshisekedi, a inauguré, ce mercredi 3 mai 2023, de nouveaux bâtiments construits sur le site de l'Université pédagogique nationale (UPN). Il s'est agi principalement de nouveaux homes pour les étudiants qui vont ainsi améliorer leurs conditions de vie sur ce campus universitaire.
La manifestation a été rythmée par une série de prises de parole avant la visite proprement dite de ces ouvrages par le Chef de l'État accompagné par plusieurs personnalités du monde politique et académique.
Anastasie Masanga, la Rectrice de l'UPN, qui a pris la parole en premier, ces ouvrages traduisent la volonté, mais aussi, l'humanisme du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui a ainsi honoré sa promesse faite, le 6 décembre 2020, à une délégation de professeurs de l'UPN reçus en audience à la Cité de l'Union Africaine.
"Chose promise, chose faite", a-t-elle déclaré tout en louant la qualité de l'ouvrage effectuée par l'entreprise Africa solution ainsi que la transformation à pas de géant que subit, depuis lors, cette alma mater au grand enchantement de la communauté estudiantine.
Intervenant au nom de ses pairs, le délégué des étudiants a, quant à lui, exprimé toute la gratitude de la communauté estudiantine envers le Chef de l'Etat dont l'acte ainsi posé restera gravé dans les annales de l'UPN.
Le Ministre de l'ESU, Mohindo Nzangi, a, pour sa part, indiqué que les nouveaux bâtiments s'intègrent dans un vaste programme de construction et de réhabilitation des établissements d'enseignement supérieur et universitaire. Il a aussi souligné que cela confirme la vision du Chef de l'Etat qui œuvre pour la modernisation des établissements d'enseignement supérieur pour les rendre compétitifs et en conformité avec les standards internationaux.
Quant aux professeurs, le ministre les a rassurés sur la prise en compte par le Chef de l'État de leurs revendications et de la mise en œuvre de solutions idoines pour répondre rapidement à leurs besoins.
S'agissant des infrastructures inaugurées ce jour, il s'agit concrètement de deux homes pour garçons, l'un à six étages avec Rez-de chaussée et doté de 70 chambres et l'autre de 3 étages disposant de 50 chambres.
Quant au home des filles, il est en cours de rénovation.
Ce qui, à terme, pourra décongestionner ce campus universitaire qui accueille près de 20.000 étudiants.
LPM avec la Cellcom/Présidentielle
*‘’Je voudrais très respectueusement, poser à Votre Excellence, une question directe à laquelle Vous n’êtes pas tenu de répondre. C’est celle de savoir, si vous êtes réélu à la fin de cette année, qu’est- ce que Vous feriez pour la presse, et que vous n’avez pas pu lors de votre premier mandat ?
Telle est la question que Tshivis Tshivuadi, Secrétaire Général de JED, a posée à Félix Tshisekedi hier, mercredi 3 mai 2023, en marge de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. C’était dans la série de discours tenus devant le Premier Ministre, Sama Lukonde Kyenge, le Ministre de la Communication et Médias, le Président du Sénat ainsi que de tant d’autres autorités invitées à cette occasion, à Fleuve Congo Hôtel, dans son cadre lambrissé situé au premier étage. Plus loin, le Secrétaire Général de JED s’est appesanti, par ailleurs, sur les progrès réalisés dans la protection des libertés des professionnels des médias sous le règne de Félix Tshisekedi. Puis, il a épinglé quelques défis auxquels la RD. Congo est encore confrontée en cette période de guerre d’agression et, surtout, vers la phase finale qui, normalement, marquera la fin du quinquennat grâce à l’organisation de nouvelles élections 2023.
Allocution du Secrétaire général de JED à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse
Kinshasa, Fleuve Congo Hôtel, le 03 mai 2023
La liberté d’expression à l’épreuve de la crise sécuritaire en RD Congo
Excellence Monsieur le Président de la République
Après le 03 mai 2019, à l’Hôtel Béatrice, quelques mois après votre arrivée au pouvoir ; après les Etats généraux de la presse qui se sont tenus il ya un peu plus d’une année, sous Votre haut patronage, Vous voici une fois de plus parmi nous à l’occasion de la célébration de cette journée mondiale dédiée à la presse… à la liberté de la presse.
Soyez rassuré, Excellence, que les journalistes et acteurs des médias congolais apprécient à leur juste valeur cet Honneur et cette proximité.
Cette journée intervient dans un contexte bien particulier marqué par la crise sécuritaire qui persiste, notamment à l’Est du pays ; et que pointe à l’horizon 2023, la fin d’un quinquennat de tous les espoirs.
Comment, dès lors, parler de la situation actuelle de la liberté de la presse, sans être tenté de dresser Votre bilan et celui de Votre gouvernement sur l’exercice de cette liberté de la presse, notamment, au regard de votre engagement de « promouvoir la presse et les médias pour en faire véritablement un quatrième pouvoir ».
Un exercice qui peut paraitre un peu risqué et mal interprété surtout en ce moment, et surtout si ce bilan est négatif…
Et pourtant, ce ne sont pas les réalisations qui manquent à Votre actif. Et j’en donnerais au moins deux à titre illustratif.
Il y a 4 ans, la RDC occupait la 154ème place au Classement mondiale de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières, qui est une Organisation connue et reconnue à l’International pour sa rigueur et pour son sérieux.
Ensuite, nous sommes passés à la 150è place en 2020 ; et à la 125è place en 2021, aujourd’hui au dernier classement qui vient d’être publié, il y a quelques heures, la RDC se positionne à la ….
En quatre ans donc, et sous votre leadership, la RDC a gagné ….. places dans ce classement qui est la baromètre mondiale de la démocratie .
Toujours à Votre actif, et à votre accession au pouvoir, la presse congolaise était régie depuis plus de 20 ans par une vieille Loi datant de l’époque de la dictature sous le Maréchal Mobutu, obsolète et répressive pour la liberté de la presse. Aujourd’hui, 27 ans après, la RDC vient de se doter d’une Nouvelle Loi sur la Presse, plus moderne, et plus protectrice pour les journalistes.
C’est ici le lieu de saluer ces efforts de votre gouvernement, et l’implication personnelle de notre Ministre de la Communication et médias, qui ont permis tant soit peu de redorer l’image d’un pays longtemps présenté comme l’un des plus dangereux pour les journalistes.
Mais, ces avancées significatives ne peuvent occulter d’autres motifs d’inquiétudes et qui demeurent sur des pratiques héritées des anciens régimes, telles que le harcèlement des journalistes, les arrestations et détentions arbitraires, les fermetures ou saccages des médias.
Les affrontements à l’Est du pays entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23 mettent à mal le travail des journalistes qui se trouvent bien souvent pris entre deux feux, menacés par les deux camps.
Et malgré l’état de siège, cette partie du pays reste l’une des régions la plus violente de la RDC, et la plus à risque pour les professionnels des médias.
La question sécuritaire des journalistes nous préoccupe d’avantage au moment où le pays se prépare à s’engager dans un nouveau cycle des élections générales prévues pour la fin de l’année dans un contexte qui s’annonce tout autant tendu que les cycles précédents.
Afin d’assurer la sécurité des journalistes sur terrain et leur permettre de faire correctement et en toute sécurité leur travail durant tout le processus, nous lançons un appel au gouvernement d’entamer dès à présent, des campagnes de formation et de sensibilisation des forces de sécurité sur la nécessité de respecter le travail des journalistes.
C’est dans ce cadre que nous saluons également la mise en place récente, en concertation avec le ministre de la Communication et des médias, d’un mécanisme de sécurité pour la protection des journalistes à travers la création d’un groupe de communication réunissant des ministres, des représentants de la police et des services des renseignements, des représentants de la Monusco, des gouverneurs militaires des provinces sous états de sièges. Ce groupe WhatsApp permet d’interagir pour prévenir des cas d’atteintes à la liberté de la presse, alerter sur ceux qui sont arrêtes ou menacés, et de faire en sorte que ces exactions ne restent impunies.
Avant de terminer mon propos, je voudrais très respectueusement, poser à Votre Excellence, une question directe à laquelle Vous n’êtes pas tenu de répondre. C’est celle de savoir, si vous êtes réélu à la fin de cette année, qu’est- ce que Vous feriez pour la presse, et que vous n’avez pas pu lors de votre premier mandat ?
Merci Excellence !
Tshivis Tshivuadi
SG.
JED
Ce Plaidoyer est un complément au mémorandum adressé au Président de la République, Chef de l’Etat, et déposé officiellement en date du 26 Septembre 2022 à la Présidence de la République, avec copie pour information au Premier Ministre et d’autres Ministres dont celui de tutelle…
Le vendredi 29 novembre 2019, au cours de la douzième réunion du Conseil des Ministres, Son Excellence M. Julien Paluku Kahongya, le Ministre de l’Industrie, propose l’organisation de la journée de l’Inventeur et Innovateur congolais de la 1ère Edition 2019. Il est mentionné dans ce compte rendu : (page 10 Point II.5 tiret 2 : Retenir dix (10) inventions et les transformer en projets à financer par le Fonds de Promotion de l’Industrie afin de booster l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes dans le but de contribuer à la création des millionnaires Congolais comme l’a souhaité le Chef de l’Etat …
Cette initiative a été encouragés par le Conseil des Ministres. Celui-ci avait demandé son approfondissement en concertation avec d’autres Ministères également concernés…
C’est ainsi que sous le haut patronage du Président de la République, Chef de l’Etat, 100 projets de la Master class de l’Inventeur et de l’Innovateur ont été primés le 18 décembre 2019 devant Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ainsi que le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique et celui du Ministre de l’Industrie.
Suite aux contacts avec l’ONUDI entamés par le Ministre Marcel Ilunga Leu son prédécesseur, l’ONUDI avait promis 10 millions USD pour la promotion de l’industrie en RDC. Promesse qui sera renouvelée en 2019 et réduite à 9 millions USD lors de la première journée de l’inventeur et innovateur congolais contre 2 millions de financement promis par le FPI pour la transformation en entreprises industrielles des projets primés. L’absence du financement de l’ONUDI qui représentait 80 pourcents du fonds a entrainé le retard dans la transformation des Projets en Entreprises sans oublier la Covid-19 qui a bloqué le fonctionnement normal des institutions en 2020. Ce qui était justifié à l’époque vu la faiblesse des recettes de l’Etat et celles du FPI.
Après deux ans d’attente de l’apport de l’ONUDI sans suite, le Guichet de Mise à niveau (GMN en sigle) va convoquer les Lauréats Master class 1er édition et certains porteurs de projets à suivre une formation en élaboration de plan d’affaires du 03 au 26 Mars 2022.
Laquelle formation sera sanctionnée par la remise des Attestations en présence du Ministre d’Etat, Ministre de l’Entrepreneuriat et Petites et Moyennes Entreprises et le Ministre de l’Industrie, Ministre de tutelles le 28 Mars 2022 à l’hôtel Memling.
Poursuivant son planning le GMN va organiser plusieurs jurys des lauréats Master class et porteurs de projets dont celui devant les experts banquiers du lundi 11 juillet au vendredi 15 juillet 2022. Une dernière session de perfectionnement des Plans d’affaires sera organisée dès Novembre 2022 dans le but d’amender les Plans d’affaires des candidats et les rendre ainsi bancables et acceptables chez tous les bailleurs de fonds... Certains (une dizaine) plans d’affaires amendés sont disponibles au GMN.
Notons qu’au moment où nous écrivons cet article, l’ONUDI n’a toujours pas concrétisée sa promesse de 9 millions de dollars alors que son Directeur pour la région Afrique Centrale et Occidentale est un compatriote congolais. Entre temps, suite à la bonne gestion de ses dirigeants, le FPI (Fonds de Promotion de l’Industrie) a vu ses finances s’améliorer atteignant 124 millions $ de trésorerie nette à l’installation du nouveau comité de gestion le vendredi 16 septembre 2022 à tel point que le FPI peut prendre ses responsabilités en comblant le vide crée par la promesse non tenue de l’ONUDI. Raison pour laquelle nous exhortons le Ministère de l’Industrie et le GMN de respecter la décision adoptée au conseil des ministres en permettant le FPI de jouer son rôle… Pour les LMC, le fait que les recettes de la République ont augmenté est une opportunité pour eux qu’il convient de saisir. Comment voulez-vous que les LMC, filles et fils maison soient orientés vers les banques privées, le FOGEC… par le GMN alors que le Ministre de l’Industrie a encouragé les membres de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) lors de la table ronde du 28 septembre 2022 à se tourner vers le FPI où le taux d’intérêts a été rabaissé de 10% à 6% et même 4% pour les jeunes et femmes…Lors de cette table ronde, il a de nouveau mentionné la disponibilité de fonds au FPI.
Par ailleurs, en se référant au compte rendu de la 34ème réunion du conseil des Ministres du 05 Juin 2020 durant laquelle le Ministre de l’Industrie a présenté le document de la Politique et des Stratégies Industrielles de la République Démocratique du Congo (DPSI en sigle). Ce dernier vise à faire passer le nombre des entreprises de 500 à 2000 à l’horizon 2025. A la page 38, au point 95, 2ème tiret l’objectif est d’augmenter le nombre d’entreprises industrielles de 525 à plus de 1000 unités d’ici 2023. Ceci est une autre opportunité pour les 62 projets retenus après le jury des banquiers au niveau du GMN. En les transformant en entreprises industrielles, le ministère de l’Industrie pourra ainsi les considérer comme premiers bénéficiaires sur les 500 entreprises à créer en 2023.Au point 75 page 29 du DPSI il est écrit ‘’Les subventions de l’état doivent être considérées comme principale source de financement du secteur de l’industrie par le fait que l’industrialisation du pays est avant tout une question de souveraineté nationale ‘’
Rappelons aussi qu’en date du 03 décembre 2022 lors de l’inauguration du centre de recherche en agrumiculture (CERAGRU asbl. ) par le Directeur de cabinet adjoint du chef de l’état chargé de l’économie Monsieur André WAMESO, le DGA du FPI a déclaré ‘’ le FPI dispose encore de 12 Millions de USD sur un crédit de 20 Millions USD alignés pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin et des jeunes entreprises novatrices dans le secteur des nouvelles technologie (startups) entre 2020 et 2022 » et d’ajouter ‘’ il y a de l’argent pour le financement des start-ups. Nous invitons les jeunes qui ont des projets innovants, les femmes et des chercheurs à s’approcher du FPI avec des projets bancables, en vue de les accompagner. S’il n’y a pas de projets, ce fond sera affecté à d’autres projets a-t-il souligné. Il va s’en dire que les LMC à l’heure actuelle ont 62 projets bancables au niveau du GMN. Ainsi, nous encourageons la bonne collaboration entre les deux structures du Ministère de l’Industrie à savoir GMN (technique) et FPI (financier) pour la réussite de ce projet ambitieux de Master class des innovateurs et Inventeurs congolais qui fait partie des innovations portées sous le mandat du Président de la République…Car il est anormal et incongru que de 2020 à 2022, soit 2 années, un fonds de financement des startups puisse exister au FPI dépendant du Ministère de l’Industrie alors que le GMN, organe technique du Ministère de l’Industrie, a 62 projets en attente de financement depuis décembre 2019… Nous souhaitons que les dirigeants actuels du FPI puissent concrétiser le Projet de la Master Class de l’inventeur et innovateur congolais, projet innovant du chef de l’Etat, pour atteindre les objectifs du DPSI.
Ainsi donc nous suggérons au Ministre de l’Industrie que nous félicitons sincèrement pour avoir présenté la proposition de l’organisation de la journée de l’inventeur et innovateur congolais au conseil des ministres, de pouvoir faire aboutir ce processus de création d’entreprises industrielles en accélérant les procédures pour rattraper le retard, dans le but de créer des millionnaires congolais selon la vision du Chef de l’Etat. Que le Ministère de l’industrie par son organe technique le GMN puisse achever le plus rapidement possible la session de perfectionnement des plans d’affaires qui tire en longueur...
Même si c’est une première expérience plus de trois années pour une seule édition c’est trop. A la différence de 2019 aujourd’hui l’Etat dispose de suffisamment des moyens à travers ses propres recettes, l’apport des autres bailleurs de fonds comme : le Fonds Monétaire Internationale (FMI), la Banque Mondiale(BM), la Banque Africaine de Développement (BAD)… et les réserves du FPI. Et donc, ne devrait pas trouver des prétextes pour ne pas financer les projets qu’il a lui-même sélectionnés. Il suffit de renforcer le contrôle pour en limiter les abus. Les LMC ne doivent pas être victimes des abus de leurs ainés qui ont bénéficié des fonds du FPI sans aboutir. A la différence de leurs ainés, les LMC sont des scientifiques qui peuvent servir de modèles et pionniers pour les générations futures. Comme le Programme de développement des 145 territoires (PDL-145T), celui de création des Zones économiques spéciales (ZES), La Master class de l’inventeur et innovateur congolais est une vitrine de promotion du Génie Congolais dans le but de promouvoir l’Entrepreneuriat local. Une fois transformés en Entreprises Industrielles, les 62 projets recensés au niveau du GMN serviront ainsi de premier lot des 500 Entreprises industrielles à créer en 2023 dans le but de concrétiser les objectifs fixés dans le DPSI… Que le FPI joue son rôle de principal bailleur de fonds de ces 62 projets !
Nous comptons ainsi sur l’appui du Vice Premier Ministre, Ministre de l’économie qui apporte un nouveau souffle à la commission Ecofin du gouvernement dont fait partie le ministère de l’industrie...Les entreprises issues de la Master class vont augmenter la production locale et diminuer le chômage ainsi que la quantité des devises dépensées pour l’importation des biens et services…Le Vice Premier Ministre connait bien le dossier Master Class dans la mesure où il était Directeur de Cabinet du Président de la République au moment de son adoption au conseil des ministres…Nous comptons aussi sur le soutien du nouveau Ministre de la Recherche scientifique et Innovation Technologique dans la mesure où les lauréats Master Class sont avant tout des scientifiques dont les recherches vont aboutir à la création des entreprises industrielles qui à la longue finiront par financer la recherche à travers leurs futurs départements de recherche et développement (R&D). Dans le briefing du lundi 24 avril 2023, le Ministre de finance a déploré le fait qu’il y a 3 emplois dans le secteur public contre 1 emploi dans le secteur privé en RDC…Ce qui est anormal car le secteur privé doit créer plus d’emplois que le public…Raison de plus pour appuyer les projets des LMC car même le FMI encourage le gouvernement à augmenter des projets et son budget d’investissement. En plus dans sa communication aux membres du gouvernement lors de la quatre-vingt-seizième réunion du gouvernement du vendredi 28 avril 2023, le Président de la République, Chef de l’Etat a donné des instructions pour que le gouvernement réserve le bénéfice d’un traitement d’urgence sur tout dossier d’investissement susceptible de créer des emplois et d’ajuster ses politiques publiques en vue de tendre vers une situation de plein emploi pour notre population active…Ce qui répond aux sollicitations des LMC en rapport avec la transformation des 62 Projets en Entreprises Industrielles créatrices d’emplois.
Enfin, nous ne saurions terminer sans parler de Génies congolais et de l’impact que peuvent avoir ces scientifiques congolais face aux problèmes de l’heure. Et notamment la situation de guerre qui prévaut à l’Est de la République. Les plus grandes nations du monde ont vu leurs technologies se développer lorsqu’elles ont été confrontées à des guerres. La RDC est agressée depuis 29 ans et l’on s’étonne que nos Autorités se limitent à des discours sur la fibre patriotique alors qu’ils ne veulent pas tenir compte de l’encadrement, de l’organisation et surtout du financement du "cerveau congolais " passant par les jeunes. Tenez La Master Class de l’inventeur et de l’innovateur congolais est un réservoir pour la République Démocratique du Congo où l’on trouve des projets en Agro-industrie ( Ex. Projet CREATION DE LA CHOCOLATERIE ET CONFISERIE DU CONGO) en chimie (Ex. Projet CHICKSON CHALK : Fabrication industrielle de la craie blanche sans poussière) et (Ex Projet SAVONNERIE POUR COSMÉTIQUE, en électronique (Ex. Projet INCUBATEUR GENIE ELECTRIQUE ET ELECTRONIQUE), en électricité (Ex. Projet MATITI ENERGY), en aviation civile et militaire (Ex. Projet SAFEMAKER, en construction mécanique et métallique (Ex. Projet PRODUCTION DES BATEAUX DE PÊCHE ET VÉHICULES SPÉCIALISÉS ), en environnement (Ex. Projet RECYCLAGE DES DÉCHETS PLASTIQUES/SACHETS), en Musique (Ex. Projet MIMIN’SI),… etc. Ces projets ont été sélectionnés parmi plusieurs autres soit près de 366 sur toute la République et actuellement mise au frigo durant près de 4 ans sans aucun financement. Pourtant, le FPI avec sa taxe du TPI a fixé un certain pourcentage pour subventionner des projets scientifiques. Mais à ce jour, ils n’en ont financé aucun.
En conclusion, Nous lançons un cri d’alarme auprès du Président de la République et le Premier Ministre lui qui est issu du monde scientifique parce que Ingénieur de formation afin que soit financer tous les 62 projets des Lauréats de la Master-Class de l’Inventeur et de l’Innovateur Congolais 1ère Edition 2019-2022 et qu’en même temps soit convoqué les " Etats généraux de la technologie et de l’armement militaire " et de l’ouvrir à tous les congolais aussi bien du pays que de la Diaspora et de diffuser tous ses travaux en direct. Ce serait déjà le premier pas, l’élément majeur pour terminer la guerre à l’Est du pays. Autant que l’appel de la jeunesse à servir sous les drapeaux. Nous osons croire que le Président de la République, Chef de l’Etat, prendra cette fois toutes les mesures exceptionnelles pour mettre " L’INTELLIGENCE CONGOLAISE " au service de la Nation. Ces Génies Congolais disséminés à travers la République et réunis en une structure " Lauréats Master Class Inventeur et innovateur 1ère Edition 2019-2022 " n’attendent qu’un signal fort du Pouvoir central, plus particulièrement, du Président de la République pour être utile en expérimentant la fabrication des drones….
Les Lauréats Master Class de l’Inventeur et de l’Innovateur Congolais de la 1ère Edition 2019
Paix, sécurité & élections 2023 , Médias : Félix Tshisekedi appelle à un débat politique sain en RDC
*‘’Le thème retenu pour les festivités du jour est évocateur du contexte qui prévaut dans notre pays. Celui-ci, suggère à toutes les parties prenantes d’intensifier la sensibilisation sur la sécurité des journalistes en cette période d’agression à laquelle notre pays est confronté et à la veille des élections attendues par notre peuple. Il serait donc indiqué que vous abordiez, au cours de ces assises, tous les aspects liés à votre sécurité tout en vous garantissant et en vous rassurant sur la réactivité et l’optimisation continue du dispositif contre les menaces faites à votre activité et qui sera mis en place au niveau du Ministère de la Communication et des Médias’’, a déclaré le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de l’ouverture de la cérémonie consacrée à la célébration de la 30ème journée de la liberté mondiale de la presse en RD. Congo.
Débat politique sain
‘’En effet, tel qu’évoqué et comme vous le savez, l’année 2023 est une année électorale qui, comme il peut l’être observé sous d’autres cieux, se conjugue par de fortes sollicitations des médias et par l’organisation de débats sur les plateaux télévisés ou sur toute autre plateforme médiatique. Malheureusement, force est de constater que ce contexte singulier revêt le risque parfois de concourir à la dissémination, dans la sphère publique, non plus de visions ou d’idéaux censés prôner le vivre-ensemble, mais plutôt de propos discourtois, discriminatoires voire d’invectives aux relents tribalistes et séparatistes, en méconnaissance des lois en vigueur dans notre pays’’, a-t-il insisté, tout en rappela la responsabilité des journalistes dans l’encadrement de ces échanges et dans les dispositions qu’il vous convient de prendre pour éviter ces dérapages ; mais aussi, les exhorter à utiliser les plateaux et les différents médias pour favoriser un débat politique sain, lequel permettra, à la fois, aux invités ainsi qu’aux téléspectateurs, auditeurs et lecteurs d’être édifiés sur la nature des offres politiques leurs proposées sous forme de programmes et propositions par les candidats. Il a appelé, enfin, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, « CSAC » en sigle, dans son rôle de régulateur, à y veiller.
Appel à la responsabilité
Bien auparavant, il leur a rappelé l’importance de votre rôle au sein de la presse dans la société. ‘’Il vous appartient donc d’agir avec diligence pour renforcer votre instance d’autorégulation en vue de vous assurer que ceux qui exercent le métier le fassent toujours avec professionnalisme.
Le Gouvernement se tiendra à vos côtés pour vous accompagner dans ce processus qui s’intègre dans la dynamique globale du changement de narratif souhaité dans le secteur qui est le vôtre. J’attire votre attention sur la prolifération des informations erronées et non vérifiées autrement appelées « fakenews » ou encore « infox », source de nombreux maux dans nos sociétés contemporaines. Ceci constitue, pour nous, un défi commun à relever et je vous invite à jouer votre rôle de paravent et d’antidote contre ces fléaux qui menacent notre société à l’heure du numérique’’, a-t-il, enfin, précisé.
LPM
Allocution de son excellence monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la république démocratique du Congo, Chef de l’Etat, Président en exercice de la SADC à l’occasion de la célébration de la 30ème journée mondiale de la liberté de la presse
Honorable Président de l’Assemblée Nationale,
Honorable Président du Sénat,
Honorables Députés Nationaux et Sénateurs,
Mesdames et Messieurs des corps constitués,
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs, les Membres du Gouvernement,
Messieurs les Présidents des Assemblées Provinciales,
Messieurs les Gouverneurs des Provinces,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs de mission diplomatique et Représentants des organismes internationaux,
Mesdames et Messieurs les journalistes et professionnels des médias, Distingués Invités,
Mesdames, Messieurs,
Je suis heureux de me joindre à vous, ce jour, pour célébrer la 30ème Journée Mondiale de la Liberté de la Presse sous le thème national : « La liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi sur la Presse pour une nouvelle dynamique ».
Ma présence en ces lieux entre dans le cadre de la tradition que j’ai voulu instituer, dès le début de mon mandat, celle de célébrer avec vous la liberté de la presse, vitale pour la consolidation de notre démocratie. En ce moment où nous célébrons donc cette Liberté, et conformément au thème arrêté pour la circonstance, je voudrais dire, avant toute chose, toute ma solidarité aux journalistes et professionnels des médias qui payent, comme beaucoup de nos compatriotes dans la partie Est de notre pays, le prix de la barbarie de l’agression rwandaise.
En effet, plusieurs médias dans les zones sous occupation ont été réduit au silence. Des membres de votre grande corporation ont été harcelés, torturés et des matériels ont été saccagés. Laissez-moi vous dire que ces crimes ne demeureront impunis. En mémoire de ces victimes et de toutes celles et ceux tombées sous la folie meurtrière de nos agresseurs, je vous prie d’observer un moment de recueillement.
Mesdames et Messieurs les journalistes et professionnels des médias, Distingués Invités,
Mesdames, Messieurs,
Plus d’une année après notre dernière rencontre, je me réjouis de vous retrouver dans cette salle où nous avions pris rendez-vous, en janvier 2022, à l’occasion 3 de l’ouverture des États Généraux de la Communication et des Médias, pour engager des réformes dans le paysage médiatique en vue d’assurer à la fois la promotion de l’exercice de la liberté de la presse, la sécurité des journalistes ainsi que la réorganisation de notre paysage médiatique.
Je suis heureux de constater, une année après lesdites assises, que des progrès considérables ont été accomplis notamment à travers la promulgation de l’Ordonnance-Loi N°23/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en République Démocratique du Congo.
27 ans après la dernière modification, cette nouvelle Loi charnière qui régit notre Presse, vient poser les fondamentaux du retour à la norme de la pratique professionnelle et de la nécessité d’adaptation technologique qu’impose la révolution numérique. Son application, sans nul doute, rendra opérationnelle la mise en œuvre de la plupart des résolutions convenues lors des assises fondatrices de janvier 2022. Le processus de modernisation des médias publics étant en cours, j’encourage le Gouvernement à redoubler d’efforts pour le mener à son terme.
Le train de l’assainissement du paysage médiatique, quant à lui, va prendre sa vitesse de croisière grâce aux nouvelles dispositions légales en vigueur.
Je charge le Gouvernement, à travers le Premier Ministre et le Ministre de la Communication et Médias à y veiller pour que nous puissions disposer d’une base de données consolidée à partir de laquelle, le Gouvernement devra planifier la concrétisation de l’aide à la presse telle que stipulée dans la nouvelle Loi.
Malgré toutes ces avancées, les défis à relever restent de taille.
Ils exigent, entre autres :
• Du Gouvernement : la finalisation des Avant-Projets du Décret portant Statuts des journalistes de la République Démocratique du Congo et du Projet de Loi régissant les médias ;
• Du Parlement : de parachever et d’adopter, dans les meilleurs délais, la Loi sur l’Accès à l’information publique ;
• Des parties prenantes : l’application stricte des textes légaux et réglementaires afin de favoriser l’émergence d’une presse que nous voulons, d’une part, libre et plurielle sur le plan déontologique et professionnel ; et d’autre part, indépendante et viable économiquement.
Je tiens ici, à rappeler ma détermination et celle du Gouvernement à faire ce qu’attendu pour relever ces défis importants pour la consolidation de notre démocratie.
Mesdames, Messieurs, Distingués invités,
Le thème retenu pour les festivités du jour est évocateur du contexte qui prévaut dans notre pays. Celui-ci, suggère à toutes les parties prenantes d’intensifier la sensibilisation sur la sécurité des journalistes en cette période d’agression à laquelle notre pays est confronté et à la veille des élections attendues par notre peuple.
Il serait donc indiqué que vous abordiez, au cours de ces assises, tous les aspects liés à votre sécurité tout en vous garantissant et en vous rassurant sur la réactivité et l’optimisation continue du dispositif contre les menaces faites à votre activité et qui sera mis en place au niveau du Ministère de la Communication et des Médias.
En effet, tel qu’évoqué et comme vous le savez, l’année 2023 est une année électorale qui, comme il peut l’être observé sous d’autres cieux, se conjugue par de fortes sollicitations des médias et par l’organisation de débats sur les plateaux télévisés ou sur toute autre plateforme médiatique. Malheureusement, force est de constater que ce contexte singulier revêt le risque parfois de concourir à la dissémination, dans la sphère publique, non plus de visions ou d’idéaux censés prôner le vivre-ensemble, mais plutôt de propos discourtois, discriminatoires voire d’invectives aux relents tribalistes et séparatistes, en méconnaissance des lois en vigueur dans notre pays.
Je voudrais ici rappeler votre responsabilité dans l’encadrement de ces échanges et dans les dispositions qu’il vous convient de prendre pour éviter ces dérapages ; mais aussi, vous exhorter à utiliser vos plateaux et vos différents médias pour favoriser un débat politique sain, lequel permettra à la fois à vos invités ainsi qu’à vos téléspectateurs, auditeurs et lecteurs d’être édifiés sur la nature des offres politiques leurs proposées sous forme de programmes et propositions par les candidats. Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, « CSAC » en sigle, dans son rôle de régulateur, devra y veiller. Il en va de la qualité de notre démocratie.
Par ailleurs, j’ose croire que ces assises marqueront également le point de départ de la vulgarisation des dispositions innovantes de la nouvelle Loi sur la presse afin que le public en saisisse la quintessence.
Mesdames, Messieurs les journalistes et professionnels des médias,
Je tiens de nouveau à vous rappeler l’importance de votre rôle au sein de notre société. Il vous appartient donc d’agir avec diligence pour renforcer votre instance d’autorégulation en vue de vous assurer que ceux qui exercent le métier le fassent toujours avec professionnalisme.
Le Gouvernement se tiendra à vos côtés pour vous accompagner dans ce processus qui s’intègre dans la dynamique globale du changement de narratif souhaité dans le secteur qui est le vôtre. J’attire votre attention sur la prolifération des informations erronées et non vérifiées autrement appelées « fakenews » ou encore « infox », source de nombreux maux dans nos sociétés contemporaines.
Ceci constitue, pour nous, un défi commun à relever et je vous invite à jouer votre rôle de paravent et d’antidote contre ces fléaux qui menacent notre société à l’heure du numérique.
Je vous rappelle, une fois de plus, que l’exercice de la liberté de la presse vous confère des droits auxquels sont toutefois assortis, des devoirs.
Cette liberté doit s’exercer dans les limites des prescrits des Lois, du respect de la vie privée et de bonnes mœurs ainsi que des impératifs liés à la sécurité du pays.
A ce propos, je tiens à saluer votre patriotisme dans la défense des intérêts de la patrie en cette période d’agression.
Je vous exhorte à continuer à faire preuve de plus de professionnalisme et de responsabilité dans la manière d’exercer cette liberté de la presse à travers vos différentes productions et prestations pour nous accompagner dans le travail de refondation en cours de notre cher et beau pays, la République Démocratique du Congo.
Mesdames et Messieurs les journalistes et professionnels des médias, Distingués invités,
Je ne saurai clore mon propos sans revenir sur le pacte que nous avons conclu pour la salubrité médiatique. Beaucoup demeure encore à être fait sur ce plan, mais je ne peux que faire part de mon optimisme au regard de l’élan d’unité observé autour des festivités du jour.
Ces défis requièrent un travail en synergie. Heureuse célébration de la Journée Mondiale de la Liberté de la presse,
Que vive la Presse Congolaise,
Que vive la République Démocratique du Congo,
Je vous remercie !
*L’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme accuse la DGM, la DGRAD, l’Inspection Générale de l’Emploi et le Ministère du travail de favoriser le séjour et le travail irréguliers des étrangers travaillant pour le compte de la société minière Tenke-Fungurume Mining(TFM), en République Démocratique du Congo.
En 2020, Tenke Fungurume Mining a fait entrer 522 étrangers(chinois) en violation des règles sur le séjour et le travail des étrangers en République Démocratique.
A cette occasion, la DGM et la DGRAD se sont contentées de percevoir les frais de visa et les pénalités, sans se préoccuper de l’endroit où seraient partis ces chinois ni de les expulser du pays.
En mars 2023, lors de la descente dans les installations de Tenke-Fungurme Mining à Fungurume, la DGM avait découvert 30 chinois procédant des visas non conformes. Elle s’est encore contentée de percevoir 60.000 USD remis par la TFM pour garantir sa pleine coopération.
C’est quand l’ASADHO a publié son communiqué de presse de n°003/ASADHO/2023 du 13 avril 2023 intitulé : « L’ASADHO dénonce la violation des lois sur le séjour et le travail des étrangers par TFM » que la DGM expulse, en date du 14 avril 2023, 17 de 30 sujets chinois trouvés en situation irrégulière.
Il faut noter aussi que plusieurs sources ont indiqué à l’ASADHO que TFM a fait entrer plusieurs dizaines de chinois en République Démocratique du Congo sans visa de travail et sous la qualification d’interprète. Mais ces mêmes chinois venus comme interprètes occupent à ce jour des fonctions administratives au sein de TFM en remplacement des congolais licenciés abusivement ou envoyés à d’autres à taches incompatibles avec leur qualification académique ou professionnelle.
C’est le cas des agents ci-dessus, venus comme des interprètes, mais sont aujourd’hui des managers au sein de TFM :
1. Zhang Dandan, 2. Wang Zuolei, 3.Fang Nannan, 3. Hu YONG, 4. Chi Zhing, 5. Huang Qilin, 7. Huang Xu 8. Feng Xu. 9. Yang Like.
Malgré que cette situation est connue de l’Inspection Générale de l’Emploi et du Ministre du travail, rien n’est fait pour exiger que cette société respecte les lois sur le séjour et le travail des étrangers en RDC.
En réaction à notre communiqué de presse de n°003/ASADHO/2023 du 13 avril 2023 intitulé : « L’ASADHO dénonce la violation des lois sur le séjour et le travail des étrangers par TFM », beaucoup d’acteurs de la société civile du Haut-Katanga et de Lualaba ont signalé que plusieurs entreprises minières opérant dans cet espace ont plusieurs expatriés dans la même situation irrégulière.
Face à ce qui précède, l’ASADHO recommande :
⮚ Au Ministre de l’intérieur de :
- Instruire la DGM qu’elle vérifie la régularité de visa de séjour des expatriés, particulièrement ceux qui travaillent dans les zones minières ;
- Ouvrir une enquête au sein de la DGM pour identifier tous les fonctionnaires qui facilitent l’entrée et le séjour irrégulier des étrangers en République Démocratique du Congo ;
⮚ A la DGM de ;
- Expulser de la RDC tout expatrié en séjour irrégulier au Congo et particulièrement dans les zones minières.
⮚ A l’Inspection Générale de l’Emploi et au Ministère du travail de :
- Ouvrir une enquête pour identifier tout étranger qui fait un travail différent de la qualification déclarée lors de l’obtention du visa ;
- Retirer le titre de travail à tout étranger qui ne remplit pas les conditions exigées par la loi.
Fait à Kinshasa, le 2 mai 2023
ASADHO
L’Editeur du journal ‘’La Prospérité’’, Marcel Ngoyi, a pris part, samedi 29 avril, à l’émission Café Gabriel qu’anime avec brio chaque samedi vespéral le grand radiodiffuseur Aimé-Cyprien Dionzo. Tout a tourné autour des quatre questions de l’heure dont celle liée à la sortie officielle de l’Union Sacrée de la Nation, celle relative au processus électoral en République Démocratique du Congo, celle afférente à l’arrivée à terme de la mission de la Force de la Communauté de l’Afrique de l’Est en RDC ainsi que celle ayant trait à la conclusion de l’enquête de l’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete, au sein de la Fonction Publique.
L’Editeur Marcel avait pour co-débatteur, durant le temps leur imparti : Roger Manzekele du Mouvement des Indignés.
Des questions supports jusqu’aux questions ouvertes à large champ, en passant par des questions fermées, celles ouvertes à champ restreint et celle à choix multiples, Marcel Ngoyi est resté incollable durant toute la durée de l’interlocution.
La question d’entrée de jeu a été celle allusive à la sortie officielle de l’Union Sacrée de la Nation, question dans laquelle le chevalier du micro de la RTVS 1 voulait solliciter le regard de cet homme à l’écriture fine qui n’a pas hésité de sortir de l’écriture vers le verbe, avec une éloquence hors pair, pour déclarer sans ambages ce qui suit : ‘’Je constate que l’Union Sacrée a fait plein, mais la question qui se pose est celle de savoir si toute cette foule qui est venue écouter est une foule acquise à leurs idéaux ou encore à leur conviction’’. En visionnaire, cet analyste patenté voit dans cette foule de gens quelques électrons libres pas faciles à identifier. Toutefois, à l’en croire, cette sortie officielle, c’est quand-même une démonstration de la fédération des forces, mais une démonstration de force qui n’est toutefois pas du ‘’pain béni’’ ; l’homme de La Prospérité fait ici allusion à la marche du 13 mai prochain que beaucoup de congolais attendent des organisateurs du Conclave de Lubumbashi d’il y a quelques jours. ‘’Donc, il faut nuancer les faits’’, a-t-il indiqué.
Au chapitre des élections, le tenant du rasoir intransmissible se détache encore une fois de sa toge de ‘’répondeur’’ pour se poser un certain nombre de questions : ‘’Quelle sera la suite des opérations si les élections ne sont pas tenues ?’’. Quel est le nouvel objectif ? Fin d’un mandat ou négociation d’un atterrissage en douceur en vue d’un processus électoral apaisé, démocratique, libre et transparent ?’’
‘’Si les élections ne sont pas bien gérées, ça peut dégénérer jusqu’à pousser les gens vers le extrêmes’’ ; or, nous devons éviter les extrêmes et regarder tous vers le processus électoral’’, a-t-il proposé.
Comme il n’y a pas proposition sans propos ni position, le patron du quotidien de Mont-Fleuri compte se positionner, foi sur ses propos, du côté de bonnes élections qu’il assujettit, entre autres, à une cartographie fiable du fichier électoral, dont est tributaire la loi de la répartition des sièges, ainsi qu’à la recomposition de la CENI.
A propos de l’audit dudit fichier, charge que l’on propose à l’O.I.F., Organisation Internationale de la Francophonie, que beaucoup révoquent en question parce qu’ayant à sa tête un sujet rwandais (Louise Mushikiwabo), la réponse de l’homme fait pressentir l’idée que son ‘’oui’ ou son ‘’non’’ pourrait être fonction d’une ‘’subjectivité’’ qui risquerait de désorienter tout le processus.
Pour ce qui est de l’arrivée à terme depuis février du mandat de la Force de la Communauté de l’Afrique de l’Est, EAC, le Patron de La Prospérité a évoqué de prime abord la grande confusion qui prévaut dans la définition exacte de la mission de cette force qui est venue comme en remplacement de la MONUSCO.
Pour lui, c’est comme défroquer Sainte Catherine pour habiller Sainte Perpétue. ‘’C’est un peu genre Pepsi-Cola et Coca-Cola’’, a-t-il illustré sans intention de vouloir se jeter comme dans une quelconque publicité croisée.
Avec lui, il y a lieu de définir cette force de l’EAC comme étant un tout qui n’a jusqu’à présent rien fait et duquel on exige qu’il fasse ne fût-ce que quelque chose.
Marcel Ngoyi se plaint aussi de l’aspect hyper-hybride de cette force qu’il dit caractérisé par une dimension disproportionnée au point que ‘’personne’’ ne sait jusqu’ici le nombre d’éléments armés que chaque pays a alignés.
Quant à leur demander de plier bagage et de partir ici et maintenant, l’Editeur préconise plutôt que l’on n’agisse pas comme de façon épidermique, mais plutôt, que l’on fasse des choses de façon propre. C’est au regard du fait que les deux accords de Nairobi et de Luanda qui justifient leurs présences sur le sol congolais sont des documents officiels que l’on peut interroger. Par exemple : ‘’Quels sont les termes réels de la mission ?’’. A l’en croire, il n’est pas question de recourir à l’agressivité verbale comme due à une mauvaise humeur. ‘’Il s’agit plutôt pour la RDC de reconsidérer ses engagements et de voir s’il y a moyen d’y apporter des correctifs’’, souligne Marcel Ngoyi qui soupçonne en même temps la Force de l’EAC de fonctionner en connivence avec le Rwanda.
Immarcescible, l’homme fait peser ses soupçons sur le fait pour les deux documents ci-haut évoqués de porter la contre-signature de Paul Kagame.
L’Editeur de La Prospérité a révélé en même temps le fait que si la République Démocratique du Congo se permet de recourir aux armées étrangères pour lui venir tout le temps, cela est dû à la vacuité de ses propres forces ; d’où sa proposition subordonnée à l’obligation pour le Ministère de la Défense de la RDC de mettre toutes les batteries en marche pour doter ses militaires en armes et en hommes robustes capables de se révéler supérieurs en force à tous ces agresseurs qui ne cessent de pousser comme des champignons dans l’Est de la RDC. Parmi ces derniers, plus de 300 répertoriés pendant que d’autres sont à compter parmi les mouvements disparates à la conquête de nos espaces pour le compte du Rwanda.
Au sujet de l’option du dialogue tant évoquée avec le M23 qu’il définit être le bras séculier du Rwanda, ce grand opérateur médiatique propose à son tour, dans l’hypothèse où il y aurait dialogue, l’option que soit élargi le débat à tous ces plus de 300 groupes rebelles disséminés à travers la partie orientale du pays, mais, toutefois, avec une mise en relief de l’engagement du pays vers la direction qu’il faut.
Il s’étonne du ballet diplomatique qu’il y a ces derniers temps à Kinshasa où l’on a vu défiler le Pape François, Jean-Pierre Raffarin, Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy et la liste n’est pas exhaustive. L’Editeur Marcel se pose la question de savoir : ‘’pourquoi ne doivent-ils pas plutôt aller au Rwanda, dire à Paul Kagame de bien vouloir retirer ses soutiens aux rebelles qu’il envoie faire la guerre à la RDC ?’’.
Pour clore cet avant-dernier chapitre, il trouve que, comme la guerre nait dans les esprits des gens, c’est toujours dans les esprits des gens qu’il faut planter les semences de la paix’’.
Enfin, sur le plan du rapport de l’IGF, l’homme en charge de la politique éditoriale de La Prospérité demande à l’Inspecteur Général des Finances d’y mettre un peu de bémol en nuançant sa mise en œuvre par l’organisation d’une tripartite qui mettra autour d’une table ‘’triangulaire’’ l’Inspection Général des Finances dont il est le numéro un, la Fonction Publique et l’Intersyndicale en vue scruté à la lettre ce document avant sa mise en exécution.
A l’en croire, cela pourra résoudre par exemple le cas de la multitude de nouvelles unités qui ne sont pas jusqu’ici matriculés. ‘’Ce qui évitera, pour le dire à ses propres mots, d’aller à l’assaut de l’Everest à pieds’’.
Saint-Germain Ebengo
L’Office de Gestion du Fret Multimodal, OGEFREM en sigle, l’unique Conseil des Chargeurs de la République Démocratique du Congo, a reçu dans ses installations du siège administratif, le vendredi 28 avril 2023, la visite d’environ vingt (20) députés nationaux. Ils sont tous membres de la Commission Aménagement du Territoire, Infrastructures de Nouvelles Technologies de Communication qui gère le secteur des Transports.
Accueilli par le DG de l’OGEFREM, William Kazumba Mayombo, en compagnie de son DGA Emmanuel Mayele Samba, les députés nationaux se sont imprégnés du fonctionnement de cet établissement public qui est un bras séculier du gouvernement en matière de collecte et de surveillance de tous les frets à l’importation et à l’exportation.
Le fret étant un des attributs de la souveraineté d’un Etat, l’Ogefrem en tant que conseil des Chargeurs joue, non seulement le rôle des syndicats des armateurs ou tout autre intervenant du secteur de commerce maritime international mais aussi, il gère au quotidien tous les mouvements des cargaisons avec tous les partenaires privilégiés de l’OGEFREM. Et ce, des pays de provenance des marchandises jusqu’à destination de la RDC et vice-versa.
En commençant par la Direction de Gestion des Instruments de Traçabilité (DGIT), les hôtes du DG Kazumba ont été suffisamment informés à travers le Directeur Jean-Marie Numbi Yamba et sa collègue Madame Milondo Kabamba Solange, de tous les méandres des éléments constitutifs de la chaîne des transports qu’utilise l’OGEFREM.
De la souscription
De la souscription à la FERI (Fiche Electronique de Renseignements à l’Importation), la FERE (Fiche Electronique de Renseignements à l’Exportation) ou l’AD (Attestation de Destination) par le Chargeur jusqu’à la livraison des marchandises, l’OGEFREM fait un travail complet de suivi et de traçabilité des cargaisons afin de justifier l’une des principales missions lui confiées par l’Etat propriétaire.
Au terme de cette visite, le Député national José Engbanda Mananga, président de la Commission, s’est dit satisfait du travail de l’OGEFREM au vu des instruments mis à la disposition des Chargeurs congolais et la manière dont il fait le suivi des frets.
Le plaidoyer de William Kazumba
Avec la présence des élus nationaux, le DG de l’OGEFREM en a profité pour exprimer quelques préoccupations qui consisteraient à la sécurisation des frets et au contrôle des mouvements des cargaisons qui échappent parfois au contrôle de l’Office.
Bien que les documents de traçabilité des marchandises soient exigibles à tout chargeur, ceci ne fait pas encore l’unanimité dans certains postes frontaliers où l’Etat Congolais n’a pas signé des accords de contrôle dans le cadre des échanges commerciaux.
C’est le cas notamment, avec la Tanzanie, le Soudan, l’Angola….
La RDC étant voisin de 9 Etats frontaliers, elle est exposée à la fraude douanière et elle ne peut suivre l’exigibilité de ses documents de traçabilité que dans les pays où elle est en accords commerciaux. Ceci, avant que les marchandises ne rentrent dans le sol congolais.
Contre toute attente, le patron de l’OGEFREM a sollicité des élus nationaux un appui dans cette démarche afin de s’assurer du contrôle tous azimuts de toutes les importations et exportations sur toute l’étendue du territoire national.
Eugène Khonde
Le Président de la République va prendre part à deux activités importantes ce mercredi 3 mai 2023.Premièrement, il va rehausser de sa présence la célébration de la journée de la presse observée, le 3 mai de chaque année.
Celle-ci coïncide avec l'adoption, par le Parlement, de la Loi sur la presse.
Il faudra noter que depuis son arrivée au pouvoir, le Chef de l'Etat a toujours été avec les professionnels des médias.
La dernière preuve, faut-il le rappeler, est sa présence à l'ouverture et à la clôture des Etats généraux de la presse.
Et après, il va se rendre à l’Université Pédagogique Nationale pour l'inauguration de quelques bâtiments nouvellement construits sur le site de cette alma mater.
Cet acte va constituer la concrétisation de sa promesse faite à la communauté estudiantine de la 2ème plus grande institution universitaire de Kinshasa.
LPM avec la Cellcom/Présidentielle
Le visionnaire du Nouvel Elan brille de mille feux durant son séjour européen, entamé il y a quelques jours. A l’étape de Bruxelles, capitale de la Belgique, la semaine récente, il a été à la manœuvre d’une série de plaidoyers de haut niveau en faveur de la République démocratique du Congo et de l’ensemble du peuple congolais, avec, en toile de fonds, une attention concentrée sur la situation d’insécurité grandissante qui prévaut dans la partie orientale du pays à la suite de l’activisme du M23, ce groupe que ne cesse de soutenir le Rwanda.
Il n’a raté, cependant, aucune occasion pour mettre en exergue sa vision politique conçue à la taille et à la dimension du pays, auprès de tous ses hôtes. ‘’Faire de la RDC un pays respectable dans la sous-région et sur l’ensemble du continent avec une armée surpuissante ; doter le pays d’une économie plus résiliente pour faire face, par exemple, à la vie chère qui bat son plein actuellement, mettre en place des stratégies efficaces en finances publiques pour doter le pays des moyens’’. Voilà donc, en clair, cette vision sur laquelle Adolphe Muzito veut s’appuyer pour se lancer dans la course à la présidentielle à venir avec l’idée de damer le pion à Félix Tshisekedi et, éventuellement, à tous les potentiels candidats, y compris à ses anciens compagnons de Lamuka, sans exception aucune.
Adolphe Muzito a rencontré, à Bruxelles, la Présidente de la Commission des Affaires étrangères du Parlement fédéral belge, Van Hoof. Les échanges entre les deux personnalités se sont penchés sur, la responsabilité de la Communauté internationale dans la résolution de la situation de l’Est de la RD Congo. Le Géniteur de Nouvel Elan n’a pas eu une langue lourde pour condamner la passivité de cette Communauté internationale qu’il considère comme le principal tireur des ficelles dans le conflit entre Kinshasa et Kigali. D’après lui, il serait mieux que la Communauté internationale vienne négocier légalement l’exploitation des ressources naturelles du pays plutôt que de jouer au cache-cache. Face à Présidente Van Hoof, l’ancien Premier ministre a indiqué que la situation économique actuelle souffre d’une hyperinflation hebdomadaire, qui occasionne la montée vertigineuse des prix des denrées alimentaires, ainsi que de la dépréciation monétaire, qui entraine continuellement la baisse du pouvoir d’achat des congolais. Il a aussi évoqué le processus électoral en cours qui, a-t-il indiqué, se déroule en toute opacité, sans implication des parties prenantes et est organisé par une CENI politisée. Il a promis que si jamais il accède à la magistrature suprême, il accordera une part belle à la redynamisation des relations bilatérales entre la République démocratique du Congo et le Royaume de Belgique. Peu avant, l’homme était, pour la même cause, le 24 avril dernier, au ministère belge des Affaires étrangères, où il a eu des échanges avec l’ambassadeur Philippe Brochain ainsi que plusieurs personnalités.
La Pros.
A l’occasion de la conférence-débat organisée vendredi 28 avril 2023, dans la salle Père Boka à Kinshasa/Gombe, sur ‘’l’histoire de la sauvegarde de l’intégrité territoriale du Congo : Quelles leçons pour l’avenir’’, le professeur Isidore Ndaywel, professeur et historien congolais a fustigé les velléités du président Kagame, sur l’affaire portions des terres. Il pense que « C’est la RDC qui devrait réclamer les territoires au Rwanda et non le Rwanda à nous».
Une hypothèse qui a été soutenue par MarieClaire Mutanda Mikobi Mbayo, médecin de formation, ancienne fonctionnaire des Nations Unies et Chef exécutive officier de la Fondation Petit Don à l’humanité, affirmant que c’est bel et bien le Congo qui devrait réclamer ses terres auprès du Rwanda et non le contraire. « En effet, elle estime que "Le professeur a totalement raison quand il dit que c’est nous qui pouvons réclamer les territoires au Rwanda et non le contraire », a-t-elle appuyé.
Par ailleurs, c’est dans cette idée que le professeur Ndaywel a affirmé que le Congo représente aussi trois mille ans d’aventures humaines, indiquant aussi que cela est un cheminement qui a eu ses longues durées et ses accélérations, ses continuités et ses ruptures, ses dynamiques et ses récurrences, au travers d’une évolution globale qui se lit dans les trois étapes successives de l’époque pré colonisation, de la colonisation et de la post colonisation. Et, c’est à partir de ces étapes que les congolais peuvent se connaitre et arriver à défendre leur pays et tous ce qui leur appartiennent.
Pour lui, en effet, le but principal de cette activité était de faire connaitre au congolais la vraie version de leur histoire. «Savoir d’où l’on vient et d’où l’on part, de déterminer les moyens et techniques et qui constituent l’ensemble d’outils qui aident une nation à s’organiser et à se réorganiser».
Il soutient que l’apprentissage de l’histoire est l’élément fondamental ou le credo qui permet à communiquer des valeurs historiques, d’une part, dans la mentalité du citoyen, d’autre part, à changer les approches des congolais pour construire le présent. « Dans tout cela, l’homme reste l’acteur principal de son histoire et se doit la responsabilité de la sauvegarder », conclut-il.
Hénoch Akano
La Caisse nationale de sécurité sociale(CNSS) a célébré, vendredi 28 avril 2023, au centre culturel Roméo Golf dans la commune de la Gombe, la journée mondiale de la sécurité et santé au travail, parallèlement avec les agents et cadres du ministère de l’Emploi, travail et prévoyance sociale ainsi que d’autres organisations partenaires. Le thème retenu cette année sur l’échelle mondiale est : «Un environnement de travail sûr et sain en tant que principe et droit fondamentaux au travail».
De prime abord, le Directeur Général de la CNSS, Charles Mudiay, a souligné que le thème annuel cadre avec la vision anthropocentrique du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, dans la mesure où il place le travailleur congolais au centre de toutes ses œuvres, lui garantissant la sécurité et le bien-être.
Qui, d’ailleurs, se matérialise par les actions du gouvernement Sama Lukonde, à travers la signature du mémorandum d’accord avec l’OIT pour le programme-pays pour la promotion du travail décent.
Il a également souligné que l’exploitation des statistiques annuelles de la CNSS en 2022 relève que sur 100% de décès liés aux accidents de travail, 21% sont dus aux accidents du trafic routier et 46 % sont dus aux accidents du secteur extractif.
Au vu de ce tableau, Charles Mudiay estime que l’ampleur de ce problème ne réduit pas les cas d’accidents graves, malgré tous les efforts fournis et que cela demeure un grand challenge auquel la CNSS doit faire face avec abnégation et dont elle devra en application des articles 67, 69 de la Loi n°16/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles relatives au régime général ; veiller sur la sécurité sociale et en application de l’arrêté ministériel n°145/CAB/MINETAT/01/2018 du 18 novembre 2018 déterminant les conditions du bénéfice de réadaptation fonctionnelle, de rééducation professionnelle et de reclassement professionnel, en assurer la réparation.
Perspectives
Le DG de la CNSS a saisi cette opportunité pour encourager les initiatives faites par la Ministre de l’emploi, Travail et Prévoyance sociale, Claudine Ndusi qui travaille d’arrache-pied avec la Caisse nationale de sécurité sociale pour matérialiser la vision du chef de l’Etat dans le domaine de la prévoyance sociale en République démocratique du Congo.
Et, dans ce souci d’assurer la sécurité sociale des travailleurs, il a fait savoir qu’un centre orthopédique sera érigé dans la ville de Lubumbashi, qui répondra aux besoins immédiats des victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles. Ceci permettra à la CNSS de se positionner en ordre utile, qui a centre d’expertise national dans le cadre du processus de mise en œuvre de la couverture santé universelle en cours en RDC. Raison pour laquelle, il a réitéré son engagement, celui de promouvoir un environnement sûr et sain en faveur des travailleurs congolais.
A son tour, Jean-Jacques Kurusi, Directeur de cabinet de la Ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale, a déclaré que la RDC n’est pas épargnée à des graves violations des droits du travail et des droits du travailleur.
Un défi qui, sans doute, cause une forte progression des accidents du travail et des conditions misérables du travail dans lesquelles opèrent le Congo.
Par ailleurs, il soutien la loi sur la couverture santé universelle, qui est d’une importance capitale.
Le Président de l’Intersyndicale nationale des travailleurs du Congo a, pour sa part, affirmé que la mortalité au travail n’est pas une fatalité. «Ces accidents du travail et maladies professionnelles sont pour la plupart prévisibles et évitables si et seulement si, chaque composante de la tripartite gouvernement- employeur et travailleur s’assume et assume en âme et conscience ses responsabilités. Des vies des travailleurs seraient sauvées par des mesures de prévention si nous nous y mettons très bien», a-t-il insisté.
Sur cette optique, l’intersyndicale nationale du Congo réaffirme sa participation à l’amélioration du contenu de la sécurité et de la santé au travail en partant des plaintes, des desideratas, des réclamations et revendications émanant de ses membres.
Niclette Ngoie
Plusieurs dizaines de leaders d’opinion de la société civile, des chefs religieux, des mouvements associatifs et autres, réunis au sein de la méga structure : ‘’Convention de la société civile pour le développement du Congo (CSCPC)’’, ont signé, vendredi 28 avril dernier, à Kinshasa, la charte qui régit ladite structure. Tous, sous la bannière du coordonnateur de nouvelle société civile révolutionnaire (NSCR) et porte-parole du CSCPC, Maître Ferdinand Kitengie, les signataires ont juré allégeance à ce nouveau règlement qui met en exergue le bien-être de la population. C’était en présence de plusieurs personnalités politico-religieuses du pays et des autres invités de marque.
Comme pour circonscrire l’évènement, le coordonnateur Ferdinand Kitengie a expliqué la raison d’être de cette cérémonie. Il a indiqué que leur présence en ce jour et la raison même de la signature de cette charte est motivée par le souci de répondre aux objectifs primordiaux de la structure, pour le bien de la population. Dans leur démarche qui, visiblement, commence à partir de la signature de ladite charte, il fait comprendre que ce qui est plus nécessaire dans leur combat à travers la CSCPC, c’est d’œuvrer pour la prévention des valeurs démocratiques et de l’Etat de droits, pour une République fondée sur les valeurs démocratiques.
A cet effet, il rassure que la Convention de la société civile pour le développement du Congo s’assigne des missions majeures et reste engagée pour œuvrer en tant que catalyseur des aspirations profondes du peuple «qui a longtemps souffert et milite pour la promotion du bien-être et surtout pour les valeurs Républicaines ».
La lutte contre les antivaleurs est l’une des missions que la CSCPC s’est assignées. «Nous nous sommes assignés deux missions : il s’agit de celle de la lutte contre les antivaleurs dans leurs diversités. Parmi tant d’autres, il y a la corruption, le détournement des deniers publics, la dictature, et favoriser le climat et des valeurs démocratiques notamment, la liberté d’expression et celle des manifestations mais aussi d’opinion, sans oublier la liberté des églises », a souligné Me Ferdinand.
Appel vibrant !
Dans son élan, le coordonnateur et porte-parole de la CSCPC a lancé un vibrant appel à toute la population congolaise d’adhérer à la présente structure, pour bien mener le combat du développement de la RDC ensemble. « En tant que société civile, nous lançons un appel vibrant au peuple congolais en général et, en particulier, aux leaders des organisations de la société civile, aux associations, aux confessions religieuses de venir parce que cette organisation n’a pas de couleur, et n’a pas un individu qu’elle est en train de soutenir. Nous sommes uniquement pour le bien-fondé du peuple en général», précise-t-il.
Et de poursuivre : «En tant que société civile, nous ne sommes ni pour la majorité, ni pour l’opposition ; nous sommes au milieu du village et derrière le peuple congolais ».
Halte à la guerre !
D’un ton ferme, le responsable de la CSCPC a condamné l’agression dont est victime la République démocratique du Congo par le Rwanda via le M23, et appelle tous les congolais à s’engager dans la bataille de la défense de l’intégrité territoriale aux côtes des forces armées nationales. La population de l’Est tuée, les femmes violées, l’occupation par le Rwanda de la partie orientale de notre pays… Nous disons et lançons un appel solennel, à partir de cet instant, au peuple congolais, pour qu’il s’engage dans la mission de la défense de l’intégrité territoriale à côté de nos forces de la République et aussi à côté du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est le symbole de la nation et surtout, des valeurs primordiales qu’il ne cesse de jurer ; le peuple d’abord », a-t-il insisté.
La Pros.