L’ancien Ministre de la Justice et l’ex secrétaire permanent adjoint du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) Célestin Tunda ya Katende, rejoint officiellement le rang de Félix Tshisekedi. Selon lui, l’actuel Chef de l’Etat mérite d’être réélu Président de la République au prochain scrutin et, à cet effet, il décide donc de le soutenir dans sa lutte ‘’pour le bien du pays’’.
Dans sa narration, Tunda affirme qu’il est de nouveau à l’union sacrée pour défendre les intérêts du Congo, ‘’puisque notre pays veut qu’on soit ensemble pour le bâtir’’. Il demande par ailleurs de laisser Joseph Kabila, son désormais ancien sociétaire en paix, pour autant que le mandat de celui-ci est déjà passé.
«Il est temps de soutenir Félix Antoine Tshisekedi et de laisser Joseph Kabila se reposer. Son temps est révolu, nous devons être solidaires pour développer notre pays et le protéger contre les ennemis. Ce que j’ai dans mon cœur, c’est le Congo. Pas les individus», a déclaré Célestin Tunda ya Kasende qui poursuit que ce n’est pas les individus qui le préoccupent, encore moins les partis politiques mais, plutôt, les intérêts et le bien-être de la République.
Il a annoncé son adhésion à l’Union sacrée et son départ du PPRD où il a quitté personnellement sans être expulsé par qui que ce soit.
«Je n’ai jamais déposé ma démission au PPRD, car il n’y a pas d’administration où il faut aller et recevoir un accusé de réception. Personne ne m’a chassé du PPRD, j’ai par ma propre volonté décidé de rejoindre l’Union sacrée afin de travailler pour le Congo, derrière le numéro 1, le magistrat suprême, c’est Félix Tshisekedi. Nous devons être réalistes. Le Drian était ministre de la défense de Hollande, 5 ans après il est redevenu ministre sous Macron. Là-bas, c’est bon, mais pas ici ? Si nous ne nous unissons pas au Congo, nous pouvons le perdre. Défendons le Congo», a-t-il conclu.
Eunice Maleka
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Sous l’égide de l’Honorable Laurent Batumona, le Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC) et l’Alliance des Mobutistes (AMO) ont décidé de mouiller leurs maillots pour la victoire écrasante de Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre prochain. Valence Kembi Bangala pour le MSC et Martin Lolo Bakonga pour l’AMO, ont, lors de la signature de l’accord de partenariat politique du 1er Mai dernier dans la salle des réunions des FPAU, convenu de mettre en œuvre leurs efforts pour offrir à Félix Tshisekedi un deuxième mandat à l’élection présidentielle de 2023. Le MSC et l’AMO ont obtenu cet accord après une longue médiation du Prof. Léon Bruno Likoku.
Le Mouvement de Solidarité pour le Changement et l’Alliance des Mobutistes ne jurent que pour un deuxième mandat de Félix Tshisekedi. Les représentants de tous les partis politiques ont validé ce texte. Toutefois, la principale force politique, le Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), a précisé qu’il s’y joint uniquement pour que son Parti soit la deuxième force politique de la RDC.
Les deux partis se sont plongés dans une vision de mobilisation tous azimuts des congolais pour accorder une majorité confortable au Parlement en faveur de Fatshi pour parachever la reconstruction du pays.
L’Autorité Morale du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC) a précisé, lors de cette cérémonie de signature de partenariat entre le Mouvement de Solidarité pour le Changement et l’Alliance des Mobutistes, que cet accord permettra de mettre en commun nos efforts et notre notoriété pour promouvoir la démocratie, la tolérance politique, l’unité, la solidarité, la justice, la bonne gouvernance et l’installation de l’Etat de droit.
La signature de ladite convention s’est conclue en présence de Hauts cadres du MSC notamment, prétendants candidats venus de tous les horizons : Paris, Chicago, Kenge, Tshikapa, Mbandaka, Kongo Central, Bandundu et Kinshasa.
Il faut noter que cette avancée concrète de la vision de Laurent Batumona de faire du MSC une deuxième force politique en RDC s’enracine davantage sur l’agora politique en RDC Aussi, d’accompagner le MSC à travers cette vision à lutter contre la pauvreté et de faire de cette nation congolaise un pays émergeant dans les jours plus proches. Fort de cet accord, les deux parties se sont convenus, sous le leadership de l’Honorable Laurent Batumona, d’œuvrer ensemble sous le label du MSC afin de soutenir non seulement les actions du Chef de l’Etat et également celles de l’Autorité Morale du MSC, porteur d’un massage de soutien et solidarité au Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Laurent Batumona a rappelé les principes repris dans la loi électorale, précisément sur le seuil. Il doit nous pousser, a-t-il poursuivi, à redynamiser nos forces sur le terrain pour gagner comme nous sommes maintenant une force avec les cinq grandes provinces de l’Equateur. Il a appelé les prétendants candidats députés provinciaux et nationaux à approuver cet accord de partenariat électoral afin de témoigner la vision du MSC à la population au sujet des élections.
‘’C’est un grand jour de voir se concrétiser cette cérémonie. Elle nous a pris beaucoup de réflexion et prudence pour arriver à mettre ensemble les deux formations politiques. Notre objectif est de mettre en place un appareil politique solide qui va nous permettre avec les ambitions que nous avons de fournir plus de 50 députés de grand Equateur au sein de l’Assemblée Nationale’’, A déclaré Likoku Léon Bruno. Pour le Président ai de l’Alliance des Mobutistes, Marti Lolo Bakonga, ‘‘le moment n’est pas au discours mais nous venons de franchir une étape importante. L’AMO donne une garantie de travailler pour une majorité des députés au Parlement’’.
La Pros.
«Alors qu'il pensait rouler l'opinion nationale dans la farine en dénaturant les faits au sujet de l'incident de Lomela, Mfumutoto vient d'être corrigé par les originaires de ce territoire de la province du Sankuru qui l'accusent de s'employer au mensonge comme dans ses habitudes. Lisez plutôt, la vraie version des faits tels qu'ils se sont déroulés», témoigne Cicéron Owamba, président national des jeunes consciencieux qui réagissait à propos du malheureux incident survenu dans le territoire de Lomela, au village Efomi à 7 km de Kosso, chef-lieu du Secteur de Bakela. Il affirme avoir été consterné par l'intervention de Monsieur Basanga, alias Mfumutoto sur Top Congo Fm à ce sujet.
En effet, après avoir vérifié l'information des sources crédibles et dignes de foi, Cicéron Owamba signale la ‘’dénaturalisation’’ des faits à ‘’90%’’ par M. Mfumutoto Basanga, ‘’comme dans ses habitudes’’.
Voici ce qui s'est réellement passé ?
De prime à bord, l'opinion doit savoir qu'il n'y a jamais eu des affrontements entre des groupes de gens se réclamant de telle ou telle obédience politique, encore moins entre individus rangés derrière des leaders politiques. C'est faux et archi faux. Ce que nous savons et cela est vérifiable, ce n'est d'ailleurs pas le commandant Socrate Iyoko, pourtant cité abusivement par Mfumutoto. Il s'agissait d'une simple visite de consolation des éléments de la Police à leur collègue éprouvé suite à la disparition de son grand frère, confirme le président national des jeunes consciencieux.
Poursuivant sa narration, il relate que le policier du nom de Cébondo Bokombo, dans la nuit du jeudi au vendredi dernier, pendant qu'il dormait, et ayant oublié qu'il y a avait dans la chambre de son arme. C'est de cette manière que pendant son sommeil, par inadvertance, il a appuyé sur la gâchette provoquant ainsi la détonation de l'arme. Une balle est sortie perçant un mur et atteint une maman du nom de Cécile Ndjale au pied droit à côté du genou.
La dame a été secourue puis transportée en urgence à l'hôpital général de référence de Tshudi-Loto pour des soins appropriés. Après avoir été en contact avec le Médecin Directeur de cet hôpital, le Docteur Marcelin,... il nous revient que la victime se porte bien et que sa vie n'est pas en danger contrairement à la description de l'incident faite par Monsieur Basanga dit Mfumutoto sur Top Congo FM, fait-il comprendre.
Haltes aux fausses alertes !
«Nous pensons ici, et nous voudrions profiter de l'espace que nous offre votre média pour nous adresser aux uns et aux autres, surtout à Mfumutoto que Lomela n'a pas besoin des discours alarmistes, haineux susceptibles de créer inutilement des tensions au niveau de différentes communautés qui ont plus besoin de s'unir que de vivre divisées. Des discours de réconciliation au lieu des discours mensongers, séparatistes et surtout à l'approche des élections pour juste se faire une santé politique», fustige-t-il.
Néanmoins, M. Owamba insiste que les propos alarmistes de Mfumutoto sont une sorte d’information teintée de fausseté et qui, malheureusement au final ne l'honore pas et ‘’est une information qui le dessert et qui dangereusement et copieusement rétrécit l'épaisseur du peu de célébrité qui lui reste encore’’.
Enfin, il le conseille un bon tri-sélectif avant diffusion des informations de ce genre. «Mfumutoto devrait en réalité chercher à avoir l'information, la vraie à la source auprès des personnes responsables, crédibles au lieu de survivre avec ce type de colportage ou recours à cette pratique irresponsable de vouloir jeter un discrédit sur les notables de Lomela, bien qu'ayant reçu une mission d'infiltration à l'Union Sacrée pour faire un combat d'arrière garde tout en servant les intérêts de l'ancien régime », conclut-il.
Fidel Songo
De passage sur le plateau de France24, vendredi 05 mai 2023, Adolphe Muzito a remis au goût du jour toutes ses pistes de solution sur les grandes questions de l’heure. Il a mis une emphase sur les élections de décembre prochain et sur la situation sécuritaire toujours préoccupante dans l’Est du territoire national, due à la persistance de l’agression rwandaise sous couvert du M23. Le Leader de Nouvel Elan a ramassé, en passant, le dossier Lamuka qui continue de faire couler encre et salive. Dans sa communication, Adolphe Muzito a appelé les dirigeants du pays à accorder tout le sérieux possible à la question de crise sécuritaire de l’Est. Il a proposé même une diplomatie économique.
Pour lui, en effet, la RDC doit briller par un réalisme sans précédant en ce sens qu’elle doit absolument négocier avec les puissances extérieures et les multinationales qui, en réalité, à l’en croire, sont les vrais sponsors du Rwanda, qui appuie le M23. L’homme rejette en bloc l’option levée par le Président Tshisekedi de faire venir la Force de l’EAC pour combattre l’agression rwandaise. Il est pour le départ de toutes les troupes déjà sur le sol congolais. Pour lui, en effet, tout est question d’organisation à l’interne, en dotant les FARDC des outils qu’il faut, pour la restauration d’une paix durable. Au chapitre des joutes électorales, l’ex Premier ministre a dénoncé un glissement en gestation, conséquence logique d’un processus électoral chaotique, a-t-il déploré. Muzito dit avoir tenté en vain de sauver les meubles en proposant au Chef de l’Etat un forum informel ‘’qui allait discuter et proposer aux institutions, pour entérinement, des propositions des réformes’’. Pour ce qui est de la situation de Lamuka, il a répondu en ces termes : « La question de l’opposition ne se pose pas en termes d’unité pour gagner les élections. Moi, je crois que la force de l’opposition doit être constituée par l’unité de l’opposition autour d’un programme ».
Cap sur la diplomatie économique
«Nous avions un budget de 100 millions de dollars. Et pendant toute la période de 1990 jusqu’à 2000, le Congo a collecté plus ou moins 1 milliard 200 sur 10 ans. Donc, nous avons sombré en tant qu’Etat et le Rwanda nous a occupés. Ce qui nous a permis de résister c’était que nous sommes un peuple uni avec une grande capacité de résilience. Quand j’appelle de la guerre qu’il faut faire, c’est en dotant notre armée progressivement maintenant qu’on a un budget qui dépasse les 10 milliards de dollars. Nous venons de 1 milliard de dollars sur 10 ans. Nous, nous pouvons équiper l’armée sur deux ans, trois ans… A terme, nous aurons raison du Rwanda. Aussi, nous voulons une diplomatie économique avec des puissances extérieures… Nous pensons qu’en négociant avec elles, nous pourrons obtenir, dans un partenariat gagnant-gagnant, l’exploitation des richesses du Congo qui représentent une opportunité pour l’humanité dans le contexte nouveau de la transition écologique », a-t-il dit.
Halte à la présence de l’EAC !
«Je considère que ces pays sont juges et partis. C’est des pays pauvres comme nous, qui ont les mêmes intérêts que le Rwanda. Nous, nous pensons qu’il faut négocier avec les vrais partenaires, ceux avec qui nous pouvons défendre les richesses du Congo, défendre le Congo et développer ensemble ces potentiels pour l’intérêt de l’humanité. Il faut penser à leur départ. Ce n’est pas eux qui vont nous libérer parce qu’ils ne sont pas puissants que nous… Je ne les vois pas nous libérer encore qu’ils sont juges et partis… Nous pensons que ce que le Rwanda veut obtenir par l’agression, il peut l’obtenir par la coopération », a-t-il complété.
Adolphe Muzito dit non au glissement
«Je crois que nous sommes en train d’aller petit à petit vers le glissement parce que nous sommes en face de deux ou trois contraintes. La première contrainte, c’est le respect des délais. J’ai l’impression que puisque nous voulons consolider le fichier aujourd’hui, il faut passer à l’élaboration du projet de la loi relative à la répartition des sièges pour un processus dont l’enrôlement n’a pas eu lieu dans quatre territoires. La CENI ne saura pas présenter cette loi. Et si on ne présente pas cette loi qui repartit les sièges, il sera difficile de faire appel à candidature. Conséquence, on sera hors-délai. Nous avions proposé en son temps que Monsieur Tshisekedi accepte que nous fassions un forum informel qui allait discuter et proposer aux institutions, pour entérinement, des propositions des réformes. Il n’a pas voulu. Si nous franchissons les délais constitutionnels, c’est un pouvoir qui va tomber et nous serons devant un vide juridique», a-t-il prévenu.
La Pros.
Augustin Kabuya Tshilumba, Secrétaire Général de l'UDPS, a rendu une visite de courtoisie ce dimanche 7 mai 2023 à Ne Muanda Nsemi en sa résidence de Macampagne, dans la commune de Ngaliema
Le gestionnaire au quotidien du parti présidentiel et leader de Bundu dia Mayala ont échangé durant 45 minutes. Bien que rien n’ait filtré de leurs entretiens, il est, cependant, fort probable que des consultations autour de la problématique de la réélection du Chef de l’Etat avec une majorité confortable aient été au centre de ces échanges.
Il sied de noter que le Chef de l'administration du parti présidentiel était accompagné du Directeur de Cabinet Adjoint du Chef de l'Etat en charge des questions économiques et financières, M. André Wameso, du ministre provincial des Hydrocarbures du Kongo Central, Me Patrick Yala ainsi que de Madame Stella Tuanisha, membre de la Ligue de femmes de l'UDPS.
(LPM avec Liberté Plus)
Lors de son meeting tenu dimanche 7 mai 2023 à Camping, dans la commune de Selembao, à Kinshasa, Martin Fayulu Madidi qui, comme dans bien de ses meetings populaires, a drainé de milliers de personnes de ce coin de la capitale et d’ailleurs à l’occasion. Plusieurs sujets ont été abordés lors de son allocution. Celui que certains considèrent comme le ‘’Président élu’’ a dressé un bilan ‘’très sombre’’ du régime en place. A l’en croire, tout ne marche pas et dans tous les secteurs de la vie : de l’économie à la sécurité, du social à la démocratie, etc.
A ce sujet, le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE) s’est demandé, avec courroux, ce qui fait à ce que rien n’avance au pays, même avec d’énormes potentialités que l’on dispose. «Pourquoi même avec d’énormes potentialités que dispose la RDC mais la vie sociale, la sécurité, l’économie…ne marchent pas ?», se demandait-il.
La faute à tout cela, selon Martin Fayulu, revient sur le dos des dirigeants du régime en place qui, à l’en croire, font des choses sans moindre contrôle. Il accuse notamment, le Président de la République Félix Tshisekedi d’avoir passé des accords ‘’secrets’’ avec les ennemis de la RDC dont le Rwanda, parrain direct du mouvement des rebelles du M23 qui opère dans certains territoires de la République démocratique du Congo, dans la partie orientale. Par exemple, le leader de l’ECIDE indique que le fait pour Félix Tshisekedi d’accepter que la RD. Congo adhère à l’EAC est, sans nul doute, une manière de ‘’vendre aux enchères’’ l’intégrité de la RDC.
Il s’explique en appuyant que cela non seulement par le fait que la RDC n’est pas un pays géographiquement situé dans la partie orientale du continent, parce que, l’EAC, de par sa nature, est une organisation qui regroupe des Etats de l’Afrique de l’Est (Comme le nom l’indique), mais aussi, parce que, dit-il, la majorité de pays membres de cette organisation sont des envieux du Congo et qui contribuent à sa déstabilisation.
Tout ce cauchemar de guerre, de faim, et autres méfaits actuels prendrait fin, d’après le candidat malheureux, si et seulement si ‘’l’on n’avait pas volé le résultat de l’élection présidentielle en 2018 pour donner à quelqu’un qui n’a pas été élu par le peuple’’. Pour rappel, ce résultat lui attribuait 62 pourcentages selon l’Eglise catholique et selon plusieurs autres organisations privées.
C’est pour cela qu’il a appelé la population congolaise à la vigilance pour que ce qui s’est passé lors des précédentes élections n’ait pas lieu. «Ne permettez pas que le mauvais jeu de 2018 où on vous a volé vous peuple le vrai résultat. Cette fois-ci, soyez prudent », a conclu Martin Fayulu.
Fidel Songo
En sa qualité de représentant de la Province du Maniema et de la ville de Kindu, le Sénateur Augustin Matata Ponyo a dénoncé la situation chaotique et dramatique d’insécurité qui prévaut actuellement dans son Maniema natale. Dans son communiqué de dimanche 7 mai 2023, le Président national du parti politique Leadership et Gouvernance pour le Développement, LGD en sigle, le Président de LGD condamne fermement la protection insuffisante du pouvoir en place en faveur de la paisible population. «Cette situation chaotique et dramatique d’insécurité qui devient générale dans toute la Province, n’est que le reflet du déficit chronique de leadership et de gouvernance de qualité qui caractérise le gouvernement provincial intérimaire, qui en est responsable malgré sa stratégie habituelle de refuser d’endosser ses responsabilités et de prendre les acteurs politiques de l’opposition et de la société civile en boucs émissaires », écrit-il. Il demande donc aux institutions tant nationales qu’internationales des défenses et promotion des droits de l’homme de pouvoir enquêter sur les crimes qu’il a dénoncés contre la population civile qui ne fait que réclamer un de ses droits fondamentaux. Retrouvez, ci-dessous, le communiqué signé par l’ancien Premier ministre Augustin Matata.
République Démocratique du Congo
TROISIEME LEGISLATURE 2019-2023
Sénat
COMMUNIQUE DU SENATEUR MATATA PONYO MAPON, PRESIDENT NATIONAL DU PARTI POLITIQUE LEADERSHIP ET GOUVERNANCE POUR LE DEVELOPPEMENT « LGD », SUR LA SITUATION D’INSECURITE QUI REGNE DANS LA PROVINCE DU MANIEMA
C’est avec immense tristesse et désolation que je reçois les premières heures de ce dimanche, 07/05/2023 les appels de la population de la province du Maniema et celle de la ville de Kindu en particulier, m’informant de la triste et douloureuse situation qu’elle traverse depuis la nuit dernière.
En ma qualité de représentant de la population de la Province du Maniema et de la ville de Kindu, je condamne fermement la protection insuffisante du pouvoir en place en faveur de la paisible population.
Je dénonce avec fermeté, les tueries à balles réelles de plusieurs jeunes non armés, innocents, qui ne faisaient que réclamer la sécurité et dénonçaient l’insécurité qui règne depuis un certain moment dans la ville de Kindu et dans les différents territoires de la province.
Je tiens à cet effet, à présenter les sincères condoléances et toute ma sollicitude aux familles éprouvées et à toute la population de la ville de Kindu.
Cette situation chaotique et dramatique d’insécurité qui devient générale dans toute la Province, n’est que le reflet du déficit chronique de leadership et de gouvernance de qualité qui caractérise le gouvernement provincial intérimaire, qui en est responsable malgré sa stratégie habituelle de refuser d’endosser ses responsabilités et de prendre les acteurs politiques de l’opposition et de la société civile en boucs émissaires.
C’est pour toutes ces raisons évoquées plus haut, que le parti politique « Leadership et Gouvernance pour le Développement », LDG en abrégé, et d’autres partis de l’opposition, organisent une marche pacifique, le samedi 13/05/2023 à Kinshasa et invitent toute la population Kinoise à y prendre part.
Je demande donc aux institutions tant nationales qu’internationales des défenses et promotion des droits de l’homme de pouvoir enquêter sur ces crimes dénoncés ci-haut contre la population civile qui ne fait que réclamer un de ses droits fondamentaux.
Fait à Kinshasa, le 07/05/2023
MATATA PONYO MAPON
*Des adhésions massives à l’Action pour la Rupture et le Développement, ARD en sigle ce dimanche. Au cours d'une manifestation à Silver square au quartier Gambela, non loin du Rond-point Carrefour à Lubumbashi, le parti de Jacques Kyabula a enregistré plus de 2000 nouveaux membres, tous des enseignants des écoles de Lubumbashi.
A Silver Place bondé de monde, Jacques Kyabula Katwe salue les hommes et femmes, tous des enseignants venus des différentes écoles de la capitale du cuivre, mobilisés en masse pour porter les couleurs du nouveau-né de la sphère politique RD congolaise.
Au cours de ce rassemblement riche en couleur agrémenté par des artistes comédiens de Lubumbashi, plus de 2000 enseignants ont commémoré la journée nationale de l’enseignement et ont décidé d’adhérer à l’ARD afin de militer contre les antivaleurs et d’œuvrer pour le Développement de la République Démocratique du Congo.
A cette occasion, le Président de l’association des éducateurs-enseignants a indiqué que cette adhésion a été motivée par la vision de développement porté par Jacques Kyabula Katwe, sa disponibilité envers toutes les couches sociales vivant dans la province du Haut-Katanga et son sens d’humanisme.
Le Président de l’ARD a reçu les fiches d’adhésion et a fait porter à chacun des ces nouveaux membres, les emblèmes du parti notamment casquettes, t-shirts et écharpes ; Jacques Kyabula Katwe a appelé les enseignants à s’engager avec lui pour lutter contre les antivaleurs afin d’apporter des grands changements dans la vie de ses compatriotes.
C’est encore possible de changer des mentalités et d’atteindre le Développement.
Voilà pourquoi, Jacques Kyabula Katwe a vivement recommandé aux nouveaux membres de s’aligner derrière le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi qui fait de l’enseignement, l’une de ses priorités. Les nouveaux militants de l’ARD ont promis de suivre le Président dans sa marche vers la rupture avec les antivaleurs.
La manifestation a été ponctuée par une ambiance conviviale, en présence des cadres du parti, comme des élus, des ministres, des hommes et femmes d’affaires, des associations ainsi que de tant d’autres personnalités du monde politique et culturel.
LPM
*L’ancien Premier ministre congolais Adolphe Muzito a accordé un entretien à France 24. Il a estimé que le Rwanda ne "comprenant que le langage de la force", la République démocratique du Congo devait se préparer à lui "faire la guerre". "En dotant notre armée, à terme, nous aurons raison du Rwanda », a-t-il renchéri. Adolphe Muzito a également appelé de ses vœux à une "diplomatie économique avec les puissances" qui exploitent les richesses minières de son pays. Au sujet des élections 2023, le Président du parti Nouvel Elan et candidat déclaré à la présidentielle prévue en décembre prochain, Adolphe Muzito a estimé que la première contrainte du scrutin est le "respect des délais" prévus par la loi et promis par le président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession. "Si nous franchissons les délais constitutionnels", le pouvoir "va tomber", a-t-il estimé. Décryptage.
Sur le plateau de France 24, l’ancien Premier ministre congolais Adolphe Muzito (2008-2012) a appelé son pays à se préparer à la guerre avec le Rwanda. Kigali est accusé par Bangui de soutenir le groupe armé rebelle du M23 dans le Nord-Kivu, et de piller des ressources minières congolaises.
"Parallèlement, il faut négocier avec les patrons du Rwanda », a-t-il poursuivi, désignant les Etats et multinationales occidentales œuvrant en RD Congo. Celles-ci "exploitent nos richesses de manière illicite", a estimé l’ancien Premier ministre. La RD Congo regorge de minerais nécessaires à la transition écologique, comme le cobalt.
Président du parti Nouvel Elan et candidat déclaré à la présidentielle prévue en décembre prochain, Adolphe Muzito a estimé que la première contrainte du scrutin est le "respect des délais" prévus par la loi et promis par le président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession. "Si nous franchissons les délais constitutionnels", le pouvoir "va tomber", a-t-il estimé.
L’ancien président congolais Joseph Kabila, (2001-2019) est-il le véritable président de la RD Congo ? "Oui" a répondu Adolphe Muzito : "Joseph Kabila est le maître du système électoral actuel (...). Il a organisé la fraude, et veut laisser son allié (Félix Tshisekedi) effectuer un deuxième mandat présidentiel."
(Avec France 24)
*La titraille de La Pros.
*Retour en justice pour Matata Ponyo en RDC : «il s'agit d'un acharnement politique parce que je suis candidat à la présidentielle ».
Interview
En RDC, les ennuis judiciaires ne sont pas terminés pour l'ancien Premier ministre Matata Ponyo Mapon, qui est soupçonné d'être impliqué dans une affaire de détournements de fonds. En effet, la Cour de cassation vient de renvoyer l'affaire devant la Cour constitutionnelle. Y a-t-il un lien avec le fait qu'il est candidat à la présidentielle de décembre prochain et qu'il vient de faire alliance avec trois autres candidats de l'opposition radicale ? En ligne de Kinshasa, le Président du parti LGD, Leadership et Gouvernance pour le Développement, répond aux questions de RFI.
RFI : Matata Ponyo Mapon, dans l’affaire du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, où l’on parle d’un détournement de 200 millions de dollars, la Cour de cassation vient de se déclarer incompétente et de renvoyer le dossier devant la Cour constitutionnelle. Pourquoi êtes-vous déçu ?
Matata Ponyo Mapon : Ce n’est pas moi qui suis déçu, mais c’est l’ensemble de la communauté nationale et internationale qui est déçue, parce que, par interférence politique, la Cour de cassation était obligée de renvoyer le dossier auprès de la Cour constitutionnelle, en violation de la Constitution. On voit, depuis le début de ce processus judiciaire il y a deux ans, une violation systématique de la Constitution, et une violation systématique des lois régissant le fonctionnement de la Cour constitutionnelle et le fonctionnement de la Cour de cassation. Donc on se dit qu’il y a certainement des injonctions qui viennent de dehors. Et rappelez-vous de cette lettre que le procureur près la Cour de cassation avait écrit au président de la République, pour lui demander des instructions quant à l’évolution du dossier, et ça, c’est scandaleux. La Constitution de la République est claire là-dessus. Le président de la République et le Premier ministre ne peuvent être jugés que quand ils sont en fonction, et ils ne sont plus poursuivables quand ils ne sont plus en fonction. C’est la Constitution qui le dit.
Alors vous dites que vous êtes protégé par la Constitution et que vous ne pouvez pas être poursuivi pour vos actes quand vous étiez Premier ministre. Et pourtant, vous êtes inquiet. Pourquoi ?
Non, on n’est pas inquiet comme tel. Tout simplement, nous avons l’obligation de pouvoir rappeler aux juges de la Cour constitutionnelle qu’ils ne sont pas au-dessus de la Constitution. Et donc pour nous, le dossier est clos. Toute poursuite de ce dossier ne serait considérée que comme de l’acharnement politique contre un candidat à la présidence de la République.
Pourquoi votre avocat a-t-il parlé d’acharnement judiciaire contre vous ?
Tout simplement parce qu’on ne peut pas comprendre, dans un pays où des détournements de fonds ont eu lieu, où des détournements de fonds continuent à se faire et que les coupables sont connus, qu’on n’engage pas de poursuites judiciaires contre ces gens-là, mais qu’on s’acharne contre quelqu’un qui n’a jamais détourné un dollar. Et je crois qu’il s’agit là d’un acharnement politique.
Et pourquoi y aurait-il acharnement politique contre vous ?
Tout simplement, parce que je suis un candidat à la présidence de la République, et je peux vous le dire, il m’a été demandé de rejoindre l’Union sacrée et j’ai refusé de rejoindre l’Union sacrée. Voilà l’infraction politique que j’ai commise, parce qu’il n’y a pas d’infractions judiciaires.
Matata Ponyo Mapon, vous êtes donc candidat à la présidentielle de décembre prochain, et le 14 avril dernier, à Lubumbashi, avec trois autres candidats - Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Delly Sesanga -, vous avez annoncé que vous alliez mener des actions communes contre le pouvoir du président Tshisekedi. Mais n’est-ce pas une alliance de circonstances entre quatre leaders politiques qui n’ont rien de commun, sinon leur hostilité au pouvoir en place ?
Lorsque nous savons que nous avons en face de nous un seul pouvoir, qui essaye par plusieurs moyens, par plusieurs tactiques, d’étouffer les candidatures de ceux qui sont capables de véritablement challenger, il était important que nous puissions réunir nos systèmes de communication, et nous l’avons fait à Lubumbashi. Et le 13 mai, nous projetons une marche populaire pour protester contre la vie chère, pour protester contre un processus électoral chaotique, et pour protester contre toute modification, aussi petite soit-elle, de la Constitution.
Et à quelle révision en particulier pensez-vous ?
Vous le savez très bien, il y a une loi basée sur la congolité, et ça, ce n’est pas acceptable.
Peut-on imaginer une plateforme commune ? Un programme commun entre vous quatre ?
Je pense qu’il ne faut pas aller vite en besogne. Comme je vous l’ai dit, le plus important, c’est cette rencontre que nous avons eue dans le sens de la patrie.
En décembre prochain, à la présidentielle, il n’y aura qu’un seul tour et vous êtes déjà très nombreux dans l’opposition à vous porter candidat. Est-ce que vous pourriez vous entendre entre vous quatre pour qu’un seul de vous soit candidat et que les trois autres le soutiennent ?
Je souhaite que vous me posiez cette question d’ici quelques mois, le temps pour nous de pouvoir consolider davantage notre système de travail.
Vous qui avez été le Premier ministre de Joseph Kabila pendant près de cinq ans, pensez-vous qu’il va vers un boycott de cette présidentielle, avec son mouvement FCC, le Front commun pour le Congo ?
Tout ce que je sais, c’est que le PPRD [Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, Ndlr], le parti du président honoraire, n’est pas impliqué dans le processus électoral actuel. Maintenant, je ne sais pas faire un commentaire ou un jugement de valeur là-dessus.
Et est-ce que votre espoir, c’est de récupérer les voix de Joseph Kabila ?
Ça, je ne sais pas vous le dire.
Mais vous y pensez ?
Bon, on n’en est pas encore à ce stade-là.
(Avec Rfi)
*Le titre est de La Pros.
Les Quatre Fondateurs Historiques de l'UDPS entourant le Secrétaire Général Augustin Kabuya Tshilumba (au centre) posent devant le siège de l'UDPS/Tshisekedi à Limete-Kinshasa
Les quatre Fondateurs Historiques de l'UDPS encore en vie, à savoir les Honorables Charles Dia Oken-a-Mbel le Doyen, Paul-Gabriel Kapita Shabangi, François Lusanga Ngiele et Protais Lumbu Maloba Ndiba, ont été reçus le mardi 02 Mai 2023, par le Secrétaire Général de l'UDPS/TSHISEKEDI, M. Augustin Kabuya Tshilumba, en son siège de la 11ème Rue Limete à Kinshasa.
Cet échange qui a duré environ deux heures du temps, selon les témoins, aurait tourné autour de la mission confiée dernièrement aux Fondateurs de l'UDPS Originelle par la Haute Autorité Politique du Parti, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans l'entourage des Fondateurs Historiques, on parle d'une réunion de haut niveau qui s'est déroulée dans une ambiance empreinte de convivialité et de camaraderie.
Par ailleurs, certains observateurs laissent entendre que cette séance de travail aurait eu trait à la réconciliation et à la réunification en vue d'aboutir à la restauration de l'UDPS Originelle dans les meilleurs délais.
A la sortie de cette audience, on a vu un Secrétaire Général de l'UDPS TSHISEKEDI souriant et détendu.
Autant dire que la rencontre s'est très bien passée.
Les prochains jours seront révélateurs des vrais secrets de cette réunion.
J. K. Muediela Ndungu/CP
Les militantes et militants du Congrès National Africain pour le Réveil du Congo (CNARC), parti cher à Aimé-Pascal Mongo Lokonda, ont été fortement mobilisés à la sortie officielle de l'Union Sacrée pour la nation, le samedi 29 avril dernier, au stade de Martyrs. Une façon de réitérer leur engagement à soutenir les actions du chef de l’Etat et lui garantir un second mandat en vue d’instaurer davantage la paix, la sécurité et booster le développement de la République démocratique du Congo.
Pour le Secrétaire général de cette formation politique, Alex Makabu Beyakalt, la manifestation du stade des Martyrs donne le coup d'envoi des joutes électorales. "Ne soyez pas distraits, nous irons aux élections et nous allons nous adonner tous pour un second mandat au chef de l'État Tshisekedi ", a-t-il souligné, avant d'ajouter que : " C'est une chance pour nous Congolais de l'avoir à la tête du pays, il est une providence divine ". C'est la raison pour laquelle plus de deux cents partis politiques qui s'identifient à la vision du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ont effectué le déplacement de ce mythique stade kinois en vue de donner un message fort, disent-ils, pour les échéances électorales de décembre 2023. Et, le Congrès National Africain pour le Réveil du (CNARC) a réalisé une importante mobilisation de ses membres pour l'occasion.
Alex Makabu Beyakalt réaffirme que la sortie officielle de l'Union sacrée représente le début des joutes électorales en République démocratique du Congo. «Pour le CNARC, parti politique présidé et guidé par Aimé-Pascal Mongo Lokonda, le samedi 29 avril a été une occasion pour nous de démontrer notre majorité et de dire que nous sommes engagés pour les élections de 2023 à tous les niveaux. Soyez en sûr ! Il y aura bel et bien élections cette année», a déclaré Alex Makabu. Et de poursuivre : " Cette grand-messe est une preuve. C'est une démonstration que l'Union Sacrée de la Nation est prête pour les élections. Nous sommes aujourd'hui en train de travailler pour le développement de la nation, afin d'assurer au peuple congolais le bien-être".
L'occasion faisant le larron, le secrétaire général du CNARC, Alex Makabu, a invité les Congolais à accorder un nouveau mandat au président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui est déterminé à relever le pays et à l'emmener vers son développement.
«Le deuxième mandat que nous allons accorder au camarade Président de la République, chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi, c'est pour assurer au peuple congolais le vrai développement. Il n'y aura pas de parole, il y aura des actions concrètes parce que vous en avez déjà des preuves. Beaucoup d'actions ont été déjà posées. Et, à partir de 2024, il y aura beaucoup de bonnes actions qui vont faire que le développement de la RDC soit assuré et que le bien-être de la population tel que l'a souhaité le Feu Dr. Etienne Tshisekedi à travers le slogan le Peuple d'abord. C'est ça la perspective à laquelle nous sommes engagés. La donne va changer. C'est dire que ça ne sera plus le mode de gouvernance. Le Président de la République est très déterminé à relever et redresser ce pays pour son développement », a rassuré Alex Makabu Beyakalt.
Jules Ntambwe
‘’Le Président de la République a été saisi des troubles à l’ordre public qui sont survenus il y a quelques jours, au niveau de la commune de Kintambo à Kinshasa où des riverains, excédés par l’amoncellement d’immondices sur un espace de dépôt et de collecte communal d’ordures ménagères, ont exprimé, de manière spontanée, leur désarroi et mécontentement, en incendiant notamment ledit dépotoir et en bloquant l’artère principale longeant le site ; créant ainsi des perturbations et des dégâts matériels. Il a déploré cette situation malheureuse qui résulte d’un dysfonctionnement technique au niveau de la collecte des déchets mais surtout et avant tout, de la fâcheuse manie observée à différents niveaux de la gouvernance publique qui consiste à rechigner à exécuter une action dans les délais impartis. Pour le Président de la République, il est inacceptable que les administrations publiques puissent souvent laisser faire des situations de non-conformité aux prescrits réglementaires dans des secteurs qui touchent à la vie quotidienne de nos concitoyens, notamment dans les domaines de la salubrité, de l’urbanisme et du foncier, de l’établissement des commerces de quartier, qui occasionnent des nuisances de tous types’’, lit-on, dans le dernier compte rendu du Conseil des Ministres, ci-dessous.
COMPTE RENDU DE LA QUATRE-VINGT-SEIXIEME REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES
Vendredi 28 avril 2023
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a présidé à la Cité de l’Union Africaine, la quatre-vingt-seizième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 28 avril 2023. Quatre (04) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
I. Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
II. Points d’information ;
III. Approbation d’un relevé de décisions du Conseil des Ministres ; IV. Examen et adoption des dossiers.
I. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’Etat a porté essentiellement sur quatre (04) points, à savoir : 1. De l’évaluation des contrats de performance des entreprises et établissements publics
Le Président de la République tient à redynamiser le modèle d’évaluation de la performance des entreprises du Portefeuille de l’Etat et des établissements publics qui, chaque année, signent des contrats de performance avec les mandataires de l’Etat au sein de ces entités.
S’interrogeant sur l’efficacité du dispositif mis en place pour assurer le suivi et évaluation de leurs activités, il a demandé à Madame la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille et à chaque Ministre sectoriel, de déposer au Premier Ministre, sous la forme d’un tableau synthèse, le rapport d’évaluation des contrats de performance des entités sous leurs tutelles respectives pour l’exercice 2022, en mettant en exergue, selon l’objet social de chacune d’elle, les indicateurs tels que : le chiffre d’affaires, la valeur ajoutée et le résultat net.
Le résultat de ce rapport devra être présenté, par le Premier Ministre, prochainement au Conseil en vue d’étudier les perspectives d’amélioration de ce dispositif. Le Cabinet du Président de la République sera mis à contribution pour appuyer le processus de redynamisation du dispositif de suivi et évaluation des performances de ces entités dans les meilleurs délais afin de garantir l’atteinte des missions stratégiques assignées à chacune d’elles.
2. Du rappel sur l’opportunité de l’élaboration et de la publication des Indicateurs du marché du travail Rappelant ses instructions données au Gouvernement lors de la 71ème réunion du Conseil des Ministres du 30 septembre 2022, concernant l’opportunité d’intégrer les indicateurs du marché du travail dans le cadre macro-économique et budgétaire, le Président de la République a indiqué que chaque portefeuille Ministériel du Gouvernement repose sur un gisement d’emplois potentiels à créer, à conserver ou à moderniser tant par le secteur privé que le secteur public dans les domaines de vos attributions respectives. Il y a donc lieu que le Gouvernement réserve le bénéfice d’un traitement d’urgence sur tout dossier d’investissement susceptible de créer des emplois et d’ajuster ses politiques publiques en vue de tendre vers une situation de plein emploi pour notre population active.
Car, dans sa vision, tout congolais en âge de travailler doit s’insérer dans un écosystème favorable à l’emploi. A la veille de la Journée internationale du Travail, le Président de la République a réitéré son instruction aux membres du Gouvernement concernés par la mise en œuvre de la feuille de route relative à l’intégration des indicateurs du travail dans le cadre macroéconomique et budgétaire, dès cette année, de commencer leurs travaux dans un bref délai. Il a chargé le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, et le Ministre des Finances de faciliter l’organisation des activités prévues par ladite feuille de route, afin d’obtenir, dès la fin du trimestre en cours, les principaux indicateurs retenus, à savoir, la population active, le taux d’activité, le taux de chômage, mais aussi de projeter le potentiel d’emplois à créer dans des secteurs tels que l’environnement, la gestion des déchets, et le tourisme.
3. De la résurgence des conflits entre organes statutaires au sein des entreprises du portefeuille de l’Etat et des établissements publics Faisant suite aux rapports lui parvenus faisant état des cas de plus en plus nombreux de conflits entre les organes statutaires tant au sein des entreprises du portefeuille de l’Etat que des établissements publics, le Président de la République a attiré l’attention des différents protagonistes sur la nécessité de mettre un terme, une fois pour toutes, aux mauvaises pratiques du passé. Il a demandé à la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille ainsi qu’aux Ministres sectoriels de s’impliquer activement pour ramener la paix, et faire respecter les Lois et Règlements en matière de gestion des entreprises, sans lesquels aucune des réformes d’envergure envisagées ne saurait voir le jour. Par ailleurs, le Président de la République a chargé l’Inspection Générale des Finances de s’assurer de l’application stricte des dispositions contenues dans les Décrets précités notamment, le nombre des participants requis aux réunions des Conseils d’administration, les droits et avantages sociaux octroyés aux mandataires actifs et non actifs, ainsi qu’aux censeurs et représentants des Ministres, mais aussi de respecter le fonctionnement de ces entités avec les nombres d’agents définis dans le cadre organique de chacune d’elles.
4. De la fin des atermoiements dans la gouvernance publique
Le Président de la République a été saisi des troubles à l’ordre public qui sont survenus il y a quelques jours, au niveau de la commune de Kintambo à Kinshasa où des riverains, excédés par l’amoncellement d’immondices sur un espace de dépôt et de collecte communal d’ordures ménagères, ont exprimé, de manière spontanée, leur désarroi et mécontentement, en incendiant notamment ledit dépotoir et en bloquant l’artère principale longeant le site ; créant ainsi des perturbations et des dégâts matériels. Il a déploré cette situation malheureuse qui résulte d’un dysfonctionnement technique au niveau de la collecte des déchets mais surtout et avant tout, de la fâcheuse manie observée à différents niveaux de la gouvernance publique qui consiste à rechigner à exécuter une action dans les délais impartis. 4 Pour le Président de la République, il est inacceptable que les administrations publiques puissent souvent laisser faire des situations de non-conformité aux prescrits réglementaires dans des secteurs qui touchent à la vie quotidienne de nos concitoyens, notamment dans les domaines de la salubrité, de l’urbanisme et du foncier, de l’établissement des commerces de quartier, qui occasionnent des nuisances de tous types.
C’est pourquoi, dans l’optique d’instaurer une gouvernance exemplaire dans le chef de l’ensemble des cadres de la Territoriale pour exercer une gestion publique de proximité efficace et efficiente, il a réitéré son instruction donnée lors de la 82ème réunion du Conseil des Ministres du 13 janvier 2023, au sujet de l’organisation d’un séminaire de renforcement des capacités pour les autorités de la Territoriale nommées récemment. Et cela, afin de leur permettre de produire, chacun dans la limite de ses attributions, les résultats attendus de l’action gouvernementale par la population, essentiellement à court et à moyen terme. Il en est de même pour nos Administrateurs de Territoire, nos Maires et Bourgmestres ainsi que leurs Adjoints respectifs, car certaines de leurs juridictions ont la dimension géographique de villes dans d’autres pays, et par conséquent, ils méritent d’être suffisamment outillés pour l’exercice des prérogatives que leur confère la Constitution.
Le Premier Ministre a été encouragé à veiller à l’organisation, dans un bref délai, du séminaire de renforcement des capacités des autorités territoriales, suivant le programme soumis par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, dans les différentes villes réparties sur l’ensemble du pays. Intervention du Premier Ministre : A la suite de la communication du Président de la République, Chef de l’Etat, le Premier Ministre a axé son intervention sur quatre (04) points. Au sujet du Séminaire du Gouvernement, le Premier Ministre a réitéré ses remerciements au Président de la République, Chef de l’Etat, pour avoir permis au Gouvernement de tenir, durant deux jours, soit les mardi 25 et mercredi 26 avril 2023, à Kinshasa, le Séminaire de renforcement des capacités de ses membres.
Centré sur le thème « construire une cohésion efficace et créer une dynamique de changement par la culture de l’excellence et la gestion publique axée sur le résultat du programme gouvernemental », ces assises ont permis au Gouvernement de procéder à une évaluation de la mise en œuvre des actions inscrites dans son Programme d’Actions selon la vision du Chef de l’Etat. Rappelant à chaque membre du Gouvernement l’impérieuse nécessité de la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat pour le bien-être de nos populations, il les a invités à poursuivre, à la suite de sa conversation avec un échantillon représentant des secteurs prioritaires de la vie nationale intervenu le lundi 24 avril 2023, cet exercice de redevabilité, exercice qui implique abnégation, disponibilité, sacrifice.
En ce qui concerne la propreté des Villes et Villages de notre pays, le Premier Ministre a rappelé que cette initiative est inscrite dans le Programme d’Action du Gouvernement, dans son pilier 10, Axe 46. Ceci pour penser notre avenir en termes de développement durable qui se situera à l’intersection entre l’économie, le social et l’écologie. Face aux efforts timides et isolés déployés jusque-là en vue de rendre propres nos agglomérations, le Premier Ministre a demandé à la Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable, ainsi qu’aux autres Ministres sectoriels d’instruire tous leurs Services pour que les efforts de propreté et d’hygiène soient intensifiés et étendus à toutes les villes et villages de la République Démocratique du Congo, et qu’il soit veillé à ce que chaque toit de notre pays soit pourvu au moins d’un arbre fruitier.
A propos du 11ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la RDC et la Région, le Premier Ministre a informé le Conseil de la participation de notre pays à ces assises prévues du 02 au 06 mai 2023 à Bujumbura. Il a indiqué que cette réunion va se tenir dans un climat de recherche de la paix et de la sécurité dans l’Est de notre pays avec en toile de fonds la mise en œuvre de l’Accord de Nairobi et la feuille de route de Luanda à travers le cantonnement des éléments du M23 et le déploiement de l’EAC. 6 Ces efforts sont annihilés par la mauvaise foi du Rwanda, à travers des infiltrations multiples et son influence directe sur ce mouvement de terroristes.
Il a rappelé qu’en date du 24 février 2023, les travaux de la 10ème réunion avaient planché sur le bilan de la situation politique et des conditions de sécurité dans la Région ainsi que des progrès enregistrés dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre depuis la dernière réunion tenue à Kampala en octobre 2018. Des 3 signataires dudit Accord-cadre, seule la République Démocratique du Congo a accompli les 9 engagements lui imposés dans l’Accord, et a même institué le Mécanisme National de Suivi. Cette situation rend impuissante la Communauté internationale, pourtant, en tant que garante dudit Accord, devrait obliger ces deux autres signataires à fournir plus d’efforts dans la matérialisation des recommandations. Quant à la Journée internationale du Travail qui sera célébrée le 1er mai 2023 sous le thème continue de la promotion du travail décent, dans un monde en perpétuel mutation, le Premier Ministre a, au nom du Gouvernement, souhaité une bonne fête de travail à toutes les travailleuses et tous les travailleurs de notre pays.
Il a également rappelé les enjeux qui jonchent ce secteur, et plus particulièrement l’obligation du Gouvernement d’offrir aux congolais, une perspective de dignité, sur leur sol, en stimulant la création d’emplois et en luttant contre la précarité et la discrimination des couches vulnérables. Pour clôturer son intervention, le Premier Ministre a évoqué le dernier Rapport de la Banque Mondiale qui place la République Démocratique du Congo parmi les trois pays africains les plus résilients sur le plan économique. Sans verser dans l’autosatisfaction, il a indiqué que le Gouvernement se félicite de voir ses efforts reconnus par les instances internationales.
II. POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, l’Etat du territoire national qui reste dominé par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant Suprême des Forces Armées et de la 7 Police Nationale Congolaise, dans le cadre de l'Etat de siège en provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
Il a indiqué que l’état d’esprit de la population a été marqué, cette semaine, par : - Les commentaires en sens divers concernant les retombées attendues à la suite du Séminaire organisé à l’attention des membres du Gouvernement ; - Les attentes de l'opinion au sujet de la mise en œuvre de la feuille de route issue de l'Accord de Luanda en rapport avec la situation sécuritaire dans la partie Est du pays ; - L’escalade de l'activisme des miliciens des groupes armés Communautaires CODECO/Lendu, ZAÏRE/MAPI Herna, Chini ya Kilma et Chini ya Tuna/Bira dans la Province de l’Ituri ; - La montée des faits du banditisme urbain et péri-urbain dans quelques grandes Villes et agglomérations urbaines. Dans le volet sécuritaire, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a mis l’accent sur les efforts du Gouvernement entrepris pour la résolution du conflit communautaire Teke-Yaka dans les provinces de Kinshasa, du Kwango et du Kwilu. Ce conflit est à la base des actes d’insécurité attribués aux insurgés Mobondo et des actes d’intolérance envers les ressortissants d’une province voisine au village Mbelembele, secteur de Nkara, territoire de Bulungu où des maisons des concernés ont été incendiées et d'autres saccagées. Dans le registre des sinistres et catastrophes, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a, avec émoi, donné les informations de taille sur l’incendie du Lycée Mwanga dans la commune de Dilala, ville de Kolwezi. Cette situation rappelle l’urgence de réorganiser la Protection Civile et le Service des Sapeurs-Pompiers. Le bilan définitif de cette situation indique : 01 mort (24 heures après l’incendie), l'élève en troisième année primaire Kanga Maloba, âgé de 10 ans, 132 blessés dont 127 élèves, 02 enseignants, 02 secouristes et 01 policier. Le Conseil a pris acte de ce Rapport. 8 II.2. Situation sécuritaire Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a fait le point de la situation opérationnelle de nos Forces de Défense et de Sécurité face à la situation sécuritaire du pays qui demeure préoccupante dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo où les RDF/M23 poursuivent l'occupation des terrains. Dans certains axes dont principalement Chanzu, Runyonyi et Bigega, des nouveaux renforts en provenance du Rwanda sont arrivés.
Il a aussi évoqué le fait que les terroristes ADF/MTM poursuivent des attaques ciblées contre la population dans la profondeur de Mayangose, Mwalika, Ruwenzori et autres localités non tenues par les forces conjointes UPDFFARDC. Pour y faire face, les éléments de la force conjointe FARDC/UPDF multiplient des patrouilles de combat dans la Vallée de Mwalika, sanctuaire des ADF/MTM. Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a signalé qu’à l’Ouest, il s'observe une accalmie dans le territoire de Kwamouth, province de Maï-Ndombe. Il a informé le Conseil de l’institution d’une Commission chargée d’enquêter sur les exactions éventuellement perpétrées par les militaires dans le territoire de Kwamouth. Le Conseil a pris acte de ce rapport. II.3. Situation sanitaire dans le pays De prime à bord, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a informé le Conseil de la participation des membres de son Ministère aux missions d’évaluation de la quatrième revue du programme économique du Gouvernement appuyé par la facilité élargie de crédit, et l’amorce de négociations sur le programme de résilience et de durabilité (RST). Il en est ressorti le fait qu'avec la collaboration du Ministère des Finances, les cibles santé devraient être atteintes avant la fin du mois de juin 2023. Il a, par la suite, informé le Conseil des conséquences des pluies diluviennes survenues en date du 17 au 21 avril 2023 dans la province du Kasaï, qui ont provoqué des inondations dans 4 Zones de Santé de la Direction Provinciale de Santé Kasaï (Tshikapa, Kalonda Ouest, Kanzala et Kamonia).
Ces inondations ont causé des pertes en vies humaines et d'importants dégâts matériels principalement la destruction des habitations, et des infrastructures de base (Ecoles, Centres de Santé, Points d'eau, etc.) Plusieurs actions ont été menées : Mission d'évaluation rapide des besoins a été réalisée par les autorités provinciales en collaboration avec des acteurs humanitaires ; Activités d'assistance humanitaire sont en cours ; Sensibilisation des victimes sur le traitement de l'eau ; Distribution des 1000 kits Wash ; et, Mise en place des 15 points de chloration. En troisième lieu, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a présenté la situation épidémiologique dans le pays en indiquant qu’à ce jour, les actions et interventions du Gouvernement se focalisent sur le choléra et la rougeole ; et les efforts sont aussi fournis pour que la maîtrise du Covid-19 ne se confonde pas à sa disparition.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information. III.4. Rapport sur l’état d’avancement des préparatifs des IXèmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et Francophonie a informé le Conseil de l’état d’avancement satisfaisant des préparatifs des neuvièmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa. En effet, les travaux de construction et/ou réhabilitation des infrastructures devant accueillir ces Jeux de la Francophonie 2023 poursuivent leur progression à la suite des mesures idoines prises par le Gouvernement et en cours de mise en œuvre par les parties prenantes au projet. La livraison desdites infrastructures devrait se faire dans les échéances requises, soit le 31 mai 2023. Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et Francophonie a été complété respectivement par le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics notamment sur le plan de la préparation des différents sites ; et, par le Ministre d’Etat, Ministre du Budget et le Ministre des Finances sur les aspects financiers qui connaissent aussi des progrès suivant le Plan de décaissement convenu. La Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines a, pour sa part, fait le point de la préparation des artistes qui doivent concourir durant ces jours de compétition. Dans la même veine, le Ministre des Sports et Loisirs a présenté au Conseil le plan de préparation de nos athlètes dans différentes disciplines retenues. Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
II.5. Célébration de la 30ème Journée Mondiale de la Liberté de la Presse Le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement a informé le Conseil des préparatifs de la célébration de la 30ème Journée Mondiale de la Liberté de la Presse le 03 mai 2023 à Kinshasa. Il a indiqué que cette manifestation internationale coïncide avec l’avènement de la nouvelle Loi sur la presse. Ce texte vient redéfinir le paysage médiatique congolais. Elle va également consacrer la salubrité médiatique, recommandation formulée par Son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’Etat lors de l’ouverture et de la clôture des travaux des Etats Généraux de la Communication et Médias en janvier 2022. Son application va entrainer la mise en œuvre de la majorité des résolutions des Etats Généraux de la Communication et Médias qui servent de boussole aux réformes à entreprendre pour encadrer et promouvoir l’exercice de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo.
Le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement a informé les membres du Conseil que cette 30ème Journée Mondiale de la liberté de la presse sera célébrée sous le Haut-Patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat. Cette manifestation sera organisée par le Ministère de la Communication et Médias, en collaboration avec le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication(CSAC), les organisations professionnelles des médias et l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), autour du thème national : « La liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique ». Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
III. APPROBATION D’UN RELEVE DE DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES
Le Conseil des Ministres a adopté le relevé de décisions prises lors de sa 95ème réunion tenue le vendredi 21 avril 2023.
IV. EXAMEN ET ADOPTION D’UN (01)
DOSSIER IV.1. Reconduction du contrat Programme de la Société Usine de Panification de Kinshasa
Le Ministre de l’Industrie a soumis au Conseil le rapport concluant à la nécessité de la reconduction du Contrat Programme de la société « Usine de Panification de Kinshasa » (UPAK).
Il a rappelé que cette entreprise a bénéficié de trois contrats programme dont le dernier remonte à 2018, soit 4 ans après la promulgation de la Loi sur la sauvegarde des industries en difficulté de 2014. La jurisprudence de ces 15 dernières années a démontré que l’importation de farine de blé destinée exclusivement à un usage industriel n’a occasionné aucun abus et n’a causé aucun préjudice au trésor public ni aux intervenants dans le secteur du blé, démontrant ainsi le bon comportement de l’UPAK.
Grâce à la stabilité apportée par cette mesure, l’UPAK a pu contribuer sensiblement non seulement à l’économie du pays, mais aussi à la résorption du chômage. Elle compte 800 employés directs et 1900 indirects. Le Pain UPAK est bien consommé à Kinshasa, dans le Grand Bandundu et au Kongo Central grâce à son prix abordable à tous.
Le Ministre de l’Industrie a rassuré le Conseil que l’évaluation contenue dans le dossier de demande de l’UPAK a été validée par les Experts des parties prenantes, à savoir : des Ministères de l’Economie Nationale, de l’Industrie, des Finances et de l’UPAK, conformément à l’article 7 dudit Contrat en vue de sa reconduction. «Si l’UPAK venait à perdre cet alignement tarifaire, par effet d’entrainement, une perturbation de la production et des besoins en matière de fournitures importées pour la consommation locale va s’en suivre avec répercussion sur le prix du pain et sur la main d’œuvre », a – conclu le Ministre de l’Industrie.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce dossier. Commencée à 13h42’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 16h57’.
Patrick MUYAYA KATEMBWE
Ministre de la Communication et Médias
Porte-parole du Gouvernement