La ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, regorge beaucoup de talents artistiques et culturels. Cependant, de nombreux talents sont perdus par manque d’encadrement et accompagnement. C’est dans ce contexte que le projet "Mwindeurs crossroads" a été lancé par quatre différentes structures notamment, la SADEK Kinshasa, représentée par Elyse Mupa. Cette dernière a laissé entendre que ce projet se veut un cadre idéal pour pousser les jeunes congolais aux arts culturels. Ainsi, elle a invité les femmes à aimer les arts, les sports et les cultures. Prenant la parole en présence de Malafi Niamba, Elyse Mupa représentante de la SADEK Kinshasa, l’une des structures qui ont lancé le présent projet, a indiqué que, l'art et la culture jouent dans toute société un rôle particulier. Et dans ses efforts, ils visent à réduire la pauvreté et les inégalités. «Il s’avère qu’aujourd’hui, les gens négligent un peu la culture, les arts et les sports. Ils ne se donnent plus assez, mais ceux qui se donnent n’ont pas de projet concret ; ils veulent seulement à l’international mais après cela, ils n’ont aucune suite favorable. C’est dans ce contexte que nous avions voulu d’abord les motiver, encourager à aimer l’art culturel mais aussi à s’imprégner du projet », a-t-elle signalé, avant toutefois d’ajouter que, l’art et la culture sont des instruments au service de la liberté d’expression, de la promotion de la paix et du développement durable. Par la suite, Elyse Mupa, a signalé que ce projet est basé sur 19 formations qui seront organisées dans le district de la Tshangu, singulièrement dans la commune de N’djili. A l’en croire, cette occasion se veut aussi un cadre de faire comprendre aux différentes personnes qui vont prendre part à cette formation, l’importance de l’art culturel : « Par rapport à notre structure, nous savons très bien qu’aujourd’hui dans l’art culturel ce sont plus les hommes qui se lancent plus que les femmes. Ainsi, nous avons voulu encourager les femmes à aimer les arts, les sports et les cultures », a fait savoir Elyse Mupa. En gros, le projet "Mwindeurs crossroads" est un réseau de quatre structures, dont il a ouvert ses rideaux depuis samedi 12 août 2023, et ira jusqu’au 19 septembre 2025. Il a pour objectif primordial d’organiser un cadre d'apprentissage et partage sur les différents métiers du secteur culturel pour le développement communautaire, où les jeunes artistes et femmes de la commune de N'djili bénéficient d'une série de 19 formations sur les langues de civilisations étrangères, l'administration et gestion de projets communautaires, communication marketing ainsi que la créativité artistique. Ronsard Malumalu
L’Ambassadeur de Chine en RDC, Zhao Bin, a lancé la semaine du film chinois le vendredi 11 août dans la salle Ciné buzz à Kinshasa. Ponctuée par le discours d’ouverture de Zhao Bin et la projection du film, la cérémonie d’ouverture a marqué le début d’un partage culturel riche, mettant en évidence la culture chinoise, le mode de vie chinois, bref, un présentoir de la Chine d’aujourd’hui. Pour Zhao Bin, le choix porté sur l’univers cinématographique n’est pas anodin. Dans son mot d’ouverture, il a mis en exergue le pouvoir qu’a le cinéma de non seulement montrer les us et coutumes d’un peuple, mais également d’établir un lien affectif entre celui-ci et les autres peuples. «Le cinéma est une importante plateforme d’échange, une fenêtre pour présenter la culture d’un pays, un outil efficace pour améliorer la compréhension mutuelle entre les peuples. Les films peuvent avoir un impact dépassant les frontières et toucher la corde sensible dans le cœur des personnes d’horizons différents». Le choix des films à projeter n’est donc pas le fruit du hasard. Pour la cérémonie d’ouverture, le film choisi est « Terre errante », une histoire science-fiction basée sur les impacts du changement climatique qui aurait pousser les humains à mener un vaste projet afin de déplacer la Terre pour la sortir du système solaire ; la Chine voulant se positionner comme un acteur des Idées vertes a donc porté le regard sur ce film qui montre leur engagement à lutter pour la survie de la Terre. Le film met également en scène une famille, déchirée par cette lutte, mais pleine des valeurs essentielles pour les Chinois, à savoir : l’esprit de sacrifice, le travail, le respect des aînés, le sens de l’engagement, le courage et la sacralité de la famille et de la Nation ; un cocktail détonnant pour le public présent. Le film met également en avant le développement de l’univers cinématographique chinois, comme l’avait promis Zhao Bin. Le début de cette aventure remonte à mars dernier, lorsque « le président chinois avait lancé l’initiative pour la sinisation mondiale, qui consiste à renforcer les échanges et la coopération entre son pays et les autres en matière des sciences humaines, à enrichir le contenu des échanges, à établir les canaux de coopération, à promouvoir la compréhension et l’affinité entre les peuples. Deux mois après la visite de Fatshi en Chine, les deux parties ont publié une déclaration conjointe qui élève les relations entre la Chine et la RDC au rang de partenariat stratégique global et de coopération qui certainement ne peut se réaliser sans un rapprochement entre le peuple congolais et le peuple chinois. Ainsi, de nouvelles opportunités sont offertes à la coopération sino-congolaise , j’espère que la semaine du film chinois aura modestement servi cette cause noble de ce rapprochement entre les deux peuples et qu’au bout de cette semaine, le peuple congolais pourra s’ouvrir à la Chine, se familiariser et j’espère également que cette semaine du film chinois aura contribuer à enrichir la vie culturelle à Kinshasa et à renforcer l’intimité et l’amitié entre les Kinois et la communauté chinoise à Kinshasa. Je suis convaincu qu’avec les efforts mutuels des deux parties, la coopération culturelle entre la Chine et la RDC connaîtra un bond énorme de développement et comme une forte impulsion aux échanges, aux inspirations mutuelles entre les civilisations», a déclaré Zhao Bin. Zhao Bin dit avoir reçu certains congolais qui se disaient « impressionnés » par les films chinois diffusés dans certaines chaînes congolaises ; il s’est alors demandé pourquoi ceux-ci ne l’étaient pas en salles ? C’est alors qu’il a décidé de matérialiser cet accord entre les deux présidents par la « semaine du film chinois » qu’il entend bien perpétuer chaque année. Puisque les échanges culturels ne sont jamais un chemin à sens unique, la prochaine étape pour lui est de dénicher de bons produits cinématographiques congolais afin de les introduire auprès de l’audience chinoise. Déborah Nitu
L’Ambassadeur de Chine en RDC, Zhao Bin, a lancé la semaine du film chinois le vendredi 11 août dans la salle Ciné buzz à Kinshasa. Ponctuée par le discours d’ouverture de Zhao Bin et la projection du film, la cérémonie d’ouverture a marqué le début d’un partage culturel riche, mettant en évidence la culture chinoise, le mode de vie chinois, bref, un présentoir de la Chine d’aujourd’hui. Pour Zhao Bin, le choix porté sur l’univers cinématographique n’est pas anodin. Dans son mot d’ouverture, il a mis en exergue le pouvoir qu’a le cinéma de non seulement montrer les us et coutumes d’un peuple, mais également d’établir un lien affectif entre celui-ci et les autres peuples. «Le cinéma est une importante plateforme d’échange, une fenêtre pour présenter la culture d’un pays, un outil efficace pour améliorer la compréhension mutuelle entre les peuples. Les films peuvent avoir un impact dépassant les frontières et toucher la corde sensible dans le cœur des personnes d’horizons différents». Le choix des films à projeter n’est donc pas le fruit du hasard. Pour la cérémonie d’ouverture, le film choisi est « Terre errante », une histoire science-fiction basée sur les impacts du changement climatique qui aurait pousser les humains à mener un vaste projet afin de déplacer la Terre pour la sortir du système solaire ; la Chine voulant se positionner comme un acteur des Idées vertes a donc porté le regard sur ce film qui montre leur engagement à lutter pour la survie de la Terre. Le film met également en scène une famille, déchirée par cette lutte, mais pleine des valeurs essentielles pour les Chinois, à savoir : l’esprit de sacrifice, le travail, le respect des aînés, le sens de l’engagement, le courage et la sacralité de la famille et de la Nation ; un cocktail détonnant pour le public présent. Le film met également en avant le développement de l’univers cinématographique chinois, comme l’avait promis Zhao Bin. Le début de cette aventure remonte à mars dernier, lorsque « le président chinois avait lancé l’initiative pour la sinisation mondiale, qui consiste à renforcer les échanges et la coopération entre son pays et les autres en matière des sciences humaines, à enrichir le contenu des échanges, à établir les canaux de coopération, à promouvoir la compréhension et l’affinité entre les peuples. Deux mois après la visite de Fatshi en Chine, les deux parties ont publié une déclaration conjointe qui élève les relations entre la Chine et la RDC au rang de partenariat stratégique global et de coopération qui certainement ne peut se réaliser sans un rapprochement entre le peuple congolais et le peuple chinois. Ainsi, de nouvelles opportunités sont offertes à la coopération sino-congolaise , j’espère que la semaine du film chinois aura modestement servi cette cause noble de ce rapprochement entre les deux peuples et qu’au bout de cette semaine, le peuple congolais pourra s’ouvrir à la Chine, se familiariser et j’espère également que cette semaine du film chinois aura contribuer à enrichir la vie culturelle à Kinshasa et à renforcer l’intimité et l’amitié entre les Kinois et la communauté chinoise à Kinshasa. Je suis convaincu qu’avec les efforts mutuels des deux parties, la coopération culturelle entre la Chine et la RDC connaîtra un bond énorme de développement et comme une forte impulsion aux échanges, aux inspirations mutuelles entre les civilisations», a déclaré Zhao Bin. Zhao Bin dit avoir reçu certains congolais qui se disaient « impressionnés » par les films chinois diffusés dans certaines chaînes congolaises ; il s’est alors demandé pourquoi ceux-ci ne l’étaient pas en salles ? C’est alors qu’il a décidé de matérialiser cet accord entre les deux présidents par la « semaine du film chinois » qu’il entend bien perpétuer chaque année. Puisque les échanges culturels ne sont jamais un chemin à sens unique, la prochaine étape pour lui est de dénicher de bons produits cinématographiques congolais afin de les introduire auprès de l’audience chinoise. Déborah Nitu
Initialement instauré pour aider les étudiants à réviser les notes, à travailler et à être à la page par rapport aux leçons enseignées par les professeurs, le système de vente des syllabus ou tout autre fascicule de cours cesse de répondre au besoin pour lequel il est autorisé dans les universités. Selon les constats des observateurs, la vente de syllabus a facilité les mauvaises pratiques qui reposent sur l’omerta et le favoritisme en milieu universitaire. Ce système pourtant décrié par certains parents, non pour le montent d’argent qu’ils doivent débourser pour acheter à leurs enfants le fascicule, mais au contraire, pour des dangers qu’ils remarquent et cherchent à éviter à tout prix, est vu par plusieurs comme instituteur de la fraude et la paresse. Selon quelques personnes interviewées à ce propos, certains professeurs d’universités conditionnent la réussite des étudiants dans leurs cours par l’achat du syllabus. Ce qui, selon ces personnes, ronge petit à petit l’enseignement universitaire et le système éducatif en République démocratique du Congo. Sinon, la vente des supports a été instituée pour faciliter les étudiants d’être à la page avec le professeur, lorsque ce dernier dispense son cours. Dans d’autres universités, à l’exemple de l’Université catholique du Congo, les étudiants ne paient pas de syllabus de main à main de chez les enseignants. Selon certaines informations, l’université s’est arrangée et a inclus les frais y relatifs dans le montant à payer pour les frais académiques. Ruth Maka
Ce sera un jour nouveau, un jour d’allégresse, pour Mgr Stanislas Lukumwena Lumbala et Mgr Léonard Kasanda Lumembu qui totalisent, tous deux, 25 ans de vie Episcopale. A cette occasion, puisqu’il y a de la place pour tout le monde dans la maison du Seigneur, tous les fidèles, les membres des familles ainsi que les amis et connaissances sont attendus à la Paroisse Notre Dame de Fatima, pour participer à cette célébration mémorable. LPM
L’Eglise Evangélique de la Vision Chrétienne, mieux connue via son sigle EEVIC, se trouve en pleine tenue de sa toute première assemblée générale dite Conférence des délégués, au siège de sa branche évangélique de Kinshasa, autrement dit Assemblée Saint Palais, situé au n°34 de l’avenue Yangambi, quartier Kimbangu, dans la commune de Kalamu, pour une durée de 4 jours, soit du 16 au 19 août de la semaine en cours. A en croire le révérend Pasteur Encadreur Crispin Kalombo, lors de son mot de bienvenue en sa qualité de coordonnateur du comité organisateur de cette grande rencontre, cette dernière a lieu, référence faite à la conférence de Jérusalem dont il est largement question au chapitre 15 du livre des Actes des apôtres. Dans son mot d’ouverture, le Révérend Apôtre Crispin Kalombo, qui en avait la charge, a parlé en premier lieu de la genèse de cette grande église qu’il a présentée comme ayant vu le jour un certain 6 août, aussitôt après la disparition de leur père spirituel, l’apôtre Nzengu Mualuje, il y a de cela 25 ans. ‘’25 ans se sont écoulés depuis qu’est née l’Eglise Evangélique de la Vision Chrétienne, et ce 6 août 2023 se trouve gravé dans les mémoires comme date de résurrection de cette œuvre très combattue ; ce qui fait un quart de siècle dominé par des tumultes de toutes sortes’’, a-t-il fait savoir avant de parler de cette conférence des délégués comme devant marquer la fin d’une période troublée afin d’inaugurer une nouvelle vague de restauration au regard de la promesse de Dieu faite à ce sujet : ‘’La gloire de cette maison sera plus grande que celle de la première’’. Le Révérend Apôtre a, dans cet ordre d’idées, rendu grâce à Dieu pour la croissance numérique rapide de cette institution spirituelle qui a réussi à totaliser à l’heure actuelle environ 50 assemblées ouvertes et implantées les unes à Kinshasa, les autres au Kasaï et le reste au Katanga. Toutes ces trois provinces, dites branches évangéliques selon le jargon de l’Eglise, ont été valablement représentées à cette grande rencontre pour, entre autres, réfléchir sur la vie de leur église, passer l’éponge sur les transgressions et les erreurs du passé, redéfinir la marche de l’Eglise, poser les jalons d’une foi sincère en Christ et, enfin, régler la conduite personnelle et collective comme base de paix et de fidélité à Dieu. Le tout, c’est pour la pose des bases solides d’une refondation pour une meilleure croissance de l’Eglise. A en croire l’homme de Dieu, il est question durant ces assises de 4 jours de mettre fin à la dispute sur la doctrine chrétienne, allusion faite au chapitre 15 du livre des Actes des Apôtres ci-haut évoqué, dans lequel les Apôtres, anciens et frères venus de partout, donc délégués, se retrouvèrent pour discuter et aboutir à un compromis salutaire. Déjà à partir d’aujourd’hui jusqu’au 20, les conférenciers se pencheront sur plusieurs thématiques des aspects divers de la vie de l’Eglise sans état d’âmes ni considérations humaines, en vue d’un nouvel élan pour un essor sans précédent de l’EEVIC. Foi sur ses propos, le résultat des délégués apostoliques est l’expansion de l’Eglise ainsi que l’inauguration des voyages missionnaires, comme celui qui avait conduit Paul à Rome. Avec sa vocation de s’implanter dans toutes les autres provinces restantes, surtout dans les deux Kivu et en Ituri, l’Eglise Evangélique de la Vision Chrétienne, via la bouche autorisée de son Révérend Apôtre, se dit déterminée à soutenir jusqu’au bout les efforts du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi pour mettre les agresseurs de la République Démocratique du Congo hors d’état de nuire afin que soit instaurée la paix dans l’Est du pays et sur toute l’étendue du territoire congolais. L’EEVIC promet d’œuvrer toujours pour le développement de la RDC ainsi que pour le bien de sa communauté et de son peuple, avec une entière reconnaissance au Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi pour avoir officiellement confié la gestion du pays entre les mains de Dieu. Pour le Révérend Apôtre, la haine tribale ne doit pas avoir de la place au sein d’un pays comme la République Démocratique du Congo. ‘’La corruption, le vol, les tueries, le mensonge, l’idolâtrie et autres choses semblables seront toujours l’objet de notre combat’’, a-t-il promis. Après ces paroles d’ouverture, le Révérend Apôtre a tenu à dispenser à l’intention des conférenciers un enseignement dit apostolique durant lequel il les a appelés à sortir l’Eglise de l’état de paresse dans lequel ils l’ont abandonnée. Il les a priés à cet effet à adapter la vitesse de l’église à celle dans laquelle évolue la science. ‘’L’Eglise doit évoluer de manière à rattraper la vitesse du monde en faisant siennes toutes les innovations pour ne pas qu’elle paraisse traîner les pas’’, a-t-il souligné en s’appuyant sur le cas illustratif de la bible incorporée dans le téléphone et son apport non négligeable dans les prédications. Pour aider son auditoire à mieux saisir la portée de son enseignement, l’homme de Dieu a réussi à inculquer dans leurs têtes, syllepse oblige, ce qu’il a pu intituler les 7 savoirs. Le temps ayant fait défaut, il s’est, pour cette première journée, limité à deux savoirs, à savoir : savoir réfléchir et savoir concevoir. Pour parler du savoir réfléchir, il a, toutes affaires cessantes, recouru au verset 20 du chapitre 16 du livre des Proverbes qui stipule : ‘’celui qui réfléchit sur les choses trouve le bonheur et celui qui se confie en l’Eternel est heureux’’. Ce qui n’est pas loin du verset de la lettre de Pierre qui ordonne : ‘’faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu et à la vertu la connaissance’’. L’Apôtre Crispin Kalombo a dit beaucoup d’autres choses et ce sont les pages qui font défaut pour en parler toutes en détail. Dans l’entretemps, les travaux en commission relatifs à ce long enseignement liminaire démarrent déjà aujourd’hui jeudi 17 sur le coup de 9 heures. Saint-Germain Ebengo
*Le 8 août 2023 sonnait le glas, à l’Office Congolais de Contrôle (OCC), de la prise des fonctions officielles des nouveaux dirigeants de la Délégation Syndicale Nationale de cette entreprise du portefeuille. A cette occasion, hier 16 août 2023, au siège de l’OCC, Etienne Tshimanga et Christelle Muabilu, respectivement Directeur Général et Directeur Général adjoint, ont rencontré pour la première fois leurs interlocuteurs, partenaire traditionnel avec lequel ils devront cohabiter tout le long de l’exercice de leurs fonctions à la Direction Générale. Défense des intérêts des travailleurs De prime abord, le DG Etienne Tshimanga Mutombo a félicité ses hôtes pour leur désignation au terme des élections dûment organisées. Il a souligné que ce choix n’est pas un privilégie, mais une responsabilité pour protéger la poule aux œufs d’or qui est l’OCC. A cet effet, il a exhorté ses interlocuteurs à se référer aux textes règlementaires pour mieux défendre les intérêts des travailleurs. Axes prioritaires Parallèlement, pour une collaboration harmonieuse, la Direction Générale et la Délégation Syndicale doivent unir leurs efforts en se basant sur certains piliers ou axes prioritaires dont la révision de la Convention Collective. A ce sujet, le Directeur Général a insisté sur le fait que certaines dispositions de l’actuelle Convention Collective doivent être revisitées et la révision de la structure organique de l’entreprise. Paix sociale Prenant la parole à son tour, le Président de la Délégation Syndicale, Monsieur Chiruza Chiro a remercié la Direction Générale pour ces premiers échanges qui pose le jalon d’une franche collaboration tout en préconisant le dialogue comme le maître mot qui doit guider les deux parties. Car, là où il y a dialogue permanent, la paix sociale va inévitablement régner. Le Directeur général a demandé aux délégués syndicaux à être leur interlocuteur auprès des agents et cadres de l’Office, en vue de préserver les acquis de l’Office. La Pros.
Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo, devient le véritable ‘’sanctuaire’’ qui regorge les plus d’églises de réveil. Dans presque chaque avenue, l’on retrouve des ‘’églisettes’’ qui se succèdent. Ce phénomène devient menaçant et la population décrie. A chaque heure de culte, tous les environs du périmètre où se trouve l’église sont mouvementés et vibrent, à coup sûr, sous le rythme de la mélodie de cantiques, au point de déranger et causer, du reste, le traumatisme à la population, au regard de la pollution sonore aggravée. La multiplicité des églises fait ainsi référence à la présence de différentes dénominations et branches du christianisme, chacune ayant sa propre organisation, doctrine et ses pratiques. Si pour certains, l’église est l’un des endroits qui ont pour rôle de former l’homme, tant sur le plan moral que spirituel, à Kinshasa, cela est loin d’être le cas dans la plupart de cas. Depuis quelques années, certaines personnes se servent de l’église et la considère comme solution à tout ce que l’homme peut connaitre comme difficulté. L’église et/ou la spiritualité est considérée, pour beaucoup, comme une richesse, « car ça permet aux individus de trouver une communauté religieuse » qui correspond le mieux à leurs croyances ainsi qu’à leurs styles de vie. Cela favorise également la diversité théologique et encourage le libre choix de l’expression spirituelle.» Beaucoup d’Eglises à Kinshasa ont été créées pour « répondre à l’inaptitude des églises mère ». D’autres, par contre, ont été créées, selon des observateurs, pour « exploiter la crédibilité des gens et se faire de l’argent ». En somme, la perception de la multiplicité des églises dépend alors aux convictions et valeurs individuelles de chaque personne. Mais, l’Etat congolais, en tant que autorité, devrait règlementer et suivre à la lettre le processus de la création d’une église, en vue d’éviter ces désagréments. Christine Mushota
SOLINA, Muana Mboka, sur scène au stade des Martyrs avec Wazekwa Solina Marie Julie est cette étoile montante de la musique urbaine qui a sauvé le spectacle de Félix Wazekwa, le 12 août 2023, au stade de Martyrs à Kinshasa. Très adaptée et brillante sur scène, sa tenue magnifique de soirée n’a pas laissé indifférents les mélomanes congolais. Tous étaient curieux de l’apparition de SOLINA sur le podium. Comme une véritable star, la jeune chanteuse a créé de l’éphorie avant même de prendre le micro pour chanter. Toutes les caméras étaient braquées sur elle qui est considérée comme la grande surprise et perle de la soirée. Sur une estrade riche en couleurs et en lumières, la Princesse de l’Afrobeat a ébloui les mélomanes lors de son intervention magistrale dans la chanson « Paracétamol » chantée en featuring avec le leader de l’orchestre Cultur’A Pays Vie. Sa prestation a été très bien appréciée par la foule et les observateurs avertis qui ont été heureux de découvrir SOLINA. Elle a reçu des acclamations du public qui l’a réclamée à trois reprises de refaire encore son solo vocal dans ce tube de Wazekwa. Très fascinante, SOLINA appelé affectueusement ‘‘Muana mboka’’ a chanté avec tout son cœur, son âme et surtout avec son attitude charismatique sur scène. Pour les observateurs avertis, la chanteuse germano-congolaise a été la grande découverte de tous les concerts joués au stade de Martyrs. Une belle impression pour Solina ! Grâce à sa performance artistique saluée, elle a réussi un passage historique, considérable et très éclairé pour sa carrière musicale qui est prometteuse. "Pendant juste quelques minutes seulement lui accordées, SOLINA a profité et a vite saisi l’occasion pour la scène et défendre son talent percutant et pleine d’énergie devant les fans exigeants de la Capitale. Elle est forte et impressionnante". Donc, si Wazekwa l’avait bien compris avant, il allait de donner du temps suffisamment à cette nouvelle chanteuse qui voulait faire encore mieux sur scène au stade", estime José Mpaka Ikombe, un grand chroniqueur des musiques à Kinshasa. Ce qui est évident, renseigne-t-on, SOLINA Marie Julie avait préparé un spectacle inédit avec ses danseurs pour ce grand rendez-vous. Malheureusement, le temps n’avait pas permis à SOLINA de démontrer davantage son savoir-faire artistique devant le public du stade. Toutefois, l’histoire retiendra que la présence de SOLINA a apporté du tonus à l’événement de Félix Wazekwa au stade de Martyrs. Car elle a laissé une belle impression dans la mémoire de la foule. Cette jeune chanteuse est un talent à suivre à la loupe. Car elle a encore beaucoup à donner pour satisfaire les amoureux de la bonne musique. Bravo l’artiste ! JD
Donné pour mort dans les réseaux sociaux, le week-end, Reddy Amisi Bailo Canto est sorti de son silence pour démentir les rumeurs et confirme le calendrier des activités marquant ses 40 ans de carrière musicale au cours d’un entretien dimanche avec l’ACP. « Je suis bel et bien vivant. Je dirai même très en forme. Aucun souci de santé. A vous les malveillants qui pour de sombres raisons racontez que je suis décédé, je dis que je prie le bon Dieu pour qu’il vous pardonne et je vous pardonne moi aussi. Et à vous les bienveillants qui pour de nobles raisons, continuent à aimer, vous pouvez être rassurés que je me porte à merveilles. A vous tous enfin, je dis que je n’ai que de l’amour pour chacun d’entre vous. Que Dieu vous garde tous dans son amour », a déclaré le chanteur -leader du groupe La Casa do canto. Et de poursuivre : « Votre artiste se prépare pour célébrer avec les fanatiques mes 40 ans de carrière musicale à Kinshasa. Il s’agit d’un grand évènement que je compte célébrer en quatre étapes pour permettre à toutes catégories du public de participer à la fête ». Reddy Amisi a fait savoir qu’il reste vraiment concentré avec son orchestre dans les préparatifs cette célébration dont les dates sont déjà fixées de la manière suivante. « Tout va commencer le 24 août 2023 par le concert live au Studio Mama Angebi de la Radiotélévision nationale congolaise. Tandis que le 25 août 2023, j’invite les jeunes à une conférence scientifique sur l’homme et l’œuvre de Reddy Amisi, qui aura lieu au Musée national de la RDC. Nous avons également prévu un spectacle populaire le 26 août 2023 au couloir Papa Wemba, ex-Couloir Madiakoko, au quartier Matonge à Kinshasa. La fête de 40 ans sera clôturée par une soirée VIP qui aura lieu 1er septembre 2023 au Pullman Hôtel », a-t-il annoncé. Le chanteur congolais a souligné que la célébration du 40ème anniversaire dans sa profession de musicien est dédiée à Jules SHUNGU WEMBADIO alias Papa Wemba, qui l’a encadré et l’a offert la chance de devenir un grand nom dans l’histoire de la musique congolaise. « Papa Wemba fut mon mentor. Grâce à lui que le monde m’a découvert à travers ma voix et mes œuvres dans Viva-la-Musica. J’avais voulu que le Kuru soit vivant pour célébrer avec nous cette fête. Mais Dieu a décidé autrement. Toutefois, j’ai invité quelques légendes vivantes de notre Rumba, notamment : Sam Angwana, Djuna Djanana, Ramazani et Luciana. Ils vont être avec moi sur scène au cours d’un spectacle que nous avons dénommé « Reddy Amisi, l’intemporel. Donc l’évènement est costaud. Les mélomanes vont se retrouver dans chaque étape », a révélé Bailo Canto. De son vrai nom Rémy Namwisi Ngoy, Reddy AMISI est né en 1960 à Kinshasa. Auteur -compositeur des tubes à succès, ce chanteur de renom a connu ses débuts dans la musique en 1975. C’est dans le groupe Viva-la -Musica de Papa Wemba en 1983 qu’il a connu son éclosion et a été découvert par les mélomanes. Plus de dix albums dans son actif, Reddy a marqué son histoire dans la musique congolaise grâce à son répertoire dont les thèmes de ses chansons décrient les réalités de la vie et ont fait de lui un véritable peintre de la société. Jordache DIALA
La République démocratique du Congo, pays laïc, se distingue à travers la présence importante des églises dans toutes les rues de la capitale Kinshasa. Depuis un certain temps, le nombre d’églises, particulièrement les églises de réveil, grimpe. Il suffit de sillonner les avenues, les différents quartiers pour se rendre à l’évidence. A l’issue d’une descente dans la capitale, les fins limiers de La Prospérité se sont entretenus avec certaines personnes pour avoir de leur point de vue quant à cette présence remarquable.
Vendredi 11 août dernier, s’est tenu au musée national de la RDC, une conférence organisée par le groupe LABORA FOUM sur la journée consacrée à la jeunesse. Il y a eu 3 panels, tout concentré sur l’élaboration d’un projet et de l’entrepreneuriat. Et le thème de cette conférence initiée par la coordonnatrice, madame Rosiane KABANGU : ‘‘Promouvoir l’autonomisation de la jeunesse par la valorisation de métiers en vue de leur meilleure participation au développement de l’économie nationale’’.
La première édition de «LABORIA FORUM » a eu lieu vendredi 11 août dernier sous le thème « Promouvoir l’autonomisation de la jeunesse par la valorisation des métiers ». Une initiative de Rosiane Kabangu en sa qualité de représentante de la jeunesse de la République Démocratique du Congo au COMESA (Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe). Elle a donné le « go » de cette journée qui a coïncidé avec la Journée Internationale de la jeunesse célébrée chaque 12 août. La jeunesse congolaise était conviée à promouvoir les activités de formation et l’entrepreneuriat pour se rendre utile à la société en vue de créer sa propre richesse. Avec l’avènement du numérique dans tous les secteurs de la vie, la concurrence est rude.