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TRANSCO : Cyprien Mbere Moba dote l’établissement d’un lot d'extincteurs

Dans le souci de garantir la sécurité de l’établissement public qu’il pilote, TRANSCO, le Bâtonnier Cyprien Mbere Moba a procédé, ce mercredi 12 avril 2023, à la remise des extincteurs aux agents de la sécurité interne. La cérémonie a lieu au dépôt 1 TRANSCO, dans la commune de Masina.
La dotation de ces appareils de prévention contre les incendies, est une promesse tenue du Directeur général, faite aux agents de la sécurité lors des consultations lancées dès son entrée en fonctions.
A sa prise de parole, Me Cyprien Mbere a appelé ces agents à utiliser ces extincteurs à bon escient.
Dans son schème d’idées, il a souligné que ce lot d’extincteurs était à titre symbolique, et que dans un futur proche, ils seront dotés d'un lot plus consistant pour le bien-être de tous.
Cette cérémonie a connu la participation du DGA Flory Bwatuka, du Directeur d'exploitation Jonny Boyela, du DJRH Blaise Kumerita, du Directeur financier Pierre Binsamba ainsi que des quelques agents et cadres de TRANSCO.
Israël Mpoyi

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Pourquoi Bandal, c’est Paris ?

Répondre à la question de savoir : ‘’pourquoi Bandal, c’est Paris’’, sans chercher à savoir en premier lieu, ‘’c’est quoi Bandal ?’’, serait y aller trop vite.
Bandal, de son vrai nom ‘’Bandalungwa’’, est l’une des communes les plus vivantes, voire les plus passantes, parmi les 24 que compte la ville de Kinshasa.
S’il faut la circonscrire dans son district de la Funa, on dira sans la moindre peur d’être contredit que la commune de Bandal est la plus merveilleuse parmi les 7 dudit district auquel elle appartient.
A une certaine époque à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo, il soufflait un vent de xénomanie qui obligeait chaque habitant d’un coin de Kinshasa d’associer le nom de sa commune de ‘’croissance’’ à celui d’une ville de l’Occident.
Nous serons hors de propos si nous parlons ici de Yolo-Nord qui se faisait déjà appeler ‘’Dallas’’ avant même l’arrivée de ce vent, précisément à l’époque où régnait à Kinshasa le fameux film américain qui avait pour titre le nom de cette superbe ville de Texas.
Ce n’est pas non plus le cas du principe de jumelage qui fait, par exemple, de la commune de Matete la jumelle de la commune d’Olne à Bruxelles.
‘’Bandal, c’est Paris’’, jusqu’ici personne ne sait clairement d’où nous vient ce ‘’concept’’.
Tout ce que nous savons, c’est que les habitants de Bandal, que nous pouvons appeler les bandalois, sont parmi ces kinois qui étaient les plus emportés par les effets de ce vent.
Dans leur xénomanie, c’est-à-dire, dans leur amour outrée de tout ce qui vient de l’étranger, et sans même chercher à savoir ‘’quel est l’équivalent belge de leur commune, ils ont vite fait le choix de ‘’Paris’’, qui est toute une ville, alors qu’il est question des communes.
‘’Bandal, c’est Paris’’, ce bout de phrase, on pouvait l’écouter à travers presque toutes les rues de Kinshasa.
A en croire Marcel Ngoy, Editeur, Directeur Général de La Prospérité et ancien habitant de Bandalungwa, ‘’le côté Paris de Bandal vient du fait que, depuis la nuit de temps, la commune de Bandalungwa a été un coin qui souriait beaucoup aux stars de la chanson kinoise qui s’y croyaient dans un rêve, de par la beauté de sa configuration et sa vie en plein air, à cause de la très forte chaleur qu’il y a dans ses pâtés de maisons. Nous citerons par exemple : Koffi Olomide, Emeneya Kester, Jossart Nyoka Longo, Pepe Kalé, Debaba El Shabab, sans oublier la jeune génération des musiciens de Wenge qui venaient de naître.
Mise à part Gombe, qui était hors concours, Bandal était à l’époque d’avant-wenge l’unique commune de Kinshasa où l’on pouvait trouver un cercle culturel, en l’occurrence, le Jardin Moto na Moto abongisa ; mais aussi un cinéma de très haut standing qui était en mesure de rassembler les amateurs des films de tous les coins de Kinshasa.
Bandal est à la fois beau et plein de chaleur à l’intérieur de ses pâtés de maisons à la fois bien construites et bien disposées sur un système de rues bien enchevêtrées et bien tirées au cordeau. Ce qui fait défaut dans ses communes environnantes, Selembao et Bumbu, par exemple, où chacun a placé sa maison là où il veut : sans tenir compte des normes de la géométrie urbaine.
A l’époque, mais aussi jusqu’ici, une fois arrivé à Bandal, vous avez l’air d’être transformé en un personnage dans un livre plein d’images.
Bandal est un coin de Kinshasa où vous trouvez plusieurs sources d’inspirations, surtout si vous êtes musicien ou écrivain.
Pour vous en rendre compte, il vous suffit d’élargir votre regard à travers ses perspectives et points de vue. C’est allusion faite à ses rues et architectures.
Lorsque tu es à Bandal, tu as l’air de vouloir tout regarder jusqu’au point d’oublier même le nom du coin de Kinshasa d’où tu viens. A Bandal Bisengo, par exemple, la joie est vivable jusqu’à des heures tardives ; même chose pour Bandal Adoula, Bandal Synkin et aujourd’hui Bandal Oasis.
Bandal est un coin de terre qui vous sourit dès votre entrée à travers n’importe laquelle de ses rues.
A Bandal, il y a une très forte chaleur amicale qui oblige ses habitants de chaque rue de se retrouver à l’extérieur des parcelles. Vous les voyez, à partir de 17 heures, bien vêtus, comme des parisiens, en train de faire les cent pas à travers les rues, comme sans destinations fixes. C’est dans cette même absence de destinations que nous voici arrivés à la fin de notre exploration.
Voilà donc en quelques lignes, les quelques aspects qui fait de Bandal Paris. Nous y retournerons !
Saint-Germain Ebengo

 

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Soudan du Sud : le sculpteur de la statue pour la messe du Pape assassiné à Juba

Anthony Surur Sebit, l'artiste qui avait réalisé la statue exposée lors de la messe du Pape François à Juba, au cours de son voyage apostolique dans le pays, a été tué. L’ingénieur de 61 ans a été touché par une balle le 31 mars alors qu'il faisait son jogging quotidien dans une rue de la capitale sud-soudanaise, rapporte le Catholic Radio Network.
Il était très actif dans la construction d’églises à Khartoum et au Soudan du Sud, souligne l’Agence Fides. Il a réalisé les sculptures utilisées lors de la visite du Pape à Juba, dont la statue de la Vierge exposée près de l’autel au cours de la messe au mausolée John Garang. De nombreuses autres œuvres de l’artiste, diplômé en ingénierie architecturale de l'Université de Khartoum, se retrouvent dans les grands séminaires du pays.

Une icône de la paix
Pour l’évêque auxiliaire de Juba, Mgr Santo Laku Pio Dogale, l’ingénieur assassiné était « une icône de la paix» pour son travail de rassemblement. Une qualité que lui reconnaissent aussi les membres de sa famille, qui le décrivent comme celui qui s'efforçait toujours de résoudre les problèmes et d'unir les gens. Mgr Santo Luka a condamné les « meurtres barbares » de civils innocents par des hommes armés qui restent souvent impunis, appelant les autorités à garantir la sécurité des citoyens. « Si vous voulez une paix totale, travaillez pour la justice, protégez la vie des civils », a-t-il déclaré. Alors que son meurtrier n’est pas encore identifié, la victime laisse derrière lui neuf enfants, dont quatre garçons et cinq filles.

Situation sécuritaire précaire
Le Soudan du Sud est confronté à une situation sécuritaire préoccupante. Le pays qui a sombré dans la guerre civile juste après son indépendance en 2011, est le théâtre de graves atrocités contre les civils, qui impliquent notamment plusieurs hauts responsables, selon le rapport final d’un groupe d'experts indépendants des Nations unies, rendu public le lundi 3 avril. « Sur plusieurs années, nos conclusions ont constamment montré que l'impunité pour les crimes graves est un moteur central de la violence et de la misère auxquelles sont confrontés les civils au Soudan du Sud », déclare Yasmin Sooka, la présidente de la commission d’enquête dans un communiqué.
Cependant, aucune des enquêtes annoncées par Juba sur plusieurs situations n’a abouti « à une quelconque forme de responsabilité » et les responsables militaires et gouvernementaux impliqués dans les exactions « restent en postes », déplorent les experts onusiens, dont le rapport cite entre autres le gouverneur de l’Etat d’Unity, et deux officiers militaires. « Nous appelons les autorités à mener des enquêtes appropriées sur les auteurs présumés de crimes graves, quel que soit leur rang ou leur fonction, et à mettre en place et à renforcer les mécanismes judiciaires permettant de les tenir pour responsables », a déclaré Andrew Clapham, l’un des trois membres de la Commission.
Vatican News et agences

 

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Kinshasa :un débat organisé par Internews autour des innovations technologiques

Une table ronde des médias sur les innovations technologiques pour une participation accrue de la femme au processus électoral a été organisée, ce mercredi 5 avril 2023, au centre culturel Boboto à Kinshasa. Ce colloque a été organisé par la structure internews, en collaboration avec Toile Brillante. Ce rendez-vous a connu des interventions actives de différents panélistes choisis pour animer cette conférence.
D’entrée de jeu, M. Nestor Maroyi, chargé d’éducation civique électorale et de sensibilisation à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a, dans son intervention, présenté un état des lieux du processus électoral en cours au pays, en se questionnant sur «où en sommes-nous ?».
A huit mois de la date prévue pour la tenue des élections, M. Maroyi s’est attardé dans son schémat d’idées sur les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs encore en cours dans la province du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de Maniema, de l’Ituri, de Tshopo, au Bas-Uélé et au Haut-Uélé.
«La CENI a déjà commencé à traquer les doublons à travers l’opération de dédoublonnage qui consiste à traquer des personnes qui se sont enrôlées plus d’une fois ou encore à traquer des mineurs qui se sont fait enrôler volontairement dans les listes. Ce qui revient à dire que, ces chiffres peuvent déjà subir des modifications comme dans les processus précédents», a-t-il précisé.
Pour sa part, M. Hermann Mirindi Ciralira, président de l’ONG Fédération internationale des ambassadeurs de la paix, a exposé sur : «Les femmes politiques face aux défis de l’innovation technologique ». Selon lui, les femmes éprouvent beaucoup de difficultés à s’imposer sur le terrain politique parce qu’elles ont encore peur des hommes qui, croit-il, sont sans état d’âme. «La femme est dotée de quelques pouvoirs exclusifs notamment, celui de donner naissance… », fait-il noter. Et d’ajouter : «Les femmes politiques doivent profiter de cette technologie pour montrer qu’elles sont efficaces et capables d’arriver là où les hommes arrivent et le numérique met beaucoup d’outils à leur disposition Facebook, whatshap, Twitter, etc. pour mobiliser et atteindre leur but comme les hommes».
Par ailleurs, pour Mme Charlotte Ndungo Mayele, chargée de programmation de la Ligue des femmes congolaises pour les élections, son exposé avait pour intitulé : «De l’importance de la participation de la femme au processus électoral et aux élections».
A l’en croire, ‘’Une femme en politique, la politique la change. Plusieurs femmes en politique changent la politique pour l’intérêt général’’.
Grâce Daro

 

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TRANSCO : Cyprien Mbere Moba signe une convention collective avec le banc syndical

En présence des cadres et agents réunis en assemblée générale, le numéro un de TRANSCO, le bâtonnier Cyprien Mbere Moba a procédé, mercredi 5 avril 2023, à la signature d’une convention collective avec la partie syndicale représentée par M. Nelson Mudiwamba. La signature officielle de cette charte en interne, s'est déroulée à l'enceinte de la salle de formation du dépôt de l'établissement public TRANSCO, située à Masina-Siforco.
On peut compter 10 ans que cet établissement public n’avait pas encore eu une convention collective. Dans sa soif de moderniser le service, le patron de TRANSCO, M. Cyprien Mbere Moba a finalement juger bon, sur sa venue à la tête de cet établissement de le doter de sa toute première convention collective après 10 ans.
Plus que déterminé, Cyprien Mbere Moba décrit son allégresse et son abnégation à vouloir concrétiser en si peu de temps la vision du Chef de l'État Félix Tshisekedi. « C'est à la fois une fierté, mais aussi une responsabilité. 10 ans après, TRANSCO a une convention collective. Et nous allons nous battre pour que ladite convention soit une réalité. Je crois qu'avec notre volonté, nous ferons en sorte que les agents de TRANSCO se retrouvent pour le bien de la population… », certifie-t-il.
Pour sa part, le représentant des syndicalistes de TRANSCO, M. Nelson Mudiwamba n'a pas caché sa satisfaction en rendant hommage au responsable numéro un de cet établissement public avec son comité directeur, pour le bon management instauré au sein de TRANSCO.
Il sied de noter que cette convention collective prendra en compte la vie professionnelle des agents de l'établissement public Transports au Congo. Cependant, elle inclura également toutes les conditions d’emploi et de travail requises pour le salarié ainsi que toute sorte de garanties sociales des agents TRANSCO.
Par ailleurs, il sied de savoir que la commission ayant tablé pendant des jours pour la validation et l'adaptation de cette convention collective était composée de 11 délégués venus respectivement de chaque direction que compte TRANSCO, en synergie avec son banc syndical.
Israël Mpoyi

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Vers des discussions directes, franches et ouvertes, Contrat sino-congolais : les ONGs ne doivent pas abuser de la confiance de Félix Tshisekedi !

*Maintenant que les choses sérieuses commencent au Palais de la Nation, le respect des interlocuteurs autour de la table s’impose !
De prime abord, il y a lieu pour tout le monde de se mettre d’accord : il n'existe ni au Congo, ni ailleurs dans le monde, un texte légal, règlementaire ou administratif qui oblige les Pouvoirs publics d’associer les ONG dans un processus d'investissements. Ayant pour référence, l’Occident, les ONGs congolaises ne peuvent pas prouver la présence des ONGs américaines ou européennes aux côtés d’un gouvernant américain, français, canadien, belge, anglais ou allemand négociant des investissements pour son pays. Autrement, on aurait cité, par exemple et actualité oblige, la présence des ONGs françaises dans la délégation d'Emmanuel Macron en visite en Chine...
Si alors en RDC le Chef de l'État les associe dans des négociations autour des investissements opérés ou à opérer sur le territoire national, c'est pour bénéficier de leur expertise et non pour se voir abuser de sa confiance, comme vient de le faire la Licoco dans son communiqué maladroit du 3 avril 2023.
D'abord, l'une des exigences de toute commission ad hoc de par le monde - comme celle initiée par Félix Tshisekedi pour traiter du Rapport final de l'Igf sur le contrat sino-congolais - est la discrétion ou secrets des délibérations.
Quand il y a une communication à faire sur l'évolution des travaux, on prévoit un modus operandi que toutes les parties prenantes s'engagent à respecter.
Lorsqu'on commence alors à se livrer à l'exhibitionnisme comme venait de le faire par excès de zèle la Licoco, on ne sera pas surpris de voir demain New York Times ou Le Monde, sinon Bbc ou France 24, reproduire dans un tweet les éléments du compte rendu partiel d'une réunion pourtant en cours.

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En marge de la clôture de la session de février 2023 , CNDH : Paul Nsapu invite tous les agents et cadres à redoubler d’efforts pour réaliser un travail de qualité

Intervenant par visioconférence depuis la Suisse où il se trouve en mission, le président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) a mis la puce à l’oreille des agents et cadres de cette institution d’appui à la démocratie et aux membres de son bureau, sur la qualité de travail qui est en train d’être faite. Il les invite à redoubler d’efforts pour réaliser un travail de qualité afin de satisfaire le peuple qui attend beaucoup d'eux.
«Ici à Genève, de nombreuses personnalités présentes aux travaux se battent pour arracher une rencontre avec le Président de la CNDH-RDC, invité, à tout moment, à présenter la vraie version de la situation des droits de l'homme dans le pays», a martelé le Président de la CNDH, dans son mot pendant la plénière de la clôture de la session.
A Kinshasa, cette cérémonie a été présidée par Mme Joëlle Mbamba Kona, vice-présidente de la CNDH, au siège de cette institution d'appui à la démocratie dans la commune de la Gombe. 7 Commissaires sur les 9 ont pris part à cette plénière notamment, les 3 membres du Bureau; outre la Vice-présidente, le Rapporteur et le Rapporteur adjoint.
Le Rapporteur de la CNDH est aussi intervenu pour procéder à la lecture du Rapport synthèse des matières alignées pendant la Session de février, alors que le Rapport détaillé sera débattu en Session extraordinaire prévue en ce mois d'avril.
Selon la cellule de communication de la CNDH, les points relevés dans ce rapport sont: le recrutement des cadres et agents de la CNDH, les missions effectuées par les responsables et autres cadres de cette institution, l'état des lieux de la CNDH, le rapport annuel 2022 relatif aux activités de cette institution citoyenne, qui sera adopté au cours de la Session extraordinaire prévue au mois d'avril 2023.
Par ailleurs, sur ce qui est de l'état des lieux qui est en cours, le Rapporteur a laissé entendre que le Président de la CNDH a visité dernièrement le siège national. Il affirme que ce dernier a palpé du doigt l'état des infrastructures, du personnel, des finances et de la coopération avec les partenaires.
Bien avant, la Vice-présidente a indiqué dans son mot : «J'ai clôturé cette session en l'absence du Président en mission à Genève. Suivant le Règlement intérieur de la CNDH, lors qu'il est absent, c'est le Vice-président qui assume l'intérim. Nous avons eu le rapport de la Session de février en 7 points inscrits à l'ordre du jour, lu par le Rapporteur, et le mot de la Vice-présidente pour la clôture. Pour finir, la providence a fait qu'une femme clôture cette session à la fin de ce mois dédié à la femme. Tout s'est bien passé », a-t-elle rassuré.
Nelly Somba

 

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Construction du siège de la Fondation du Pape François pour l’Afrique Kinshasa : le Cardinal Fridolin Ambongo donne le go des travaux

L’archevêque métropolitain de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo, a procédé, mercredi 29 mars 2023, à la pose de la première pierre et bénédiction du siège social de la Fondation Pape François pour l’Afrique (FOPAFA) qui est dirigée par la Révérende-sœur Rita Mboshu Kongo. Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, et plusieurs illustres personnalités du pays ont pris plaisir à assister à cette brève cérémonie qui aura été une occasion pour l’Archevêque de Kinshasa de dévoiler les raisons de la mise en œuvre de ce projet pontifical.
D’après le Cardinal Ambongo, la FOPAFA est une œuvre caritative qui opère en République Démocratique du Congo depuis quelques années, pour assurer la diffusion et la mise en pratique de l’enseignement du magistère du Pape François. Le Prélat a saisi ce moment pour remercier le Président Félix Tshisekedi pour le don du terrain offert à l’église.
Selon la Révérende sœur Rita Mboshu Kongo ‘’cette fondation a pour but de former les femmes à une vie cohérente, à l’autonomisation, à la liberté responsable, à la participation active et à l’humanisation de la société conformément au Mastère de l’Eglise, et spécialement l’enseignement du Pape François, les préparer à leurs responsabilités présentes et futures, à travers la sensibilisation par la prise de conscience face aux différents défis actuels et futurs de l’église et du monde’’.
Principales missions de la FOPAFA
«Assurer la formation permanente intégrale des jeunes couples, des familles, des intellectuels, pour une meilleure prise de conscience de leur identité et de leur mission aussi bien dans l’Eglise que dans la société, ainsi que favoriser l’insertion sociale des filles-mères t des jeunes désœuvrés par l’apprentissage des métiers, en faisant étudier certains d’entre eux», a ajouté la sœur Rita Mboshu Kongo.
Grâce Daro

Construction du siège de la Fondation du Pape François pour l’Afrique Kinshasa : le Cardinal Fridolin Ambongo donne le go des travaux
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Contrat sino-congolais , Sicomines : le Pr Kaumba Lufunda tire la sonnette d’alerte !

*Félix Tshisekedi a pleinement raison d’avoir initié une commission sur le contrat sino-congolais proposé à la ré-visitation. Ce qui lui permet d’entendre d’autres sons de cloche, après avoir suffisamment entendu ceux de certains des ses proches va-t-en-guerre. Premier Chef d’Etat issu de l’Udps – parti dont la lutte est fondée sur le libre débat démocratique – il assiste à la remontée en puissance de la « pensée unique-pensée inique » ayant caractérisé le Mpr, Parti-Etat.
En effet, dans l’affaire du contrat sino-congolais, tout Congolais qui ose prendre une position contraire à la « parole d’évangile » est vite catégorisé traître. C’est le cas du Sénateur Prince Kaumba Lufunda dont le seul tort est d’avoir posé des questions, fait des observations et préconisé des solutions, pourtant pertinentes, dans sa motion d’information à la chambre haute au cours de la plénière de la Chambre haute du 1eravril 2023.
Déjà, ce sénateur est du Lualaba, la seule province du pays où Sicomines (une société à capitaux congolais et chinois) a ses installations, province dont les gisements miniers en exploitation profitent à toute la RDC. C’est dans sa circonscription électorale que les mesures prises par les Pouvoirs publics (suspension des droits d’exonération douanière, blocage des comptes bancaires, interdiction d’exportation des produits miniers) rendent incandescente la situation sociale. Bien que son mandat soit national, le sénateur, dispose l’article 104 de la Constitution, « représente sa province ». Comment peut-on alors l’empêcher de poser des questions…
13 QUESTIONS
Voici les questions posées dans la motion :
1.- Pourquoi on n’ajoute pas dans les USD 822 millions investis dans les infrastructures les USD 656 millions affectés à la construction du barrage de Busanga ?
2.- Est-ce que les USD 7 ou 10 milliards générés par Sicomines représentent le chiffre d’affaires ou les bénéfices réalisés ?
3. - Pourquoi présenter l’enveloppe de Usd 500 millionsannoncée par Sicomines comme résultat de l’audit constituant le Rapport final alors qu’il s’agit des fonds obtenus de cette entreprise dans le cadre du budget des exercices 2021 pour USD 150 millions et 2022 pour USD 350 millions) ?
4. - Par quoi se justifie le refus du Gouvernement de signer les PV par lesquels la Sicomines déclarait mettre ces montants à la disposition de l’Etat pour le développement des Territoires et des provinces, et encore à la suite d’une demande initiée par le Sénat ?
5. - Qui doit répondre du fait que certaines infrastructures signalées dans le contrat n’aient pas été réalisées ? Est-ce la partie chinoise ou la partie congolaise ?
6. - Qui doit répondre du fait que le nombre des dossiers sur les infrastructures à réaliser soit si faible ?
7. - Peut-on affirmer sincèrement que l’on est sérieux lorsqu’on s’étonne de voir des montants plus élevés affectés au projet minier plutôt qu’à celui des infrastructures 5 milliards contre 1 miliard ?
8. - Comment peut-on comprendre que ceux qui disaient avoir lu le contrat querellé découvrent enfin aujourd’hui, grâce à l’intervention du Président de la République, que la solution aux différends passait par un dialogue autour d’une table, et non pas par un combat des gladiateurs au vélodrome de Kintambo ?
9. - Comment peut-on s’imaginer que l’on puisse contraindre la Sicomines à payer les taxes douanières sans avoir révisité préalablement les termes du contrat ?
10. - Si la Sicomines commence à payer la douane, n’est-ce pas que les fonds qui y seront affectés seront aussi repris au titre de la dette due à Exim Bank China, à rembourser avec les intérêts connus ?
11. - N’est-ce pas que exiger de la Sicomines 5 à 10 milliards sans déposer le moindre dossier, c’est se mettre gratuitement dans le collimateur de toutes les suspicions ?
12. - Crier à la surfacturation sans en avancer la moindre preuve, hormis un chapelet de suspicions, n’est-ce pas se décrédibiliser ? L’idéal n’est-il pas de se référer à des cabinets d’audit certifiés et reconnus ; c’est alors et alors seulement qu’on verra un peu plus clair ?
13. - Les proportions des parts sociales étant fonction d’abord des apports en capitaux frais, et dès lors que la majorité des parts revient ceux qui mobilisent les plus de fonds auprès des banques, n’est-ce pas que croire qu’on puisse remonter nos parts tout en exigeant le paiement des frais douaniers serait quand même hasardeux et problématique ?
6 PROPOSITIONS
Dans sa motion, le sénateur fait des propositions suivantes :
1. - il faut lever la mesure d’interdiction des opérations de dédouanement des importations de Sicomines ;
2. - il faut lever la mesure d’interdiction de commercialisation et d’exportation des produits de TFM ;
3. - il faut aller négocier avec des arguments forts, sans faire du chantage et sans se faire hara kiri ;
4. - il n’est pas besoin d’arrêter une entreprise au motif qu’on aimerait connaître les auteurs des surfacturations ;
5. - il n’est pas non plus nécessaire d’arrêter une entreprise parce qu’on ne parvient pas à trouver les indications sur les bonnes pratiques en matière d’évaluation des réserves minières ;
6. - et puisqu’il y a une commission ou des commissions qui siègent au niveau de la présidence, il serait indiqué de lui ou leur faire parvenir ces recommandations.
Il y a un problème
Le Sénateur Prince Kaumba tire la sonnette d’alarme au sujet des entreprises à capitaux congolais et chinois opérant au Lualaba. Il considère que le fait de « Mettre à genou Sicomines et enterrer TFM, c’est chercher à tuer le pays ».
En quoi a-t-il tort dès lors que les Pouvoirs publics reconnaissent, eux-mêmes, l’impact prépondérant des recettes provenant de l’exploitation minière dans le budget de l’Etat ? En quoi, en plus, est-il traître en plaidant pour la préservation des emplois dans le secteur minier ?
Peut-être que son tort est la phrase finale « Ne transposons pas sur notre territoire des conflits d’intérêts qui ne nous concernent pas ». Il n’y a que ceux qui se sentent morveux qui se mouchent !
En résumer, si poser ces questions pour obtenir des réponses et préconiser des solutions au regard des réalités du terrain est assimilable à la traîtrise, alors il y a un problème !
Et là, Pr Prince Kaumba Lufunda vient de lever un gros lièvre…
(Source proche du dossier)

 

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