En dépit des pressions exercées sur lui par les ennemis du développement de la province de l’Equateur qu’il dirige des mains de maître, le Gouverneur Dieudonné Boloko Bolummbo, dit ‘’Vidéo’’, a, il y a de cela quelques jours, pris la décision d’attaquer le taureau par les cornes. D’entrée de jeu, il a exigé à sa population de l’accompagner dans la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, dans le cadre du développement des 145 territoires de la République Démocratique du Congo. N’en déplaise à ses détracteurs, Dieudonné Boloko promet de soutenir la candidature du Président Tshisekedi aux prochaines élections pour que, foi sur ses propos, soit établie la différence entre les anciens régimes et celui de Félix-Antoine Tshisekedi. Potentialités immenses Le Gouverneur de l’Equateur reconnait dans le Chef de l’Etat en exercice, un homme toujours débout et prêt à servir contre vents et marées. Pour le développement notamment, de l’agriculture au niveau des entités territoriales de base, la province de l’Equateur, avec ses surfaces arables et ses grandes forêts, est appelée à jouer un rôle primordial dans le cadre de la taxe carbone, en vue de permettre à la République Démocratique du Congo, en sa qualité de poumon du monde dans le cadre du développement écologique, d’être comptée parmi les pays pilotes, au même titre que le Brésil, avec sa forêt amazonienne, et l’Indonésie. En vue de mieux réussir ce programme de développement auquel son gouvernement devra attacher une importance capitale, en dehors de la gestion forestière, Bobo Boloko Bolumbo, « 3B » pour les intimes, a pris l’option de miser sur la jeunesse de sa population équatoriale. Ce Chef de l’exécutif équatorien entend miser également, et cela avec une très forte intensité, sur le développement de la pêche et celui de l’élevage, étant donné que traditionnellement parlant, sa province n’a jamais été comptée parmi celles riches en ressources minières et pétrolières. Electrification de la province Cette vidéo vivante, comme l’appellent ses émules, dit avoir une autre vision en plus de celle relative au développement agricole de sa province. C’est celle d’amener des chercheurs dans tous les domaines du développement, ainsi que des investisseurs dans précisément celui de la recherche pétrolière. Depuis l’arrivée de Bobo Boloko à la tête de la province de l’Equateur, cette dernière, qui a été longtemps dans le noir, constate-t-on, fait désormais peau neuve. L’homme a réussi à faire installer partout dans la province, dans tous ses coins et recoins, des poteaux porteurs d’électricité en vue que soient dissipées toutes les zones d’ombre. Avec Dieudonné Boloko à la tête de la province de l’Equateur, fini à la fois l’obscurité et l’obscurantisme qui n’ont que trop servi de repaire aux kulunas. En termes clairs, ce programme du gouverneur en exercice permet d’assurer la sécurité des villes équatoriennes qui étaient jusque-là en proie au banditisme urbain. Implication dans la jeunesse Pendant ce temps, Dieudonné Boloko envisage d’organiser des activités scolaires et estudiantines en vue d’éclairer sa province par la lumière du flambeau de la science. Grâce à ses efforts qu’il a voulus inscrits dans la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, mais aussi avec l’apport de tous ses collaborateurs, l’homme à la tête de la province de l’Equateur est auteur de pas mal de choses qui méritent reconnaissance. Il faut souligner que le Gouverneur Dieudonné Boloko est, en cet instant précis, heureux comme Ulysse qui a fait un long voyage. Ce qui signifie que l’homme vient de regagner, après une absence de deux semaines, et sous les ovations de sa population militante, la ville de Mbandaka, siège de ses institutions de sa très chère province de l’Equateur. Jeannot Tuluka/CP
En marge de la mission d’échange des connaissances Sud-Sud organisée par la Banque mondiale, du 2 au 7 mai 2023, au Brésil, et réunissant les trois principaux et grands détenteurs des bassins forestiers au monde, Bavon Nsa Mputu, Secrétaire Exécutif du Fonds National REDD+, a présenté aux partenaires brésiliens et indonésiens les mécanismes de financement du plan d’investissements REDD+ en RDC, à travers les partenaires (1&2) entre le Gouvernement et CAFI. Axes de l’intervention Membre de la délégation congolaise chapeautée par la Ministre d’Etat à l’Environnement et Développement Durable, Bavon Nsa Mputu a, dans son intervention, évoqué la capitalisation du FONAREDD via CAFI comme moteurs de la déforestation par le financement des programmes habilitants pour améliorer le carde-légal et réglementaire organisant l’aménagement du territoire, le foncier, la planification familiale, l’efficacité énergétique, l’agriculture durable et l’exploitation durable des forêts. Egalement, il a mentionné le financement des programmes directs sur le terrain dénommés PIREDD pour implémenter au niveau des secteurs de principales provinces forestières au moyen des programmes habilitants ci-dessus. En conclusion de son adresse, il s’est articulé sur les perspectives de mobilisation des ressources intérieures publiques et du secteur privé national. Contexte des assises En effet, en novembre 2022, en marge du Sommet de G20 tenu à Bali, la RDC, le Brésil et l’Indonésie ont signé le partenariat qualifié de «stratégique et historique» sur la protection de leurs ressources forestières. Ces trois pays représentant les importants bassins forestiers tropicaux au monde dont celui du Bassin du Congo, de l’Amazonie et de l’Indonésie, détiennent plus de 52% de ces forêts tropicales contribuant efficacement dans la régulation climatique à travers ses services éco systémiques. Ce Partenariat «historique et stratégique » obtenu grâce notamment, à la détermination de la partie Congolaise à travers la diplomatie environnementale relancée en 2021 à Glasgow par Eve Bazaïba Masudi, alors Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Environnement et du Développement durable, ouvre d’énormes opportunités et des perspectives prometteuses pour l’avenir des forêts Congolaises et de ces autres Bassins tropicaux. Ainsi, la Banque Mondiale s’est finalement jointe à la dynamique de ce trio de massif forestier à travers l’organisation d’une mission d’échange des connaissances sur les thématiques forêts et changements climatiques nommée «mission d’échange des connaissances SUD-SUD » au Brésil du 2 au 7 mai 2023 principalement entre ces trois pays (RDC, Brésil Indonésie). Une mission qui s’inscrit donc dans le projet initié par le Gouvernement Congolais qui avait alors instruit la Ministre d’Etat à l’Environnement et Développement Durable, de réfléchir sur les modalités de rapprochement avec le Brésil et de moyens de formaliser le marché carbone. La Pros.
*Après avoir décrété une journée de deuil national pour le 8 mai 2023 sur toute l'étendue du Pays avec les drapeaux en berne, en mémoire des compatriotes décédés dans la nuit du 4 mai 2023 à Bushumba et Nyamikubi dans le territoire de Kalehe, le Président de la République Chef de l'Etat, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a dépêché une forte délégation constituée de membres du Gouvernement Central et des Députés Nationaux pour présenter ses condoléances aux familles éplorées et leur apporter une assistance en vivres et non vivres. Drame humain Accueillie par le Gouverneur de Province Théo Ngwabidje Kasi, ce dimanche 7 Mai 2023, à l'aéroport de Kavumu, cette délégation conduite par le deuxième vice-président de l'assemblée nationale l'Honorable Vital Muhini qui, au nom du Président de la République a exprimé leur compassion à la population du Sud-Kivu face au drame qui a causé des pertes en vies humaines, des blessés graves et détruit des villages et rues à Kalehe. Ceci avant de rassurer que cette délégation n'est pas venue mains bredouilles grâce au Président de la République qui a mis à leur disposition des moyens conséquents afin de compatir avec nos compatriotes en détresse. Aussitôt arrivée dans la ville de Bukavu, cette délégation s'est rendue au Gouvernorat de Province où une réunion de mise au point a eu lieu entre le Gouverneur de Province Théo Ngwabidje Kasi, et ses hôtes en prélude d'une descente à Kalehe le Lundi 8 mai 2023 où une assistance du Gouvernement Central sera déposée en renforcement à l'aide d'urgence déployait en personne par l'autorité provinciale. Le Chef de l'Exécutif provincial a profité de cette occasion pour rendre des hommages mérités au Président de la République et lui remercier au nom de la population de Kalehe pour cette assistance en faveur des sinistrés. (LPM avec la Cellcom/Gouv. Sud-Kivu)
L'audit externe du fichier électoral était, une fois encore, au centre de l’entretien hier mercredi 3 avril, entre le président de la Commission électorale nationale indépendante, Denis Kadima et Mgr Donatien N'shole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO). Au menu : la participation ou non de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). La CENCO souligne, à cet effet, qu'elle et l'ECC sont dans la dynamique d'accompagner davantage le processus électoral. Une délégation de l'OIF, conduite par son représentant pour l'Afrique centrale, Alphonse Wéguena, séjourne en RDC sur invitation de la CENI. La CENI et l'OIF ont toujours collaboré dans le cadre électoral. Pour rappel, cette dernière avait, du 6 au 25 mai 2018, audité le fichier électoral en République démocratique du Congo. S’agissant de l’actuel cycle électoral, la CENI n’a pas encore officiellement sollicité l’expertise de l’OIF pour l’audit du fichier électoral. Actuellement, la CENI est en phase de nettoyage du fichier électoral et la consolidation des données. Le calendrier électoral prévoit un audit externe du fichier du 15 au 20 mai, soit cinq jours. Au nom de la mission d'observation CENCO-ECC, Mgr N’shole dit suivre de près le processus électoral et tient surtout à sa qualité qui passe notamment, par la transparence dans les opérations de consolidation du fichier électoral. La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) trouve qu'il n'y a pas d'inconvénients que l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) puisse faire l'audit du fichier électoral congolais. Controverse autour de l’OIF A propos de la controverse autour de l'implication de l'OIF dans l'audit du fichier électoral, le secrétaire de la CENCO a expliqué que leur peur était que cet appareil d'appui à la démocratie puisse être influencé par un certain discours pour être fermé à cette démarche qui aurait une dimension internationale avant d’ajouter : «Pour dire vrai, nous regardons dans la même direction. Pour nous, si ce n'est l'OIF pour des raisons politiques, on peut trouver une alternative qui rassure sur le plan de l'objectivité et de l'efficacité". Et de rappeler : "Chaque fois que nous sommes préoccupés ou en face de quelque chose qui peut entamer sa crédibilité, nous nous empressons de rencontrer les responsables de la CENI pour échanger avec eux. Je dois avouer que jusque-là, on a toujours eu une oreille attentive. Ce qui nous a amenés aujourd'hui à rencontrer le président Denis Kadima, c'est le débat qui est en train de naître, un certain narratif par rapport à la nécessité de l'audit international qui devrait être mené par l'OIF invitée d'ailleurs par la CENI. Mais, on entend depuis un certain moment des réactions selon lesquelles ce n'est pas bon par rapport à la souveraineté et l'intégrité du pays, surtout que la directrice de l'OIF est une Rwandaise". "Il y en a qui vont jusqu'à dire qu'il faut que ça soit un audit national. Et nous, ça nous préoccupe d'abord les arguments sont politiques. Cela peut se comprendre politiquement. Soit on dit en passant, parmi les institutions qui défendent l'intégrité et la souveraineté nationales, il y a la CENCO qui a dénoncé l'attitude et l'indifférence de la communauté internationale en rapport avec ce qui se passe avec le Rwanda. Je vous informe que nous venons d'avoir une mission conjointe avec l'ECC aux Etats-Unis sur la situation à l'Est. C'est pour dire que nous tenons à l'intégrité, mais qu'on n'amène pas ça dans les questions techniques comme les élections", a souligné le chapelain du Pape. Pour la MOE CENCO-ECC, "si ce n'est pas l'OIF pour des raisons politiques, on peut trouver une alternative qui rassure sur le plan de l'objectivité et de l'efficacité”. “Le président Denis Kadima sait ce qu'on peut trouver dans le pays et il est sincère sur ce point qu'il serait difficile de trouver une organisation qui ait toutes les compétences et aussi pour des raisons psychologiques. Nous sommes venus donc l'alerter… il faudrait l'encourager là-dessus qu'on évolue en ayant comme préoccupation de réduire la méfiance qui est née depuis un certain temps autour de la CENI”, a conclu Mgr Nshole. Emma Muntu
L’organisation internationale ‘’Reporter Sans Frontières’’ (RSF) a dévoilé mercredi 3 mai 2023, en marge de la journée mondiale de la liberté de la presse, le nouveau classement des pays qui respecte la liberté du à la presse à travers le monde. Dans ce nouveau classement, la République démocratique du Congo gagne une place et quitte de la 125è place et devient le 124è pays sur le totale de 180 Etats. Des avancées considérables enregistrées, après plusieurs années. Il se constate un pluralisme des médias à l’intérieur du pays, ce qui est pour RSF, une bonne chose. Mais, au-delà de ces avenacées, cette organisation note des brumes qui empêchent, jusque-là, ce métier à être exercé comme il se doit. C’est le cas par exemple, note-t-il, de la province du Nord-Kivu qui est affectée par le conflit entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23. «C’est dans ce contexte qu’une nouvelle loi sur la presse a été votée par l’Assemblée nationale, à quelques mois des élections générales », ajoute cette organisation internationale. Le RSF constate également une certaine instrumentalisation du secteur par des politiciens. « Le paysage médiatique congolais est marqué par la forte présence de politiciens qui possèdent ou lancent des médias pour en faire des instruments d’influence et de pouvoir. La radiotélévision nationale est encore un média d’État qui manque d’indépendance. Il est très fréquent que les autorités locales, les miliciens, les groupes religieux et les hommes politiques exercent des pressions sur les journalistes et les médias présents dans leur province », fait noter RSF. Il y a aussi le phénomène ‘’Coupage’’ que décrie le RSF dans l’espace médiatique congolais, dû notamment à la rareté de contrat de travail. « L’aide à la presse prévue par la loi n’a jamais été distribuée de manière transparente. Très peu de médias sont viables et indépendants, et la plupart sont soumis à l’influence de leurs promoteurs», ajoute cette organisation. Par ailleurs, du côté de JED, ‘’Journaliste en danger’’, la RDC connait des avancées non négligeables en ce qui concerne la liberté de la presse. "Il y a 4 ans, la RDC occupait la 154e place au classement mondial du RSF. Ensuite, nous sommes passés à la 150e place en 2020, et à la 125e place en 2021. Au dernier classement, la RDC a encore gagné une place. En 4 ans, sous votre leadeurship, la RDC a gagné 30 places », a indiqué cette organisation. Le ministre de la communication et médias et porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a lui aussi réagi à l’occasion, rassurant que la RDC respectera toujours la presse, contrairement à d’autres pays. «La RDC ne sera jamais le Rwanda où il n’existe aucune presse libre », a souligné le ministre. Fidel Songo
La 30ème journée mondiale de la liberté de la presse appartient à l’histoire. Les professionnels des médias Rd congolais l’ont célébrée avec faste le 03 mai, comme proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, au Fleuve Congo Hôtel, dans la commune de la Gombe, au cours d’une importante cérémonie organisée par le Ministère de la Communication et médias, en collaboration avec le Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), laquelle a connu la participation du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. La célébration de cette journée, au niveau national, a coïncidé avec l’avènement d’une nouvelle loi sur l’exercice de la liberté de la presse, œuvre de Patrick Muyaya, ministre de tutelle et porte-parole du Gouvernement, qui déploie des efforts considérables, avec l’accompagnement du Premier ministre Sama Lukonde, pour un véritable changement de narratif dans son secteur. « La liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo. Nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique », tel était le thème au cœur de la célébration de cette journée. Le Chef de l’Etat a jugé utile de communier avec les professionnels des médias pour, entre autres, leur exprimer toute sa gratitude pour le travail qu’ils n’ont cessé d’accomplir et les appeler à plus de responsabilité dans l’exercice de leur noble métier dans ce contexte particulier marqué par l’agression rwandaise dans l’Est et le besoin de plus en plus poussé de combattre les ‘’fakenews’’ ainsi que toute forme de manipulation à l’aune de prochaines joutes électorales. Le Premier ministre Sama Lukonde, le Président du Sénat Bahati Lukwebo, des personnalités venues de diverses institutions s’étaient associés aux grandes figures du secteur médiatique du pays au cours de ladite cérémonie. Dans son mot, le Commandant suprême a réaffirmé sa détermination à tout mettre en œuvre pour que la presse soit véritablement un quatrième pouvoir pour ‘’consolider notre démocratie’’. Il a attiré l’attention des uns et les autres sur le combat que chacun à son niveau doit mener pour lutter contre la désinformation et l’intox qui, a-t-il insisté, constituent une ‘’source de nombreux maux’’ dans la société actuelle. « Ceci constitue, pour nous, un défi commun à relever et je vous invite à jouer votre rôle de paravent et d’antidote contre ces fléaux qui menacent notre société à l’heure du numérique », a-t-il exhorté. Tous appelés au professionnalisme durant l’année électorale Parlant de 2023 comme année électorale, Félix Tshisekedi a appelé les chevaliers de la plume à l’observance stricte des règles d’éthique et de déontologie journalistique pour ne pas servir des ponts aux discours à caractère tribalo-clanique et ceux pouvant menacer la cohésion nationale. « Comme vous le savez, l’année 2023 est une année électorale qui, comme il peut l’être observé sous d’autres cieux, se conjugue par de fortes sollicitations des médias et par l’organisation de débats sur les plateaux télévisés ou sur toute autre plateforme médiatique. Malheureusement, force est de constater que ce contexte singulier revêt le risque parfois de concourir à la dissémination, dans la sphère publique, non plus de visions ou d’idéaux censés prôner le vivre-ensemble, mais plutôt de propos discourtois, discriminatoires voire d’invectives aux relents tribalistes et séparatistes, en méconnaissance des lois en vigueur dans notre pays. Je voudrais ici rappeler votre responsabilité dans l’encadrement de ces échanges et dans les dispositions qu’il vous convient de prendre pour éviter ces dérapages ; mais aussi, vous exhorter à utiliser vos plateaux et vos différents médias pour favoriser un débat politique sain, lequel permettra à la fois à vos invités ainsi qu’à vos téléspectateurs, auditeurs et lecteurs d’être édifiés sur la nature des offres politiques leurs proposées sous forme de programmes et propositions par les candidats », a-t-il souligné. Dans ce sens, il a appelé le CSAC à prendre ses responsabilités pour imposer l’ordre et récompenser négativement tous les indociles. « Je vous rappelle, une fois de plus, que l’exercice de la liberté de la presse vous confère des droits auxquels sont toutefois assortis, des devoirs. Cette liberté doit s’exercer dans les limites des prescrits des Lois, du respect de la vie privée et de bonnes mœurs ainsi que des impératifs liés à la sécurité du pays. À ce propos, je tiens à saluer votre patriotisme dans la défense des intérêts de la patrie en cette période d’agression. Je vous exhorte à continuer à faire preuve de plus de professionnalisme et de responsabilité dans la manière d’exercer cette liberté de la presse à travers vos différentes productions et prestations pour nous accompagner dans le travail de refondation en cours de notre cher et beau pays, la République Démocratique du Congo », a-t-il lancé. Sama et Muyaya chargés d’opérationnaliser l’aide à la presse Toujours dans son discours, Félix Tshisekedi a salué à juste titre la nouvelle loi sur l’exercice de la liberté de la presse en République démocratique du Congo, fruit du grand travail abattu lors états généraux de la CM organisés en janvier 2022. A l’en croire, Cette loi vient poser les fondamentaux du retour à la norme de la pratique professionnelle et de la nécessité d’adaptation technologique qu’impose la révolution numérique. Il a instruit le Gouvernement de capitaliser cette initiative en y accordant toute l’attention possible dans le seul souci de parvenir à la salubrité médiatique. Dans la foulée, il a demandé au Premier ministre Sama et au Ministre Muyaya de planifier la concrétisation de l’aide à la presse telle que stipulée dans la nouvelle Loi. Ici, il convient de rappeler que si la question relative à l’aide à la presse parvient à être concrétisée, seuls les médias en ordre et reconnus par l’Etat seront bénéficiaires. Patrick Muyaya l’a plus d’une fois précisé. «Je suis heureux de constater, une année après lesdites assises, que des progrès considérables ont été accomplis notamment à travers la promulgation de l’Ordonnance-Loi N°23/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en République Démocratique du Congo. 27 ans après la dernière modification, cette nouvelle Loi charnière qui régit notre Presse, vient poser les fondamentaux du retour à la norme de la pratique professionnelle et de la nécessité d’adaptation technologique qu’impose la révolution numérique. Son application, sans nul doute, rendra opérationnelle la mise en œuvre de la plupart des résolutions convenues lors des assises fondatrices de janvier 2022. Le processus de modernisation des médias publics étant en cours, j’encourage le Gouvernement à redoubler d’efforts pour le mener à son terme. Le train de l’assainissement du paysage médiatique, quant à lui, va prendre sa vitesse de croisière grâce aux nouvelles dispositions légales en vigueur. Je charge le Gouvernement, à travers le Premier Ministre et le Ministre de la Communication et Médias à y veiller pour que nous puissions disposer d’une base de données consolidée à partir de laquelle, le Gouvernement devra planifier la concrétisation de l’aide à la presse telle que stipulée dans la nouvelle Loi », a indiqué le Garant de la Nation. Peu avant sa prise de parole, c’est le Ministre de la Communication et médias qui a parlé. Il a, dans son mot, rendu hommage au Président Félix Tshisekedi pour ses efforts visant à instaurer une nouvelle ère dans le secteur des médias. Il a salué, dans le même sens, l’accompagnement du Chef de Gouvernement et a, également, reconnu les efforts des partenaires extérieurs pour le redressement de son secteur, comme Internews, la Suède et les USA. Christian Bosembe du CSAC et Tshivis Tshivuadi de JED (Journaliste en Danger), avaient également collé leurs mains au lutrin. Ils ont, eux aussi, insisté sur le sens de responsabilité dont chaque professionnel des médias doit, plus que jamais, faire preuve. La Pros.
Devant les Députés nationaux, Sénateurs, membres du Gouvernement et Conseil Supérieur de la Magistrature, ce jeudi 4 mai 2023, la Commission électorale nationale indépendante, CENI en sigle, a clôturé les journées portes ouvertes entamées depuis le 25 avril 2023. Didi Manara, deuxième vice-président de cet organe a, dans son mot de clôture, réitéré la détermination de la centrale électorale de respecter le calendrier électoral en organisant notamment, les meilleures élections dans le délai constitutionnel. Parlant au nom du Président de la CENI empêché, le deuxième vice-président de la centrale électorale a signifié que ces journées avaient pour but surtout de consolider la transparence pour le fichier électoral. Il s’est félicité du temps record que la CENI a pris pour l'enrôlement des électeurs sur toute l'étendue du territoire national. «Beaucoup de personnes sont sceptiques, mais nous avons fait ce qui était perçu comme impossible aux yeux de plus d'un. Au total, 49 millions de personnes ont été enrôlées. C'est un exploit», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : ‘’Je puis vous affirmer, comme le dit souvent le Président Denis Kadima, que le mot glissement n'existe pas dans notre vocabulaire. La CENI est la cheville ouvrière de toutes les institutions. Si elle est attaquée ou menacée, personne ne va échapper. Tous nous allons subir d'une manière ou d'une autre ce dégât. Mme le questeur adjoint de la CENI et le membre de la plénière Adine Omokoko ont rappelé l’importance du travail abattu jusqu’ici par la Commission électorale nationale indépendante. L’étape du nettoyage du fichier se déroule parfaitement. En d’autres termes, tout se passe comme prévu. Prenant la parole, le rapporteur adjoint de la Ceni, Paul Muhindo, a annoncé pour bientôt la convocation d'un cadre de concertation avec le Conseil supérieur de la magistrature. La CENI a annoncé qu’elle compte se réunir en plénière en vue de désigner l’organisation censée procéder à l’audit externe du fichier électoral. «L’audit va se faire pourquoi ? L’audit va se faire parce que la CENI n’a pas peur, nous avons un fichier qui est totalement transparent, un fichier qui est clean que nous sommes en train de nettoyer. Nous ne voulons pas être une CENI qui sera totalement enfermée sur elle-même. On a eu l’OIF qui est venue et qui voulait faire le contrôle du fichier mais l’OIF, malheureusement, s’est rebiffée ; l’OIF a conclu qu’elle n’est pas en mesure de pouvoir faire cet audit et donc nous allons attendre la décision de la plénière pour voir quel est cet organisme qui viendra faire cet audit», a déclaré le Rapporteur adjoint de la CENI. Vraisemblablement, la CENI veut donner une dimension nationale et internationale à ce fichier qui ne peux être un sujet tabou. Concernant le nettoyage du fichier électoral en cours de traitement, tous ceux qui s’étaient enrôlés en étant des enfants sont en train d’être dénichés. «Nous sommes en train d’enlever dans le fichier les photos, il y a ceux qui auraient utilisé les photos pour enrôler certaines personnes mais ces gens-là sont enlevés aussi, on enlève tous ceux qui sont des doublons, des enregistrements multiples», renseigne Paul Muhindo. Pour ce faire, la CENI utilise des méthodes nouvelles devant permettre d’obtenir un fichier électoral clean. Tout au long de ces huit journées portes-ouvertes, la CENI a échangé avec les professionnels des médias, les corps diplomatiques, la société civile, les confessions religieuses, les parties politiques ainsi que les Députés, Sénateurs et juges. Les participants ont eu le privilège de visiter le centre de traitement des données de la CENI. MB
*‘’Après avoir mis en perspective la nouvelle vision devant désormais réguler le secteur privé de la sous-traitance, un contrôle va suivre pour garantir que les mesures particulières ici, annoncées sont de stricte application. Ce contrôle commence, dès ce jour. Notre équipe d’inspecteurs préparés à cet effet, sera déployée sur terrain. Nous demandons pour cela aux acteurs et sociétés concernés, de s’y préparer utilement en se conformant, d’ores et déjà, aux mesures que nous venons d’annoncer. Nous comptons sur la bonne collaboration de tous et les y appelons vivement. Ceci dit, il ne nous reste plus qu’à demander aux sous-traitants, particulièrement à notre jeunesse, de s’approprier cette sous-traitance pour en faire le vrai bras armé de l’économie de notre nation. L’heure est arrivée d’accéder à la sous-traitance. Le Chef de l’Etat vous donne l’occasion d’accéder aux marchés. Saisissez la balle au bond car c’est maintenant ou jamais. Soutenons la sous-traitance pour booster l’économie nationale, en vue de créer de la richesse pour les Congolais. Voilà le défi que l’ARSP s’engage à relever ensemble avec les entrepreneurs Congolais, en général, et la Jeunesse congolaise, en particulier, à savoir : Devenir Créateurs de Richesses pour nos Populations’’, a déclaré Miguel Kashal, le Directeur Général de l’ARSP devant les entrepreneurs et représentants des sociétés principales concernées par la sous-traitance.
Message du Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur privé (ARSP) aux entrepreneurs et aux sociétés principales concernées par la sous-traitance Chers entrepreneurs et responsables des sociétés principales concernées par la sous-traitance en République Démocratique du Congo, Cent jours échus, depuis qu’il a plu au Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de nous confier la Direction de l’« Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé », ARSP en sigle, nous nous devons d’indiquer à l’opinion, la voie vers laquelle avance cet établissement public administratif de l’État Congolais. Outre cet impératif de redevabilité, une autre raison s’ajoute à ce qui motive notre communication de ce jour. C’est qu’après avoir été reçu par plusieurs membres du gouvernement de la République concernés par la sous-traitance pour échanger sur la question, nous avons réalisé, à la fois l’énorme attente des sous-traitants congolais par rapport à la tâche confiée à l’ARSP ; mais aussi, la nécessité d’impliquer un large éventail des secteurs d’activités de notre pays dans la mise en œuvre et l’accompagnement de la vision du Président de la République dans ce secteur, laquelle consiste à mettre fin à la souffrance des congolais, (souffrance) à laquelle il compatit, en activant les mécanismes susceptibles de créer des riches congolais. Il vous souviendra, en effet, qu’il avait clairement émis le vœu de voir créer des riches congolais et avait promis aux opérateurs économiques de les protéger, de leur permettre de s’épanouir et de se développer ; ce, dans l’optique de la création d’une vraie classe moyenne détenant de vraies actions dans les sociétés de droit congolais. La mise en œuvre de cette vision se déroule dans un contexte particulier que nous connaissons tous, à savoir : celui de l’agression que subit notre pays dans sa partie orientale. Plusieurs milliers de nos compatriotes ont perdu la vie suite à cette guerre ignoble et barbare, parmi lesquels plusieurs vaillants éléments de nos forces armées. Nous nous joignons à la République toute entière et à son Président pour leur rendre l’hommage qu’ils méritent. Nous compatissons également avec les milliers de déplacés internes et autres réfugiés, dont la situation humanitaire est autant indescriptible que préoccupante, sans compter les femmes violées ainsi que les orphelins de guerre. Nous encourageons les efforts fournis par le Chef de l’Etat pour mettre fin à ce calvaire que subissent nos compatriotes vivant dans l’Est de la République. Nous regrettons du reste l’impact négatif de cette situation sur la mise en œuvre de la Loi sur la sous-traitance dans cette partie du pays. Mesdames et Messieurs, Pour revenir aux activités de l’ARSP, nous avions déjà indiqué que, par-dessus les missions de planification, de consultation, de contrôle et de règlement de contentieux lui fixées par le Décret qui l’a instituée, l’orientation générale de son action procède de la vision du Président de la République telle que définie plus haut. S’activer à créer une vraie classe moyenne au sens pré-rappelé est sans doute une option volontariste, mais elle se veut également réaliste, en tout cas réalisable sur deux axes, à savoir : ▪ L’accès des entreprises congolaises à la sous-traitance dans tous les secteurs productifs ; ▪ Le traitement de faveur accordé aux nationaux lorsque les conditions le permettent, sans mettre à mal les droits légitimes des autres acteurs concurrents, particulièrement dans les secteurs stratégiques. Cela est, pour nous ARSP, un objectif structurant pour toute notre action. Nous le poursuivrons sans ambages. C’est ainsi que, dès le début de notre mandat, nous avions annoncé deux volets importants de notre action dans ce secteur : à la fois y mettre de l’ordre et accompagner les sous-traitants congolais afin qu’ils accèdent aux marchés de la sous-traitance. Nous voudrions rassurer que ce dernier volet est garanti. Pour cela, nous encourageons les sous-traitants à s’affilier aux structures fédératrices légalement constituées telles que la Fédération des Entreprises du Congo, FEC en sigle, la Confédération de Petite et Moyenne Entreprise du Congo, COPEMECO en sigle et la Fédération Nationale des Artisans de Petites et Moyennes Entreprise du Congo, FENAPEC en sigle, et d’autres structures analogues. Cela permettra un meilleur suivi et évaluation de leur croissance. Sous le volet « mettre de l’ordre », appel est fait aux sociétés principales à se conformer à la loi sur la sous-traitance et ses mesures d’application. Pour ce faire, des mesures particulières s’imposent et seront de stricte application, notamment, De 1. L’arrêt désormais du système de prête-nom, c’est-à-dire, le recours à une personne qui prétend agir pour son propre compte alors qu’en réalité, elle intervient pour le compte d’une personne qui ne voudrait pas révéler la part qu’elle prend dans une affaire ou dans une société formellement parlant, alors qu’en réalité elle n’est pas impliquée dans la gestion desdites sociétés ; De 2. La fin du système de bons de commande : les sous-traitants congolais n’auront plus de bons de commande, mais plutôt des contrats. La raison, c’est qu’avec les bons de commande, les marchés sont incertains ou juste momentanés au gré des vagues d’opportunités, tandis que les contrats donnent lieu à des marchés permanents qui permettent aux sous-traitants de les bancariser en vue de les sécuriser sur le plan financier. Demande est ainsi faite aux banques de droit congolais d’accompagner lesdits contrats en collaboration avec le Fond de Garantie de l’Entrepreneuriat au Congo, FOGEC en sigle. Dans la droite ligne de ces mesures, nous mettons en garde les banques qui, après avoir pris connaissance des marchés de leurs clients (c’est-à-dire les sociétés de sous-traitance), au lieu de les protéger, de les encadrer et de les accompagner pour leur épanouissement conformément à leur mission, usent plutôt de leur capacité financière pour créer des sociétés concurrentes. Finie cette pratique déloyale qui ne permet pas l’émergence de la classe moyenne congolaise. Les banques qui continueront de se comporter ainsi seront dénoncées et sanctionnées sévèrement, conformément aux lois de la République. C’est le lieu d’annoncer notre franches collaboration avec la Cellule National de Renseignement Financiers, CENAREF en sigle, en vue de contrôler les transactions des sociétés principales avec les sociétés de sous-traitance étant entendu que tous les sous-traitant doivent être payés au pays. Tout paiement effectué par les sociétés principales dans le cadre de la sous-traitance en dehors du pays ne sera pas toléré, étant donné que le paiement en dehors du pays ne contribue pas à l’élargissement de l’assiette fiscale de la République. Bien plus, il viole la loi sur le rapatriement des capitaux, échappant de ce fait au contrôle de la Banque Centrale du Congo. Outre qu’il enfreint l’éclosion de l’expertise nationale et favorise la destruction des sociétés de sous-traitance congolaises. Avec la Direction Générale des Douanes et Accise, DGDA en sigle, un protocole d’accord sera conclu en vue de contrôler toutes les importations d’intrants et réactifs. Ces importations doivent être faites par des sociétés de droit congolais, nullement par les autres sociétés sans elles. Il s’en suit que les sociétés principales doivent passer par leurs sous-traitants pour l’importation d’intrants et réactifs. Nous prévenons, avec l’engagement le plus solennel, que ceux qui ne se conformeront pas à ces mesures, se seront exposés eux-mêmes à la rigueur de la loi et autres textes règlementaires du pays y relatifs. Devrions-nous rappeler que toutes ces dispositions ainsi que les lois et règlements qui organisent la sous-traitance, n’ont pas commencé au Congo ! Ils existent, en effet, déjà dans plusieurs pays d’Afrique, notamment, en Afrique du Sud, au Botswana, en Namibie, au Nigéria, au Ghana, au Sénégal et dans bien d’autres pays. Il ne faut pas, du reste, perdre de vue le fait que tout cela est ordonné à la lutte contre la pauvreté et la promotion de la croissance inclusive dont participent les activités des PME. L’ARSP est résolument engagée pour cette cause et se veut être l’instrument de changement, de diversification de l’économie nationale et de développement, comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire dans un autre cadre. Nous rendons une fière chandelle au Président de la République, Chef de l’Etat, de qui provient toute cette vision. Nous comptons dans cette tâche de l’ARSP, énormément sur l’accompagnement des honorables députés nationaux et sénateurs ainsi que les députés provinciaux ; ceux-ci, mieux que quiconque, ont intérêt à ce que soient créées des richesses et que la priorité d’emploi soit accordée aux Congolais, en d’autres termes, leurs électeurs, leurs bases respectives. Nous saluons l’implication et l’appui substantiel du gouvernement à la matérialisation des objectifs fixés à l’ARSP et l’assurons de notre détermination à les atteindre. Mesdames et Messieurs, Il est important de préciser que la démarche ainsi entreprise par l’ARSP n’est pas à confondre avec la Zaïrianisation (questionnable à plusieurs égards). L’ARSP, s’inscrivant dans la quête d’une croissance économique plus inclusive et durable, prône l’émergence de la classe moyenne congolaise, la consolidation de l’expertise nationale et donne la possibilité aux congolais de s’associer aux expatriés à raison de 51% d’actions pour les nationaux et 49 % pour les expatriés. Une telle démarche visant à garantir aux sous-traitants congolais des parts réelles, n’est pas en contradiction avec les investissements directs étrangers, qui continueront d’être encouragés, ni avec l’épanouissement des sociétés principales, qui bénéficieront à la fois de la protection nécessaire, comme promis par le Chef de l’Etat, mais aussi d’une franche collaboration de notre part. Mesdames et Messieurs, Après avoir mis en perspective la nouvelle vision devant désormais réguler le secteur privé de la sous-traitance, un contrôle va suivre pour garantir que les mesures particulières ici annoncées sont de stricte application. Ce contrôle commence, dès ce jour. Notre équipe d’inspecteurs préparés à cet effet, sera déployée sur terrain. Nous demandons pour cela aux acteurs et sociétés concernés, de s’y préparer utilement en se conformant, d’ores et déjà, aux mesures que nous venons d’annoncer. Nous comptons sur la bonne collaboration de tous et les y appelons vivement. Ceci dit, il ne nous reste plus qu’à demander aux sous-traitants, particulièrement à notre jeunesse, de s’approprier cette sous-traitance pour en faire le vrai bras armé de l’économie de notre nation. L’heure est arrivée d’accéder à la sous-traitance. Le Chef de l’Etat vous donne l’occasion d’accéder aux marchés. Saisissez la balle au bond car c’est maintenant ou jamais. Soutenons la sous-traitance pour booster l’économie nationale, en vue de créer de la richesse pour les Congolais. Voilà le défi que l’ARSP s’engage à relever ensemble avec les entrepreneurs Congolais, en général, et la Jeunesse congolaise, en particulier, à savoir : Devenir Créateurs de Richesses pour nos Populations. Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo ! Que vive la sous-traitance en République Démocratique du Congo ! Que vive l’A.R.S.P ! Je vous remercie. Miguel Kashal Katemb Directeur Général
*‘’La liberté a des limites. La RDC traverse une période difficile. Notre presse est impérativement appelée à se désolidariser et à quitter des cercles complotistes. Il faut qu'elle refuse catégoriquement de relayer des infox, des campagnes de diabolisation et des Fake news sur la situation sécuritaire du pays. La presse nationale comme étrangère doit cesser de manipuler l'opinion et les esprits pour ne pas faire le jeu de l'ennemi. Convertissez-vous et retirez vos micros, vos caméras et vos plumes de la conspiration contre la RDC. 2023, est une année électorale. La bataille sera rude entre les politiciens. Ces derniers se servent toujours des médias. Et surtout qu'ils les contrôlent. Aux journalistes de faire le choix entre le mercenariat politique et l'information’’, a déclaré hier, mercredi 3 mai 2023, à Fleuve Congo Hôtel, M. Gaby Kuba, Président de l’UNPC, devant les professionnels des médias, en présence du Chef de l’Etat, du Président du Sénat, du Premier Ministre, du Ministre de la Communication et Médias et de tant d’autres invités à la cérémonie commémorative de la journée mondiale de la liberté de la presse. Mot de circonstance du président de l'union nationale de la presse du Congo à l'occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse Excellence Monsieur le Président de la République Chef de l'Etat, Mesdames et Messieurs en vos titres et qualités respectifs, Nous célébrons ce 3 mai, le trentième anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème :"Liberté d'expression comme moteur de tous les droits de l'homme ". Une journée instaurée par l’UNESCO depuis la Déclaration de Maputo. Au niveau national, nous avons adapté le thème comme suit : "Liberté d'expression à l'épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo : Nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique ". Notre thème national tient compte du nouveau cadre légal et du contexte sécuritaire du pays. La nouvelle loi sur la presse était le vœu de chacun de nous lors des États généraux de la Communication et Médias tenus l'année dernière. Nous étions tous unanimes pour la modification de la loi de 1996 dont plusieurs dispositions étaient devenues désuètes au regard de l'évolution de la société et des innovations technologiques. Cette loi, appelée "Loi Muyaya" apporte une nouvelle dynamique et renforce la liberté de la presse. Elle consacre un chapitre sur les médias en ligne, aborde le statut des médias communautaires et associatifs et accorde une place de choix à la viabilité économique des médias. A défaut d'obtenir la dépénalisation totale des délits de presse, nous n’avons obtenu qu’une dépénalisation partielle en attendant la ‘’salubrité médiatique’’ prônée par le Président de la République Félix Tshisekedi. Je tiens donc à féliciter tous ceux qui ont travaillé pour cette nouvelle loi. Excellence Monsieur le Président de la République Chef de l'Etat, Mesdames et Messieurs, Nous ne sommes pas encore arrivés au bout du tunnel malgré la promulgation de la nouvelle loi sur la presse. La dépénalisation partielle est un piège qui nous est tendu par l'Etat car, nous ne serons pas à l’abri de certains ennuis. La prudence s’impose. Nous devons donc être plus responsables dans l'exercice du métier en respectant notre code d'éthique et de déontologie ainsi que les lois du pays. La liberté et la responsabilité sont indissociables. C'est pourquoi, la ‘’salubrité médiatique’’ est un vaste chantier sur lequel nous devons déployer beaucoup d'énergie. Et, les pouvoirs publics doivent prêcher par l'exemple en cessant de légaliser, d'adopter et de légitimer les moutons noirs qui ont aujourd'hui pignon sur rue plus que les vrais journalistes. Ils sont décriés autant qu'ils sont adulés. On ne résout pas le problème avec ceux qui en tirent profit. Nous rappelons au Gouvernement, son engagement de financer le congrès extraordinaire de l'Union Nationale de la Presse du Congo, conformément aux recommandations des États généraux. L’UNPC a déjà donné le go avec la réunion de son Comité directeur, financée par Internews l’année dernière à l’issue des Etats généraux. Ce congrès vise des réformes. De l'assainissement de la corporation des journalistes, dépend aussi la réussite du Gouvernement dans le secteur. En outre, pour une bonne appropriation de la ‘’Loi Muyaya’’, il faut la vulgarisation. C'est ainsi que nous demandons à l'Etat de nous transmettre la version définitive publiée dans le Journal officiel afin d'éviter toute spéculation. Aussi, l'UNPC sollicite-t-elle l'appui du Ministère de la Communication et d'autres partenaires pour la vulgarisation de ladite loi. Excellence Monsieur le Président de la République Chef de l'Etat, Mesdames et Messieurs, La RDC fait face à des guerres à répétition depuis plus de 25 ans. Cette situation n'est guère reluisante pour la liberté de la presse. C'est ici l'occasion pour l'UNPC d'exprimer son soutien à tous ses membres ayant abandonné leurs rédactions à cause de l'agression orchestrée par le M23. Nous avons une pensée pieuse pour ceux qui sont morts dans l'exercice de la profession et dont leur seul péché n’a consisté qu’à donner l'information au public. Les ennemis de la République les ont considérés comme des témoins gênants. D'où, les assassinats et le mauvais traitement. Le déplacement massif des journalistes des entités occupées par le Rwanda dans l'Est du pays et l'interruption des émissions de la radio Top Congo sont des illustrations de la cruauté vis-à-vis de notre presse. La tragédie au Kivu impacte négativement notre presse. Et tout cela, sous le regard complice, passif et complaisant du monde entier. Entre-temps, les observateurs et autres spécialistes du Congo sont sur les rapports et les décomptes pour placer la RDC dans tel ou tel classement, alors qu'ailleurs, une simple interpellation d'un journaliste est un tsunami qui suscite la mobilisation générale. Deux poids, deux mesures ! Chers confrères journalistes, Il n'y a pas d'incompatibilité entre la défense de la patrie et le journalisme. La liberté a des limites. La RDC traverse une période difficile. Notre presse est impérativement appelée à se désolidariser et à quitter des cercles complotistes. Il faut qu'elle refuse catégoriquement de relayer des infox, des campagnes de diabolisation et des fake news sur la situation sécuritaire du pays. La presse nationale comme étrangère doit cesser de manipuler l'opinion et les esprits pour ne pas faire le jeu de l'ennemi. Convertissez-vous et retirez vos micros, vos caméras et vos plumes de la conspiration contre la RDC. 2023, est une année électorale. La bataille sera rude entre les politiciens. Ces derniers se servent toujours des médias. Et surtout qu'ils les contrôlent. Aux journalistes de faire le choix entre le mercenariat politique et l'information. L'UNPC réitère sa position de désapprouver tout activisme politique des journalistes, tout discours haineux ou xénophobe et toute délinquance médiatique. Le nouveau variant du journalisme congolais, sous couvert du journaliste d'opinion ou d'analyste politique, actuellement en vogue, est invité à revisiter son mode opératoire. Je vous remercie. Gaby KUBA BEKANGA, Président de l’UNPC
*L’année 2023 marque le trentième anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse, en ce 3 mai, au Kempinski Fleuve Congo Hôtel, à Kinshasa, les professionnels des médias se sont réunis autour du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi pour commémorer cette date historique sous le thème universel : "Façonner un avenir de droits : La liberté d'expression comme moteur de tous les autres droits de l'homme" et le thème national : "La liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique". Trois décennies au cours desquelles, cette journée a été décrétée par les Nations Unies en 1993, suivant une recommandation de l’Unesco. Cette journée « sert à rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse et constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle », explique l'Unesco. En République Démocratique du Congo, c'est tous les jours que le gouvernement fournit des efforts pour matérialiser cette liberté afin qu'il y ait moins de journalistes et autres professionnels des médias dans les lieux carcéraux (prisons, cachots et parquets). Aujourd'hui, avant la prise de parole par le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya et le Président de la République Félix Tshisekedi, plusieurs orateurs ont tour à tour émis leurs vœux de voir le gouvernement Congolais avec la nouvelle loi sur la liberté de la presse, assainir l'environnement médiatique Congolais. Nous citons le Secrétaire Général de l'ONG Journaliste en danger Tshivis Tshivuadi, le Chef de bureau et Représentant de l'UNESCO en RDC Isaías Barreto da Rosa ; le Chef de mission adjoint à l'ambassade de Suède en RDC Joachim Beijmo et le président du Conseil Supérieur de l'audiovisuel et de la communication en RDC, Christian Bosembe. Selon le secrétaire général de JED, Tshivis Tshivuadi, le bilan du premier mandat de Félix Tshisekedi dans le domaine des médias est positif. "En 4 ans, le pays a gagné 30 places dans le baromètre mondial de la liberté de la presse de Reporter sans frontières (RSF), passant de la 154e à la 124e position. Aussi, fait-il mention de la nouvelle loi qui régit la presse, promulguée 27 ans après l’ancienne", a-t-il déclaré. «Si vous êtes réélu Président de la République au terme des prochaines élections, Monsieur le Président, que comptez-vous faire pour la presse que vous n’avez pas fait lors de votre premier mandat ? », a-t-il demandé au Chef de l’Etat. Prenant la parole, Patrick Muyaya a rappelé à l'assistance et au monde connecté sur la radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et sur la chaîne YouTube RTNC que la rédaction du thème annuel "La liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique", a tenu compte du contexte d'agression dont est victime l'Est de la République Démocratique du Congo par le Rwanda camouflé derrière le mouvement terroriste M23 et le progrès qui se fait dans le secteur des médias. "Ce n’est pas une habitude de vous accueillir ; mais plutôt un privilège de vous revoir, en ce jour, pour la célébration d’une des valeurs cardinales qui fondent votre engagement politique, à savoir : la défense et la promotion de la liberté d’expression. Toute à l'heure, j'échangeais avec l'ambassadrice des États-Unis d'Amérique dans notre pays, elle me confiait que de sa forte carrière diplomatique, elle n'a pas encore vu un Président de la République se mobiliser pour assister à la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse", a dit Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, et Porte-parole du Gouvernement Sama Lukonde 2. Le ministre reconnaît avoir retenu du Président de la République, la formule du dire et du faire. Il avait promis lors de l'ouverture des travaux des états généraux de la communication et médias en janvier 2022 que durant son mandat, la presse rd-congolaise sera dotée d'une nouvelle loi sur la liberté de la presse tenant compte des avancées technologiques et autres de ces 27 dernières années. C'est qui a été fait par la promulgation de la loi, le 13 mars dernier. "Vous l’avez dit et vous l’avez fait ! Vous avez tenu parole. Et aujourd’hui, il est de mon devoir, comme Ministre de tutelle, de saluer votre accompagnement permanent et de porter les remerciements de tous les professionnels des médias et autres acteurs du secteur à Votre Autorité. Vous pouvez considérer qu’avec l’entrée en vigueur de cette Loi, vous n’avez pas seulement bétonné mais vous avez posé une fondation solide sur laquelle se construit désormais le nouvel écosystème médiatique de notre pays. La célébration de cette journée constitue aussi un moment des retrouvailles de ceux qui, depuis la tenue des Etats Généraux de la Communication et Médias, travaillent dans un élan d’unité pour la mise en œuvre de chacune des recommandations. Je voudrais particulièrement saluer leur engagement pour le dévouement et le travail en faveur du retour à la norme de notre beau métier. En même temps que je voudrais saluer nos partenaires traditionnels qui nous accompagnent dans ce travail quotidien" a indiqué le ministre Muyaya. Pour sa part, le Président Félix Tshisekedi a exprimé sa joie de célébrer cette journée dédiée aux journalistes. "Ma présence en ces lieux entre dans le cadre de la tradition que j’ai voulu instituer, dès le début de mon mandat, celle de célébrer avec vous la liberté de la presse, vitale pour la consolidation de notre démocratie. En ce moment où nous célébrons donc cette Liberté, et conformément au thème arrêté pour la circonstance, je voudrais dire, avant toute chose, toute ma solidarité aux journalistes et professionnels des médias qui payent, comme beaucoup de nos compatriotes dans la partie Est de notre pays, le prix de la barbarie de l’agression rwandaise" a indiqué le Chef de l'Etat. Le Président a rappelé la responsabilité de journalistes dans l'encadrement des échanges et dans les dispositions à prendre pour éviter des dérapages. " Je vous exhorte à utiliser vos plateaux et vos différents médias pour favoriser un débat politique sain, lequel permettra à la fois à vos invités ainsi qu’à vos téléspectateurs, auditeurs et lecteurs d’être édifiés sur la nature des offres politiques leurs proposées sous forme de programmes et propositions par les Candidats », a souligné Félix Tshisekedi. Il convient de signaler que la loi sur la liberté de la presse en République Démocratique du Congo portée par le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a été ratifiée le mardi 2 mai 2023 à la chambre haute du parlement Congolais, après avoir été adoptée le 4 avril dernier, à l'assemblée nationale. Signalons que cette loi a été promulguée le 13 mars 2023 à Kinshasa, par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. (Avec la Cellcom/Communication & Médias) ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION ET MEDIAS, PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT, A L’OCCASION DE LA CELEBRATION DE LA 30ème JOURNEE MONDIALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Fleuve Congo Hôtel, le 03 mai 2023 Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, avec mes hommages le plus déférents, Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Honorable Président de l’Assemblée Nationale, Honorable Président du Sénat, Honorables Députés Nationaux et Sénateurs, Mesdames et Messieurs des Corps constitués, Mesdames et Messieurs, les Membres du Gouvernement, Messieurs les Présidents des Assemblées Provinciales, Messieurs les Gouverneurs des Provinces, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs de mission diplomatique et Représentants des organismes internationaux, Mesdames et Messieurs les journalistes et professionnels des médias, Distingué(e)s Invité(e)s, en vos titres et qualités ; Mesdames, Messieurs, C’est encore un réel honneur, Excellence Monsieur le Président de la République, de vous avoir au milieu de nous dans ce cadre pour la célébration de la liberté de la presse placée cette année sous le thème national : « La liberté d'expression à l'épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi sur la Presse pour une nouvelle dynamique ». Nous avons convenu de cette thématique au regard du contexte sécuritaire de notre pays qui reste marqué par l’agression rwandaise mais aussi par des progrès remarquables et unanimement salués qui se font sous votre direction dans le secteur des médias. Ce n’est pas une habitude de vous accueillir ; mais plutôt un privilège de vous revoir, en ce jour, pour la célébration d’une des valeurs cardinales qui fondent votre engagement politique, à savoir : la défense et la promotion de la liberté d’expression. De votre dernier discours devant nous à l’occasion de la clôture des Etats Généraux, j’ai retenu une formule que plus d’une fois mentionnée « le dire et le faire ». Et dans le même discours, vous avez pris l’engagement de vous impliquer pour la célérité et l’adoption de nos textes. Aujourd’hui, avec la promulgation de la nouvelle Loi sur la presse, c’est chose faite. Excellence, Monsieur le Président de la République, Vous l’avez dit et vous l’avez fait ! Vous avez tenu parole. Et aujourd’hui, il est de mon devoir, comme Ministre de tutelle, de saluer votre accompagnement permanent et de porter les remerciements de tous les professionnels des médias et autres acteurs du secteur à Votre Autorité. Vous pouvez considérer qu’avec l’entrée en vigueur de cette Loi, vous n’avez pas seulement bétonné mais vous avez posé une fondation solide sur laquelle se construit désormais le nouvel écosystème médiatique de notre pays. La célébration de cette journée constitue aussi un moment des retrouvailles de ceux qui, depuis la tenue des Etats Généraux de la Communication et Médias, travaillent dans un élan d’unité pour la mise en œuvre de chacune des recommandations. Je voudrais particulièrement saluer leur engagement pour le dévouement et le travail en faveur du retour à la norme de notre beau métier. En même temps que je voudrais saluer nos partenaires traditionnels qui nous accompagnent dans ce travail quotidien. Excellence Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs, Dans la thématique de la célébration de ce jour il y a deux aspects, je voudrais, de manière résumée, revenir d’abord sur les grandes innovations et adaptations contenues dans la nouvelle Loi sur la Presse. L’impératif de la salubrité médiatique que vous nous avez recommandé, Excellence Monsieur le Président de la République, a été le fil conducteur de notre travail durant son élaboration. Les premiers changements majeurs apportés dans cette Loi nous permettent, en amont, d’éviter l’infiltration dans le secteur des médias, c’est la définition même du journaliste professionnel. L’article 3 point 11 de la Loi précitée le définit comme : « Toute personne diplômée d’une école de journalisme reconnue par l’Etat Congolais et dont l’activité principale, régulière et rétribuée consiste à la collecte, au traitement et la diffusion de l’information ; Toute personne titulaire d’un diplôme de licence ou équivalent suivi d’une pratique professionnelle de trois ans dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information au sein d’une rédaction, d’une entreprise de presse reconnue par l’Etat». Les conditions d’accès au métier ont été durcies pour filtrer en amont des moutons noirs, remettre de l’ordre dans la profession des journalistes et garantir l’obtention de la carte de la presse aux seuls professionnels des médias. C’est cela l’esprit des articles 9, 10 et 11. Et pour corser davantage, l’article 121 stipule, je cite : « Quiconque s’est attribué indument la qualité de professionnel des médias dans l’une ou l’autre catégorie de métiers repris à l’article 3 de la présente Ordonnance-Loi ou qui a publiquement porté un insigne ou emblème destiné à faire croire à la jouissance de cette qualité et/ou à l’exercice de cette profession ou qui en a indument tiré bénéfice est puni conformément aux dispositions du Code Pénal Congolais ». Fin de citation. L’autre point important qui figure dans cette Loi et qui nous permettra de réduire le nombre de plaintes enregistrées contre les journalistes, c’est la consécration du droit de réponse comme une réparation à l’égard de la personne lésée. Conformément à l’article 112 de la nouvelle Loi qui vise à permettre la protection des journalistes, obligation est faite à toute personne lésée par une publication ou diffusion par voie de presse de saisir le média concerné et qui est contraint de publier ledit droit de réponse. A défaut, les Instances judiciaires pourraient alors être saisies par la personne lésée pour obtenir réparation. Nous pensons ici avoir fait un pas considérable dans la marche vers la dépénalisation, objectif qui ne pourra être atteint que si nous parvenons en amont à réussir la salubrité médiatique, c’est cela que nous avons convenu. Les articles 120 et 123 de la même Loi consacrent, dans le régime de sanctions, l’instauration de la « Clause de la mauvaise foi » dans la publication des fausse informations ou allégations ou encore des pièces fabriquées, falsifiées ou mensongères attribuées à des tiers. Ceux-là sont punis suivant les prescrits du Code pénal. La jouissance effective du droit constitutionnel à l’information pour tout Congolais, comme l’ont soutenu les professionnels des médias, des acteurs sociopolitiques et ceux de la société civile dans le Rapport Général des Etats Généraux de la Communication et Médias de janvier 2022 sur les réformes légales et institutionnelles du secteur de la Communication et Médias. Ce principe est garanti dans cette Loi en son article 95. L’autre changement apporté, c’est la promotion de la viabilité économique des organes de presse consolidée pour garantir, d’une part, les intérêts des entrepreneurs, et d’autre part, les exigences fondées sur le développement des vecteurs économiques stables en faveur des employés. A ce sujet, le principe de l’octroi de l’aide directe et indirecte à la presse a été renforcé selon l’article 39. Autant, des exonérations fiscales sont prévues en faveur des entreprises de presse, conformément à l’article 41 de la nouvelle Loi. Prenant en compte vos recommandations, Monsieur le Président de la République, les parties prenantes aux Etats Généraux de la Communication et Médias ont veillé à ce que la nouvelle Loi garantisse le principe de l’exercice d’une presse réellement libre, partenaire au développement. Face à l’impératif d’adaptation de la Loi aux réalités de l’environnement médiatique actuel, cette Loi prend en compte des nouvelles catégories des médias dont la presse en ligne, les médias associatifs, communautaires et confessionnels. Et ensemble, nous travaillons à conformer les médias existant aux prescrits de la nouvelle Loi et nous avons 6 mois pour le faire suivant l’article 140. Excellence Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs, Point n’est besoin de vous rappeler le contexte sécuritaire marqué, depuis une année, par la guerre d’agression rwandaise avec les terroristes du M23. Dans leur barbarie, ils ont commis des atteintes graves à la liberté de la presse dans le seul objectif d’étouffer les voix de la vérité sur leur violence qu’ils imposent injustement à nos populations. La République Démocratique du Congo ne sera jamais le Rwanda où il n’existe aucune voix dissonante, où il n’existe aucune presse libre, où sont éteintes toutes les voies qui pensent le contraire du régime tyrannique. Ce modèle anti-démocratique ne sera jamais exporté chez-nous, Excellence Monsieur le Président de la République, parce que vous ne laisserez jamais cela arriver. Nous voulons, à travers nos échanges de ce jour, partager des expériences et outiller de nouveau les journalistes tant sur les mesures de sécurité qu’ils doivent observer dans les zones en conflit que dans la manière de couvrir l’information durant cette période si sensible. Dans le même registre, ils vont devoir, en cette année électorale, renforcer leurs capacités afin d’assurer un traitement impartial de l’information électorale. Nous travaillerons, en collaboration avec le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) et la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), sur des programmes qui pourrons rendre plus fluide l’accès à l’information électorale. Nous comptons sur l’expérience des intervenants et la contribution des participants pour des échanges de qualité qui permettrons, j’en suis convaincu, de contribuer à améliorer le rendement de nos professionnels des médias. Excellence Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs, Dans la droite ligne de la réforme du cadre légal et institutionnel, j’entends présenter, dans les jours qui suivent cette célébration, aux Commissions du Gouvernement l’Avant-projet de Décret portant Statuts des journalistes œuvrant en République Démocratique du Congo. Ce texte, œuvre des Etats Généraux de la Communication et Médias, viendra modifier un texte vieux de 44 ans alors que le métier des journalistes à largement évolué. D’autres textes importants suivront la même procédure sous l’encadrement du Premier Ministre, Jean-Michel SAMA LUKONDE KYENGE, afin de matérialiser votre vision dans ce secteur vital pour notre démocratie. L’organisation du Congrès de l’Union Nationale de la Presse du Congo(UNPC) se présente comme une solution majeure de la refondation de cette instance d’autorégulation de la profession. Notre Gouvernement s’apprête à s’acquitter de ses obligations conformément aux résolutions des Etats Généraux de la Communication et Médias. En ce qui concerne la salubrité médiatique, j’aimerais rappeler ici que la première phase du contrôle de conformité administratif et documentaire des Editeurs des programmes et des sociétés de télédistribution pour la ville de Kinshasa a été bouclée par la Commission permanente ad hoc. Les résultats ont été présentés lors de la 95ème réunion du Conseil des Ministres qui en a pris acte. A l’expiration du délai de grâce de 15 jours qui court jusqu’au mardi 9 mai 2023, nous allons procéder : - à la déconnexion des Editeurs des programmes non en règle et à la connexion de ceux qui le sont ; - à la déconnexion de ceux qui émettent encore en analogique ; - à l’extension de ce contrôle administratif et technique, dans une seconde phase, aux différentes radios et autres catégories des médias. Ainsi, l’application stricte de ces mesures ne viendront en aucun museler la liberté d’expression, celle de la presse en particulier, plutôt que de conformer les usagers du secteur au respect des textes légaux et réglementaires. Et ainsi faciliter le travail d’identification des médias de ceux qui seront éligibles à l’aide directe prévue par la Loi. L’Etat ne peut pas appuyer des médias qu’il ne connaît pas et qui ne sont pas pleinement en règle sur le plan administratif et technique. Je ne saurais terminer mon propos sans remercier tous les partenaires qui nous accompagnent : Internews, UNESCO, USAID, FHI360, les Ambassades des Etats Unis d’Amérique et celle de Suède. Mes remerciements s’adressent également aux organisations professionnelles avec qui nous collaborons, je cite : - l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) ; - Journaliste en Danger (JED), Association des Médias d’Information en Ligne (MILRDC) ; - L’Association Nationale des Entreprises Audiovisuelles Privées (ANEAP) ; - L’Association Nationale des Editeurs du Congo (ANECO) ; - La Fédération des Médias de Proximité du Congo (FRPC) ; - Journaliste En Action (JA) ; - L’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse-Ecrite (ACOFEPE) ; - L’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM) ; - et tant d’autres. Reconnaissance également à l’égard du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC). Ensemble, nous sommes engagés résolument dans cette marche irréversible vers la transformation de notre paysage médiatique. Excellence Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs, Au vu des résultats relevés ci-haut, ce ne serait pas trop dire que de dire que vous pouvez avoir le sentiment du devoir accompli en ce qu’à ce stade de votre mandat, vous avez relevé le défi principal dans notre secteur, celui de doter la presse Congolaise d’une Loi mère moderne et plus protecteur des journalistes après 27 ans. Et dans cette Loi, vos engagements pour une presse libre, des médias viables et des journalistes professionnels sont tenus sans ambiguïté. Avec tous les parties prenantes, nous travaillons sur les mesures d’application qui permettrons au Gouvernement de concrétiser et de rendre effectif ce qui a été cristallisé dans la Loi. Cette nouvelle dynamique amorcée, sous votre impulsion, Excellence Monsieur le Président de la République, augure des lendemains meilleurs pour ce corps de métiers appelé à retrouver ses lettres de noblesse en jouant véritablement son rôle de 4ème Pouvoir au sein de notre société. Pour que cette flamme reste à jamais allumée. Et nous retenons, comme je l’ai dit au début, que vous dites ce que vous faites et, bientôt, au moment du compte, nous ferons l’exercice dans d’autres secteurs pour noter que ce n’était pas seulement le béton que vous avez posé mais plutôt la fondation. Que vive la Liberté de la Presse, Que vive la République Démocratique du Congo, Je vous remercie ! Fait à Kinshasa, le 03 mai 2023 Patrick Muyaya Katembwe Ministre de la Communication et Médias Porte-parole du Gouvernement
Félix-Antoine Tshisekedi, a inauguré, ce mercredi 3 mai 2023, de nouveaux bâtiments construits sur le site de l'Université pédagogique nationale (UPN). Il s'est agi principalement de nouveaux homes pour les étudiants qui vont ainsi améliorer leurs conditions de vie sur ce campus universitaire. La manifestation a été rythmée par une série de prises de parole avant la visite proprement dite de ces ouvrages par le Chef de l'État accompagné par plusieurs personnalités du monde politique et académique. Anastasie Masanga, la Rectrice de l'UPN, qui a pris la parole en premier, ces ouvrages traduisent la volonté, mais aussi, l'humanisme du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui a ainsi honoré sa promesse faite, le 6 décembre 2020, à une délégation de professeurs de l'UPN reçus en audience à la Cité de l'Union Africaine. "Chose promise, chose faite", a-t-elle déclaré tout en louant la qualité de l'ouvrage effectuée par l'entreprise Africa solution ainsi que la transformation à pas de géant que subit, depuis lors, cette alma mater au grand enchantement de la communauté estudiantine. Intervenant au nom de ses pairs, le délégué des étudiants a, quant à lui, exprimé toute la gratitude de la communauté estudiantine envers le Chef de l'Etat dont l'acte ainsi posé restera gravé dans les annales de l'UPN.
Le Ministre de l'ESU, Mohindo Nzangi, a, pour sa part, indiqué que les nouveaux bâtiments s'intègrent dans un vaste programme de construction et de réhabilitation des établissements d'enseignement supérieur et universitaire. Il a aussi souligné que cela confirme la vision du Chef de l'Etat qui œuvre pour la modernisation des établissements d'enseignement supérieur pour les rendre compétitifs et en conformité avec les standards internationaux. Quant aux professeurs, le ministre les a rassurés sur la prise en compte par le Chef de l'État de leurs revendications et de la mise en œuvre de solutions idoines pour répondre rapidement à leurs besoins. S'agissant des infrastructures inaugurées ce jour, il s'agit concrètement de deux homes pour garçons, l'un à six étages avec Rez-de chaussée et doté de 70 chambres et l'autre de 3 étages disposant de 50 chambres. Quant au home des filles, il est en cours de rénovation. Ce qui, à terme, pourra décongestionner ce campus universitaire qui accueille près de 20.000 étudiants. LPM avec la Cellcom/Présidentielle
*‘’Je voudrais très respectueusement, poser à Votre Excellence, une question directe à laquelle Vous n’êtes pas tenu de répondre. C’est celle de savoir, si vous êtes réélu à la fin de cette année, qu’est- ce que Vous feriez pour la presse, et que vous n’avez pas pu lors de votre premier mandat ? Telle est la question que Tshivis Tshivuadi, Secrétaire Général de JED, a posée à Félix Tshisekedi hier, mercredi 3 mai 2023, en marge de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. C’était dans la série de discours tenus devant le Premier Ministre, Sama Lukonde Kyenge, le Ministre de la Communication et Médias, le Président du Sénat ainsi que de tant d’autres autorités invitées à cette occasion, à Fleuve Congo Hôtel, dans son cadre lambrissé situé au premier étage. Plus loin, le Secrétaire Général de JED s’est appesanti, par ailleurs, sur les progrès réalisés dans la protection des libertés des professionnels des médias sous le règne de Félix Tshisekedi. Puis, il a épinglé quelques défis auxquels la RD. Congo est encore confrontée en cette période de guerre d’agression et, surtout, vers la phase finale qui, normalement, marquera la fin du quinquennat grâce à l’organisation de nouvelles élections 2023. Allocution du Secrétaire général de JED à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse Kinshasa, Fleuve Congo Hôtel, le 03 mai 2023 La liberté d’expression à l’épreuve de la crise sécuritaire en RD Congo Excellence Monsieur le Président de la République Après le 03 mai 2019, à l’Hôtel Béatrice, quelques mois après votre arrivée au pouvoir ; après les Etats généraux de la presse qui se sont tenus il ya un peu plus d’une année, sous Votre haut patronage, Vous voici une fois de plus parmi nous à l’occasion de la célébration de cette journée mondiale dédiée à la presse… à la liberté de la presse. Soyez rassuré, Excellence, que les journalistes et acteurs des médias congolais apprécient à leur juste valeur cet Honneur et cette proximité. Cette journée intervient dans un contexte bien particulier marqué par la crise sécuritaire qui persiste, notamment à l’Est du pays ; et que pointe à l’horizon 2023, la fin d’un quinquennat de tous les espoirs. Comment, dès lors, parler de la situation actuelle de la liberté de la presse, sans être tenté de dresser Votre bilan et celui de Votre gouvernement sur l’exercice de cette liberté de la presse, notamment, au regard de votre engagement de « promouvoir la presse et les médias pour en faire véritablement un quatrième pouvoir ». Un exercice qui peut paraitre un peu risqué et mal interprété surtout en ce moment, et surtout si ce bilan est négatif… Et pourtant, ce ne sont pas les réalisations qui manquent à Votre actif. Et j’en donnerais au moins deux à titre illustratif. Il y a 4 ans, la RDC occupait la 154ème place au Classement mondiale de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières, qui est une Organisation connue et reconnue à l’International pour sa rigueur et pour son sérieux. Ensuite, nous sommes passés à la 150è place en 2020 ; et à la 125è place en 2021, aujourd’hui au dernier classement qui vient d’être publié, il y a quelques heures, la RDC se positionne à la …. En quatre ans donc, et sous votre leadership, la RDC a gagné ….. places dans ce classement qui est la baromètre mondiale de la démocratie . Toujours à Votre actif, et à votre accession au pouvoir, la presse congolaise était régie depuis plus de 20 ans par une vieille Loi datant de l’époque de la dictature sous le Maréchal Mobutu, obsolète et répressive pour la liberté de la presse. Aujourd’hui, 27 ans après, la RDC vient de se doter d’une Nouvelle Loi sur la Presse, plus moderne, et plus protectrice pour les journalistes. C’est ici le lieu de saluer ces efforts de votre gouvernement, et l’implication personnelle de notre Ministre de la Communication et médias, qui ont permis tant soit peu de redorer l’image d’un pays longtemps présenté comme l’un des plus dangereux pour les journalistes. Mais, ces avancées significatives ne peuvent occulter d’autres motifs d’inquiétudes et qui demeurent sur des pratiques héritées des anciens régimes, telles que le harcèlement des journalistes, les arrestations et détentions arbitraires, les fermetures ou saccages des médias. Les affrontements à l’Est du pays entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23 mettent à mal le travail des journalistes qui se trouvent bien souvent pris entre deux feux, menacés par les deux camps. Et malgré l’état de siège, cette partie du pays reste l’une des régions la plus violente de la RDC, et la plus à risque pour les professionnels des médias. La question sécuritaire des journalistes nous préoccupe d’avantage au moment où le pays se prépare à s’engager dans un nouveau cycle des élections générales prévues pour la fin de l’année dans un contexte qui s’annonce tout autant tendu que les cycles précédents. Afin d’assurer la sécurité des journalistes sur terrain et leur permettre de faire correctement et en toute sécurité leur travail durant tout le processus, nous lançons un appel au gouvernement d’entamer dès à présent, des campagnes de formation et de sensibilisation des forces de sécurité sur la nécessité de respecter le travail des journalistes. C’est dans ce cadre que nous saluons également la mise en place récente, en concertation avec le ministre de la Communication et des médias, d’un mécanisme de sécurité pour la protection des journalistes à travers la création d’un groupe de communication réunissant des ministres, des représentants de la police et des services des renseignements, des représentants de la Monusco, des gouverneurs militaires des provinces sous états de sièges. Ce groupe WhatsApp permet d’interagir pour prévenir des cas d’atteintes à la liberté de la presse, alerter sur ceux qui sont arrêtes ou menacés, et de faire en sorte que ces exactions ne restent impunies. Avant de terminer mon propos, je voudrais très respectueusement, poser à Votre Excellence, une question directe à laquelle Vous n’êtes pas tenu de répondre. C’est celle de savoir, si vous êtes réélu à la fin de cette année, qu’est- ce que Vous feriez pour la presse, et que vous n’avez pas pu lors de votre premier mandat ? Merci Excellence ! Tshivis Tshivuadi SG. JED
Ce Plaidoyer est un complément au mémorandum adressé au Président de la République, Chef de l’Etat, et déposé officiellement en date du 26 Septembre 2022 à la Présidence de la République, avec copie pour information au Premier Ministre et d’autres Ministres dont celui de tutelle… Le vendredi 29 novembre 2019, au cours de la douzième réunion du Conseil des Ministres, Son Excellence M. Julien Paluku Kahongya, le Ministre de l’Industrie, propose l’organisation de la journée de l’Inventeur et Innovateur congolais de la 1ère Edition 2019. Il est mentionné dans ce compte rendu : (page 10 Point II.5 tiret 2 : Retenir dix (10) inventions et les transformer en projets à financer par le Fonds de Promotion de l’Industrie afin de booster l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes dans le but de contribuer à la création des millionnaires Congolais comme l’a souhaité le Chef de l’Etat … Cette initiative a été encouragés par le Conseil des Ministres. Celui-ci avait demandé son approfondissement en concertation avec d’autres Ministères également concernés… C’est ainsi que sous le haut patronage du Président de la République, Chef de l’Etat, 100 projets de la Master class de l’Inventeur et de l’Innovateur ont été primés le 18 décembre 2019 devant Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ainsi que le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique et celui du Ministre de l’Industrie. Suite aux contacts avec l’ONUDI entamés par le Ministre Marcel Ilunga Leu son prédécesseur, l’ONUDI avait promis 10 millions USD pour la promotion de l’industrie en RDC. Promesse qui sera renouvelée en 2019 et réduite à 9 millions USD lors de la première journée de l’inventeur et innovateur congolais contre 2 millions de financement promis par le FPI pour la transformation en entreprises industrielles des projets primés. L’absence du financement de l’ONUDI qui représentait 80 pourcents du fonds a entrainé le retard dans la transformation des Projets en Entreprises sans oublier la Covid-19 qui a bloqué le fonctionnement normal des institutions en 2020. Ce qui était justifié à l’époque vu la faiblesse des recettes de l’Etat et celles du FPI. Après deux ans d’attente de l’apport de l’ONUDI sans suite, le Guichet de Mise à niveau (GMN en sigle) va convoquer les Lauréats Master class 1er édition et certains porteurs de projets à suivre une formation en élaboration de plan d’affaires du 03 au 26 Mars 2022. Laquelle formation sera sanctionnée par la remise des Attestations en présence du Ministre d’Etat, Ministre de l’Entrepreneuriat et Petites et Moyennes Entreprises et le Ministre de l’Industrie, Ministre de tutelles le 28 Mars 2022 à l’hôtel Memling. Poursuivant son planning le GMN va organiser plusieurs jurys des lauréats Master class et porteurs de projets dont celui devant les experts banquiers du lundi 11 juillet au vendredi 15 juillet 2022. Une dernière session de perfectionnement des Plans d’affaires sera organisée dès Novembre 2022 dans le but d’amender les Plans d’affaires des candidats et les rendre ainsi bancables et acceptables chez tous les bailleurs de fonds... Certains (une dizaine) plans d’affaires amendés sont disponibles au GMN. Notons qu’au moment où nous écrivons cet article, l’ONUDI n’a toujours pas concrétisée sa promesse de 9 millions de dollars alors que son Directeur pour la région Afrique Centrale et Occidentale est un compatriote congolais. Entre temps, suite à la bonne gestion de ses dirigeants, le FPI (Fonds de Promotion de l’Industrie) a vu ses finances s’améliorer atteignant 124 millions $ de trésorerie nette à l’installation du nouveau comité de gestion le vendredi 16 septembre 2022 à tel point que le FPI peut prendre ses responsabilités en comblant le vide crée par la promesse non tenue de l’ONUDI. Raison pour laquelle nous exhortons le Ministère de l’Industrie et le GMN de respecter la décision adoptée au conseil des ministres en permettant le FPI de jouer son rôle… Pour les LMC, le fait que les recettes de la République ont augmenté est une opportunité pour eux qu’il convient de saisir. Comment voulez-vous que les LMC, filles et fils maison soient orientés vers les banques privées, le FOGEC… par le GMN alors que le Ministre de l’Industrie a encouragé les membres de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) lors de la table ronde du 28 septembre 2022 à se tourner vers le FPI où le taux d’intérêts a été rabaissé de 10% à 6% et même 4% pour les jeunes et femmes…Lors de cette table ronde, il a de nouveau mentionné la disponibilité de fonds au FPI. Par ailleurs, en se référant au compte rendu de la 34ème réunion du conseil des Ministres du 05 Juin 2020 durant laquelle le Ministre de l’Industrie a présenté le document de la Politique et des Stratégies Industrielles de la République Démocratique du Congo (DPSI en sigle). Ce dernier vise à faire passer le nombre des entreprises de 500 à 2000 à l’horizon 2025. A la page 38, au point 95, 2ème tiret l’objectif est d’augmenter le nombre d’entreprises industrielles de 525 à plus de 1000 unités d’ici 2023. Ceci est une autre opportunité pour les 62 projets retenus après le jury des banquiers au niveau du GMN. En les transformant en entreprises industrielles, le ministère de l’Industrie pourra ainsi les considérer comme premiers bénéficiaires sur les 500 entreprises à créer en 2023.Au point 75 page 29 du DPSI il est écrit ‘’Les subventions de l’état doivent être considérées comme principale source de financement du secteur de l’industrie par le fait que l’industrialisation du pays est avant tout une question de souveraineté nationale ‘’ Rappelons aussi qu’en date du 03 décembre 2022 lors de l’inauguration du centre de recherche en agrumiculture (CERAGRU asbl. ) par le Directeur de cabinet adjoint du chef de l’état chargé de l’économie Monsieur André WAMESO, le DGA du FPI a déclaré ‘’ le FPI dispose encore de 12 Millions de USD sur un crédit de 20 Millions USD alignés pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin et des jeunes entreprises novatrices dans le secteur des nouvelles technologie (startups) entre 2020 et 2022 » et d’ajouter ‘’ il y a de l’argent pour le financement des start-ups. Nous invitons les jeunes qui ont des projets innovants, les femmes et des chercheurs à s’approcher du FPI avec des projets bancables, en vue de les accompagner. S’il n’y a pas de projets, ce fond sera affecté à d’autres projets a-t-il souligné. Il va s’en dire que les LMC à l’heure actuelle ont 62 projets bancables au niveau du GMN. Ainsi, nous encourageons la bonne collaboration entre les deux structures du Ministère de l’Industrie à savoir GMN (technique) et FPI (financier) pour la réussite de ce projet ambitieux de Master class des innovateurs et Inventeurs congolais qui fait partie des innovations portées sous le mandat du Président de la République…Car il est anormal et incongru que de 2020 à 2022, soit 2 années, un fonds de financement des startups puisse exister au FPI dépendant du Ministère de l’Industrie alors que le GMN, organe technique du Ministère de l’Industrie, a 62 projets en attente de financement depuis décembre 2019… Nous souhaitons que les dirigeants actuels du FPI puissent concrétiser le Projet de la Master Class de l’inventeur et innovateur congolais, projet innovant du chef de l’Etat, pour atteindre les objectifs du DPSI. Ainsi donc nous suggérons au Ministre de l’Industrie que nous félicitons sincèrement pour avoir présenté la proposition de l’organisation de la journée de l’inventeur et innovateur congolais au conseil des ministres, de pouvoir faire aboutir ce processus de création d’entreprises industrielles en accélérant les procédures pour rattraper le retard, dans le but de créer des millionnaires congolais selon la vision du Chef de l’Etat. Que le Ministère de l’industrie par son organe technique le GMN puisse achever le plus rapidement possible la session de perfectionnement des plans d’affaires qui tire en longueur... Même si c’est une première expérience plus de trois années pour une seule édition c’est trop. A la différence de 2019 aujourd’hui l’Etat dispose de suffisamment des moyens à travers ses propres recettes, l’apport des autres bailleurs de fonds comme : le Fonds Monétaire Internationale (FMI), la Banque Mondiale(BM), la Banque Africaine de Développement (BAD)… et les réserves du FPI. Et donc, ne devrait pas trouver des prétextes pour ne pas financer les projets qu’il a lui-même sélectionnés. Il suffit de renforcer le contrôle pour en limiter les abus. Les LMC ne doivent pas être victimes des abus de leurs ainés qui ont bénéficié des fonds du FPI sans aboutir. A la différence de leurs ainés, les LMC sont des scientifiques qui peuvent servir de modèles et pionniers pour les générations futures. Comme le Programme de développement des 145 territoires (PDL-145T), celui de création des Zones économiques spéciales (ZES), La Master class de l’inventeur et innovateur congolais est une vitrine de promotion du Génie Congolais dans le but de promouvoir l’Entrepreneuriat local. Une fois transformés en Entreprises Industrielles, les 62 projets recensés au niveau du GMN serviront ainsi de premier lot des 500 Entreprises industrielles à créer en 2023 dans le but de concrétiser les objectifs fixés dans le DPSI… Que le FPI joue son rôle de principal bailleur de fonds de ces 62 projets ! Nous comptons ainsi sur l’appui du Vice Premier Ministre, Ministre de l’économie qui apporte un nouveau souffle à la commission Ecofin du gouvernement dont fait partie le ministère de l’industrie...Les entreprises issues de la Master class vont augmenter la production locale et diminuer le chômage ainsi que la quantité des devises dépensées pour l’importation des biens et services…Le Vice Premier Ministre connait bien le dossier Master Class dans la mesure où il était Directeur de Cabinet du Président de la République au moment de son adoption au conseil des ministres…Nous comptons aussi sur le soutien du nouveau Ministre de la Recherche scientifique et Innovation Technologique dans la mesure où les lauréats Master Class sont avant tout des scientifiques dont les recherches vont aboutir à la création des entreprises industrielles qui à la longue finiront par financer la recherche à travers leurs futurs départements de recherche et développement (R&D). Dans le briefing du lundi 24 avril 2023, le Ministre de finance a déploré le fait qu’il y a 3 emplois dans le secteur public contre 1 emploi dans le secteur privé en RDC…Ce qui est anormal car le secteur privé doit créer plus d’emplois que le public…Raison de plus pour appuyer les projets des LMC car même le FMI encourage le gouvernement à augmenter des projets et son budget d’investissement. En plus dans sa communication aux membres du gouvernement lors de la quatre-vingt-seizième réunion du gouvernement du vendredi 28 avril 2023, le Président de la République, Chef de l’Etat a donné des instructions pour que le gouvernement réserve le bénéfice d’un traitement d’urgence sur tout dossier d’investissement susceptible de créer des emplois et d’ajuster ses politiques publiques en vue de tendre vers une situation de plein emploi pour notre population active…Ce qui répond aux sollicitations des LMC en rapport avec la transformation des 62 Projets en Entreprises Industrielles créatrices d’emplois. Enfin, nous ne saurions terminer sans parler de Génies congolais et de l’impact que peuvent avoir ces scientifiques congolais face aux problèmes de l’heure. Et notamment la situation de guerre qui prévaut à l’Est de la République. Les plus grandes nations du monde ont vu leurs technologies se développer lorsqu’elles ont été confrontées à des guerres. La RDC est agressée depuis 29 ans et l’on s’étonne que nos Autorités se limitent à des discours sur la fibre patriotique alors qu’ils ne veulent pas tenir compte de l’encadrement, de l’organisation et surtout du financement du "cerveau congolais " passant par les jeunes. Tenez La Master Class de l’inventeur et de l’innovateur congolais est un réservoir pour la République Démocratique du Congo où l’on trouve des projets en Agro-industrie ( Ex. Projet CREATION DE LA CHOCOLATERIE ET CONFISERIE DU CONGO) en chimie (Ex. Projet CHICKSON CHALK : Fabrication industrielle de la craie blanche sans poussière) et (Ex Projet SAVONNERIE POUR COSMÉTIQUE, en électronique (Ex. Projet INCUBATEUR GENIE ELECTRIQUE ET ELECTRONIQUE), en électricité (Ex. Projet MATITI ENERGY), en aviation civile et militaire (Ex. Projet SAFEMAKER, en construction mécanique et métallique (Ex. Projet PRODUCTION DES BATEAUX DE PÊCHE ET VÉHICULES SPÉCIALISÉS ), en environnement (Ex. Projet RECYCLAGE DES DÉCHETS PLASTIQUES/SACHETS), en Musique (Ex. Projet MIMIN’SI),… etc. Ces projets ont été sélectionnés parmi plusieurs autres soit près de 366 sur toute la République et actuellement mise au frigo durant près de 4 ans sans aucun financement. Pourtant, le FPI avec sa taxe du TPI a fixé un certain pourcentage pour subventionner des projets scientifiques. Mais à ce jour, ils n’en ont financé aucun. En conclusion, Nous lançons un cri d’alarme auprès du Président de la République et le Premier Ministre lui qui est issu du monde scientifique parce que Ingénieur de formation afin que soit financer tous les 62 projets des Lauréats de la Master-Class de l’Inventeur et de l’Innovateur Congolais 1ère Edition 2019-2022 et qu’en même temps soit convoqué les " Etats généraux de la technologie et de l’armement militaire " et de l’ouvrir à tous les congolais aussi bien du pays que de la Diaspora et de diffuser tous ses travaux en direct. Ce serait déjà le premier pas, l’élément majeur pour terminer la guerre à l’Est du pays. Autant que l’appel de la jeunesse à servir sous les drapeaux. Nous osons croire que le Président de la République, Chef de l’Etat, prendra cette fois toutes les mesures exceptionnelles pour mettre " L’INTELLIGENCE CONGOLAISE " au service de la Nation. Ces Génies Congolais disséminés à travers la République et réunis en une structure " Lauréats Master Class Inventeur et innovateur 1ère Edition 2019-2022 " n’attendent qu’un signal fort du Pouvoir central, plus particulièrement, du Président de la République pour être utile en expérimentant la fabrication des drones…. Les Lauréats Master Class de l’Inventeur et de l’Innovateur Congolais de la 1ère Edition 2019