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Après les élections 2023, La Société Civile analyse le contexte de la paix et de la cohésion en RDC

*Le groupe de travail de la société civile sur la paix et la cohésion nationale, en partenariat avec la Maison de la Laïcité de Kinshasa(MLK), le Réseau pour la promotion de la démocratie et des droits économiques et sociaux(PRODDES) et le Centre des ressources et de dynamisation de la société civile(CERDYSOC), les organisations de la société civile se sont réunis en atelier «  sur la cohésion nationale en RDC : rôle et stratégies de la société civile ». C’était à Kinshasa, le  jeudi 25 janvier dernier,  à l’immeuble PANDA FARNANAN.

 L’objectif de cet atelier était d’analyser le contexte postélectoral et d’identifier les facteurs de risque sur la cohésion nationale si rien n’est fait de la part du Président de la République, des Cours et Tribunaux et de la Société civile.

De cette réunion, a découlé dix séries de mesures ci-après considérées comme danger pour la cohésion nationale :

1. la frustration au sein des communautés et même des partis et regroupements politiques des résultats provisoires des élections législatives nationales et provinciales ainsi que des conseillers communaux considérant cela comme un vote nominatif et non électif ;

2. la propagation sur les réseaux sociaux des discours de haine à tous les niveaux et la stigmatisation de certaines communautés par d’autres ;

3. le caractère triomphaliste des proches du Président de la République qui suscite des sentiments de méfiance et de suspicion des partisans de l’opposition ;

4. la frustration régnant dans le chef des populations de Masisi, Rutshuru et Kwamouth qui se demandent comment seront-elles représentées dans les futures institutions nationales, provinciales et locales ;

5. La résurgence des groupes armés créant l’insécurité au Nord-Kivu, en Ituri, Maï-Ndombe et dans les plateaux de Fizi et Uvira au Sud Kivu provoquant ainsi les déplacements répétitifs et souvent mal en prise en charge sur le plan humanitaire ;

6. l’échec du programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement communautaire et stabilisation(PDDRCS) ;

7. les discours séparatistes  de certains responsables socio-politiques qui remettent en cause l’unité nationale ;

8. le mauvais système électoral et l’opacité dans la gestion des opérations électorales par les Responsables de la CENI ;

9. la déception des femmes candidates et jeunes qui n’ont été utilisés par les Autorités morales des partis et regroupements politiques dans le seul but de réaliser le seuil de représentativité et non pour leur éligibilité ;

10. l’état de la justice congolaise qui n’inspire pas confiance à la population.

C’est ainsi que pour rendre effective cette cohésion nationale, cette société civile lance un appel urgent au Chef de l’Etat en tant que Garant de la nation de tenir compte de son serment constitutionnel, de la représentativité nationale et des équilibres géopolitiques lors de nominations du Gouvernement et des Entreprises du portefeuille, saisir la main tendue par les organisations de la société civile  et puis suspendre le Parlement national et les parlements provinciaux en instaurant des enquêtes sérieuses sur les cas de fraude et corruption.

Dans le souci que la justice soit faite, elle demande à la Cour constitutionnelle à procéder à l’annulation pure et simple des élections législatives nationales et provinciales ainsi que celles des conseillers communaux au regard de fraude, corruption et subtilisation des dispositifs électroniques de vote par plusieurs candidats.

Doudou Cibambe

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En mutation au Salon des Bruits des Villes Africaines : Le Festival International des Sonorités de Kinshasa ouvre ses portes à Bujumbura

Arrivée à Bujumbura de Malafi Niamba, entrepreneur culturel congolais initiateur du festival

 

Le Salon des Bruits de Kinshasa est en mutation au Salon des Bruits des Villes Africaines pour sensibiliser le jeune et le grand public sur la nécessité de préserver son capital auditif. L’édition 2024 de ce festival d’itinérance qui vise à sensibiliser la population contre la pollution et la nuisance sonore a été exportée à Bujumbura. C’est le 29 Janvier que les activités ont bel et bien été lancées avec la campagne de dépistage de troubles auditifs qui va jusqu’au 2 février prochain dans la capitale de la République du Burundi.

« Pour la première fois depuis sa mutation, le festival se déroule du 29 janvier au 2 février 2024, à l’institut français de Bujumbura. Cette édition foraine s’inscrit dans le cadre de la tournée annuelle du festival  qui a désormais un caractère continental », a confirmé le communiqué signé par Malafi Niamba, entrepreneur culturel congolais et initiateur dudit projet. 

Et d’ajouter : « C’est depuis lundi dernier que l’ensemble du comité organisateur du festival a quitté Kinshasa pour Bujumbura en passant par Goma et Bukavu. Ils ont été chaleureusement accueillis le mercredi dans la Capitale burundaise par la Coordonnatrice du centre culturel français du Burundi et l’équipe du groupe musical Les Jumeaux Music ». 

Selon le communiqué, le programme du festival prévoit plusieurs activités socio-culturelles, entre autres, l’Exposition Sonore, la Conférence sur la gestion des patrimoines, de la protection de l’environnement et quelques spectacles de musique.

« Un Atelier d’analyse de l’impact environnemental (sonore) des violences conversationnelles auprès des victimes des conflits armés et des catastrophes naturels, la protection des patrimoines culturels est prévu dans les villes de Bukavu, Goma, Gitega, Bujumbura et Kigali », renseigne le communiqué.

Et,  de poursuivre : « Le patrimoine ou les traditions d’un pays ou d’une ville : c’est ce qu’on appelle le tourisme culturel. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, le tourisme culturel représente 40 % des flux touristiques dans le monde entier. La tournée du Salon des Bruits exprime un fort intérêt économique pour les pays qui révèle néanmoins la nécessité de conservation et de sauvegarde de ce patrimoine attractif ». 

Un festival multidimensionnel

Créé à Kinshasa en 2018, le Festival International des Sonorités de Kinshasa, (FISOK) est un évènement, qui contribue à la lutte contre la pollution sonore par des actions artistiques et qui encourage la préservation des sons moins signifiants dans la nature. Son but est de sensibiliser les jeunes et le grand public sur la nécessité de préserver son capital auditif et pour développer aussi le plaisir de l’écoute. A la fois culturel, festif et scientifique, le projet a pris une dimension continentale et est devenu Salon des Bruits des Villes Africaines. Contribuer à la dépollution de l’environnement sonore en Afrique, assurer la promotion de bonnes pratiques à l’usage du son auprès des jeunes à travers des ateliers et des conférences et prestations artistiques, tel est l’objectif du salon des bruits des villes africaines. 

Jordache Diala

 

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Kinshasa : Gecoco Mulumba passe à la vitesse supérieure !

Le Gouverneur a.i de la ville-province de Kinshasa, Gérard Mulumba dit « Gecoco », a pris plusieurs mesures pour lutter contre les embouteillages, les nids de poule et l’insalubrité dans la capitale congolaise, parmi lesquelles, le lancement des travaux de réhabilitation des routes et de l’assainissement des artères principales de Kinshasa. Il a également fait appel aux bourgmestres des 24 communes de la ville de lui faire parvenir dans un délai de 3 jours les listes des points chauds et nids de poule sur les différentes avenues qui traversent leurs entités respectives, cause majeure des embouteillages dans la Capitale, lesquelles listes, serviront à l’OVD de base de données pour une bonne planification des travaux de réhabilitation desdites avenues.

Ayant pris officiellement ses fonctions de Gouverneur intérimaire de Kinshasa le 18 janvier dernier, Gecoco Mulumba n’a pas tarder à mener des actions sur terrain pour assouvir aux difficultés que connaissent au quotidien ses concitoyens. Ainsi , l’actuel locataire de l’Hôtel de Ville de Kinshasa a donné le go pour la réhabilitation de l’avenue Nguma dans la commune de Ngaliema, réputée pour ses  interminables  embouteillages. Aussi, des travaux de curage des caniveaux et d’évacuation d’immondices ont été signalés dans les avenues Bokasa et Kasa-Vubu.

Les travaux d’embellissement du Rond-point Huileries, un des carrefours les plus fréquentés par les Kinois, figurent sur la liste de chantiers lancés par le nouveau premier citoyen de la ville, pour qui, revêtir Kinshasa de sa plus belle robe est un objectif et lutter contre les embouteillages est en effet son cheval de bataille, pour pallier aux insuffisances du projet Kin-Bopeto, qui était mis en place pour remédier aux mêmes problèmes.

Dans la suite des mesures prises par le Gouverneur de Kinshasa, un rappel a été fait aux Bourgmestres pour garantir des bonnes conditions de vie dans les quartiers. Ils sont invités à exécuter strictement les instructions ci-après : De ne plus accorder les autorisations d’occupation à titre précaire dans les espaces publics ; d’évacuer tous les marchés pirates, de points de vente des sables, briques, moellons, caillasses et autres matériaux de construction sur les grandes artères de la Ville de Kinshasa ; de procéder au démantèlement des garages de fortune sur les grandes artères de la Ville de Kinshasa ; d’appliquer rigoureusement l’Edit n°005 du 09 octobre 2012 portant règlementation relative aux nuisances sonores dans la Ville de Kinshasa.    

De telles initiatives ne sont nouvelles dans la Ville, mais fort malheureusement aucune des précédentes n’a abouti aux résultats escomptés au grand désarroi des Kinoises et Kinois, attendent juger les autorités à l’œuvre.

Nathan Mundele  

Kinshasa : Gecoco Mulumba passe à la vitesse supérieure !
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RDC : le patriotisme sociopolitique face à l'égoïsme des hommes au pouvoir 

J’ai beaucoup du respect au Premier Ministre Sama Lukuonde, au Président de l'AN MBOSO, au deux ministres Vital kamerhe et JP BEMBA et au gouverneur honoraire du nord kivu, cependant la philosophie politique dont sont tous auteurs prouvent en suffisance que ce pays n'a pas une bonne classe politique pour booster son développement socioéconomique et trouver des alternatives aux grands défis sécuritaires de la nation congolaise.

Ces petits regroupements qui sont créés dans un autre regroupement, malgré les bons discours des uns et des autres, l'objectif est clair " se tailler une place de marque dans le nouveau gouvernement sans aucune vision et volonté sur le bien être des congolais.  Avec cette façon de penser et faire la politique, ce deuxième mandat du chef d'État aura du mal à atteindre même 10% de sa planification et de son projet de société.

Le pacte pour un Congo retrouvé et ces autres petits regroupements de Mboso, Sama lukonde, c'est parmi les stratégiques égoïstes et prédatrices des politiciens congolais pour tenter à influencer le choix du chef de l'État dans les partager des postes stratégiques du pays (1er Ministre, sénat, assemblée nationale, les ministères, gouvernement provincial, etc)

bingine ni du poudre aux yeux.

C'est au peuple congolais de revoir la conception de faire la politique pour n'est pas être surpris à chaque occasion électorale et continuer à soutenir ceux qui participer à notre paupérisation et insécurité globale.

Nous devons aujourd'hui et maintenant, travailler fort et stratégique en collaboration avec plusieurs couches de la population congolaise pour redynamiser et réorienter les organisations de la société civile en RDC, les églises, les mouvements citoyens et les partis politiques de bonne foi, en vue d'avoir quelques organisations crédibles et dynamiques dans la marche vers la bonne gouvernance,  la paix, la restauration de l'unité nationale et pousser le régime en place a respecter les lois du pays et les conventions internationales des droits humains.

Ont doit pas surtout, laisser toute la destinée d'un grand pays comme la RDC dans les seules mains des prédateurs socioéconomiques et démagogues politiques. 

À nous tous, de se mobiliser intelligemment aux villages comme en villes pour barrer la route aux vendeurs des rêves et aux criminels politiques et économiques en RDC.

Mapenzi Manyebwa

Écrivain                     

 

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Au croisement des cultures : la danse du lion et du loong

Beijing s’est parée cette année de ces plus beaux atours, la neige confère à la ville millénaire une atmosphère de fin d’année des plus appropriés. Certains audacieux n’hésitent pas à braver le froid hivernal pour pratiquer l’art de la danse du loong. La fluidité de leur mouvement, l’habileté dont ils font preuve, les diverses chorégraphies qu’on peut admirer laissent pantois.

Nous interpellons celui qui incarne l’âme de ce majestueux loong : M.Hu Zhiqiang, un passionné qui pratique cet art depuis une quinzaine d’années. D’après lui, la danse du loong a d'abord été populaire dans les régions côtières de Chine. En effet, les agriculteurs chinois priaient pour que les récoltes soient bonnes chaque année et organisaient ensuite une grande danse du loong. La danse du loong est généralement exécutée lors des grandes fêtes, telles que la fête du printemps et la fête de la mi-automne. Les danses traditionnelles du lion et du loong peuvent être exécutées avec des gongs et des tambours.

Cymbales, gongs, tambours produisent une musique entêtante qui d’après la légende apporte bonheur et prospérité. Les loongs possèdent de nombreuses qualités dont la puissance, la dignité, la fertilité, la sagesse… Leur apparition est spectaculaire, et comme le dit maître Hu ils sont, malgré leur apparence, bienveillants, et symbolisent le pouvoir et l'autorité.

La danse du lion quant à elle ne nécessite que deux danseurs. Ses mouvements de base se retrouvent par ailleurs dans la plupart des arts martiaux chinois. Détail intéressant pour la danse du loong, l’animal est précédé par un danseur tenant un objet sphérique qui donne l'indication des mouvements de l’ensemble.

Après une formation éclaire, il nous a été bien difficile de faire des prouesses, mais on a pu ressentir l'espace d'un instant les bienfaits de cet art traditionnel qui vous permet de sortir de votre zone de confort, de vous laisser envahir par la musique, et par-dessus tout d’entretenir une tradition qui a le mérite de surprendre et d’émerveiller son assemblée. Pour les amateurs de sensation forte, nous vous recommandons vivement d’essayer, réveillez le loong qui sommeille en vous !

Au croisement des cultures : la danse du lion et du loong
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Au croisement des cultures : la peinture au sucre

La culture chinoise est imprégnée d'une riche tradition culinaire, allant des plats emblématiques les plus connus, comme le canard laqué pékinois, à des gourmandises de la « street food chinoise », comme le Tanghulu, ces brochettes de fruits d’aubépine chinoise rouges glacés au caramel, la « version chinoise de la pomme d’amour » …

Aujourd’hui, nous nous intéressons à une sucette qui transcende la frontière entre friandise et œuvre d'art : le « Tang Hua », qui se traduit littéralement par « Peinture au sucre ».

Traditionnellement, lorsque l’on achète un « Tang Hua », on fait tourner une aiguille sur un plateau représentant différents modèles, après avoir effectué le paiement. Ainsi, le prix ne varie pas, peu importe la difficulté du sujet représenté par la peinture au sucre, qui est déterminé, en quelque sorte, par le destin.

«Le Tang Hua», ou «peinture au sucre», consiste littéralement à peindre avec du sucre, nous explique Liu Binbin, aujourd'hui gardien de ce patrimoine culturel immatériel.

« La matière première utilisée est le maltose, précise le maître-artisan, qui a plus de 20 ans d’expérience. Il est extrait du blé germé, qui est cuit à la vapeur, fermenté, pressé en jus, puis bouilli dans une marmite. L’on obtient alors un morceau de sucre. » Lorsque celui-ci est fondu dans une poêle en cuivre, la « peinture au sucre » en tant que telle peut alors commencer.

La « toile » ? Une planche en albâtre blanche, qui permet de refroidir le sucre rapidement, tout en créant un contraste visuel séduisant avec la couleur du sucre.

La réalisation d'une « peinture au sucre » doit tenir compte de la température du sucre, de la planche et de l'environnement.

Il faut aussi pouvoir réaliser le tracé du dessin en un coup de pinceau - ou plutôt de louche - un peu comme ces jeux en ligne qui nous demandent de retracer un dessin sans passer deux fois sur la même ligne.

Évoluant avec l’ère du temps, les peintures au sucre se font aussi aujourd’hui en couleurs, ou encore en 3D, qui sont autant de moyens d’innover une forme d'art vieille de plusieurs millénaires.

En effet, la peinture au sucre date de la dynastie Tang, et s’est développée sous la dynastie Song.

Autrefois, l’on en apercevait qu'aux foires du Nouvel An chinois, car le sucre était un produit de luxe. Aujourd’hui, si la « peinture au sucre » est devenue un produit bien plus commun, l’on est tout de même tenté de vouloir conserver ces Tang Hua comme des œuvres artistique… dont la fragilité nous oblige parfois à les déguster malgré nous.

Au croisement des cultures : la peinture au sucre
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Un colloque international et plusieurs autres activités pour célébrer ce jubilé, RDC : les jeunes de Bunia et Mahagi-Nioka appelés à être artisans de paix

 Parmi les activités retenues pour la célébration de ce jubilé, il est prévu l’organisation d’un colloque international au mois d’avril 2024, auquel seront invités les représentants de tous les pays et de tous les diocèses qui organisent cette pastorale. Les organisateurs attendent encore la décision de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) «qui a certainement inscrit… [ce jubilé] dans sa session du mois de février». Outre cette grande activité, il est prévu, le 14 avril prochain, la messe d’ouverture célébrée par le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa et président du Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM). La clôture aura lieu au cours des célébrations dans chaque diocèse de la RDC, suivant le calendrier qui sera communiqué par la CENCO. Au programme des activités, il y a aussi des activités culturelles sportives, de formation et spirituelles comme des neuvaines de prières, etc.

Contrecarrer la crise des modèles par l’enseignement des valeurs humaines et chrétiennes

Comme beaucoup de pays africains, la RD Congo est reconnue comme un pays à majorité jeune. Une bonne tranche de la population est composée de jeunes, pleins d’ambitions et de potentialités, mais qui se trouvent parfois désœuvrés. Pour l’abbé Musimu, l’un des grands problèmes auxquels fait face cette jeunesse est la crise des modèles et des repères. L’initiation Bilenge ya Mwinda contribue à résoudre ce problème en offrant aux jeunes des valeurs humaines et chrétiennes à cultiver dans leur vie concrète, pour ne pas se laisser pervertir par la crise multiforme que connaissent les pays d’Afrique. «Cette formation des Bilenge ya Mwinda vise un certain pragmatisme et un engagement à impact réel». La pastorale des BYM incite ainsi les jeunes à «s’engager dans l’auto prise en charge, dans l’entreprenariat, … dans la mutualisation pour unir les efforts, etc». Ces thématiques sont développées à la fin de la formation des BYM.

Malheureusement, regrette le prêtre de Kinshasa, cette pastorale n’est pas subventionnée par l’Etat congolais, malgré les apports et initiatives pour impulser un nouvel élan dans la jeunesse congolaise. L’initiateur diocésain conclu en confiant à la providence les activités de ce jubilé et en appelant à la générosité de ceux qui peuvent les accompagner spirituellement, matériellement et financièrement.

Stanislas Kambashi/Vatican News

 

Un colloque international et plusieurs autres activités pour célébrer ce jubilé, RDC : les jeunes de Bunia et Mahagi-Nioka appelés à être artisans de paix
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Kinshasa : plaidoyer de Caritas Congo Asbl en faveur des sinistrés des inondations

Une maison presque engloutie à Mbudi

La montée des eaux du fleuve Congo a fait plusieurs victimes dans certaines agglomérations de la RDC, dont la Ville de Kinshasa. Le Coordonnateur du Service de Promotion de la Solidarité et du Partage (SPSP) de la Caritas Congo Asbl, M.  Christian Nsangamina, indique que plus de 7.000 ménages ont perdu tous leurs biens.

Devant l’ampleur des dégâts, deux équipes de la Caritas Congo Asbl ont effectué une descente sur terrain samedi 13 janvier 2023 dans les Communes de Limete et de Ngaliema, dans la ville-province de Kinshasa,  pour s’enquérir de  la situation de la population sinistrée les inondations.  

Cette population sinistrée a vraiment besoin des abris, des soins médicaux, de la nourriture, d’eau potable, de l’hygiène et d’assainissement. « Face à cela, nous lançons un vif appel aux hommes et femmes de bonne volonté, aux organismes humanitaires, Œuvres sociales et caritatives, pour venir en aide à ces victimes des inondations », a plaidé le Coordonnateur des Urgences.

«L’ampleur des dégâts touche gravement, des écoles et un grand nombre de maisons des particuliers», a déploré un habitant du quartier Kinsuka-Pêcheur dans la commune de Ngaliema.

Dans certains coins de la capitale, les habitants se déplacent à l’aide des pirogues à pagaie.

Il sied de révéler que les ménages se sont déplacés  soit pour aller vivre dans les familles d’accueil, dans les églises ou dans les écoles non affectées par les inondations.

Des témoignages des sinistrés

Une habitante nommée Mamie, a déclaré que sa maison a été engloutie par les eaux quelques jours après l’enterrement de son mari. « Mon voisin m’avait aidé à m’installer dans une autre maison à quelques mètres de la mienne. Hélas, là aussi je suis encore une fois attaquée par les eaux du fleuve. Tout est dans l’eau », s’est-elle exprimée.

M.  Mubunda Remi, un quinquagénaire a expliqué que pour trouver à manger,  c’est devenu difficile.  Leurs provisions ont été emportées par les eaux.

« Nos habitants sont toutes inondées. Or, nous devons sortir et vaquer à nos activités pour la survie de la famille. Nous sommes alors obligées de prendre la pirogue à pagaie, en déboursant la somme de 2.000 Francs Congolais (soit 0,8 $US) pour aller et revenir à la maison, car la grande avenue Itaga qui dessert notre maison est inondée », a relevé une jeune fille habitant la Commune de Barumbu.

La Caritas Congo Asbl, à travers ses Caritas paroissiales, continue à suivre de près cette situation.

PM/Cartitasdev.cd

 

Kinshasa : plaidoyer de Caritas Congo Asbl en faveur des sinistrés des inondations
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Samedi 27 janvier 2024 au Campus de Mont-Ngafula, L'UCC célèbre la Journée de Saint Thomas d'Aquin, Patron des Universités  Catholiques

 L'Université Catholique du Congo (UCC) invite, par l'entremise de son Secrétaire Général Académique, le Professeur Abbé François Yumba wa Kumwenda, les Membres de sa communauté universitaire à rechausser de leur présence la Célébration de la Journée de Saint Thomas d'Aquin, Patron des Universités Catholiques. Cette manifestation aura lieu ce samedi 27 janvier 2024 à l'amphithéâtre du campus de Mont-Ngafula de cette Alma mater et sera marquée notamment, par une série d'activités culturelles et accueils de nouveaux étudiants.

Tout débutera par une messe d'ouverture pour rendre grâce à Dieu et laisser la journée entre ses mains. Ensuite, s'ensuivra l'entrée solennelle des Membres du Corps académiques et des Membres du Comité de Direction de l'UCC.

Après l’exécution des hymnes (national et de l’UCC), le Recteur de cette Alma mater, le Professeur Abbé Léonard  Santedi, désigné récemment comme Président a.i. de l'Association des Universités Catholiques d'Afrique et Madagascar (ASUNICAM) lors de la célébration du centenaire de la Fédération Internationales des Universités Catholiques (FIUC) qui a eu lieu du 18 au 19 janvier de cette année 2024 à Rome, Capitale de l'Italie, prononcera un mot de circonstance.

Un intermède musical sera observé.  Et juste après, la Révérende Sœur Professeure Odette Sangupamba, Doyenne de la Faculté de Sciences Informatiques de l’UCC animera une conférence sous le thème « L'intelligence artificielle et ses enjeux aujourd'hui et demain ». Cette conférence sera riche et enrichissante en termes de réflexion et de partage des connaissances. Ce sera une occasion exceptionnelle pour les participants de s'outiller sur les enjeux de l'heure que représente l'intelligence artificielle.

Puis la journée sera sanctionnée par une pluie d'activités culturelles et accueil exemplaire et chaleureux des étudiantes et étudiants nouvellement inscrits pour l'année académique 2023-2024  dans les différentes facultés organisées par cette prestigieuse université.

Enock Mwaka

 

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Après quelques semaines à l’hôpital, Christian Dakumuda New Man retrouve sa forme et reprend l’évangile

Pasteur Christian Kimbukusu New Man 

L’ex-musicien Christian Kimbukusu alias Dakumuda New Man devenu Pasteur retrouve sa santé après plus de deux semaines passées sur le lit de l’hôpital. Dieu a fait grâce à son serviteur qui était presque mourant. Mais, il remercie toutes personnes de bonne volonté, des amis et connaissances qui sont venus à son chevet grâce à S.O.S lancé par l’asbl ‘‘Artiste en Danger’’. L’ancien leader du groupe Laviniora Esthétique reconnaît surtout la contribution de l’église corps du Christ qui l’a soutenu dans la prière. Voilà l’expression de reconnaissance exprimée par le Révérend Pasteur Christian Kimbukusu, au cours d’un entretien avec la presse.

Aussitôt rétabli, le Président de la Fédération Congolaise des Églises Chrétiennes (FECOEC) a lancé un appel aux Congolais vivant au pays et ceux de la diaspora d’accompagner son ministère.

A travers la communauté des églises chrétiennes, il invite ses frères et sœurs à soutenir le fonds de promotion de l’évangile (FPE) qui vise à financer la mission d'évangélisation en République Démocratique du Congo.

« Le Fonds de Promotion de l’Evangile est une initiative créée par les serviteurs de Dieu pour promouvoir l’évangile de Jésus-Christ non seulement pour le salut des âmes, mais aussi comme instrument majeur qui ramènera la transformation de l’être congolais afin d’avoir une société modèle », a-t-il précisé. 

Et d’ajouter : « Cette mission n’est possible qu’avec des moyens financiers et matériels conséquents qui viennent des bailleurs de fonds ».

Selon Dakumuda New Man, le bailleur de fonds est toute personne morale ou physique désireux d’accompagner l’évangile du Christ, susceptible de souscrire au versement de n’importe quelle somme liquide ou d’une contribution en nature.

 « Cette somme en nature ou en espèce permettra aux évangélistes  de parcourir le monde pour l’expansion de l’évangile. Cette contribution peut intervenir de manière hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle  ou annuelle, selon la volonté individuelle », a indiqué le Président de la FECOEC.

Et de poursuivre : « le FPE est basé sur le livre de Matthieu  19 : 19 et construit selon le livre de Marc 16 :15-20. Dieu étant au courant de tout acte, geste ou de tout ce que nous lui donnons, il te bénira toujours. Que Dieu vous donne ».

A la question de savoir comment sa structure pense rendre effective le FPE dans un pays  où la population est majoritairement pauvre, le pasteur Christian New Man s’est exprimé en ces termes : « En RDC, le social a un prix. C'est le travail. Voilà pourquoi l'Eglise du Congo a une part de responsabilité quant à la gestion de cette majorité de la population qui est à sa disposition au quotidien. Notre Eglise locale devra éradiquer le slogan : ‘‘Nzambe akosala’’ (Dieu va agir)  pour le remplacer par ‘‘TOSALA NZAMBE AKOPAMBOLA’’ (Travaillons et Dieu va nous bénir)».

Et de renchérir : « l’église détient la main d'œuvre importante pour le développement de ce grand Congo. Reconnaissant que c'est l'homme qui est l'acteur principal pour le développement d'une société, il nous faut un vrai leadership chrétien dans nos Églises avec une parole qui pousse et motive au travail »

Et de conclure : « Martin Luther King dit qu’une Religion incapable de trouver des solutions aux problèmes sociaux, économiques et politiques dans la société qu'elle vit, n'a pas raison d'exister. Une nation ou une communauté n’est pas détruite par les méchants. Mais plutôt par les justes qui ne disent rien et qui ne font rien. Dieu est parfait ».

De la musique à l'évangile de Christ

Né le 5 mars 1969 dans la commune de Lemba à Kinshasa, Christian Kimbukusu New Man est un ancien musicien de la Rumba congolaise et leader du groupe Laviniora Esthétique.

Chanteur de charme, il a fait la pluie et le beau temps, dans l'arène musicale en RDC grâce à ses créations (chansons et danses) percutantes qui ont bougé la scène à l’époque.

En 2012, Christian New Man décida d’abandonner la musique ''profane'' pour consacrer sa vie en Jésus-Christ, son Seigneur, jusqu’à devenir serviteur de Dieu,  pasteur responsable de l’église ‘‘Christ Ministrie’ et initiateur du FECOEC.  

Jordache Diala

 

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