Quels conseils donneriez-vous à des jeunes désireux de devenir écrivains ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : La seule recette qui tienne s'appelle « authenticité ».
Mais, je vais plutôt retranscrire un extrait de l'un de mes textes "La Plume", qui je l'espère, leur donnera envie d'écrire et surtout de publier :
"La plume Elle est une confidente opportune Un exutoire de fortune Miroir troublant en demi-lune Thérapeute souvent nocturne
Elle est une compagne aimante Fidèle amie de tous les temps Elle exprime, elle comprend Ce que l'on ressent, nos sentiments
Lorsque se révèle parfaite symbiose Entre l'âme, l'esprit et la prose C'est purement l'apothéose La plume se découvre virtuose
L'esprit s'habille d'édifiantes réflexions Portant en elles, toutes nos convictions Les tripes s'arment de fougue, de passion La feuille blanche est en pleine floraison "
Yolande Elebe ma Ndembo, la poétesse qui met des mots sur les douleurs du Congo
Des réseaux sociaux aux recueils écrits
La poétesse Yolande Elebe Ma Ndembo, à laquelle on doit notamment les recueils "Le Bictari" et "Divagations", traite souvent dans ses poèmes d'enjeux sociétaux, politiques et humains forts et très actuels. & nbsp ;
Pour Africa Vivre, elle a courtoisement accepté de revenir sur son parcours et quelques-uns de ses secrets de fabrication, et nous lui en savons gré !
Comment avez-vous décidé de devenir écrivaine ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Un peu par la force des choses, cela s'est d’une certaine manière imposée à moi. En fait, j'écris depuis ma tendre enfance et, malgré les encouragements et compliments que j'ai toujours reçus par rapport à ma plume, l'idée de publier ne me venait pas à l'esprit. Je ne pensais pas que mes écrits valaient la peine de faire l'objet d'une publication. Ce n'est qu'il y a quelques années, poussée par le nombre grandissant des personnes qui me suivaient sur les réseaux sociaux et partageaient mes écrits, que j'ai pris la décision de publier. Lisiez-vous beaucoup, enfant ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Énormément. D'abord parce que c'était un exercice obligatoire à la maison mais aussi parce j'ai passé plusieurs années de mon enfance à l'internat et la lecture était quasiment la seule distraction disponible. Du coup, je suis tombée amoureuse des livres et des voyages que j'ai entrepris assise, au réfectoire ou dans mon lit.
Quels écrivains et poètes vous inspirent-ils en particulier ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Ils sont très nombreux et divers : Rimbaud, Alphonse Daudet, Georges Sand, Mariama Ba, Aminata Sow Fall, Maya Angelou et la liste est encore longue. Mais en fait, mes choix littéraires sont multiples et variés. Je peux aussi bien être inspirée en me plongeant dans un SAS ou un Pulitzer, ou encore un Marc Lévy. Mais à vrai dire, je suis bien plus inspirée par la vie et ce qui m'entoure. L'écriture est pour moi l'expression la plus complète de ma liberté.
Comment écrivez-vous, et réécrivez-vous beaucoup ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : J'écris quand j'en ressens le besoin, l'écriture est avant tout un exutoire pour moi. De ce fait, lorsqu'une pensée me vient, ou lorsqu'une image ou une situation m'inspire, j'écris. Parfois, ce n'est qu'une phrase qui me vient à l'esprit, que je développe ensuite. Il arrive aussi que j'écrive un texte d'un trait sans le retoucher.
Dans votre poème "Le Bictari", extrait du recueil du même nom, vous évoquez ces moments où les mots peuvent vous manquer. Cela vous arrive-t-il souvent ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Oui, cela m'arrive... ce fut le cas pour ce texte ; je ressentais une grande frustration : la situation politique et humanitaire dans mon pays me préoccupait au plus haut point. Je voulais absolument extraire cette frustration qui me rongeait mais je n'avais aucune inspiration. J'ai donc commencé ce texte en disant simplement que je ne trouvais pas les mots pour exprimer mon ras-le-bol. Mais finalement, le texte est sorti de mes tripes et ainsi est né mon texte, "Le Bictari".
Pensez-vous que la poésie peut améliorer la société ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Question difficile. Je ne sais si elle peut améliorer la société mais ce qui est certain, c'est qu'elle peut toucher. Il y a des textes qui changent une vie, ou qui galvanisent des foules. Il y a des textes qui ont porté des révolutions. Alors, je pense que oui, d'une certaine manière, la poésie peut améliorer une société en posant des mots sur les silences de la société, en donnant de l'espoir et en portant les rêves de ce qu'on appelle « les sans-voix ».
Dans "Lettre à Clara", vous rendez hommage à la religieuse Soeur Clara Agano Kahambu, cruellement assassinée en 2016. Comment ce poème a-t-il été reçu ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Ce texte m'a valu beaucoup d'éloges et de retours positifs lorsque je l'ai publié sur le net, quelques temps après le décès de Sœur Clara. Il a aussi poussé à une certaine réflexion et des débats sur la réalité de ce qui se passe à l'est de la RDC. Mon souci était avant tout de donner un visage à une victime de la barbarie, dont mes compatriotes sont victimes quotidiennement. Montrer que derrière les statistiques déshumanisantes et les chiffres, il y a des vies fauchées, il y a du sang et des larmes, et je crois que le message est bien passé. Un de vos autres poèmes, consacré à la violence conjugale à l'égard des femmes s'appelle "Champ de bataille" - pourquoi ce titre ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Pourquoi « Champ de bataille » ? Parce que c'est le sentiment que peut ressentir une femme lorsqu'elle est battue. Avec un peu de clairvoyance, l'on se rend compte très vite, que l'on n'est pas le problème. L'on se rend compte également, que celui qui vous bat, utilise votre corps comme « punching ball », comme exutoire, comme un espace où il a choisi de porter ses combats, d'exprimer ses frustrations, d'exporter son mal-être. Le corps de la femme devient son champ de bataille. Voilà ma réponse.
Vous avez animé l'émission littéraire "Calebasses des pensées" sur Top Congo FM. Que retirez-vous de cette expérience ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Ce fut une très belle expérience qui m'a permise de rencontrer beaucoup d'auteurs mais c'était surtout pour moi, un besoin de remettre la littérature et la lecture au goût du jour. Il y a très peu d'émissions littéraires sur les ondes en RDC, TOP CONGO étant la radio la plus suivie du pays, ce fut une opportunité fantastique d'offrir une audience aux littéraires. D'autant que l'émission était diffusée le samedi en début de soirée et des extraits des émissions étaient diffusés tous les jours en matinée.
Vous avez annoncé que votre prochaine œuvre serait un roman. Où en êtes-vous actuellement ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : L'ouvrage est encore en chantier, j'avance à mon rythme.
Quelle place la poésie occupe-t-elle aujourd'hui à Kinshasa d'après vous ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : Une très petite place, il faut l'avouer. Cependant, il est certain qu'au-delà de la poésie, la littérature en général a connu un certain recul depuis une vingtaine, voire, une trentaine d'années. Cependant, on sent un nouvel élan, et un nouvel intérêt pour les livres. On remarque la création et l'organisation de plusieurs activités basées autour du livre et de la création littéraire, qui font que les livres reviennent petit à petit sur le devant de la scène.
Je suis présidente de l'association des Femmes de Lettres Congolaises, l'idée derrière cette association est de faire la promotion des œuvres littéraires des femmes de la RDC, mais également de soutenir celles qui n'ont pas encore publié, ou celles qui ont du mal à se faire éditer. Nous tenons également des ateliers d'écriture, et nous souhaitons monter une bibliothèque. Notre association, comme tant d'autres qui émergent, fait que nous avons un bel espoir de voir la littérature et bien entendu la poésie, reprendre ses titres de noblesse.
ZOOM
Le poème "La Plume"
Quels conseils donneriez-vous à des jeunes désireux de devenir écrivains ?
Yolande Elebe Ma Ndembo : La seule recette qui tienne s'appelle « authenticité ».
Mais, je vais plutôt retranscrire un extrait de l'un de mes textes "La Plume", qui je l'espère, leur donnera envie d'écrire et surtout de publier :
"La plume Elle est une confidente opportune Un exutoire de fortune Miroir troublant en demi-lune Thérapeute souvent nocturne
Elle est une compagne aimante Fidèle amie de tous les temps Elle exprime, elle comprend Ce que l'on ressent, nos sentiments
Lorsque se révèle parfaite symbiose Entre l'âme, l'esprit et la prose C'est purement l'apothéose La plume se découvre virtuose
L'esprit s'habille d'édifiantes réflexions Portant en elles, toutes nos convictions Les tripes s'arment de fougue, de passion La feuille blanche est en pleine floraison "
Comment incorporer la redevance de la RTNC dans les factures de la Régideso et la Snel ? Cette question était au menu des échanges entre le Ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya ; son directeur de cabinet, Nicolas Lianza, d’une part, et les Ingénieurs Jean-Bosco Indele et Likulia respectivement, Directeur général adjoint de la REGIDESO et Directeur de cabinet du Directeur général de la Snel, d’autre part. C’était hier, mercredi 29 mai 2024, au Cabinet de travail de Patrick Muyaya Katembwe, le Ministre de la Communication et Médias, Porte-Parole du Gouvernement.
D'après le Dircab Nicolas Lianza qui s'est exprimé au sortir de cette audience, cela fait suite aux instructions du Président Félix Tshisekedi. « Cela fait suite aux instructions du Chef de l'état, Félix Antoine Tshisekedi lors de la 135ème réunion du conseil des ministres qui a jeté un regard particulier sur la redevance de la RTNC. Objectif, donner à la chaîne mère une certaine autonomie financière pour son développement et son déploiement sur toute l'étendue du territoire », a-t-il expliqué.
Il faut noter que parmi les partenaires de taille pour que cette redevance soit effective, il figure la Régideso et la Snel, telle que décrit la loi sur la redevance.
C'est ainsi qu'un dialogue avait déjà été initié depuis lors entre les trois parties : les deux entreprises partenaires, la RTNC et le Ministère de la Communication et médias.
A ce sujet, un comité ad hoc avait été mis en place pour avancer dans les pourparlers qui sont déjà assez avancés.
Une décision conjointe est donc attendue dans les jours qui viennent avant de passer à l'étape de la sensibilisation qui aboutira à l'effectivité du prélèvement de cette redevance par la population.
« Nous ne pouvons dire qu'aux agents de la RTNC d'être patients et que la machine est déjà en marche. Nous sommes déjà arrivés à bon port avec les partenaires de taille sérieux que sont la Regideso et la Snel », a renchéri M. Nicolas Lianza.
En réaction, le Représentant de la REGIDESO a exprimé sa satisfaction à l'issue de cette réunion. « On devait quand même se rassurer quand est-ce que cette redevance devrait être appliquée sur les factures de la Régideso et de la Snel. A l'issue de cette rencontre, nous avons rassuré son excellence que les deux commissions Régideso- RTNC, Snel- RTNC sont déjà en train de travailler pour la mise en application de cette redevance », a détaillé, à cette même occasion, l’ingénieur Jean-Bosco Mwaka, Directeur Général Adjoint de la REGIDESO.
Cette redevance, faut-il le rappeler, concerne tout ce qui touche la radio et télévision. Elle doit ainsi aider la RTNC à continuer le service. La responsabilité incombe donc aux deux partenaires, Régideso et Snel de trouver des moyens pour sensibiliser suffisamment la population et faire accepter cela.
Pour sa part, le Directeur général adjoint de la REGIDESO a rassuré que le dialogue se poursuit normalement pour définir chaque action à mener. Il s'agit de prendre un arrêté pour cette décision, une forte sensibilisation envers la population et le montant qui sera ajouté sur les factures de consommation d'eau et d'électricité.
Au nom de la province éducationnelle du Sud-Kivu 1 et au mien propre, je présente mes sincères et chaleureuses félicitations à son Excellence Raïssa Malu pour sa nomination au poste de Ministre de l'Education Nationale.
Loin d'être hasardeuse, cette nomination de Madame Raïssa tient à ses qualités intellectuelles, morales et managériales avérées.
Ce choix judicieux du Président de la République fera évoluer le Ministère de l'Education Nationale, socle du développement du pays.
Je souhaite, enfin, un fructueux mandat à son Excellence Raïssa Malu qui connaît déjà ce Ministère.
De Kinshasa, où je séjourne, j’ai été informé du grave accident de circulation routière, survenu ce mardi 28 mai 2024, sur le tronçon MITI-KASHUSHA, territoire de Kabare.
C’est avec une profonde tristesse que j’ai pris connaissance du lourd bilan de ce tragique événement.
J’adresse mes condoléances les plus émues aux familles des passagers décédés et je souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Sans préjudice des enquêtes à effectuer sur les circonstances exactes de cet accident, je voudrais rappeler ici la nécessité pour tous de respecter scrupuleusement le code de la route afin de protéger la vie de nos semblables qui n’a pas de prix.
Annicha Bualankay, Avocate et mandataire en carrière et mines, a poussé plus loin ses recherches, pour évoquer la question du contrat sino-congolais minerais contre infrastructures, dans son ouvrage intitulé ‘’ la convention sino-congolaise : modèle de financement des infrastructures pour le développement de la République Démocratique du Congo ?’’, porté sur les fonts baptismaux vendredi 24 mai 2024, dans la salle St Sylvestre au siège de la Conférence épiscopale nationale congolaise (CENCO), et paru aux éditions L’Harmattan.
Membre de la commission chargée d’évaluation de la convention sino-congolaise, Annicha Bualankay maîtrise à la perfection les tenants et les aboutissants cet accord signé en 2007. Au regard des controverses suscitées par ladite convention, l’auteure s’est sentie dans le devoir d’effectuer une analyse approfondie pour mettre en lumière les avantages que pourrait tirer la RDC d’un tel accord, appelé des fois, ‘’ le contrat du siècle’’.
En effet, il est observé en RDC, un manque criant d’infrastructures routières de qualité à la densité de la population dans différentes villes, et la dégradation de certaines faute d’entretien ou de recours excessif à celles-ci. Traditionnellement, l’Etat, pour lancer les travaux de construction d’une infrastructure quelconque, finance par le fonds tiré du budget. Cependant, dans ce cas précis, les autorités congolaises avaient innové en signant un accord avec les entreprises chinoise pour l’exploitation des minerais congolais et en contrepartie, ces entreprises devaient doter le pays des grandes infrastructures.
Modèle idéal de financement des infrastructures ?
‘’ Après analyse, je suis arrivée à la conclusion qu’il n’y a pas de modèle parfait de financements des infrastructures. Chaque modèle a ses avantages et ses désavantages’’, a affirmé l’auteure, tout en soulignant que l’Etat devrait faire de la mobilisation des ressources internes son cheval de bataille, en combattant les ressources financières illicites, qui font perdre beaucoup d’argent au trésor public.
Le recours au modèle de partenariat est l’une des options à ne pas négliger, car elle confère l’avantage de ne pas contracter une longue collaboration entre l’Etat et les entreprises privées.
Annicha Bualankay dresse ainsi un bilan mitigé de la convention sino-congolaise, qui n’a pas donné des résultats escomptés.
‘’Moi, je pense qu’il faudrait qu’on se pose la question par rapport à la pertinence et l’efficience de ce projet. Dans la pertinence, il faut se demander si ce projet a été bien conçu et s’il y avait eu des études de faisabilité au préalable. Sur la pertinence, on doit se demander si un suivi était effectué sur la mise en œuvre pour bonne supervision’’, s’est interrogée l’auteure.
Avocate, mandataire en mines et carrières et ancienne conseillère juridique au ministère des Mines, Annicha Bualankay appelle l’opinion publique à se procurer son ouvrage pour découvrir tous les contours de du contrat sino-congolais, et s’immerger dans un monde inconnu du grand public.
Les ATETELA ont tous déçu la confiance du chef de l'Etat. Souvenons-nous, ils étaient au moins 5 ministres lors de son premier mandat. Mais non seulement ils n'ont rien fait de leur province qui est aujourd'hui dans un état de délabrement très avancé à terme mais également ces ministres écartés ont fait preuve d'une très mauvaise governance, d'un clientélisme voire d'un clanisme sans commune mesure.
Alors n'allons pas chercher les poux sur la tête du président de la République, les ATETELA, dont je fais partie, n'ont qu'à s'en prendre à leurs propres turpitudes.
Soyons honnêtes et donnons la chance aux autres, tout en apportant notre soutien au chef de l'Etat et à son gouvernement. ✌️✌️✌️
C'est avec une grande joie patriotique que nous avions appris à travers la voix des ondes votre élévation au poste du VPM de l'Intérieur et Sécurité au Gouvernement SUMINWA TULUKA
Excellence Jacquemain SHABANI LUKOO BIHANGO, je vous adresse mes sincères et profondes félicitations et un très bon vent pour cette lourde tâche vous attribuer.
Son Excellence Mr le VPM, grâce à vous nous espérons déjà à la bonne gestion de nos provinces, villes, territoires, et surtout nos quartiers et avenues remanier même ces anciens cadres de base kabilistes est pour nous un grand souhait.
Surtout qu'à notre parti UDPS-T il y a eu des conseillers communaux votés mais non proclamés, inclus-moi. Pour nous, votre élévation nous est un grand ouf de soulagement tous étant des combattants voués à œuvrer sans cesse pour le salut et bien-être du pays/la RDC don de Dieu nous légués par nos aïeux. Bonne chance et bon vent à vous Excellence.
MULONGENALYONGOTosh,
Président cellulaire Mabanga-Nord/Féd de Goma. UDPS-T
Nos sincères félicitations à son Excellence Mutamba Tungunga Constant, pour sa nomination en qualité de Ministre de la Justice. Soutien total et brutal de toute la Communauté et de tous les ancêtres de ce brillant et jeune compatriote dont l'amour pour son pays se passe de tout commentaire ! Allez-y, très cher frère Mutamba wadia Ngye, le Crocodile ! Que la dignité, l'honnêteté, l'opiniâtreté et la puissance songye soient les caractéristiques immuables de toutes vos actions durant ce mandat public.
Grand Merci au Très -Haut et au Président Fatshi Muntu Mukushi pour le choix porté sur ce digne fils du grand Territoire de Lubao au cœur de la RDC !
EBONDO NGAMA Florent, Président de l"ASBL LUBAO UNI POUR LE DÉVELOPPEMENT INTEGRAL, LUDI en sigle.
La prestigieuse cérémonie des KORA Awards se tiendra à Johannesburg en Afrique du Sud, le dimanche 1er décembre 2024, apprend-on d’un communiqué signé par le président exécutif des KORA, Ernest Coovi ADJOVI.
«C’est pour moi un honneur et un plaisir de s’adresser à vous. Après une décennie d’absence de la scène musicale, mes partenaires, mes collaborateurs et moi-même avons décidé de relancer sur le marché mais sur une nouvelle base et aussi sur un modèle économique différent avec des actions participatives. C’est avec un sentiment de dévotion, d’abnégation et d’engagement que j’ai le plaisir de vous annoncer que la prochaine édition des Koras Awards aura lieu le 1er décembre 2024 en Afrique du Sud », a-t-il annoncé.
Les organisateurs ont publié des listes étendues des artistes évoluant dans le continent et dans la diaspora qui sont nominés en vue de l'édition 2024.
Les plus grandes stars et talents de toute l'Afrique se réuniront pour une célébration époustouflante de la diversité musicale du continent.
Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, terre de la Rumba, le communiqué révèle qu’une vingtaine de musiciens congolais sont sélectionnés pour la phase finale sur la liste de Top 10 des Kora Awards dans différentes catégories.
Fally Ipupa, Ferre Gola, Innoss'B, Dena Mwana, RJ Kanierra, MPR et Mputu Meya sortent avec les plus de nominations.
L’auteur de la célèbre chanson « Droit chemin » est nominé à lui seul dans cinq catégories, à savoir : Artiste masculin musique urbaine, Performance live de l'année, Collaboration de l'année "Garde du cœur", Album de l'année "Formule 7", Clip vidéo de l'année "MH".
Tandis que Ferre Gola (3) se retrouve aussi dans les catégories suivantes : Artiste masculin musique urbaine, Performance live de l'année, Album de l'année "Dynastie".
De son côté, Innoss'B (2) : Artiste masculin musique urbaine, Hit de l'année "Mortel 06".
On retrouve également la chanteuse Dena Mwana dans la catégorie gospel (2) : Performance live de l'année, Artiste gospel africain.
RJ Kanierra (2) : Hit de l'année "Tia", Clip vidéo de l'année "Tia".
Mputu Meya (2) : Collaboration de l'année "Loketo remix", Hit de l'année "Loketo remix".
MPR (2) : Artiste masculin rap, Groupe musique urbaine africaine.
Koffi Olomide : Album de l'année "Légende"
Céline Banza : Artiste féminine de musique urbaine.
Rine-K : Artiste féminine rap.
Herman Amisi : Web-humoriste africain.
Dadju : Collaboration de l'année "I love you" avec Tayc.
Rebo, Chily et Jogga : Meilleure révélation musicale.
Ika de Jong et Didi Stone : Influenceuse de l'année.
Fulu Miziki et Kin'Gongolo Kiniata : Groupe musique urbaine.
Les stars de la musique congolaise seront en compétition avec leurs collègues africains au cours de cette soirée de gala – des remises de trophées qui va intervenir le 1er décembre en Afrique du Sud.
L'Afrique du Sud accueille une cérémonie spéciale marquant le retour à la source !
A la question de savoir pourquoi le choix de Johannesburg pour abriter encore l’organisation de l’édition 2024, Ernest Ajovi estime qu’il s’agit simplement d’un retour aux sources.
«On ne peut pas oublier que c’est au pays de Nelson Mandela que tout a débuté pour nous, il y a cela une trentaine d’années. Merci Madiba, merci aussi aux Sud-africains. Il est évident que les belles et grandes choses peuvent se faire aussi chez nous en Afrique lorsque les hommes et les femmes se mettent ensemble pour regarder dans la même direction », a déclaré le Président Exécutif des Koras.
Et d’ajouter : « Comme ce fut le cas récemment en Côte d’Ivoire avec l’organisation parfaite de la CAN. Il est par conséquent, plus que grand temps, que le cœur de la musique africaine batte à nouveau la chamade. Chers frères et sœurs du continent africain, de sa diaspora, amoureux et acteurs de la musique africaine, je vous donne rendez-vous en Afrique le 1er décembre 2024 à 18H GMT. Que Dieu vous garde. Merci ! »
Nombreux observateurs ont salué la relance de cet événement qui récompense et célèbre la diversité musicale du continent. « Si l'édition 2024 se déroule avec succès, elle marquera un retour significatif de ce qui était autrefois l'une des plateformes de récompenses musicales les plus respectées du continent ».
Les Kora Awards ont été créés en 1994 pour célébrer les réalisations musicales en Afrique subsaharienne. Ils portent le nom de la kora, un accordéon traditionnel d'Afrique de l'Ouest.
Depuis leur création, les prix ont été organisés 11 fois sur 9 ans en Afrique du Sud, entre 1996 et 2005, ainsi qu'au Burkina Faso (2010) et en Côte d'Ivoire (2012). Cependant, ils ont fait l'objet de plusieurs reports et annulations pour des raisons allant de la rupture de contrat au manque de financement.
Les Kora Awards ont été organisés pour la dernière fois en 2012 et devaient revenir en décembre 2015 en Namibie avant d'être reportés à mars 2016. L'événement a finalement été annulé. Une enquête menée en 2016 par Music In Africa sur ce qui a pu conduire à l'annulation en Namibie, n'a abouti sur rien de convaincant.
Aussi bien qu’une ville située au sommet d’une montagne ne peut être cachée, la lumière qui se dégage du quotidien "La Prospérité" ne peut qu’attirer le regard de quiconque désire être impacté. C’est dans ce cadre que se sont inscrits les étudiants de l’Université Catholique du Congo pour un stage académique qui a duré un mois travaillant sans relâche.
Il est temps pour l’équipe de stagiaires de l’UCC de prendre congé de la rédaction du Journal La Prospérité, qui, depuis le samedi 20 avril 2024 leur était familière jusqu’au lundi 20 mai dernier.
De la collecte des informations à la rédaction, ces étudiants ont vécu des expériences exploratrices comme ils l’ont bien signifié lors de la manifestation d’au revoir pour la fin de leur stage à La Prospérité. Des enseignements ont été donnés pour renforcer la connaissance des stagiaires en ce qui concerne la presse mère. Les courses d’expédition des courriers dans plusieurs institutions de la place, sans compter, des colloques, des conférences-débat de tout genre, qu’ils ont couvert durant cette période.
Pour immortaliser leur passage, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi, Editeur-Directeur Général de La Prospérité, ainsi que tout le personnel de cet organe de presse, ont partagé un repas de famille avec tous les stagiaires, au cours duquel le mot de remerciement au nom de tous les stagiaires a été lu par l’étudiant Néhémie Mwene en ces mots :"Monsieur l’Editeur Marcel Ngoyi, vos conseils, vos expériences, vos orientations, vos encouragements, vos suggestions et vos contributions nous ont accompagné, nuit et jour, tout au long de notre stage. Votre soutien nous a été précieux, et nous espérons que cela continuera même après cette période de stage. Vous nous aviez formés et enseignés pour réussir dans la vie. Il faut se sacrifier, sortir de l’ordinaire, abandonner la fameuse thèse de la « chance eloko pamba » et oser sortir des sentiers battus pour apercevoir le soleil à l’horizon. C’est pourquoi au nom de tous les stagiaires de l’UCC ici présents, nous vous disons un grand merci !». Un discours pour témoigner de leur reconnaissance à l’orfèvre de ce grand œuvre d’esprit.
Dans le souci de bâtir un Congo plus beau qu’avant, et de remédier à la situation sécuritaire de l’Est du pays, Freddy Mulumba a animé, samedi 25 mai dernier, une conférence à la paroisse Notre Dame de Fatima sous le thème : rôle nocif joué par Kagame au Congo. C’était en présence de plusieurs invités de marque.
La République Démocratique du Congo longtemps considérée comme une proie pour les grandes puissances, à cause de sa riche et de son immense territoire, a indiqué Freddy Mulumba, est confrontée à de sérieux problèmes dans sa partie Est où Paul Kagame veut occuper par défi des terres congolaises en complicité avec les USA. Objectif : Profiter des richesses de la RDC.
Et de poursuivre que le pays de Lumumba est considéré comme une affaire à gérer par tout le monde et non comme un Etat remettant ainsi en cause sa souveraineté. L’orateur a enchainé en ajoutant : « Depuis près de trois décennies, une tragédie sécuritaire persiste dans l’Est du pays, ignorée par la communauté internationale. A chaque manifestation de cette violente armée deshumanisante, un nom résonne invariablement : le Rwanda, qui depuis longtemps considère la RD. Congo comme un pays ennemi ».
Le silence de la communauté internationale, a-t-il renchéri, est remarquable et profitable au pays agresseur. Rwanda qui continue à mettre le fer au feu pour déséquilibrer et voler de façon ininterrompue les richesses congolaises alors que les USA en appui, font le double jeu en s’écartant pour laisser libre champs au Rwanda.
S’offrant une analyse approfondie de la manière dont un Etat de taille modeste, enclavé et pauvre en ressources, a pu ériger l’une des forces militaires les plus redoutables d’Afrique, l’ancien directeur général intérimaire de la RTNC a expliqué que cette consolidation identitaire des Rwandais est tributaire des richesses pillées en RDC au terme des accords signés avec les occidentaux.
Malgré ses limitations en ressources minérales, le Rwanda a su exploiter le chaos congolais pour s’approprier ses richesses, forgeant ainsi sa réputation, de miracle économique. Le silence de la communauté internationale face aux invasions rwandaises de 1996 et 1998 a été interprété comme validation; une validation tacite, octroyant au Rwanda le droit de mener ses actions régionales.
Le choix porté sur Joseph Roger M’vula Nyoka Longo dit Jossart Mfumu wa Longo se justifie non seulement par rapport à sa ténacité dans la gestion du groupe musical Zaiko Langa Langa mais aussi par ses prouesses artistiques. Il est aujourd'hui l'une des âmes vivantes de la rumba congolaise. De mains de maître, cet artiste musicien, de haut de ses 70 ans d’âge, conduit et gère avec perspicacité toujours cet orchestre devenu pratiquement patrimoine national.
C’est dans ce contexte que le trophée Rumba Price, initié pour récompenser les artistes musiciens congolais ayant excellé dans la promotion de la musique congolaise, a été décerné, à Bruxelles, à Jossart Nyoka Longo. Cette cérémonie de remise du prix est intervenue après le succès récolté par l’artiste et Zaiko le 19 mai dernier en la salle Madeleine dans la Capitale belge.
«C’est de son vivant que nous avons décidé de célébrer sa carrière musicale qui s’étend de 1969 à l’éternité. Ce trophée d'hommage constitue une expression simple et officielle de l'amour que nous portons pour la culture. Nous avons voulu célébrer votre longue carrière musicale dans l'amitié familiale et vous remercier pour la fierté que vous apportez à la communauté », a déclaré Mme Lydia Mutyebele, échevine de la ville de Bruxelles au Logement, au patrimoine et à l'égalité des chances, lors de la remise du trophée à Nyoka Longo.
Bien avant, Klay Mahungu, producteur musical et initiateur du Rumba Prize, avait loué les qualités du chanteur qui s'est distingué par sa discipline, sa longévité et sa prestation comme chanteur et danseur particulier tout au long de sa carrière dans Zaiko Langa Langa, depuis la création de cet orchestre en 1969 jusqu’à nos jours.
« Cinquante-cinq ans après, cet homme d'exception qui, en compagnie de ses jeunes collègues, a influencé la rumba congolaise, en accélérant son tempo et en supprimant le saxophone dans la musique jeune, devait, sous d'autres cieux, circuler en jet privé et dans des véhicules de légende», a-t-il souligné.
La cérémonie d'hommage à l’artiste musicien Nyoka Longo a été marquée par plusieurs témoignages, dont celui écrit par le sénateur Didier Mumengi et lu par Klay Mahungu, dans lequel l'auteur retrace l'historique de Zaiko depuis sa création.
L’assistance a également salué la présence du Professeur et écrivain congolais André Yoka Lye Mudaba, qui, dans son mot, est revenu sur l’histoire de Zaiko. Pour lui, la naissance de cet ensemble musical des jeunes ‘‘fondamentalement anticonformiste’’, est venue bousculer la rumba Odemba pour imposer la rumba soft.
« Dans cette dynamique novatrice, un nom émerge, Jossart Nyoka Longo, qui mène seul la barque, traversant des vagues malgré les défections et tenant en haleine les générations », a commenté Yoka Lye Mudaba.
C’est depuis l’âge de 16 ans, que Nyoka Longo a intégré Zaiko où il fait partie des premières recrues qui ont participé au premier concert marquant la sortie officielle du groupe le 24 décembre 1969 à Kinshasa. Malgré les multiples défections qui ont émaillé l'histoire de cet orchestre, ‘‘Mfumu wa Longo’’ est le seul musicien dans l’histoire de Zaiko de n’avoir jamais quitté le groupe pour aller ailleurs.
Il est resté fidèle à lui-même et à cette formation musicale qu'elle continue de diriger sur la scène nationale et internationale. Sa politique de gestion a fait de Zaiko l’orchestre le plus stable et ancien de la République.
55 ans d’existence, Zaiko tient la route et continue de parcourir le monde pour distiller de la bonne musique made in Congo.
Très charismatique, ce chanteur grandi dans les enseignements catholiques a écrit les plus belles pages de Zaiko. Sa vie se confond avec celle de cet ensemble. On ne peut jamais parler de ce groupe sans évoquer le nom du Président N’yosh qui est réputé comme une grande icône que les jeunes considèrent comme un sage dans l’histoire de la Rumba congolaise et aussi comme une référence pour la génération future dans la musique.