En perspective de la convocation de l’électorat prévue le 25 juin 2023, la Commission électorale nationale multiplie de cadre de concertation avec les parties prenantes au processus électoral. Le week-end dernier, à Kinshasa, capitale de la RDC, les organisations de la société civile, les mandataires des partis et regroupements politiques ont reçu des instructions précises concernant notamment, le cadre légal des dossiers de candidature en explicitant les dispositions et conditionnalités y afférentes. Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a appelé les candidats aux prochains scrutins à compter sur leur électorat en se mettant au service de la population. Des moments d’échanges et de partage auxquels ont pris part les membres du bureau et de l’assemblée plénière de la CENI ainsi que les représentants des organisations partenaires notamment, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et Fondation Internationale des Systèmes Electoraux (IFES). Le vendredi 23 juin dernier, le Bureau de la CENI était face aux mandataires des partis et regroupements politiques. Dans le souci de rafraîchir la mémoire des participants à ce cadre de concertation, le numéro un de la Centrale électorale a rappelé les faits saillants qui ont marqué son parcours en adressant ses vifs remerciements aux partis politiques pour le rôle joué dans la mobilisation des électeurs pour leur enrôlement. « Le processus électoral devant conduire aux scrutins de décembre 2023 est à une phase importante. Les candidats indépendants, les partis et regroupements politiques sont appelés à soumettre leurs candidatures selon les prescrits de la loi et les procédures de la CENI. Pour ce faire, il est important pour la CENI que tous les compétiteurs aient le même niveau d’information et qu’il ne puisse avoir aucun traitement de faveur. En effet, le management de la CENI, dès son installation, a tenu à se doter d’un plan stratégique. Cet instrument majeur de gouvernance a inscrit parmi ses priorités l’amélioration de la participation de toutes les parties prenantes principalement les partis politiques, à travers notamment l’organisation des cadres de concertation. Raison pour laquelle, je profite de cette tribune pour rappeler le parcours déjà accompli par la Centrale électorale. En un temps record, la CENI a pu présenter sa feuille de route assortie aussi de possibles risques. Elle a procédé à l’actualisation de la cartographie des centres d’inscription. Elle a rendu public le calendrier électoral, et a pu acquérir près de 30 000 kits pour l’identification et l’enrôlement des électeurs qui, du reste, on ne le souligne pas assez souvent, s’est déroulé seulement en 4 mois. Pour cette opération majeure, la CENI a introduit quelques innovations telles que l’application du pré-enregistrement des électeurs, la capture de dix empreintes et de l’iris. Nous avons réussi à enregistrer près de 44 millions des Congolais fortement mobilisés par toutes les parties prenantes notamment les acteurs politiques qui ont bien compris toute son importance. Je les remercie car leur rôle a été très remarquable dans la mobilisation de l’électorat », a indiqué le Président de la CENI. Soulignant que l’institution qu’il dirige qui s’en tient à son calendrier appliquera le principe d’inclusivité absolue écartant tout favoritisme ou traitement de faveur. « Conformément à ce calendrier, la CENI compte convoquer l’électorat dès le 25 juin et démarrer la réception et le traitement des candidatures à partir du 26 juin 2023. J’aimerai rappeler à nouveau que la CENI appliquera le principe d’inclusivité absolue. Autant que cela dépende de la Centrale électorale, aucun candidat qui remplit toutes les conditions requises par les lois et règlements en vigueur dans notre pays ne sera écarté de ce processus. Au nom de notre Centrale électorale, j’aimerais rassurer tout le monde que la CENI s’est engagée à travailler dans la transparence, malgré ces efforts déployés, il y a des segments de notre communauté qui refusent carrément de voir ce qu’il y a et qui considèrent notre travail de façon sélective et nous n’allons pas nous décourager. Car la transparence est un principe que nous avons adopté depuis que nous avons pris les rênes de cette institution en mettant en place un Plan stratégique et nous y tenons fermement. Et notre indépendance est aussi à ce prix, d’autant que sans cela, nous serons à la solde de certaines parties prenantes ou de certains intérêts. La CENI est jalouse de son indépendance, nous tâcherons à ce que cette indépendance ne puisse pas affecter la transparence. En même temps celle-ci ne devra pas affecter notre efficacité ». Denis Kadima Kazadi a mis en avant la détermination de la CENI à accomplir le devoir de sa charge en organisant des élections de qualité, tenant compte des faiblesses constatées, tout en consolidant ce qui s’est fait le mieux lors des cycles précédents. Face aux organisations de la société civile samedi, le Président de la CENI avait également développé son intervention autour des acquis à mettre au crédit de toutes les forces vives de la Centrale électorale engagées à remplir la mission qui lui est assignée pour ne pas faillir à la tâche.« Le processus électoral devant conduire aux scrutins de décembre 2023 est à une phase importante. Les candidats indépendants, les partis et regroupements politiques sont appelés à soumettre leurs candidatures selon les prescrits de la loi et les procédures de la CENI. Pour ce faire, il est important pour la CENI que tous les compétiteurs aient le même niveau d’information. La société civile est un partenaire clé, pour ce faire, nous comptons sur vous pour qu’il y ait un nivellement par le haut. En effet, le management de la CENI, dès son installation, a tenu à se doter d’un plan stratégique. Cet instrument majeur de gouvernance a inscrit parmi ses priorités l’amélioration de la participation de toutes les parties prenantes principalement les partis politiques et les organisations de la société civile, à travers notamment l’organisation les cadres de concertation.», a soutenu Denis Kadima Kazadi. Devant les organisations de la société civile, mandataires des partis et regroupements politiques, le Directeur Juridique, Eddy Kisile, et le Directeur de Cabinet Adjoint, Dave Banza, en charge des questions juridiques, ont exposé, tour à tour, sur le cadre légal des dossiers de candidature en faisant explicitant les dispositions et conditionnalités y afférentes. MB
C’est ce qui ressort du compte rendu de la 102ème réunion du Conseil des ministres, tenue le 16 juin 2023. «La communication du Président de la République, Chef de l’Etat, a porté essentiellement sur trois (03) points. 1. De la stricte application de la charte graphique « Marque Etat » par l’ensemble des Institutions de la République et de l’utilisation obligatoire des adresses e-mails professionnelles. Le Président de la République a commencé par rappeler qu’au cours de la 34ème réunion du Conseil des Ministres, le Gouvernement a adopté la charte graphique « Marque Etat », dont l’objectif consiste en l’uniformisation de l’identité visuelle nationale en vue, notamment, d’assurer la sécurité des canaux officiels de communication de notre pays. Il demeure nécessaire pour toute entité, de surcroît étatique, de faire preuve d’uniformité à la fois sur le plan sémiologique que celui des outils et des procédures utilisés de manière à garantir la protection de son empreinte institutionnelle et médiatique. En effet, il est inconcevable qu’il soit encore observé certaines pratiques non moins dangereuses, comme le fait pour certaines Institutions publiques de continuer à communiquer et à s’identifier au moyen de comptes de messageries électroniques privés ou encore par des sites web non hébergés sur le territoire national et ne portant pas le suffixe « .cd », les exposant ainsi à toutes formes d’abus.
C’est pourquoi, tout en saluant la mise en œuvre, par le Gouvernement, de la charte graphique à travers la création de supports de communication officiels uniformisés avec de nouvelles déclinaisons pour les sites internet des entités gouvernementales, il est impérieux de rendre obligatoire l’utilisation de cette ‘’Marque Etat’’ pour toutes les Institutions couvertes par son champ d’application », a souligné Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, dans ledit compte rendu que voici.
COMPTE RENDU DE LA CENT-DEUXIEME REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a présidé à la Cité de l’Union Africaine, la cent-deuxième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 16 juin 2023.
Quatre (04) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
I. Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
II. Points d’information ;
III. Approbation d’un relevé de décisions du Conseil des Ministres ;
IV. Examen et adoption des textes.
I. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’Etat, a porté essentiellement sur trois (03) points, à savoir :
1. De la stricte application de la charte graphique « Marque Etat » par l’ensemble des Institutions de la République et de l’utilisation obligatoire des adresses e-mails professionnelles
Le Président de la République a commencé par rappeler qu’au cours de la 34ème réunion du Conseil des Ministres, le Gouvernement a adopté la charte graphique « Marque Etat », dont l’objectif consiste en l’uniformisation de l’identité visuelle nationale en vue, notamment, d’assurer la sécurité des canaux officiels de communication de notre pays.
Il demeure nécessaire pour toute entité, de surcroît étatique, de faire preuve d’uniformité à la fois sur le plan sémiologique que celui des outils et des procédures utilisés de manière à garantir la protection de son empreinte institutionnelle et médiatique.
En effet, il est inconcevable qu’il soit encore observé certaines pratiques non moins dangereuses, comme le fait pour certaines Institutions publiques de continuer à communiquer et à s’identifier au moyen de comptes de messageries électroniques privés ou encore par des sites web non hébergés sur le territoire national et ne portant pas le suffixe « .cd », les exposant ainsi à toutes formes d’abus.
C’est pourquoi, tout en saluant la mise en œuvre, par le Gouvernement, de la charte graphique à travers la création de supports de communication officiels uniformisés avec de nouvelles déclinaisons pour les sites internet des entités gouvernementales, il est impérieux de rendre obligatoire l’utilisation de cette « Marque Etat » pour toutes les Institutions couvertes par son champ d’application.
À cet égard, et afin de stimuler l’appropriation et la mise en œuvre de cette charte graphique «Marque Etat » par toutes les Institutions publiques concernées et pour simplifier sa compréhension par nos concitoyens, le Président de la République a invité le Gouvernement à concevoir et à organiser une grande campagne de vulgarisation autour de ce changement en y impliquant l’Agence pour le Développement du Numérique, Service Spécialisé de la Présidence de la République.
2. De la dégradation des conditions de création des entreprises en République Démocratique du Congo
Faisant suite aux recommandations qu’il avait formulées au terme de sa communication sur la nécessité pour le Gouvernement de travailler pour l’amélioration du climat des affaires et sur base des informations en sa possession, le Président de la République s’est appesanti de nouveau sur la situation plus qu’inquiétante du Guichet Unique de Création d’Entreprise, GUCE en sigle.
En effet, cette entité pourtant créée pour faciliter l’installation des investisseurs dans notre pays et la formalisation des activités des opérateurs économiques, connaît, malheureusement depuis un certain temps, un dysfonctionnement de son service caractérisé notamment, par de longs délais d’attente et la discontinuité du service.
Au vu de la gravité de la situation, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de convoquer autour de lui, dans les plus brefs délais, les principales parties prenantes pour :
-à très court terme, solutionner les difficultés de financement et de prise en charge des agents et mutualisation des services intervenants qui se posent au sein du GUCE ;
-à moyen terme, procéder parallèlement à une évaluation de la réforme du GUCE devant permettre d’identifier les pistes susceptibles de favoriser l’optimisation de l’accomplissement des formalités des entreprises.
La Cellule Climat des Affaires devra être mise à contribution.
3. Du Recouvrement de l'Eco-Redevance
Le Président de la République a rappelé sa recommandation faite lors de la 85ème réunion du Conseil des Ministres tenue le 03 février 2023 évoquant le besoin pour notre pays d’implémenter le programme de gestion des déchets, des équipements électriques, électroniques et pneumatiques.
Les objectifs principaux de ce programme visent : (i) la réduction des risques sanitaires et environnementaux inhérents au transfert de ces produits polluants des pays industrialisés vers notre pays ; (ii) la mobilisation à l’international des ressources sous forme d’éco-redevance évaluées à plusieurs centaines de millions de dollars.
Ces ressources devront être destinées non seulement à financer ledit programme mais à offrir une source de revenus supplémentaires au Gouvernement Congolais susceptible de permettre le financement d’autres projets d’assainissement, comme la gestion des déchets ménagers.
Toutes ces ressources non collectées actuellement constituent un manque à gagner intolérable pour notre pays. Il est donc plus que nécessaire de faire diligence afin de rendre opérationnel ce programme, aussi bien dans son volet financier qu’environnemental.
Les barèmes applicables aux différents produits étant fixés sur base des standards internationaux bien connus des fabricants et des exportateurs, il n'y a donc aucune raison que la République Démocratique du Congo continue à perdre ces fonds, qui lui sont pourtant nécessaires pour la mise en place d’une infrastructure de gestion et de retraitement des déchets, des équipements électriques, électroniques et pneumatiques.
La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable et le Ministre des Finances ont été chargés de faire diligence pour permettre à l’Etat de recouvrer ces fonds.
Intervention du Premier Ministre :
A la suite du Président de la République, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, est revenu sur quelques points notamment son séjour dans le Haut-Katanga où il s’est personnellement rendu compte de la réalité de l’avancement des travaux de construction des infrastructures scolaires et sanitaires érigées, dans le cadre du Programme de Développement Local des 145 Territoires, dans le village de Kibundu et la cité de Kasomeno. En attendant leur inauguration solennelle, le Directeur Général du Bureau Central de Coordination (BCeCo) a procédé à la remise des ouvrages au Gouvernement de la République.
Dans le même territoire de Kasenga, il s’est également imprégné de l’état d’avancement du projet de construction du réseau routier Kasomeno-Kasenga-Chalwe, la Route Nationale n° 5, qui va se déployer comme une alternative à la route transfrontalière de Kasumbalesa.
L’enjeu majeur de ce projet vise le raccourcissement de 312 kilomètres du trajet entre Lubumbashi et le port de Dar-es-Salaam en Tanzanie. Cette option supplémentaire va concourir à désengorger le port sec de Kasumbalesa.
A l’étape de Lubumbashi, il s’est entretenu avec les acteurs de la Société Civile, représentant des forces vives de la province, essentiellement les Autorités traditionnelles autour de leur cahier de charges. Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a été instruit de trouver des solutions.
Sur un autre volet, le Premier Ministre est aussi revenu sur sa participation à la 18ème édition du DRC Mining Week, une conférence qui favorise la rencontre des principaux acteurs miniers de notre pays pour échanger sur les questions de leur secteur.
Par ailleurs, le Premier Ministre est revenu sur la nécessité de travailler, à partir du secteur minier, pour assurer la revanche du sol sur le sous-sol tel que prôné par le Président de la République.
Il a enfin annoncé la tenue des travaux préparatoires à la Table sur la requalification de l’état de siège prévus à Kinshasa, le lundi 19 juin 2023.
II. POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire
Le Vice-Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, a présenté au Conseil, le rapport de l’état du territoire national. Celui-ci reste dominé par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, dans le cadre de l’Etat de siège en provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
Revenant sur les faits saillants, il a indiqué qu’au cours de la semaine qui se termine, l’état d’esprit de la population a été marqué par :
-Les réactions et commentaires de l’opinion condamnant le massacre d’une quarantaine de déplacés « Hema » du site de Lala par des miliciens « Lendu»/CODECO en territoire de Djugu, province de l’Ituri ;
-L’intérêt manifeste de l’opinion régionale et internationale vis-à-vis du processus électoral engagé par la CENI, particulièrement la dernière visite de la délégation de la SADC après celle de l’Union Européenne ;
-Les réactions et commentaires de l’opinion autour du vote du Projet de Loi sur la répartition des sièges par l’Assemblée Nationale et le Sénat ;
-La satisfaction de la population sur la recevabilité du Projet de Loi sur la répartition des sièges.
Dans le volet sécuritaire, le Vice-Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, a fait état des actes d’extorsion et exactions de la part des insurgés Yaka/Mobondo enregistrés aux villages et groupements Kiniangi, secteur de Dinga, Kisinzi, territoire de Kenge en province du Kwango et l’incursion à travers les localités d’Ipongi, secteur Lufuna, territoire de Popokabaka où ils pratiquent des actes d’enlèvement avec exigence des rançons.
Il a fait le point de la situation dans le Mai-Ndombe en déplorant les actes de violations et exactions perpétrées par ces assaillants Yaka/Mobondo et ayant causé morts d’hommes.
Face à cette situation, les forces loyalistes poursuivent, sans relâche, leurs opérations pour la restauration de la paix.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.2. Situation sécuritaire
De son côté, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a signalé que la situation sécuritaire à l’Est du pays est restée globalement volatile, au cours de cette semaine finissante, dans les territoires d’Irumu, Mambasa, Beni, Masisi, Rutshuru et Nyiragongo.
Si à Irumu, Mambasa et Beni, les terroristes ADF/MTM ont multiplié des incursions dans le but de s’approvisionner en vivres et produits pharmaceutiques, à Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, après avoir reconquis les positions jadis cédées aux Unités du Contingent de I’EAC, les terroristes
M23/RDF ont lancé des attaques contre les forces d'autodéfense qu'ils présument être supplétifs des FARDC.
Dans le cadre de l’enquête qui a été lancée après le massacre d’une quarantaine des compatriotes à Lala en territoire de Djugu, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a informé les membres du Gouvernement que 14 personnes ont été interpellées.
A l’Ouest de notre pays, les assaillants Mobondo ont intensifié des incursions dans les structures religieuses en territoires de Kenge (Iniangi, Boko et Kasinsi) et Popokabaka, où les biens des prêtres catholiques et pasteurs protestants ont été systématiquement pillés par ces inciviques qui au passage n’ont pas manqué de faire la raquette auprès des paisibles citoyens.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense et Anciens Combattants a, par la suite, donné les points saillants ayant marqué l’environnement sécuritaire dans les autres zones du pays et des informations détaillées sur la situation opérationnelle y relative.
Rétablir l’Autorité de l’Etat et la paix dans ces parties du pays en proie à l’insécurité demeure la préoccupation du Gouvernement qui ne ménage aucun effort pour permettre aux FARDC d’accomplir leurs missions.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Revue des dépenses publiques avec l’appui de la Banque Mondiale
Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a présenté au Conseil la note d’information relative à la revue des dépenses publiques de la République Démocratique du Congo avec l’appui de la Banque Mondiale.
Expliquant l’approche méthodologique et la composition structurelle, il a indiqué que cet exercice pluriannuel visant à dresser un diagnostic de l’utilisation des ressources publiques pour s’assurer que les instructions du Président de la République relatives à la poursuite des efforts d’amélioration de la gestion budgétaire se reflétant dans la croissance économique et le bien-être de la population sont respectées.
Ainsi, le travail analytique sera réalisé dans une approche participative qui implique la collaboration de l’équipe de la Banque Mondiale et celle du Gouvernement de la République dans la collecte des données, leur traitement et la rédaction du rapport de ladite Revue. Celle-ci couvrira les secteurs de la vie nationale qui absorbent d’importantes ressources publiques tels que l’éducation, la santé et les infrastructures.
Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a précisé que cette Revue se fera en deux volets.
Le premier comprendra les chapitres liés : (i) à la macroéconomie, l’évolution de la fiscalité ainsi que la soutenabilité et le risque fiscal ; (ii) aux opportunités d’amélioration de la mobilisation des recettes internes et à l’analyse de la performance des dépenses publiques ;
(iii) aux opportunités d’amélioration de la performance des dépenses publiques, y compris la réforme du processus budgétaire et de la passation des marchés publics ; (iv) aux conclusions et recommandations des politiques publiques.
Le second volet portera sur les analyses des dépenses sectorielles en mettant l’accent sur l’efficacité et l’efficience.
Il a souligné que cet instrument de conseil et d’orientation stratégiques permettra notamment au Gouvernement d’atteindre les objectifs d’identification des contraintes dans la gestion budgétaire, d’amélioration du processus de priorisation et de programmation budgétaire dans le contexte d’un nouveau Programme National Stratégique de Développement (PNSD) et d’un Plan d’investissements Publics pour les cinq prochaines années (2024-2028).
Cette Revue permettra également au Gouvernement de réajuster certaines politiques publiques dans les secteurs précités et de rationaliser l’allocation et l’utilisation des ressources dans ces secteurs. Elle améliorera le processus d’élaboration et d’exécution du Budget de l’Etat.
Les conclusions et recommandations de cette Revue sont attendues en octobre 2023. Elles seront soumises au Conseil des Ministres pour leur adoption et leur mise en œuvre.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
II.4. Présentation de quelques Rapports
La Ministre d’Etat, Ministre du Plan a fait la restitution de sa participation, en tant que représentante du Président de la République, à la 9ème Conférence mondiale de l’ITIE qui s’est tenue du 13 au 14 juin 2023 à Dakar au Sénégal.
À ce rendez-vous mondial, la République Démocratique du Congo a été élue membre du Conseil d'administration de l'ITIE internationale. Cette élection valide un mandat de 3 ans pour représenter 8 pays de l'Afrique Centrale francophone.
La Ministre d'Etat, Ministre du Plan a eu l'occasion, au cours d'une de ses prises de parole, de mentionner que notre pays a fait un travail exceptionnel qui lui a permis d'atteindre 85,5 points l'année dernière, lors de l'évaluation de la norme ITIE 2019, qui porte sur la transparence et la gouvernance du secteur extractif en République Démocratique du Congo.
Le Ministre de l’Industrie a, pour sa part, présenté le rapport intérimaire de sa participation à la DRC Mining Week du 14 au 16 juin 2023 à Lubumbashi.
Durant les travaux, il a été constaté que le boom minier contraste avec la régression dans le secteur agricole surtout avec l’afflux des populations observé dans les zones minières. Ainsi, le Gouvernement a été encouragé à prendre des mesures idoines pour que le secteur minier serve davantage de levier de la relance agricole.
Ensuite, le Ministre de l’Industrie a informé le Conseil de l’inauguration à
Lubumbashi d’une usine de fabrication des câbles et du lancement des travaux d’une autre usine de fabrication des transformateurs et des poteaux électriques.
Le Gouvernement a encouragé cette initiative qui renforce sa politique de substitution des importations par la transformation locale de nos ressources.
De son côté, le Ministre des Droits Humains a informé le Conseil de l'adhésion de la République Démocratique du Congo à l'initiative des Principes volontaires sur la sécurité et les droits de l'homme dans le secteur extractif, après le vote obtenu à l’unanimité des 52 membres présents, au cours de la Plénière qui s'est tenue du 23 au 27 mai 2023 à Londres.
Cette importante initiative tripartite (Gouvernement, Société civile et entreprises du secteur minier) constitue un cadre permanent de concertation en vue de résoudre les problèmes du secteur.
Clôturant son rapport, le Ministre des Droits Humains a fait part aux membres du Gouvernement du passage de la République Démocratique du Congo, - aprèsle vote par le Parlement du projet de Loi modifiant et complétant le décret du 30 janvier 1940portant Code Pénal Congolais en matière de prévention et de répression de la traite des personnes et sa promulgation par le Chef de l’État -, de la liste d'observation au niveau Tier 2 dans le rapport du Département d'Etat Américain sur la traite des personnes.
Il a souligné que l'existence de cette nouvelle Loi a permis ce meilleur classement de notre pays. Et ce niveau supérieur que notre pays vient de franchir, lui permettra de tirer plus davantage sur la coopération bilatérale avec les Etats-Unis d’Amérique.
Pour clôturer ce chapitre, le Ministre du Commerce Extérieur a fait le rapport de sa participation au sommet du Marché Commun de l'Afrique Orientale et Australe (COMESA) du 06 au 08 juin 2023 à Lusaka en Zambie. Ces assises ont été placées sous le thème de l’intégration économique pour un COMESA prospère, ancré sur l’investissement vert, la valeur ajoutée et le tourisme.
Outre les questions liées à l’intégration économique régionale, la situation sécuritaire à l’Est, marquée par l’agression rwandaise de notre pays, a aussi fait l’objet des échanges.
Le Sommet a appelé au respect strict de l’Accord cadre d’Addis-Abeba et au retrait, sans condition, des forces étrangères opérant en République Démocratique du Congo.
Le Conseil a pris acte de ces différents Rapports.
III. APPROBATION D’UN RELEVE DE DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES
Le Conseil des Ministres a adopté le relevé de décisions prises lors de sa 101ème réunion ordinaire tenue le vendredi 09 juin 2023.
IV. EXAMEN ET ADOPTION DE SIX PROJETS DE TEXTES
V.1. Projets de Décrets relevant du secteur des Finances publiques
Dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’action de renforcement du dispositif de notre pays pour la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, le Ministre des Finances a soumis au Conseil six Projets de Décrets pour examen et approbation en vue de leur signature par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
Il a indiqué que ces textes concrétisent ainsi les recommandations du Groupe d’Action Financière (GAFI) dans le respect des délais prévus.
En effet, le premier Projet de Décret porte sur la création, l’organisation et le fonctionnement du Comité de Pilotage et de Suivi de l’Exécution du Plan d’Action du Groupe d’Examen de la Coopération Internationale du GAFI, « COPS-ICRG » en sigle.
Ce Comité a pour mission la coordination, le suivi et la mise en œuvre du Plan d’Actions du GAFI, aux fins de sortir la République Démocratique du Congo de la liste « des juridictions sous surveillance renforcée ».
Pour assurer l’alignement des structures existantes de lutte contre le blanchiment de capitaux et financement du terrorisme à la nouvelle Loi, le Ministre des Finances a proposé quatre (04) autres Décrets. Il s’agit respectivement du :
-Projet de Décret fixant l’organisation et le fonctionnement de la Cellule Nationale des Renseignements Financiers, « CENAREF » en sigle ;
-Projet de Décret fixant l’organisation et le fonctionnement du Comité Consultatif de Lutte Contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme et de la Prolifération, « COLUB » en sigle ;
-Projet de Décret fixant l’organisation et le fonctionnement d’un Etablissement Public dénommé « Fonds de Lutte Contre le Crime Organisé, « FOLUCCO » en sigle ;
-Projet de Décret fixant l’organisation et le fonctionnement du Comité Interministériel de Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le financement du Terrorisme et de la Prolifération.
Afin de se
conformer aux exigences tant du GAFI que de la Nouvelle Loi portant lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Ministre des Finances a présenté le dernier Projet de Décret, celui portant sur le la désignation, l’organisation et le fonctionnement d’une Autorité de Supervision et de Contrôle des Entreprises et Professions Non-Financières Désignées.
Conformément aux prescrits de ce Décret, cette mission de supervision est confiée à la Cellule Nationale des Renseignements Financiers (CENAREF).
Après débats et délibérations, ces six Projets de Décrets ont été adoptés.
Commencée à 13h25’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 16h00’.
On en sait un peu plus désormais sur la décision de la commission mise en place à l’Assemblée nationale en vue d’entendre l’honorable Daniel Safu pour des propos qualifiés d’incitation à la haine tribale. Le verdict est tombé hier jeudi 15 juin. Cet élu de Mont-Amba écope de l’interdiction de mettre ses pieds à l’Assemblée nationale à la prochaine session parlementaire. En plus, il sera privé de ses émoluments ainsi que des avantages liés à ses fonctions de député national. En attendant, la chambre basse du Parlement a clôturé le même jeudi la session ordinaire de mars. Il restera, pour ce faire, seulement la session de septembre pour cette troisième législature de la 3ème République. Ce, avant les élections du 20 décembre. Comme pour dire que l’honorable Safu ne prendra plus part à la dernière session parlementaire du Parlement de ce quinquennat. Pour rappel, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a sanctionné Daniel Safu et Mukebayi, en les privant du droit de participer aux médias du pays pendant une période de 90 jours avant de recommander aux chambres parlementaires dont ils sont membres de prendre des mesures disciplinaires à leur encontre. Lors de l'émission "Libre débat" du samedi 21 mai dernier, Daniel Safu avait appelé à une guerre civile contre les Baluba, les autres tribus du pays. Il a déclaré: "Nous avons 453 tribus au Congo, pensez-vous que les Luba vont battre les 452 autres tribus restantes (...) nos frères Luba, vous avez exagéré. Vous nous maltraitez en ville, vous nous insultez en disant que nous consommons du chanvre. Vous ne verrez jamais un ressortissant du Grand Équateur, du Bandundu nous insulter, ce sont les Luba qui le font. (...) Maintenant, nous allons nous unir contre vous et nous diriger vers une guerre civile, car ce pays n'est pas une nation luba. Nous appelons les Bangala, les Baswahili, les Bakongo et les Basuku à faire face aux Luba". Quant à Mike Mukebayi, il voit dans le leadership de Félix Tshisekedi une opportunité pour les Baluba de diviser le pays. Ces déclarations de Daniel Safu interviennent à un moment où un conflit intercommunautaire, débuté en juin 2022 dans le territoire de Kwamouth, province de Mai-Ndombe, oppose les Bateke et les Bayaka. Ce conflit est lié à un litige portant sur une redevance coutumière et l'accès à la terre. Les derniers chiffres publiés par Human Rights Watch font état de 300 morts. Emma Muntu
Le Gouverneur de la province du Kasaï Central a bouclé son séjour européen au terme d'une mission de service de plus de 7 jours durant laquelle il a eu des contacts avec différentes organisations ainsi que personnalités aussi bien en France qu'en Belgique à la recherche des solutions idoines pour le développement socio- économique de son entité. En effet, après sa rencontre avec le géant français dans le domaine de l'eau, SUEZ pour ne pas le citer, plusieurs autres secteurs ont été explorés. C’est le cas de l'agriculture considérée par le premier citoyen du Kasaï central comme étant priorité des priorités en ce moment où la République Démocratique du Congo est victime d'une crise sociale, œuvre de certains politiciens véreux en mal de positionnement. Il y a lieu de souligner qu'en un bon disciple du Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Gouverneur du Kasaï Central estime que l'agriculture demeure l'une des réponses appropriées non seulement pour l'autosuffisance alimentaire en RD-Congo, mais aussi et surtout pour son développement à l'instar de la Chine et de l'Allemagne après la deuxième guerre mondiale. C'est la raison pour laquelle, John Kabeya Shikayi s'est inscrit droit dans les bottes de la vision de Son Excellence Félix Tshisekedi qui a émis le vœu de voir le sol prendre sa revanche sur le sous-sol. Point n'est besoin de rappeler qu'il y a plus d'un mois, jour pour jour, que le Gouverneur John Kabeya venait de produire 275 hectares de Maïs dans la province du Kasaï Central. Voilà qui justifie l'importance des points abordés lors d'un tête-à-tête qui a eu lieu à Paris en France entre le Gouverneur John Kabeya et M. Francis Castargnede, Co-fondateur et président D'ATLAS GROUP, trait d'union entre l'Afrique et les entreprises françaises dont Orange, Advens, Deloitte, Bouygues, Bureau veritas, Business Layers, Fuhitsu systems, Geocoton, Madge, Netrix, Bourgier, Vanguard, spacieux corporation etc. Sur ce, un accent a été mis particulièrement sur le secteur de l'agriculture pour lequel il y aura une stratégie créative avec une tactique développée qui définit une politique agricole pour la province du Kasaï Central. C'est ici l'occasion de préciser que, initialement concentré sur le continent européen, ATLAS GROUP a également exploré le continent américain avant de se tourner résolument vers le continent africain considérée ici comme nouveau moteur de croissance mondiale avec 3/4 de la population mondiale à l'horizon 2050. Avec comme mission principale d'établir de rapprochement et de créer la confiance entre les états africains et les leaders des entreprises françaises motivées à investir en Afrique, ATLAS GROUP se doit de faire la découverte de la RD-Congo à travers le Kasaï Central. Il faut noter qu'il ressort de l'entretien sus évoqué que les deux parties se sont convenues de mettre toutes les batteries en marche afin de voir le projet être implémenté dans le plus bref délai. Par ailleurs, l'étape de la Belgique était déterminante dans la mesure où le député européen et maire de la commune OUDENAARD était à la tête d'un caucus des partenaires mobilisés pour la circonstance afin d'échanger avec le Gouverneur John Kabeya sur les opportunités d'investissement, principalement dans le secteur de l'énergie et du tourisme au Kasaï Central, en RD-Congo. Avant la visite guidée sur différents sites en vue de palper du doigt à quoi ressemble la vision qu'on voudrait bien imprimer dans la province du Kasaï Central, John Kabeya a eu un entretien fructueux au cours de l'audience lui accordée par ce dernier, à l'issue duquel un canevas de succession des étapes a été établi pour un bon suivi des activités y relatives. Il faut noter que toutes les rencontres et visites des sites en France tout comme en Belgique ont permis au Gouverneur du Kasaï central, John Kabeya Shikayi, de prendre la mesure des enjeux des partenariats en vue de lever l'option pour la concrétisation des projets salvateurs pour la province du Kasaï Central. Tout est bien qui finit bien, le Gouverneur John Kabeya est rentré au pays avec un sentiment de satisfaction par rapport aux retombées à venir de sa mission sur le Kasaï Central, sa province. La Pros.
Adolphe Lumanu s’inquiète de l’omission du territoire de Kabinda sur la liste officielle de circonscriptions concernées par les élections municipales prochaines. Il craint que ce désagrément fragilise le caractère inclusif des joutes électorales et demande à Peter Kazadi, VPM en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, d’actualiser, de toute urgence, la cartographie des entités territoriales, administratives et politiques de l’ensemble de la République démocratique du Congo. Lors de sa prise de parole, récemment, au cours d’une plénière au niveau de la Chambre basse du Parlement, il a révélé que plusieurs coins du pays n’ont pas été pris en compte sur ladite liste. «Nous avons constaté que dans la province de Lomami, le territoire de Kabinda, qui est ma circonscription électorale, ayant comme chef-lieu Kamende, ne figure pas sur la liste de circonscriptions électorales concernées par les élections municipales… Il s’est révélé que le problème est général. Il se pose, pour plusieurs provinces de la République, que ça soit au Bas-Uélé, Haut-Lomami, Lomami, Nord-Kivu, Sankuru, Sud-Kivu, Sud-Ubangi, Tanganyika… Les explications reçues par-ci par-là, nous avons retenu que le problème se situerait au niveau de votre ministère, Excellence Monsieur le Vice-premier ministre. Vous n’avez pas encore actualisé la cartographie des entités territoriales, administratives et politiques de la République démocratique du Congo. Dans la recherche des faits explicatifs, j’ai trouvé trois faits qui méritent d’être épinglés. Le premier fait, c’est le sort qui serait réservé au Décret N°13/020 à 13/030 du 13 juin 2013 du Premier ministre Augustin Matata conférant le statut de ville et de commune à certaines agglomérations de la République démocratique du Congo. Le deuxième fait tient au démembrement des anciennes provinces par le découpage du territoire national en 25 provinces plus la ville de Kinshasa. Et le troisième, c’est justement le Décret de 2018 du Premier ministre Bruno Tshibala qui porte la levée de surséance de l’exécution de Décret de 2013. Pour rappel, le 13 janvier 2013, le Premier ministre Matata signe une dizaine de Décrets, conférant le statut des villes et de communes à certaines agglomérations des provinces…A cette occasion, 77 nouvelles villes, 230 nouvelles communes urbaines et 273 nouvelles communes rurales voient le jour. Soit un total de 584 nouvelles entités qui viennent s’ajouter à celles déjà existantes», a-t-il rappelé. Adolphe Lumanu estime qu’il est impérieux, au vu du temps restant pour le rendez-vous électoral, que Peter Kazadi interagisse avec la Primature, sans oublier la CENI, pour lever l’équivoque autour de ce dossier. Interpellation «Mon intervention porte sur un point précis qui débouche finalement sur une sorte d’interpellation du Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières ici présent. Ce point précis concerne les entités qui sont exclus de la répartition des sièges par circonscription électorale et par conséquent, du sort réservé aujourd’hui au Décret conférant le statut de ville et commune à certaines agglomérations de la République démocratique du Congo. En effet, le mois existentiel c’est que de la lecture du Projet de loi sous examen, nous avons rapidement constaté que dans la province de Lomami, le territoire de Kabinda qui est ma circonscription électorale, ayant comme chef-lieu Kamende, ne figure pas sur la liste de circonscriptions électorales concernées par les élections municipales… Il s’est révélé que le problème est général. Il se pose, pour plusieurs provinces de la République, que ça soit au Bas-Uélé, Haut-Lomami, Lomami, Nord-Kivu, Sankuru, Sud-Kivu, Sud-Ubangi, Tanganyika… Les explications reçues par-ci par-là, nous avons retenu que le problème de situerait au niveau de votre ministère, Excellence Monsieur le Vice-premier ministre. Vous n’avez pas encore actualisé la cartographie des entités territoriales, administratives et politiques de la République démocratique du Congo…D’une manière générale, je demande au Vice-premier ministre d’interagir avec la Primature et la CENI pour débloquer la situation de confusion et même de cacophonie créée et entretenue par la juxtaposition des Décrets de 2013, de 2015 et de 2018 ; de publier la cartographie mise à jour des entités politiques, administratives de la République démocratique du Congo. D’une manière spécifique, je demande d’accorder priorité à la régularisation de la situation des agglomérations érigées à nouveaux chefs-lieux des territoires sans revêtir le statut des communes rurale… C’est ici le lieu de rappeler que l’élaboration de cartographie générale des entités politiques, administratives et territoriales de la RDC, aussi nécessaire et prioritaire soit-elle, est un travail laborieux qui implique notamment du temps et un examen minutieux au cas par cas des entités concernées. C’est pourquoi, pour, d’une part, ne pas restreindre le droit politique des compatriotes de certaines parties de la République, et, d’autre part, préserver le caractère inclusif des élections, dans le respect du calendrier électoral, je demande au Vice-premier ministre de faire œuvre utile en réglant cette question», a martelé Lumanu, devant les élus nationaux, en présence du VPM à l’Intérieur, lui-même, en chair et en os. La Pros.
*Après l’orage, le beau temps est de nouveau là pour vérifier les certitudes. Rien ne peut entortiller les alliances tissées de longue date, ni oblitérer le socle qui les cimente. Rien, non plus, ne peut freiner le bel élan pris dans la lutte commune pour la restauration de l’intégrité territoriale, la stabilité institutitionnelle, l’avènement de la démocratie et, même, le triomphe, le moment venu, à l’aune des prochaines joutes électorales, telles que prévues en décembre 2023. Laurent Batumona l’a si bien compris lorsqu’en s’exprimant hier, dans la soirée, il a réaffirmé, sans embages, son indéfectible fidélité à la vision de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’actuel Chef de l’Etat, Président de la République et, en même temps, l’Initiateur de l’Union Sacrée de la Nation. Homme de foi et de conviction, il est, donc, de nouveau sur tous les fronts. Course contre la montre Très Visiblement, en sa résidence transformée en QG, il travaille d’arrache-pied. Tantôt, pour préparer ses réunions avec les alliés du Mouvement de Solidarité pour le Changement, son propre parti politique. Tantôt, en vertu des procédures édictées, il ausculte les dossiers des candidats à engager dans la course aux législatives nationales dont la CENI annonce la convocation de l’électorat, le 25 juin 2023, avant d’ouvrir les Bureaux de Réception et de traitement des candidatures, le 26 juin 2023. Déjà, en même temps qu’il abat un tel travail à Kinshasa, en Provinces où le Mouvement de Solidarité pour le Changement est implanté, les dossiers des candidatures sont aussi en train d’être compulsés. Telle, une œuvre de fourmi, il y a lieu de l’affirmer ainsi, au regard de ces préparatifs engagés au MSC, sous son œil vigilant, pour ne pas rater l’écoche, le jour J. Il l’aura, d’ailleurs, été l’un des ces rares acteurs politiques à effectuer la tournée en Provinces, pour tâter le terrain et lancer l’appel à la mobilisation générale autour de la vision de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dont il souhaite, du reste, qu’il puisse rempiler à la tête du pays, à l’issue de la toute imminente Présidentielle 2023. Insécurité au Plateau de Bateke Bientôt, dès qu’il aura réuni tous les éléments, il promet d’éventer le boa, lors d’un meeting populaire ou d’une activité similaire, pour expliquer tous les contours de ce qui s’est passé autour de sa personne. Il reconnaît, néanmoins, avoir été interrogé sur des affaires liées à l’insécurité au Plateau de Bateke ainsi qu’à sa ferme qu’il entretient, depuis plus de quarante ans. Or, à cette épineuse question d’insécurité dans cette partie du territoire-là, il avait déjà proposé aux plus hautes instances du pays, plus précisément, au Président de la République, de privilégier la voie du dialogue et de convoquer une série de personnalités ainsi que les quatre Grands Chefs Coutumiers, à savoir : Chef Kiamfu de Kasongo Lunda qui a également une emprise sur Kenge et Popokabaka, l’Honorable IBA, Chef de Groupement BU, l’Honorable Labu, Chef de Groupement Mbakana, le Chef Mwana Mputu, les Députés de Kwamouth (National et Provincial : deux personnes ou plus, le Député de Maluku (Député Provincial : (1), les Députés de N’sele, (Trois Députés Provinciaux). Ainsi, proposait-il, à juste titre, qu’au-delà des Chefs coutumieurs précités, trois ou quatre notabilités de Kenge, Kwamouth, Mbankana, Mongata, Dumi, Menkao et Grands Fermiers soient consultées et impliquées dans la recherche de la solution pour la paix durable au Plateau de Bateke et dans ses environs. Dans la même optique, il demandait, enfin, le déploiement des renforts des éléments de la Police Nationale Congolaise, de l’Armée et des services de sécurité pour traquer et arrêter les assaillants et y imposer la paix. LPM
Les relations traditionnelles d’amitié et de coopération entre la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans; Superpuissance politico-militaire, NDLR) et la République Populaire de Chine (RPC créée en 1949, NDLR) remonte à la Résistance 1930-1945 contre le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes et l’enlèvement de plus de 8,4 millions Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, etc., NDLR). Voici le geste du Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général (SG) du Parti du Travail de Corée (PTC) et Président des Affaires d’État de la RPDC à l’adresse de son homologue XI Jinping, SG du Comité Central (CC) du Parti Communiste Chinois (PCC) et Pt. de la République Populaire de Chine (RPC), cela à l’occasion de son 70ème anniversaire de naissance (1953 à Beijing). ① 13/06/2023 (2j avant le Jour-J) KIM JONG UN a envoyé à XI Jinping son panier de fleurs multicolores remis, courtoisement, par l’Ambassadeur (RI Ryong Nam, Ministre du Commerce Extérieur jusqu’au début 2021, NDLR) extraordinaire et plénipotentiaire de la RPDC en RPC au Chef adjoint du Département des Relations Extérieures du CC du PCC. ② 15/06/2023 (Jour-J) KIM JONG UN a adressé à XI Jinping son Message de félicitations qui se lit comme suit; Estimé Camarade SG, j’ai l’honneur de vous adresser mes plus chaleureuses félicitations pour votre 70ème anniversaire. Doté d’un sens élevé des responsabilités envers votre PCC, votre État et votre Peuple, vous; - vous êtes longtemps consacré à la cause du socialisme proprement chinois - jouissez, désormais, du respect et de la confiance de tous les membres du PCC et de tout le Peuple chinois. Grâce à votre direction énergique; - le prestige du PCC a été rehaussé davantage - l’objectif de l’édification d’une société essentiellement riche ou aisée a été atteint avec succès - la puissance globale et la position internationale de la Chine ont été renforcées remarquablement. Je suis; - très heureux de vous voir remporter des grands succès dans la nouvelle voie de la construction globale d’un État socialiste modernisé en dirigeant le PCC et le Peuple chinois - convaincu que la lutte pour la prospérité de la Nation chinoise sortira, sûrement, victorieuse avec votre leadership et, le PCC et le Peuple chinois réunis autour du CC du PCC ayant vous comme noyau. Je vous souhaite sincèrement; - de plus grands succès dans votre entreprise importante et responsable à la tête du PCC, de la RPC et de la Nation chinoise - votre bonne santé et le bonheur de votre famille.
Dans l’après-midi du 12 juin, le Président Xi Jinping s’est entretenu au Grand Palais du Peuple avec la Présidente du Honduras Iris Xiomara Castro Sarmiento en visite d’Etat en Chine. Rappelant que la Chine et le Honduras ont établi des relations diplomatiques en mars dernier et que la Présidente Xiomara Castro est le premier président hondurien à effectuer une visite d’État en Chine, le Président Xi Jinping lui a souhaité une chaleureuse bienvenue, tout en estimant que cette visite ouvre un nouveau chapitre historique dans les annales des relations sino-honduriennes et revêt une importance particulière. Il a félicité vivement la Présidente Xiomara Castro d’avoir uni et conduit le peuple hondurien à œuvrer dans l’esprit d’indépendance pour accomplir de nouveaux progrès dans le développement du pays depuis sa prise de fonction en tant que première femme présidente du Honduras. Il a hautement salué la décision historique et la volonté politique ferme de la Présidente Xiomara Castro d’honorer son engagement électoral d’établir des relations diplomatiques avec la Chine ainsi que le rôle actif qu’avait joué son époux, ancien Président hondurien Manuel Zelaya, indiquant que l’Histoire retiendra la contribution qu’ils ont apportée aux relations sino-honduriennes. Le Président Xi Jinping a souligné que l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Honduras était un grand événement d’une portée à long terme. Depuis, a-t-il dit, la Chine et le Honduras ont vu leurs relations bilatérales connaître un bon démarrage rapide et afficher une grande vitalité et de vastes perspectives. Rappelant que la Présidente Xiomara Castro a mandaté de principaux membres du cabinet pour participer à la cérémonie d’inauguration de l’Ambassade de Chine au Honduras la semaine dernière, il a estimé que cela démontrait la grande importance qu’elle accordait aux relations sino-honduriennes. Il a aussi évoqué les récentes visites réussies en Chine de journalistes et d’entrepreneurs honduriens à l’issue desquelles beaucoup d’entre eux affirmaient que leur perception de la Chine avaient complètement changé et qu’ils voulaient être bons amis du peuple chinois pour toujours, tout en affirmant que la Chine en est profondément touchée. Le Président Xi Jinping a affirmé que la Chine développerait résolument des relations d’amitié avec le Honduras, soutiendrait fermement le développement économique et social du Honduras et entendait être bon ami et bon partenaire du Honduras dans l’esprit de respect mutuel, d’égalité, de bénéfice mutuel et de développement commun. Il a exprimé sa volonté de travailler avec la Présidente Xiomara Castro pour orienter et promouvoir un développement approfondi des relations sino-honduriennes dans une perspective stratégique et de long terme, en vue de transformer les belles perspectives de la coopération sino-hondurienne en résultats concrets, au plus grand bénéfice des deux peuples
M. Cho Jaichel, l’Ambassadeur de la République de Corée Le Gouvernement de la République de Corée a accordé une aide estimée à 500.000 USD (dollars américains) pour la population du territoire de Kalehe au Sud Kivu, affectée par l’inondation du mois de mai dernier et qui a causé plus de 400 victimes. Cette assistance sera exécutée par deux organismes internationaux à savoir l’UNICEF et le PAM (Programme Alimentaire Mondial). A travers ces organismes, le Gouvernement de la République de Corée fournira l’aide la plus attendue à la population affectée comprenant, non seulement la nourriture, l’eau et du matériel d’hygiène et d’assainissement, mais également le soutien psychosocial à plus de 1200 enfants. L’Ambassadeur de la République de Corée, M. Cho Jaichel a déclaré, à cette occasion, qu’il espère que l’aide du Gouvernement coréen sera utile pour soutenir la population affectée. « J’espère sincèrement que le territoire affecté par ce drame se redressera vite. Je profite de cette occasion pour transmettre mes condoléances aux familles éplorées », a dit le diplomate coréen. Déjà, au lendemain de cette tragédie, rappelle-t-il, le Président coréen, M. Yoon Suk Yeol, a envoyé un message de condoléances à son homologue congolais, M. Félix Tshisekedi. Dans un autre contexte, l’Ambassadeur Cho Jaichel a informé que cette année, la République démocratique du Congo et la République de Corée célèbrent les soixante ans de l’établissement de leurs relations diplomatiques. A cet effet, les Chefs d’Etat et les Ministres des Affaires Étrangères des deux pays ont échangé les lettres de félicitations. En plus de ce don d’urgence de nourriture et de matériel, beaucoup de projets, financés par le Gouvernement coréen, sont en exécution dans différents domaines, à travers la RDC, soit par la KOICA (l’Agence coréenne de coopération internationale) soit par les agences internationales, renchérit l’Ambassadeur. « Je crois que les relations amicales et de compréhension entre les deux peuples se renforceront davantage », conclut-il.
*En sa qualité de territoriale débout aussi faisant office du gouverneur de province, SEM. Dieudonné Mulonda Kasaka, Ministre Provincial de l’Intérieur et Sécurité du Tanganyika, à la tête d’une forte délégation de 20 personnes, a effectué une mission officielle, qualifiée aussi de risque, dans le Territoire de Moba du samedi 20 au vendredi 26 mai 2023. La mission consistait à s’enquérir de la situation sur le conflit intercommunautaire entre les Twas et les Bantous dans les Groupements Mwindi et Mpala, Chefferie Kansabala ainsi que du dossier de la contestation du déplacement des bornes frontalières Congolo-Zambienes de Kibanga à Kipimbye dans le Groupement Moliro, Chefferie Manda. Le dimanche 21 mai, aussitôt arrivée à Moba, le Ministre Provincial de l’Intérieur et Sécurité, M. Mulonda Kasaka Dieudonné a dû tenir la réunion du conseil de Sécurité Provincial dans le Bureau du Territoire à laquelle ont pris part, les membres du comité territorial de sécurité. Le lundi 22 mai, la délégation provinciale accompagnée du comité territorial de sécurité et de la presse locale s’étaient rendus dans les villages Maseba, Kasoro, Mitonga et Mpala, pour palper du doigt la réalité de la situation ayant prévalu dans ces villages des Groupements Mwindi et Mpala de la Chefferie Kansabala. A Kasoro, village appartenant au peuple autochtone et lieu où il y a eu des affrontements ayant coûté des vies humaines de part et d’autre de deux communautés Twas – Bantous, le Ministre Provincial de l’Intérieur et Sécurité avec ses collègues en charge de l’Agriculture, Pêche et Elevage, SE M. Jerry Kabebe Makanta, fils du terroir, le Commissaire Général du Gouvernement, un fruit rare du peuple autochtone et le Colonel Dunia Kashindi Fabien, Général de la 22ème Brigade Réaction Rapide, lors de rassemblement populaire tenu dans ce villages, ont sensibilisé conjointement le peuple autochtone Twas et les Bantous à la cessation des hostilités. Il était également l’occasion pour le Ministre de L’intérieur d’inviter un groupe de 10 Twas, au su et au vu des habitants dudit village en vue de les écouter attentivement. Ce dernier ont demandé le retour de la paix, les outils aratoires et l’implantation d’une antenne cellulaire de communication, tandis que la frange des Bantous habitants le même village ont demandé, en plus de cela, l’installation des postes de commandement militaire en vue de raffermir la paix dans cette entité.
Le Ministre de l’Intérieur au centre, échangeant avec un groupe de 10 peuples autochtones Twas Travaillant d’arrache-pied, l’autorité Ministérielle avait aussi tenu des réunions avec différentes couches du territoire dont les services étatiques œuvrant à la frontière Congolo-Zambienne qui lui ont livré la situation sécuritaire du village Kapingu et l’occupation des villages Congolais tels que Mukonge, Mwaba et Kalamukonge occupés par la Zambie en violation des bornes de la SADC. Par ailleurs, la Société Civile de Moba et le Parlement des Jeunes pour le Développement du Territoire de Moba s’étaient plaints auprès du Ministre, de mauvais services rendus par la Société de Communication Cellulaire « VODACOM » dont la connexion laisse à désirer. M. Dieudonné Mulonda Kasaka et sa suite ont visité successivement le Barrage de Nghandwe Mfwamba fournissant l’électricité dans les deux cités de Moba ainsi que le quai constituant le port de Moba inondé par les eaux du Lac Tanganyika, un quai dont la construction date de l’époque coloniale. Pour rappel, la délégation était composée de Messieurs Dieudonné Mulonda Kasaka, Ministre Provincial de l’Intérieur et Sécurité du Tanganyika; Jerry Kabebe Makanta, Ministre Provincial de l’Agriculture, Pêche et Elevage ; Benjamin Mulezi wa Banze, Commissaire Général du Gouvernement en Charge du Développement Rural ; Jonas Kulungwe Bonghatt, représentant du Chef de Division Provincial de l’Intérieur et Sécurité ; Henri Sangwa Malilo, Chef de Division de l’ANR Tanganyika ; Manda Kamengwa Rigobert, Conseiller Juridique du Ministre Provincial de l’Intérieur ; Colonel Dunia Kashindi Fabien, Commandant 22ème Brigade Réaction Rapide ; Colonel Kibagabaga Venant, représentant du Commissaire Provincial de la PNC Tanganyika ; Rodrigue Kakera, Président de la Dynamique Tabwa et des autres officiels et officiers.
La délégation devant l’église catholique de Mpala, Chef-lieu du Groupement du même nom Sur le chemin de retour, SE M. Dieudonné Mulonda Kasaka a fait un constat de l’état de délabrement très avancé de la RN5 à partir du Village Kabwela jusqu’à Kalemie. Jonas K. Bonghatt
Les organisations régionales et internationales, des diplomaties de plusieurs pays et de nombreux médias ont salué mardi le rôle joué par le Maroc pour faire aboutir le dialogue inter-libyen, dans le cadre de la commission mixte "6+6", louant l'engagement agissant du Royaume en faveur d'une transition politique dans ce pays à travers le processus électoral, rapporte l’Agence marocaine de presse. «Nous remercions le Maroc pour avoir facilité les efforts des membres de la Commission mixte "6+6"", chargée par la Chambre des représentants et le Conseil d'État libyens de préparer les lois électorales », a souligné le porte-parole, du secrétaire général des Nations Unies, Stéphane Dujarric lors de son point de presse quotidien à New York. La Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a elle aussi remercié le Maroc pour avoir accueilli à Bouznika (du 22 mai au 6 juin) la réunion de la Commission mixte libyenne "6+6", qui a abouti à un compromis au sujet des lois régissant les élections présidentielles et parlementaires prévues en fin d’année. Dans un communiqué, la Mission a dit apprécier les efforts déployés par la Commission 6+6, tout en remerciant le Maroc de l’avoir accueillie. Abondant dans le même sens, l’Union africaine (UA) a félicité le Maroc. "Je félicite le Royaume du Maroc pour sa facilitation", a tweeté le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat. Le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Abou El Gheit, a lui aussi loué les efforts du Maroc, espérant qu'ils puissent "encourager les parties libyennes, après les compromis annoncés, à surmonter les obstacles entravant la signature définitive de l’accord, dans les prochains jours". De même, le Secrétariat général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a encensé le rôle joué par le Royaume dans l'aboutissement à ces compromis. Même satisfaction chez le Secrétariat général de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) qui a salué les efforts déployés par le Maroc en faveur des frères libyens, ainsi que l’approche adoptée par le Royaume pour leur fournir l'espace idoine en vue de dialoguer et se concerter "loin de toute pression étrangère". Le Conseil ministériel du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG) s'est félicité du compromis atteint par la Commission mixte "6+6", lors de ses réunions tenues au Maroc au sujet des lois régissant l’élection du chef de l’État et des membres du Parlement, le qualifiant d'étape "positive et constructive" vers la tenue des élections présidentielles et législatives dans ce pays. EG
*Par une correspondance, Constant Mutamba a, au nom de l’OPPOSITION REPUBLICAINE, saisi le Président de l’Assemblée nationale de la République du Congo afin de rappeler à son attention l’Urgence de la mise du processus de désignation du Porte-parole de l’Opposition. Ainsi, invite-t-elle les différentes forces politiques de l’opposition représentées à l’Assemblée nationale à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation, en souscrivant avec diligence à cette offre constitutionnelle, en application de la loi portant statut de l’Opposition en République du Congo. Pour ce faire, l’OPPOSITION REPUBLICAINE confirme sa disponibilité politique à assumer toute charge constitutionnelle dans ce cadre-là, en vue de préserver l’équilibre démocratique ainsi que tous les acquis du processus électoral et de la paix chèrement acquise. DYNAMIQUE PROGRESSISTE REVOLUTIONNAIRE OPPOSITION REPUBLICAINE DECLARATION POLITIQUE L’OPPOSITION REPUBLICAINE RECOMMANDE UNE SESSION PARLEMENTAIRE EXTRAODINAIRE EN VUE DE LA DESIGNATION DU PORT-PAROLE DE L’OPPOSITION 1. L’OPPOSITION REPUBLICAINE a saisi par la voie de correspondance, le Président de l’Assemblée nationale de la République du Congo afin de rappeler à son attention l’Urgence de la mise du processus de désignation du Porte-parole de l’Opposition. 2. Cette démarche Républicaine vise à conforter notre démocratie encore très agitée par des impondérables politiques inavoués afin de stabiliser le processus électoral et préparer une alternance pacifique à toute la gestion de la République. 3. L’OPPOSITION REPUBLICAINE soutiendra le Président et le Bureau de l’Assemblée nationale dans ce processus salutaire pour notre Nation. 4. L’OPPOSITION REPUBLICAINE invite les différentes forces politiques de l’opposition représentées à l’Assemblée nationale à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation, en souscrivant avec diligence à cette offre constitutionnelle, en application de la loi portant statut de l’opposition en République du Congo. 5. L’OPPOSITION REPUBLICAINE informe le Peuple congolais de sa disponibilité politique d’assumer toute charge constitutionnelle dans ce cadre en vue de préserver notre équilibre démocratique, les acquis du processus électoral et la paix chèrement acquise. 6. L’OPPOSTION REPUBLICAINE annonce d’une journée politique de haut niveau afin de réfléchir à ce propos et soumettre des propositions réfléchies au Législateur. Fait à Kinshasa, le 14 Juin 2023 Me Constant Mutamba Tungunga Président