Le Président de la commission nationale des droits de l’homme, CNDH, Paul Nsapu, a déposé le vendredi 9 juin 2023, le rapport annuel d’activités 2022 au Sénat. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au bureau du président de la Chambre haute du parlement, Modeste Bahati Lukwebo, au Palais du Peuple, à Kinshasa. Pour cette institution publique qui a comme responsabilité de promouvoir et de protéger les droits humains sur l'ensemble du territoire national, cette obligation consiste à remettre aux institutions du pays le rapport annuel sur la situation des droits de l'homme et sur les activités de la Commission en tant qu'une institution d'appui à la démocratie, a déclaré le président Paul Nsapu. Il a ainsi laissé entendre que ‘’les grandes lignes de ce rapport comprennent des plaintes des violations des droits humains et autres recommandations par rapport à cette situation des droits de l'homme qui couvre tous les champs dans le domaine, bien entendu, des droits de l'homme catégorie par catégorie’’. Mais également ‘’la situation d'insécurité que connaît le pays, du fait que le Rwanda continue à attaquer la RDC, via les groupes armés qu'il a toujours soutenus. C'est enfin la situation qui prévaut, dans le cadre du contexte politique qui est dominé par la préparation et l'organisation des élections’’, a ajouté le président de la CNDH. Paul Nsapu a par ailleurs donné l’objectif de la démarche de la commission nationale des droits de l’homme, CNDH. "Nous avons déposé, au nom de mes collègues, à chaque institution, à chaque dirigeant de l'institution pour regarder la part qui lui est réservée en termes des recommandations. Et la primeur, c'est à l'État, à travers ses institutions’’, a-t-il affirmé. Néanmoins, ‘’Cela ne nous désengage pas non plus, d'aller vers d'autres situations qui demandent qu'on ait des rapports sectoriels, ponctuels, même trimestriels. L'obligation est qu'à la fin de chaque année, nous devrions absolument produire un rapport à présenter ", a-t-il ajouté. Le président de cette institution citoyenne a, en outre, précisé qu’il était primordial pour la commission de soumettre ce rapport annuel 2022, malgré le changement intervenu à la CNDH en fin d’année passée, et ce c’est qui a été fait. Nelly Somba
Le Gouvernement de la République est de plus en plus déterminé à doter le pays du fichier général de la population à travers les opérations d'identification et de recensement, conformément à son programme d'actions 2021-2023, et selon la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. C'est dans cette optique, que le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce jeudi 9 juin 2023 à l'hôtel du Gouvernement, la cérémonie de signature officielle du protocole d'accord entre la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l'Office national d'Identification de la population (ONIP) et l'Institut national de la Statistique (INS). Contexte Ce protocole d'accord est relatif au transfert des dispositifs d'enrôlement, des données cartographiques et du matériel de collecte par la CENI aux deux autres institutions appelées à poursuivre, dans le cadre de la mutualisation, les opérations d'identification et de recensement général de la population, ce qui ouvre la voie à la délivrance bientôt des cartes d'identité nationale aux congolais. Cette importante cérémonie s'est déroulée en présence de quelques membres du Gouvernement, du Cabinet du Président de la République, du Président de la CENI, des Directeurs généraux de l'ONIP et de l'INS ainsi que des membres du comité technique de mutualisation. Les différents speeches des responsables des institutions concernées ont immédiatement été suivis par la signature du protocole d'accord, document important qui matérialise la mutualisation des opérations d'enrôlement, d'identification et de recensement de la population. Le Président de la CENI a procédé par la même occasion, à la remise symbolique des matériels ayant servi à l'enrôlement des électeurs à l'ONIP pour qu'à son tour, l'ONIP puisse procéder, dans les jours qui suivent, au lancement officiel de l'opération d'identification de la population notamment par la ville province de Kinshasa comme province pilote. Ceci va permettre d'économiser les moyens financiers que le Gouvernement de la République devrait dépenser pour réaliser ces opérations. Outre le matériel, la CENI met à la disposition de l'ONIP son personnel temporaire qui a travaillé lors de l'enrôlement pour réaliser cette opération. Intervention du Premier Ministre Dans son mot de circonstances, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde qui s'est montré très heureux, a commencé par rendre un vibrant hommage au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa promesse d'offrir la carte nationale d'identité à la population qui tend à se concrétiser. « Ceci est un grand jour, une étape importante attendue par notre population, par le Gouvernement, et surtout par son Excellence Monsieur le Président de la République, dont je salue le leadership, lui qui a promis de donner et de doter chaque citoyen sa carte d'identité et surtout d'offrir au pays les statistiques fiables de sa démographie. Pour rappel, c'est depuis 1984 que notre pays n'a plus procédé au recensement scientifique de la population. Ce processus est donc un défi de grande envergure que notre gouvernement est sur le point de relever s'il reste déterminé. Voilà pourquoi cette cérémonie arrive à point nommé. Le protocole relatif au transfert du fichier électoral, des dispositifs d'enrôlement, des données cartographiques, et du matériel de collecte par la CENI à l'ONIP et à l'INS. Ledit protocole permettra ainsi à l'ONIP de poursuivre ses activités conformément à sa mission d'identification de la population et de produire la carte d'identité nationale et à l'INS, d'exécuter ses activités de recensement », a souligné le Premier Ministre Sama Lukonde. Le Chef du Gouvernement a, par ailleurs, demandé à toutes les parties prenantes de ce processus de redoubler d'ardeur en vue de le parachever et d'en tenir les objectifs. Il a remercié tous les acteurs qui ont permis que l'on puisse arriver à ce stade de signature du protocole d'accord en commençant par les membres du Gouvernement pour leur implication directe, ensuite les responsables de la CENI, de l'ONIP et de l'INS. Il n'a pas oublié de remercier particulièrement le comité technique pour le travail réalisé jusqu'à ce jour, tout en reconnaissant que beaucoup reste encore à faire. Actions saluées Le Président de la CENI n'a pas manqué de saluer la détermination du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde qui a tenu fermement à la mutualisation malgré des difficultés rencontrées sur le terrain. « Aujourd'hui c'est un grand moment. Parce qu'à un certain moment, on ne pensait pas que cela se réaliserait, que les cartographies opérationnelles seraient établies, l'enrôlement des électeurs serait conduit, et le fichier électoral serait constitué. En effet, aujourd'hui, nous avons ce fichier. Je dois vraiment reconnaître le leadership de son Excellence Monsieur le Premier Ministre qui n'a pas perdu sa patience au moment où nous avions, à un certain moment, l'impression que les objectifs de la CENI, de l'ONIP et de l'INS étaient incompatibles. Nous, pressés par le temps, et eux, selon nous, ayant un peu plus de temps que nous. Il y a eu des réunions assez chaudes mais le Premier Ministre a toujours gardé le cap. Félicitations pour ça. Et aujourd'hui, nous allons symboliquement transmettre ces matériels et plus tard, le personnel. Et ça va marquer un nouveau moment avec les entrepôts disponibles et nous-mêmes personnel et cadres de la CENI, nous allons être à la disposition de nos amis de l'ONIP et de l'INS », a déclaré en substance Denis Kadima. En sa qualité de Président du comité technique de mutualisation, le Directeur de Cabinet du Premier Ministre, le professeur Paul Gaspard Ngodankoy Nkoy-ea-Loongya a rendu hommage au Chef du Gouvernement qui n'a ménagé aucun effort pour parvenir aujourd'hui à cette importante cérémonie liée à la signature du protocole d'accord entre les trois institutions afin de parachever le processus déjà déclenché et offrir au pays le fichier de la population. Il a retracé le chemin déjà parcouru avant d'espérer voir ce processus aboutir. Peter Ngoyi
L’Eglise qui est en République démocratique du Congo a clôturé, dimanche 11 juin 2023 à Lubumbashi, son troisième Congrès eucharistique national autour du thème «Eucharistie et famille». L'archevêque de Lubumbashi, Mgr Fulgence Muteba, a souligné le rôle de l’Eucharistie dans le cheminement de l’Eglise et dans la vie des familles, cellules de base de la société. Ouvert le dimanche 4 juin, en la solennité de la Sainte Trinité, le 3ème Congrès eucharistique national de la République démocratique du Congo s’est clôturé dimanche 11 juin, en la solennité du Saint-Sacrement, par une messe solennelle présidée par le cardinal Luis Antonio Tagle, propréfet du dicastère pour l’évangélisation et envoyé spécial du Pape. Le lien entre l’eucharistie et la famille était au centre des réflexions de ce rassemblement qui était également marqué par la procession du Saint-Sacrement, le chemin de croix et d'autres activités. A Lubumbashi, archidiocèse hôte de cet événement, les défis de la famille sont au centre des préoccupations de la pastorale de l'église locale, a déclaré Mgr Fulgence Muteba, ordinaire du lieu. Les défis que l’Eglise famille est appelée à relever
Dans un entretien accordée au correspondant de Vatican News en RDC, Jean Baptiste Malenge, Mgr Fulgence Muteba, archêveque de Lubumbashi, a relevé quelques problèmes que connaissent les familles dans le contexte social et culturel du pays tels que la violence, la polygamie, les paternités et maternités irresponsables et leurs conséquence, comme l’accroissement du nombre d’enfants de la rue ou en rupture familiale. Rechercher la paix et l’accompagnement des jeunes couples Pour ce qui concerne l’archidiocèse de Lubumbashi, Mgr Muteba a mis l’accent sur la diversité culturelle de la population qui vient de plusieurs régions et communautés. «L’archidiocèse de Lubumbashi est une mosaïque de plusieurs cultures et de plusieurs ethnies », pour lui, il faut créer un mot d’ordre pastoral qui puisse aider les gens à bien vivre leur foi, dans la cohabitation pacifique et à se considérer comme membres d’un seul corps. L’objectif pastoral est donc la recherche de la paix à travers l’instauration d’une unité centrée sur l’eucharistie au sein de cette diversité culturelle et sociale. Chercher la consolidation et l’épanouissement de la famille Mgr Muteba attire l’attention sur plusieurs problèmes que la famille doit affronter pour arriver à son rayonnement au niveau spirituel. Il prend pour exemple la culture du versement de la dot, censé être un symbole d’union entre les deux familles mais qui, en certains endroits, est devenu une sorte de marchandage de jeunes filles et qui freine l’accès des jeunes fiancés à une vie de couple selon les enseignements de l’Eglise; empêchant ainsi un accès au mariage religieux. «Il y a beaucoup de gens qui sont exclus du mariage religieux tout simplement parce qu’ils n’ont pas de moyens pour payer la dot. Cette dernière ne se base plus sur des objets symboliques pour marquer l’alliance entre les deux familles. On va jusqu'à demander des écrans de télévision plasma, des téléphones androïdes, des panneaux solaires et des montants exorbitants». Pour faire face à cette marchandisation de la jeune fille, Mgr Muteba estime qu’il est important que l’Eglise prenne ses responsabilités. Il suggère la création d’une charte pour la dot, une charte chrétienne qui mette la solidarité en premier lieu en vue d’aider les jeunes époux à bien démarrer leur vie matrimoniale. Avoir droit à la différence face à ce que le Christ nous a légué Le mariage est une union entre un homme et une femme à la manière du Christ qui est l’époux et l’Eglise qui est l’épouse. Pour l’archidiocèse de Lubumbashi, Mgr Muteba demande d’avoir le droit à la différence. «Si on accepte ailleurs ce que l’on qualifie de mariage mais qui ne l’est pas », nous n’avons pas le droit de transformer notre concept du mariage basé sur l’Evangile pour adopter ce qui nous est imposé d’ailleurs. Sur ce point, l’archevêque de Lubumbashi propose un plaidoyer auprès de nos législateurs et du parlement pour que l’on ne puisse pas voter des lois qui risquent de déformer la splendeur de la famille. Les familles restent les lieux de transformation civique qui peuvent permettre à la société la transmission des valeurs aux futures générations en vue d’édifier une société juste, a souligné l'archevêque de Lubumbashi. Vatican News
Lors d'une journée politique majeure, tenue le samedi 10 juin dernier à Lubumbashi, le Fondateur du parti politique « Agissons pour la République » (AREP), Maître Guy Loando Mboyo, a rencontré les fédérations du grand Katanga dans le cadre d'un déjeuner-débat animé. Cette rencontre a été l'occasion pour ce cadre de l’Union Sacrée de la Nation de souligner l'importance du changement de l'homme congolais et de l'esprit d'abnégation, invitant les membres et les sympathisants à persévérer sans relâche dans leur engagement, animés par la foi en un avenir meilleur. Dans son intervention, Guy Loando a placé un accent particulier sur l'idéologie social-libérale de son parti politique, qui prône une vision politique centrée sur le bien-être de tous les citoyens congolais. Ainsi, il a rappelé l'importance de combiner les principes du libéralisme économique avec ceux de la justice sociale, pour assurer un progrès équitable et durable pour tous. Le dynamisme et la qualité de l'organisation d'AREP dans le Grand Katanga ont été chaleureusement salués par Maître Guy Loando Mboyo, qui a exprimé sa fierté envers les fédérations présentes. Chaque fédération a été félicitée pour son engagement à mobiliser un grand nombre de personnes, témoignant ainsi de la vigueur de la famille politique d'AREP en vue des prochaines élections. «Je suis extrêmement fier de ce que vous avez accompli au sein de notre famille politique. Cependant, nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers. Nous devons continuer à bâtir le Congo nouveau en faisant preuve d'abnégation et en persévérant dans notre lutte pour le changement. Je suis convaincu que vous ne nous décevrez pas. Les futurs sièges parlementaires d'AREP émaneront de cette région, et nous sommes prêts à jouer notre rôle, tel le colibri dans la fable, pour construire un avenir meilleur », a souligné le Charmain d’Agissons pour la République. Après des rencontres fructueuses avec les membres du parti à Lubumbashi, Maître Guy Loando Mboyo a exprimé sa volonté de répéter cette expérience dans d'autres villes telles que Kasumbalesa et Likasi, afin d'étendre l'influence et l'implantation d'AREP sur l'ensemble du territoire congolais. Peter Ngoyi
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a échangé, tard dans la soirée du jeudi 8 juin 2023 à la Primature, avec le Premier Président de la Cour des Comptes, Jimmy Munganga Ngwaka. Au cours de ces échanges, il était question pour le Premier Ministre Sama Lukonde et son hôte d'évoquer les rapports qui doivent exister entre cette institution judiciaire et le Gouvernement. «Comme vous le savez, la Cour des Comptes a reçu de la constitution un mandat général et permanent de contrôle des finances et des biens de l'État. Et lorsqu'on parle de contrôle, on voit d'abord le contrôle du Gouvernement. Parce que c'est le Gouvernement qui est censé exécuter le budget. Et depuis juin 2022, le Chef de l'Etat avait décidé de réhabiliter la Cour des comptes en nommant les animateurs. Lorsque nous arrivons à la tête de la Cour des Comptes, nous avions pris l'engagement de démarrer les choses, de faire fonctionner la Cour des Comptes comme le législateur l'a voulu. C'est pour cette raison que nous avons décidé de rencontrer aujourd'hui le Premier Ministre pour échanger autour des rapports qui doivent exister entre la Cour et le Gouvernement», a fait savoir Jimmy Munganga Ngwaka. En homme d'Etat, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a promis de donner les instructions nécessaires pour que désormais les membres du Gouvernement fournissent à la Cour les données devant lui permettre de mieux faire son travail tel les textes le prévoient. «Le Premier Ministre a été réceptif. Parce que ce rapport-là, c'est autour de ce que nous appelons les transmissions. La Cour des Comptes, contrairement à d'autres structures de contrôle, ne va pas chercher les données. Les données sont censées parvenir à la Cour des Comptes par des mécanismes de transmission prévus par la loi organique. Le Gouvernement a cette obligation légale de transmettre les données à la Cour des Comptes. Et ces données permettent à la Cour des Comptes de diligenter ses contrôles. Le Premier Ministre a promis de donner les instructions nécessaires pour que désormais les choses marchent tel que les textes le prévoient», a conclu Jimmy Munganga Ngwaka. Il faut bien souligner que le Premier Ministre Sama Lukonde tient fermement à cette harmonieuse collaboration entre les institutions et les services publics pour la bonne marche de la République selon la vision du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Peter Ngoyi
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu en audience, le jeudi 08 juin 2023 à la Primature, une délégation de Veridos, une filiale de Glescke + Devrient, venue lui proposer l'offre de l'impression sécurisée des cartes biométriques d'identité nationale et des cartes d'élève. Cette firme, qui revendique la position de leader mondial dans la sécurité digitale, est l'un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions d'identité intégrées. Plus de 100 pays au monde font confiance à son portefeuille des produits uniques et complets. Ari Bouzbib, senior Vice-président head of global business development, qui a conduit cette délégation, a fourni au Chef du Gouvernement les détails pouvant lui permettre de valider l'entame du processus d'octroi de ce marché, selon les règles de l'art, à cette entreprise qui compte mettre son expertise à la disposition de la République démocratique du Congo dans l'impression sécurisée des cartes biométriques d'identité nationale et des cartes d'élève en RDC. Au terme de cette entrevue, Ari Bouzbib s'est exprimé en ces termes : « Tout à bord, c'est un grand plaisir de venir toujours au Congo Kinshasa. Nous avons échangé sur deux grands sujets relatifs à la souveraineté nationale et à la sécurité. Il s'agit à la fois de la carte d'élève que porte le Ministre de l'EPST et de la carte d'identité nationale biométrique. Les deux dossiers sont hautement stratégiques pour la République et s'inscrivent parfaitement dans la vision du Chef de l'État, parfaitement dans la gouvernance du Premier Ministre et des membres du Gouvernement. Je disais au Premier Ministre que le groupe Veridos qui est filiale de la maison mère Gieseck + Devrient, grande famille qui existe depuis 75 ans qui sont dans la sécurité digitale, leader mondial. Nous souhaitons vraiment y répondre et apporter une stratégie de partenariat gagnant-gagnant ». Et de poursuivre : « Veridos offre des solutions complètes et des services complets parfaitement adaptés aux besoins d'identification de chaque client. Son portefeuille de produits comprend le papier de l'impression, la sécurité des composants et des puces électroniques, la capture de données, les systèmes de gestion d'identité, la personnalisation de l'émission de documents d'identité, les solutions d'identification mobile et de contrôle aux frontières, notamment ». Signalons que cet entretien avec Veridos a été précédé par la signature du protocole d'accord, dans le cadre de la mutualisation, entre la CENI, l'ONIP et l'INS. Ce qui démontre toute la détermination du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, et son Gouvernement à matérialiser la promesse faite par le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de doter les Congolais d'une carte d'identité qu'ils n'ont plus eu depuis plusieurs décennies. Giesecke+Devrient, anciennement Giesecke&Devrient, est un groupe international de technologie basé à Munich, qui, outre l'impression de billets de banque, de valeurs mobilières et de passeports, s'est également spécialisé dans les cartes à puce et les solutions de sécurité. Peter Ngoyi
L’ancien Président du Conseil des Ministres Italien, Silvio Berlusconi, est décédé le lundi 12 juin 2023, de suite d’une Leucémie. C’est à l’hôpital San Raffaele de Milan, en Italie, que la figure majeure de la droite italienne a trouvé la mort à l’âge de 86 ans. Hospitalisé le vendredi 9 juin pour des examens cliniques liés à une leucémie chronique, trois semaines après avoir quitté l’hôpital pour une infection pulmonaire, la nouvelle de sa mort a été annoncée dans la matinée du lundi par les médias italiens. Le décès du sénateur Italien marque la fin de trente années de carrière politique. Le ‘’cavalière’’ comme il était surnommé dans son pays, a brigué trois fois le poste du Président du Conseil des Ministre notamment, 1994, 2001 et 2008. Mais également parlementaire de 1994 à 2013, puis de l'automne 2022 à sa mort. Silvio Berlusconi est né le 29 septembre 1936 à Milan, capitale financière de l’Italie. Il commence sa carrière d’abord comme homme d’affaires avant de s’engager en politique. Berlusconi était durant deux décennies, entrepreneur notamment, dans la presse, l’Immobilier, le sport comme propriétaire du club de football Milan AC. Depuis l’annonce de sa disparition, les hommages affluent pour saluer la mémoire de l’illustre disparu. Il s’agit entre autres, des mots de l’actuelle première ministre et de son parti. ‘’ Silvio Berlusconi était avant tout un battant’’, a salué la première ministre Giorgia Meloni, décrivant également ‘’ un des hommes les plus influents de l’histoire de l’Italie. ‘’Nous aurions voulu ne jamais vous laisser partir. Adieu président’’, a écrit sur Twitter le parti italien de centre droit Forza Italia, que Silvio avait fondé en 1994. Par ailleurs, Rome a décrété le mercredi, journée de deuil national, le jour où l’ex-dirigeant aura droit à des funérailles d’Etat à Milan. Nelly Somba
Les Forces Politiques Alliées à l’Union pour la démocratie et le progrès social/Tshisekedi (FPAU) passent désormais à la vitesse supérieure. Ainsi, en prévision des élections qui se pointent à l’horizon. Ce méga regroupement politique a assisté, depuis ce dimanche 11 juin 2023, à une plénière officielle et spéciale qui visait notamment à la restructuration de ses états-majors à l’issue de laquelle, Mr Élysé Bokumwana Maposo, Vice-ministre du Budget, a été désignée coordonatrice nationale. Visiblement, avec la nouvelle recomposition au sein de ce regroupement politique qui, jusque-là, ne jure que sur la réélection de Félix Tshisekedi, des signaux forts sont lancés. Toutes les batteries sont à présent mises en marche pour la victoire à tous les niveaux. C'est cela, même, en effet, le crédo et la détermination des FPAU qui ont, d’ailleurs, annoncé d’étendre le regroupement dans tous les périmètres de la République. Il s’est agit, aussi, à l’occasion, de la mise en place des commissions chargées de travailler sur plusieurs matières au sein du regroupement notamment, la commission chargée de suivi des questions électorales. Plusieurs personnalités représentant leurs partis politiques et associations membres des FPAU ont pris part à cette rencontre stratégique. Il y avait les nouveaux adhérents qui ont aussitôt salué l'attention particulière qu'accorde la haute hiérarchie du regroupement à la question liée à l’élection. Ils ont aussi félicité le travail de ‘’taille’’ que réalise la hiérarchie des FPAU dans le but d’aligner des candidats partout à travers le pays en grande quantité, en vue de garantir une majorité écrasante au Président de la République. Présidée par le Vice-ministre du Budget, Élysé Bokumwana Maposo, la plénière de ce jour a connu la présence particulière de l'ancien ministre du développement rural, Justin Bitakwira, qui est venu lui aussi adhérer au sein du regroupement. «Nous avons participé à une réunion hautement stratégique, où nous avons peaufiné des stratégies électorales, et nous annonçons au public que les FPAU vont aller aux élections comme une plateforme électorale. Nous voulons restructurer les FPAU, travailler efficacement pour apporter ici la vision du Chef de l’Etat. Nous récupérons le regroupement pour le structurer, et nous demandons à tous les partis politiques qui sont alliés à l’UDPS, qui soutiennent le chef de l’Etat à venir adhérer pour que nous puissions ensemble travailler pour la réélection du Président de la République et lui accorder une majorité confortable», ont tour a tour indiqué Mme Stéphanie Mbombo, envoyée spéciale du Chef de l'État en matière de la nouvelle économie du climat et présidente du Parti CRIC ; Claude Nyamugabo, Président de FPCN et Maître Mymy Monga, Présidente de l'ONG Lumière pour tous, au sortir de la cérémonie, tous membres des FPAU. La Pros.
*Il l’a dit et répété hier, à l’Hôtel Memling, lors de l’ouverture de l’atelier de validation des données de l’étude sur les flux financiers et de consultation sur les enjeux et priorités du Plan d’investissement REDD+ en RD. Congo. Tout en démontrant l’importance de ces travaux qui exigent, à la fois, la volonté et la concentration sur l’essentiel, Bavon N’sa Mputu Elima, Coordonnateur National du FONAREDD, est revenu, cependant, sur les péripéties ayant conduit à la mise en œuvre d’une nouvelle Loi en la matière. Il en a appelé à la collaboration de tous, pour la matérialisation de cet investissement dont il salue, du reste, l’engagement de l’Etat ainsi que des différents partenaires. Dans son discours, ci-dessous, il indique la nature des enjeux et ouvre bien des perspectives pour la RD. Congo dans le cadre de la réalisation de ce Plan d’investissement REDD+. DISCOURS D’OUVERTURE A L’ATELIER NATIONAL DE VALIDATION DES DONNEES DE L’ETUDE SUR LES FLUX FINANCIERS ET DE CONSULTATION SUR LES ENJEUX ET PRIORITES DU PLAN D’INVESTISSEMENT REDD+ EN RDC Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux des Ministères ; Mesdames et Messieurs les Représentants des Partenaires Techniques et Financiers ; Distingué(e)s invit (e)s dans vos titres et qualités respectifs, Chers Partenaires et Collègues Mesdames et Messieurs, Permettez-moi de commencer mon allocution en souhaitant à tous la bienvenue à cet atelier national de validation des données de l'étude sur les flux financiers et de consultation sur les enjeux et priorités du Plan d'Investissement REDD+. Au nom du FONAREDD, je tiens à exprimer mes salutations cordiales à tous les participants. Tout d'abord, je voudrais vous présenter le contexte et le cadre de cette étude. Comme vous le savez tous, le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) s'est engagé dans le mécanisme REDD+ en 2009, ce qui a conduit à l'adoption de la Stratégie Nationale REDD+ en 2012. Afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs de l'agriculture, de la foresterie et des autres utilisations des terres, la RDC a élaboré le Plan d'Investissement REDD+ en 2013, qui a été révisé en 2016 avec un budget total de 1040 millions de dollars. La République Démocratique du Congo ainsi que l’Initiative pour les forêts de l’Afrique Centrale ont signé, une première Lettre d’Intention « LOI » 2016 – 2020 pour un montant de 190 millions de Dollars afin d’apporter un financement à la mise en œuvre de ce plan d’investissement. En 2021, une seconde Loi a été signée avec un financement à hauteur de 500 M USD pour 5 ans. Malgré ces financements, des gaps importants sont encore constatés. Nous notons cet écart financier et multiplions les efforts, mais l’engagement de tous est nécessaire. Afin de réaliser les objectifs du Plan d’Investissement, un effort collaboratif pour assurer un alignement vert des programmes et projets est nécessaire. Ceci sera aussi l’objet de discussions fructueuses au cours de la journée. En RDC, l'Etat et de nombreux partenaires investissent dans les secteurs liés à l'utilisation des terres. Certains investissements sont alignés sur les objectifs de la REDD+, tandis que d'autres peuvent l'être, mais sous certaines conditions. En d'autres termes, ils contribuent ou peuvent contribuer à la mise en œuvre du Plan d'Investissement. La présente étude a été lancée dans le but d'analyser les flux financiers liés à la REDD+ en RDC depuis 2009, afin d'améliorer la compréhension des flux financiers dans les secteurs concernés et de rediriger les investissements non alignés vers des objectifs durables. L’atelier d’aujourd’hui consiste à présenter les premiers résultats de l’analyse des flux financiers, plus précisément le niveau d’alignement des investissements liés à l’utilisation des terres aux objectifs de la REDD+ et identifier avec les parties prenantes les enjeux et les nouvelles priorités du Plan d’investissement REDD+ de la RDC. Durant les travaux de cette journée, nous discuterons de la pertinence de la méthodologie de classification des activités alignées et non alignées, de la qualité des données mais surtout des gaps et des bonnes pratiques afin de relever les défis et de proposer les meilleures approches pour atteindre les objectifs de la REDD+ tels qu'ils sont définis dans la stratégie nationale et le Plan d'Investissement REDD+. Pour terminer, je voudrais saluer l’engagement de l’Etat et de nos partenaires techniques et financiers engagés à nos côtés pour adresser les enjeux de la REDD+. Mes remerciements s’adressent également, aux acteurs du secteur privé et de la société civile, et enfin aux professionnels de notre secteur pour leur travail et leur engagement quotidien. Je sais compter sur l’engagement de tous, pour formuler des propositions pertinentes afin de définir les nouvelles priorités de notre Plan d‘Investissement REDD+. Je vous invite donc à examiner les différents documents qui nous ont été soumis et à apporter vos contributions pendant les discussions et les travaux de groupe. Je vous remercie de votre attention et je suis convaincu que, grâce à notre collaboration, nous pourrons faire avancer les objectifs de la REDD+ de manière significative. Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux des Ministères Mesdames et Messieurs les Représentants des Partenaires Techniques et Financiers Distingué(e)s invit(e)s dans vos titres et qualités respectifs, Chers Partenaires et Collègues Mesdames et Messieurs, Je vous remercie de votre attention et vous souhaite de passer un bon atelier. Bavon N’sa Mputu Elima
*La CENI invite les partis ou regroupements politiques légalement constitués ainsi que les candidats indépendants à apprêter déjà leurs dossiers des candidatures pour la course électorale à la Députation Nationale couplée à la Présidentielle, telle que prévue, le 20 décembre 2023. Fini la récréation Dans un tout nouveau communiqué signé ce lundi 12 juin 2023, la CENI porte à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale que la convocation de l’électorat pour la Députation Nationale est prévue le 25 juin 2023, conformément au calendrier électoral rendu public, le 26 novembre 2022. Ainsi, les Bureaux de réception et traitement des candidatures aux législatives nationales seront-ils ouverts, du 26 juin au 15 juillet 2023, soit 20 jours. La CENI rappelle, par conséquent, qu’en vertu de l’article 120 de la nouvelle Loi électorale, la liste de candidats à la Députation Nationale est présentée par le Parti ou Regroupement Politique. Les Indépendants doivent, par contre, se présenter individuellement. Quelles sont alors les conditions exigées ? Etre de nationalité congolaise, être âgé de vingt-cinq ans révolus à la date de clôture du dépôt des candidatures. Et puis, jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques. Bien plus, il faut avoir la qualité d’électeur ou se faire identifier et enrôler lors du dépôt de candidature. Et, enfin, avoir un diplôme d’études supérieures et universitaires ou justifier d’une expérience professionnelle d’au moins cinq ans dans le domaine politique, administratif ou socio-économique. D’ailleurs, pour mieux remplir toutes ces conditions-là, la CENI a rafistolé un guide de candidat sous forme de manuel des procédures qui explicite tous les détails y afférents. Il y a, certes, une déclaration de candidature à remplir, y compris quelques autres formalités d’usage en la matière, comme l’a toujours été lors des saisons électorales précédentes en RD. Congo. LPM
Qui de deux dit vrai ? Est ce Matata Ponyo, l’ancien locataire du bâtiment de la Primature, Ministre des Finances honoraire de surcroît ?
Ou l’actuel Président de l’Association des Professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN), témoin oculaire et bénéficiaire, ou pas, des actions posées par Augustin Matata Ponyo ?
Sur toutes les lignes, le débat fait mouche et provoque des vagues de réactions. Et de celles-ci résonnent une contrevérité presque méconnue du grand public, mais honorant, par contre, une autre personnalité politique mise en vedette : ‘’ l’ancien Premier Ministre et Chef du Gouvernement, Adolphe Muzito’’.
Contrevérités Affaire ‘’2.500 USD’’ des salaires aux Professeurs d’Universités RDC : le Prof. David Lubo contredit Matata Ponyo ! En effet, sur les antennes de la Radiotélévision du Groupe l’Avenir (RTGA), David Lubo, Professeur et Président de l’APUKIN, a témoigné, haut et fort, les efforts consentis par le Président du parti politique Nouvel Elan, lors de sa mandature sous l’ère Kabila, en octroyant aux Professeurs d’Universités un salaire de 2.000 dollars américains.
« C’est avec surprise que j’ai appris de l’un des anciens Premiers Ministres (Augustin MatataPonyo) qu’il avait laissé un salaire de 2.500 USD à toucher par chaque Professeur.
Je crois que notre démenti est catégorique. Non seulement les Professeurs n’ont jamais touché cette somme, mais c’est d’ailleurs son prédécesseur (Adolphe Muzito) qui avait laissé 2.000 USD des salaires pour chaque Professeur. Ceci doit être clair ! », a lâché, froidement, David Lubo sur mêmes les ondes. S’exprimant au nom de l’APUKIN, ce dernier a affirmé également ce qui suit : « Je voudrai dire, au nom de l’APUKIN, que s’il y a des propos propagandistes, que cela n’implique pas les salaires de misère que nous touchons. Je suis convaincu que ce Monsieur s’est moqué des professeurs durant tout son mandat. Non seulement qu’il a cherché à tout prix à devenir Professeur, mais il nous a laissé dans la misère la plus noire ».
Mandature sous trois temps Succédant au fauteuil exécutif à son mentor politique, le Patriarche Antoine Gizenga du Parti Lumumbiste Unifié (Palu/ Gizenga), Adolphe Muzito aura passé 3 ans, 4 mois et 25 jours à la tête du Gouvernement. Ayant formé et dirigé trois mues de son équipe gouvernementale, Adolphe Muzito est connu pour ses analyses et propositions pointues autour des questions économiques. Inspecteur des finances pendant plusieurs années, ce Député National élu de Kikwit a effectué ses études en sciences économiques à l’Université de Kinshasa La Pros
Après 40 ans, la République démocratique du Congo se dirige vers l’octroi de la carte d’identité nationale. Non, ce n’est pas une galéjade. Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, jeudi 8 juin 2023, à l'Immeuble du gouvernement (Place Le Royal) la cérémonie de signature officielle du protocole d'accord relatif au transfert des données et d'autres matériels importants par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à l’Office National d'Identification de la Population (ONIP) et à Institut National de la Statistique (INS). Ce protocole d'accord, paraphé par le Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi et Stanislas Kenza Lukengu (ONIP), symbolise le transfert des dispositifs d'enrôlement, des données cartographiques et du matériel de collecte par la Centrale électorale aux deux autres institutions appelées à poursuivre, dans le cadre de la mutualisation, les opérations d'identification et de recensement général de la population. Qu’à cela ne tienne, ce transfert des données ouvre la voie à la délivrance bientôt des cartes d'identité nationale aux Congolais. «C’est une étape importante attendue par notre population, par le gouvernement, et surtout par le Président de la République, dont je salue le leadership, lui qui a promis de doter chaque citoyen d’une carte d'identité et surtout d'offrir au pays les statistiques fiables de sa démographie. C'est depuis 1984 que notre pays n'a plus procédé au recensement scientifique de la population», a rappelé le Premier ministre Sama Lukonde. Le chef du gouvernement a, par ailleurs, exhorté toutes les parties prenantes à ce processus à redoubler d'ardeur en vue de le parachever, partant atteindre les objectifs assignés. «Aujourd'hui, nous allons symboliquement transmettre ce matériel et plus tard, le personnel. Et ça va marquer un nouveau moment avec les entrepôts disponibles et nous-mêmes personnel et cadres de la CENI, nous allons être à la disposition de l'ONIP et de l'INS », a indiqué Denis Kadima Kazadi. Le président de la CENI n'a pas manqué de saluer la détermination du Premier ministre qui s’est impliqué pour l’aboutissement de la mutualisation malgré des difficultés rencontrées sur le terrain. «A un certain moment, on ne pensait pas que cela se réaliserait et que les cartographies opérationnelles seraient établies, même l'enrôlement des électeurs et que le fichier électoral serait constitué. En effet, aujourd'hui, nous avons ce fichier. Je dois vraiment reconnaître le leadership du Premier ministre qui n'a pas perdu sa patience au moment où nous avions, à un moment donné, l'impression que les objectifs de la CENI, de l'ONIP et de l'INS étaient incompatibles. Nous, pressés par le temps, et eux, selon nous, ayant un peu plus de temps que nous. Il y a eu des réunions assez chaudes mais le Premier ministre a toujours gardé le cap », a-t-il accentué. Merdi Bosengele
ORDONNANCE D'ORGANISATION JUDICIAIRE N°23/071 DU 6 JUIN 2023 PORTANT NOMINATION DES MAGISTRATS CIVILS DU MINISTERE PUBLIC Sont nommés Magistrats civils du Ministère Public, au grade de Substitut du Procureur de la République, les personnes dont les noms, post noms et prénoms suivent :