Les jeunes en milieux académiques restent perplexes sur le choix qu’ils doivent opérer pour se conformer à la mode. Une véritable bataille générationnelle engagée par toutes ses nouvelles innovations modernes, Le code vestimentaire jadis pris en rigueur dans les institutions supérieures et les universités ne semble plus rester le même à Kinshasa. La décence exige un minimum de tenue dans sa manière de se vêtir surtout pour ce qui concerne les filles. Dans le temps, les femmes ne pouvaient pas sortir de chez elles pour aller ne serait-ce qu’au marché avec un habit ne dépassant pas les genoux. Aller à l’université devait nécessiter une plus grande responsabilité dans sa tenue vestimentaire. Les filles des universités se laissent emporter dans la mode et toutes ses tendances sortantes, oubliant la notion de la décence. Les filles se promènent dans des couloirs universitaires avec des tenues inappropriées frôlant l’extravagance et susceptibles de causer de faits en contradiction avec les règlements intérieurs de leurs institutions. Le code vestimentaire est un moyen pour non seulement apprendre la décence aux apprenants mais aussi un moyen de conserver la culture des prédécesseurs afin de la perpétuer. Il est donc quasi indispensable pour une institution qui se dit vouloir former que le code vestimentaire soit scrupuleusement respecté et appliqué à la lettre par les étudiants Grâce Bonebana
Le Gouverneur de la Ville-province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka qui était accompagné lundi 7 août dernier d’une délégation de ses collaborateurs, se dit satisfait de l’évolution des travaux du Marché Central. A cette occasion, il a annoncé l’inauguration pour la fin du mois de novembre prochain, de cet ouvrage qui répondra désormais au standard international. Gentiny Ngobila a déclaré : ‘’Au terme de ma visite, je constate avec satisfaction que les travaux évoluent à pas de géant, les ingénieurs sur place m’ont confirmé que l’ouvrage sera livré dans le délai, je me permets donc de rassurer toute la population kinoise que le nouveau Marché Central sera ouvert au public en novembre prochain. Nous ferons honneur au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, de procéder à l’inauguration de ce grand centre commercial de la Capitale et pourquoi pas de la RDC’’. Et de renchérir : ‘’ Le troisième et dernier niveau de cette bâtisse est déjà fini. Les ingénieurs chinois qui exécutent les travaux avec brio évoluent avec la préparation des dalles du premier et deuxième étage qui devront accueillir les étals, en même temps, les travaux de placement des champions sont aussi en cours, toujours au deuxième étage. Des rampes d’accès à tous les niveaux pour les personnes à mobilité réduite sont également en phase de construction, ce dans le souci de répondre aux normes non discriminatoires exigées dans la construction moderne des sites à haute fréquentation’’. Ce nouveau marché a une capacité d’accueil de plus de 80.000 personnes interagissant par jour. Il compte 630 magasins avec une zone de chambres froides et des entrepôts, 52 cages d’escaliers sont prévues en vue de faciliter le déplacement des personnes d’un niveau vers un autre. En outre, il est prévu une station d’essence et des parkings qui seront aménagés tout autour du bâtiment. Grâce Daro
Le Directeur Général de l’Office des routes, le professeur Jeanneau Kikangala Ngoy, a reçu, ce mercredi 9 août 2023, dans son bureau de travail, le Gouverneur de la province de Lomami, Nathan Ilunga Numbi. Devant le Numéro 1 de l’Office des routes, le gouverneur de la Lomami à expliqué ses préoccupations. Ce, en rapport avec l’état impraticable des infrastructures routières d’intérêt général, dans sa Province. «L’Office des routes est en train d’abattre des grands travaux dans la province de Lomami, dans le cadre de la réhabilitation des routes nationales à l’intérêt provincial. Depuis le début des travaux, le FONER a décaissé 50% de tous ces tronçons qui sont en chantier. Il était important d’étudier ensemble comment se battre pour que les 50 autres pourcent restants puissent être décaissés », a soutenu Nathan Ilunga Numbi. En ce qui concerne l’état impraticable de certaines routes et ponts dans la Province de Lomami, le gouverneur Nathan Ilunga Numbi a eu les réponses rassurantes du Directeur Général de l’Office des routes. Le numéro 1 de l’Office des routes a rassuré son hôte de son implication personnelle afin que de grands travaux dans son fief aboutissent selon la vision du chef d’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. «Nous avons éclairé le gouverneur par rapport à ses préoccupations en rapport avec l’exécution des travaux routiers. Aussi, la question des ponts que le gouvernement vient d’acheter en France sous la demande du Chef d’Etat Félix-Antoine Tshisekedi. Je crois à son retour, il aura un discours à tenir devant ses administrés sur les réalisations que nous faisons à Lomami», a-t-il dit. Il est à signaler que depuis l’arrivée du nouveau Directeur général de l’Office des routes, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoyi, la province de Lomami cannait une évolution totale sur le plan des infrastructures routières. Arlette Mukonkole
Les Kinois peuvent se déplacer dans peu de temps et arriver à destination dans plusieurs coins. Les bouchons, principales causes de retard sont sensiblement réduit bien que beaucoup reste à faire. Les reporters de quelques médias ont fait une ronde dans plusieurs ronds-points de la ville pour s’imprégner de la mise en œuvre de certaines mesures prises par le commissaire provincial de la police nationale congolaise. Il y a quelques mois passés, circuler à Kinshasa devenait de plus en plus problématique du fait de la fréquence des embouteillages au quotidien. S’il y a une chose bien connue de tous, c’est qu’à Kinshasa, ça bouchonnait. A ce jour, des Kinois ne font presque plus des heures de trajet pour se rendre d’un point à un autre. Les décisions prises par le Commissaire Divisionnaire adjoint Blaise Mbula Kilimbalimba produisent des effets du jour au lendemain. «De ce côté, on observe quelques embouteillages que le soir. Merci au général pour ces mesures prises. Il y a aussi diminution de la tracasserie routière et la route est devenue fluide. Je lui demande cependant de renforcer ses décisions », témoigne un chauffeur taxi qui œuvre depuis 10 ans sur l’axe Magassin Kintambo -Pompage-Station centre supérieure et DGC dans la commune de Ngaliema. En effet, un autre chauffeur qui œuvre depuis 2017 sur ce tronçons sollicite qu’on fixe des heures pour la circulation des gros camions. «Ils sont aussi à la base des embouteillages», Martèle Muza. Toutefois, il est difficile de parler de cette réalité dans certains carrefours. À Magasin Kintambo par exemple, les taxis motos ont mis en place leurs arrêts sur la chaussée dans tous les sens. Piétons, automobilistes et motos, se battent pour se frayer un passage. « Et cela se passe sous l’œil impuissant des agents de la police commis pour réguler la circulation», se plaignent des piétons que nous avons interviewés. Ils estiment que pour mettre fin aux embouteillages, il faut mettre des PCR professionnels et non ceux qui quémandent l’argent auprès des autorités qui les connaissent. «Ils courts derrière les autorités qu’ils connaissent pour demander l’argent au lieu de réguler la circulation. Une fois que leurs connaissances passent, ils s’en foutent du reste. En plus de cela, les taxis motos sont partout. Ce n’était pas le cas ici. Les motards avaient des places appropriées. On ne peut même pas se tenir debout à cause de l’engouement », insiste Dieumerci avec une tonalité nerveuse. Situation similaire à UPN-Rond point Ngaba et victoire Sur certains tronçons, les camions des sociétés Brassicoles, bus communément appelés 207 et des remorques qui vendent des ciments sont aussi à la base des embouteillages observés dans la capitale de la RDC. A ce sujet, depuis sa prise de fonction à la tête de la Police nationale Congolaise de la Ville-province de Kinshasa, le Commissaire Divisionnaire Adjoint, Blaise Kilimbalimba reste ferme. Il descend par surprise dans différents points chauds pour observer personnellement les mauvais comportements des chauffeurs. A chaque fois, il rappelle à la police de circulation routière et d’autres unités d’appui à la Police de circulation routière (PCR) à bien faire leurs devoirs mais, aussi, les usagers de changer des comportements en respectant le code de la route. Il sied de souligner que pendant son passage, tous les véhicules avec à son bord policier ou militaire qui se sont spécialisés à prendre le sens contraire rebroussent chemin. La campagne de sensibilisation sur le respect du code de la route se poursuit en attendant la levée de la courtoisie routière. Pour ce faire, les différentes mesures prises par le Commissaire Provinciale de la Ville de Kinshasa ont été bel et bien saluées tant par les chauffeurs que par les personnels qui se sont plus victimes des tracasseries routières. Ainsi, il va falloir allouer des moyens conséquents au Général Blaise Kilimbalimba pour maintenir le cap afin de bien gérer la Ville-province de Kinshasa. Jules Ntambwe
Dans le cadre du partenariat entre la Caritas Développement Bukavu et la Caritas International Belgique (CIBe), il s'est tenu à Bukavu en date du 11 Juillet 2023 un atelier de lancement du projet ECHO 2.
C’était dans la salle des réunions de l’Hôtel de Ville de Kalemie que le Maire de la Ville, M. David Mukeba Mbombo devait réunir les différentes couches de la Communauté dont les ONG, le Corps médical, les Entreprises, la Presse… en vue de discuter et chercher des pistes des solutions contre la montée de la maladie de choléra dans la ville.
La cause de l’insécurité alimentaire aiguë grave à laquelle un plus grand nombre de ménages sont confrontés en RD Congo est la crise alimentaire que connait le pays depuis 2016.
Kinshasa s’est réveillé sous le choc ce mardi 8 août 2023 à la suite d’un violent incendie qui a causé d’énormes dégâts matériels et des pertes en vies humaines sur la route By-pass, vers l’entrée Righini, dans la commune de Lemba, à quelques encablures de la station Cobil du Rond-point Ngaba. L’incident serait provoqué par l’explosion d’un camion de transport de carburant en provenance du Kongo Central, qui aurait fini sa course sur un poteau électrique, vers deux heures du matin.
Sur place, le constat est affligeant : des maisons commerciales consumées, des câbles électriques ainsi que plusieurs biens de paisibles citoyens endommagés. C’est grâce à l‘intervention de la Police anti-incendie que le pire a été évité, rapportent des témoins. Cinq morts et sept blessés, tel est le bilan avancé par Gérard Mulumba, Vice-gouverneur de la Ville-province de Kinshasa, qui a accouru sur le lieu du sinistre dans la matinée pour s’enquérir de la situation. Pour le VPM en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi Kankonde, trouvé sur place, cette situation est due au non-respect des normes urbanistiques. A l’en croire, toutes les maisons réduites en cendres occupaient l’emprise publique. Il s’est dit désagréablement surpris du désordre qui règne dans ce coin de la ville, promettant, au passage, de prendre, urgemment, des mesures drastiques pour stopper les dérapages.
«Ce que nous avons connu aujourd’hui fait partie de ce désordre que nous observons : la manque d’observance des règles de la route. Je suis surpris très désagréablement. Toutes les maisons qui ont pris feu sont sur l’emprise publique. C’est-à-dire, si elles étaient éloignées de la voie publique, on n’allait pas connaitre cette catastrophe qui a engendré la mort de cinq de nos compatriotes. Je viens également de constater qu’il y a une maison construite sur la route… C’est vrai que nous avons pris des mesures, mais il nous faut un peu de temps pour répercuter dans les unités. Moi-même, en venant ici, j’ai constaté beaucoup de désordres sur la route, surtout au niveau du Rond-point Ngaba où des conducteurs s’arrêtent comme ils veulent, des agents de service de circulation ne faisant rien. Nous avons appelé le Commandant de la ville pour des mesures à l’endroit de ces policiers », a déclaré, trait sur le visage, le patron de la sécurité sur le lieu du drame. Gloire Mfemfere
Le développement économique et social préoccupe au plus haut point le professeur Bernard Kabatu-Suila. C’est ainsi que dans son livre intitulé «Théorie des conditions prioritaires du développement», il dévoile des politiques nécessaires qui peuvent faire qu’un pays puisse se développer et avoir une bonne croissance économique. Il démontre aussi comment les politiciens doivent suffisamment investir dans le développement et la croissance économique de leurs pays.
Dans la profondeur de son livre, il mentionne, quelque part, que les gouvernements ont l’obligation d’aider, au mieux, leurs pays d’aller de l’avant et devenir stables et développés. Pour que cela se réalise, il propose que le pays ait une théorie de développement stratégique, des politiciens qui ont une volonté de changer les choses et, aussi, il veut que les peuples aient une bonne mentalité.
Il pense également que la charge du développement de toute nation repose sur la qualité des hommes commis dans des gouvernements. Ceux-ci, d’après lui, ont l’obligation de pousser les citoyens à changer leur mentalité. Quelque part, il conseille les citoyens eux-mêmes à activer la volonté et l’envie du développement de leur pays.
Dans le schéma structurel du développement et de la croissance économique qu’il trace, Bernard Kabatu-Suila mentionne qu’il est important dans un pays d’avoir des activités qui suscitent, directement comme indirectement le développement.
En clair, l’auteur souligne que l’objectif de sa démarche entreprise dans son livre, est de démontrer que les conditions pour le développement d’un pays sont non seulement prioritaires mais également ‘’présentes’’ sur toutes les autres conditions pour le développement. Il ajoute, en outres que, les démarches de développement et de la croissance économique sont les moyens de procéder l’augmentation du budget pour le développement d’un pays. Bernadette Faradja
‘Joyeux’’ est le titre phare du nouveau single que vient de lancer sur le marché du disque international l’artiste musicien congolais José Pèreelanga évoluant en Suède. Au cours d’une interview accordée au quotidien kinois, La Prospérité, l’ancien choriste du groupe Zaiko Langa Langa a signifié que sa nouvelle sauce délicieuse sera servie, le 18 août 2023, dans toutes les plateformes de téléchargement digital où les mélomanes de la bonne musique vont découvrir une cuisine africaine mélangée au goût des ingrédients européens. « C’est une chanson qui contient beaucoup de saveurs. J’attends juste le code clé pour partager le morceau dans les réseaux sociaux et le média You tube afin que les mélomanes de la bonne musique puissent savourer la sauce. Encore fois, nous avons privilégié le savoir-faire c’est-à-dire la bonne musique », a-t-il déclaré. Une belle mélopée pour immortaliser l’anniversaire d’une sublime créature ! Pour l’artiste, la valeur de cette œuvre repose aussi dans sa thématique qui exprime la bonne humeur. « L’histoire de cette mélopée enchanteresse a commencé à Kinshasa, avant de se poursuivre à Paris et ensuite Suède où j’ai eu l’inspiration de composer la chanson qui est dédiée à une dame formidable nommée Nadine Nze pour enjoliver son jour de naissance. Car chacun a son jour d’anniversaire. Joyeux’’ raconte l'histoire d'une belle créature qui vit à Paris et qui a séjourné à Kinshasa. Donc, on se rencontre à Kinshasa et la dame me confierait qu'elle tenait absolument à rentrer à Paris pour fêter son anniversaire à côté des siens», a expliqué José Pèreelenga. Sur le plan artistique, l’auteur renseigne que la chanson a été enregistrée sur place en Suède et a connu la participation d’Apollo Kris, un des meilleurs guitaristes Suédois qui a joué toutes les guitares (Solo, accompagnement, basse dans Sebène). Il a aussi fait la programmation musicale. Tandis que Daniel Fridell qui joue avec moi dans Cumbia Sound, a joué le piano et la guitare basse au début de la chanson. « J’ai composé moi-même toute la musique. La particularité du single "Joyeux" réside dans la richesse des mélodies qui s’y trouvent. Sur le plan rythmique, nous avons le mélange des styles européens et africains dans un déchaînement superbe. On a joué une combinaison de la Rumba à l’européenne. Cette extase rythmique relève du mysticisme. Ç'est merveilleux ! Il faut tout juste l’écouter " Joyeux" afin de recevoir cet immense plaisir et être joyeux en retour. C'est au public de l'adopter maintenant ! ‘‘Joyeux’’ signifie tout simplement qu'il faut avoir l’esprit de la vérité. Dans une œuvre musicale, le titre doit refléter l'histoire racontée dans la chanson. Un artiste doit être en harmonie avec lui-même », a souligné le chanteur. Et d’ajouter : « Mes œuvres sont aussi, pour moi, une occasion d’éduquer les masses par des textes instructifs. C’est aussi mon rôle d’artiste musicien de ramener la jeunesse à penser et méditer sur son avenir ». Né à Kinshasa en RD-Congo, Joséelanga est un artiste de renommée internationale, au talent prodigieux qui fait la fierté de la musique congolaise à l'étranger. Basé à Malmö en Suède, il est chanteur, guitariste et auteur-compositeur. À l’instar de la Rumba qui est son créneau et son identité ancestrale majeure, José est un professionnel musicien polyvalent. Très expérimenté dans le domaine des sons, l’artiste s’est distingué aussi dans la musique des recherches. Il maîtrise surtout plusieurs types et courants musicaux au niveau international. Avant de s’installer en Suède, rappelle-t-on, José Pèreelenga a transité par l’orchestre Multi Système aux côtés du feu Madilu Système avant de rejoindre le légendaire groupe musical et patrimoine Zaiko Langa Langa Nkolo Mboka, dans son pays natal. C’est en 2014 que cet érudit de l’art d’Orphée a signé son premier album " Varma Kitoko" en 2014 dont le succès lui a valu la nomination au Stim, une grande organisation suédoise qui plébiscite les meilleures créations musicales de Scandinavie. La même année, José Pèreelanga a entamé une série de tournées et beaucoup de concerts. En 2015, il a été sélectionné encore parmi les 3 trois meilleurs artistes étrangers vivant en Suède pour figurer dans un film documentaire intitulé "Berättelser från Malmö" (Sound of exil). En 2017, le chanteur congolais a été engagé pour une formation musicale à l’Université de Malmö. Il faut ajouter aussi sa participation à une pièce de théâtre "Malmö Koden", qui dénonçait la situation de sans-papiers en Suède. Dans cette pièce, Joséelanga a composé la musique et joué sur scène comme acteur. Ces dix dernières années, l’artiste a accompli beaucoup de réalisations positives dans sa carrière sur le plan discographique et scientifique. Très ouvert d'esprit, le chanteur congolais de Suède a non seulement participé dans plusieurs projets artistiques mais il a aussi animé des workshops et ateliers avec les jeunes en Europe. JORDACHE DIALA
Sous l’impulsion du Directeur Général Fabrice Lusinde, la Société nationale d’électricité (SNEL S.A) est actuellement dans une dynamique pour fournir un courant électrique qualitatif à ses abonnés à travers tout le pays. Après la mise en place d’une nouvelle ligne électrique d’une capacité de 30 KV à Kolwezi dans la province de Lualaba, l’installation d’un nouveau transformateur dans un quartier de Boma dans la province de Kongo Central, l’opérateur public de fourniture d’électricité vient de remettre en service, ce lundi 7 août 2023, les deux cabines électriques de l’Ecole de formation des officiers (EFO)- Académie militaire-, à Kananga dans la province de Kasaï, après de sérieux travaux d’entretien effectués par les agents de la SNEL. La veille, aux alentours de 20h, les agents procédaient déjà « à la remise sous tension du feeder F103 au tronçon compris entre les cabines de l’EFO et l’ETTR qui était en défaut depuis le 11 mai 2023», a-t-on fait savoir. « Nous sommes restés au dispatching de 15h à 22h, et tout s’est bien déroulé, merci à toutes les équipes de la SNEL», a affirmé un responsable de suivi des travaux sur place. Cash power à Bukavu Avant les travaux de Kananga, soulignons-le, la Snel a évalué le système des compteurs à prépaiement dénommé « Cash power » installé depuis quelques mois à Bukavu dans la province du Sud-Kivu. Plusieurs ménages de la commune d’Ibanda dans la ville et chef-lieu du Sud-Kivu sont ainsi raccordés à ce système. Dans son enquête d’évaluation sur le système « Cash power » rendu public récemment, l’ONG Justice pour Tous mentionne à grandes lignes la satisfaction des abonnés de la SNEL Bukavu. Et une bonne partie de la commune d’Ibanda est désormais éclairée la nuit, et la constance de la fourniture de l’électricité impacte de manière positive sur l’économie des ménages. D’après Jovi Mulemangabo, directeur provincial de la SNEL/Sud-Kivu, « le grand défi demeure aujourd’hui l’installation du système Cash power dans toutes les trois communes de Bukavu, mais aussi sur toute l’étendue du Sud-Kivu ». Il a fait part des études en cours pour l’introduction des paiements électroniques afin de pallier le bémol mentionné par l’ONG Justice pour tous, celui de la plainte des abonnés sur le mode de paiement, ils sont obligés de se rendre aux points de vente et arrivent à payer après plusieurs heures à cause du grand nombre de personnes à ces points de vente. Depuis le retour du Directeur Général Fabrice Lusinde à la tête de la société, d’abord suspendu préventivement et ensuite innocenté après des enquêtes, la SNEL S.A se déploie dans le pays à travers plusieurs travaux pour une fourniture de facture de l’électricité aux abonnés. Ces derniers sont au cœur de la vision du Directeur Général Fabrice Lusinde, épousant ainsi la vision du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, de « l’Etat de droit » au bénéfice du « Peuple d’abord ». La Pros.
Pour harmoniser et réguler le monde pharmaceutique, l’Autorité congolaise de régulation pharmaceutique (ACOREP) a organisé une conférence, le samedi 5 août 2023, en présence de pharmaciens de la RDC. Cet entretien a tourné autour du thème : «Assainissement dans le secteur pharmaceutique ». L’objectif poursuivi derrière cette initiative est de prêcher l’éthique déontologie à ces derniers qui, parfois, ont tendance à oublier que la mauvaise gestion des médicaments peut causer plusieurs dégâts et, surtout, de les appeler au professionnalisme. Le président national de cette organisation, Glory Panzu, a, dans son intervention, rappelé que le médicament est un produit toxique qui peut conduire à la mort. Il a insisté, de même que, les médicaments doivent être gérés par des personnes qualifiées dans ce domaine. D’où, il lance un appel à la vigilance à tous les pharmaciens, les invitant à rester dans le circuit de distribution normal. A l’en croire, ceci explique tout simplement que le rôle primordial d’un pharmacien, n’est pas forcement la vente des produits pour s’enrichir mais, bien plus, de veiller pour ne pas permettre la circulation de faux médicaments. «C’est regrettable lorsque nous disons que les choses changent, mais nous constatons que c’est les pharmaciens qui se retrouvent au plus loin du changement. L’apport du pharmacien est l’assainissement dans le secteur pharmaceutique, s’il n’y a pas d’assainissement on se trouve avec de faux médicaments en circulation, des médicaments qui n’ont pas suivi le circuit légalement établi, et combattre ces médicaments-là, c’est remettre le bon fonctionnement dans le circuit de distribution. Est-ce que nous pharmaciens nous réfléchissons à ce que nous faisons au quotidien par apport à cela ? » s’est demandé Glory Panzu, Présidente national d’ACOREP, qui a ensuite insisté sur le changement qui, pour lui, consiste à combattre tout mauvais produit pharmaceutique, de dire non à la corruption pour sauver la population. A son avis, à ce jour, la source de faux médicaments c’est des EVG. «On importe des médications non autorisés, on achète les produits alors qu’on n’est pas importateur. Et tout ça occasionne des faux médicaments en musculation. Pourtant, aux Etats-Unis, par exemple, si tu as été interpelé par la justice, tu ne feras pas la pharmacie. Donc, ta faculté est attachée avec ton casier judiciaire. Tout ceci, parce que nous pharmaciens, détenons du poison, nous pouvons manipuler les poisons pour détruire la population. Mais ici, on vient nous faire croire que le pharmacien doit prendre les matériels de travail et le vendre, à la place de réparer», a-t-il déclaré, tout en demandant aux autorités congolaises de faire comme d’autres pays, qui n’accordent pas à tout le monde la charge de pratiquer ce métier. A rappeler que l’ACOREP compte 135 pharmacies dont 12.000 pharmaciens qui sont inscrits pour être structurées et régulées. Eunice Maleka