En séjour à Kinshasa sur invitation de la hiérarchie, les directeurs des provinces de l'Office national des produits agricoles du Congo, ONAPAC en sigle, les chefs de secteurs comme on peut les appeler, viennent de s'entretenir avec Mme le DG de l'Onapac, Maître Mimy Monga Numbi accompagnée de Mme Kenedi Issakong Berthe, Directeur général adjoint.
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La communauté Keté du Territoire de Mweka est en deuil, les criminels armés lui ont arraché l'un de ses dignes fils au nom de Mikanda Mingu Godefroid, Colonel dans la police congolaise. Selon les premières reconstructions des faits, le mercredi 23 août entre 2h:00 et 3h:00 du matin, les bandits ont visité les voisins du colonel, et ce dernier, alerté, serait sorti, accompagné de son fils de 17 ans, pour intervenir.
*L’Office Congolais de Contrôle, sous l’égide du Directeur Général, le Docteur Etienne Tshimanga Mutombo, a réceptionné officiellement ce mercredi 23 août 2023 dans l’enceinte de la Direction Générale de son Office, le premier lot de fournitures de Bureau.
Cette réception procède de l’Appel d’offres relatif à l’acquisition des fournitures de Bureau, autres fournitures et produits d’entretien, lancé en date du 1er juin 2022 et qui a porté la Société Union Africaine de Commerce SARL, « U.A.C. », titulaire du marché dont le Contrat a été signé, le 6 juin 2023.
Il y a lieu de signaler que cet avis d’appels d’offres était reparti en quatre lots distincts :
Lot 1 : acquisition fournitures de bureau ; - Lot 2 : acquisition autres Fournitures spécifiques pour entretien ;
Lot 3 : acquisition autres Fournitures spécifiques pour divers travaux ; Lot 4 : acquisition produits d’entretien.
Soucieux de la bonne marche de l’office Congolais de Contrôle, le DG Etienne Tshimanga Mutombo ne lésine pas sur les moyens.
En dehors des réfections et équipements des bureaux, c’est le tour, cette fois-ci, de l’acquisition des fournitures de bureau.
A cette occasion, M. M’fumu Mawozi, Chef de Département Logistique, a remercié la Direction Générale pour sa disponibilité à la réception de ce premier lot de fournitures de Bureau. Ceci n’est qu’un échantillon.
Car, dit-il, toutes les entités de l’Office seront ravitaillées en fournitures de bureau.
Le Dr Etienne Tshimanga a, quant à lui, remercié l’entreprise « U.A.C. pour avoir accompli sa mission et surtout, pour avoir respecté les clauses conclues pour ce marché.
Plusieurs agents et cadres ont rehaussé de leur présence cette cérémonie dont le Chef de Département de l’audit ainsi que tant d’autres membres de la Nouvelle équipe dirigeante de l’OCC.
La Pros.
À tous ses visiteurs, la Chine n'offre pas que le luxe et son hospitalité légendaire. Bien plus, elle présente une diversité culturelle impressionnante. La gravure des sceaux, dont il est question ici concrètement, en est une preuve suffisante.
Quid?
D'emblée, il faut vite noter que la gravure des sceaux est un art traditionnel chinois. Elle a été inscrite, officiellement, sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en 2009.
Une reconnaissance due notamment à son influence répandue au niveau de l'Extrême-Orient.
D'après Li Zhe, professeur à Xi Jingzhai, par le passé, ou mieux durant les dynasties Shang (de 1600 à 1046 av. JC), la gravure servait à la production des signes distinctifs du pouvoir en Chine.
« L'art de couper les sceaux est profond et large, montrant le charme des anciens caractères et de la culture chinoise », a-t-il révélé, ce mercredi 23 août, aux professionnels des médias en formation, depuis près d'un mois, à Pékin, capitale de la République populaire de Chine, sous les auspices du CIPCC( Chinese international presse communication center).
"L’art de la gravure des sceaux est préservé notamment au sein de la Société des graveurs de sceaux de Xiling (province de Zhejiang, centre), fondée il y a un siècle, et d’une centaine d’autres institutions spécialisées. Le dessin est d’abord tracé sur papier, puis gravé à l’envers dans la pierre à l’aide d’un couteau. L’art de la gravure exige, outre la maîtrise de la calligraphie traditionnelle, une grande virtuosité, l’artiste ne disposant que d’un espace minuscule, où chaque courbe, chaque épaisseur de trait compte. Les motifs, très divers, sont le fruit de l’imagination et de la culture de l’artiste. Instrument de calligraphie et de peinture, le sceau est une œuvre d’art à lui seul. Il exprime les conceptions de toute une culture sur l’homme et la nature. Aujourd’hui, les sceaux continuent à être utilisés dans les documents officiels et la correspondance privée*, renseigne sur cette gravure traditionnelle chinoise qui, d'après l'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la Science et la Culture), reste de plus en plus pratiquée par des professionnels, y compris les amateurs, même si la connaissance des caractères complexes se raréfie.
Gloire Mfemfere
Envoyé spécial à Pekin
Depuis 1965, c’est plus de 60 ans aujourd’hui qu’il s’observe un climat de guerre et d’insécurité en République Démocratique du Congo, semant peur et désolation dans les cœurs de la population. Cette observation faite par Jean KAMBAYI BWATSHIA, dans son ouvrage intitulé : « conflits et guerres au Congo des grands-lacs », retrace en long et en large le quotidien long et difficile du parcours d’un peuple vivant avec une somme des sentiments négatifs retenus prêt à exploser, un peuple qui jusqu’à ce jour cris alerte. Ce peuple, bien connu, c’est le peuple congolais.
L’auteur ouvre par l’affirmation selon laquelle, les péripéties sur les conflits et guerres de ce peuple restent énormes. Il pense que le problème majeur réside à la réponde de cette question : est-ce le peuple le problème ou soit le pays ? Jean Kambayi reconnait que ce peuple, nombreux soit-il mélangé des personnes venues d’ailleurs pendant l’époque coloniale ou après qui se sont installées et aujourd’hui porte la nationalité congolaise. Il se demande, aussi, dans ce même ouvrage, si et seulement si cela reste jusqu’ici la vraie raison qui justifie tout ce qu’il vit actuellement.
Pour lui, ce mélange des peuples se frottant aux congolais, et qui a réussi à porter les couleurs de la République, ne devrait nullement être appelés congolais.
« Les puissances mondiales rodent depuis plus d’un siècle comme des vautours gloutons autours de multiple richesses que possède le Congo-Kinshasa. Elles se rassemblent pour établir des stratégies sur la manière à exploiter une richesse qui n’est pas la leur. Les questionnements restent abondants sur la vrai nature de leur présence dans le pays, bien que disant voulant aider, cache t-ils d’autres intensions visant à s’enrichir en minerais et autres ressources de ce pays ? Sa Sainteté le Pape François lors de sa visite apostolique en RDC a déclaré « La RDC n’est pas une mine à extorquer ou un pays à dévaliser », s’exprime l’auteur.
Il poursuit en disant, par ailleurs que, les auteurs semeurs de trouble aujourd’hui dans la partie Est de la RDC sont aussi certains fils et filles du pays qui par vengeance tribale sème la terreur et la frayeur dans le cœur de leurs frères du même pays, victimes des injustes sociales.
Il réfléchi, en suite que d’une part comme d’une autre, il faut comprendre que la RDC, un si grand pays très riche qui a neuf voisins, ne peut qu’être convoitée et être confrontée à des sérieux problèmes. « Son emplacement est la raison de son malheur ? Sa richesse souterraine est certainement sujet de convoitise extérieure la base de tout ce conflit et guerre durant plusieurs décennies à ce jour. Les yeux du monde entier sont tournés vers ce pays à la potentialité inégalable en termes de ressources et aussi elle est une aide climatique », conclu l’auteur.
Sinon, Jean Kambayi est de ceux qui estiment que la République Démocratique du Congo est victime d’une colonisation économique. Néanmoins, il reconnait, quand bien même ces velléités, que le peuple congolais est décidé « à ne plus souffrir de ce cycle infernal d’insécurité et se dit prêt et debout pour tout affronter, tout, quoi qu’il en coûte pour arriver à arrêter ces guerres et conflits qui sévissent depuis plusieurs années ».
Grâce Bonebana
Après « Les Collabos », « Fanon l’Insoumis », « Lumumba profané », « Kasavubu. Le vendu », « Congo-Belgique. Entente impossible », « Tshombe. La honte de l’Afrique », « Tshisekedi. Est-ce l’homme qu’il faut ? » et tant d’autres livres de référence, le libre-penseur, chercheur émérite, Pasu Lundula éventre le boa en vue d’extirper et mettre à nu le christianisme. Comme de coutume, une série d’interrogations sont énumérées dans la quatrième de couverture : « Le christianisme est-il la voie du salut éternel ? Est-il une religion fraternelle ? Qu’a-t-il apporté à l’homme de couleur ? Jésus est-il le Sauveur de l’Humanité ? Pourquoi le péché originel est-il un gros point d’interrogation ? La Bible est-elle la parole de Dieu ? Qu’est-ce que le Vatican ? … »
Cet ouvrage de près de 350 pages a une bibliographie riche. Tel un vieux « rat » des bibliothèques, l’auteur a rongé plusieurs livres tels que « L’Essence du Christianisme » de Ludwig Feuebarch, « Les Inventions du Christianisme » de René Remond, entretien avec Marc Leboucher, « Jean-Paul II » écrit par Bernard Lecompte. La table de matières est alléchante avec des chapitres non sans controverse : Trois papes au scalpel (Jean-Paul II, Benoît XVI, François) ; Les charlatans (Branham, Abd-Ru-Shin, Moon, Bonnke) ; La haine des Noirs ; La prêtraille nègre (Malula, Youlou, Tchidimbo, Muzoxera ; Monsengwo ; Tutu ; Ambongo. On a achevé de l’imprimer en août 2023.
« LE CHRISTIANISME sans cagoule » comporte trois préfaces (2014, 2020, 2023). Dans cette troisième édition, Pasu Lundula a mis en exergue le témoignage de celui qui est allé plus loin, que les autres, dans l’intensité de l’expression du sentiment éprouvé, en l’occurrence, Ray Sendwe. « Je tiens à vous remercier pour le livre Le Christianisme sans cagoule qui m’a éveillé voire délivré », a écrit ce lecteur. L’écrivain résume ces quelques mots en un seul : « Pathétique ».
Dès l’entame du premier chapitre, « Le procès », Pasu Lundula récidive dans les tirs à boulets rouges en ces termes : « Le Vatican est le berceau du suprématisme blanc : il reste englué dans ses préjugés idiots sur les Noirs qu’il a toujours considérés, non pas à l’image de Dieu, mais du Satan. Le Blanc a toutes les raisons du monde pour être chrétien car le christianisme est le palladium de la race blanche à l’époque. Le christianisme est le socle du suprématisme blanc », lance-t-il. Dans les paragraphes suivants, l’auteur va encore plus loin en arguant que le Vatican est un Etat repu qui a des actions qui s’élèvent à des milliards de dollars dans les multinationales comme Shell, General Motors, General Electric et a massivement investi chez les Rothschild.
Selon Pasu Lundula, l’Eglise catholique est une multinationale plus puissante et plus dangereuse, pour les pays d’indépendance récente, que toutes les multinationales réunies. Sans langue de bois, cet écrivain affirme que la doctrine chrétienne a été l’arme idéologique du colonialisme, et qu’elle est la soupape de sécurité du néocolonialisme ; sa mainmise sur l’éducation, dans les pays en développement où l’Eglise chrétienne est prédominante, lui a permis de dompter l’esprit des autochtones.
Lundula peint dans un tableau sombre les trois récents papes qui se sont succédé au Vatican. Quoique qu’il reconnaisse, néanmoins, que François a suscité un immense espoir chez les catholiques par sa résolution de réformer le Vatican et de dépoussiérer l’Eglise en épousant les grandes questions de notre temps, comme la répartition des richesses, l’équité et la justice, la modernité, le rôle et la place de la femme, la nature du mariage, etc. Il revient aussi sur la récente visite du Souverain pontife au pays de Lumumba. C’est un livre très intéressant.
Pasu Lundula dit que William Marion Branham est un charlatan. « Sa doctrine, qui dérive du pentecôtisme, inspire les néoconservateurs yankees, les Bush et leur clique, cette bande des fous enragés qui ont plongé l’Humanité dans l’effroi par leur délire messianique. », écrit-il à la page 118. Des propos très durs. L’écrivain cite trois autres charlatans dont Moon et Bonnke. Dans la foulée, il donne un coup de projecteur sur la prêtraille nègre qui a pondu en 1956, au moment où des secousses indépendantistes secouaient l’Afrique, un document qui fit grand bruit : Les Prêtres noirs s’interrogent.
Pasu Lundula crie dans cet ouvrage, de toutes ses fibres, son horreur du christianisme. Dans son dernier mot, il s’interroge à nouveau comme suit : « Qu’apporte le christianisme à l’homme de couleur ? Non, mille fois non, le christianisme n’est pas la grande école de la fraternité humaine ; il n’est ni une religion fraternelle ni une religion d’égalité non plus : il est au service exclusif de la race blanche ; n’a-t-il pas proclamé solennellement, de Saint Augustin à Pie X en passant par Bossuet, le principe de l’inégalité de droit divin ? Cet axiome reste le fondement même de la religion chrétienne. Le reste, c’est du taratata. » Il invite ses lecteurs à retenir ces deux cruelles évidences : 1. L’humanisme chrétien est une hypocrisie qui sent mauvais ; 2. Le christianisme est une doctrine du mal. A chacun de juger.
James Mpunga Yende
Le savoir ne ment jamais. Lorsqu'on connaît, on connaît. Et on en est fière. Comme a dit la légende Koffi Olomide: "koyeba mosala esala ka elengi moko boye". C'est le cas d'Éric Nice Diba, Directeur artistique des 9ème Jeux de la Francophonie à Kinshasa. Ce jeune congolais est un expert en scénographie et un génie en événementiel. Sa dernière touche magique a été expérimentée pendant ces Jeux dont il fait partie des artisans du succès en RDC.
Considéré comme un héros dans l'ombre, Eric Nice a fait ses preuves dans la mission qui lui a été confiée par le Comité national des Jeux de la Francophonie. Car, il a parfaitement joué son rôle de directeur artistique de cet événement sportif et culturel de grande envergure qui vient de redorer l’image de la RD.Congo sur l’échiquier international.
Aux côtés du Directeur national Isidore Kwanza, Nice Eric DIBA a mis toute son intelligence artistique pour la réussite de cet évènement planétaire dont l'organisation congolaise a mis tout le monde d'accord. Il faut apprécier l’homme à son époque, dit-on.
Après son apport considérable aux Jeux de la Francophonie, Eric Nice DIBA est encore sollicité par le chanteur Reddy Amisi Bailo
Canto pour gérer la direction artistique de série de spectacles marquant la célébration de ses 40 ans de carrière musicale.
Une fois de plus, il va s’occuper de la scénographie, scénario et va surtout s’assurer de la qualité et de la réussite du projet dans le fond comme dans la forme.
Comme aux Jeux de la Francophonie, Nice va apporter son expertise dans l’ensemble de l’organisation des festivités qui commencent déjà ce week-end au Couloir Madiakoko, à Matonge.
Il sera question de s’assurer que Reddy Amisi et ses musiciens disposent tous les éléments artistiques et techniques pour mieux s’exprimer sur scène.
Pour nombreux observateurs avertis confirment que le patron du groupe La ‘‘Casa do canto’’ a fait un choix judicieux en travaillant avec Nice, qui est un professionnel réputé en matière d’organisation de scène dans la sphère de l’évènementiel en RDC.
Cela prouve que Bailo Canto tient à la réussite de la célébration du quarantième anniversaire de sa vie musicale.
En bon disciple de l’art d’Orphée, Reddy Amisi veut rendre l’ascenseur aux mélomanes qui l’ont soutenu depuis quatre décennies et ont fait de lui une véritable icône de la Rumba congolaise.
Zoom sur Eric Nice
Pour ceux qui ne le savent pas, il faut retenir que Nice est un génie et un magnifique créateur de bandes originales, musiques de films et jingles publicitaires. Mais avant, il est artiste polyvalent : auteur-compositeur et chanteur actif. Ses performances scéniques hors normes ont permis qu’il puisse collaborer avec plusieurs grands noms de la scène musicale à Kinshasa, en Afrique et tant d’agences de communication, évènementiel ainsi que des organisations institutionnelles en RDC et à l’étranger. Notamment : ‘‘Optimum communication’’, ‘‘Pygma’’, ‘’Cmct FCB’’, ‘‘Ocean Ogilvy’’, ‘‘Ginger Picture’’, ‘‘Ibiscube paris’’, ‘‘To sala film RDC’’,’’ Real Art’’, ‘‘D-Way’’, ‘‘Rochas Event’, ‘‘The Bee’’, ‘’Bibomba record’’, ‘‘FIRE’’, ‘‘FESTILEY’’, Gouvernorat de Kinshasa, la marque Castel Beer.
Patron des studios « Credo Création », Éric Nice inspire confiance et influence certains amateurs d’Arts et de culture. Très innovateur et ouvert d’esprit, cet esclave du travail vit entre studio, events, spectacles, plateaux de tournage et représentations dans différents pays d’Afrique et dans le monde.
Jordache Diala
Paul Ngoy Le perc, precurseur du jazz en RDC
Le festival Kinshasa Jazz poursuit son bonhomme de chemin. Après le succès récolté lors de sa 6ème édition, ce projet initié par le célèbre percussionniste et jazzman congolais, Paul Ngoy alias ‘‘Le Perc’’, s’apprête à recevoir encore les amoureux de la musique Jazz à Kinshasa.
Comme chaque saison, Kinshasa Jazz est caractérisé toujours par une thématique qui permet aux mélomanes de décortiquer ce courant musical partant de son origine, son influence et surtout son apport dans l’histoire de l’humanité. « Jazz et démocratie » est le thème retenu pour la 7ème Edition de Festival qui va se dérouler du 8 au 9 septembre 2023 sur la Rue du Jazz, en plein centre-ville dans la commune de la Gombe.
Très intéressante, cette thématique suscite déjà plusieurs questionnements dans le chef des pensées des observateurs avertis dont certains sont impatients pour engager le débat avec le promoteur du festival afin de tirer le verre du nez.
En attendant la conférence de presse, Paul Ngoy, en qualité du précurseur de cette musique en RDC, a toutefois, essayé de donner quelques éclaircissements sur base de l’approche choisie pour le thème. « C'est parce que ça coïncide avec l'année électorale en RDC. Et aussi, j'étais inspiré par Wynton Marsellis qui avait fait un disque pendant le confinement qui expliquait le rapport qui a entre le Jazz et la démocratie. Si je reprends les termes de Wynton Marsallis, il dit le Jazz est une parfaite métaphore de la démocratie. C'est plusieurs artistes qui jouent, chacun intervient à son tour mais ensemble on crée une œuvre commune. Et la démocratie, c'est aussi le vivre ensemble. Et dans notre pays, on a besoin de ça. Que la démocratie ne soit pas seulement un nom, République démocratique du Congo mais que ce soit vraiment du vécu. Et à travers cette édition du Jazz festival, nous allons profiter pour parler du Jazz qui a pu rassembler les gens dans une période difficile aux États Unis et pourquoi pas au Congo, grâce au Jazz, que les gens se mettent ensemble », a-t-il expliqué.
Et de souligner : « Parce que le Jazz est né à l'époque de la ségrégation aux États Unis et qu'elle ait permis de rassembler les couleurs, nous allons rassembler toutes les couches sociales pour célébrer la musique et consolider la paix ».
Comme à chacune des éditions, Kinshasa Jazz accueille des artistes venant de tous les horizons. "Nous aurons des artistes qui vont venir des pays étrangers notamment, nous aurons une chanteuse belge d'origine sicilienne qui s'appelle Constanza Guzman et nous aurons aussi Anna Paulina de la Suède", a annoncé le géniteur de l’orchestre J’affroz.
Toutefois, la grande des fans est que le Festival fait son comeback sur la Rue du Jazz, qui est considéré comme sa terre d’origine où il avait trouvé ses racines légendaires, après plus 3 ans d’absence.
Crée en 2017, le projet Kinshasa Jazz est une tribune qui programme uniquement les artistes pratiquant la musique Jazz. Au-delà de la partie évènementiel et artistique scénique, l'idée du festival est de faire découvrir au public kinois le jazz, un genre musical né aux Etats Unis d'Amérique, dans toute sa dimension. Il organise aussi des ateliers et autres conférences entre les initiés autour du jazz et ses principes.
Jordache Diala
En marge de la grève des agents et cadres de la DGI, le Président de l’intersyndicale de la Direction générale des Impôts, Willy Mutiya, est revenu sur le dossier pour solliciter l’implication du Gouvernement afin de trouver une solution à ce dossier qui oppose le ministre des finances, Nicolas Kazadi et les agents de cet établissement public.
Devant le ministère des finances à Kinshasa/Gombe, vendredi dernier, où tous les agents et cadres se sont réunis pour un sit-in, le président de l’intersyndicale a fait connaitre le mobile de la colère des agents et cadres de la DGI. Selon le président, les agents réclament le paiement de leurs arriérés de 1% des années 2020, 2021 et 2022 et l’annulation de l’arrêté du ministre des Finances, supprimant ‘’illégalement’’ la prime des contentieux minimum garantie dite ‘’plus-value’’ auprès dudit ministère.
«Dès la réunion du lundi 14 août 2023, le ministre des Finances avait accepté de reporter son arrêt et avait demandé aux syndicalistes d’avoir l’avis des agents de la DGI, pour les propositions de payement des arriérés qui lui proposait le payement de 10 milliards de francs congolais à payer au mois de septembre et 10 milliards au mois de novembre 2023», a éclairci M. Willy Mutiya.
Le président de l’intersyndicale a, au nom de tous les agents et cadres de la DGI, exigé le paiement de la totalité de ‘’leurs dû’’, soit 62 milliards de francs congolais ou 43 milliards de francs congolais pour avoir déjà passé le délai prévu depuis 2020, 2021 et 2022.
Hénoc Akano
Le taux de change, c’est le prix d’une monnaie par rapport à une autre, pendant que le change, c’est l’écart entre la valeur nominale d’une monnaie et celle pour laquelle cette monnaie est acceptée dans la circulation. A en croire Michael Burda et Charles Wiplosz dans leur livre ‘’Macroéconomie vue sous la perspective européenne’’, Il y a deux manières d’exprimer un taux de change : en termes du nombre d’unités monétaires étrangères par unité monétaire nationale ou, a contrario, en termes d’unités monétaires nationales par unité monétaire étrangère. Selon Paul De Grauwe, dans son livre ‘’Economie de l’intégration monétaire’’, l’incertitude liée au taux de change engendre une incertitude des prix futurs des biens et services. C’est ce que l’on est en train de vivre à l’heure actuelle en République Démocratique du Congo, précisément à Kinshasa, où la dite incertitude du taux est caractérisée par la pluralité d’expressions de sa valeur d’échange. Sans tenir compte des ‘’zéros’’, cela fait 240 à Kasa-vubu, 243 à Lemba, où il prête à équivoque, comme par hasard, avec l’indicatif téléphonique de la RDC, 245 à Matete, et largement en dessous de tout ça chez l’agent payeur du fonctionnaire congolais qui ne sait plus face à quel prix se résoudre. Ce qui crée une sous-incertitude caractérisée par le fait que le taux de change de la politique salariale en République Démocratique du Congo n’est pas celui que l’on rencontre sur ses marchés des biens et services. Le pauvre fonctionnaire congolais se retrouve dans ce cas sans pouvoir d’achat ou, a contrario, seulement avec son vouloir d’achat, face à une incertitude des prix sur les marchés créée par celle du taux d’échange ci-haut déplorée.
Le prix, qui est l’expression monétaire de la dite valeur de change, ne sait pas lui-même comment se fixer face à ce jeu de hauts et bas du taux du dollar qui s’est érigé en fausse monnaie dans les marchés des biens et services de la République Démocratique du Congo ; c’est selon qu’il y règne en maître absolu. C’est allusion faite à la loi de Gresham qui stipule : lorsque dans un pays circulent deux monnaies, la mauvaise chasse la bonne.
Or, à contrecourant de cette thèse, soit dit en passant que la très forte quantité de devises dans un pays, cas du dollar en RDC, dénote plutôt une balance de paiements excédentaire caractérisée par la supériorité des exportations sur les importations. L’inverse donne lieu à une balance déficitaire, à cause justement d’une absence de devises dans le pays, absence due au fait que le pays n’a pas exporté.
Ce qui crée, dans le cas d’espèce, une incidence à la hausse sur le taux de dollar, qui est en fait le taux vecteur de tous les prix des biens et services sur le marché. Son incertitude, qui crée celle des prix, est justement due, sauf erreurs d’observation, à la non-maîtrise de la ‘’dite’’ balance de paiements. Donc, plus le pays exporte, plus il y a des entrées en devises et plus il ya des entrées en devises, plus le taux est favorable pour l’économie monétaire nationale. Ce n’est que partie remise.
Saint-Germain Ebengo
La conférence des délégués de l'église évangélique de la vision chrétienne (EEVIC) a touché à sa fin. A cet effet, le révérend apôtre Crispin Kalombo, le visionnaire de l'EEVIC, a félicité les délégués pour le travail abattu pendant les 25 ans d'existence de l'EEVIC. D'ailleurs, il a exhorté tous les participants de ce forum à ne pas se conformer au siècle présent mais, à vivre selon la volonté de Dieu. Selon lui, la volonté repose sur l’amour et de la paix en Christ.
"Je suis heureux comme Siméon’’. C'est comme si je pouvais dire, "Seigneur laisse-moi partir en paix". Parce que j'ai vu ton salut. Quand je vous vois, je vois l'église ressuscitée", a dit le serviteur de Dieu Crispin Kalombo.
Pour montrer sa joie envers ses fidèles, le visionnaire de l'EEVIC a rappelé aux conférenciers que, tous les efforts qu'ils ont conjugués pendant 25 ans, sont couronnés aujourd'hui. Il a cependant demandé à l'Assemblée de se mettre au travail et avant de les exhorter à ne pas se laisser distraire par de propos malveillants de ceux qu'ils ne veulent pas que cette communauté existe.
« Vous voyez les gens de Mbuji-mayi qui viennent de défiler ici, ils sont restés dans ce que le Seigneur a déclaré par le prophète Zacharie : ‘’On va frapper les pasteurs pour que les brebis se dispersent’’. Et de poursuivre : « Je veux dire à la conférence des délégués que nos amis là, qui ont demandé qu'on organise l'assemblée générale. Ce n'était pas mon idée ! Maintenant, j'accepte, ils ne veulent pas venir... ».
Enfin, Il a appelé tous les participants de ces assises à nouer de relations avec les frères et sœurs et de mener une vie qui plaît à Dieu pour que ce monde soit totalement changé. Pour terminer, Crispin Kalombo a enseigné les délégués à ne pas imiter le mal mais à surmonter le mal par le bien.
Hénoc Akano
Le gouvernement central de la RDC a conjointement en parfaite collaboration avec l'exécutif provincial du Lualaba débloqués 320.000 USD, somme destinée à la construction du pont Ruuj qui s'est effondré depuis le mois d'avril dernier sur la nationale numéro 39, privant ainsi aux populations vulnérables du territoire de Kapanga de plusieurs biens commerciaux importés et à la ville de Kolwezi, les produits champêtres provenant dudit territoire.
L'Office des Routes a été désigné par le pouvoir central pour exécuter les travaux de construction du pont sur la rivière Ruuj dans le territoire de Kapanga.
Ces travaux qui ont commencé, il y a quelques jours, pourront prendre fin dans 21 jours, selon le Maître d'ouvrage : "l'Office des routes".
Selon les informations parvenues à la rédaction de Bmnews.cd, ce pont a été jeté depuis des années. Il est normal qu'il se coupe. C'est depuis avril dernier, ce pont jeté sur la rivière qui sépare la ville de Kolwezi au territoire de Kapanga ruuj est tombé dans l'eau.
Selon Richard Mukanz, le Secrétaire Rapporteur du Conseil territorial de la jeunesse de Kapanga, avait appelé les autorités centrales et provinciales à agir le plutôt que possible. Avant de préciser :" Nous souffrons aujourd'hui. Les populations vulnérables peinent à traverser la rivière suite à cette situation déplorable. Comment nos femmes et nos enfants peuvent manger du poisson fumé ? le riz importé ? Et, même, les produits importés qui viennent de l'Angola passent par Dilolo -Kokwezi puis Kapanga ?
Actuellement, un savon sonas est payé à 3000 FC, la traversée d'une moto sur cette rivière se négocie à 10000fc. Aucun Député ne dit mot. C'est déplorable. Que les autorités agissent rapidement pour trouver une issue".
C'est grâce notamment, au lobbying de plusieurs acteurs de la société civile, politiques et des différents mouvements qu'un plan aboutissant à l'exécution des travaux de réhabilitation du pont sur la rivière Ruuj ont été entamés.
Il y a lieu de retenir que plusieurs ponts sur la nationale numéro 39 dans les territoires de Kapanga et Lubudi sont signalés en état de délabrement très avancé et d'autres sont coupés en deux, empêchant ainsi la circulation des produits vivriers et agricoles dans les milieux ruraux et urbains et, occasionnant, en même temps, une crise alimentaire et économique dans cette province.
Christy Ilunga/CP