Les graines sont les puces de l'agriculture. Il s'agit d'une technologie clé pour assurer la sécurité alimentaire. Par rapport à l'autosuffisance en production de riz, de blé et de maïs, il est imminent de réaliser la culture scientifique des graines et d'augmenter la capacité de production de soja. Suivons Chen Qingshan, spécialiste de la culture du soja, dans un champ pour voir comment les scientifiques chinois résolvent ce problème.
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« Quand la dynamique du monde ne se renforce pas, elle s'affaiblit. Quand l'état du monde n'avance pas, il recule. » Ce dicton reflète la sagesse classique des anciens Chinois en matière de sauvegarde de la sécurité nationale. La sécurité nationale constitue le fondement du renouveau de la nation, et la stabilité sociale, la condition préalable à la prospérité du pays. La sécurité alimentaire revêt une grande importance pour la sécurité et la stabilité nationales. Dans cet épisode, nous racontons comment un scientifique chinois s'efforce de résoudre le problème imminent alimentaire de sorte à réduire la dépendance à l'égard des importations de soja et atteindre l'autosuffisance en céréales tout en apportant des contributions positives à la sécurité alimentaire des populations du monde entier.
Le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans ; Superpuissance politico-militaire, NDLR) a adressé, ce 12 juin (le « Jour de la Russie ») à Vladimir Vladimirovitch POUTINE, Président de la Fédération de Russie (FR), son Message de félicitations qui se lit comme suit ;
J’ai l’honneur d’adresser, au nom du Gouvernement et de tout le Peuple de la RPDC, mes chaleureuses félicitations consacrées à la commémoration de la Fête Nationale de la FR à vous-même, au Gouvernement de la FR et au Peuple russe amical. Le Peuple russe, intrépide et intelligent, a;
- Créé, depuis longtemps, son histoire et sa culture fières avec ses racines profondes dans le vaste Territoire
- Suivi la voie du développement avec la dignité et le prestige de sa Puissance.
Grâce à vos décisions et à votre leadership correct, la lutte du Peuple russe pour contrecarrer les menaces et les défis croissants des forces hostiles visant à priver la Russie de sa souveraineté, de sa sécurité et de sa vie pacifique est entrée dans une nouvelle phase décisive. La justice triomphera à coup sûr et le Peuple russe continuera à glorifier son histoire de victoires qui s’avère sa propre tradition. Notre Peuple exprime son soutien et sa solidarité totaux ou entiers à votre Peuple en lutte énergique ou vigoureuse pour la mise en œuvre de la cause sacrée de ;
- Sauvegarder les droits à la souveraineté et les intérêts de développement du Pays contre le diktat et l’arbitraire des impérialistes
- Réaliser la justice internationale.
L’amitié RPDC-FR qui a résisté à toutes les épreuves de l’histoire à travers les générations et les siècles s’avère les avoirs stratégiques précieux de nos 2 Pays et c’est la position invariable du Gouvernement de la RPDC de continuer à épanouir et à développer les relations de bon voisinage et de coopération conformément aux exigences de la nouvelle Epoque. J’affirme ma volonté ou disponibilité de lutter, main dans la main avec vous, pour une coopération stratégique plus étroite entre la RPDC et la FR conformément aux souhaits communs des Peuples de nos 2 Pays d’atteindre le grand objectif d’édifier les Puissances et de défendre, de manière fiable, la paix et la sécurité mondiales. Et, je profite de cette occasion pour formuler mes vœux sincères pour;
- votre bonne santé et de plus grands succès dans votre entreprise responsable
- la poursuite de la prospérité, du développement et de la victoire chez le Peuple russe amical.
Dans le souci de contribuer à l’organisation des Jeux de la Francophonie à Kinshasa, la Coordination pour le Changement des Mentalités (CCM), qui a pour mission la sensibilisation, la prévention et la lutte contre toute sorte d’antivaleurs en RDC, s’est engagée à accompagner le Comité national des IXès Jeux de la Francophonie. C’est au bureau du directeur national des jeux, Isidore Kwandja, que le mariage a été scellé avec la bénédiction de M. Jacques Tshilombo, Coordonnateur adjoint de la CCM.
Après le bureau, les deux directeurs ont pris la direction des sites en construction pour une visite, question pour le directeur adjoint du CCM de se faire un aperçu global sur l’évolution des travaux d’aménagement des sites sur différents chantiers aussi bien au stade de Martyrs qu’au stade Tata Raphaël.
Se remettant à la presse, le Coordonnateur adjoint de la CCM, M. Jacques Tshilombo, est revenu sur l’essentiel. «La CCM va désormais travailler en étroite collaboration avec le CNJF, en déployant des actions de sensibilisation de la population pour maintenir propres tous les ouvrages en construction. Il s’agit d’un investissement majeur du Gouvernement au profit de la jeunesse congolaise, il ne faudra pas qu’après les Jeux de la Francophonie, nous connaissions des casses ou l’abandon de tous ces patrimoines » a-t-il précisé.
Quant à lui, le Directeur national des Jeux de la Francophonie, Isidore Kwandja Ngembo, a souligné l’importance de préserver ces acquis qui profiteront à la jeunesse après le rendez-vous du 28 juillet au 06 août prochain.
Israël Mpoyi
Le Sénat a, au cours de la plénière tenue dernièrement et présidée par le président Modeste Bahati Lukwebo, voté 9 projets de lois de ratification présentés par le ministre des Finances Nicolas Kazadi.
Sur 109 membres qui composent la Chambre haute du Parlement, 75 ont pris part au vote et ont tous voté pour ces projets de lois en des termes identiques à ceux de l’Assemblée nationale.
Devant les élus des élus, le ministre des Finances a exposé l’économie de ces projets de loi tout en relevant la nécessité du vote de ces 9 accords entre la RDC et ses partenaires économiques. Accords qui visent essentiellement à améliorer les conditions de vie de la population congolaise.
Avant le vote, le ministre Nicolas Kazadi a, tour à tour, répondu aux questions soulevées par les honorables sénateurs lors du débat général sur ces projets de loi de ratification.
À une question de la sénatrice Francine Muyumba portant sur l'existence des arriérés de salaires des députés provinciaux, le ministre des Finances a éclairé la lanterne des élus des élus sur le paiement progressif des émoluments des députés provinciaux.
Au cours de la même plénière, 4 membres du Gouvernement Sama Lukonde accompagnés par la Ministre en charge des Relations avec le Parlement, Mme Anne Marie Karume, ont défilé devant l’auguste plénière du Sénat pour répondre à la question orale avec débat du sénateur Denis Kambayi Tshimbumbu touchant quelques secteurs.
Il s’agit respectivement du Ministre d’Etat aux infrastructures Alexis Gizaro dont la question était de savoir où l'on en est avec la réhabilitation des infrastructures routières dans le Grand Kasaï; du ministre de l’Agriculture José Mpanda Kabangu appelé à s'expliquer sur l’état des lieux du projet volontariste agricole de Lubondayi ainsi que du ministre des Sports et loisirs François Claude Kabulo. Ce dernier qui vient à peine de prendre ses fonctions a, au nom de la continuité du pouvoir, eu à s'expliquer sur la prise en charge de nos anciens Léopards/football, champions d’Afrique de 1964 et 1974 et qui ont eu aussi à représenter le pays à la Coupe du monde de 1974, en Allemagne.
Après débat général, ces ministres ont sollicité et obtenu de la plénière un délai de 48 h pour revenir à la chambre haute avec des réponses précises sur les préoccupations soulevées par les sénateurs sur chacun des secteurs concernés.
La Pros.
Les différents états-majors des partis politiques et de nombreux acteurs de la société civile doivent être surpris de l’annonce de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) d’entamer l’opération d'identification et d’enrôlement des électeurs dans le territoire de Kwamouth dans la province du Mai-Ndombe. Dans un communiqué signé hier lundi 12 juin par la rapporteure de cette institution d’appui la démocratie, Patricia Nseya Mulela, cette opération débute du lundi 26 juin au lundi 10 juillet prochain. Une échéance de 15 jours pour permettre à la population de ce territoire de la province du Mai Ndombe de figurer dans le fichier électoral de 2023.
Pour faciliter ces opérations, indique ledit communiqué, les dispositions suivantes sont prises: -Le nombre d'électeurs attendus est de 109.442; le nombre des Centres d'inscription (CI) passe de 52 à 130; le nombre de kits d'enrôlement par Cl passe de 1 à 4.
C’est l’occasion pour la CENI d’inviter les autorités politico-administratives du territoire de Kwamouth de bien vouloir faciliter le bon déroulement des opérations d'identification et enrôlement des électeurs dans leur juridiction. Ce, avant de rappeler que l'accès aux Centres d'inscription, l'identification et l'enrôlement des électeurs sont totalement gratuits.
Situation sous contrôle
Il s’observe dans ce chef-lieu de la province du Mai-Ndombe une accalmie sur le plan sécuritaire après les affrontements entre deux ethnies en l’occurrence les Teke et les Yaka. Ce conflit interethnique a dû retarder le début de l’opération d’identification et d’enrôlement dans la province du Maï-Ndombe qui était pourtant retenue dans la première aire opérationnelle de la CENI.
La Centrale électorale de la République démocratique du Congo s’est ainsi trouvée dans l’incapacité de poursuivre le processus dans cette partie de l’ancien Grand Bandundu. Elle a attendu la stabilisation de la situation sécuritaire avant d’oser donner le «go» de cette opération.
Alors que la première aire opérationnelle, à l’instar de Kinshasa, avait débuté dès décembre dernier, l’identification et l’enrôlement des électeurs, Kwamouth devait attendre jusqu’au 16 février dernier. Malheureusement à cette date, les conditions n’étaient pas réunies pour cette opération.
Désormais, le Conseil des ministres qui a eu à entendre le vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale et anciens combattants, a confirmé qu’à l’Ouest, il s’observe une accalmie dans le territoire de Kwamouth, province de Mai- Ndombe. A cet effet, le gouvernement avait décidé de la mise en place d’une Commission chargée d’enquêter sur les exactions éventuelles perpétrées par les militaires dans le territoire de Kwamourh.
Le gouvernement met les bouchées doubles pour la sécurisation de la partie Est sous occupation du M23 soutenu par l’armée rwandaise. Le processus de Luanda et de Nairobi devait servir de levier pour le retour de la paix en cette partie du territoire de la RDC afin de permettre à la CENI d’y organiser aussi l’identification et l’enrôlement des électeurs.
Emma Muntu
La plénière consacrée à la présentation et l’examen du projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales, a bel et bien débuté ce lundi 12 juin 2023, au Sénat. Au cours de cette plénière tenue sous la direction du Président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo, les élus des élus ont suivi l’exposé du Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur et sécurité, Peter Kazadi, qui a mis en évidence les innovations apportées dans ce projet de loi.
Comme l’on pouvait s’y attendre, la plupart de sénateurs ont exprimé leur inquiétude quant à la sécurisation des scrutins. C'est le cas notamment, au Nord-Kivu où l’insécurité bat son plein même dans les zones sous contrôle du gouvernement.
Quelques cas d’irrégularités ont été aussi relevés dans les questions posées par des sénateurs concernant le nombre d'électeurs enrôlés et celui des sièges attribués aux circonscriptions électorales. Le Vice-premier ministre Peter Kazadi a sollicité et obtenu de la plénière un délai de 48 heures, afin de rencontrer les préoccupations des élus des élus. Ce projet de loi a été adopté à la majorité à l’Assemblée nationale en première lecture.
D’emblée, il convient de signaler que la sénatrice Francine Muyumba du Front Commun pour le Congo a, à travers une motion incidentielle, fait savoir la position du FCC de ne pas participer à l’examen et adoption de ce projet de loi. Une position soutenue aussi par quelques sénateurs du FCC qui ont même quitté la salle. Ceux d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi ont également quitté la salle. Le VPM ministre de l’intérieur fera son retour ce mercredi 14 juin au Sénat où il tentera de rencontrer les désidératas des sages de la République.
La Pros.
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, de retour de Kasenga, s'est entretenu, ce lundi 12 juin 2023, à Lubumbashi, avec les autorités traditionnelles de l'espace Grand Katanga. Outre leurs civilités, les chefs coutumiers de cet espace sont venus solliciter que le Premier Ministre leur serve de pont pour obtenir une audience auprès du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui ils voudraient réitérer leur soutien indéfectible et lui exprimer, de vive voix, toute leur reconnaissance pour la reconduction de ce fils du Grand Katanga au poste de Premier Ministre.
C'est ce qu'a déclaré le Grand chef Saku Ndundu, coordonnateur des autorités traditionnelles de l'espace Grand Katanga, qui a fait la restitution de leurs échanges devant la presse.
"Nous sommes les chefs traditionnels de l'espace Grand Katanga. Vous avez ici le Haut-Lomami, le Haut-Katanga le Lualaba et le Tanganyika. Nous sommes venus rencontrer notre fils, le Premier Ministre, Son Excellence Sama Lukonde Kyenge et le féliciter pour sa reconduction. Et, par la même occasion, féliciter aussi et remercier le Chef de l'État, qui a donné une suite favorable à notre doléance de l'autre fois, lors de notre rencontre avec lui sur l'avenue Kamanyola. Nous lui avions, en effet, demandé de garder nos enfants, en l'occurrence le Premier Ministre, qui devait l'accompagner jusqu'aux élections de 2023" a-t-il expliqué.
A l'en croire, c'était l'occasion pour l'autorité traditionnelle du Katanga de solliciter l'appui du Premier Ministre pour obtenir un rendez-vous avec le président de la République, chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui, cette notabilité voudrait réitérer son soutien indéfectible et lui exprimer de vive voix toute sa reconnaissance pour la reconduction de ce digne fils de son espace géographique au poste de Premier Ministre.
"L'autorité traditionnelle que nous sommes ne pouvait pas rester indifférente face à cette reconduction, qui a fait notre joie. C'est comme ça que nous sommes venus passer par son canal pour dire, de vive voix, merci au Chef de l'État, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Et nous voudrions après cette rencontre que notre fils, le Premier Ministre puisse aller déposer notre doléance auprès du Chef de l'État, que les Chefs coutumiers de l'espace Grand Katanga cherchent à le rencontrer à Kinshasa en vue de le remercier de vive voix pour cet acte qu'il a posé en notre faveur. Nous avons 26 provinces. Mais, notre fils a trouvé la grâce d'être reconduit. Nous avons eu Sama 1 et maintenant, Sama 2. Alors comment ne pas être content et ne pas remercier le chef de l'État pour cette nomination-là ?", s'est demandé le Grand Chef Saku Ndundu en guise de conclusion.
Il sied de rappeler, en effet que le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde s'est rendu dans le Grand Katanga, plus précisément à Kasenga pour s'imprégner et donner un coup de pouce à l'état d'avancement de la construction des infrastructures initiée dans le cadre du Programme de Développement local des 145 Territoires. Il repart de là satisfait de ce qu'il a trouvée en termes d’ouvrages totalement finis.
(Avec la Cellule de communication de la Primature)
‘’Construction des stratégies de mobilisation et de revendication citoyenne pour une gouvernance démocratique‘’ est le thème de deux jours de l'atelier qu’organise la plateforme ‘’Agir pour des Elections Transparentes et Apaisées’’, AETA. Une rencontre qui a comme objectif de réfléchir sur les stratégies à mettre en place pour l’amélioration de la qualité de mobilisation et de revendication citoyenne en RDC. Le lancement des travaux a été effectué le mardi 13 juin 2023 dans la salle Kundelungu du ministère de l'intérieur dans la commune de Lingwala.
Durant ces deux jours, soit du mardi 13 au mercredi 14 juin 2023, les participants à cet atelier auront la lourde tâche de réfléchir sur les stratégies les plus efficaces, plus adaptées et plus appropriées à mettre en place afin d’améliorer la qualité de la mobilisation et de revendication citoyennes en République Démocratique du Congo.
A en croire Roland Mumbala, secrétaire général de l’AETA, l’objectif global de cet atelier est celui de contribuer à l’amélioration de la qualité de la mobilisation et des revendications citoyens en vue des élections transparentes, inclusives et apaisées ainsi que de la gouvernance démocratique en RDC.
«Si l’AETA a tenu à organiser cette rencontre, c’est parce qu’elle a constaté que depuis 2005, les cycles électoraux sont souvent confrontés aux multiples résistances de la part des gouvernants notamment, les pouvoirs organisateurs. Pourtant, la société civile a été pendant longtemps le fer de lance de toutes les mobilisations et revendications qui ont conduit à certains changements majeurs dans la gouvernance de ce pays», a-t-il fait savoir, tout en soulignant la baisse remarquable du dynamisme de la part de la société civile en RDC.
Le but poursuivi par l’AETA dans cette initiative, «c’est de réinventer des méthodes qui soient adaptées au contexte actuel, afin que les gouvernants sachent réellement qu’en face, il y a une population vigilante, éclairée, avisée organisée en société civile qui, à tout moment, peut se mobiliser pour revendiquer de la manière la plus citoyenne ses droits afin que les choses changent réellement ».
Le secrétaire permanent de la plate-forme, Jérôme Bonso, a pour sa part laissé entendre qu’il s’agira aussi, durant ces deux jours, d’outiller les organisations de la société civile notamment, les mouvements citoyens, les syndicats, les églises, ONG avec des stratégies et techniques de mobilisation et de revendication citoyenne.
Pratiquement, il explique que ceci se veut aussi un cadre de planification des actions à mener sur terrain. «Savoir comment se comporter vis-à-vis des partis politiques, du pouvoir ou les acteurs des élections, du parlement qui est appelé à doter la CENI de la législation électorale», a-t-il signifié.
«En cette période électorale, il faut savoir faire le choix sur les revendications», a insisté le secrétaire permanent, qui a ajouté que les revendications de la société civile doivent, normalement, porter sur le processus électoral, sur le budget du processus électoral, sur la loi de finances, c’est-à-dire, savoir ce que le parlement a prévu pour le financement des élections.
En ce premier jour d’atelier, les participants ont eu droit à quatre interventions. Notamment, celle de Guy Mubundula, qui a été centrée sur ‘’le SEPO des stratégies de mobilisation et de revendication de la société civile congolaise face à l’évolution du contexte démocratique en RDC’’.
Aussi, celle de Jean-Michel Mvondo, Secrétaire Exécutif du RECIC, qui a abordé ’’l’importance de la mobilisation et de la revendication citoyenne dans une gouvernance démocratique’’, suivie de l’intervention de M. Gauthier Kasongo, Coordonnateur du mouvement citoyen ‘’Biso Peuple’’, qui s’est appesanti sur des ‘’stratégies de mobilisation des mouvements citoyens’’ ; et, enfin, la dernière, sur les ‘’Stratégies de mobilisation et revendication des associations syndicales ‘’ par Henry Longengja.
Cet atelier entend construire, élaborer et repenser les stratégies d’intervention de la société civile notamment, en matière de mobilisation des communautés qui doivent se prendre en charge vis-à-vis d’une gouvernance qui dérape, qui n’assure pas la déserte en droit économiques, sociaux et culturels ou aussi en droit civile et politique des citoyens congolais.
Au sortir de cet atelier, les participants outillés devront mener la mobilisation, apporter différentes stratégies de revendication pour que les élections de demain puissent être des élections transparentes, apaisées et inclusives.
Nelly Somba
LETTRE OUVERTE A SON EXCELLENCE JACQUES KYABULA KATWE, GOUVERNEUR DE LA PROVINCE DU HAUT-KATANGA
(Par Me Tshiswaka Masoka Hubert, Avocat et Défenseur des droits humains)
A propos de la Route Kipopo/Poids Lourds – Poleni
Excellence Monsieur le Gouverneur,
Qu’il me soit permis d’attirer votre attention sur la transformation en drame infernal de l’interminable construction de la Route Kipopo, sur un tronçon évalué à 3,6 Km, allant de la Route des Poids-lourds vers le village Poleni, dans la commune Annexe, Ville de Lubumbashi.
En fait, c’est depuis plus de quatre ans que ce tronçon de la Route est dit « en construction ».
Certes, sur terrain, des canalisations sont creusées, des deux côtés de la route. Chaque année, une petite distance y est effectuée, à pas de tortue.
Ce qui est dramatique dans l’exécution desdits travaux, c’est le fait pour l’entreprise à l’œuvre d’amasser sur tout le long de ladite Route, des terres argileuses mélangées aux gros cailloux, rendant la Route impraticable, durant ces quatre années. Ces masses de terres provoquent des poussières infernales (en saison sèche) et des boues lucifériennes (en saison de pluies). Les véhicules y passent péniblement, au risque de casser des amortisseurs. Et, la population riveraine est exposée aux risques des maladies diverses dont des symptômes sont, notamment, la croissance des toux infantiles, l’écoulement des nez et la diarrhée. L’ironie du sort c’est aussi que la scène se déroule à une quinzaine de Kilomètres du centre de la ville où siègent le Gouvernorat et l’Assemblée Provinciale.
Monsieur le Gouverneur,
Il me revient que le budget de cet ouvrage, issu de la redevance minière des entreprises Somika et Chemaf, serait totalement déboursé. Par contre, l’entreprise qui exécute ce travail n’aurait pas reçu le paiement convenable. Ça serait en guise de protestation qu’elle s’en prendrait à la population, en rendant la Route impraticable, la couvrant des poussières et des boues.
Et pourtant, le motif principal du financement de la Route Kipopo était le besoin de lutter contre les pénuries de maïs à répétition, en rendant accessible les exploitations agricoles et pastorales de la Chefferie Kaponda, Groupement Inakiluba, notamment, les fermes cultivant le maïs et autres céréales, installées dans les villages de Muyeye, Kashimbala (I), Kashimbala (II), Kipopo, l’Institut National d'Etudes et des Recherches Agronomiques (INERA) de Lubumbashi ainsi que la faculté d’Agronomie de l’Université de Lubumbashi.
Il convient de noter que si les fermes privées tiennent, tant bien que mal, en dépit des grandes difficultés des voies d’accès, les deux institutions de l’Etat (INERA et UNILU-Agronomie) sont devenues inopérationnelles.
En visitant les lieux, vous constaterez que des grandes parties de ces concessions abandonnées, sont déjà vendues aux particuliers.
Excellence,
Le devoir citoyen m’oblige à me référer à votre autorité, afin qu’une action urgente soit envisagée.
Me Tshiswaka Masoka Hubert est Avocat du Barreau du Haut-Katanga et défenseur des droits humains.
Il vit au village Poleni et exploite une petite ferme familiale agro-pastorale au village Kashimbala (II).
*Dans le cadre du dossier numéro 5448/PG/023a/2023/KKN opposant le ministère public à M. Fortunat Biselele Kayipangi, la Cour d’appel a planché ce mardi 13 juin 2023 sur l’appel de l’accusé portant renvoi de cause. Lors de la dernière audience, tenue le mardi 6 juin dernier, la cause avait été renvoyée parce que le dossier était porté disparu ! Et pour ce mardi 13 juin, c’est au tour du Tribunal de Grande Instance, accusé pour par Fortunat Biselele, qui ne s’est pas présenté à l’audience, au motif qu’il n’a pas été saisi. «Ce sont des manœuvres dilatoires !», s’étonne Me Richard Bondo, Chef du Collectif des Avocats de l’Ancien Conseiller Privé du Chef de l’Etat. ‘’Comment, dans un dossier où le prévenu est accusé des faits aussi graves, que ce soit plutôt la justice qui trouve des prétextes pour faire traîner les choses ? S’interroge-t-il. ‘’Non, ils veulent lasser tout le monde en tirant les choses en longueur afin que l’opinion se désintéresse de ce dossier afin de surprendre tout le monde avec un verdict préparé à l’avance’’, note, par ailleurs, un observateur présent dans la salle. Mais, en attendant, il y a lieu de noter que la prochaine audience est prévue dans deux semaines, soit le 27 juin prochain. Ci-après, l’interview que Me Richard Bondo a accordée à la presse à l’issue de cette audience, juste après le raté et sur place au Palais de Justice. Décryptage.
Interview
Quel était l’objectif de l’audience de ce jour ?
L’audience de ce jour est une audience de renvoi de juridiction, c’est-à-dire que notre client a demandé à la Cour d’appel de renvoyer sa cause sous ressort devant un autre tribunal de grande instance de son ressort. Mais, comme la Cour d’appel n’a que deux Tribunaux de Grande Instance, il n’a, donc, pas d’autre possibilité que de renvoyer cette cause devant le Tribunal de Grande Instance de Kalamu.
Comme nous disons toujours, la forme précède le fond. Nous avons remarqué que dans le dossier judiciaire, il nous manquait un exploit, c’est-à-dire un document qui renseigne le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe qu’il y avait audience en suspicion légitime ce mardi 13 juin 2023, c’est-à-dire en renvoie de juridiction contre lui.
Mais, comme dans le dossier, il y a un vide, le Tribunal voulait que nous puissions plaider. Mais, comment pouvons-nous plaider dans ces conditions ? Et l’arrêt que la Cour d’appel rendrait serait de quelle nature, contradictoire ou par défaut, vis-à-vis du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe ?
Devant cette réalité, le ministère public nous a suivi pour faire comprendre à la Cour que le tribunal de grande instance étant partie au procès de renvoi de juridiction, mérite d’être notifié de cette date d’audience. Dès lors, la Cour n’avait qu’une seule alternative, c’est de renvoyer la cause à date certaine. C’est ce qu’elle vient de faire, en renvoyant la cause au mardi 27 juin 2023 afin que le Tribunal de Grande Instance de la Kinshasa/Gombe soit au courant de l’audience à laquelle il est appelé comme défendeur vis-à-vis de notre client.
Avez-vous l’espoir que cette procédure aboutira dans le respect du Droit ?
Nous avons confiance en notre justice. Cette fois-ci nous allons suivre pour que le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe soit régulièrement saisi et dans les délais à la prochaine avant la prochaine audience, de sorte que, même si elle ne comparaît pas, que le défaut soit retenu contre lui, contre ce tribunal que nous suspectons.
Vous avez dit à l’audience que cela sentait le roussi quelque part. Mais, pourquoi ?
Ça sentait le roussi parce qu’à la première audience du mardi 6 juin, le dossier n’avait aucune pièce, le dossier était porté disparu ! C’est grâce au tollé provoqué suite aux dénonciations de la presse que le dossier a été retrouvé. Nous remercions la presse congolaise pour ce travail. Alors imaginez que, à l’issue de l’audience du 6 juin, les huissiers ont eu le temps et les moyens d’aller déposer la notification auprès de notre client à la prison centrale de Makala mais, ils ont été incapables de saisir le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe qui se trouve dans le même Bâtiment qu’eux-mêmes, juste au rez-de-chaussée ! Cela sent des manœuvres dilatoires.
‘’Comment comprendre que dans le dossier d’une personne accusée prétendument des faits aussi graves que sont la trahison et l’intelligence avec des puissances étrangères, que ce soit la justice qui verse dans des manœuvres dilatoires pour faire tirer les choses en longueur !’’, dénonce-t-il.
B.M/CP
*Deux thèses s’affrontent. Pour les uns, il aurait été interpellé. Pour les autres, il aurait été carrément arrêté. Mais, pourquoi ? Que lui reproche-t-on ? Où et quand ? Où est-il maintenant ? Telles sont-là des questions qui se multiplient à l’infini tant que les services commis à la tâche, peu importe la nature des secrets d’instruction, n’auront pas formellement communiqué sur cette nouvelle et surprenante affaire qui a tout l’air de secouer le cocotier au sein même de l’Union sacrée de la Nation, à l’approche des échéances élections, telles qu’annoncées et confirmées par la CENI, pour le début du dépôt, dès le 26 juin 2023, des candidatures aux législatives nationales qui seront couplées à la Présidentielle du 20 décembre 2023.
A ce stade, le moins que l’on puisse dire, est que s’il y a des alliés de première heure qui ont fait preuve de fidélité et de défense de la vision de Félix Tshisekedi, Laurent Batumona ne manquerait pas d’être logé à la même enseigne que la série ‘’Kamerhe et consorts’’.
Faut-il ainsi affirmer qu’il n’y aurait pas de matière judiciaire, ni d’instruction préjuridictionnelle à réaliser pour le traitement d’un dossier le concernant ? Non, loin s’en faut. Par contre, pour un Haut Cadre, un Grand Leader Politique, comme celui-là qui, jour et nuit, effectue des tournées sur l’ensemble du pays, au nom du Chef de l’Etat, jusqu’à se priver d’un minimum de repos, ni de répit, il y a lieu de sauver, s’il faut, l’osmose née de cette lutte bâtie sur le socle des souffrances partagées, depuis des temps difficiles remontant à l’époque de la résistance contre des dictatures ainsi que des actes répréhensibles dont seraient coupables de flétrissure, tous les auteurs des cruautés commises aussi bien dans l’Est du pays qu’à l’Ouest, en passant, évidemment, par le Nord et le Sud de la RD. Congo.
Constat
Depuis les premières heures de ce lundi 12 juin 2023, son ombre n’a plus été perceptible chez lui, en sa résidence privée de Binza/Macampagne, ni à la Direction Générale de la Dette Publique, DGDP en sigle, à la Gombe, où il occupe, dès sa nomination, par l’actuel Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, des fonctions importantes à la tête de cet Etablissement Public.
Si, au Mouvement de Solidarité pour le Changement, son propre parti, des inquiétudes mêlées aux sentiments d’horreur et de fureur sont montés d’un cran, à la DGDP, par contre, les agents et cadres sont, eux aussi, restés plus qu’intéressés à connaître les raisons de toutes ces folles rumeurs tentant d’accréditer, à défaut d’une version officielle des services attitrés, du moins jusqu’ici, la thèse d’une éventuelle interpellation ou, alors, d’une arrestation.
La Pros.
Au Haut-Katanga, la population de Kasenga très reconnaissante envers le Président Félix Tshisekedi pour la réalisation rapide des travaux des infrastructures exécutés sous la supervision du Gouvernement Sama Lukonde dans le cadre du PDL-145 T.
C'est dans la soirée du dimanche 11 juin 2023, que le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a fait son entrée au chef-lieu du territoire de Kasenga, une entrée triomphale couronnée par l'expression de joie immense d'une population reconnaissante, qui n'a hésité à un seul instant pour réserver un accueil délirant à un digne fils du terroir.
Porté sur un Tshipoy, le Chef du Gouvernement est chaleureusement honoré par les filles et fils de Kasenga visiblement enthousiasmés de recevoir pour la première fois dans l'histoire, un Premier Ministre et, de surcroît, un digne fils du terroir.
Cet accueil de grande envergure témoigne à suffisance la reconnaissance du peuple de Kasenga envers non seulement Jean-Michel Sama Lukonde et tout son Gouvernement mais aussi et surtout envers le Président de la République et Chef de l'Etat qui, par son pouvoir discrétionnaire, a porté son choix sur un fils de Kasenga.
S'adressant à la population au cours d'un grand meeting à l'esplanade de l'Ecole primaire Mano, le Premier Ministre a remercié de vive voix la population de Kasenga pour l'affection et l'amour dont ils ont fait montre. Il a rendu hommage au Président Félix Tshisekedi pour son leadership éclairé et visionnaire, matérialisé aujourd'hui par la mise en œuvre du PDL-145 territoires et pour avoir porté son choix sur sa personne.
Le premier des Warriors tenait à venir communier avec ses frères et sœurs de Kasenga. Il a tout de même souligné que cette visite de travail était surtout une occasion pour lui de suivre de près l'état d'avancement de différents projets de développement amorcés dans le territoire de Kasenga, en l'occurrence les infrastructures inscrites dans le cadre du Programme de développement local des 145 territoires et les travaux de réhabilitation des routes notamment la RN5, qui doit mener vers Kilwa en territoire de Pweto partant de Kasomeno. Pour lui, il est venu donner un coup de pouce afin que ces travaux s'accélèrent. Raison pour laquelle, il a dans sa délégation le Ministre d'Etat en charge des Infrastructures, Alexis Gisaro, et le Ministre de l'aménagement du territoire, Guy Loando. Le Premier Ministre a promis de tout mettre en œuvre pour répondre aux désidérata de la population de Kasenga.
(Avec la Cellule de communication de la Primature)