Les services de sécurité de Jacques Kyabula, Gouverneur du Haut-Katanga, ont réussi, il y a de cela quelques jours, à mettre la main sur un groupe de quatre cambrioleurs, dont une femme, leur intendante, surpris en pleine opération au quartier Gécamines à Lubumbashi, en train de piller ménages, boutiques et dépôts.
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Depuis le jeudi 3 août 2023, la commission électorale nationale indépendante a ouvert les bureaux de réception et traitements des candidatures (BRTC). Dans son dernier communiqué, la centrale électorale lance un appel à tous les candidats députés provinciaux et ceux des élections municipales de se hâter pour le dépôt de leurs dossiers aux lieux indiqués. Le document précise également que cette opération va durer deux semaines et demie, soit du 3 au 20 août 2023.
Dans une lettre datée du 4 août, adressée aux Gouverneurs de toutes les provinces de la RDC ainsi qu’à la chaîne de commandement de l’éducation primaire, secondaire et technique, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Tony Mwaba a instruit la perception des frais scolaires en francs congolais.
Depuis sa nomination par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en qualité de Bourgmestre de Kanzala, commune miroir de la ville de Tshikapa, dans le Kasaï Central, Esther Biadibiabia, pour ne pas la citer, mesure mieux l’immensité de ses responsabilités et le poids des maux auxquels elle est tenue d’apporter, le plus rapidement possible, de grands remèdes pour le bonheur, convient-il de le souligner, de ses administrés. Voici qu’après avoir été, en chair et en os, à la manœuvre d’une vaste opération d’assainissement de sa municipalité, elle vient de fournir, pas plus tard que la semaine dernière, des outils stratégiques aux chefs des quartiers et localités pour une meilleure gestion des entités et la mobilisation accrue des recettes.
Jean-Marc Kabund : fin de l’instruction et début des plaidoiries ce 14 août à la Cour de Cassation !
Jean-Marc Kabund a comparu ce lundi 7 août 2023, comme prévu, devant la Cour de Cassation à Kinshasa-Gombe. Le président de l’Ach et ex. président intérimaire de l’UDPS a présenté devant la justice, ses éléments de défense le disculpant. Après cette audience qui a duré des heures, la Cour a instruit que la prochaine ait lieu le lundi 14 août prochain, pour le début de plaidoiries.
Rose Mutombo, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux a échangé ce lundi 7 août 2023 avec une délégation du Conseil d'État Gabonais conduite par son Premier président Jean-Paul Komanda, qui était accompagné par la Première présidente du Conseil d’Etat de la RDC, Marthe Odio Nonde, pour le partage d’expérience entre les deux institutions. La Garde de Sceaux a salué cette initiative de partage de bonnes pratiques qui s'installe, se poursuive.
«Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a nommé récemment Monsieur Daniel Lusadisu Nkiambi en qualité d’Administrateur général de l’Agence Nationale des Renseignements»
L'épilogue de l'affaire MATATA PONYO MAPON, ancien Premier ministre, devant la Cour Constitutionnelle dans le dossier du parc Agro-industriel de Bukanga Lonzo sur un présumé détournement des 280 millions de dollars est encore loin d'être fini. En effet, dans les milieux des praticiens du droit, l'affaire continue à alimenter les débats. Après deux arrêts divergents de la Cour Constitutionnelle y relatifs, l'ancien membre de la de Cour Constitutionnelle, Luzolo Bambi Lessa dit resté ferme sur le principe selon lequel la Cour Constitutionnelle demeure le juge compétent pour juger le Premier ministre en exercice tout comme l'ancien Premier Ministre pour des faits infractionnels commis pendant ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions.
Au cours d’une conférence tenue dans la grande salle de Notre Dame de Fatima le samedi 5 août dernier, la structure « Bataillon Front Populaire » a appelé le peuple au boycott des élections de décembre.
«La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent.» Cette citation d’Albert Einstein est l’un des soubassements pris par la structure afin d’expliquer son appel au boycott. En effet, selon les membres de la structure, le Congo ne se trouve pas à son premier cycle électoral. Et pourtant, ‘‘contrairement aux chants de sirène que lancent les régimes au pouvoir, il n’y a eu aucun changement apporté’’, soutient ce bataillon. «A trois reprises, ils sont allés aux élections en embarquant le peuple, le peuple s’est fait voler ses choix (…). Ce que fait le régime Tshisekedi aujourd’hui n’est pas différent de ce qu’a fait le régime Kabila hier, pareille l’opposition d’aujourd’hui à Tshisekedi n’est pas différente de celle contre Kabila. », a déclaré Jean Marie Kalonji, président de la structure en RDC.
Selon eux, la RDC, qui est toujours un pays occupé par les étrangers, sous le joug de la communauté internationale, ne peut se libérer de cette domination en organisant des élections qui sont soutenues par celle-ci.
Partant de l’époque de Léopold II, l’orateur s’est indigné du fait qu’aucun gouvernement en RDC, depuis 1960 à ce jour, « n’a eu le courage de demander justice et réparation pour ces crimes souillant le paysage de notre nation afin de permettre à ce que les âmes de nos ancêtres exécutés par l’administration de Léopold II puissent retrouver la lumière afin de reposer en paix. »
En outre, le Bataillon accuse la communauté internationale d’être l’initiatrice des plans visant à garder la RDC, gâchette de l’Afrique sous sa coupe dans le but de l’empêcher de jouer le rôle d’initiateur de l’émancipation de l’Afrique, parmi ceux-ci la création du génocide rwandais qui a entrainé le génocide contre le peuple bantu qui a commencé en « permettant aux génocidaires d’avoir une porte d’entrée au Zaïre, à l’Est, sous l’alibi des réfugiés rwandais. C’est ainsi qu’en 1996, débute la guerre de réoccupation de la RDC avec les proxies de l’empire dans la région, qui sont le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi, l’Afrique du Sud, l’Angola…».
Toutes ces guerres traumatisantes ont laissé des « séquelles psychologiques encore perceptibles aujourd’hui dans le comportement manifeste d’infantiliser de la masse populaire, voulant qu’elle puisse croire que tout ce qui lui arrive est la volonté de Dieu, le poussant à se soumettre totalement face à l’injustice inacceptable qu’elle vit de la part de ses autorités, alors que nous, en terme de bantu, nous devrions être la force, l’espoir et l’inspiration de nos peuples à travers l’éternité. »
Par ailleurs, tout en comparant l’inefficacité des élections à celles de dialogues tenus jusqu’alors, elle qualifie ce processus démocratique de « maquillage » de l’occupation du Congo par les étrangers, une véritable hypothèque de l’avenir congolais.
Déborah Nitu
L’Inspection Générale des Finances a recommandé aux fonctionnaires de l’Etat de garder leurs remunérations en Francs congolais afin de maintenir son appréciationn progessive sur le marché.
Dans un communiqué officiel sur la situation des finances publiques datant du 31 juillet, l’IGF a salué la tendance de la mobilisation des recettes propres qui est « conforme aux assignations budgétaires des régies financières pour l’exercice 2023 » et a encouragé celles-ci à suivre les instructions données afin que cette tendance s’amplifie.
En outre, l’IGF a rassuré que la paie des fonctionnaires pour le compte du mois de juillet qui a connu un retard à cause du nettoyage du fichier des agents publics n’aura pas d’effet sur le taux d’échange si lesdits fonctionnaires gardent leur argent en francs congolais.
Déborah Nitu
C'était à la place des Évolués que le couple président a rendu hommage aux victimes des violences sexuelles liées aux conflits et crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité, une première organisée le mercredi 2 août 2023 par le Fond National des Réparations des Victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité en RDC, FONAREV en sigle.
Cette cérémonie a connu deux temps forts. La première, l'ouverture du mémorial en hommage aux victimes dans quelques grandes villes du pays d'où sont issus la plupart des victimes de conflits. Il s’agit de Bunia, Goma, Matadi, Kananga, Kisangani et Kinshasa. Elle a été officielle présidée par le Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Et la seconde, était marquée par des témoignages poignants de deux victimes d’atrocités que connaissent la RDC et le discours de lancement officiel de la journée du GENOCOST.
Dans son allocution, le Président de la République a exprimé ses regrets aux victimes en raison des préjudices qu’elles ont subis et leur a rassuré en ces mots : "Plus jamais vous ne serez seules". Conscient des violences dramatiques y compris la stigmatisation que subissent les victimes, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo les a invités à puiser la force dans le livre d'Isaïe, 60:1 : " Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, Et la gloire de l`Éternel se lève sur toi". Il a également renouvelé son engagement à assurer la protection et la réparation des victimes, en invitant le gouvernement à mobiliser sans délai les ressources indispensables au fonctionnement du FONAREV.
En tant que Garant de la Nation, il a souligné que l'action de la réparation doit être perceptible par les victimes. " Pas de tergiversation dans l'opérationnalisation du FONAREV. Je prends l'engagement d'y veiller personnellement », a-t-il dit.
Pour finir son speech, Félix Tshisekedi n'a pas manqué de saluer les experts scientifiques et sociaux qui ont contribué à la mise en place du FONAREV qui va apporter un espoir aux survivants de toutes les atrocités que le pays a connu depuis plus de trois décennies. Mention spéciale à sa chère épouse, Denise Nyakeru Tshisekedi qui partage cette vision pour laquelle elle s’était impliquée dans le plaidoyer depuis plusieurs mois.
Pour sa part, le ministre des Droits Humains Albert Fabrice Puela a fait savoir que le processus de réparation et d'indemnisation des victimes n'est ni l'affaire du Président de la République moins encore du FONAREV. C'est une affaire qui concerne tout le monde. Il a salué la promulgation de la loi sur la réparation des victimes, promulguée par le Chef de l'État qui fait du respect des droits humains son cheval de bataille.
D'après ses dires, à côté de la réparation, il y a la justice. Selon le patron du Droits Humains, il faut une bonne justice afin de rencontrer les attentes des victimes des violences sexuelles. Le ministre Puela n'a pas manqué de saluer l'engagement de la Première Dame de la République depuis le début de ce processus jusqu'à la mise en place du FONAREV qui est une institution qui va faire la différence dans la prise en charge des victimes. Et d'ajouter, le FONAREV va permettre aux victimes de retrouver la fierté d'appartenir à un pays qui travaille pour le respect des droits Humains.
RDC, Capitale mondiale des réparations
De son côté, le Directeur général du FONAREV, Lucien Lundula, a fait savoir que la RDC longtemps considéré comme capitale mondiale du viol à cause de son utilisation comme arme de guerre, devient la capitale mondiale des réparations. Il a demandé de considérer les questions des réparations comme une urgence nationale dont la contribution de tout un chacun est impérativement attendue pour instaurer la paix durable. Il s'est dit convaincu que le fonds incarne la solidarité de toute une nation, de tout un pays qui se mobilise pour offrir aux victimes un secours et leur permettre de connaitre la vérité, d'être reconnues, de recouvrer leurs droits et d’obtenir des garanties de non-répétition. Cette solidarité se traduit par la place importante qu'occupent les victimes dans l'écosystème autour du Fonds.
Ensuite, il a indiqué que le comité qu'il dirige, a rencontré quelques victimes pour prendre en compte leurs préoccupations qui seront reprises dans le plan d'action stratégique quinquennal en élaboration. Des témoignages poignants des victimes motivent les responsables du FONAREV à agir vite pour une action pérenne en leur faveur.
La Pros.
*Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a officiellement lancé, ce jeudi 03 août, l'année académique 2023-2024 au Collège des Hautes Etudes et Stratégies de Défense, situé sur l'avenue du Haut-commandement dans la commune de la Gombe. La cérémonie du lancement était ponctuée par la remise des brevets aux lauréats de l'année académique 2022-2023, trois sessions confondues, parrainées par le Président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso, le Ministre d'Etat en charge de l'aménagement du territoire, Guy Loando Mboyo, et le Président centrafricain Faustin-Archange Touadera, invité d'honneur du Chef de l'Etat.
Il s'agit de la 8ème session ordinaire et la 6ème session spéciale du CHESD ainsi que la 6ème promotion de l'École supérieure d'administration militaire (ESAM). Pour les deux premières sessions évoquées, plus de 220 auditeurs étaient concernés. Tandis que l'ESAM n'avait que 27 stagiaires suffisamment outillés en stratégies militaires.
Dans son mot, le Chef de l'Etat congolais a félicité et encouragé les lauréats à se rendre utiles à la Nation en mettant à profit la formation reçue. Peu avant, c'est le Président Touadera qui a pris la parole. Il a, d'abord, remercié son homologue Félix Tshisekedi pour avoir pensé à lui afin de parrainer la 8ème session ordinaire du CHESD. Il a, ensuite, salué la qualité du travail abattu le CHESD qui, pour lui, joue un rôle un rôle important pour la montée en puissance des forces de sécurité en Afrique centrale.
Enfin, le Chef de l'Etat centrafricain a émis le vœu de voir la République démocratique du Congo et la RCA renforcer davantage leur coopération dans le domaine militaire, et ce, en vue de préserver, sans cesse, la sacralité de leur souveraineté face à toutes velléités expansionnistes.
« Cette désignation est aussi le signe des liens séculaires d'amitié et de fraternité entre les peuples de la République démocratique du Congo et de la République centrafricaine. Je voudrais donc, au nom du peuple centrafricain, témoigner toute ma gratitude et mes vifs remerciements à mon frère, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République démocratique du Congo... Je tiens également à exprimer, au nom de la délégation qui m'accompagne et au mien propre, ma plus profonde gratitude au peuple frère et au Gouvernement de la République démocratique du Congo, pour la chaleur de l'accueil, digne de la tradition de ce beau pays... Notre région d'Afrique centrale, notre continent, connait des convulsions douloureuses ; provoquées par la criminalité transfrontalière; les trafics illicites des armes et de la drogue; de la cybercriminalité. Pour faire face à ces défis sécuritaires, il nous faut une réponse stratégique régionale, une meilleure coordination des renseignements et une interaction de nos outils de défense », a indiqué le Chef de l'Etat centrafricain, dans son allocution.
Pour sa part, le Chef d'Etat-Major Général des FARDC, Christian Tshiwewe, a rendu un vibrant au commandant suprême, Félix Tshisekedi, Président de la République, pour sa vision et sa détermination à assurer la montée en puissance des FARDC dans pour, notamment, éradiquer la crise sécuritaire qui sévit dans l'Est du pays.
La Pros.
L’affaire Chérubin Okende continue à faire couler encre et salive dans le microcosme politique rd-congolais. Le Ministre honoraire et Député national assassiné le 13 juillet 2023, n’a pas encore été inhumé, étant donné que les circonstances de sa mort restent jusqu’alors aussi bien floues que mystérieuses. Entre les autorités qui ont déclaré être chagrinées par cette perte et qui se disent déterminés à retrouver les responsables, il y a aussi sa famille politique, l’Opposition, avec à sa tête Moïse Katumbi, qui pointe du doigt le pouvoir en place et se dit «méfiant» vis-à-vis de celui-ci. En troisième lieu se trouve sa famille biologique qui ne sait à quel saint se vouer, mais qui attend que toute la lumière soit faite.
Alors que tout le monde cherche à connaître le criminel et le mobile du crime, dans une conférence de presse par lui animée, le Procureur Général près la Cour de Cassation aurait déclaré que Cherubin Okende serait mort par balles et ce, en l’absence de toute autopsie. Selon la famille éprouvée, cette démarche vise tout simplement à «préparer l’opinion à accepter les conclusions qui sembleraient avoir déjà été arrêtées». Par la suite, elle a déposé une plainte contre X afin de pousser le processus judiciaire à aller plus rapidement. Elle refuse que la mort d’un des leurs passe sous silence comme l’ont été tellement des dossiers similaires dans le passé ; elle s’est également opposée à une autopsie «précoce» initiée par les autorités congolaises, qui ont démenti, car craignant des «résultats non concluants», exigeant, à tout prix, la présence d’experts internationaux afin de croiser les résultats et d’en dégager toutes les conclusions qui s’imposent.
Appel lancé aux spécialistes internationaux
L’appel à l’expertise internationale n’est certainement pas le souhait des familles biologique et politique de Chérubin Okende uniquement !
En effet, les autorités congolaises avaient également lancé cet appel, afin d’éviter toute contestation des résultats.
En conférence de presse, le Procureur Général près la Cour de Cassation avait déclaré que le souhait des autorités congolaises est d’être le plus objectif possible et avait confirmé être en contact avec les experts qui devaient venir de la Belgique, de la Monusco, de la France et de l’Afrique du Sud.
Tout porterait à croire que l’issue de cette affaire prendra encore un peu de temps.
Au crépuscule du jeudi 3 août 2023, l’autopsie du corps de Chérubin Okende à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire se serait déroulée en présence des membres de sa famille biologique, des experts belges, sud-africains, des légistes onusiens et congolais, un examen de scanner aurait été fait, dès le départ.
Pour la famille, la seule attente est d’avoir un résultat crédible devant permettre de déterminer les causes réelles de la mort de Chérubin Okende.
Mais, comment arriver à un résultat satisfaisant pour toutes les parties ?
Là est toute la question. Il y a quelques semaines, bon nombre d’acteurs de la société civile émettaient leur avis à ce sujet. Si, pour certains, le pouvoir en place a échoué dans sa mission de sécuriser le peuple, d’autres estimaient, en revanche, qu’il n’était nullement question de s’approprier cet événement tragique à des fins politiques. Tel est, d’ailleurs, l’avis repris, depuis le début de ce dossier sulfureux, par Patrick Muyaya, Porte-parole du Gouvernement.
Mais, pourtant, il est très difficile à ce stade de ne pas associer la politique à l’assassinat d’un acteur politique de l’Opposition en pleine période pré-électorale. Les enjeux sont majeurs ! Entre l’organisation des IXès Jeux de la Francophonie, défi relevé par le gouvernement, les élections qui pointent le bout de leur nez et les racines de l’intolérance politique qui s’installent, le cocktail est prêt pour utiliser le meurtre de Chérubin Okende à son avantage. Mais, à qui cela profiterait-il ? Et pour quels intérêts précis ?
Là où les Romains s’empoignèrent…
Selon Me Laurent Onyemba, Avocat de la famille Okende, les rapports de l’autopsie seront signés par les médecins congolais inscrits sur le tableau de l’Ordre mais, par contre, les experts internationaux, venus d’ailleurs, donneront, chacun, un rapport individuel. Il est donc question ici d’être « vigilant » afin d’entrer en possession de tous les rapports.
Ce qui permettra d’en vérifier le parallélisme.
S’il est vrai que l’autopsie permettra déjà de connaître les circonstances de la mort de Chérubin Okende, il faudra en déterminer l’auteur et, même, remonter jusqu’aux commanditaires, s’il y en a, afin de les traduire devant la justice.
Déborah Nitu