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Robert Kennedy: la candidature qui secoue les USA

(Par Isidoros Karderinis)

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Robert Francis Kennedy
Robert Kennedy, fils de l'assassiné en 1968, Robert Francis Kennedy, procureur général des États-Unis, sénateur de New York et candidat démocrate à la présidentielle de 1968, et neveu de l'également assassiné en 1963, le président américain John Fitzgerald Kennedy, sera candidat pour l' onction du Parti démocrate pour l'élection présidentielle de novembre 2024.
Mais, qui est Robert Kennedy? Il est avocat-militant, spécialisé dans les questions environnementales, âgé de 69 ans. Elevé dans le milieu politique des Kennedy et épousant les valeurs et les opinions politiques qui lui ont été transmises, il a déclaré: ‘’Mon père m'a dit quand j'étais enfant : 'Les gens au pouvoir mentent. Et si nous voulons continuer à vivre dans une Démocratie il faut comprendre que les gens au pouvoir mentent, les gens au pouvoir abusent du pouvoir qu'on leur a donné''.
C'est en même temps une figure de proue du mouvement anti-vaccination. L'attaque publique de Robert Kennedy contre le "philanthrope" promoteur des "vaccins" Bill Gates avait fait sensation dans le monde entier avec son post, décrivant comment Bill Gates utilise le "vaccin" pour imposer une dictature mondiale (Europost, 9-4 -2020): "Vaccines pour Bill Gates est une philanthropie stratégique qui alimente ses nombreuses activités commerciales connexes pour s'assurer un contrôle dictatorial de la politique mondiale de la santé, fer de lance du néo-impérialisme".
Robert Kennedy, avant le début des vaccinations contre le COVID-19, a envoyé un message à la communauté mondiale en décembre 2020 pour tirer la sonnette d'alarme sur les vaccins à ARNm en disant: "Évitez les vaccinations à tout prix, à tout sacrifice". Pour la première fois dans l'histoire des vaccinations, la technologie de l'ARNm utilisée interfère directement avec le matériel génétique du patient receveur et par conséquent cette intervention implique une modification génétique, qui est déjà internationalement interdite et considérée comme criminelle”, “Chers futurs receveurs, vous devez savoir qu'après avoir reçu le vaccin, vous ne plus être en mesure de gérer efficacement les symptômes du vaccin. Vous devrez vivre avec les effets car vous ne pourrez pas éliminer les toxines de votre corps. Les dommages génétiques que vous causent ces vaccins seront irréversibles et irréparables», «A mon avis, ces vaccins de nouvelle technologie représentent un crime contre l'humanité qui ne s'est jamais produit auparavant et à cette échelle”.
Le 11 février 2021, «Instagram» a fermé le compte de Robert Kennedy pour «fake news!». "Nous avons supprimé ce compte car il a publié à plusieurs reprises de fausses déclarations sur le coronavirus et les vaccins", a déclaré Facebook, la société mère d'Instagram, dans un communiqué. À l'époque, Kennedy comptait environ 800 000 abonnés sur son compte. Il est évident que aux les promoteurs des «vaccins» n'aimaient pas les positions publiques de Robert Kennedy, car lui-même était farouchement opposé aux soi-disant «vaccins! ".
Puis, en novembre 2021, il s'est rendu en Italie et a pris la parole à Milan sur la Piazza dell' Arco della Pace lors d'une grande manifestation, où il a été reçu en héros par plusieurs milliers de personnes, contre le soi-disant Green Pass, le certificat COVID-19, le qualifiant d'«instrument d'oppression». Et s'adressant aux journalistes plus tôt dans la journée, Robert Kennedy a déclaré: "Le Green Pass n'est pas une innovation de santé publique, c'est un instrument d'obéissance et de contrôle économique, tout comme les brochures émises par le Troisième Reich".
Lors de son discours lors de la manifestation de Milan, il a encouragé les manifestants à sortir, à se battre et à résister, en leur disant: “Récupérez votre gouvernement, récupérez vos vies, récupérez votre liberté pour vos enfants, pour votre pays, pour les générations futures”, et a terminé en disant au milieu des acclamations et des applaudissements prolongés: "Je resterai là, avec vous, et s'il le faut, je mourrai pour cela. Je mourrai dans mes bottes".
En août 2022, Robert Kennedy était à Berlin et a parlé de l'orwellianisme moderne et du programme de bioterrorisme des sociétés pharmaceutiques multinationales. Entre autres choses, il a déclaré: “Les gouvernements aiment les pandémies de la même manière qu'ils aiment les guerres, car cela leur donne du pouvoir, leur donne le contrôle et leur donne la capacité d'imposer l'obéissance aux êtres humains. Et aujourd'hui, nous avons la distorsion des nouvelles technologies qui donnent aux gouvernements la capacité d'imposer des contrôles à des populations qu'ils n'auraient jamais imaginés".
En novembre 2022, Robert Kennedy a fait des déclarations choquantes sur les effets secondaires des vaccinations de masse, déclarant: “Nous constatons une augmentation de 40 % des décès inexpliqués, des décès en excès, et nous les constatons surtout chez les jeunes! Le nombre de personnes qui meurent de la vaccination de masse est beaucoup plus élevé que le nombre de personnes qui meurent du COVID-19. Certains médecins diront que nous ne savons pas si cela vient du vaccin. Alors pourquoi le CDC décourage-t-il les coroners et les autorités de santé publique de pratiquer des autopsies sur les personnes dont la mort est suspecte?''.
Concernant le soi-disant "changement climatique" s'exprimant lors d'une interview avec le producteur de radio Kim Iversen en avril 2023, Robert Kennedy a averti que l'élite utilise le "changement climatique" pour inaugurer le contrôle total de la population et supprimer les libertés individuelles.
Quant à la guerre qui se déroule en Ukraine, sa position est claire. Dans ses déclarations de mai 2023, il a déclaré ce qui suit : «Soyons honnêtes ! C'est une guerre américaine contre la Russie pour des raisons géopolitiques! Ce sont des machinations géopolitiques qui se déroulent depuis 2014 avec les agences de renseignement (américaines) et les néoconservateurs. sacrifier essentiellement la «fleur» de la jeunesse ukrainienne dans un abattoir de mort et de destruction pour l'ambition géopolitique des néoconservateurs dans les coulisses. Ceux-ci sont faits pour renverser, pour changer le régime de Vladimir Poutine et pour épuiser l'armée russe afin qu'elle ne puisse combattre nulle part ailleurs dans le monde".
Donc, on voit, sur la base de tout le parcours de Robert Kennedy, qu'on a devant nous un candidat anti-système, un candidat qui n'a pas peur de se heurter à d'énormes intérêts financiers, un candidat qui n'a pas peur d'aller à l'encontre du système dominant, défiant les risques.
En conclusion, je voudrais insister sur le fait que l'écrasante majorité des politiciens qui se sont présentés dans le passé, avant les élections, contre le système dominant, lorsqu'ils ont pris le pouvoir, non seulement n'en ont pas changé un seul cheveu, mais se sont plutôt transformés en composants du système. Espérons que dans le cas de Robert Kennedy, s'il remporte l'investiture du Parti démocrate et est élu président des États-Unis, la même chose ne se produira pas.
Curriculum vitae

Isidoros Karderinis est né à Athènes en 1967. Il est journaliste, romancier et poète. Il a étudié l'économie et a terminé des études supérieures en économie du tourisme. Ses articles ont été publiés dans des journaux, des magazines et des sites Web du monde entier. Ses poèmes ont été traduits en anglais, français et espagnol et publiés dans des anthologies poétiques, des revues littéraires et des colonnes de journaux littéraires. Il a publié huit recueils de poésie et trois romans en Grèce. Ses livres ont été traduits et publiés aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Italie et en Espagne.
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Le CERF alloue 750 000 dollars pour une action anticipatoire contre le choléra en République démocratique du Congo

Bruno Lemarquis, Coordinateur humanitaire en RDC
*Pour la deuxième fois cette année, le Fonds central d'intervention d’urgence (CERF) a alloué 750 000 dollars à des actions anticipatoires pour prévenir et contrôler le risque de propagation du choléra en République démocratique du Congo (RDC).
Les fonds ont été alloués à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et au Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), après trois semaines consécutives d'un nombre de cas supérieur à la moyenne dans la zone de santé de Kiambi, dans la province de Tanganyika.
L'allocation permettra aux agences et à leurs partenaires locaux de détecter rapidement les cas, d'assurer l'accès à l'eau potable et à l'assainissement pour les communautés à risque, de fournir des soins médicaux et de promouvoir des pratiques d'hygiène sûres afin de réduire la propagation de la maladie.
"Je suis une fois de plus préoccupé par le fardeau additionnel que le choléra fait peser sur des communautés déjà extrêmement vulnérables en RDC. Mais je trouve un grand soulagement dans le cadre d'action anticipatoire que l'équipe de pays a mis en place. Pour la deuxième fois cette année, les fonds du CERF pour l'action anticipatoire contre le choléra arrivent au bon moment pour fournir une assistance vitale à plus de 100 000 personnes, et pour prévenir et contenir la propagation de la maladie", a déclaré Bruno Lemarquis, Coordinateur humanitaire en RDC.
En 2022, la RDC a rapporté 18 507 cas de choléra et 296 décès dans tout le pays. Depuis le début de cette année, la RDC a rapporté 18 844 nouveaux cas et 102 décès. La première activation du cadre en janvier a été motivée par l'augmentation des cas dans la zone de santé de Nyiragongo au Nord-Kivu.
Cette aide financière fait partie d'un projet appelé "Action anticipatoire contre le choléra", qui implique la communauté humanitaire et le gouvernement de la République démocratique du Congo. L'objectif du projet est de détecter les poussées de la maladie et d'y répondre avant qu'elles ne se transforment en épidémies de grande ampleur. Les fonds complète plusieurs allocations récentes du CERF pour intensifier la réponse humanitaire dans les territoires affectés par une détérioration de la situation humanitaire.
"Il est essentiel que les autorités congolaises et les partenaires humanitaires et de développement travaillent ensemble pour prévenir, anticiper et répondre plus rapidement aux épidémies, et nous travaillons avec les autorités locales pour renforcer leurs capacités", a déclaré M. Lemarquis. "Un investissement plus important dans les systèmes nationaux et locaux, en particulier pour la surveillance de la santé et la préparation à la réponse, peut contribuer à réduire les réponses humanitaires et d'urgence.

 

Le CERF alloue 750 000 dollars pour une action anticipatoire contre le choléra en République démocratique du Congo
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Cantonnement et désarmement du M23, RDC : Félix Tshisekedi invite la SADC et les Nations Unies à passer aux actions !

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a participé, mercredi 12 juillet 2023, en visioconférence, au Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Troïka de l’Organe de l’Organisation de Développement de l’Afrique australe (SADC) tenue à Windhoek, en Namibie. La situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo et dans la province de Cabo Delgado au Mozambique, c’est ce qui a constitué la charpente de cette importante réunion qui a connu la participation d’un parterre des Chefs d’Etat de la sous-région. Au cours de son intervention, le Président Félix Tshisekedi a alerté ses pairs sur la dégradation de la situation sécuritaire dans la partie orientale du pays et a insisté, haut et fort, sur l’implication des uns et des autres dans la bataille visant le retrait effectif du M23, groupe rebelle soutenu par le Rwanda, des positions encore sous son occupation sur le sol congolais, conformément à la Feuille de route conjointe des Processus de Nairobi et de Luanda. Il a émis le vœu de voir les Nations Unies accompagner cette démarche. « L’urgence est de mise. Le retour de la paix, de l’ordre et de la sécurité se fait de plus en plus pressant au vu de la situation humanitaire qui prévaut dans le Nord-Kivu. (…), des contraintes aux déplacés qui ne peuvent, pour le moment, regagner leurs domiciles et risquent de ne pouvoir exercer le droit qui leur est garanti par notre Constitution, de participer aux élections générales à venir », a déclaré le Président de la République et Président en exercice de la SADC.
La Pros.

COMMUNIQUÉ DE LA RÉUNION EXTRAORDINAIRE DU SOMMET DES
CHEFS D'ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA TROÏKA DE L'ORGANE
DE LA SADC, PLUS LA TROÏKA DE LA SADC, LES PAYS
CONTRIBUTEURS À LA BRIGADE D'INTERVENTION DE LA FORCE
(FIB) DE LA MONUSCO ET À LA MISSION DE LA SADC AU
MOZAMBIQUE (SAMIM) SUR LES PROCESSUS DE PAIX EN
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO ET EN RÉPUBLIQUE DU
MOZAMBIQUE
11 JUILLET 2023
1. La réunion extraordinaire du Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Troïka de l'Organe de la SADC plus la Troïka de la SADC, les pays contributeurs à la Brigade d'intervention de la Force (FIB) de la MONUSCO et à la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) sur les processus de paix en République Démocratique du Congo et en République du Mozambique, ci-après dénommé le Sommet, a eu lieu par vidéoconférence le 11 juillet 2023.
2. Le Sommet a été officiellement ouvert par Son Excellence Dr. Hage Gottfried Geingob, Président de la République de Namibie, en tant que Président de l'Organe de la SADC sur la coopération en matière de politique, défense et sécurité, et présidé par Son Excellence M. Hakainde Hichilema, Président de la République de Zambie, et Président entrant de l'Organe sur la coopération en matière de politique, défense et sécurité.
3. Ont participé au Sommet, les Chefs d’État et de gouvernement de la SADC suivants ou leurs représentants :
Namibie : Son Excellence le Dr. Hage Gottfried. Geingob,
Président de la République de Namibie, et Président de l'Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité.
Zambie : Son Excellence M. Hakainde Hichilema, Président de la République de Zambie, et Président entrant de l'Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité.
Afrique du Sud : Son Excellence M. Matamela Cyril Ramaphosa,
Président de la République d'Afrique du Sud et
Président sortant de l'Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité.
République démocratique du Congo: Son Excellence M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo et Président de la SADC.
Malawi : Son Excellence le Dr. Lazarus McCarthy
Chakwera, Président de la République du Malawi et Président sortant de la SADC. Botswana: Son Excellence Dr Mokgweetsi Eric Keabetswe
Masisi, Président de la République du Botswana.
Mozambique : Son Excellence M. Felipe Jacinto Nyusi, Président de la République du Mozambique.
Zimbabwe : Son Excellence le Dr Emmerson Dambudzo
Mnangagwa, Président de la République du
Zimbabwe.
Tanzanie : S.E Philip Isdor Mpango, vice-président de la
République unie de Tanzanie, représentant Son
Excellence Dr. Samia Suluhu Hassan, présidente de la République unie de Tanzanie.
Royaume du Lesotho: Son Excellence M. Samuel Ntsokoane Matekane,
Premier Ministre du Royaume du Lesotho.
Angola: S.E l’Ambassadeur Téte António, ministre des relations extérieures de la République d'Angola, représentant Son Excellence João Manuel
Gonçalves Lourenço, Président de la République d'Angola, et Président entrant de la SADC ;
4. Ont également participé au Sommet, les ministres des États membres respectifs de la SADC et le Secrétaire exécutif de la SADC.
5. Le Sommet a examiné la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et dans la province de Cabo Delgado de la République du Mozambique.
6. Le sommet a observé une minute de silence en l'honneur de tous les citoyens de la région décédés en mission, y compris l'inspecteur principal Evan Siame, décédé dans un accident de la route le 8 juillet 2023 lors de son déploiement en République du Mozambique, et a exprimé ses sincères condoléances au gouvernement et au peuple de la République de Zambie, ainsi qu'à sa famille.
7. Le Sommet a pris note avec une vive préoccupation la persistance de l'instabilité et la détérioration de la situation sécuritaire dans l'est de la République démocratique du Congo. Le Sommet a de nouveau condamné la recrudescence des conflits et les activités hostiles menées par tous les groupes rebelles, y compris le M23 et les groupes terroristes des ADF, qui opèrent dans l'est de la RDC, et qui sont soutenus par des agresseurs étrangers.
8. Le sommet a renouvelé son appel à la cessation immédiate des hostilités par tous les groupes armés et au retrait inconditionnel des zones actuellement occupées, et s'est engagé à rechercher des mesures complémentaires aux efforts diplomatiques en cours afin de contraindre le M23 et d'autres groupes armés à renoncer à toutes les formes d'attaques.
9. Le Sommet a approuvé le mandat, les instruments juridiques et opérationnels nécessaires au déploiement de la Mission de la SADC en République démocratique du Congo, dans le cadre de la réaction régionale à la détérioration de la sécurité et de la situation humanitaire dans l'est de la RDC.
10. Le Sommet a salué l'engagement du gouvernement de la République démocratique du Congo à fournir des fonds supplémentaires au budget de la Mission de la SADC en République démocratique du Congo (SAMIDRC).
11. Le Sommet a pris note des conclusions des travaux du Sommet quadripartite qui avait été convoqué le 27 juin 2023 afin de faciliter au mieux l'harmonisation et la coordination des actions menées en vue d'instaurer la paix et la sécurité dans l'est de la République démocratique du Congo. Ont participé au Sommet quadripartite, la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE), la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et les Nations unies (ONU), sous les auspices de la Commission de l'Union africaine (CUA).
12. Le Sommet a reconnu la nécessité de mobiliser des ressources supplémentaires en vue de soutenir les processus de paix dans la Région et a lancé un appel en vue de mener des campagnes destinées à mobiliser les ressources nécessaires auprès de l'Union africaine, des Nations unies et d'autres partenaires internationaux désireux de soutenir les efforts déployés en vue de rétablir la paix et la sécurité en République du Mozambique et en République démocratique du Congo.
13. Le Sommet a pris note de l'amélioration de la situation en matière de sécurité dans la province de Cabo Delgado de la République du Mozambique et du retour progressif des personnes déplacées à l'intérieur du pays vers leur lieu d'origine à la faveur de la réduction des activités terroristes. Il a également félicité la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) pour son engagement sans faille et les sacrifices qu'elle a consentis en vue de rétablir et de maintenir la paix et la sécurité dans la province de Cabo Delgado.
14. Le Sommet a en outre pris note des progrès réalisés par la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) dans le cadre de la mise en oeuvre de son mandat et a félicité les États membres qui ont contribué à la réalisation de ce mandat.
15. Le Sommet a prolongé le mandat de la SAMIM de douze (12) mois, à partir du 16 juillet 2023, afin de consolider les acquis obtenus depuis le déploiement de la SAMIM et de renforcer davantage les processus de stabilisation et de faciliter le retour en toute sécurité des personnes déplacées à l'intérieur de leur pays (IDP) vers leurs lieux d'origine.
16. Le Sommet a félicité le gouvernement de la République du Mozambique pour avoir lancé des stratégies visant à consolider les territoires reconquis et un plan d'action à mettre en œuvre après le retrait de la SAMIM.
17. Le Sommet a pris acte de l'appréciation de Son Excellence M. Filipe Jacinto Nyusi, Président de la République du Mozambique, et de Son Excellence M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo, pour le soutien, la collaboration et la coopération continus que leur apporte la SADC dans le cadre de l'instauration de conditions de paix et de sécurité durables dans leurs pays respectifs.
18. Le Sommet a félicité Son Excellence M. Hage Gottfried Geingob, Président de l'Organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité et Président de la République de Namibie pour avoir convoqué le Sommet et pour son engagement et son leadership dans la coordination des activités visant à instaurer la stabilité, la paix durable et la sécurité dans la Région de la SADC.
Fait à Windhoek, République de Namibie, le 11 juin 2023

 

Cantonnement et désarmement du M23, RDC : Félix Tshisekedi invite la SADC et les Nations Unies à passer aux actions !
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Lutte pour la Bonne Gouvernance, RDC : Pacifique Sukisa-Makasi expose les projets d’actions de la CFUW

Représentant Spécial de la Commission chargée des relations et de la coopération Internationale, Pacifique Sukisa-Makasi a livré, lors d’une interview, la quintessence des projets d’action de la Coalition Forces Unies Wazalendo.
La Prospérité : Pouvez-vous donner aux lecteurs une idée générale sur la coalition Forces Unies Wazalendo (CFUW) ?
Pacifique Sukisa-Makasi : la Coalition Forces Unies Wazalendo, « CFUW » en sigle, œuvrant sous son Président National, M. Mwangu Mubalaka John Lewis, est une plateforme populaire des forces d'auto-défense et des mouvements civils qui, après plusieurs années de lutte, ont fini par découvrir que les vrais problèmes de notre pays la RDC, à savoir, le chômage, la pauvreté et l'intolérance de la diversité sont dus au manque d'une bonne gouvernance (leadership serviteur) fondée sur les principes universels dont la démocratie, la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, etc., et surtout, à l’absence d’un environnement viable pour le secteur privé.
La Prospérité : Quelle mission poursuivez-vous ?
‘’Sans une bonne gouvernance basée sur les principes universels et un environnement viable pour le secteur privé fonde sur les principes universels, une RDC en paix, stable et prospère est presque impossible’’.
Pour ce faire, la CFUW veut contribuer directement à la construction d’une nouvelle société congolaise éprise de paix, stable et prospère sous une bonne gouvernance fondée sur les principes universels (la démocratie, la déclaration Universelle des Droits de l'Homme, les principes universels qui règlementent le secteur privé, etc.).
La Pros.

Lutte pour la Bonne Gouvernance, RDC : Pacifique Sukisa-Makasi expose les projets d’actions de la CFUW
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RPDC : l’institution de la Médaille Commémorative

Le Présidium de l’Assemblée Populaire Suprême (APS) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR) a adopté, ce 6 juin, son Décret d’instituer la Médaille Commémorative du 70ème anniversaire de la Victoire (27-Juillet) dans la Guerre (1950-1953 RPDC-USA) de Libération de la Patrie, qui se lit comme suit;
Le Peuple de la RPDC célébrera le 70ème anniversaire de la Victoire dans la Guerre de Libération de la Patrie, au cours de sa marche générale historique vers de nouvelles victoires du socialisme sous la direction du grand Parti du Travail de Corée (PTC; parti au pouvoir depuis 1945, NDLR). L’issue victorieuse de ladite Guerre est;
- l’aboutissement des idées militaires de Juché (idéologie directrice éternelle créée en 1930, NDLR) du Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994), Commandant prestigieux à la volonté de fer et Héros légendaire, de ses stratagèmes ingénieux et de son art de commandement perspicace
- le fruit de la lutte à outrance héroïque de notre Armée Populaire de Corée (APC) et de notre Peuple qui ont su défendre, au prix du sang, leur chère Patrie en gardant confiance absolue à leur Leader (KIM IL SUNG étant l’objet du 1er décernement de ladite Médaille par le Décret du 01/07/2023 de l’APS, NDLR).
Pour célébrer, en grande pompe, le 70ème anniversaire de la grande Victoire dans la Guerre de Libération de la Patrie et faire l’éloge public, au nom de l’Etat, des Vétérans de Guerre et des personnes de mérite du temps de Guerre, le Présidium de l’APS a décidé comme suivant:
1. Instituer la Médaille Commémorative du 70ème anniversaire de la Victoire dans la Guerre de Libération de la Patrie
2. Approuver les dispositions de la remise de ladite Médaille et son explication par l’image.
L’explication se fait comme suivant:
La Médaille a 39mm de diamètre, représentant une étoile rouge à 5 branches;
- Pour signifier la commémoration du 70ème anniversaire de ladite Victoire, l’étoile porte gravés en relief le chiffre «70» et le laurier, symbole de la victoire et de la gloire.
- Le fond de forme du Drapeau national porte gravées en relief les lettres «Jonsung» (ou Victoire dans la Guerre).
- La tête de la Médaille est décorée de 3 bandes blanches symétriques à ses 2 côtés sur fond rouge.
- Le revers porte gravée en bas-relief l’inscription «Médaille Commémorative du 70ème anniversaire de la Victoire dans la Guerre de Libération de la Patrie».
- La rosette a 33mm de long et 10mm de large, enveloppée d’étoffe de soie avec le même dessin que celui de la tête de la Médaille.
【Rappel】
Le lundi 27/07/1953 à 10h, les USA (occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945 jusqu’ici après leur fiasco d’agression de la Corée en 1866 dans le cadre de la poursuite de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR) qui se vantaient d’être les plus Puissants du monde ont ployé leurs genoux devant le Peuple de la RPDC. Alors que la Guerre de Corée (ou Joson ou Pays du «matin calme avec le soleil brillant» fière de sa Civilisation de 5.000 ans, NDLR) a été éclatée, dans une journée dominicale si tranquille 25/06/1950 vers 04h où il ne pleuvait pas assez fort, sous la manipulation des USA, presque personne n’a imaginé que;
- les USA seraient vaincus dans cette Guerre, ce Pays (9.833.517km2; classé 3ème du monde, NDLR) vainqueur dans la 2ème (1939-1945) Guerre Mondiale et affirmé comme chef de file de l’impérialisme mondial
- la RPDC sortirait victorieuse de ladite Guerre.
Ce n’était jamais par hasard qu’au début de la Guerre, les USA estimaient qu’ils gagneraient, dans 72h, dans le cadre de leur Plan A (B; l’extension de la Guerre jusqu’en Mandchourie, C; la conquête de toute la Sibérie jusqu’à l’Oural, NDLR). Mais, ils étaient lourdement trompés. Plus la Guerre durait (1.129 jours), plus ils s’enlisaient dans leur impasse. Selon leur aveu sincère, les USA ont ouvert la porte d’une maison à coup de pied, mais ils n’ont pu entrer dans la chambre ni en sortir. Il était déjà trop tard lorsqu’ils parvinrent à connaître la RPDC, son Peuple et son APC. Exorbitant était le prix de leur crime consistant à envahir un Pays pour y mettre le feu. Les USA ont dépensé, dans cette Guerre, 165 milliards de $US en mobilisant plus de 2 millions d’hommes (dont 1.789.000 états-uniens);
- un tiers de leurs forces terrestres
- un 5ème de leurs forces aériennes
- la plupart de leur Flotte du Pacifique et une partie de leur Flotte de la Méditerranée
- les troupes (167.868) de leurs 15 Pays satellites actuelles ou de l’époque (Royaume-Uni 56.000 -01/07/1950-, Canada 27.000 -28/07/1950-, Turquie 21.212 -17/10/1950-, Australie 17.164 -01/07/1950-, Philippines 7.500 -19/09/1950-, Thaïlande 6.326 -07/11/1950-, Nouvelle-Zélande 5.350 -30/07/1950-, Pays-Bas 5.322 -19/07/1950-, Colombie 5.100 -08/05/1951-, Grèce 4.992 -01/12/1950-, France 3.794 -19/07/1950-, Belgique 3.590 -31/01/1951-, Ethiopie 3.518 -06/05/1951-, RSA 900 -12/11/1950-, Luxembourg 100 -31/01/1951-, NDLR)
- l’Armée (1.090.911) de Défense Nationale de la Corée du Sud (DROM-COM des USA - comme le Japon depuis 1945 - obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner, une fois de plus depuis plus d’une année, son côté Nord - RPDC - comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, NDLR) de RHEE Syngman (1875-1965; le № 1)
- les survivants (8.000) de l’Armée Impériale du Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que l’enlèvement de 8,4 millions de jeunes et adultes Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, le génocide de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR)
et larguant, à plus de 1.400 reprises, quelques 428.000 bombes rien que dans la Ville Pyongyang, en alléguant; «Nous allons supprimer, complètement, des villes de la Corée du Nord sur la carte mondiale»; ils ont bombardé et canonné sans discrimination, et ainsi, d’innombrables bombes et obus (600.000t de bombes soit 18 bombes/km2, NDLR) qui avaient raté le coup se sont enfoncés dans toute l’étendue du Pays (123.214km2) pour être trouvés même actuellement, sans parler du génocide de 2.470.000 des coréens (1.230.000 au Nord et 1.240.000 au Sud) et de l’utilisation des armes bactériologiques et chimiques et des bombes à napalm.
Mais, leur perte était presque 2,3 fois supérieure à celle subie au cours de la Guerre du Pacifique (1941-1945 qui comprend les campagnes menées dans la Zone Asie-Pacifique, NDLR). A ce propos, l’US News & World Report (leader des magazines d’actualités politiques hebdomadaires créé en 1933 à Washington, NDLR) a lamenté: La perte de l’Armée US est plus de 2 fois supérieure au total des pertes que les USA avaient subies lors de leurs 5 guerres d’envergure; celle de l’Indépendance, celle de 1812, celle du Mexique, celle hispano-américaine et celle des Philippines.
Acculés à l’impasse ou tombés au bout du tunnel par la puissance de l’APC et du Peuple de la RPDC étroitement unis autour de leur Leader (KIM IL SUNG), les USA étaient obligés de signer l’Accord d’Armistice, document semblable à un texte de capitulation qui les a conduit à nommer ladite Guerre «La Guerre Oubliée». Le 27 juillet a été;
- marqué comme le Jour de la Victoire dans la Guerre pour la RPDC, Pays peu étendu en Orient, qui a créé le mythe de la victoire d’un Peuple sur les forces armées multinationales coiffées des casques de l’ONU, à commencer par les USA
- inscrit comme le jour où le mythe de la Puissance du Pays vainqueur dans plus de 110 guerres de 225 ans a été mis en pièces et où il se trouvait exposé à son déclin.
Mais, persiste le statu quo bellis technique à cause de la politique d’hostilités des USA contre la RPDC menée à leur guise de se contenter de créer une situation particulière sans l’Accord de Paix ou de Non-agression ni les relations diplomatiques.

RPDC : l’institution de la Médaille Commémorative
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Réuni autour du Premier Ministre, Covid-19 : le Comité de riposte table sur la levée des mesures restrictives de lutte contre la pandémie

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé ce mardi 11 juillet, à l'immeuble du Gouvernement, une réunion du Comité Multisectoriel de Riposte contre la Covid-19. Cette réunion avait pour objectif de statuer sur les mesures prises au niveau du pays contre la Covid-19, au regard de la position actuelle de l'OMS sur cette pandémie face à l'évolution de la situation.
Le Ministre de la Communication et Médias qui a fait le compte-rendu de la réunion a indiqué qu'il était question, au cours de cette réunion, de tirer les conséquences vis-à-vis de l'évolution de la situation sanitaire nationale, notamment celle liée à la Covid-19 qui, selon l'OMS, ne représente plus une menace pour la population.
"Il s'est agi de la réunion du comité multisectoriel de Rispote contre la Covid-19. Vous savez qu'en conseil des Ministres, il y a quelques semaines, le Ministre de la Santé avait déjà déclaré que la Covid-19 ne représentait plus la menace mondiale. Et, au niveau de l'OMS, il y avait des mesures qui étaient prises. Vous savez qu'il y a un décret encore en vigueur en République démocratique du Congo qui fixe particulièrement des mesures. Et, dans cette réunion, il était question de tirer les conséquences du fait que la pandémie ne représente plus une raison ou une menace, et d'envisager la levée des mesures suivant l'acte réglementaire qui avait été posé à propos", a déclaré Patrick Muyaya.
Pour sa part, le Ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba, a souligné la nécessité de lever les mesures restrictives prises au pays compte tenu de l'évolution de la situation sur le terrain. Mais, le tout passera par un décret du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.
"Effectivement, c'est une réunion multisectorielle de toute l'équipe qui a géré la Covid-19, en partant du Premier Ministre, lui-même, qui s'est réunie pour tirer les conséquences.
Une des premières conclusions, c'est que l'OMS a levé l'urgence de santé publique et de portée internationale.
Et donc, nous allons travailler maintenant pour pouvoir rédiger les mesures concrètes que le Ministre de la communication pourra annoncer à la population.
Mais, ce qui est certain est que l'on va lever les mesures qui étaient déjà prises notamment au niveau des frontières", a expliqué Samuel Roger Kamba.
Il sied de noter qu'avec la levée attendue de ces mesures, le test et le vaccin Covid ne seront plus exigés ni à l'entrée ni à la sortie des frontières du pays.
(Avec la Cellule de communication Primature)

 

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Outil numérique de suivi de l'effectivité de la paie des enseignants, EPST : Sama Lukonde salue l'initiative de la DINACOPE/EPST

Jean-Michel Sama Lukonde, Premier Ministre de la RDC, a présidé, ce lundi 10 juillet 2023, au Fleuve Congo Hôtel, la cérémonie de présentation officielle de l'outil numérique de suivi de l'effectivité de la paie des enseignants sur le terrain. Un outil mis en place par la Direction Nationale de Contrôle, de la Préparation de la Paie et de la Maîtrise des Effectifs des Enseignants et du Personnel administratif des Etablissements scolaires (DINACOPE), sous la supervision du Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire, et Technique (EPST), en vue d'assurer toutes les missions reprises dans la dénomination de cette direction.
Le Chef du Gouvernement a, dans son discours, souligné, d'entrée de jeu, que le Gouvernement de la République accorde une attention particulière et prioritaire au programme de la gratuité de l'enseignement de base, cher à son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a félicité le Ministre de l'EPST pour cette initiative combien louable.

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"C'est avec satisfaction que j'ai suivi la présentation de l'outil de l'effectivité de la paie des salaires des enseignants et des frais de fonctionnement alloués aux écoles primaires publiques et bureaux gestionnaires du Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique. Ici, je voudrais remercier le Ministre pour être allé plus loin. Effectivement, ça m'a permis de découvrir non seulement l'outil qui est à l'ordre du jour, mais aussi les autres applications qui sont déjà disponibles sur le site. Et, ça démontre à suffisance, effectivement, tout le travail qui a été fait dans le cadre de la numérisation du secteur de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, et ce sont des efforts louables et à féliciter. Le Gouvernement de la République accorde une attention particulière et prioritaire à la gratuité de l'enseignement primaire public en République Démocratique du Congo. Et, par conséquent, la paie régulière, comme ça a été rappelé dans le délai, des salaires des enseignants d'une part, et d'autre part, celle des frais de fonctionnement des établissements scolaires publics et autres qui sont d'ailleurs le socle de la pérennité de ce programme de la gratuité de l'enseignement. Un pari gagné et qui doit, sans cesse, s'améliorer. Ce pari de la gratuité cher à Son Excellente Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui, à mon tour, je rends les hommages les plus déférents, n'aurait pas été possible sans vous les cadres de ce ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique. Voyez ici, à travers cette représentation que nous avons, ce relai qui doit être fait à tous ces membres de ce grand ministère, qui ont cru à la matérialisation de cette obligation constitutionnelle, et qui augure un meilleur avenir de notre pays à travers la formation de nos jeunes", a-t-il déclaré.
Il a, par ailleurs, invité tous les intervenants qui sont impliqués, particulièrement ceux qui sont impliqués dans la paie des enseignants, à soutenir cette initiative. Il a aussi appelé les opérateurs de paie à redoubler d'efforts pour améliorer la qualité de leurs services. Ainsi, à en croire le Premier Ministre, l'instruction des enfants, l'avenir du pays, ne doit absolument pas être compromis par l'inefficacité de certains opérateurs de paie à qui le Gouvernement a confié la paie des enseignants et les frais de fonctionnement des établissements scolaires.
"J'interpelle particulièrement, à cet effet, le comité de suivi de la paie des agents et fonctionnaires de l'Etat à faire non seulement usage de cet outil sous la supervision du ministère des Finances, et ce, en collaboration avec le ministère de l'EPST, mais aussi de s'en inspirer pour le suivi de l'effectivité de la paie des autres agents et fonctionnaires de l'Etat dans d'autres secteurs. Et, ce, y compris, je l'espère, c'est déjà en cours, pour les policiers et militaires. J'invite, par ailleurs, ces mêmes intervenants à apporter leur contribution quant au perfectionnement de cet outil développé par le soin de la DINACOPE sous la supervision du Ministre de l'Enseignement Primaire Secondaire et Technique. Je demande à tous les acteurs du secteur de l'éducation en général, les opérateurs pédagogiques et les partenaires techniques et financiers du sous-secteur de l'EPST, de soutenir, par leur appui, toutes les initiatives qui visent à améliorer la qualité des services rendus aux enseignants et aux établissements scolaires pour le rayonnement de notre système éducatif", a martelé Sama Lukonde.
Bien avant le Premier Ministre, le Ministre de l'EPST, Tony Mwaba, a indiqué que l’essentiel du travail abattu par la DINACOPE consiste à préparer la paie des salaires des enseignants et celle des frais de fonctionnement alloués aux établissements scolaires publics. Ce travail, bien qu’accompli avec dextérité et compétence, ne peut être mesuré que lorsque d’une part, l’enseignant touche effectivement son salaire et, d’autre part, l’établissement scolaire accède à ses frais de fonctionnement dans les meilleurs délais, et ce, sans trop de difficultés.
(Avec la Cellule de communication de la Primature)

                  

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Kwamouth, un territoire abandonné à son triste sort ?

Le territoire de Kwamouth dans la province de Mai-Ndombe fait face depuis fin 2022 à un conflit communautaire opposant les Teke au Yaka.

Le village de Bisiala, attaqué en septembre 2022 par les miliciens Mobondo fait face à des difficultés d’accès aux soins sanitaires depuis.

En effet, la majeure partie de son personnel soignant a fui le conflit, laissant derrière un peuple désarçonné.

Sur place, les femmes enceintes font recours aux plus âgées pour l’accouchement qui, se fait à la maison et cela sans soins prénataux. Pas de centre médical, pas de médicaments, voilà le quotidien des habitants de ce village.

Les enfants de sexe masculin, eux, sont circoncis à base des lames par des femmes du village.

En cas de maladie, ceux qui le peuvent vont au village Mwenko situé à 7 kilomètres dans l’espoir de recevoir des soins appropriés. Ceux qui ne succombent pas en cours de route sont pris en charge à Mwenko par le seul personnel de santé qui s’y trouve.

Lors de la 103e réunion du conseil des ministres, le ministre des Affaires Sociales, Actions humanitaires et Solidarité Nationale a évalué à près de 26,5 millions USD les besoins d’assistance aux personnes déplacées sur l’ensemble du territoire national.

En outre, depuis le mois dernier, la population de Kwamouth fait face à l’insécurité alimentaire causée par la flambée des prix de produits de première nécessité suite à l’insécurité.

Déborah Nitu

 

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Destitution de Godé Mpoy, APK : la confusion s’installe !

Justifiant son impossibilité de venir répondre à la motion de déchéance lui adressée par le député provincial Mbozi Wa Mbozi appuyé par cinq autres députés provinciaux par la recommandation de son médecin, celui qui était jusque le vendredi matin Président de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa, le Pasteur et Professeur Godé Mpoy Kadima est, depuis l’après-midi de vendredi 7 juillet 2023, déchu par ses collègues au cours de la plénière convoquée pour le vote au sujet ladite motion.
A l’initiative du motionnaire précité et cinq autres élus kinois, la plénière convoquée le vendredi 7 juillet 2023 par le vice-président de l’APK, l’honorable Francis Tshibalabala s’est clôturée par un vote majoritaire des députés provinciaux ayant décidé de déchoir le président Godé Mpoy, absent dans la salle pour des raisons de santé à l’étranger, selon lui.
Depuis la fin d’après-midi de cette journée du vendredi à Kinshasa, ses proches qui crient à l’arbitraire promettent de pouvoir se prononcer dans les heures qui suivent d’autant que, selon eux, conformément au Règlement Intérieur de cette assemblée, «cette procédure de déchéance ne pouvait en aucune manière être enclenchée s’ils avaient tenu compte de la raison principale pour laquelle il est absent au pays».
Une exception soulevée et appuyée également par le député national Léon Nemba Lemba (dit papa Molière) : «Etant donné que Godé Mpoy Kadima avait notifié en bonne et due forme ses collègues députés, mieux au bureau de l’assemblée non seulement le motif de sa sortie au pays, mais surtout les recommandations de son médecin traitant de rester en repos d’un mois plus trois, il serait d’une irrégularité notoire de le déchoir», a-t-il expliqué.
Maintenant que cela est néanmoins fait, tout observateur avisé ne voit qu’une seule marge de manœuvre pour éviter ce qui parait vraisemblablement comme une humiliation : c’est de saisir au plus tôt la Cour de cassation ou le Conseil d’Etat (c’est selon) pour être éventuellement réhabilité en cassant ou annulant ce vote qui n’aurait pas respecté la loi en la matière ; mais qui sent, selon certaines langues, irréfutablement et incontestablement un règlement de comptes.
Quant aux députés l’ayant déchu, 34 sur les 41 élus présents dans la salle, loin d’un quelconque règlement de comptes, ils disent avoir agi en âme et conscience d’autant que leur collègue Godé Mpoy a, en dehors de son abus de pouvoir et de sa mégestion, non seulement menti le bureau, mais surtout tout le pays en prétextant qu’il était sorti pour des soins de santé, narguant ainsi tout le monde. A l’en croire, dans l’ordre de mission établi en sa faveur pour son déplacement en Afrique du sud, rien d’une consultation médicale y avait été mentionné ; plutôt la réponse à une invitation lui adressée pour sa participation à un atelier.
Reste à rendre public ledit ordre de mission afin que le peuple sache à qui faire foi, mais par-dessus tout, permettre le cas échéant que le droit soit dit comme il se doit.
Wait and see !!!
Dieumerci Kanda Mpoyi

Destitution de Godé Mpoy, APK : la confusion s’installe !
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Kinshasa : des journalistes formés sur les techniques d’investigation et traitement de question de la gouvernance dans le secteur de sécurité

Des professionnels des médias ont participé à un séminaire de formation sur les techniques journalistiques de rédaction, d'investigation, de reportage et traitement des questions relatives à la gouvernance et la réforme du secteur de la sécurité du 3 au 7 juillet 2023 à Kinshasa. Cette activité s’est déroulée sous la férule de Jean-Luc Mootoosamy, professionnel de l’information, de la conception et de la gestion de médias et de Fatoumata Sira Diallo, consultante indépendante, experte en relations internationales.
La session de formation s'est inscrite dans le cadre du programme d’appui à la réforme de la police (PARP III) financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par le centre de gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF), l’Agence belge de développement (ENABEL) et COGINTA dans les provinces de Kinshasa, Équateur et Kasaï.
Pendant ces 5 jours, Jean-Luc Mootoosamy s'est appesanti sur plusieurs sujets notamment, les dispositions sécuritaires à appliquer pour tout journaliste désireux de couvrir ce secteur, le respect de la déontologie et l'éthique, les stratégies pour lutter contre les fausses informations.
«Chacun et chacune de ceux qui étaient présents à cette formation peuvent le faire. C'est qu'il faut, c'est qu'ils soient soutenus par leur hiérarchie ou ceux qui détiennent les médias où ils travaillent et qu'ils se rendent compte du travail fondamental que ces journalistes font. C'est-à-dire qu'ils sont au service du public. Quand on s'est rendu compte qu'on est là pour servir le public, on n'a pas droit à l'erreur», a-t-il déclaré à la presse.
La représentante et cheffe d’équipe du DCAF en RDC a expliqué l’importance de cet atelier. «Le DCAF dans le cadre de la mise en œuvre du PARP III vise à créer une dynamique qui engage des journalistes professionnels à traiter de manière responsable la question sécuritaire. Même si tout sujet n’est pas facile à traiter, celui du secteur de la gouvernance sécuritaire l’est encore moins. Avec cette phase, vous venez de compléter la 3ème session de formation sur la GRSS et les techniques journalistiques. Maintenant un nouveau chapitre s’ouvre, celui de la production et j’ai bien hâte de découvrir vos chefs d’œuvre», a indiqué Fatoumata Sira Diallo.
Les participants ont promis de mettre à contribution leur savoir-faire pour accompagner la réforme de la police.
«Il y a tellement des risques autour de ce secteur qu'on n'y touche pas en général. Mais avec cette formation, nous nous sentons capables et découvrons d'ailleurs que c'est un secteur ouvert à tout journaliste et qu'avec de bonnes méthodes, on peut quand même s'aventurer sur ce terrain pour aider la population. Nous sommes entourés des problèmes de sécurité qui n'en finissent pas et c'est le cas de notre pays. Donc, c'est de la matière et ça demande à beaucoup de confrères de se pencher sur la question. Nous espérons que le cercle va s'agrandir pour qu'on ait l'occasion d'étayer le sujet autour de la sécurité. C'est un vaste chantier qui est, malheureusement, vierge», a affirmé Nancy Masali, journaliste à la RTNC.
Grâce Daro

 

Kinshasa : des journalistes formés sur les techniques d’investigation et traitement de question de la gouvernance dans le secteur de sécurité
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Jean-Claude Botshuepa : ‘’Intérioriser les règles de l’éthique et de la déontologie ne vous exclut pas de lire le code pénal’’

Jean-Claude Botshueba, substitut du Procureur Général, a été parmi les orateurs du second jour de l’atelier de trois jours de vulgarisation ci-haut évoqué, à savoir : celui autour du Plan des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité en République Démocratique du Congo. Son exposé a tourné autour des instruments juridiques internationaux relatifs à la liberté d’expression qu’il a reconnue être le droit de l’homme par excellence. Il a cité parmi ces instruments : l’article 9 de la charte africaine relative aux droits de l’homme et des peuples, la déclaration dite de Madelin, la Résolution 29 relative à la condamnation des violences contre les journalistes, la décision du Programme International pour le Développement de la Communication, PIDC en sigle, sur la sécurité des journalistes, le Plan d’action des Nations-Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité en République Démocratique du Congo.
‘’Tous ces instruments juridiques ont un dénominateur commun, à savoir : la protection des journalistes en leur qualité de sentinelles de la bonne gouvernance ’’, a-t-il spécifié avant de faire la part des choses : ‘‘la loi fixant les modalités de la liberté de la presse, son exercice implique le respect aussi bien de la déontologie journalistique que les textes règlementaires en vigueur.
‘’L’idéal, c’est de produire un travail de qualité’’, a-t-il souligné avant de paraphraser le Président Macky Sall qui parle de l’idéal comme étant jusqu’ici une réalité en construction’’.
Félix Kalala de JED, Journalistes En Danger, était parmi ceux qui avait eu voix à ce long chapitre juridico-médiatique durant la séance des questions et réponses qui ont fait suite à l’exposé du Substitut du Procureur Général.
Dans ses préoccupations, il a voulu savoir trois choses : dans un premier temps, s’il existe, du point de vue des imputations dommageables, une collaboration entre les cours et tribunaux, d’un côté, et de l’autre, les organes de régulation et d’autorégulation des médias (l’UNPC et le CSAC) ; en second lieu : Pourquoi le parquet ne se saisit pas par rapport aux chansons sans pudeur qui passent à travers les radios et télévisions congolaises, en portant atteinte aux bonnes mœurs ? Et tertio : par rapport à la présomption d’innocence, que disent les cours et tribunaux au regard de la présentation à la télévision des gens taxés de criminels sans respect du principe : ‘’tout coupable est présumé innocent avant que sa culpabilité ne soit établie’’ ?
C’est avec une tête bien posée sur les épaules que Jean-Claude Botshueba a eu des mots justes pour fournir des ses réponses précises et concises aux questions à l’homme de JED.
‘’Celui qui connait quelque chose de tout ne connait pas tout de quelque chose’’, début de réponse à l’air parabolique du SPG, entendez : Substitut du Procureur Général, au Journaliste En Danger. ‘’Les passerelles de collaboration existent bel et bien entre les Cours et Tribunaux et le Tribunal des Pairs de l’Union National de la Presse du Congo, UNPC ; lorsqu’il y a un dossier qui dépasse le Tribunal des Pairs, ces derniers peuvent venir consulter les instances judiciaires. Tenez !, on n’arrive pas au parquet seulement pour accuser, mais aussi pour recueillir des informations pour besoins d’orientation’’, a-t-il dévoilé ‘’sa parabole’’. Monsieur le Substitut du PG voulait tout simplement dire aux membres du Tribunal des Pairs de l’UNPC qu’ils ont tout à gagner et rien à perdre à venir tout le temps consulter le parquet chaque fois qu’ils se seraient trouvés en face d’un cas pas facile à résoudre.
‘’Dans le cas de l’exercice de votre fonction, la collaboration est de mise’’, a-t-il rassuré à son interlocuteur avant de le ramener à la raison : ‘’intérioriser les règles de l’éthique et de la déontologie journalistiques ne vous exclut pas de lire le code pénal ; moi-même, tout juriste que je suis, il m’arrive de lire le code d’éthique et de déontologie des médecins’’.
A propos de la question des chansons obscènes médiatisées, le SPG a rassuré que dans l’exercice de leur fonction, ils ont plusieurs fois réussi à poursuivre certains musiciens auteurs des chansons à contre-courant de bonnes mœurs.
Au regard de la présomption d’innocence, le substitut du Procureur Général a tiré les choses au clair. Pour lui, le fait de montrer quelqu’un accusé d’un forfait à la télévision n’annule pas son innocence, dans le cas où il serait réellement innocent. En d’autres termes, la médiatisation d’une interpellation n’annule pas la présomption d’innocence. Au contraire, à l’en croire, au cas où son innocence sera établie, la personne présumée fautrice sera devenue une innocente connue du grand public. ’’La méthodologie est normale’’, a-t-il résumé sa réponse.
C’est le jeudi 6 juillet qu’a pris fin, aux environs de 16 heures, ce grand atelier du Secrétariat permanent de la Commission nationale de l’UNESCO en République Démocratique du Congo après travaux en commissions. La commission I a été chargée de réfléchir autour des questions sur la sécurité des journalistes, pendant que la commission II avait pour charge : les questions relatives à la lutte contre l’impunité.
Christian Kiganga, qui a servi de modérateur, a fait la lecture des recommandations qui sont toutes allées dans le sens de sortir les journalistes congolais de l’insécurité qui rôde tout autour de lui ainsi que dans celui de mettre un terme définitif à l’impunité dont bénéficient jusqu’ici ses bourreaux ; Bernardine Esungi Ikondjala, Directrice au sein de la Commission nationale de l’Unesco chargée de la Coopération et Activités opérationnelles, a remercié les journalistes d’être venus nombreux ;
Félicien Kitungwa, Directeur au sein de la même Commission, mais en charge de l’Information publique, a, quant à lui, déclaré close cette grande rencontre.
Saint-Germain Ebengo

Jean-Claude Botshuepa : ‘’Intérioriser les règles de l’éthique et de la déontologie ne vous exclut pas de lire le code pénal’’
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