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Processus électoral : Katumbi, Matata et Sesanga ignorent Fayulu

Le bloc de l’opposition de Lubumbashi ne regarde plus dans la même direction au sujet du processus électoral en cours. Martin Fayulu paraît ainsi la queue traînante du quatuor. Moïse Katumbi de l’Ensemble pour la République, Delly Sesanga de l’Envol et Augustin Matata du Leadership et gouvernance pour le développement (LGD), ont préféré évolué dans le processus sans leur ancien collègue de l’Ecide.
Candidats déclarés à la présidentielle de 2023, les trois leaders appellent la CENI à solliciter l’appui de l’Union européen pour la couverture financière. Ils ont, par ailleurs, formulé un certain nombre de recommandations à la Centrale électorale pour la fiabilité dudit processus et la tenue des élections dans les délais constitutionnels.
Dans un mémorandum, Katumbi, Matata et Sesanga ont demandé à la CENI de solliciter un appui financier à des partenaires pour organiser les élections selon son calendrier. Ils se sont exprimés en ces termes : «Etant donné les contraintes financières, les partenaires d’appui tels que l’Union Européenne devraient être sollicités pour la couverture financière».
Cependant, ces opposants ont posé certains préalables dont la restructuration de la CENI «en respectant les droits des parties prenantes à désigner librement leurs représentants» et l’audit du fichier électoral par un cabinet international dont l’expertise en la matière et l’indépendance sont avérées.
Ils ont, en outre, exigé la révision de la loi électorale dans ses dispositions controversées notamment, sur le mode de scrutin, la publication des résultats de vote partiels par bureau de vote et lever les équivoques de manière à rassurer tous les candidats.
Respect du délai de dépôt des candidatures
Dans un communiqué de dimanche dernier, la CENI appelle les candidats, partis et regroupements politiques au respect de la période consacrée au dépôt des candidatures pour la députation nationale. Selon la Centrale électorale, aucune prolongation ne sera accordée aux candidats en ce qui concerne le dépôt des dossiers.
C’est dans ce cadre que la CENI rappelle aux candidats que la période de dépôt et de traitement des dossiers pour l’élection des députés nationaux va du 26 juin au 15 juillet prochain. Par ailleurs, la CENI invite les uns et les autres à tout faire pour que leurs dossiers de candidatures soient conformes aux exigences légales et déposés dans le délai dans les différentes circonscriptions où ils désirent postuler.
Les USA satisfaits
Denis Kadima a échangé lundi avec l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique en RDC, Lucy Tamlyn autour des préparatifs des élections de décembre 2023. La diplomate américaine a commencé par saluer les efforts déployés par la CENI dans le respect de son calendrier électoral et a réaffirmé la détermination des USA de voir les consultations électorales de décembre prochain se dérouler dans un climat apaisé.
«Nous avons fait le point par rapport aux préparatifs de prochains scrutins, en mettant un accent sur ses défis. Occasion pour nous de réitérer tout notre soutien pour un processus paisible, transparent, crédible et inclusif », a-t-elle indiqué.
En février dernier, le président de la CENI et son hôte s’étaient déjà rencontrés. Ce, en vue de faire le point sur l’avancement du processus électoral qui poursuit son bonhomme de chemin en respectant le calendrier tel que conçu par la centrale électorale.
Emma Muntu

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Après son échange avec Denis Kadima, Adolphe Muzito : ‘‘Je ne crois pas au respect du délai constitutionnel face aux problèmes de financement !’’

*Trois jours après le groupe de quatre leaders de l'opposition (Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo, Delly Sesanga et le représentant de Moïse Katumbi), le tour était revenu à Adolphe Muzito d’échanger avec le numéro un de la Centrale électorale sur le processus électoral en cours. Connu pour sa verve oratoire et sa maîtrise des chiffres, l’ Ancien Premier ministre et par ailleurs candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2023, n’a pas manqué d’exprimer son incertitude quant à la tenue du scrutin électoral dans le délai constitutionnel, face aux problèmes de financement. Il l’a fait savoir hier, lundi 3 juillet 2023, au Fleuve Congo Hôtel au sortir de son tête-à-tête avec Denis Kadima Kazadi, Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Doutant du respect du délai constitutionnel auquel tient la Centrale électorale au regard du retard lié au financement du processus par le gouvernement, le Président de Nouvel Elan fixe l’opinion : « Je ne crois pas au respect du délai constitutionnel à cause des problèmes de financement. J’ai l’impression que le gouvernement face aux 500 millions de dollars dont il vient de bénéficier de la part des institutions de Bretton Woods, probablement la moitié sera consacrée aux questions sécuritaires, ce n’est que l’autre moitié qui pourra être mise à la disposition de la CENI », a-t-il souligné. Adolphe Muzito remet également en cause la loi sur la répartition des sièges déjà promulguée et juge « non-consensuelle » la composition de la CENI.
Pour l’ancien chef du gouvernement, il est hors de question d’organiser les scrutins le 20 décembre 2023 sans recenser les électeurs des territoires de Kwamouth, Masisi et Rutshuru confrontés aux défis sécuritaires. « Nous voulons que l’enrôlement se fasse dans les trois territoires concernés. Je crois que l’Église catholique peut nous y aider parce que même dans les parties contrôlées par les rebelles, les institutions de l’Église pourront nous permettre d’assurer la surveillance de l’enrôlement pour que les élections se fassent. Pour nous, ce fichier électoral de plus de 43 millions est provisoire, d’autant qu’il ne prend pas en compte les électeurs d’une partie de l'électorat de deux provinces Maï-Ndombe et Nord-Kivu. Exclure ces territoires consacrerait la balkanisation et modifierait le corps électoral. Le Président de la CENI a essayé de nous expliquer qu’ils ont pris en compte ces électeurs-là en les intégrant et que dans le fait, ils allaient organiser l’identification et l’enrôlement le moment venu quand la situation va se calmer », a indiqué Adolphe Muzito.
Le Président du Nouvel Elan a saisi l’occasion pour présenter au numéro un de la centrale électorale de la RDC, un plan de sortie de crise du processus électoral en cours. Il évoque la configuration de la CENI ; l’état du fichier électoral ; le financement du processus électoral et respect du délai constitutionnel.
Pour rappel, jeudi 30 juin 2023, à Fleuve Congo Hôtel, le patron de la centrale électorale s’était accordé avec le quatuor de l’opposition quant à la poursuite du processus électoral et l’affichage des listes d’électeurs. La deuxième rencontre est prévue cette semaine et sera décisive pour l’ensemble de sujets qui y ont été abordés. Face aux positions tranchées des composantes de l'opposition, Denis Kadima Kazadi avait choisi, dans la foulée de la convocation de l’électorat pour la députation nationale, l'option du consensus et le principe d'ouverture qui permet d'être à l'écoute pour être aussi écouté.
Au plan général, l’opinion salue ces consultations pour plus d’inclusivité et espère qu’elles ne serviront pas de simple formalité pour que la CENI lève les doutes sur sa crédibilité à travers des solutions consensuelles.
La Pros.

 

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Dans son plan de sortie de crise du processus électoral : Adolphe Muzito expose ses préoccupations à Dénis Kadima

L’autorité morale du Nouvel Élan, Adolphe Muzito, était, hier lundi 3 juillet, l’hôte du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) au Fleuve Congo Hôtel. Il a profité de cette opportunité pour lui soumettre son plan de sortie de crise du processus électoral. Il s’est dit notamment préoccupé par la composition de la CENI, le financement des élections et la non organisation de l’opération d’enrôlement des électeurs dans trois territoires du pays à savoir, Rutshuru, Masisi (Nord-Kivu) et Kwamouth (Mai-Ndombe).
D’emblée, ce candidat déclaré à la présidentielle sous la bannière du Nouvel Elan reste très peu confiant quant à la capacité de la Centrale électorale à organiser les élections dans le respect du délai constitutionnel. Et de préciser : « Personnellement, je ne crois pas au respect du délai constitutionnel à cause des problèmes de financement » avant de suggérer au gouvernement de financer au moyen de l’enveloppe qui doit provenir du Fonds monétaire international (FMI) pour parvenir à la fin du processus dans le délai constitutionnel.
Pour rappel, Ces institutions de Bretton Woods ont validé, fin juin, le déboursement de 203 millions de dollars à destination de Kinshasa dans le cadre du plan d’aide lancé en juillet 2021. «Nous pensons que cet argent peut être mis à la disposition de la Ceni pour parachever les opérations », a-t-il renchéri.
Pour ce faire, il a appelé le gouvernement central à doter des moyens financiers à la CENI pour une tenue des élections dans le délai. Et d’expliquer : «Nous lui avons demandé si d’ici la fin du processus, il pourra mobiliser les 500 millions de dollars pour parachever le processus, il a dit qu’il est en contact avec le gouvernement et que dans des jours qui viennent, ils pourront obtenir un décaissement de 100 millions de dollars et que par conséquent ils peuvent avancer avec le processus jusqu’à ce que le reste de décaissement soit fait. Nous pensons que cette façon de faire n’est pas crédible».
Et de poursuivre : «J’ai l’impression que le gouvernement, face aux 500 millions $ dont il vient de bénéficier des institutions de Bretton Woods, pourra probablement consacrer la moitié aux questions sécuritaires, et ce n’est que l’autre moitié qui pourrait être mise à la disposition de la CENI ».
Par ailleurs, cet ancien Premier ministre a évoqué l’enrôlement des populations de Masisi, Rutshuru et Kwamouth en ces termes : “Nous voulons que l’enrôlement se fasse dans les trois territoires concernés. Je crois que l’Eglise catholique peut nous y aider parce que même dans les parties contrôlées par les rebelles, les institutions de l’Eglise pourront nous permettre d’assurer la surveillance de l’enrôlement pour que les élections se fassent”.
Et d’ajouter: «« Mon parti et moi ne sommes pas disposés à aller aux élections avec l'option de la balkanisation du pays. Nous espérons que la Ceni va le faire. Nous voulons que l’enrôlement se fasse dans ces 3 territoires concernés». Néanmoins, a-t-il avoué, Denis Kadima nous a rassuré, que dès que la situation retourne au calme, les électeurs de ces trois coins seront enrôlés.
Du calendrier électoral
Le leader du Nouvel Elan émet des doutes quant au respect du calendrier électoral qui pourrait traîner à un glissement. En outre, il espère que la Ceni va enfin être composée de toutes les parties prenantes au processus. « Nous pensons que pour la suite du processus et c'est ce que nous avons dit au président de la Ceni, nous voulons que puissent intégrées les parties qui ont été exclues à savoir : le Nouvel Elan et ECIDé dans le cadre de LAMUKA », a-t-il déclaré.
Le dimanche 25 juin dernier, le président de la Ceni avait évoqué des risques sécuritaires et financiers pouvant empêcher la tenue des élections dans le délai constitutionnel.

Dans son plan de sortie de crise du processus électoral : Adolphe Muzito expose ses préoccupations à Dénis Kadima
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Première épitre de Jean-Pierre Lisanga Bonganga à Denis Kadima

Jean-Pierre Lisanga Bonganga est au regret de voir son regroupement politique APETM, Alliance des Pro-Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, être l’objet d’un désintéressement total par le Président de la CENI qu’il taxe de vouloir réduire l’opposition congolaise à seulement quatre partis politiques, à savoir ceux du bloc de Lubumbashi : ECIDé, Ensemble pour la République, LGD et Envol.
L’homme au ‘’monieré’’ intransmissible en veut pour preuve la dernière lettre de ce dernier, jusqu’ici en circulation sur les réseaux sociaux, à travers laquelle il lance l’invitation exclusivement aux Présidents de ces quatre partis politiques comme s’ils étaient les seuls et uniques partis de l’opposition en République Démocratique du Congo.
Lisanga Bonganga prie à cet effet le Président de la centrale électorale congolaise de bien vouloir impliquer dans sa démarche toutes les tendances de l’opposition congolaise politiquement significatives.
C’est ce qu’il déclare en long et en large à travers sa correspondance de jeudi 29 juin dernier que veuillez trouver disposée tout juste après la signature ci-dessous.
Saint-Germain Ebengo

 

Première épitre de Jean-Pierre Lisanga Bonganga à Denis Kadima
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Franck Diongo : la Ligue des Jeunes du MLP exige sa libération immédiate

Les jeunes du parti politique Mouvement Lumumbiste Progressiste condamnent l’arrestation de leur leader, Franck Diongo. Ils exigent, sans condition, sa libération immédiate. C’est ce qui a justifié leur manifestation, samedi 1er juillet 2023.
Dans leur déclaration lue par Jupsy Ndangi, président de la Ligue des jeunes du MLP, cette organisation des jeunes du Parti fustige l’autoritarisme qui prend de plus en plus de l’ascenseur dans un pays où l’on prône, à longueur des journées, l’Etat de droit.
«Le Président national vient de totaliser 11 jours sans assistance de ses conseils, et de sa famille biologique, qui sont formellement interdits d'entrer en contact avec lui’’, a expliqué Jupsy Ndangi. «Au sujet de l'arme à feu qui aurait été trouvée dans le véhicule, la population congolaise doit retenir que l'honorable Franck Diongo détient un permis de port d'armes lui octroyé par le ministre de l'intérieur Daniel Aselo en bonne et due forme’’, a-t-il ajouté, peu avant de dénoncer les attitudes sournoises et des raccordements frauduleux tendant à faire croire à la population congolaise que le Président Franck Diongo préparait un coup d'Etat. ‘’La ligue des jeunes éclaire l’opinion que son enlèvement n’a rien avoir avec le dossier de Salomon Kalonda’’, a clarifié le premier des jeunes du MLP.
Pour rappel, Franck Diongo a été arrêté depuis le 20 juin par des hommes armés au croisement des avenues Kabinda et Huileries à Kinshasa.
Grâce Daro

Franck Diongo : la Ligue des Jeunes du MLP exige sa libération immédiate
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MSC : Me Kapape Ngindu Junior présenté par le SG Edouard Kabukapwa

Les élections législatives sont imminentes en RDC. Et, le Mouvement de Solidarité pour le Changement est plus que jamais prêt à dire son mot. A la faveur de la cérémonie de présentation du prétendant candidat Kapape Ngindu Junior, le vendredi 30 juin 2023 à Matete, une conférence a été organisée par la Fondation KNJ, à laquelle l’Autorité municipale de Matete, Jules Mukumbi Mukawa, a assisté. L’initiative d’organiser cette conférence sur l’indépendance à l’occasion du 30 juin 2023 est de Kapape Junior. Il a choisi trois thèmes : Parcours de l’Accession de la RDC à l’indépendance, les élections et la présentation de ma candidature. Le but est de montrer comment nos pères fondateurs se sont battus pour l’indépendance à travers les élections. ‘’Si à chaque élection nous choisissons mal, c’est trahir leur mémoire’’. Selon lui, le meilleur choix reste celui du MSC de Laurent Batumona. .
Edouard Kabukapwa a, à cette occasion, présenté celui qui sera le candidat de l’inter fédération du MSC à Mont-Amba en présence des Associations et une foule immense de membres de la Fondation Kapape Ngindu Junior. ‘’Le Camarade Kapape Junior a opéré un choix judicieux pour la victoire du MSC à la prochaine élection législative nationale. Le choix de raison pour la continuité des actions de développement à la base du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi’’, a déclaré le SG Kabukapwa.
Pour la circonstance, trois thèmes ont été retenus et développés. Le conférencier Me Ilunga a retracé les péripéties de lutte des pères fondateurs pour l’accession du pays à l’indépendance le 30 juin 1960. Le but était de montrer à la population de voter avec responsabilité. ‘’Un mauvais choix nous traîne dans la misère’’, dit-il. La deuxième partie de cette conférence a consisté à parler sur les élections et la troisième consacrée aux activités électorales du MSC, spécialement à la présentation de la candidature de Kapape Ngindu Junior. Le prétendant candidat à la députation nationale et son suppléant, Richie Mafungu, candidat à la députation provinciale avaient à leurs côtés, les membres du comité de la Fondation Kapape Junior, au nombre desquels les Présidents des Associations partenaires à la Fondation KNJ. Cette sortie politique intervient après une tournée de prise de contact des candidats auprès de leur base dans la commune de Matete pour la sensibilisation électorale. ‘’Je me présente devant vous parce que vous me connaissez pour mon honnêteté, homme de terrain et dynamique. Il a rassuré qu’il amènera les projets pour défendre les intérêts de la population et surtout la lutte contre la maladie SS’’. Kapape se porte comme défenseur de la population de Mont-Amba. ‘’J’incarne la réalité de nos populations. J’ai grandi ici, je connais la réalité, la douleur et la profondeur de la population du Mont-Amba’’. Et de poursuivre : ‘’Je reste optimiste à travers les soutiens du SG et de SGA du MSC, mon Parti’’.
Au cours de la sortie politique de vendredi dernier, les différents messages délivrés sont restés collés aux enjeux de l’heure que mène le Mouvement de Solidarité pour Changement, à savoir : gagner largement les prochaines joutes électorales tout en se tenant prêt pour les autres élections qui suivront. Ceci, parce que l’Autorité Morale du MSC, Laurent Batumona, entend demeurer la première force politique en RDC. Kapape Ngindu Junior a dit pouvoir compter sur les militantes et militants de Matete pour contribuer à faire triompher les idéaux de MSC. Comme lui, le Bourgmestre de Matete a lancé un appel au maintien du cap de la cohésion politique dans le MSC qui est très bénéfique pour les populations de Matete. ‘’Vous devez soutenir votre prétendant candidat que vous aimez dans la commune de Matete. Mobilisez-vous pour qu’il gagne’’, a-t-il exhorté. La présence d’un nombre important de femmes et de jeunes ainsi que des personnes SS témoignent véritablement le soutien en la personne de Kapape Junior pour sa candidature.
A en croire le Secrétaire Général du MSC, Edouard Kabukapwa, le parti est prêt pour prendre part à cette compétition électorale, s’est-il réjoui avant de rassurer que la mission qui a commencé est en train d’être accomplie. Nous avons engagé le premier pas et nous avançons. Dieu seul sait là où nous allons aboutir. Ce qui est rassurant est notre détermination d’aller jusqu’aux élections parce que le train est déjà en marche. Tant pis pour ceux qui sont distraits. Nous armons moralement les prétendants candidats et nos électeurs’’.
Très ravi des efforts consentis, le SG Edouard a témoigné sa gratitude à toute l’équipe ayant contribué à la finalisation de la présentation de cette candidature ainsi qu’au positionnement des candidats de MSC/Mont-Amba dans les différentes circonscriptions électorales. Il a dit toute sa satisfaction quant au travail abattu sur terrain. Il a indiqué que tout est mis en œuvre pour qu’il ne soit reproché quoi que ce soit aux candidatures de MSC.
Kapape Ngindu Junior a rappelé le soutien de l’Autorité communale de Matete lors de l’organisation de la journée sans plastique. ‘’Il s’est impliqué foncièrement pour avoir fourni tout le matériel nécessaire pour la réalisation de notre activité de lutte contre l’insalubrité’’.
La Pros.

 

MSC : Me Kapape Ngindu Junior présenté par le SG Edouard Kabukapwa
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Moïse Katumbi : ‘’Face à la fraude, si nous sommes réduits à rester toute la nuit du 20 décembre pour protéger les résultats et les vrais gagnants, un Congo nouveau est possible’’

Communiqué à l'occasion du 63ème anniversaire de l'indépendance de la RDC
En ce 30 juin 1960 où nous célébrons le 63ème anniversaire de notre accession à l'indépendance, le rêve d'un Congo uni, fort et prospère des pères de I'indépendance a pris du plomb dans I'aile.
A l'Est du pays, en dépit de I'Etat de siège, les groupes armés prospèrent. Les massacres et les viols se multiplient. Les armées étrangères sont de retour. Aux portes de Kinshasa, on massacre, on égorge des innocents. 'appelle le M23 et tous les jeunes gens embrigadés de gré ou de force dans les groupes armés à laisser tomber les armes. La solution à leurs problèmes quelle qu'en soit la nature n'est pas dans la violence et la mort qu'ils sèment partout dans le pays. Le dialogue dans le respect de la Constitution et des lois de notre pays demeure la seule et unique voie pour retrouver le chemin du Vivre Ensemble et l'espoir d'une vie meilleure pour tous ! La gouvernance défaillante de l'Etat et de ses ressources expose la grande majorité de la population congolaise à la faim, la misère et la détresse. Des dizaines de millions de Compatriotes souffrent du chômage.
lls sont les laissés pour compte de la croissance. Au moment où l'on abreuve les Congolais des chiffres de performances économiques, les inégalités sociales ont atteint des proportions intolérables. Elles sont la cause du désespoir, de la colère et du sentiment d'abandon général qui gagnent toutes les couches de la population.
En cette année électorale, I'abandon assumé de l'Etat de Droit et la confiscation des libertés au nom de la sécurité du pays est une régression catastrophique. Elle conduit le pays à l'impasse. Notre sécurité n'est en réalité menacée que par ceux qui ont peur des élections et qui cherchent par tous les moyens à éviter la sanction du peuple congolais.
Renouer avec I'arbitraire qui est devenu une troisième guerre imposée au peuple congolais, C’est tout simplement renoncer à l'avenir et lui tourner le dos ! C'est la raison pour laquelle, j'appelle nos dirigeants à faire preuve de raison et de sagesse. Rien ne justifie que les opposants politiques, les activistes de la société civile, les journalistes, les avocats soient tabassés, arrêtés et jetés en prison.
Salomon Kalonda, Mike Mukebayi, Franck Diongo, Jean-Marc Kabund, et tant d'autres doivent être libres. Les menaces et les insultes contre les autorités religieuses, les chefs de file de l'opposition, les défenseurs des droits de l'homme doivent cesser. Le recours à des milices politiques ne concourt pas à l'apaisement du climat politique.
Nous sommes et restons des adversaires et pas des ennemis, car il y a une vie après la politique.
A 6 mois des élections, il n'appartient pas à la CENI ni à quiconque de défaire une œuvre collective entamée le 30 juin 1960 par les pères de l'indépendance et au nom de laquelle tant de compatriotes ont laissé leur vie.
C'est la raison pour laquelle nous exigeons la transparence dans l'organisation des prochaines élections.
Rien, ni personne ne pourra empêcher le peuple congolais d'élire librement le 20 décembre prochain ses représentants ainsi que leur Président. C'est à lui et à lui seul que revient le pouvoir de choisir librement ses dirigeants.
Face à la fraude, si nous sommes réduits à rester toute la nuit du 20 décembre pour protéger les résultats et les vrais gagnants, un Congo nouveau est possible.
Un nouvel espoir pour le Congo vaut bien une nuit !
Que vive la République Démocratique du Congo !
Moïse Katumbi

 

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Augustin Kabuya : ‘‘Nous partons à ces élections avec beaucoup d’avantages grâce aux grandes réalisations du Chef de l'Etat’’

Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a convié, à l’esplanade du parti dans la commune de Limete, tous les candidats de l’UDPS au terme d’une matinée politique tenue dimanche 2 juillet 2023. Une première prise de langue avec les candidats de sa famille politique dont le but principal était de tabler sur des stratégies gagnantes imprimées en vue de la victoire à tous les niveaux à l’issue des élections de décembre prochain.
Très sûr de lui-même ainsi que de sa famille politique, Augustin Kabuya a prédit, devant tout le monde, une victoire ‘’écrasante’’ pour Félix Tshisekedi, laquelle victoire, d’après lui, n’aura pas à surprendre même ses adversaires. Ce, dit-il, non seulement pour des multiples réalisations dans l’ensemble du pays que le Chef de d’Etat a faites mais, aussi, pour la politique de campagne qui s’organise et qui sera mise en exécution lors de la propagande.
«Nous partons à ces élections avec beaucoup d’avantages grâce aux grandes réalisations du Chef de l'Etat. Notre candidat à la présidentielle, SEM Félix Tshisekedi a fait beaucoup de bonnes choses. Nous allons mettre en place des structures de campagne électorale à la hauteur des enjeux, à telle enseigne que personne ne saura constater notre victoire», a déclaré le Chef de l'administration de l'UDPS.
Par l’occasion, il a rappelé à tous les candidats du parti qui ne seront pas sur la liste de l’UDPS et qui seront inscrits sur les listes de regroupements politiques alliés à l’UDPS de ne pas avoir peur. «Tous les candidats de l’UDPS qui seront inscrits sur les listes d’autres regroupements politique alliés à l’UDPS sont tous candidats de l’UDPS», a-t-il précisé.
Augustin Kabuya a aussi invité les candidats de sa famille politique à l’unité et à la concorde pour constituer réellement une force. Ces derniers ont promis à leur tour de mouiller leurs maillots pour accorder un autre mandat à Félix Tshisekedi, avec derrière lui une majorité dans toutes les deux chambre du parlement.
Fidel Songo

 

Augustin Kabuya : ‘‘Nous partons à ces élections avec beaucoup d’avantages grâce aux grandes réalisations du Chef de l'Etat’’
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