Le Centre de Rééducation Fonctionnelle Mokuwa, CFRM en sigle, situé au numéro deux de la 11è rue Industrielle, à Limete, en diagonale avec le siège de l’Institut National de Préparation Professionnelle, totalise 10 ans de prestation.
A cette occasion, il organise, depuis dimanche 16 juillet, sous la houlette de son médecin directeur, Docteur Sosthène Masumu Sungani, des journées portes-ouvertes qui se clôtureront vendredi 21 de la semaine en cours. Viendront ensuite le tour des consultations gratuites qui débuteront le 24 juillet pour prendre fin une semaine plus tard, précisément le 31 du même mois.
Il invite à cet effet tous ceux qui ont des problèmes de désarticulation, de fractures, de cervicalgie, de lombalgie et autres, de bien vouloir s’approcher pour des soins à la hauteur de leurs cas respectifs.
Tous les services sont en place : Kinésithérapie, Imagerie médicale, Atelier et Pharmacie orthopédiques, Massage de relaxation, Prothèse hanches et genoux, traumatologie réadaptative et la liste n’est pas exhaustive.
Saint-Germain Ebengo
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Après avoir passé plus d’un mois dans la ville de Kisangani, dans le territoire de Banalia en province de la Tshopo, le Révérend Pasteur américain d’origine haïtienne de l’église adventiste du 7ème jour, Anel Obas, repart avec une note de mission pleine et accomplie. Durant son séjour dans cette partie de la RDC, il a mené des activités évangéliques, éducatives, sanitaires et sociales.
Sur le plan évangélique
Le Révérend Pasteur Anel Obas a conduit une grande campagne au bloc Chaï, cité Pilote du quartier Basakata dans la partie rurale de la commune de Kabondo à Kisangani, sur le thème « A la recherche du bonheur ».
«Lors de cette campagne d’évangélisation, il y a eu des moments de prières spéciales consacrés aux enfants. Les gens étaient très contents, car plusieurs mois ils n’avaient plus assisté à une grande campagne d’évangélisation dans leur milieu. Ils ont donné leur cœur à Jésus », a-t-il fait savoir, avant d’annoncer à cette communauté qu’à l’issue de cette campagne, une nouvelle congrégation de l’église adventiste du 7ème jour a été implantée à Chaï.
Dans son message, il a remercié une femme qui a manifesté un geste philanthropique à leur égard, en leur donnant gratuitement sa parcelle. « Nous avons utilisé cette parcelle pendant deux semaines de la campagne évangélique. Et cette dame a aussi retrouvé le bonheur de Jésus-Christ dans sa vie ».
A part le temple adventiste du 7ème jour du bloc Chaï de Kandolo, les différentes paroisses des autres communes de la ville de Kisangani de l’église adventiste du 7ème jour ont été également touchées par cette campagne au cours de laquelle les éléments de bonheur que procure Jésus-Christ ont été démontrés.
Comme dans la ville de Kisangani, à Banalia, le pasteur Anel Obas a procédé par organiser une grande campagne qui a porté le même thème que celui de la ville de Kisangani. En effet, les filles et les fils de Banalia ont aussi retrouvé le bonheur que procure Jésus-Christ.
Education : l’état des lieux de l’école Gladys Obas
«J’ai assisté, le dimanche 2 juillet 2023, à la double cérémonie de proclamation des résultats et clôture de l’année scolaire 2022-2023 au complexe scolaire Gladys Obas, du nom de ma cuisine, qui a financé à 90 % la construction de cet établissement scolaire géré par la communauté Adventiste que nous supportons et dont nous encourageons le personnel. C’était en présence des autorités politico-administratives et de la notabilité locale », a affirmé le pasteur de l’église Adventiste.
Notons cependant que le Rév. Anel Obas a fait appel aux personnes de bonne volonté d’apporter leurs contributions à la construction du complexe scolaire Gladys Obas pour l’avenir des enfants de ce milieu défavorisé de la province de la Tshopo.
Sur le plan sanitaire
Le Révérend Anel Obas a apporté son réconfort moral, physique et spirituel à quelques structures de santé, leurs responsables, leurs personnels et leurs malades tant internés qu’en soins ambulatoires. Parmi elles, le Centre de Suivi Médical des Vulnérables (CESUMEV) de la commune de Lubunga, rive gauche du fleuve Congo, à Kisangani située à quelque 20 mètres du rivage, cette structure de santé privée a été victime des inondations, pour la énième fois, suite au dernier débordement du fleuve avec toutes les conséquences tel que l’endommagement de certains matériels et l’arrêt des services.
En gros, le CESUMEV, est une œuvre du Dr Akim Mumeme, qui a aussi subi les effets néfastes du conflit intercommunautaire entre les Mbole et les Lengola dans la commune urbano-rurale de Lubunga, une crise sécuritaire qui n’est pas encore résolue. Un centre de santé situé au PK 5 sur la rive droite de la rivière Tshopo, route Buta, appartenant au pasteur Bazilemba de la communauté Adventiste ainsi que d’autres structures sanitaires de la cité de Banalia ont été également visités et réconfortés par le pasteur Anel Obas lors de sa mission.
Aux uns et autres, Anel Obas n’avait que ces mots « Croire en Jésus-Christ qui, au-delà de la guérison physique et de la résolution des problèmes apporte le bonheur ».
«Nous avons été dans l’évangélisation, l’enseignement, la santé et le social. Nous disons grand merci à la communauté qui nous a aidés à faire tout ce travail. Que celui-ci produise des effets escomptés pour les communautés de Kisangani et de Banalia » a-t-il dit. Et d’ajouter que : « j’ai été dans les routes chaque jour. Je n’ai pas eu d’accident même pas de problèmes. Je n’ai eu aucune mauvaise expérience ni aucune mésaventure. J’ai eu des contacts et de nouveaux amis de la communauté. J’ai aimé ce séjour plus que celui d’avant. Je quitte Kisangani pour Matadi, au Congo Central, où je passerai quelques semaines sur invitation d’un ami fidèle de l’église Adventiste du 7ème jour avant de regagner les Etats-Unis d’Amérique».
Il sied de rappeler que cette mission est la deuxième que le pasteur de la l’église adventiste du 7ème jour, Anel Obas, a effectuée dans la ville de Kisangani et dans le territoire de Banalia en province de la Tshopo. Il avait effectué la première mission évangélique, éducative, sanitaire et sociale au cours de l’année 2010.
Hénoc Akano
Les trois jours prépositifs aux 20 ans de la radio Top Congo FM, tenus au chapiteau de l’Hôtel Pullman, du mardi 11 au jeudi 13 juillet, ont eu pour point de chute une conférence de presse ayant mis en interlocution, d’un côté, le patron de la ‘’dite’’ radio, Christian Lusakweno, et, de l’autre, journalistes et auditeurs confondus, avec lesquels elle est en contact permanent.
Dimanche de la XVè Semaine de Temps Ordinaire A
TEXTES : Isaïe 55, 10-11 ; Psaumes 64 ; Romains 8, 18-23 ; Matthieu 13, 1-23
Méditation
Frères et sœurs,
Ce que Dieu veut pour l'homme est que celui-ci vive heureux, qu'il produise et donne du bon fruit. Créé à l'image de Dieu, l'homme doit être créateur, maître de l'histoire, protecteur, gardien, responsable du monde, etc.
Pour cela, l'homme doit lutter et ne pas se laisser faire. Il doit vivre dans l'espérance de la gloire du fils dont la création toute entière attend la révélation.
Ainsi, celui qui reste attaché à Dieu devient cette bonne terre capable d'endurer les souffrances et de ne pas céder à la séduction du diable, du monde et de la chair qui rendent stérile et infertile.
Celui qui tient au Seigneur devient cette eau vive qui tombe du Ciel pour donner vie et une vie heureuse.
Puisse Dieu nous donner la grâce de devenir bonne terre et de rester attaché à lui en faisant sa volonté dans la Lumière et dans la Vérité.
Père Matthieu Yezu
L’Université pédagogique nationale (UPN) s’est retrouvée, mardi 18 juillet, sens dessus dessous après la manifestation violente des étudiants. Ils protestaient contre le comité de gestion qui a indexé les frais académiques en dollars américains quoique payables en franc congolais. Des dégâts matériels importants. Des infrastructures de cette Université endommagée.
Tout est parti d’un communiqué de l’Université fixant les frais académiques pour les classes de recrutement à 340 dollars et 315 pour les classes montantes. Tandis que 415 dollars américains pour le nouveau système Licence Master Doctorat.
Le gouverneur Gentiny Ngobila a inauguré, dimanche 16 juillet 2023, un nouveau parc Dénommé « maman Marthe Kasalu Tshisekedi », situé entre la 3ème et la 6ème rue, dans la commune de Limete. La cérémonie de l’inauguration de cet espace public a eu lieu en présence de plusieurs personnalités dont le Directeur de cabinet du Premier ministre Sama Lukonde, les membres du bureau de l'Assemblée provinciale de Kinshasa ainsi que la représentante de maman Marthe Kasalu Tshisekedi.
D’après le Gouverneur Gentiny Ngobila, ce parc est un des moyens efficaces pour améliorer la qualité de l'air et lutter contre la pollution car les végétaux participent à réduire le CO2 et les particules polluantes dans l'air.
Ainsi, il a indiqué que le choix de l'appellation de cet espace trouve son inspiration dans la forte personnalité de maman Marthe Kasalu Tshisekedi qui, ajoute-t-il, a su assumer avec honneur et dignité le rang d'épouse et de compagne d'un homme politique engagé dans le combat contre la dictature, l'intolérance, la corruption généralisée en République Démocratique du Congo.
«Durant toute la période de lutte menée par son mari, elle a été là à ses côtés comme l'a été Winnie Mandela en Afrique du Sud. La ville de Kinshasa offre cet espace de paix à l'image de la personnalité de Maman Marthe Kasalu Tshisekedi qui se distingue par les valeurs bantoues caractérisées par l'accueil et la convivialité dans un environnement secoué par des soubresauts politiques. Malgré les brimades, les humiliations, les relégations, elle est restée sereine et imperturbable soutien à son mari. Cette dame est un modèle de femme africaine à côté de son époux dans ses responsabilités familiales et politiques », s’est-il exprimé.
Il a souligné que ce parc devra jouer un rôle social important, non seulement il «embellit l'environnement de la commune de Limete, mais aussi c'est un espace propice à la détente pour toutes les générations. Bistros, grillades, emportés, jets d'eau, installations hygiéniques sont bien en place dans ce site attractif ».
Saluant la sollicitude du Président de la République, Félix Tshisekedi, manifestée par sa ferme volonté de doter la ville de Kinshasa des infrastructures sportives modernes et d'une voirie en réhabilitation permanente, Gentiny Ngobila a, au nom de toutes les Kinoises et tous les Kinois, réitéré son soutien au Chef de l'Etat et lui a rassuré un second mandat afin de lui permettre d'achever ses projets sur la RDC.
Grâce Daro
Dans un communiqué rendu officiel mercredi 12 Juillet 2023 par l’OCHA, le Fonds central d’Intervention d’urgence (CERF) a alloué pour la deuxième fois 750 000 dollars pour prévenir et contrôler le risque de propagation du choléra en République Démocratique du Congo.
Après trois semaines consécutives d’un nombre de cas supérieur à la moyenne dans la zone de santé de Kiambi, dans la province de Tanganyika, l’OMS et l’UNICEF ont jugé urgent de mettre en place des actions anticipatives. L’allocation permettra de détecter rapidement les cas, d’assurer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour les communautés à risque, de fournir des soins médicaux et de promouvoir des pratiques d’hygiène sûres afin de réduire la propagation de la maladie.
Bruno Lemarquis, Coordonateur humanitaire en RDC exprime sa quiétude pour cette action anticipatoire qui arrive au bon moment. « Je suis une fois de plus préoccupé par le fardeau additionnel que le choléra fait peser sur des communautés extrêmement vulnérables en RDC. Mais je trouve un grand soulagement dans le cadre d’action anticipatoire mise en place », a-t-il déclaré.
Rappelons qu’en 2022, la RDC a rapporté 18 507 cas de choléra et 296 décès dans tout le pays. Depuis le début de cette année, la RDC a rapporté 18 844 nouveaux cas et 102 décès. La première activation du cadre en janvier a été motivée par l’augmentation des cas dans la zone de santé de Nyiragongo au Nord-Kivu.
La communauté humanitaire en accord avec le gouvernement de la RDC lancent ces mesures préventives pour détecter les poussées de la maladie et y remédier avant qu’elles ne se transforment en épidémies de grande ampleur.
Le Roi Manza
*« Par sa lettre n° 5898 du 13 juillet 2023, Son Excellence Mgr Ettore BALESTRERO, Nonce Apostolique en RD Congo, nous a communiqué les nominations, par Sa Sainteté le Pape François, de deux évêques auxiliaires de l’archidiocèse de Kinshasa », a annoncé un communiqué de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), samedi 15 juillet 2023. L’un des ces deux Evêques nommés est Monseigneur Edouard Tsimba Ngoma.
*Sur le détritus d’une économie en proie à des multiples difficultés, il est rare de compter une, deux ou trois Entreprises capables de sortir du lot et de montrer à la face du monde, toute une ribambelle de réalisations.
Le Député Jacques Djoli plaide pour la refondation de la ville-province de Kinshasa. Il estime que la capitale congolaise doit être éclatée en quatre villes pour une meilleure gestion pouvant booster son développement. Il l’a dit au cours d’une conférence organisée en marge de la célébration du centenaire de Kinshasa, samedi 8 juillet 2023, au Musée national, dans la commune de Lingwala, par l’ASBL Fraternité kinoise. Le menu du jour était centré sur l’histoire du Congo.
Au banc des intervenants, il a été accompagné notamment, par Médard Tambwe, expert consultant en tourisme. Ce dernier a, dans son intervention, mis un accent sur l’importance de l’histoire. «Est-ce que les Kinois peuvent faire un circuit historique, culturel et scientifique pour bien connaître les noms de certaines des avenues et sites touristiques des communes où ils habitent ? Est-ce que les services de tourisme dans les communes cherchent à valoriser leurs sites touristiques, comme la maison habitée par le premier bourgmestre qu’a connu la ville de Kinshasa, la première rue de leurs municipalités ?», s’est-il interrogé. A l’en croire, chacune des communes de la ville de Kinshasa a une valeur particulière par rapport à son histoire politique, culturelle et économique que la population devrait nécessairement apprendre à connaître. «Il y a Kinshasa parce qu’il y a les Kinois. Mais, est-ce que les kinois connaissent Kinshasa ? Pour connaître Kinshasa, il faut s’y intéresser, chercher à connaître ses différents sites historiques », a-t-il insisté.
Il a, par ailleurs, fait savoir que les appellations telles que Gambela, Assossa, Saïo, Birmanie, sont associées à la participation de la force publique à la deuxième guerre mondiale et Dodoma, Kigoma sont les noms des avenues qui rappellent également la participation de la même force publique à la première guerre mondiale.
Pour sa part, Jacques Djoli a penché son speech sur la responsabilité des autorités aux affaires. Il a déploré la naissance du phénomène Kuluna qui, d’après lui, est l’explosion de la gestion urbaine.
«C’est la cause de la désagrégation et la faillite de l’Etat, entraînant la déperdition scolaire, le chômage, la pauvreté des parents. Bref, une désarticulation de la société. On a affaire à de jeunes gens sans repères», a-t-il indiqué, avant de plaider pour la refondation de Kinshasa en quatre villes, à savoir : Tshangu, Mont-Amba, Lukunga et Funa.
Signalons que la ville de Kinshasa a officiellement vu le jour en 1923. Sa naissance est fortement liée à la personne d’un journaliste britannique, Henry Morton Stanley, qui entreprit un voyage exploratoire en Afrique centrale pour le compte du roi des Belges, Léopold II, au profit de qui il organisa l’espace qui deviendra plus tard capitale de l’Etat indépendant du Congo (EIC) avec le nom de Léopoldville.
Grâce Daro
En marge de 55 ans de l’Ordre National des Avocats de la République Démocratique du Congo, l’ordre des Barreaux de Kinshasa Gombe et Matete a organisé, lundi 10 juillet, à l’Hôtel Pullman, une journée scientifique autour, d’un côté, de la prise en compte du code du numérique dans l’exercice du travail de l’avocat et, de l’autre, de la loi n°27 décembre 2022 portant lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Les avocats ont suivi avec intérêts la communication du ministre congolais en charge du numérique, le Professeur Cashmir Kolongele Eberande, ainsi que celui du Premier Avocat Général, Monsieur Adler Kisula, qui était là dans le cas d’espèce, en sa qualité de Secrétaire Exécutif de la CENAREF, Conseil National de Renseignements Financiers.
L’homme d’Etat congolais en charge du numérique a parlé en long et en large, à l’intention des hommes en robes noirs, du Code du numérique, pendant que le Premier Avocat Général a évoqué, quant à lui, la loi n°22/068 du 27 décembre 2022 portant mesures contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Il s’est agi pour le ministre en charge du numérique de faire le point sur la procédure pénale appliquée au numérique ainsi que des enquêtes sur les infractions de l’ordre de la cybercriminalité. Parmi les infractions sur lesquelles il a martelé, il y a le harcèlement par le biais d’une communication électronique, la diffusion des contenus tribalistes, la xénophobie, l’incitation à la violence, la diffusion des fausses nouvelles à travers le net et leur relayement, le blanchiment des capitaux et la liste n’est as exhaustive.
Adler Kisula a fait part aux avocats que désormais la CENAREF servira d’agent superviseur du travail de l’avocat à qui il donne la mission de dénoncer, chaque fois que l’occasion le permettra, toutes tentatives de blanchiment des capitaux ainsi que tous les faits y prépositifs ci-haut évoqués.
Les exposés de deux autorités ont servi aux avocats de base des données au moyen de quoi beaucoup parmi eux ont soulevé à haute voix leurs préoccupations.
C’est le cas du Maitre Simplice Pande, un avocat évoluant au sein du cabinet du Maitre Peter Kazadi, Vice-premier ministre et ministre en exercice en charge de l’Intérieur et Sécurité.
Les fausses nouvelles à travers les réseaux sociaux ainsi que la question du blanchiment des capitaux et financement du terrorisme ont préoccupé au plus haut point la pensée du jeune avocat.
Au regard de l’actualité sécuritaire qui prévaut dans la ville de Kinshasa, caractérisée par des enlèvements et des tueries de toutes sortes, le jeune juriste, dur comme fer, n’a pas mâché ses mots pour situer parmi les faits susceptibles d’être prépositifs au blanchiment des capitaux, ces enlèvements et tueries qui valent à ces kidnappeurs de puiser leur enrichissement illicite dans les poches, mallettes et portefeuilles de leurs victimes.
Maitre Simplice félicite les instances policières et pénitentiaires œuvrant dans la ville de Kinshasa pour avoir réussi à mettre la main sur ces semeurs de désolations et, surtout, les autorités judiciaires pour être parvenues à appliquer la force de la loi dans toute sa rigueur à l’encontre de ces malfrats. L’homme en toge noir remercie au plus haut point l’implication personnelle du ministère de l’Intérieur et Sécurité dans la lutte contre ce ‘’fléau’’. Il souhaite pendant ce temps que les poursuites continuent avec force intensité pour que soit démantelé une fois pour toutes ce réseau des malfaiteurs.
Par rapport au code du numérique, Maitre Pande, sans être du côté des bourreaux, est allé dans un autre ordre d’idées à l’intention des internautes qu’il prie de vouloir abandonner leurs mauvaises pratiques sentimentales de propager de fausses informations pendant ces périodes d’insécurité. A l’en croire, le danger qui en découle, c’est que : cela ne pourra que servir de circonstances aggravantes à l’insécurité qui prend déjà des proportions alarmantes dans les coins et recoins de la ville de Kinshasa.
A cet effet, Maitre Simplice Pande recommande, le cas échéant, l’application stricte et dans toutes ses rigueurs du Code du numérique.
Saint-Germain Ebengo
Jeudi de la XIVè Semaine de Temps Ordinaire
TEXTES : Genèse 44, 18-21.23b-29 ; 45, 1-5 ; Psaumes 104 ; Matthieu 10, 7-15
Méditation
Frères et sœurs,
Devant la vérité de ses frères, leurs souffrances, leurs douleurs, le regret de leur passé de manquer à l'amour fraternel, Joseph ne peut se contenir et endurcir son cœur. Il se présente et ne veut plus penser au passé car, il sait que tout est arrivé par la volonté de Dieu qui seul est capable de changer le mal en bien. Il a tout reçu de Dieu et désormais il le donnera gratuitement car, tout ce qu'on reçoit de Dieu doit servir à la vie.
Frères et sœurs,
Il ne faut pas s'approprier le bienfait de Dieu.
Malgré certaines difficultés, le rejet et manque de soutien de nos proches, leur haine, jalousie et trahison, il faut savoir que Dieu permet cela afin de comprendre le sens de la compassion, de l'amour sincère, de la générosité, d'être protecteur et conservateur de la vie.
Puisse Dieu nous remplir de l'Esprit d'amour inconditionnel capable du bien, du pardon, de la réconciliation et d'ouverture en oubliant tout mauvais passé en vue d'un monde fraternel et réconcilié dans la Lumière et dans la Vérité.
Père Matthieu Yezu
Compte tenu du traitement inhumain infligé par des commençants étrangers aux congolais, l’association de travailleurs du Congo, ATCO, a dit réfléchir sur l’organisation d’une marche de contestation à Kinshasa afin d’exiger de bonnes conditions de travail mais également attirer l’attention du Gouvernement Congolais sur la maltraitance dont ils sont victimes depuis plusieurs années.
A en croire Abdoul Ngandu Belsi, Président de l’association, ‘‘les congolais réclament l’application du SMIG, le respect des heures des services, la bonne gestion de la sous-traitante, etc.’’
‘’Vous pouvez imaginer que nous sommes payés au taux de 1400 francs Congolais alors que le taux actuel du dollar américain est à 2500 francs Congolais. Rien n’a changé jusqu’à présent. Et il y a ceux qui débutent le travail à 8 heures pour terminer à 22 heures’’, a fait savoir le président de l’association.
Et généralement sous-payés, mais quand ils ont un salaire, ces derniers sont soumis à des actes déshumanisants dont les insultes et même des agressions physiques. Malheureusement, a-t-il regretté, ‘’nos partenaires notamment, indo-pakistanais, Chinois, Libanais et Ouest-Africains, ne respectent rien, même pas la loi du pays, ils nous maltraitent’’.
C’est dans ce contexte qu’ils exigent l’intervention du Gouvernement Congolais, car ils n’en peuvent plus du traitement leur infligé par leurs employeurs. Il a ainsi laissé entendre qu’en République Démocratique du Congo, les commerçants chinois, Indiens, Indo-Pakistanais et Ouest-Africains bénéficient d’une sorte de statut spécial qui leur donnerait le droit de maltraiter leurs employés congolais.
Nelly Somba