Dans le souci de transparence et d'inclusion, la Commission électorale nationale indépendante, CENI en sigle, annonce qu'elle organise, du mardi 25 avril au jeudi 04 mai 2023, des Journées Portes Ouvertes en faveur des parties prenantes au processus électoral qui se dérouleront à son siège situé sur Boulevard du 30 juin, dans la Commune de la Gombe à Kinshasa. Le programme de ces journées se présente de la manière suivante : • Mardi 25 avril 2023 de 10h00 à 13h00 - Les médias • Mercredi 26 avril 2023 de 10h00 à 14h00 - Les Missions d’observations électorales accréditées par la CENI Jeudi 27 avril 2023 de 10h00 à 14h00 - Les organisations de la Société civile opérant dans le domaine des élections • Vendredi 28 avril 2023 de 10h00 à 14h00 - Les partis politiques, toutes tendances confondues • Samedi 29 avril 2023 de 10h00 à 14h00 : - Les partis politiques (suite et fin) • Mardi 02 mai 2023 de 10h00 à 14h00 - Les confessions religieuses • Mercredi 03 mai 2023 de 10h00 à 13h00 - Les Organismes du Système des Nations Unies; - Les Ambassades et les ONGs internationales. • Jeudi 04 mai 2023 de 10h00 à 14h00 - Les Membres du Gouvernement de la République ; - Le Conseil Supérieur de la Magistrature; - Le Sénat : - L'Assemblée Nationale. La CENI appelle les partis politiques désireux de participer à ces assises de mandater deux délégués munis de la lettre du responsable du parti au plus tard mercredi 26 avril 2023. À l'en croire, les personnes et organisations, autres que les partis politiques, désireuses d'y participer sont priées de se faire enregistrer au Secrétariat de cette activité installée à la réception du siège de la CENI au plus tard lundi 24 avril 2023 à 15h00. Il convient de rappeler que la CENI procède à la finalisation de la consolidation et du traitement des données collectées lors des opérations de l'actualisation du fichier électoral à travers la détection et l’élimination des doublons. MB
La Cour de Cassation s’est déclarée incompétente à juger Matata Ponyo, l’ex-Premier Ministre et, aujourd’hui, Sénateur. Cette décision a été rendue publique, lors de l’audience de ce lundi 24 avril 2023. C’est qu’a affirmé Me Laurent Onyemba, l’un des Avocats de Matata1 Ponyo qui, dans un tweet, révèle que : « Ce lundi 24 avril 2023, à 10h54’, la Cour de cassation s’est déclarée incompétente à juger l’ancien Premier Ministre, Augustin Matata Ponyo ». Dans cette affaire concernant le détournement présumé des fonds liés au projet Bukanga Lonzo, la Cour Constitutionnelle avait également déclaré son incompétence avant que le dossier ne soit transféré à la Cour de Cassation. LPM
Voici ma position vis-à-vis de la «Déclaration Conjointe» des Ministres des AE du G7 (réunis au Japon ces 16-18/04/2023, NDLR) pleine de contenus extrêmement interventionnistes et inappropriés, contestant, malicieusement ou vicieusement, l’exercice légitime de la souveraineté nationale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans et digne de sa culture brillante, Superpuissance politico-militaire et future Puissance économique prometteuse, NDLR). Le G7 (Groupe des Sept ; groupe de discussion et de partenariat économiques des 7 Pays réputés en 1975 pour être les plus grandes Puissances avancées du monde qui détiennent environ les 45% - 2019 avant l’avènement de la COVID-19 - de la richesse nette mondiale : Allemagne, Italie et - France; participante dans la Guerre de Corée 1950-1953 RPDC-USA en tant que l’un des 15+ Pays satellites des USA, avec ses 3.794 militaires -19/07/1950- - Canada; 27.000 -28/07/1950- - Grande-Bretagne; 56.000 -01/07/1950- - Japon; 8.000 survivants de l’Armée Impériale du Japon -le plus ambitieux de l’expansion d’outre-mer dès sa création en agressant la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes et l’enlèvement de plus de 8,4 millions Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, etc.- - USA; 2.000.000 dont 1.789.000 états-uniens -les plus obsédés à l’expansion d’outre-mer dès leur création en agressant la Corée en 1866 et occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945-, NDLR) n’a aucune autorité ni qualification pour dire son bla-bla sur l’exercice par la RPDC de sa souveraineté et de son statut nationaux. Les mesures prises jusqu’à présent par la RPDC pour renforcer ses capacités militaires d’autodéfense constituent un juste exercice de sa souveraineté pour ; - dissuader les menaces de l’environnement de sécurité instable causées par les manœuvres militaires imprudentes et provocatrices des USA et de leurs Alliés - défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Etat - contrôler et gérer la situation dans la Péninsule coréenne de manière stable. Nous continuerons à prendre nos mesures d’action basées sur tous les droits légaux accordés à un État souverain jusqu’à ce que; - les menaces militaires imposées par les USA et leurs forces alliées hostiles à notre égard soient, complètement, éliminées - l’environnement hostile qui entrave l’existence et le développement indépendants de notre Etat mette un terme radical ou fondamental. Le statut de la RPDC en tant qu’État doté d’armes nucléaires; - n’est une chose ni accordée, ni reconnue par quiconque - n’est établi qu’avec l’existence de ses forces réelles de dissuasion nucléaire et fixé par la Loi sur la Politique d’État relative à ses forces nucléaires adoptée (08/09/2022) à la volonté unanime (promulguée par l’Assemblée Populaire Suprême de la RPDC, NDLR) de tout le Peuple de la RPDC. Le G7 nous exhorte à une CVID (Complete, Vérifiable and Irreversible DENUCLEARIZATION ou DENUCLEARISATION vis-à-vis de la RPDC, mantra de George WALKER BUSH 1946- , NDLR), affirmant que la RPDC ne peut pas avoir le statut d’État doté d’armes nucléaires selon le TNP (Traité sur la Non-Prolifération des armes nucléaires conclu en 1968 par lequel les Etats parties non dotés d’armes nucléaires se sont engagés à ne pas fabriquer ou acquérir, par tout autre moyen, des armes nucléaires, NDLR); il s'agit, simplement, de l’ingérence la plus absurde et la plus illégale dans les affaires intérieures de la RPDC pour la forcer à transgresser ou violer sa Loi nationale sacrée. Explicitement parlant, la possession des armes nucléaires par notre RPDC ne vise pas la reconnaissance des autres, mais plutôt, la RPDC est obligée d’y avoir accès pour se défendre, littéralement, contre les menaces des USA; c’est là où réside l’essence de l’accès de la RPDC aux armes nucléaires. Le statut de notre RPDC en tant qu’État doté d’armes nucléaires restera une entité réelle indéniable et crue - peu importe que les USA et l’Occident ne le reconnaissent pas même avant 100 ou 1.000 ans. Il est anachronique de penser que le droit et les capacités de frappe nucléaire sont exclusifs à Washington. Nous ne chercherons jamais la reconnaissance et l’approbation de qui que ce soit, car nous sommes satisfaits de notre accès aux forces de frappe TFT (tit-for-tat ou un prêté pour un rendu ou du tac au tac ou donnant-donnant ou gagnant-gagnant ou revanche ou la stratégie CRP, NDLR) contre les menaces nucléaires des USA. Les USA et l’Occident n’ont pas le droit de dire leur patati et patata sur le statut de notre RPDC en tant qu’État doté d’armes nucléaires, et cela ne changera rien, quoi qu’ils disent. Celui qui doit changer maintenant, ce n’est pas la RPDC mais, les USA; ces derniers doivent garder à l’esprit que leur sécurité ne peut être garantie que lorsqu’ils mettent, complètement et radicalement, fin à leur politique d’hostilités anti-RPDC. Le statut de la RPDC en tant que Puissance nucléaire d’ordre mondial est définitif et irréversible. Le G7, groupe d’une poignée des Pays égoïstes et fermés, ne représente jamais la juste Communauté internationale, mais ne sert que d’outil politique pour assurer l’hégémonie des USA. Nous indiquons clairement que nous n’avons aucun intérêt dans ce que fait le G7; mais, si jamais ce dernier montre ses tentatives comportementales d’empiéter sur la souveraineté et les intérêts fondamentaux de la RPDC, elles seront, complètement, dissuadées par une riposte fort puissante. Je saisis cette opportunité pour rappeler, une fois de plus courtoisement ou respectueusement, les Ministres des AE du G7, que la RPDC est libre de toute obligation liée au TNP puisqu’elle s’est, légalement, retirée dudit Traité il y a 20 ans déjà (après en avoir exprimé l’intention, même 2 fois, en 1993 pour déposer sa Note définitive en 2003 au Conseil de Sécurité de l’ONU, NDLR) conformément aux procédures de retrait spécifiées à l’Article 10 du TNP.
L’Union européenne a annoncé la nomination de son nouveau chef de la délégation en République démocratique du Congo en remplacement de Jean-Marc Châtaigner en poste depuis 2019.C’est désormais Nicolás Berlanga Martinez à la tête de l’Union européenne en RDC. Cette nomination fait suite à l’annonce du haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell Fontelles qui a procédé jeudi 20 avril, à la nomination de 40 chefs de délégation et d’un chargé d’affaires de l’UE. Ancien ambassadeur de l’UE en Somalie et au Togo, il était jusqu’à cette nomination coordinateur pour la sécurité maritime dans le golfe de Guinée et conseiller en migration auprès du directeur général du SEAE pour l’AFRIQUE. Jean-Marc Châtaigner, dans un tweet, décrit son successeur comme un « homme d’expérience et de conviction». Il a par ailleurs remercié le chef de la diplomatie européenne pour la confiance placée en sa personne. Et d’ajouter : “Je remercie le HR/VP Josep Borrell pour sa confiance et pour ma nomination comme ambassadeur et chef de délégation de l’UE au Cameroun et Guinée équatoriale en septembre prochain. Je me réjouis de voir Berlanga, homme d’expérience et de conviction, prendre mon relais en RDC”. Il sied de rappeler que le nouvel ambassadeur de l’Union européenne en RDC arrive dans un contexte de l’insécurité à l’Est aggravée par le soutien du Rwanda au M23. Cette instabilité a entrainé de multiples déplacements des populations exposées aux intempéries. En En outre, à un peu moins de huit mois, la République démocratique du Congo devra organiser les élections générales. Entretemps, Jean-Marc Châtaigner a été nommé ambassadeur de l’UE au Cameroun et en Guinée équatoriale. Emma Muntu
La République démocratique du Congo par son représentant Georges Nzongola : tout feu tout flammes mercredi 19 avril dernier à New York. C’était à l’occasion de la réunion consacrée à la situation dans la région des Grands Lacs au Conseil de sécurité. Le représentant permanent de la RDC à l’ONU a commencé par interpeller les 15 membres du Conseil de sécurité dont la présidence est assurée par la Russie, sur les velléités expansionnistes du président Kagame. Il a, à cette occasion, appelé cet organe décisionnel des Nations Unies à condamner et à rejeter les propos expansionnistes du président rwandais qui affirme faussement qu’une partie du territoire du Rwanda a été donnée au Congo à l’époque coloniale. Et de rappeler que ce n’est pas la première fois que les dirigeants rwandais propagent ces mensonges alors que les historiens ont prouvé qu’aucun roi du Rwanda précolonial n’avait réussi à conquérir ne serait-ce qu’un petit morceau du Congo actuel. En cela, ajoute le diplomate congolais, la République démocratique du Congo n’entend pas laisser l’homme fort de Kigali matérialiser son plan de balkanisation en insistant : «La RDC défendra chaque pouce de son territoire». Taclant le président rwandais, le représentant de la RDC à New York a ajouté : « Mais Kagame, qui vient d’une famille royale, aimerait accomplir ce que ses ancêtres ont échoué à faire» avant de conclure sur ce point : « Ces propos, que le Conseil de sécurité doit condamner et rejeter, révèlent des velléités expansionnistes qui exacerbent les tensions dans la région. Pour rappel, l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation est un principe clef qui a été consacré par l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) dès le 21 juillet 1964 au Caire». FDLR, un faux-fuyant Le représentant de la RDC au Conseil de sécurité a poursuivi dans la verve oratoire retenant l’attention des 15 membres en clarifiant un point mentionné dans le rapport du secrétaire général de l’ONU au sujet des FDLR. Contrairement aux «accusations mensongères» selon lesquelles l’armée congolaise collabore et soutient ce groupe armé, il a cité cinq opérations d’envergure unilatérales et conjointes que les Forces armées congolaises (FARDC) et les Forces de défense rwandaises (RDF) ont menées contre les FDLR entre janvier 2009 et février 2022. Le «résidu FDLR» dont le leadership a été « décapité » par l’armée congolaise, au cours de ces opérations, ne constitue plus une menace militaire pour le Rwanda, a-t-il affirmé, pour qui il est plutôt une source d’insécurité socioéconomique en RDC, et ce, « au profit du Rwanda ». Ce dernier, a-t-il dit, est le plus grand bénéficiaire du « résidu FDLR » car c’est un prétexte qui lui permet d’agresser la RDC et de piller « allègrement » ses ressources naturelles. «Nous entendons souvent des Rwandais fidèles au régime dictatorial de Paul Kagame dire que les Congolais menacent leur pays par leur collaboration avec les FDLR et la haine ethnique contre les locuteurs du kinyarwanda. Or, jusqu’à présent, nous n’avons pas vu d’exemples crédibles de violences xénophobes comparables à celles perpétrées dans d’autres pays », a-t-il précisé. Pas question de négocier avec le M23 Le représentant permanent de la RDC a réaffirmé sur ce chapitre que le gouvernement congolais ne négociera pas avec les terroristes du M23 appuyés par le Rwanda. Il se justifie en ces termes qu’ « aucun pays que nous connaissons aujourd’hui négocie avec les terroristes » et avant d’ironiser « le Rwanda n’a jamais négocié avec les FDLR ». Alors, insiste-t-il, « pourquoi est-ce qu’on demande à nous de négocier avec le M23 ? » « Ma délégation tient à répéter, comme l’avait souligné le chef de l’État de la RDC, son excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en conformité avec la décision du Parlement de la RDC que, les éléments des groupes armés n’intègreront jamais les FARDC. Nous le répétons : nous n’allons pas négocier avec le M23 », a-t-il déclaré. «Nous insistons sur le pré-cantonnement des éléments du M23 dans son camp de Kiwanji avant d’être conduit au Maniema. Ceci est en accord avec la feuille de route conjointe Luanda-Nairobi, qui est adoptée par le mini-sommet de Luanda du 23 novembre 2022, ainsi que par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et par ce Conseil de sécurité », a-t-il ajouté. Et de renchérir : le projet de cantonner le M23 dans le territoire congolais, loin du Rwanda, est « indispensable » pour un véritable désarmement de ces « terroristes » pour mettre fin aux massacres de masse « comme ceux de Kishishe survenus dans la période allant du 22 novembre au 1er décembre 2022. Kishishe était pleinement occupé par les terroristes du M23 appuyés par les troupes rwandaises du RDF ». Le Rwanda en faveur d’un dialogue avec le M23 Le Rwanda a mal de voir que le gouvernement de la RDC s’oppose au dialogue avec le M23. Le représentant permanent du Rwanda à l’ONU, Claver Gatete, a fustigé ce refus ferme de la RDC en soulignant que la position des autorités congolaises est un obstacle pour le retour d’une paix durable dans l’Est de la RDC. Jouant à l’avocat du M23, le diplomate rwandais a affirmé que « le retrait des zones qui avaient été prises, qui sont maintenant occupées par les forces régionales de l’EAC, témoigne de l’effort régional, des fruits que celui peut porter, et la détermination du M23 de respecter la feuille de route arrêtée par les dirigeants régionaux à Luanda et à Nairobi ». «Alors que les préparatifs du quatrième round de négociations de paix de Nairobi, ayant pour but de contenir les groupes armés congolais, se poursuivent, le facilitateur a recommandé l’inclusion du M23, étant donné qu’il est nécessaire de respecter les recommandations de Luanda », a-t-il expliqué avant d’avouer : «La position de la RDC nous dérange étant donné qu’elle est un obstacle aux efforts continentaux et régionaux pour arriver à une paix durable dans l’est de la RDC ». Et d’ajouter : « Ces négociations ne sont plus possibles, une fois que le M23 sera pleinement retiré, le mécanisme de paix pourrait se heurter à une nouvelle impasse, et la conséquence serait la recrudescence des atrocités ». Le président congolais a refusé toute forme de dialogue avec le M23 « tout simplement parce que c’est au moyen de ce genre de dialogue qu’ils profitent de la situation pour nous infiltrer. Infiltrer des éléments qui, plus tard, vont créer des revendications fallacieuses et justifier leur agression de la RDC». L’envoyé spécial de l’Onu pour les Grands Lacs joue à la désescalade L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, a appelé, dans son rapport à la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, à soutenir les efforts de paix régionaux, car regrette-t-il, « la confiance entre les deux pays semble être au plus bas ». Face à cette situation, fait-il remarquer, le soutien du Conseil de sécurité est « déterminant, vital et urgent ». « Le processus de Luanda mené par le président Lourenço de l’Angola qui vise au rétablissement d’une relation apaisée entre la RDC et le Rwanda. Le processus de Nairobi mené par la Communauté de l’Afrique de l’Est sous la présidence du président Ndayishimiye du Burundi avec la facilitation de l’ancien président Uhuru Kenyatta. Il combine consultations politiques et efforts militaires », a-t-il expliqué. Plus que jamais, dit-il, la région des Grands Lacs a besoin du Conseil de sécurité pour favoriser une désescalade immédiate des tensions dans la région, pour encourager une solution politique à la crise actuelle, pour soutenir une mise en œuvre plus sérieuse de l’accord-cadre d’Addis-Abeba. « Nous devons profiter de la petite fenêtre d’opportunités ouverte actuellement. Nous devons favoriser une réelle baisse de tensions. Nous devons soutenir les efforts de la région pour mettre fin à la crise. Nous devons enfin encourager la mise en œuvre intégrale de tous les engagements pris un titre de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région », a-t-il ajouté. Le portrait de la situation dans la région des Grands Lacs est très contrasté, a noté Huang Xia. « D’un côté, quelques pas encourageants. De l’autre, une situation sécuritaire et humanitaire toujours aussi inquiétante. Ce contraste exige de ce Conseil et de l’ensemble des partenaires de la région, que nous renouvelions et renforcions nos efforts », a-t-il conclu. Emma Muntu
Nouveau Ministre de la Santé Publique, Dr. Samuel Roger KAMBA, le choix judicieux pour la matérialisation de la vision sanitaire de Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République.
La dernière nomination par Ordonnance présidentielle des membres du gouvernement Sama Lukonde II intervenue le 23 Mars dernier, n’a pas surpris les congolais qui s’attendaient, certes, à voir le président de la République se choisir de nouveaux collaborateurs de confiance capables non seulement de l’aider à relever le défi électoral en 2023 mais aussi à mettre fin à l’insécurité qui secoue l’est de la RDC. En effet, pour s’acquitter de sa lourde mission, celle de conduire la RDC vers l’émergence à l’horizon 2030, le président ne devrait pas continuer à s’entourer de collaborateurs n’ayant pas la même vision que lui concernant le développement du pays. C’est dans ce cadre qu’un changement de l’équipe gouvernementale s’imposait afin que le Président Félix Antoine Tshisekedi puisse se choisir de nouveaux collaborateurs de confiance, capables de l’aider à surmonter le défi électoral, de développement économique, social et politique auquel est confronté actuellement la RDC notamment, la sécurisation des institutions politiques, des infrastructures économiques, routières ainsi que celles ayant un impact considérable sur le développement du pays surtout que la RDC a été pendant longtemps victime des atrocités des rebelles et un champ de prédilection des bandes armés extérieures à l’Est du pays. C’est pourquoi, il s’avérait nécessaire que le Président de la République procède d’abord par organiser l’armée en demandant un renfort des éléments des armées étrangères. C’est ainsi qu’il a procédé aussi à la nomination de nouveaux ministres, crédibles, capables d’assumer avec brio leurs nouvelles fonctions en vue de faire face aux nombreux défis sécuritaires, de bonne gouvernance et maîtriser l’inflation monétaire susceptible de plonger encore le pays dans le chaos. C’est dans ce cadre aussi que le Docteur Samuel Roger Kamba a été nommé Ministre de la Santé Publique suite aux nombreuses performances réalisées par ce dernier en sa qualité d’ancien conseiller spécial à la présidence de la République. Pour ceux qui ne le connaissent pas, c’est dommage que nous ne puissions revenir avec force détails sur le parcours élogieux du nouveau Ministre de la Santé Publique. En effet, il y a lieu de retenir que Monsieur Samuel Roger Kamba est un médecin qui a longtemps travaillé en France et au Canada où il a fait de nombreuses performances. Son savoir-faire, son ardeur et sa conscience pour le travail bien fait avaient retenu l’attention du Président Félix Tshisekedi Tshilombo qui n’a pas hésité à l’approcher. Ceux qui ont œuvré à ses côtés, le connaissent comme un médecin très assidu, intégré, discret, compétent et capable de préserver sa personnalité face aux tentatives de la corruption etc.… Pour ces raisons précitées, beaucoup de ses amis estiment que le choix porté sur lui par le Président de la République n’est pas un fait du hasard car il vient plutôt couronner une expertise accumulée pendant des années par ce haut cadre dont la carrière au sein de la santé du Canada s’est caractérisée par de brillants résultats obtenus dans le traitements de soins appropriés de malades et patients. Compte tenu de son expérience et ses performances en matières sanitaires, les experts du ministère estiment que leur nouveau ministre pourra facilement faire face aux défis actuels dans le domaine de la santé, à savoir : - La mise en place des mécanismes de protection contre le risque financier en santé notamment pour les fonctionnaires, les agents de services publics de l’Etat, les policiers, les militaires, les élèves, les étudiants, les travailleurs du secteur privé et paraétatique, les travailleur du secteur de l’économie informelle et les indigents ; - La gratuité des accouchements et soins de nouveaux nés en commençant par la ville de Kinshasa, Bandundu, Kongo Central ensuite dans les autres provinces ; - L’allègement de la charge financière supportée par les malades en mettant en place de mécanismes de partage de risque maladie en collaboration avec le Ministère du Travail, Emploi et Prévoyance Social à travers le fonds de solidarité de santé. - La mise en œuvre de l’ordonnance-loi n°25/006 du 3 mars 2023 relative à l’organisation de la Santé Publique, ses mesures d’application et de vulgarisation à tous les niveaux ; - La lutte contre les épidémies endémies et autres maladies émergentes (hypertension, diabète, cancer etc.…) ; - Doter le ministère de la santé d’un nouveau plan national de développement sanitaire (2024-2030) ; - Améliorer la couverture sanitaire en rapprochant les structures de services de la population ; - Améliorer les conditions de travail du personnel de santé avec une rémunération motivante ; - Exécution optimale du budget de l’Etat alloué à la santé. De ce qui précède, il y a lieu de dire que le Président Félix dispose désormais d’un bon collaborateur connaissant bien le secteur de la santé et qui pourra l’aider à mettre de l’ordre dans ce ministère aussi stratégique que celui de la santé. A coup sûr son apport apportera un souffle nouveau dans la couverture de la santé universelle et la lutte contre les maladies en RDC C’est dans ce cadre qu’un espoir peut être permis pour les fonctionnaires et experts qui devront s’attendre à l’amélioration de leurs conditions de travail et à un encadrement digne de leur autorité de tutelle, le nouveau ministre le Dr Samuel Roger Kamba qui certes ne ménagera aucun effort pour leur bien-être Avec l’avènement de Mr Samuel Roger Kamba à la santé, les cadres et agents de ce ministère doivent savoir que l’espoir est permis et qu’un souffle nouveau s’y dressera grâce au dynamisme, à l’efficacité et la transparence dans la gestion qui ont toujours caractérisé ce dernier. En effet, le choix porté sur le Dr. Samuel Roger Kamba est le plus judicieux pour le commun des mortels. C’est dans ce cadre que ceux qui ont eu à le fréquenter n’hésitent pas à remercier le président de la république pour ce geste combien louable qu’il vient de poser en faveur du personnel de la santé qui ne tardera, certes pas à découvrir les qualités exceptionnelles et managériales du nouveau ministre de la santé Docteur Samuel Roger Kamba. Yembese Ally Kimpala
‘’Je m’appelle Eric Kamba. Je suis un citoyen Congolais. Je suis né à Kananga. Je suis venu à Kinshasa à l’âge de 2ans. J’ai fait mes études primaires et secondaires à Kinshasa. Par la suite, je me suis inscrit à l’université de Lubumbashi où j’ai décroché mon diplôme de licence en Sciences Politiques et Administratives. Par la suite, J’ai travaillé comme Directeur à la Société Pétrolière SCP /ELF, avant d’atterrir aux Etats-Unis particulièrement à Boston University, dans l’état de Massachussetts ou j’ai obtenu mes deux masters /doctorat de troisième cycle respectivement, en travail social et sante publique. Présentent en dernière année de droit. J’ai suivi plusieurs formations professionnelles, notamment, en gestion d’entreprise, diplomatie, bonne gouvernance, organisation et développement communautaire, leadership, stratégie et géopolitique, résolution de problèmes et conflits axés sur l’obtention des résultats, planification stratégique et tactiques d'action, et justice sociale Aux Etats Unis, je suis le Directeur du Centre Congolais de Développent et coordonnateur de Congo Action pour la diplomatie agissant (CADA). Le Centre de développement du Congo, est une ASBL qui s'occupe de l'encadrement et de l'orientation des migrants dans la perspective de leur intégration aux USA. Nous nous occupons des migrants réguliers. Nous sommes donc le supplétif du gouvernement américain. C'est à ce titre que nous entrons en contact avec les autorités et les autres personnalités au niveau tant local que national. C'est donc un carnet d'adresses utile pour Le Congo Action pour la Diplomatie Agissante (CADA) qui s’emploie à une diplomatie de couloirs, une diplomatie parallèle dans la convergence de celle que mène le gouvernement de la République Démocratique du Congo sur le plan officiel afin de booster et accompagner la démarche de la RDC et faire entendre davantage sa voix. Nous rencontrons et travaillons avec les mêmes acteurs que le gouvernement Congolais, mais dans un autre cadre plus convivial que le protocole officiel et diplomatique. Parce que nous sommes tous au service d'une même nation, le partenariat s'impose entre nous et le gouvernement qui est le destinataire de ce que nous produisons comme intelligence à travers nos conférences débats, réflexions dans notre bulletin, en tant que centre de réflexion stratégique et géopolitique. Je suis profondément intéressé par les problèmes de mon pays la République Démocratique du Congo. J’ai un grand souci, celui de voir la RDC rejoindre le cercle des nations prospères, stables et respectées dans le concert des nations. La motivation profonde qui me pousse à me présenter aux élections législatives de 2023 pour apporter mon savoir-faire au service du pays est dicte par le fait de voir que soixante-trois ans après l’accession du Congo à l’indépendance, l’Etat congolais paraît toujours incapable de répondre aux attentes de la population en termes de bien-être. Que faire pour conscientiser l’« élite » politique sur la nécessité de donner priorité au développement humain ?. Alors que chaque pays a certainement un destin. Nous croyons que le destin du Congo c’est d’être le pays qui devra servir de tremplin pour la stabilité et l’expansion économique du continent africain. Ce destin est tributaire d’une série des conditions. Il faut d’abord que le Congo retrouve la paix ; la population puisse avoir un emploi stable et se nourrir. Quand nous avons fait l’anatomie de la situation politique et sociale du Congo, en tenant compte des traits particuliers tires du plan du développement humain, suivant le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), il se dégage un sombre tableau qui soulève des questions importantes quant à la gestion de la chose publique au Congo et de ses dirigeants qui pour la plupart ont brillé ou brillent encore par leur incompétence pour sortir le pays du pétrin. C’est cela la motivation qui me guide. Mes projets sont orientés dans cette direction. J’ai le sentiment qu’il manque dans notre pays l’esprit de responsabilité collective. A côté, il y a un goût effréné pour le matériel, c’est-à-dire l’enrichissement personnel au détriment du progrès collectif. Un pays appartient à ses citoyens. Les citoyens sont les véritables propriétaires de leur pays. Ce qui manque à la classe politique congolaise c’est bien cette capacité de comprendre que les biens publics n’appartiennent pas aux individus qui animent à certain moment les institutions de l’Etat. Notre pays souffre de la qualité des hommes qui le dirigent. Le drame du Congo c’est que n’importe qui peut devenir du jour au lendemain président de la République. C’est déjà arrivé plusieurs fois dans notre pays. Et si l’on y prend garde, ça risque encore de se répéter. Eric Kamba a annoncé sa candidature à la députation nationale et provinciale dans la circonscription électorale de la Funa, son ASBL, Centre Congolais pour le Développent ASBL une structure qui facilite le contact direct avec la population à travers les enseignements politiques, engagements civiques les concernant afin de prendre des décisions en connaissance de cause. Projets envisagés pour la FUNA Eric Kamba prévoit d’accomplir fidèlement son devoir de représentant du peuple au sein du parlement, avec des initiatives qui mettent en exergue le bien-être de la population. Faire de la diplomatie parlementaire, son cheval de bataille, en vue de soutenir l’action diplomatique recouvrant les relations entre la RDC et l’ensemble des pays du monde. Eric Kamba promet de rester toujours aux côtés de sa base à Funa et être accessible à tout moment par le peuple Congolais. Ci-dessous, son projet de société durant son mandat. PROJET N° 1 Proposition d’une construction d’un centre de santé de référence pour toute la circonscription de la Funa PROJET N° 2 Proposition d’une construction d’une école maternelle pour servir les habitants de la Funa PROJET N° 3 Soutien total à la gratuité d’enseignement et à la réforme du système éducatif. PROJET N° 4 Proposition se basant sur un partenariat avec la regideso pour avoir de l’eau potable et sans interruption sur toute l’étendue de la Funa PROJET N° 5 Proposition se basant sur un partenariat avec la SNEL pour la distribution de l’énergie électrique sans interruption sur toute l’étendue de la Funa PROJET N° 6 Restaurer des mesures de sanitaires et salubrités publique, décréter le salongo chaque samedi de la semaine pour le nettoyage. Interdiction de jeter les polluants comme plastique et autre dans la nature. Travailler avec les autorités pour déboucher tous les caniveaux de la Funa PROJET N° 8 Proposition se basant sur un partenariat avec l’office des routes pour entretenir et construire des nouvelles routes en vue de désenclaver la circonscription de la Funa. PROJET N° 9 Proposition de loi se basant sur l’égalité de tous devant la loi. Tous les citoyens sont égaux sur le plan des libertés fondamentales et des valeurs humaines. Les pouvoirs publics doivent mettre tout en œuvre pour permettre à la population de satisfaire ses besoins les plus essentiels. Les principes démocratiques doivent être appliqués sur toutes les sphères de la vie. Le Congo doit cesser d’être un pays où un groupe d’individus qui se croit supérieur s’emploie à dominer les autres considérés comme inférieurs. Dès lors qu’on accepte cela comme principe, on ouvre la voie aux brimades et autres violations des droits de l’homme, les lois électorales et toute la législation du pays du fait du non-respect de la personne humaine. Il est temps que chacun de nous sache que les citoyens congolais sont les premiers propriétaires du Congo. Eric Kamba/CP
*Extrait du de la quatre-vingt –quinzième Réunion de Conseil des Ministres. ‘’Le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement a présenté au Conseil les grandes lignes de l’évolution du processus vers la salubrité médiatique et mis en exergue les défis à relever au regard des résolutions des états généraux de la communication et médias. Il a indiqué que la promulgation de la nouvelle Loi sur la presse est une avancée majeure pour laquelle tous les acteurs de ce secteur ont remercié le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et aussi salué l’accompagnement du Gouvernement. Ce cadre légal adapté à l’environnement et aux défis actuels de l’exercice de la liberté de la presse est une véritable fondation qui vient d’être posée dans le paysage médiatique Congolais. La première phase du contrôle de conformité administratif et documentaire des éditeurs des programmes et des sociétés de télédistribution amorcée en décembre 2021 pour la ville de Kinshasa a été bouclée. La Commission permanente instituée par Arrêté ministériel a rendu les conclusions de ces travaux qui se présentent comme suit : - Sur 98 Éditeurs des programmes (chaînes de télévision) présents sur le bouquet public, seuls 64 ont satisfait aux exigences requises en la matière, soit 66% ; Sur les 101 Editeurs des programmes présents sur les différents bouquets privés, seuls 20 ont satisfait aux exigences requises en la matière, soit 20% ; - Sur les 11 Sociétés de télédistribution, aucune ne satisfait totalement aux exigences administratives et techniques requises ; - Et dix (10) chaînes émettent encore en analogique.
La rencontre prévue au niveau des états-majors généraux la veille, avant celle des ministres de Défense de l’Afrique de l’Est, ont été reportées à une date ultérieure. Après un premier mandat mitigé qui frise l’échec en République démocratique du Congo, la force des pays membres de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) se doivent de définir une vision commune pour la suite des événements. Les contingents déployés en RDC, n’était pas visiblement sous le commandement d’un état-major intégré comme il est de tradition dans ce genre de mission. Chaque armée répondait aux ordres de la hiérarchie militaire de son pays. Nul n’est besoin de rappeler que les positions des militaires burundais ont été attaquées par le M23. Ceux-ci ont immédiatement riposté alors que les Ougandais qui sont entrés par Bunagana ont été portés en triomphe par ce même M23. L’armée ougandaise supposée la grande muette a lâché que les éléments du M23 sont leurs frères. Ils ne peuvent jamais les combattre. Clairement, la force de l’EAC ne vient pas pour rétablir la paix et la stabilité sur le territoire congolais chacun disposant de son propre agenda. L’heure est donc venue pour tirer au clair cette situation chaotique délibérément entretenue par ces contingents de la sous-région de l’Afrique de l’Est. L’annonce de ce report sine doit permettre à toutes les parties de définir les objectifs communs de la présence de ces armées étrangères sur le territoire congolais surtout qu’elles occupent parfois des zones minières. Certains compatriotes regrettent de s’en être pris aux troupes de la Monusco plutôt que cette nébuleuse force de l’Afrique de l’Est. Pas de raisons officielles Les raisons de la non-tenue de ces assises de Goma, ni une nouvelle date de ce rendez-vous n’ont été communiquées. S’exprimant à ce sujet le lundi dernier lors de sa rencontre à Goma avec la presse, le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a indiqué qu’il ne fallait pas faire des fixations sur les dates : « Quoi qu’il en soit, on sera obligé de nous retrouver. Donc, il ne faut pas faire des fixations sur les dates, parce que la problématique est connue et l’urgence de se réunir pour discuter à propos l’est aussi ». Cette réunion devra discuter de l’avenir de la force régionale, poursuit-il, parce qu’il y a des points sur lesquels la RDC n’est pas d’accord dans la manière dont les choses ont fonctionné : « Comme nous sommes dans un processus sensible, la discussion que nous avons avec la force régionale c’est aussi de nous assurer que de manière progressive, au fur et en mesure qu’ils se retirent, nous soyons en mesure de retourner d’abord les administrateurs des territoires. Vous savez que nous sommes sous état de siège, et donc ce sont des militaires ». La discussion avec la force régionale « sera évidemment une discussion de vérité », a estimé Patrick Muyaya, affirmant toute fois son scepticisme : « On attend de voir parce que vous savez que, depuis que ce processus a commencé, nous, nous restons sceptiques parce que nous connaissons les acteurs ». Les autorités congolaises n’attendaient que ses hôtes. Une première équipe d’avance séjournait déjà à Goma. Et le Vice-premier ministre chargé de la Défense, Jean-Pierre Bemba, y était attendu hier mercredi. Kigali estime, pour sa part, qu’au stade actuel, les conditions sécuritaires ne sont pas réunies à Goma pour sa délégation. Il propose ainsi une délocalisation de ces échanges. Parmi les options sur la table, il y a le Burundi pour la réunion des militaires. Ce pays assure la présidence tournante de l’EAC. Bujumbura avait d’ailleurs abrité l’une des précédentes rencontres des chefs des armées du regroupement sous régional. Emma Muntu
«C'est rassurant de savoir que le processus électoral se déroule dans un environnement apaisé pour la crédibilité des élections ». Ces paroles ont été dites par Damien Mama, Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) après ces échanges ce mercredi 19 avril 2023, avec Denis Kadima, Président de la Commission électorale nationale indépendante. Arrivé à Kinshasa tout récemment, où il a pris ses nouvelles fonctions, l'hôte du numéro un de la Centrale électorale en a profité pour faire le point du partenariat existant entre les deux institutions. « C'est une visite de courtoisie, car cela fait un mois et demi que je suis arrivé en RDC. C'était donc de mon devoir de présenter mes civilités au Président de la CENI étant donné que nous avons un bon partenariat. J'ai prêté une oreille attentive pour l'écouter sur l'évolution du processus électoral, un événement important pour le développement de la RDC. Le PNUD gère le projet d'appui au cycle électoral qui illustre justement ce partenariat existant avec la CENI. Nous avons saisi l'occasion pour faire le point. Le Président Denis KADIMA m'a donné des orientations sur la manière qu'il estime la mieux possible pour le développement de ce partenariat, du soutien que le PNUD est en droit d'apporter à l'institution qu'il dirige pour que les élections se déroulent de façon transparente et pacifique », a arboré Damien Mama. Avant de renchérir :"J'ai été agréablement surpris de l'aisance dont a fait preuve le Président de la CENI et la confiance que lui-même a en ce processus électoral. C'est rassurant de savoir qu'il prend des dispositions nécessaires pour s'assurer que cet événement important dans l'histoire de la RDC se déroule comme il se doit. Je sors de cet entretien avec beaucoup de satisfaction et j'espère bien que cette collaboration entre le PNUD et la CENI va permettre d'avoir des élections qui se déroulent dans un environnement calme et qu'elles auront toutes les garanties de transparence et crédibilité qui sont nécessaires pour les institutions démocratiques de la RDC". Dans un second temps, le Président de la CENI qu'assistait le 2e Vice-Président, Dr Didi Manara Linga, a présidé une réunion avec une délégation du PNUD, conduite par le Représentant résidant adjoint, Mme Rokia Ye Dieng, en vue de faire le point sur l'état de la mise en œuvre du Projet d'appui au cycle électoral (PACE/PNUD). Il convient de signaler que le Projet PACE entend contribuer à rendre le processus électoral transparent, inclusif et apaisé en soutenant la CENI et l'arbitrage des conflits et de la sécurité du processus électoral, mais aussi en renforçant l'inclusion et la participation et en réduisant les risques de violence. Il prévoit un soutien ciblé et stratégique des Nations Unies à la CENI et autres parties prenantes au processus électoral. MB
*Une délégation de la firme Meta exprime au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde sa volonté de contribuer à la transformation numérique de la RDC à travers les investissements. Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a reçu mercredi, 19 avril 2023, une délégation de Meta, connue précédemment sous l'appellation de Facebook, conduite par sa Directrice des Politiques publiques pour l'Afrique, Madame Balkissa Ide Sido avec à ses côtés Thys Kazad, Responsable des politiques publiques en Afrique Francophone. Cette délégation séjourne à Kinshasa dans le cadre d'une série de formations sur la sécurité en ligne en période électorale dédiées aux acteurs publics, privés et de la société civile. C'était en présence du Conseiller principal du Premier Ministre en charge des PTNTIC, Tony Munongo. Auprès du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, Meta est venu exprimer sa volonté de contribuer à la transformation numérique de la République démocratique du Congo, à travers le renforcement des capacités et les investissements pour améliorer la connectivité Internet et le développement du métavers. Au cours des échanges avec le chef du gouvernement de la République démocratique du Congo, la délégation de Meta a souligné son rôle important dans la sécurisation des plateformes numériques en période électorale. " Nous nous attachons à sécuriser nos plateformes pendant ces périodes décisives et sommes ravis d'apporter notre contribution responsable par le dialogue constructif que nous menons en amont ici en RDC, avec les différents acteurs clés de ce processus, dont la CENI, les autorités gouvernementales et les organisations de la société civile", a laissé entendre Balkissa Ide Sido, Directrice des Affaires publiques pour l'Afrique Sub-Saharienne Signalons par ailleurs que Meta travaille ensemble avec les différents acteurs de la République démocratique du Congo depuis plusieurs années pour améliorer la qualité d'accès à internet et assurer une utilisation sûre et responsable de ses plateformes numériques, conformément à la mission de Meta, mission qui consiste à donner à chaque personne le pouvoir de construire une communauté et de rapprocher le monde. Avec la Cellcom/Primature
Le Bureau Diocésain des Œuvres Médicales (BDOM) Basankusu est en pleine supervision formative dans la Division Provinciale de la Santé de la Tshuapa. Couvrant la période allant du 11 mars au 25 avril 2023, elle est réalisée par la Sœur-Docteur Victorine Bofili et Mr Bernard Lofonga, respectivement Médecin-Coordonnateur du BDOM Basankusu et Infirmier-Superviseur du BDOM/ DPS Tshuapa. « L’objectif général de cette supervision formative est de s’assurer de la bonne gestion et du fonctionnement de nos Formations Sanitaires (FOSA), dans une ouverture partenariale équilibrée qui respecte les textes légaux et les orientations Episcopales dans le domaine de la promotion de la santé », a indiqué la Sœur Victorine Bofili. Les missionnaires sont ainsi en train d’évaluer la qualité des services des soins de santé primaire ; briefer et échanger sur l’Accord spécifique ; analyser et évaluer les différents outils de gestion des récoltes des données ainsi que des ressources humaines, matérielles et financières ; évaluer la fonctionnalité et l’efficacité des Comités Exécutifs, COGE, Comité de direction et autres organes subsidiaires. Cette mission, qui se rend même à plus de plus de 500 km du bureau de coordination, doit aussi suivre l’évolution des projets ou programmes des partenaires qui se réalisent au sein des FOSA du BDOM Basankusu. Elle échange aussi, évalue et met sur pied de commun des mesures d’application de l’Accord Spécifique : DPS et Caritas AGAPE (SDPS). Au-delà des efforts locaux, cette Supervision formative bénéficie de l’appui de la Caritas Congo Asbl et de la DPS Tshuapa. Il sied de souligner que les missionnaires font face à l’état délabré des routes, avec ce déplacement par véhicule. « Heureusement que 75% de ponts sont réhabilités », a relevé Sr -Dr Bofili qui promet des constats et recommandations à la fin de ce périple. GMK/Caritasdev.cd