Ensemble pour la République a commémoré ce 14 juin 2023, le 3ème anniversaire du décès du Patriarche Honorable Sénateur Pierre Lumbi Okongo, le tout premier Secrétaire Général du parti. A cette occasion, une messe d'action de grâce a été dite en sa mémoire hier, au siège national du parti. ‘’Ce mardi 13 juin 2023 un Panel en son hommage a été également organisé par le parti, sous le guide du Secrétaire Général, l’Honorable Dieudonné Bolengetenge Balea’’, renseigne, dans un communiqué, le service de presse de ce Parti. LPM
Le Couple Fabrice Phanzu Khonde et L’Or Makela Umba s’est dit oui, le vendredi 2 juin 2023, devant l’Officier de l’Etat-civil dans la commune de Mvuzi, située au quartier Nord dans la Ville portuaire de Matadi. C’est un engagement ferme de deux conjoints qui se traduit par la volonté expressive de vivre ensemble jusqu’à ce que la mort leur sépare. Il n’est nullement un acte fortuit car, Fabrice Phanzu et L’Or Makela Phanzu ont franchi toutes les étapes du processus de mariage en commençant par le coutumier, le mariage civil pour aboutir à la bénédiction nuptiale pour sceller devant Dieu et les hommes, cette union. Si Dieu ne bâtit pas le foyer, le couple bâtisseur peine en vain, disent les saintes écritures. Le mariage civil du vendredi à la Commune de Mvuzi, deuxième étape du processus fait suite au mariage coutumier (versement de la dot), célébré le jeudi 1er juin 2023, au Camp Manu Congo de Matadi, quartier Sud devant les deux familles de deux conjoints.
La reconnaissance du mariage à Dieu à travers la bénédiction nuptiale a eu lieu, samedi 3 juin 2023, dans une église de réveil, située dans l’enceinte même du Camp Manu. Et ce n’était pas fini. Une grande soirée dansante et de réjouissance fut organisée à l’Hôtel Bilolo de Kinkanda à Matadi. Vécue en son et lumière devant des milliers des convives, la soirée festive est allée jusqu’aux petites heures de la matinée. Et ce, à la grande satisfaction de l’heureux-couple marié et de deux familles des conjoints. Il convient de rappeler que l’Or Makela est la fille de M. Eugène Khonde, journaliste à La Prospérité. Quoi retenir pour des nombreux fiancés qui aspirent au mariage ?
Ce couple devrait servir d’exemple pour bon nombre des jeunes qui aspirent au mariage sinon, qui vivent déjà ensemble sans être légalement mariés. Il est bon de se marier devant l’Officier de l’Etat-civil pour donner une certaine garantie au mariage mais aussi, pour bénéficier de la protection de la Loi. Le mariage est le reflet de la responsabilité de toute une vie. Mais, pour que ce mariage soit durable, il faut la combinaison de plusieurs facteurs à savoir : l’amour, la loyauté, la confiance, l’admiration, les objectifs communs et l’endurance contre vents et marées. Car, la vie du couple au mariage n’est pas que toute rose, il y a également des épines. E.M/CP
«En quittant la primature j'ai laissé 500 bus et aujourd'hui TRANSCO n'en compte que 200», indique l’ancien Premier ministre, Matata Ponyo, propos réfutés par le DGA de Transco, M. Flory Bwatuka Katema. Afin d’éclairer la lanterne et dissiper tout malentendu, le Directeur Général Adjoint de TRANSCO, Flory Bwatuka Katema, au nom de son Chef hiérarchique ainsi que des cadres et agents, a condamné avec la dernière énergie ces propos qu’il estime mensongers de la part de l’ancien Premier ministre, Matata Ponyo. À l'en croire, TRANSCO compte actuellement 510 bus en bon état, contrairement aux affirmations de Matata Ponyo disant avoir laissé 500 bus de marque Mercedes chez TRANSCO, alors qu'aujourd'hui il n'en compte que 200. En outre, Flory Bwatuka précise qu'à l'arrivée du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi à la magistrature suprême, TRANSCO comptait moins de 100 bus dont seulement une dizaine était en bon état. Selon lui, c'est au mois de février 2021, que cet établissement public du transport en commun a été doté de 440 bus Volvo neufs. Israël Mpoyi
Défis et opportunités sur l’inclusion des femmes sur les listes électorales en République démocratique du Congo. Tel est le thème qui a réuni plusieurs personnes à l’initiative de Habari RDC, ce samedi 10 juin 2023 à Kinshasa. Dans cette thématique, les différents intervenants ont identifié les causes exactes à la base de la participation de la femme à faible taux dans le processus électoral et ont, en même temps, proposé des pistes de solution idoine. Une rencontre qui a connu la participation particulière de Karim Bénard-Dendé, Directeur- pays d’Internews en RDC. Mme Mimy Mopunga, première à prendre la parole, a, dans son intervention, dressé un tableau sombre sur l’histoire de la participation de la femme au processus électoral depuis le premier cycle électoral en 2006. Plus loin, elle rappelle que cela fait une soixantaine d’années que la RDC a eu son indépendance, mais les statistiques démontrent que la femme reste toujours faiblement représentée dans les instances de prise de décision. Pour cause, elle note : ‘’le caractère tributaire du poids de la culture qui pèse toujours sur le vécu quotidien de la femme, qui est souvent reléguée au second rang, celui de subalterne, sa préférence est d'occuper les fonctions de: secrétaire, protocole, hôtesse, animatrice à la télévision,...)’’. Elle mentionne aussi la faible volonté politique des décideurs, aux pesanteurs socioculturelles, le faible taux d'instruction des femmes et la modicité des ressources financières allouées à l'égalité de sexe. Mme Mimy retient aussi d’autres facteurs liés à la femme elle-même comme embuches pour son épanouissement. Il s’agit de la mauvaise gestion des ambitions, où elle reproche aux femmes de manquer de solidarité entre elles. « Il faudrait apprendre à être solidaire, développer de capacité de renoncer parfois à ses ambitions au bénéfice d'une autre femme dont le pronostic est favorable, l'hésitation des femmes qui ont des compétences à s'engager; Difficulté d’exprimer leurs ambitions en temps réel, elles se contentent d'occuper des postes de subordination ou de travailler pour le compte des hommes», a souligné l’intervenante. Ce qu’il faut faire Cependant, elle a proposé quelques solutions pour couper court à cette attitude marginale, pour ainsi assurer l'inclusion des femmes sur les listes électorales. Il faudrait, selon elle, construire une synergie autour de l'intérêt de la femme. Elle constate un faible progrès dans ce sens. «On n'a jamais passé le seuil de plus de 30% de représentation des femmes aux instances des décisions et pourtant la constitution parle de 50%. Il faut rendre Obligatoire l'octroi du quota en faveur de femmes sur toutes les listes à élaborer par les regroupements et partis politiques, tant pour les postes électoraux ; Faire appliquer toutes les dispositions légales en faveur de la promotion de l’égalité et de l’équité de genre, en général, et de la participation politique de la femme, en particulier que pour les postes nominatifs», propose cette femme membre de CAFCO, qui a insisté sur la nécessité d’organiser des forums d’échanges où les jeunes garçons et filles œuvrent ensemble pour éveiller leur conscience afin que les femmes puissent s’engager en politique. A son tour, Josiane Kalunda, l’autre intervenante du jour, qui a parlé sur le sous-thème ‘’Défis et opportunités liés à l’innovation inscrits à la loi électorale à son article 13’’, est revenue sur les opportunités et défis que la présente loi de la CENI contient. Comme défis, elle craint que les partis politiques ayant des moyens refusent d’aligner les femmes et laissent seuls les hommes. Fidel Songo
A l’Occasion de son Anniversaire Excellence, Il a plu à l’Eternel Dieu Tout-Puissant d’Ajouter à Votre Vie une Année de Plus. A cette occasion, le Conseil d’Administration, la Direction Générale ainsi que l’Ensemble du Personnel de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale vous souhaitent les Vœux les plus chaleureux. Que cette Année de Plus apporte à votre Autorité la santé et la longévité afin de matérialiser votre vision pour la RDC. Pour le Conseil d’Administration, Le Président, Guy Kolela Tshibangu Le Directeur Général, Charles Mudiay Kazadi
Le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, qui est également le Porte-parole du Gouvernement de la République, souhaite tous les bonheurs du monde au Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour ses 60 ans d’âge. Il prie que Dieu le vivifie davantage et qu’il renouvelle en lui l’intelligence, la sagesse et tous ses bienfaits pour lui permettre de mener à bien sa mission de conduire la République démocratique du Congo (RDC) vers de nouveaux horizons. ‘’Heureux anniversaire Monsieur le Président de la République. Encore plus de sourire et des années. Pour vos 60 ans, que le Dieu Tout-Puissant daigne vous renouveler foi, sagesse et intelligence dans la conduite de notre destin collectif. Zala zala toujours’’, a écrit le ministre Muyaya sur un compte Twitter noir des messages de vœux au Président sexagénaire. Plusieurs membres du Gouvernement et personnalités du pays ont sauté sur l’occasion. C’est le cas de Julien Paluku, ministre en charge de l’Industrie, qui, en bon chrétien, a imploré la lumière divine sur le Président Tshisekedi. « En ce jour où vous réalisez 60 ans sur terre, qu’il me plaise, comme chrétien, de puiser dans la bible pour qu’avec ESAÏE 60, nous disions tous : ‘’lève-toi, sois éclairé, car ta lumière arrive et la gloire de l’Eternel se lève sur toi. En effet, à 20 ans c’est une promenade, à 60 ans c’est un pèlerinage, un retour aux sources de la vie à travers la foi, un temps de prière et de pénitence, un temps de réflexion sur nos actes et une expérience partagée. Joyeux anniversaire», a-t-il tweeté. Pour sa part, la Gouverneure Fifi Masuka Saini parle d’un jour historique et souhaite un heureux jour d’anniversaire au Président Félix Tshisekedi, au nom de la population du Lualaba. «En ce jour historique, ce jour où l’Eternel Dieu avait décidé d’appeler votre existence sur cette terre des hommes, me joignant à votre tendre mère Marthe Kasalu, à votre épouse Denise Nyakeru Tshisekedi et à toute votre famille biologique, au nom de la population Lualabaise, je vous souhaite une pluie de bénédiction, sagesse, et longévité pour mener à bon port la vision de transformation positive de notre cher et beau pays. Joyeux anniversaire Excellence Monsieur le Président de la République », a lancé, depuis sa province, la visionnaire du parti Fidec. Gloire Mfemfere
En cette mémorable date de votre naissance, Excellence Monsieur le Président de la République, je ne peux réprimer cette voix interne qui, en moi, souffle ce souhait de bonheur et de longévité, à l’occasion de la commémoration festive de votre 60ème anniversaire, étape cruciale de votre remarquable passage sur terre, où le destin a voulu que vous présidiez à notre destinée en tant que peuple. Je joins ma voix à celle des millions de Congolais qui, convaincus de l’appel dont vous avez été investi par le Divin, croient fermement que vous êtes et demeurez le dépositaire de la vision qui correspond aux défis de l’heure pour notre pays, en proie à des défis multi et protéiformes. Que votre entrée dans ce cercle des sexagénaires signe en vous la marque d’une sagesse nouvelle que renouvellera chaque année qui s’ajoutera à vos jours. Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo, son peuple et son Président. Joyeux anniversaire, Monsieur le Président ! Me Adonis Muula Mutombo
Après un stage professionnel (formation pratique) de près d'un mois au sein de Transco, les nouvelles recrues du service de sécurité interne sont dorénavant engagées temporairement. C’est ce samedi 10 juin 2023, que le DG Cyprien Mbere a présenté tous les nouveaux corps qui assureront la sécurité de l’établissement. C’est en présence de quelques agents et cadres que la cérémonie d’officialisation de cette équipe de sécurité a été faite. C’est dans l'enceinte du dépôt 2, situé à la 18ème rue dans la commune de Limete, que l’activité a vu son déroulement. Dans sa prise de parole, Cyprien Mbere a fait un appel nominal de tous les agents nouvellement engagés et a souligné que les séances des signatures des contrats de ces N.U se feront graduellement à partir de ce lundi 12 juin. Il a profité de l’occasion pour conscientiser les agents de la sécurité de manière générale et, en particulier, les nouveaux membres à privilégier au premier plan le travail, dans l'optique de promouvoir l'émergence de TRANSCO sur l'échiquier national. Il y a lieu de noter que, c’est pour la première fois que l’établissement public TRANSCO se dote d‘une sécurité interne, qui a pour but de s’assurer de la sécurité de son patrimoine à travers toute la République. Israël Mpoyi
Lancé officiellement le 1er juin 2023 à l'école primaire Lukolela Métro dans la commune de Lukolela, ville de Kikwit, l'examen national de fin d'études primaires (ENAFEP) 2023 reçoit 59.339 candidats inscrits. Parmi eux 29.414 filles et les autres des garçons. Tous ces candidats sont répartis dans 330 centres dont six nouveaux créés conformément aux instructions en la matière. Justin Nsinga Vuvu, Inspecteur principal provincial (IPP) de la Division provinciale de l'enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) Kwilu 2 qui a livré cette information dans son speech, a rendu hommage au Chef de l'Etat pour la gratuité de l'édition de base qui est devenue effective en République démocratique du Congo (RDC,). Ces épreuves se passent également de façon gratuite. « L'ENAFEP est traité localement. La direction provinciale sert de couloir de transmission pour envoyer le reste à la hiérarchie », a déclaré l'IPP. De son côté, Godefroid Katutu, délégué du Ministère national de l'EPST Venu de Kinshasa, a transmis aux finalistes du primaire les encouragements du ministre de tutelle. Il a invité tous les candidats à anéantir la peur. « Ces épreuves vous amènent à la certification de l'enseignement primaire. Comptez sur vos propres efforts », a-t-il martelé. Avant de lancer officiellement ces épreuves au nom du gouverneur de province, le Maire Abe Ngiama, a invité les candidats à l'assiduité. Il a estimé que tout se passera bon train. Le maire a saisi cette occasion pour saluer la gratuité de l'éducation de base rendue effective par le Chef de l'Etat. Badylon Kawanda
La Fédération Nationale des Associations des Personnes vivant avec handicap du Congo (FENAPHACO-HANDICAP/CONGO) annonce son absence dans toutes les activités qu’organisera le Ministère des Affaires sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale chargé des personnes vivant avec Handicap et autres personnes vulnérables. Cette décision a été prise au cours d’une déclaration lue jeudi 8 juin 2023 à son siège de Mombele-Kinshasa. En effet, c’est après la décision de son exclusion prise par la ministre de Tutelle Irène Esambo, des travaux de l’atelier national d’adoption de l’article 33 de la CDPH (Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées) et la Loi organique 22/003 des documents constitutifs du cadre de concertation des organisations de la personne avec handicap (COPH), du Conseil national consultatif pour la personne avec handicap (CNCPH) ainsi que d’information sur la mise en place du Secrétariat général aux PVH et APV (Autres personnes vulnérables), que la FENAPHACO confirme son repli. Ce, malgré que certains de ses collaborateurs venus de l’intérieur du pays, y prennent part, sans l’aval préalable de la hiérarchie. Débauchage En clair, cette plateforme regroupant près de 540 associations des PVH reproche à la ministre de tutelle d’avoir invité les délégués provinciaux de cette structure, à l’insu de ses dirigeants notamment, son Coordonnateur national. Ce que la FENAPHACO qualifie de débauchage de ses membres. Une sorte de débauchage de ses membres, regrettent les représentants de ladite plateforme. Par ailleurs, tout en reconnaissant que les retombées de ce qui se fait seront en faveur des PVH, la FENAPHACO regrette néanmoins le fait qu’elle soit exclue des travaux ; ‘’alors qu’elle pouvait apporter son expertise, afin de favoriser la mise en œuvre de la Loi organique et participer à l’adoption de l’article 33 de la CDPH, qui définit les dispositifs que doivent mettre en place les Etats parties, pour assurer l’application et le suivi de ladite convention au niveau national’’, lit-on dans la déclaration. A l’instar de la suspension jusqu’à nouvel ordre de sa participation de toutes les activités organisées par le ministère des PVH, la FENAPHACO ajoute que les engagements pris par des personnes choisies par le ministère pour participer à différentes assises organisées par le ministre délégué des PVH, ne concernent pas la FENAPHACO et que tous les délégués invités par le ministère des PVH pour prendre part aux activités, doivent faire l’objet d’une information au bureau de sa coordination nationale, et dénonce en outre, la création d’un cadre de concertation des OPH par le ministère des PVH ; alors que le cadre est une organisation de la société civile. A retenir La FENAPHACO est une plate-forme qui regroupe plus de 540 associations et organisations travaillant et œuvrant pour la promotion et la protection des droits des PVH. Elle est une ONG/Asbl reconnue par le gouvernement de la RDC et dotée de quelques documents juridiques (Arrêté ministériel n°229/CAB/.MIN/AFF-SAH.SN/LK/2013 portant avis favorable et enregistrement de l’Asbl dénommée « Fédération Nationale des Associations des Personnes vivant avec handicap du Congo », en sigle FENAPHACO, du ministère des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale ; Accusé de réception n°F.92/19.094 fait à Kinshasa le 09 octobre 2012 ; Arrêté n°151/CAB/MIN/J&DH/2014 du 28 avril 2014 accordant la personnalité juridique à l’Asbl non confessionnelle dénommée « Fédération Nationale des Associations des Personnes vivant avec handicap », en sigle FENAPHACO du ministère de la Justice et Droits Humains et la Convention de partenariat entre le gouvernement de la RDC représentée par le ministre des Affaires Sociales, Action Humanitaire et Solidarité Nationale et les Organismes philanthropiques « « Fédération Nationale des Associations des Personnes vivant avec handicap du Congo ». Dans ses objectifs, la FENAPHACO s’emploie à rechercher et assurer le bien-être de la personne vivant avec handicap physique et mental ; défendre, former, informer et renforcer les capacités des personnes avec handicap physique et mental ; donner, élever le pouvoir économique des personnes vivant avec handicap physique et mental ; Insérer et réinsérer dans la société, les personnes vivant avec handicap physique et mental ; accompagner et servir les personnes vivant avec handicap et la promotion et la protection des droits des personnes vivant avec handicap (PVH) A noter que la FENAPHACO se dresse contre la mendicité, la violence, l’injustice et la discrimination. Jules Ntamwe
L’ONG de défense de l’environnement ‘’Greenpeace’’ a célébré avec faste la journée mondiale de l’environnement qui se fête chaque 5 juin. Pour bien célébrer cette journée, les volontaires ont assaini la place de l’échangeur de Limete, dans le but de rendre propre cet espace public très fréquenté. C’était en présence de Patient Muamba, responsable de la campagne forêt de Greenpeace Afrique, et de plusieurs autres personnes. Dans son intervention, le responsable de Greenpeace Afrique, Patient Muamba, estime qu’il est temps que la RDC se libère de la servitude des emballages plastique ainsi que du pétrole qui sont selon lui très nocifs pour l’environnement. C’est ainsi même qu’il appelé le Gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila, à appliquer ses propres décisions qui interdisent l’usage et la détention des embouteillages dans sa juridiction. «Nous demandons au gouverneur Ngobila d'appliquer ses circulaires sur les emballages plastiques et le décret signé par l’ancien premier ministre Bruno Tshibala. Nous avons l'impression que le désordre qu'il y a dans la gestion des emballages plastiques profite à quelques individus. Il est anormal que la ville soit polluée à ce point alors qu'il y a deux structures, Raskin et Kin Bopeto, qui s'occupent de l'assainissement. Que font ces structures? A qui profite la léthargie?», s’est-il interrogé. A lui de poursuivre : « Nous avons un décret du premier ministre qui interdit l'importation, la production et la commercialisation des emballages plastiques. A Kinshasa, les différents gouverneurs notamment, Gentiny Ngobila, ont eu à signer des décisions allant dans le même sens. Mais en réalité il y a aucune volonté politique pour appliquer ces textes. Finalement nous ne savons pas à qui profite cette anarchie. C'est vraiment inquiétant ». Pour lui, la population devrait également fournir un effort pour changer la mentalité. « Il y a quelques années, les emballages plastiques n'existaient pas à Kinshasa mais les gens faisaient quand même les courses. Que la population sache que les emballages plastiques qu'elle utilise détruisent son environnement. Les conséquences se retournent contre nous-mêmes surtout que la ville a aucune politique de gestion des déchets », souligne Patient Muamba. Grâce Daro
Expert en journalisme économique et Coordonateur national de l’ONGD ‘‘Toile d’Araignée’’, Jérôme Sekana est monté au créneau hier, mardi 6 juin 2023, au cours d’un point de presse, pour dénoncer haut et fort, certaines antivaleurs qu’il a eues à remarquer dans les institutions publiques en République démocratique du Congo. Il a, au nom de l’ONGD ‘‘Toile d’araignée’’, qui milite pour la promotion des règles de la bonne gouvernance, axé son intervention sur quatre points notamment, l’incompatibilité constatée au niveau des organes de contrôle des finances (IGF, CPCC, Cour des comptes…) ; le dossier du Conseil d’Administration de la Société de développement industriel et minier du Congo (SODIMICO), le cas de la crise au niveau des régies financières et le ministère des finances et, enfin, la publication du Baromètre national du climat des affaires. S’agissant de l’incompatibilité des services des commissaires aux comptes, Jérôme Sekana dénonce une mauvaise foi de ces derniers qui sont à la fois, inspecteurs des finances, travaillent à la Cour des comptes, au CPCC et continuent à toucher des salaires comme commissaires aux comptes dans des entreprises publiques. Dommage, ils refusent de libérer des postes parce que, selon Jérôme Sekana, ils s’arrangent avec l’entourage du Premier Ministre pour ne pas signer un Décret nommant d’autres personnes pour promouvoir des jeunes. Et, c’est depuis 2006 qu’ils sont nommés. Or, leur mandat était de 5 ans non renouvelables. C’est dire que tous les commissaires aux comptes sont hors-mandat et doivent, d’office, démissionner de leurs postes. Car, ils ne doivent pas être juges et parties. C’est dire qu’ils sont commissaires aux comptes et travailleurs dans les entreprises publiques. En vue de promouvoir des réformes dans la gestion des finances publiques, Jérôme Sekana et son ONGD ‘‘Toile d’Araignée’’, donne un ultimatum d’une semaine à tous les commissaires aux comptes afin de démissionner. Sinon, leurs noms seront publiés au vu et au su de tout le monde. ‘’Au nom du respect des règles de bonne gouvernance et promotion des jeunes congolais qui ont aussi droit à la vie, nous devons hausser le ton et demander au gouvernement de respecter cet ultimatum’’, a insisté Jérôme Sekana. Que se passe-t-il à la SODIMICO ? Une recréation s’observe à la Société de développement industriel et minier du Congo (SODIMICO). Etant hors mandat, les dirigeants de cette société minière ne veulent pas démissionner. D’ailleurs, un conseil d’administration est organisé aujourd’hui à Lubumbashi pour mettre fin à cette cacophonie. Dans un rapport synthèse de l’Inspection générale des finances sur la gestion des actifs miniers de la RDC par la SODIMICO SA, un désordre s’observe dans la gestion de cette société. D’où, l’IGF avait formulé une recommandation d’évaluer sur les remblais du patrimoine de cette société. Curieusement, selon Jérôme Sekana, les cadres qui dirigent la SODIMICO font fi de la recommandation de l’IGF. Conséquence, ils se permettent de vendre les remblais. ‘’Au moment où je vous parle, un tonnage de remblais se trouve déjà en Zambie. Ils sont signé le contrat de collaboration qui sont illégaux pour que ceux qui ont pris ces remblais achètent à 0,5 dollars la tonne, alors que logiquement c’est entre 50 dollars la tonne. Déjà, une bonne partie se trouve en Zambie ’’, dénonce Jérôme Sekana qui en appelle à l’audit de la SODIMICO tel que recommandé par l’IGF. Pour ‘‘Toile d’Araignée’’, il faut accorder à l’IGF le pouvoir coercitif au même titre que la DGI, la DGRAD pour que lorsqu’elle instruit un dossier, qu’il soit directeur à la Cour des comptes qui est l’autorité de contrôle. Pour lutter contre toutes les fraudes, l’ONGD Toile d’Araignée s’engage à publier tous les rapports de l’IGF. Malaise entre les régies financières et le Ministère des Finances Nul n’ignore la guéguerre qui règne sur la suppression de la plus-value dans les régies financières congolaises. Jérôme Sekana, acteur de la bonne gouvernance et expert en journalisme économique, n’est pas resté en marge de cette chronique financière. Il s’est exprimé pour demander à l’intersyndicale et le Gouvernement via le Ministère des Finances de fumer le calumet de la paix pour ne pas préjudicier le peuple congolais. Parce que, indique-t-il, si l’Intersyndicale déclenche des grèves, c’est le trésor public qui va subir des conséquences. Et, qu’il faille trouver un compromis afin que l’Etat congolais puisse maximiser ses recettes comme c’est le cas actuellement. ‘’En tant que Toile d’Araignée, spécialiste des questions des finances publiques, de la fiscalité, nous appelons la gouvernance à la prudence. Que le Premier Ministre intervienne pour que tout le monde puisse fumer le calumet de la paix. Que les responsables des régies soient payés, motivés afin que l’Etat puisse avoir suffisamment des recettes pour que nous organisions des élections en décembre 2023 en toute dignité’’, a souligné Jérôme Sekana. Affaire exonération dérogatoire des Cimentiers et Constructeurs Encore un dossier qui fâche. L’ONG Toile d’Araignée a appris, avec consternation, la signature d’un Décret portant exonération de la TVA en faveur des Cimentiers et Constructeurs en RDC. Pour ce faire, Jérôme Sekana dénonce une corruption et une discrimination. Pour lui, l’Etat congolais perd beaucoup avec ces exonérations qui se multiplient au jour le jour en faveur des expatriés qui ne sont pas pauvres. ‘’Ces cimentiers et Constructeurs ne sont pas dans la catégorie de l’exonération. Car, ils ne sont pas pauvres pour bénéficier de cela. Mais, pourquoi seulement eux ? Et pourquoi pas les journalistes et tant d’autres catégories sociales ? S’interroge Jérôme Sekana qui souligne, par ailleurs, qu’il s’agit-là d’une ‘‘tricherie’’. D’où, il en appelle à l’abrogation de ce Décret pour ne pas appauvrir l’Etat congolais. Jules Ntambwe