L’interdiction de la vente des syllabus, telle que déclarée par Muhindo Nzangi, le Ministre de l’Esu, dans les milieux académiques, souffre-t-elle d’observation ou non ? Pour en savoir plus sur cette question, les étudiants de l’UNIKIN et de l’UPN se sont exprimés librement, lors d’une interview réalisée à La Prospérité.
D’emblée, il y a lieu de noter que la vente des syllabus a été prohibée par M. Muhindo Nzangi, le ministre de l’ESU, depuis l’année 2021, en République Démocratique du Congo.
A en croire les étudiants de l’UNIKIN, l’affaire de la vente des syllabus depuis son arrêt par le patron de l’ESU a cessé mais, il n’a pas été stoppé en un clin d’œil. «Jour pour jour, cela s’est définitivement arrêté, bien que la première année, depuis la publication du communiqué officiel, cela a été difficile», fait savoir l’étudiant Martin. Pour sa part, l’étudiante Rebecca, s’exprimant sur le même sujet, affirme que : «La plupart des professeurs persistaient toujours et vendaient des syllabus en cachette. Mais, avec un peu d’effort et de rigueur fournis par le doyen de l’Université et, au fur et à mesure, les syllabus ont été mis de côté.
Et, les supports des cours sont maintenant donnés sous format PDF et se donnent au bureau du décanat ou aux étudiants directement », fait-elle savoir.
Ceci démontre nettement que la problématique de la vente des syllabus n’est plus une histoire qui dérange les étudiants de l’UNIKIN.
Par ailleurs, du côté de l’Université Pédagogique Nationale (UPN), il se fait que les syllabus soient toujours vendus mais, en catimini.
Certains étudiants de l’UPN révèlent que la question de la vente des syllabus s’effectue toujours, mais cela d’une manière coffrée et certains professeurs de l’université, sous prétexte de droit d’auteurs, tentent encore de persister. « Ils appellent ça, leurs droit d’auteur. Mais, d’autres professeurs, de bonne foi, ne vendent, que se soit, dans les départements populeuses ou moins populeuse. Ils préfèrent donner des notes gratuitement par mail, flash disque ou plutôt donner trois exemplaires imprimés, pour que chacun photocopie à sa manière », fait savoir un étudiant de l’UPN.
Il sied de noter que d’après les étudiants de l’UPN, contrairement à ceux de l’UNIKIN, la décision du ministre de l’ESU est observée partiellement.
Pelendo Dorcas Joyce
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Lumière pour l’opinion. Une milice tribale s’agite en République Démocratique du Congo (RDC). Dans une lettre ouverte, elle instrumentalise un serviteur de Dieu ivre du pouvoir tribal, pour remonter les bretelles au bureau permanent de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO). Elle cite en exemple, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, les grandes démocraties occidentales, France et Etats-Unis, où la laïcité de l’Etat ne fait l’ombre d’aucun doute. La France et les Etats-Unis garantissent pourtant un minimum de vie acceptable à leurs populations. Ce qui n’est pas le cas en RDC, où les dirigeants s’enrichissent impunément. Les cinq étapes d’un « Guide du voleur d’État en RDC » sont désormais connues : arrestation théâtrale – parodie de justice – bref séjour en prison – liberté provisoire – retour aux affaires publiques. Comment l’Eglise peut-elle se taire ? Et, d’abord, pourquoi intervient-elle en politique ?
(1) L’Eglise catholique (et Protestante) en RDC reste l'unique instance crédible, qui n’est pas versatile comme les leaders politiques. Ceux-ci justifient leur inconstance par la « realpolitik ».
(2) Contrairement à d’autres pays africains où l’Etat et l’Eglise ont fleuri côte à côte, l'Eglise existait avant l’Etat au Royaume Kongo, qui était évangélisé au XVème siècle par les Spiritains et les Pères Blancs. L'État colonial n'est arrivé qu'en 1885, là où l’Église formait déjà les consciences. Cette antériorité de l’Eglise sur l’Etat est un fait historique que les politiciens congolais refusent, volontairement, de reconnaître. Elle donne à l’Eglise, mieux implantée sur le territoire national que l’État, l’autorité nécessaire pour parler des réalités qu’elle vit dans des paroisses et des villages. L’Eglise et ses services n’ont jamais quitté Bunagana, Rutshuru, Kiwanja, Nyamilima, Runyonyi, Kitagoma, Kako, Kishishe, Kitshanga, etc. Elle n’a jamais acquis des concessions minières…
(3) La RDC est le plus grand pays catholique d’Afrique avec plus de 50% de sa population qui est catholique. Il est clair qu'elle a un poids et une responsabilité réels sur le plan sociopolitique dans le pays. (4) L'Eglise en RDC assure la quasi-totalité de services sociaux qu'un Etat normal et responsable devrait assurer à sa population (construction et gestion des écoles, hôpitaux, éducation de qualité, secours aux pauvres, etc.). Elle dispose d’un réseau institutionnel mieux organisé, qui vient souvent à la rescousse de l’Etat (ex., acheminer et distribuer les salaires des enseignants dans certaines zones enclavées, etc.). Près de 90% de politiciens congolais ont fréquenté les écoles catholiques, mais n'en ont gardé que le chant « La croix est devant moi, je ne peux plus jamais reculer ». Celui qui parle dans une vidéo en ligne ne se gêne pas de réclamer que l'Eglise construise davantage d’écoles et d’hôpitaux... Ce qui n'est pourtant pas le rôle d’une Eglise en France et aux Etats-Unis qu'il cite en exemple. Dès lors, comment une Eglise qui porte une telle charge socio-économique, alors que les politiciens se la coulent douce en toute impunité, ne peut-elle pas hausser le ton, être exigeante à l'égard des dirigeants ?
(5) L'Eglise est pleinement dans sa mission prophétique. Elle annonce, dénonce et renonce. En son temps, disait quelqu’un, Jésus traitait les politiciens de "renard", "engeance de vipère", "tombeaux blanchis", "hypocrites", etc. C'étaient pourtant des insultes, qui avaient fait bondir les dirigeants : "Maître, en parlant ainsi, c'est nous aussi que tu insultes" (Luc 11, 45). Les prophètes Elie, Jérémie, Nathan, Jean-Baptiste, etc. s'attaquaient frontalement au mauvais comportement des rois. Quel est ce prophète qui n'a pas prophétisé contre le roi : Esaïe (chapitre 3), Ezéchiel (chapitre 28), Simon Kimbangu, etc ? Mais, l'Eglise n'en arrive pas jusque-là. Parler aux politiques, comme les prophètes et Jésus, fait pleinement partie de sa mission prophétique. Un vrai prophète n’a jamais été ami du roi. Y a-t-il une Bible qui ne parle pas de politique ?
Source : Service de Communication de la Cenco
Le Chef des Travaux Anaclet Vungbo Tente, du Département de la presse information et communication publique, a présenté et défendu publiquement le samedi 2 septembre 2023, à l’espace Malembe Tamandak de l’Institut facultaire des Sciences de l’information et de la communication (IFASIC), sa thèse de doctorat en Sciences de l’information et de la communication (SIC). «Les mutations dans la presse imprimée de la République Démocratique du Congo. Entre la dynamique mondiale et les logiques inhérentes », est donc, le sujet défendu par le récipiendaire, sous la coordination du professeur émérite Jean-Chrétien Ekambo Duasenge.
Cette étude doctorale s’est attachée à examiner et à expliquer l’intelligence des mutations médiatiques dans la presse imprimée de la République Démocratique du Congo, dans une perspective qui situe ce processus entre la dynamique mondiale et les logiques inhérentes. En effet, l’auteur de la thèse a expliqué que son travail est né d’une interrogation matrice qui tend à comprendre le comment de la construction de l’intelligence des mutations médiatiques en RDC, issues de la dynamique des médias au niveau de la sphère mondiale.
Selon lui, cette question les a conduits à postuler que l’’’endogéneisation’’ de l’intelligence des mutations médiatiques dans la presse écrite, attendues, certes, de l’agir global des acteurs du champ médiatique local. Néanmoins, il a plus loin mentionné que cette ‘’endogéneisation’’, est caractérisée au niveau d’adaptation stratégique différenciée par rapport aux mutations initiées à l’échelle mondiale. A en croire le Chef des Travaux Anaclet Vungbo, l’intégration de ces mutations dans la sphère médiatique locale s’accomplit selon des aspirations et intérêts particularisés des acteurs qui y sont impliqués.
Dans la foulée, il a fait noter que, l’hypothèse générale de sa thèse de doctorat a engendré de manière opératoire 3 hypothèses secondaires. La première hypothèse se présente de la manière suivante : L’agir global des acteurs médiatiques congolais est dépendant du niveau de leur adaptation aux mutations provenant de la sphère mondiale. La secondaire hypothèse est formulée de manière ci-après : la sphère médiatique locale se caractérise par l’appropriation stratégique par les acteurs médiatiques locaux, personnes physiques ou morales, des mutations médiatiques mondiales. Et enfin, la toute dernière hypothèse est la suivante : l’intelligence des mutations médiatiques se manifeste à travers l’intégration différenciée dans la sphère locale des innovations diverses par les acteurs médiatiques locaux.
Sinon, cette recherche scientifique est répartie en trois parties essentielles : La première partie a pris en charge la construction du cadre conceptuel et a fait le cadre théorique adéquat dans cette étude. La deuxième partie ‘’empirique’’ s’est consacrée à l’évolution de la presse tant sur le plan mondial que local. Il sied de retenir que, le corpus de l’étude y est présenté, notamment avec l’aide des témoignages vivants. La troisième partie tient compte de l’explication et l’objet d’étude, avec une méthodologie appropriée et un modèle théorique éclairant, en vue de la validation des hypothèses. Il a utilisé deux théories à savoir, la théorie de l’historicité d’Alain Touraine et celle du champ de Pierre Bourdieu.
Après le huis-clos, le président jury, Jean-Claude Matumweni Makwala, professeur ordinaire à l’IFASIC, a déclaré que la thèse de doctorat du récipiendaire Anaclet Vungbo a été acceptée avec mention de distinction. Ensuite, le Recteur de l’IFASIC, professeur Jean-Richard Kambayi a fait porter au nouveau disciple les insignes de l’IFASIC, entre autres, la toge professorale, l’emblème de l’IFASIC et le bateau du commandement.
Hénoc Akano
*Après le massacre crapuleux et odieux qui s’est déroulé dernièrement, au Nord-Kivu dont les Forces de l’ordre ont utilisé des moyens disproportionnés afin de contenir une manifestation des civils, le Bureau de Coordination nationale de la Société Civile Forces Vives de la RDC exige des fortes mesures conservatoires contre les bourreaux des victimes dont il réclame, tout d’abord, la suspension du Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Lieutenant-Général Constant Ndima.
C’était dans son communiqué de presse rendu public, le lundi 4 septembre 2023 que le Bureau National de la Société Civile Forces Vives de la RDC, a exprimé ses sentiments d’angoisse sur l’évènement sanglant qui s’est produit à l’Est de la RDC précisément au Nord-Kivu.
Sur ce, il souhaite que des fortes mesures conservatoires soient prises centre des bourreaux dont surtout la suspension immédiate du Gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le Lieutenant-Général Constant Ndima et la condamnation aux peines maximales des personnes qui seront reconnues coupables.
«De ce fait, pour rassurer les victimes et décourager définitivement les auteurs matériels et intellectuels de ces comportements barbares d’outre temps, nous exigeons vivement qu’au-delà des enquêtes de l’Auditorat militaire déjà amorcées, qu’interviennent sans tarder des sanctions préventives dont surtout la suspension immédiate du Gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le Lieutenant-Général Constant Ndima et la condamnation aux peines maximales des personnes qui seront reconnues coupables», peut-on lire, dans ce communiqué signé Jean Bosco Lalo Kpasha, Président du CALCC, avant toutefois de poursuivre que, plus de 50 personnes tuées par balles réelles tirées par les militaires FARDC, plus de 100 personnes grièvement blessées, une dizaine de maisons et églises incendiées ainsi que plus de 160 personnes arrêtées.
Le Bureau national compatit avec les familles implorées et s'approprie toutes les revendications du Bureau provincial de Goma.
Ainsi, il sollicite de la part du Gouvernement de la République, une réparation rapide, juste et équitable, des préjudices causés aux victimes.
Et que les obsèques dignes aux compatriotes massacres soient organisées, les soins appropriés aux blessés et la libération sans condition des personnes injustement détenues.
Ronsard Malumalu
Une série de cagnottes aux étudiants vainqueurs du festival dénommé «UNIKIN solution», avec 4 compétitions et 157 candidatures réceptionnées par les organisateurs. Il s'agit d'une compétition pour les entrepreneurs musicaux, une compétition d'éloquence et une compétition relative à la mode, toutes tenues vendredi 1er septembre 2023 à l’Unikin, en présence de Jean-Marie Kayembe Ntumba, recteur de cet établissement académique. Sharone Rose Kapinga, présidente de la coordination estudiantine a également marqué sa présence. Ce festival avait pour but de détecter les talents des étudiants dans le secteur de l'entrepreneuriat et culturel.
Dans son intervention, Jean-Marie Kayembe Ntumba, recteur de l'UNIKIN, a exprimé sa satisfaction vis-à-vis des étudiants qui ont compris leurs responsabilités pour l'édification de l’Université.
«Ma satisfaction est que les étudiants ont compris le cri de cœur qui est celui de ‘’ Ensemble, rebâtissons notre cité’’. C'est pour dire que l'étudiant de l'université de Kinshasa a compris ses responsabilités et sa mission à l'édification du développement durable de la nation congolaise, Le comité de gestion aujourd'hui représenté par moi-même, exprime sa satisfaction entière face à ce que nos étudiants ont pu nous montrer», a expliqué Jean-Marie Kayembe Ntumba, recteur de l'UNIKIN.
Avec de telles initiatives, le recteur de a déclaré que les étudiants « ne font que répondre à notre plan stratégique qui indique la mission de notre institution, celle de placer l'étudiant au centre de nos préoccupations.
Sharone Rose Kapinga, présidente de la coordination estudiantine de l’UNIKIN, a souligné que l'objectif était également de vendre une bonne image de l'université. «Je suis tellement satisfaite parce qu'à la base, l'objectif était de dénicher les talents des étudiants porteurs des projets, et des étudiants qui travaillent dans le secteur culturel, de les connecter aux opportunités de faire en sorte qu'ils puissent avoir des véritables bons dans leurs activités, les entrepreneurs du secteur culturel ont reçu aussi leurs cagnottes. Nous avons pu au travers de ce festival, vendre la bonne image de notre université et nouer des partenariats stratégiques qui permettent aujourd'hui à plusieurs étudiants de bénéficier au-delà de la cagnotte, de certains avantages qui vont faire d'eux des entrepreneurs à succès, pourquoi pas des millionnaires en franc dans un premier temps», a-t-elle expliqué.
Signalons que les entrepreneurs ont réussi les cagnottes de 3 millions de francs congolais, 500.000 FC et 100.000 FC. Pour les autres compétitions culturelles, les cagnottes sont de 1 million FC, 300.000 FC et 100.000 FC.
Grâce Daro
Dans un communiqué datant du jeudi 8 juillet 2021, le ministre de l’ESU, M. Mohindo Nzangi, avait exigé l’arrêt de la vente des syllabus dans les universités et instituts supérieurs de la RDC. Une décision tombée à point nommé pour les parents et étudiants qui se voyaient dans l’obligation de toujours payer des sommes faramineuses à répétition pour les syllabus, au risque de rater des points ou les cours.
« Non, depuis que le Président de la république avait statué sur le fait de vendre les syllabus, ça ne se fait plus. Et je doute que cela se fasse en coulisse. Maintenant, on nous transfère des fichiers PDF qu’on télécharge à travers les téléphones et nous n’avions plus ce problème de syllabus depuis la visite du président ici, à l’Université Pédagogique Nationale », clame une étudiante rencontrée dernièrement dans l’enceinte de cette institution.
Continuant la ronde à l’ISC, les étudiants ont rassuré que la manœuvre de la vente des syllabus par les professeurs, n’est plus en exécution. « Chez nous, on ne vend plus les syllabus… », a confirmé également un étudiant.
En outre, un parent soutient, par sa part, les propos précédents, tout en confirmant : « nous constatons que la demande du ministre sur le fait de la mise à la disposition des étudiants des cours gratuits, en version électronique par les enseignants, a bien été pris en considération et est respecté », estime-t-il.
Ikoyi Aimerance
A l’occasion de la célébration de ses cinq ans et des soixante-un ans de la sécurité sociale en RDC, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a lancé, du 7 au 8 septembre 2023, des journées portes ouvertes en vue de rapprocher ses assujettis et de faire comprendre à ses potentiels affiliés, les contours de ses services. Grâce aux stands installés durant ces deux jours, il est question de faire comprendre le fonctionnement de la CNSS, à travers ses directions dont celles du contrôle et recouvrement, les prestations envers les familles, les risques professionnels et prévention ainsi que les pensions de retraite.
Pour la réussite de cet événement à caractère pédagogique, le décor a été laborieusement planté pour accueillir les assujettis avec professionnalisme, sans distinction et toutes les dispositions ont été prises par chaque direction afin de fournir le maximum d’informations et renseignements possibles sur l’historique et les missions de la CNSS.
Ayant aussi procédé à la même démarche, Charles Mudiay Kazadi, le Directeur Général, a convié les employeurs à s’affilier à cet établissement à bien préparer leur retraite, et il a encouragé les employeurs à recourir à la CNSS et d’user de la transparence sur chaque quotité.
Durant cette visite guidée, Mme Liliane Lukiana, Directrice de Recouvrement de la CNSS, a encouragé les assujettis à découvrir les vraies modalités d’affiliations, d’immatriculation, de taux et l’assiette de cotisation, et comment procéder à leur déclaration. « La sécurité sociale est un droit fondamental, et chaque travailleur qui, en principe, doit en bénéficier, est tenu de connaître les conditions qu’offre la CNSS », s’est-elle exprimée.
En tant que responsable d’un média public, Sylvie Elenge, la Directrice Générale de la RTNC, a reconnu, à ce sujet, que cette journée lui a permis de se rappeler de ses obligations et surtout, de veiller, désormais, aux droits des employés pendant et après le service.
Au sortir de cette visite d’une si grande importance, cette dernière a témoigné également que ces assurances la renvoient elle et l’ensemble de son staff dirigeant de la Rtnc à envisager des procédures à l’interne pour voir leur applicabilité, selon le code du travail.
Elle a suggéré, en outre, aux cadres de la CNSS d’effectuer des descentes au sein des entreprises pour s’imprégner de leurs réalités et de mieux mobiliser ceux qui tardent à s’affilier.
A cette même occasion, une marche de santé est prévue ce samedi 9 septembre 2023 pour les cadres et agents en vue de célébrer, ensemble, cet événement d’intérêt commun.
Il sied de rappeler qu’initialement, sous la dénomination de l’Institut national de sécurité sociale (INSS), la Caisse Nationale de sécurité Sociale (CNSS), cet établissement public à caractère technique, a été créé par le Décret n°18/027 du 14 juillet 2018.
Concrètement, elle gère la branche des risques professionnels pour les prestations, en cas d’accident du travail et de maladie professionnelle, les prestations aux familles qui couvrent les allocations familiales, prénatales et de maternité. Bien plus, elle dispose d’une branche de gestion des pensions pour les prestations d’invalidité, de vieillesse et des survivants.
Niclette Ngoie
La finale du tournoi d’afro dance ‘’Etumba one style’’, dans sa troisième Edition, a rendu son verdict : le groupe Tatem dance est sacré champion, après près d’un mois de compétition. A l’annonce des résultats, samedi dernier, en la salle du centre culturel zoo, ils ont laissé éclater leur joie.
«On était concentré et soudé. On s’est fait plaisir sur scène malgré la pression et l’envie de gagner. Je savais que le travail fourni depuis tous ces jours allait payer ; malgré les difficultés », s’est exprimé José Manema, le responsable du groupe Tatem dance.
Sur les trente groupes ayant participé à ce concours, deux ont été primés à savoir : Tatem dance et les Kamites, à l’issue d’une finale de douze. Ils ont reçu respectivement les cagnottes de 1.200.000Fc et de 500.000Fc.
Cette troisième édition d’ « Etumba one style Afro », a porté sur le thème : « Afro danse pour la sécurité et la paix », ainsi, les douze groupes se sont exprimés pendant environ 3 minutes chacun, à tour de rôle, et les membres du jury, en plus des votes du public, ont proclamé les vainqueurs en tenant compte de l’originalité du récit, du son, décor et prestance.
‘’Etumba one style Afro’’, faut-il rappeler, est un concours de danse nationale dédié à l’afro danse en RDC. C’est aussi et surtout une vitrine artistique qui est offerte aux danseurs talentueux pour se faire connaitre du grand public.
Pour cette édition, l’accent particulier a été mis sur la participation des femmes, a relevé Rita Mangindula, la coordonnatrice du tournoi qui n’a pas toutefois caché sa satisfaction, après un déroulement à la hauteur de ce rendez-vous.
«Pour cette édition, nous avons demandé à tous les participants d’insérer au moins cinq filles dans leurs groupes. Le but est d’offrir l’espace à toutes les femmes danseuses qui ont du mal à prouver leurs talents », a-t-elle poursuivi.
Par ailleurs, elle promet une prochaine édition très différente des autres car, à l’en croire, plusieurs reformes se pointent à l’horizon.
Christian Musungayi
Le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a procédé ce 4 septembre à la publication des listes des lauréats des provinces éducationnelles de Kinshasa-Tshangu, Sud-Kivu 3, Tanganyika 2, Nord-Ubangi 1, Ituri 2 et Lomami 1.
Pour Kinshasa-Tshangu, option Sciences, le lauréat a obtenu 85%, contre 74% à Tanganyika 2; 82 au Lomami 1, 75% en Ituri 2 et 74% au Nord-Ubangi 1.
Pour l’option Commerciale et Gestion, le pourcentage le plus élevé parmi ces provinces éducationnelles se trouve à Kinshasa-Tshangu avec un pourcentage de 83% au sein du Collège Bonsomi.
Du côté Sud-Kivu3, le pourcentage le plus élevé a été obtenu dans l’option Nutrition par l’Institut Katunga avec 79% tandis qu’en Ituri 2, le plus haut pourcentage est de 75%.
Pour l’option Latin-Philosophie, les lauréats ont obtenu 83% à Kinshasa-Tshangu, 72% dans le Tanganyika 2 et 75% en Ituri 2.
L’option Vétérinaire dans la province éducationnelle du Sud-Kivu 3 a comme pourcentage le plus élevé 75% contre 71% au Nord-Ubangi 1, 74% en Ituri 2, 77% au Lomami 1.
Notons que ces résultats ont été proclamés le 4 septembre, jour de la rentrée scolaire 2023-2024, placée sous le thème : « Amélioration de la qualité de l’enseignement par la bonne gouvernance et la redevabilité. »
Déborah Nitu
C’est à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC) que le chef des travaux Anaclet Vungbo Tene à soutenu sa thèse doctorale, le samedi 2 septembre 2023. A l’issue de cette cérémonie, il a été ordonné Docteur en Science de l’information et de la communication avec la mention distinction, attribuée à son travail de recherche remarquable sous le thème «Les mutations dans la presse imprimée de la République Démocratique du Congo. Entre la dynamique mondiale et les logiques inhérentes ».
La soutenance de la thèse de doctorat du Récipiendaire, Anaclet Vungbo Tene, a été conduite par Monsieur le Secrétaire Général à la recherche. La cérémonie a débuté par une présentation du doctorant par le doyen de la faculté de Presse Information et Communication Publique, le professeur Philippe Ntonda, en présence des membres du jury et de toute l’assistance.
Au travers de son travail centré essentiellement sur la manière dont certains médias disparaissent et comment d’autres résistent aux nombreux changements qui apparaissent dans l’environnement mondial autant qu’en RDC, Anaclet Vungbo a réussi à produire un travail de recherche remarquable aux yeux de tous, en établissant un parallélisme authentique entre la presse imprimée sur support papier et les médias sur internet qui prennent plus d’ampleur à ce jour.
Après une brève présentation de son travail, le doctorat a été soumis aux questions et remarques des différents membres du jury notamment, sur la pertinence de ces recherches et de son apport dans le monde scientifique d’aujourd’hui.
Après délibération par les membres du jury, le récipiendaire Anaclet Vungbo Tene a été ordonné Docteur en Sciences de l’information et de la communication avec la mention distinction.
Notons que la version livre de la thèse sera disponible prochainement après que les corrections soulevées par les membres du jury soit prises en compte.
Bénie Mbondo
C’est depuis samedi 26 août que le Pasteur Crispin Bakalo Kalombo, encadreur de l’assemblée évangélique ‘’Saint Palais’’, l’une des paroisses de l’EEVIC, Eglise Evangélique de la Vision Chrétienne, plus précisément de sa branche évangélique de Kinshasa, située au 34 de l’avenue Yangambi, au quartier Kimbangu, dans la commune de Kalamu, a été établi Administrateur de toutes les paroisses de la ‘’dite’’ branche évangélique.
L’annonce a été faite le même samedi par son paronyme, l’Apôtre Christ-Pain Kalombo, Représentant légal de cette forte église, 26 ans révolus, lors de la clôture de la conférence des délégués, toutes ses trois branches confondues (Kinshasa, Grand Kasaï et Grand Katanga) qu’il a eu à convoquer à l’adresse ci-haut évoquée ; c’était du 16 au 19 août, avec une pause de 7 jours prépositifs à la date du 26 août ci-haut mentionnée, qui a servi de jour de résolutions finales.
La nomination du Pasteur Bakalo, comme désormais Administrateur de la branche évangélique de Kinshasa de l’EEVIC, a été l’un des temps forts de cette série des résolutions qui avaient toutes comme toile de fond : la refondation de l’Eglise, sa réorganisation et sa restructuration. Ce qui vaut à leur siège national d’être désormais transféré de Mbuji-Mayi, dans le Grand Kasaï, vers Kinshasa, plus précisément au 53 de l’avenue Peti-Peti, dans la commune de Ngiri-Ngiri.
C’est dans cet ordre des résolutions refondatrices de l’EEVIC que l’Apôtre Christ-Pain Kalombo, qui était jusque-là Coordonnateur, est désormais devenu Représentant légal avec un mandat à durée indéterminée et la jouissance d’une protection spéciale qui viendra en appui à la stabilité de l’Eglise. La Coordination de l’Eglise s’est par conséquent débaptisée en un Bureau exécutif constitué de 23 membres sous la houlette, bien sûr, du désormais Représentant légal, l’Apôtre Christ-Pain Kalombo qui n’est plus à présenter.
Ayant tiré parti de cette occasion qui s’est offerte, l’Apôtre Christ-Pain a tenu à tenu à consacrer quatre nouveaux serviteurs qui œuvreront désormais au sein de l’EEVIC au regard de leurs nouveaux titres et qualités respectifs. Il y a eu parmi eux : le Pasteur José Ntola, le diacre Cédric Loenge, la diaconesse Josée Mwa Mukendi, sans oublier le frère Faustin Kalombo, désormais devenu Président du département ‘’Papas Vision’’.
Pendant ce temps, sans dormir sur les lauriers de la réussite de cette première conférence des délégués (Confidel) qui a été riche en enseignements, les fidèles de l’EEVIC se trouvent déjà en pleins préparatifs de sa deuxième édition qui aura bel et bien lieu à Lubumbashi, qu’il pleuve ou qu’il neige.
Saint-Germain Ebengo
Madame Apolline Musengeshi Musau se trouve désormais dans sa dernière demeure située au numéro 81 sur le chemin de la Plénitude en pleine Nécropole de la N’sele, autrement dit Entre Terre et Ciel.
‘’Ne la cherchez plus au 808C de la rue 27 Octobre à Limete Résidentiel où elle avait de son vivant élu son domicile, ni à la paroisse Saint Raphaël, toujours à Limete, où elle allait communier, encore moins au Ministère des Affaires Etrangères où elle allait toucher sa pension de retraite’’, parole du conservateur des monuments funéraires de la Nécropole de la N’sele lors de son discours d’accueil à l’intention de la famille éplorée.
La regrettée Apolline Musau était de son vivant à la tête d’une famille de dix enfants et elle laisse derrière elle, entre les bonnes mains de ses frères et sœurs, trois orphelins de père et de mère : Cathy, Françoise et Pierre.
Docteur Nathan Musengeshi, basé en Côte d’Ivoire, est son tout dernier petit frère ; il a été chargé par ses frères et sœurs pour brosser l’état d’esprit global de toute la famille et alliées.
‘’Je suis médecin basé en Côte d’Ivoire ; la Côte d’Ivoire, c’est le pays qu’elle aimait tant. C’est selon que c’est le tout premier pays où elle a travaillé comme diplomate ; C’est en Côte d’Ivoire qu’elle est morte, précisément entre mes mains. J’ai déployé toutes les possibilités énormes et j’ai lui fait faire des examens dans les meilleurs hôpitaux d’Abidjan où elle a eu de meilleurs médecins, mais ce qui est arrivé est arrivé. Elle nous a laissés au bord de la route ; toute la famille se trouve effondrée, dans laquelle elle occupait une place énorme. Ma grande sœur était une dame avec un cœur grand…’’
‘’Nous devons nous résoudre à accepter cette triste réalité’’, mot de consolation de Monsieur l’Abbé Ronsard en provenance de la paroisse Sainte Croix de Mikondo, qui l’a prononcé avant la cérémonie des absoutes sur le bord du tombeau.
Sa mort intervenue à 73 ans, loin de son pays natal, précisément en Côte d’Ivoire, son tout premier poste diplomatique comme ci-haut évoqué, laisse derrière elle un long et brillant parcours.
A en croire l’oraison funèbre faite par le Secrétaire Général aux Affaires Etrangères, à la cour de l’hôpital du Cinquantenaire où le corps était exposé, Madame Musau est sur le plan des études faites, auteure d’une longue distance scolaire parcourue pendant plus de 23 ans, laquelle va de l’athénée Royal à Elisabethville, actuel Lubumbashi, jusqu’à l’Université Libre de Bruxelles dont elle est possesseuse d’un diplôme de licence en journalisme et communication.
De l’Athénée Royal à l’ULB, elle est passée, entre autres, par l’Athénée de Kalina, actuel Athénée de la Gombe, et l’école secondaire de Brabant en Belgique.
Sur le plan professionnel, elle a assumé de hautes fonctions : Secrétaire d’Etat à la Fonction publique, Chargée d’études à l’EPSP, 2è Conseiller d’Ambassade à Abidjan, pour le compte du ministère des Affaires étrangères, 1er Conseiller d’Ambassade en Autriche, pour le compte du même ministère, Chef de division Europe au ministère de la Coopération, Chef d’Antenne à Belgrad, au même ministère, jusqu’à l’éclatement de la guerre de Yougoslavie qui lui valut un transfert au Portugal. Elle sera ensuite Conseillère à la Coopération avant d’être établie Chef de division Communication à la direction de la Francophonie. Avant ça, elle a été Directrice de Cabinet, d’abord à la Pêche et Elevage et ensuite à l’Economie.
Sur le plan politique, elle a été députée lors du Parlement de transition.
Foi sur le témoignage du S.G., Madame Musau a assumé beaucoup d’autres fonctions et fait beaucoup d’autres choses et ce sont les ‘’pages’’ qui lui ont fait défaut pour en parler en détails.
A en croire l’Ambassadeur Bukasa basé au Cameroun, ‘’Maman Musau était une dame qui savait blaguer avec un cœur plein de bonté’’.
Collette Tshomba, Rapporteur adjoint de la Chambre basse du Parlement, Thérèse Olenga, ex-Ministre provinciale de l’éducation/Kinshasa, et Kolomoni, Ex-Directeur Général de la RTNC, pour n’en citer que quelques unes, ont été parmi les figures emblématiques ayant rehaussé de leurs présences respectives cette grande cérémonie funéraire. Il y avait parmi des délégations, celle en provenance de Paris, celle de l’espace grand Kasaï, celle des femmes leaders du Grand Kasaï, les amis de madame Cathy et Madame Françoise (filles de la défunte), la Dynamique Maman Nde Mobateli de Collette Tshomba, la liste est longue et non exhaustive.
Saint-Germain Ebengo
*Revenant de sa mission officielle à l’intérieur du pays, Tryphon Kin-kiey Mulumba, Président du Conseil d’Administration à la Régie des Voies Aériennes, a convoqué une réunion d’urgence à laquelle ont participé le Directeur Général, son adjoint et l’ensemble des Administrateurs et censeurs de cette entreprise du portefeuille. Objectif : examiner à la loupe la situation de grogne sociale orchestrée par des agents, précisément dans les entités de Kinshasa et Mbuji-Mayi, se lamentant à chaudes larmes sur les irrégularités de paiement. Ils étaient réunis hier, mardi 5 septembre 2023, à l’hôtel Rotana.
Habilitation et pouvoir du Conseil d’Administration
Introduisant la présente séance de travail par une communication, Kin-kiey Mulumba a rappelé le mandat conféré au Conseil d’Administration, eu égard à l’article 20 des statuts harmonisés à l’Acte uniforme de l’OHADA sur les droits des sociétés commerciales et des groupements d’intérêt économique. « Nous fondant sur les prescrits de l’article 20 des statuts harmonisés de l’Acte uniforme de l’OHADA sur les droits des sociétés commerciales et des groupements d’intérêt économique, notre Conseil d’Administration dispose du pouvoir de déterminer des orientations d’activités de notre société et veiller à leur mise en œuvre par la Direction Générale », a-t-il déclaré.
Pour lui, la situation de crise actuelle que traverse la RVA ne doit nullement être négligée, car méritant des réactions promptes. Ce, d’autant plus qu’à cette grogne sociale se rajoute des défis multiples dont les problèmes liés à exploitation aérienne. « Suite à des obligations pressantes que requiert l’exécution de nos responsabilités au sein de la Régie des Voies Aériennes au titre des mandataires de l’Etat, considérant l’importance de l’ordre du jour adopté, nous allons nous retrouver pendant deux jours successifs, ici en réunion d’urgence du Conseil d’Administration, ce mardi 5 et ce mercredi 6 septembre 2023 afin de statuer sur bon nombre de questions touchant au plus haut point la vie de notre société. Face à l’évolution de la situation des tensions sociales qui prévaut dans quelques entités de la RVA S.A à Kinshasa, Mbuji-Mayi et ailleurs, ainsi qu’aux problèmes liés à l’exploitation aérienne, nous avons pensé en effet utile de réagir promptement », a-t-il affirmé.
Soucis décriés
Toutefois, devant ses pairs, le PCA de la RVA a déploré d’une part l’absence totale d’une communication d’image de cette entreprise du portefeuille. « Je rappelle que l’image extérieure présente plus que la réalité intérieure. En clair, notre image compte plus que notre réalité, car celle-ci nous précède et les décisions politiques sont prises à partir de notre image. L’image de la RVA est virulemment attaqué sur la toile sans une réaction efficace de la communication. Par essence, nous sommes une entreprise de communication sans laquelle aucune de nos activités ne peut être exercée. Notre société ne dispose ni d’une adresse mail connue à l’interne et l’externe, ni d’un compte réseau social suivi et informant en temps sur la vie de l’entreprise, ses agents et cadres, restitue la vérité face aux fakenews », s’est-il prononcé.
Il y a lieu de rappeler que, outre la communication du Président du Conseil d’Administration, les points suivants ont été abordés : la situation sociale tendue à la RVA ; le rapport des missions des aéroports de Mbuji-Mayi ; Loano, Kolwezi, Goma, Kisangani ; la certification des comptes de la RVA S.A ; la communication d’entreprise et l’image de marque de la RVA S.A.
La Pros.