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RPDC : le Communiqué (21/04/2023) de presse de CHOE Son Hui, Ministre des Affaires Etrangères (AE)

Voici ma position vis-à-vis de la «Déclaration Conjointe» des Ministres des AE du G7 (réunis au Japon ces 16-18/04/2023, NDLR) pleine de contenus extrêmement interventionnistes et inappropriés, contestant, malicieusement ou vicieusement, l’exercice légitime de la souveraineté nationale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans et digne de sa culture brillante, Superpuissance politico-militaire et future Puissance économique prometteuse, NDLR).
Le G7 (Groupe des Sept ; groupe de discussion et de partenariat économiques des 7 Pays réputés en 1975 pour être les plus grandes Puissances avancées du monde qui détiennent environ les 45% - 2019 avant l’avènement de la COVID-19 - de la richesse nette mondiale : Allemagne, Italie et
- France; participante dans la Guerre de Corée 1950-1953 RPDC-USA en tant que l’un des 15+ Pays satellites des USA, avec ses 3.794 militaires -19/07/1950-
- Canada; 27.000 -28/07/1950-
- Grande-Bretagne; 56.000 -01/07/1950-
- Japon; 8.000 survivants de l’Armée Impériale du Japon -le plus ambitieux de l’expansion d’outre-mer dès sa création en agressant la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes et l’enlèvement de plus de 8,4 millions Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, etc.-
- USA; 2.000.000 dont 1.789.000 états-uniens -les plus obsédés à l’expansion d’outre-mer dès leur création en agressant la Corée en 1866 et occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945-, NDLR)
n’a aucune autorité ni qualification pour dire son bla-bla sur l’exercice par la RPDC de sa souveraineté et de son statut nationaux. Les mesures prises jusqu’à présent par la RPDC pour renforcer ses capacités militaires d’autodéfense constituent un juste exercice de sa souveraineté pour ;
- dissuader les menaces de l’environnement de sécurité instable causées par les manœuvres militaires imprudentes et provocatrices des USA et de leurs Alliés
- défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Etat
- contrôler et gérer la situation dans la Péninsule coréenne de manière stable.
Nous continuerons à prendre nos mesures d’action basées sur tous les droits légaux accordés à un État souverain jusqu’à ce que;
- les menaces militaires imposées par les USA et leurs forces alliées hostiles à notre égard soient, complètement, éliminées
- l’environnement hostile qui entrave l’existence et le développement indépendants de notre Etat mette un terme radical ou fondamental.
Le statut de la RPDC en tant qu’État doté d’armes nucléaires;
- n’est une chose ni accordée, ni reconnue par quiconque
- n’est établi qu’avec l’existence de ses forces réelles de dissuasion nucléaire et fixé par la Loi sur la Politique d’État relative à ses forces nucléaires adoptée (08/09/2022) à la volonté unanime (promulguée par l’Assemblée Populaire Suprême de la RPDC, NDLR) de tout le Peuple de la RPDC.
Le G7 nous exhorte à une CVID (Complete, Vérifiable and Irreversible DENUCLEARIZATION ou DENUCLEARISATION vis-à-vis de la RPDC, mantra de George WALKER BUSH 1946- , NDLR), affirmant que la RPDC ne peut pas avoir le statut d’État doté d’armes nucléaires selon le TNP (Traité sur la Non-Prolifération des armes nucléaires conclu en 1968 par lequel les Etats parties non dotés d’armes nucléaires se sont engagés à ne pas fabriquer ou acquérir, par tout autre moyen, des armes nucléaires, NDLR); il s'agit, simplement, de l’ingérence la plus absurde et la plus illégale dans les affaires intérieures de la RPDC pour la forcer à transgresser ou violer sa Loi nationale sacrée.
Explicitement parlant, la possession des armes nucléaires par notre RPDC ne vise pas la reconnaissance des autres, mais plutôt, la RPDC est obligée d’y avoir accès pour se défendre, littéralement, contre les menaces des USA; c’est là où réside l’essence de l’accès de la RPDC aux armes nucléaires. Le statut de notre RPDC en tant qu’État doté d’armes nucléaires restera une entité réelle indéniable et crue - peu importe que les USA et l’Occident ne le reconnaissent pas même avant 100 ou 1.000 ans. Il est anachronique de penser que le droit et les capacités de frappe nucléaire sont exclusifs à Washington. Nous ne chercherons jamais la reconnaissance et l’approbation de qui que ce soit, car nous sommes satisfaits de notre accès aux forces de frappe TFT (tit-for-tat ou un prêté pour un rendu ou du tac au tac ou donnant-donnant ou gagnant-gagnant ou revanche ou la stratégie CRP, NDLR) contre les menaces nucléaires des USA.
Les USA et l’Occident n’ont pas le droit de dire leur patati et patata sur le statut de notre RPDC en tant qu’État doté d’armes nucléaires, et cela ne changera rien, quoi qu’ils disent. Celui qui doit changer maintenant, ce n’est pas la RPDC mais, les USA; ces derniers doivent garder à l’esprit que leur sécurité ne peut être garantie que lorsqu’ils mettent, complètement et radicalement, fin à leur politique d’hostilités anti-RPDC.
Le statut de la RPDC en tant que Puissance nucléaire d’ordre mondial est définitif et irréversible. Le G7, groupe d’une poignée des Pays égoïstes et fermés, ne représente jamais la juste Communauté internationale, mais ne sert que d’outil politique pour assurer l’hégémonie des USA. Nous indiquons clairement que nous n’avons aucun intérêt dans ce que fait le G7; mais, si jamais ce dernier montre ses tentatives comportementales d’empiéter sur la souveraineté et les intérêts fondamentaux de la RPDC, elles seront, complètement, dissuadées par une riposte fort puissante.
Je saisis cette opportunité pour rappeler, une fois de plus courtoisement ou respectueusement, les Ministres des AE du G7, que la RPDC est libre de toute obligation liée au TNP puisqu’elle s’est, légalement, retirée dudit Traité il y a 20 ans déjà (après en avoir exprimé l’intention, même 2 fois, en 1993 pour déposer sa Note définitive en 2003 au Conseil de Sécurité de l’ONU, NDLR) conformément aux procédures de retrait spécifiées à l’Article 10 du TNP.

RPDC : le Communiqué (21/04/2023) de presse de CHOE Son Hui, Ministre des Affaires Etrangères (AE)
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En remplacement du diplomate français Jean-Marc Chataignier , Nicolás Berlanga Martinez désormais, le nouveau représentant de l’Union européenne en RDC

L’Union européenne a annoncé la nomination de son nouveau chef de la délégation en République démocratique du Congo en remplacement de Jean-Marc Châtaigner en poste depuis 2019.C’est désormais Nicolás Berlanga Martinez à la tête de l’Union européenne en RDC.
Cette nomination fait suite à l’annonce du haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell Fontelles qui a procédé jeudi 20 avril, à la nomination de 40 chefs de délégation et d’un chargé d’affaires de l’UE.
Ancien ambassadeur de l’UE en Somalie et au Togo, il était jusqu’à cette nomination coordinateur pour la sécurité maritime dans le golfe de Guinée et conseiller en migration auprès du directeur général du SEAE pour l’AFRIQUE.
Jean-Marc Châtaigner, dans un tweet, décrit son successeur comme un « homme d’expérience et de conviction». Il a par ailleurs remercié le chef de la diplomatie européenne pour la confiance placée en sa personne. Et d’ajouter : “Je remercie le HR/VP Josep Borrell pour sa confiance et pour ma nomination comme ambassadeur et chef de délégation de l’UE au Cameroun et Guinée équatoriale en septembre prochain. Je me réjouis de voir Berlanga, homme d’expérience et de conviction, prendre mon relais en RDC”.
Il sied de rappeler que le nouvel ambassadeur de l’Union européenne en RDC arrive dans un contexte de l’insécurité à l’Est aggravée par le soutien du Rwanda au M23. Cette instabilité a entrainé de multiples déplacements des populations exposées aux intempéries.
En En outre, à un peu moins de huit mois, la République démocratique du Congo devra organiser les élections générales. Entretemps, Jean-Marc Châtaigner a été nommé ambassadeur de l’UE au Cameroun et en Guinée équatoriale.
Emma Muntu

 

En remplacement du diplomate français Jean-Marc Chataignier , Nicolás Berlanga Martinez désormais, le nouveau représentant de l’Union européenne en RDC
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Devant les 15 membres du Conseil de sécurité de l’Onu : La RDC persiste, le Rwanda menace et l’envoyé spécial pour les Grands lacs apaise !

La République démocratique du Congo par son représentant Georges Nzongola : tout feu tout flammes mercredi 19 avril dernier à New York. C’était à l’occasion de la réunion consacrée à la situation dans la région des Grands Lacs au Conseil de sécurité. Le représentant permanent de la RDC à l’ONU a commencé par interpeller les 15 membres du Conseil de sécurité dont la présidence est assurée par la Russie, sur les velléités expansionnistes du président Kagame.
Il a, à cette occasion, appelé cet organe décisionnel des Nations Unies à condamner et à rejeter les propos expansionnistes du président rwandais qui affirme faussement qu’une partie du territoire du Rwanda a été donnée au Congo à l’époque coloniale. Et de rappeler que ce n’est pas la première fois que les dirigeants rwandais propagent ces mensonges alors que les historiens ont prouvé qu’aucun roi du Rwanda précolonial n’avait réussi à conquérir ne serait-ce qu’un petit morceau du Congo actuel.
En cela, ajoute le diplomate congolais, la République démocratique du Congo n’entend pas laisser l’homme fort de Kigali matérialiser son plan de balkanisation en insistant : «La RDC défendra chaque pouce de son territoire».
Taclant le président rwandais, le représentant de la RDC à New York a ajouté : « Mais Kagame, qui vient d’une famille royale, aimerait accomplir ce que ses ancêtres ont échoué à faire» avant de conclure sur ce point : « Ces propos, que le Conseil de sécurité doit condamner et rejeter, révèlent des velléités expansionnistes qui exacerbent les tensions dans la région. Pour rappel, l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation est un principe clef qui a été consacré par l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) dès le 21 juillet 1964 au Caire».
FDLR, un faux-fuyant
Le représentant de la RDC au Conseil de sécurité a poursuivi dans la verve oratoire retenant l’attention des 15 membres en clarifiant un point mentionné dans le rapport du secrétaire général de l’ONU au sujet des FDLR. Contrairement aux «accusations mensongères» selon lesquelles l’armée congolaise collabore et soutient ce groupe armé, il a cité cinq opérations d’envergure unilatérales et conjointes que les Forces armées congolaises (FARDC) et les Forces de défense rwandaises (RDF) ont menées contre les FDLR entre janvier 2009 et février 2022.
Le «résidu FDLR» dont le leadership a été « décapité » par l’armée congolaise, au cours de ces opérations, ne constitue plus une menace militaire pour le Rwanda, a-t-il affirmé, pour qui il est plutôt une source d’insécurité socioéconomique en RDC, et ce, « au profit du Rwanda ». Ce dernier, a-t-il dit, est le plus grand bénéficiaire du « résidu FDLR » car c’est un prétexte qui lui permet d’agresser la RDC et de piller « allègrement » ses ressources naturelles.
«Nous entendons souvent des Rwandais fidèles au régime dictatorial de Paul Kagame dire que les Congolais menacent leur pays par leur collaboration avec les FDLR et la haine ethnique contre les locuteurs du kinyarwanda. Or, jusqu’à présent, nous n’avons pas vu d’exemples crédibles de violences xénophobes comparables à celles perpétrées dans d’autres pays », a-t-il précisé.
Pas question de négocier avec le M23
Le représentant permanent de la RDC a réaffirmé sur ce chapitre que le gouvernement congolais ne négociera pas avec les terroristes du M23 appuyés par le Rwanda. Il se justifie en ces termes qu’ « aucun pays que nous connaissons aujourd’hui négocie avec les terroristes » et avant d’ironiser « le Rwanda n’a jamais négocié avec les FDLR ». Alors, insiste-t-il, « pourquoi est-ce qu’on demande à nous de négocier avec le M23 ? »
« Ma délégation tient à répéter, comme l’avait souligné le chef de l’État de la RDC, son excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en conformité avec la décision du Parlement de la RDC que, les éléments des groupes armés n’intègreront jamais les FARDC. Nous le répétons : nous n’allons pas négocier avec le M23 », a-t-il déclaré.
«Nous insistons sur le pré-cantonnement des éléments du M23 dans son camp de Kiwanji avant d’être conduit au Maniema. Ceci est en accord avec la feuille de route conjointe Luanda-Nairobi, qui est adoptée par le mini-sommet de Luanda du 23 novembre 2022, ainsi que par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et par ce Conseil de sécurité », a-t-il ajouté.
Et de renchérir : le projet de cantonner le M23 dans le territoire congolais, loin du Rwanda, est « indispensable » pour un véritable désarmement de ces « terroristes » pour mettre fin aux massacres de masse « comme ceux de Kishishe survenus dans la période allant du 22 novembre au 1er décembre 2022. Kishishe était pleinement occupé par les terroristes du M23 appuyés par les troupes rwandaises du RDF ».
Le Rwanda en faveur d’un dialogue avec le M23
Le Rwanda a mal de voir que le gouvernement de la RDC s’oppose au dialogue avec le M23. Le représentant permanent du Rwanda à l’ONU, Claver Gatete, a fustigé ce refus ferme de la RDC en soulignant que la position des autorités congolaises est un obstacle pour le retour d’une paix durable dans l’Est de la RDC.
Jouant à l’avocat du M23, le diplomate rwandais a affirmé que « le retrait des zones qui avaient été prises, qui sont maintenant occupées par les forces régionales de l’EAC, témoigne de l’effort régional, des fruits que celui peut porter, et la détermination du M23 de respecter la feuille de route arrêtée par les dirigeants régionaux à Luanda et à Nairobi ».
«Alors que les préparatifs du quatrième round de négociations de paix de Nairobi, ayant pour but de contenir les groupes armés congolais, se poursuivent, le facilitateur a recommandé l’inclusion du M23, étant donné qu’il est nécessaire de respecter les recommandations de Luanda », a-t-il expliqué avant d’avouer : «La position de la RDC nous dérange étant donné qu’elle est un obstacle aux efforts continentaux et régionaux pour arriver à une paix durable dans l’est de la RDC ».
Et d’ajouter : « Ces négociations ne sont plus possibles, une fois que le M23 sera pleinement retiré, le mécanisme de paix pourrait se heurter à une nouvelle impasse, et la conséquence serait la recrudescence des atrocités ».
Le président congolais a refusé toute forme de dialogue avec le M23 « tout simplement parce que c’est au moyen de ce genre de dialogue qu’ils profitent de la situation pour nous infiltrer. Infiltrer des éléments qui, plus tard, vont créer des revendications fallacieuses et justifier leur agression de la RDC».
L’envoyé spécial de l’Onu pour les Grands Lacs joue à la désescalade
L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, a appelé, dans son rapport à la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, à soutenir les efforts de paix régionaux, car regrette-t-il, « la confiance entre les deux pays semble être au plus bas ». Face à cette situation, fait-il remarquer, le soutien du Conseil de sécurité est « déterminant, vital et urgent ».
« Le processus de Luanda mené par le président Lourenço de l’Angola qui vise au rétablissement d’une relation apaisée entre la RDC et le Rwanda. Le processus de Nairobi mené par la Communauté de l’Afrique de l’Est sous la présidence du président Ndayishimiye du Burundi avec la facilitation de l’ancien président Uhuru Kenyatta. Il combine consultations politiques et efforts militaires », a-t-il expliqué.
Plus que jamais, dit-il, la région des Grands Lacs a besoin du Conseil de sécurité pour favoriser une désescalade immédiate des tensions dans la région, pour encourager une solution politique à la crise actuelle, pour soutenir une mise en œuvre plus sérieuse de l’accord-cadre d’Addis-Abeba.
« Nous devons profiter de la petite fenêtre d’opportunités ouverte actuellement. Nous devons favoriser une réelle baisse de tensions. Nous devons soutenir les efforts de la région pour mettre fin à la crise. Nous devons enfin encourager la mise en œuvre intégrale de tous les engagements pris un titre de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région », a-t-il ajouté.
Le portrait de la situation dans la région des Grands Lacs est très contrasté, a noté Huang Xia. « D’un côté, quelques pas encourageants. De l’autre, une situation sécuritaire et humanitaire toujours aussi inquiétante. Ce contraste exige de ce Conseil et de l’ensemble des partenaires de la région, que nous renouvelions et renforcions nos efforts », a-t-il conclu.
Emma Muntu

Devant les 15 membres du Conseil de sécurité de l’Onu : La RDC persiste, le Rwanda menace et l’envoyé spécial pour les Grands lacs apaise !
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La réunion des ministres de la Défense de l’EAC à Goma reportée sine die, Les pays membres de l’Afrique de l’Est ont-ils peur du bilan ?

La rencontre prévue au niveau des états-majors généraux la veille, avant celle des ministres de Défense de l’Afrique de l’Est, ont été reportées à une date ultérieure. Après un premier mandat mitigé qui frise l’échec en République démocratique du Congo, la force des pays membres de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) se doivent de définir une vision commune pour la suite des événements. Les contingents déployés en RDC, n’était pas visiblement sous le commandement d’un état-major intégré comme il est de tradition dans ce genre de mission. Chaque armée répondait aux ordres de la hiérarchie militaire de son pays.
Nul n’est besoin de rappeler que les positions des militaires burundais ont été attaquées par le M23. Ceux-ci ont immédiatement riposté alors que les Ougandais qui sont entrés par Bunagana ont été portés en triomphe par ce même M23. L’armée ougandaise supposée la grande muette a lâché que les éléments du M23 sont leurs frères. Ils ne peuvent jamais les combattre. Clairement, la force de l’EAC ne vient pas pour rétablir la paix et la stabilité sur le territoire congolais chacun disposant de son propre agenda.
L’heure est donc venue pour tirer au clair cette situation chaotique délibérément entretenue par ces contingents de la sous-région de l’Afrique de l’Est. L’annonce de ce report sine doit permettre à toutes les parties de définir les objectifs communs de la présence de ces armées étrangères sur le territoire congolais surtout qu’elles occupent parfois des zones minières. Certains compatriotes regrettent de s’en être pris aux troupes de la Monusco plutôt que cette nébuleuse force de l’Afrique de l’Est.
Pas de raisons officielles
Les raisons de la non-tenue de ces assises de Goma, ni une nouvelle date de ce rendez-vous n’ont été communiquées. S’exprimant à ce sujet le lundi dernier lors de sa rencontre à Goma avec la presse, le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a indiqué qu’il ne fallait pas faire des fixations sur les dates : « Quoi qu’il en soit, on sera obligé de nous retrouver. Donc, il ne faut pas faire des fixations sur les dates, parce que la problématique est connue et l’urgence de se réunir pour discuter à propos l’est aussi ».
Cette réunion devra discuter de l’avenir de la force régionale, poursuit-il, parce qu’il y a des points sur lesquels la RDC n’est pas d’accord dans la manière dont les choses ont fonctionné : « Comme nous sommes dans un processus sensible, la discussion que nous avons avec la force régionale c’est aussi de nous assurer que de manière progressive, au fur et en mesure qu’ils se retirent, nous soyons en mesure de retourner d’abord les administrateurs des territoires. Vous savez que nous sommes sous état de siège, et donc ce sont des militaires ».
La discussion avec la force régionale « sera évidemment une discussion de vérité », a estimé Patrick Muyaya, affirmant toute fois son scepticisme : « On attend de voir parce que vous savez que, depuis que ce processus a commencé, nous, nous restons sceptiques parce que nous connaissons les acteurs ».
Les autorités congolaises n’attendaient que ses hôtes. Une première équipe d’avance séjournait déjà à Goma. Et le Vice-premier ministre chargé de la Défense, Jean-Pierre Bemba, y était attendu hier mercredi.
Kigali estime, pour sa part, qu’au stade actuel, les conditions sécuritaires ne sont pas réunies à Goma pour sa délégation. Il propose ainsi une délocalisation de ces échanges. Parmi les options sur la table, il y a le Burundi pour la réunion des militaires. Ce pays assure la présidence tournante de l’EAC. Bujumbura avait d’ailleurs abrité l’une des précédentes rencontres des chefs des armées du regroupement sous régional.
Emma Muntu

 

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CENI : Damien Mama, Représentant résident du PNUD rassuré sur la crédibilité des élections

«C'est rassurant de savoir que le processus électoral se déroule dans un environnement apaisé pour la crédibilité des élections ». Ces paroles ont été dites par Damien Mama, Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) après ces échanges ce mercredi 19 avril 2023, avec Denis Kadima, Président de la Commission électorale nationale indépendante.
Arrivé à Kinshasa tout récemment, où il a pris ses nouvelles fonctions, l'hôte du numéro un de la Centrale électorale en a profité pour faire le point du partenariat existant entre les deux institutions. « C'est une visite de courtoisie, car cela fait un mois et demi que je suis arrivé en RDC. C'était donc de mon devoir de présenter mes civilités au Président de la CENI étant donné que nous avons un bon partenariat. J'ai prêté une oreille attentive pour l'écouter sur l'évolution du processus électoral, un événement important pour le développement de la RDC. Le PNUD gère le projet d'appui au cycle électoral qui illustre justement ce partenariat existant avec la CENI. Nous avons saisi l'occasion pour faire le point. Le Président Denis KADIMA m'a donné des orientations sur la manière qu'il estime la mieux possible pour le développement de ce partenariat, du soutien que le PNUD est en droit d'apporter à l'institution qu'il dirige pour que les élections se déroulent de façon transparente et pacifique », a arboré Damien Mama. Avant de renchérir :"J'ai été agréablement surpris de l'aisance dont a fait preuve le Président de la CENI et la confiance que lui-même a en ce processus électoral. C'est rassurant de savoir qu'il prend des dispositions nécessaires pour s'assurer que cet événement important dans l'histoire de la RDC se déroule comme il se doit. Je sors de cet entretien avec beaucoup de satisfaction et j'espère bien que cette collaboration entre le PNUD et la CENI va permettre d'avoir des élections qui se déroulent dans un environnement calme et qu'elles auront toutes les garanties de transparence et crédibilité qui sont nécessaires pour les institutions démocratiques de la RDC".
Dans un second temps, le Président de la CENI qu'assistait le 2e Vice-Président, Dr Didi Manara Linga, a présidé une réunion avec une délégation du PNUD, conduite par le Représentant résidant adjoint, Mme Rokia Ye Dieng, en vue de faire le point sur l'état de la mise en œuvre du Projet d'appui au cycle électoral (PACE/PNUD).
Il convient de signaler que le Projet PACE entend contribuer à rendre le processus électoral transparent, inclusif et apaisé en soutenant la CENI et l'arbitrage des conflits et de la sécurité du processus électoral, mais aussi en renforçant l'inclusion et la participation et en réduisant les risques de violence. Il prévoit un soutien ciblé et stratégique des Nations Unies à la CENI et autres parties prenantes au processus électoral.
MB

 

CENI : Damien Mama, Représentant résident du PNUD rassuré sur la crédibilité des élections
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RDC : une délégation de Meta promet sa contribution à Sama Lukonde

*Une délégation de la firme Meta exprime au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde sa volonté de contribuer à la transformation numérique de la RDC à travers les investissements.
Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a reçu mercredi, 19 avril 2023, une délégation de Meta, connue précédemment sous l'appellation de Facebook, conduite par sa Directrice des Politiques publiques pour l'Afrique, Madame Balkissa Ide Sido avec à ses côtés Thys Kazad, Responsable des politiques publiques en Afrique Francophone. Cette délégation séjourne à Kinshasa dans le cadre d'une série de formations sur la sécurité en ligne en période électorale dédiées aux acteurs publics, privés et de la société civile. C'était en présence du Conseiller principal du Premier Ministre en charge des PTNTIC, Tony Munongo.
Auprès du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, Meta est venu exprimer sa volonté de contribuer à la transformation numérique de la République démocratique du Congo, à travers le renforcement des capacités et les investissements pour améliorer la connectivité Internet et le développement du métavers.
Au cours des échanges avec le chef du gouvernement de la République démocratique du Congo, la délégation de Meta a souligné son rôle important dans la sécurisation des plateformes numériques en période électorale.
" Nous nous attachons à sécuriser nos plateformes pendant ces périodes décisives et sommes ravis d'apporter notre contribution responsable par le dialogue constructif que nous menons en amont ici en RDC, avec les différents acteurs clés de ce processus, dont la CENI, les autorités gouvernementales et les organisations de la société civile", a laissé entendre Balkissa Ide Sido, Directrice des Affaires publiques pour l'Afrique Sub-Saharienne
Signalons par ailleurs que Meta travaille ensemble avec les différents acteurs de la République démocratique du Congo depuis plusieurs années pour améliorer la qualité d'accès à internet et assurer une utilisation sûre et responsable de ses plateformes numériques, conformément à la mission de Meta, mission qui consiste à donner à chaque personne le pouvoir de construire une communauté et de rapprocher le monde.
Avec la Cellcom/Primature

RDC : une délégation de Meta promet sa contribution à Sama Lukonde
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Tshuapa : le BDOM Basankusu en supervision formative à Lingomo dans la DPS/Tshuapa

Le Bureau Diocésain des Œuvres Médicales (BDOM) Basankusu est en pleine supervision formative dans la Division Provinciale de la Santé de la Tshuapa. Couvrant la période allant du 11 mars au 25 avril 2023, elle est réalisée par la Sœur-Docteur Victorine Bofili et Mr Bernard Lofonga, respectivement Médecin-Coordonnateur du BDOM Basankusu et Infirmier-Superviseur du BDOM/ DPS Tshuapa.
« L’objectif général de cette supervision formative est de s’assurer de la bonne gestion et du fonctionnement de nos Formations Sanitaires (FOSA), dans une ouverture partenariale équilibrée qui respecte les textes légaux et les orientations Episcopales dans le domaine de la promotion de la santé », a indiqué la Sœur Victorine Bofili.
Les missionnaires sont ainsi en train d’évaluer la qualité des services des soins de santé primaire ; briefer et échanger sur l’Accord spécifique ; analyser et évaluer les différents outils de gestion des récoltes des données ainsi que des ressources humaines, matérielles et financières ; évaluer la fonctionnalité et l’efficacité des Comités Exécutifs, COGE, Comité de direction et autres organes subsidiaires.
Cette mission, qui se rend même à plus de plus de 500 km du bureau de coordination, doit aussi suivre l’évolution des projets ou programmes des partenaires qui se réalisent au sein des FOSA du BDOM Basankusu. Elle échange aussi, évalue et met sur pied de commun des mesures d’application de l’Accord Spécifique : DPS et Caritas AGAPE (SDPS).
Au-delà des efforts locaux, cette Supervision formative bénéficie de l’appui de la Caritas Congo Asbl et de la DPS Tshuapa. Il sied de souligner que les missionnaires font face à l’état délabré des routes, avec ce déplacement par véhicule. « Heureusement que 75% de ponts sont réhabilités », a relevé Sr -Dr Bofili qui promet des constats et recommandations à la fin de ce périple.
GMK/Caritasdev.cd

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