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‘’Mauvaise’’ gestion des immondices à Kinshasa : la population se plaint et dénonce !

Lancé le 19 octobre 2020, en présence du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, Kin-Bopeto est un programme mis en place pour l’assainissement de la Ville-Province de Kinshasa. Il a été initié par le gouverneur de la ville Gentiny Ngobila Mbaka. Celui-ci se veut un projet programmé en vue de mettre fin à l’insalubrité régnant dans la capitale congolaise. Aujourd’hui, les kinois, premiers bénéficiaires du projet, se plaignent du non-changement de la situation environnementale dans la ville.
Ce projet évalué à plusieurs millions de dollars, se veut pour le maintien total de la propreté dans la ville de Kinshasa, en luttant notamment, contre les immondices et promouvoir un environnement sain. A la grande surprise de la population, une stagnation totale des travaux.
Dans les artères de Kinshasa, destinées à bénéficier des services de ce méga programme, rien ne va. Des poubelles publiques installées depuis le début de l’initiative, n’existent plus que dans le passé. Les passants, par manque d’endroits où mettre leurs déchets, les déposent à même la route.
Des allés de canalisations d’eau dans les routes débordent d’immondices. Les routes deviennent délaissées, mal entretenues ou, même, pas entretenues. Ce qui justifie la colère de la population, et l’émoi en voyant tels actes.
A quelques semaines de la fin de la saison sèche, des solutions drastiques sont impérativement importantes à être prises par les autorités de la ville, en vue d’éviter des dégâts.
Emmanuela Mapendo & Christine NShobole

 

‘’Mauvaise’’ gestion des immondices à Kinshasa : la population se plaint et dénonce !
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Exetat 2023 : la Publication des résultats ne fait pas que des heureux


Mardi 22 août, au lendemain de la publication des résultats de l’examen d’état, dans la commune de Selembao s’est soulevée une mutinerie à l’Institut Ngafani et l’ILS par des élèves n’ayant pas obtenu leurs diplômes. Deux sections ont battu le record d’échecs, c’est pour montrer leur colère et indignation qu’ils ont posé des actes de vandalisme dans leurs établissements plongeant ainsi les coins autour dans une insécurité.
Dans l’après-midi du lundi 21 août a eu lieu la publication des résultats de l’examen d’état passé en juin dernier par les élèves finalistes du cycle humanitaire. Il était question en cette date des résultats pour les écoles de Kin-Plateau et Funa. Les sons des sifflets, trompettes, klaxons et chants des jeunes diplômés ont retenti dans la ville-Province de Kinshasa durant toute la soirée, bon nombre était heureux d’avoir réussi et d’autres non, après avoir tapé le code leur permettant de vérifier leurs résultats n’ont malheureusement pas reçu d’information et cela fut le cas de toute une promotion en mécanique à l’institut Ngafani et 51 élèves/55 en électricité à l’ILS.
Tous très révoltés, ces élèves se sont ramenés le lendemain matin et ont caillasé leurs établissements scolaires, bâtons en mains et autres ils ont menacé le personnel et la population aux alentours, ce n’est qu’après une intervention de la police locale qu’ils ont pu se calmer. Un finaliste a déclaré ceci : «Chaque année, c’est seulement comme ça ici, les élèves des options techniques sont sacrifiés, c’est toujours ceux en scientifiques et littéraire qui réussissent tous et ce n’est pas normal nous en avons marre ! » L’acte posé par ces élèves est un cri d’alarme poussé à l’égard des autorités de ces deux établissements afin qu’ils puissent mieux gérer le déroulement des examens d’état ainsi ils n’auront plus à s’inquiéter de leur réussite.
Emmanuella Mapendo De Mutuza

 

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Kinshasa : le Festival Africain du Mariage annonce sa 3ème édition du 15 au 16 septembre 2023


Après novembre 2020 et juillet 2022, la plateforme événementielle « Festival Africain du Mariage » organise sa 3ème édition, du 15 au 16 septembre prochain, au Pullman Grand Hôtel, à Kinshasa/Gombe. Placée sous le thème « Mariage, entre Tradition et Modernité », la présente édition traite des situations de conflits observées entre les cultures africaines et occidentales sur la notion du mariage.
Outre la cérémonie d’ouverture qui débutera dès 9 heures du premier jour, au Salon Congo, il est aussi prévu la tenue des Panels, des ateliers, d’une Soirée Célibataires et d’une grande Soirée de gala.
L’accès aux Panels est gratuit. Ces derniers sont à six à savoir :
1. Us et Coutumes Africains dont le thème s’intitule : « Préservation de l’identité culturelle du mariage en Afrique : influence de la modernité et rôle des médias »
2. Hommes qui évoque la question de l’: « épanouissement du couple et participation financière au budget du foyer »
3. Mariage & Stéréotype qui traite du sujet de la : « Promotion de l’inclusivité des différences dans le mariage »
4. Santé & Famille qui aborde l’angle : « Parlons planification familiale, régimes matrimoniaux, succession et relation de famille à distance »
5. Femmes qui débat sur : « Zoom sur la jeune fille et sa vision du mariage à l’ère des réseaux sociaux »
6. PME, Business et Finances qui se penche sur la : « Gestion des finances dans le foyer et les opportunités entrepreneuriales dans l’industrie du mariage ».
Hormis les panels, le programme prévoit neuf ateliers ci-après : Photos & vidéos, Musique, Décoration, Service-traiteur, Maquillage et coiffure, Stylisme, Textile, Wedding Planner et Composition des vœux. Tout comme les panels, l’accès est aussi gratuit.
Néanmoins, les soirées Célibataires et de Gala qui se dérouleront respectivement le premier et le second jour de l’événement, au Salon Congo du Pullman Grand Hôtel seront payantes. Cela est dû aux avantages et différentes surprises réservés aux participants.
Zoom sur le Festival Africain du Mariage
Initié par Madame Celly Ndiang, congolaise de la diaspora, le Festival Africain du Mariage est d’abord une vision, puis une structure visant, d’une part, la valorisation des valeurs culturelles du mariage en Afrique.
Et de l’autre, l’organisation d’un réseau d’affaires des professionnels œuvrant dans l’industrie du mariage par la constitution d’un annuaire facilitant la mise en relation entre l’offre et la demande.
John Ngoyi

 

Kinshasa : le Festival Africain du Mariage annonce sa 3ème édition du 15 au 16 septembre 2023
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UPN : les étudiants saluent et louent la proposition


Après avoir constaté un accoutrement indécent de certains étudiants qui ternissent l’image des établissements supérieurs de la Ville-province de Kinshasa, les instituts supérieurs et universités envisagent de plus en plus à instaurer un model vestimentaire que doivent adopter les étudiants. Cette proposition est louée par les étudiants de l’Université pédagogique nationale. Toutefois, elle doit être équilibrée et devra respecter les droits et libertés individuels des étudiants, à en croire un échantillon d’étudiants de l’UPN.
Selon ces étudiants, le fait d’adopter un style vestimentaire décent n’est pas une chose mauvaise, car aujourd’hui l’image de plusieurs établissements supérieurs est ternie à cause d’un mauvais accoutrement de quelques-uns. Par ailleurs, ils estiment que l’adoption d’un code vestimentaire doit être équilibrée et devra respecter les droits et libertés individuels des étudiants. Ce code doit également être motivé par plusieurs raisons notamment : Maintenir un environnement professionnel, Promouvoir l’égalité. «Un code vestimentaire peut aider à maintenir un environnement professionnel et respectueux au sein de l’université. Il peut contribuer à créer une atmosphère propice à l’apprentissage et à la concentration en évitant les tenues inappropriées ou distrayantes. Ce code peut aider à promouvoir l’égalité, en évitant les discriminations basées sur l’apparence physique ou le style vestimentaire. En établissant également des normes claires, il peut garantir que tous les étudiants sont traités de manière équitable, indépendamment de leur statut socio-économique ou de leur style personnel », a signifié l’un des étudiants de l’UPN, avant toutefois de préciser qu’un code vestimentaire peut préparer les étudiants à la vie professionnelle en les habituant à se conformer, aux normes vestimentaires spécifiques. Cela peut les aider à développer aussi des compétences en matière de présentation personnelle et à se préparer aux attentes du monde du travail.
A les en croire, le code vestimentaire contribue à créer un environnement respectueux où chacun se sent à l’aise et en sécurité. Il renforce l’identité de l’université en créant une image cohérente et professionnelle.
Ketsia Mbala

UPN : les étudiants saluent et louent la proposition
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Mitendi : la population crie à la pénurie d’eau et de l’électricité

La population de la ville de Kinshasa, plus précisément celle de Mitendi se plaint quotidiennement des problèmes qui, même après plusieurs années, persistent. Fatiguée et déçue des promesses, les habitants de ce coin de la ville de Kinshasa sont pris à leur propre sort. En conséquence, l’insécurité est devenue familier à cette population.
Le problème persiste au sein de la population et ce genre de cas est souvent constaté dans certains quartiers reculés de la ville, ou l’état des routes empêche les autorités compétentes d’y accéder pour apporter des solutions.
« Depuis un moment, nous constatons que l’eau a cessé de jaillir du robinet, nous avons fait appel auprès de ceux qui peuvent résoudre le problème, mais sans suite… », a expliqué un résidant de Mitendi.
Incapable de supporter cette situation, la population s’est vue obligée de mobiliser des ressources nécessaires pour une création des forages et,
en même temps, d’en faire un moyen de commerce au lieu de se rendre sur des très longues distances à la recherche de l’eau potable.
Un autre cas délicat se rajoute, c’est celui des routes non aisées. Certaines routes de ce milieu sont devenues des poubelles et sont menacées par des érosions. Des voies sombres, sont des lieux habituels où se déroulent souvent des cas de viol, vol, crime etc. « Vers les années 2019, nous avons vécu une période de pillage, viol… sur la Nationale numéro 1, en allant vers le marché appelé Lufu, des lance-pierres venaient de deux côtés de la route », a dévoilé un responsable du quartier. Et d’ajouter : « durant la nuit, il est presqu’impossible de voir ce qui nous entoure », a-t-il conclu.
Ketsia Mbala

Mitendi : la population crie à la pénurie d’eau et de l’électricité
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Après cinq mois dans le noir : Bandundu-Ville éclairée, la population remercie la SNEL !


La Société Nationale d’Electricité, Snel, a remis en service, dimanche 27 août 2023, la sous-station électrique dite ‘’Aviation’’, dans la ville de Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu, éclairant plusieurs quartiers de cette ville privée d’électricité depuis cinq mois. Cette coupure pendant une si longue durée est due à une panne au niveau du transformateur, affirme la Snel.
Cette coupure d’électricité avait occasionné automatiquement la pénurie d’eau de la Régideso. Prospère Bakuku, directeur provincial de la Société Nationale d’Electricité dans cette ville, avait rassuré que les équipes étaient à pied d’œuvre pour résoudre ce problème. Il s’agissait donc, faut-il le rappeler, d’un transformateur qui était tombé en panne au niveau de la sous- station Aviation se trouvant à côté de la banque centrale. Monsieur le Directeur Provincial avait promis que la décantation de situation dans un bref délai qui était de dix jours.
Fatiguée de l’attente, la population avait dépêché une délégation à Kinshasa pour exposer le problème aux autorités de la SNEL.
«Nous sommes allés à Kinshasa contacter les autorités, et nous sommes revenus avec la bobine pour la réparation », avait réagi Monsieur Prospère Bakuku après qu’il a reçu la plainte de la population.
Foi sur les témoignages reçus, c’est l’actuel Directeur général de la SNEL, Monsieur Fabrice Lusinde, et son équipe qui ont réalisé des prouesses là- dessus.
A les en croire, au début, Monsieur le Directeur général avait envoyé le matériel nécessaire avec une équipe experte de techniciens pour pouvoir pallier à ce problème qui a élu domicile depuis le 15 juillet 2023. Ce matériel, faut-il l’attester, était réceptionné depuis le 25 juillet par l’équipe qui était présente à Bandundu et qui ont permis aux techniciens de la société affectés au sein de l’Atelier d’Electro Maintenance Industrielle, AEMI en sigle, engagés par la Société Nationale de l’Electricité, de s’activer corps et âmes pour résoudre ce tracassant problème.
Electricité rétablie, la RTNC a été alimentée en premier lieu, ce qui lui a permis de déclarer par la voie des ondes la fin des travaux de remise en service de la sous-station ‘’Aviation’’ ainsi que du réseau de la distribution associée à Bandundu. Après six semaines de travaux abattus par les équipes envoyées, la population a été, durant la nuit de dimanche 27 août, dans une totale joie de pouvoir revoir le courant à nouveau après un long temps de ténèbres ou, en termes clairs, après une longue période d’attente.
C’est avec un immense plaisir que la population de Bandundu-ville, vu le fruit du travail abattu, a remercié, avec de mots de bénédictions pleins les bouches, les techniciens de la SNEL pour le travail réalisé.
Princesse Yala

Après cinq mois dans le noir : Bandundu-Ville éclairée, la population remercie la SNEL !
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Après plus de deux ans de travaux : UNIKIN : les homes rénovés enfin prêts à accueillir les étudiants !



Après des années de durs labeurs, les homes des étudiants de l’Université de Kinshasa, les mêmes qui ont accueilli, pas longtemps les athlètes compétiteurs des 9è jeux de la francophonie, sont enfin prêts à accueillir les étudiants.
Les travaux de ces logements pour étudiants ont débuté depuis 2020. Ces locaux construits depuis avant l’indépendance de la RDC, étaient invivables compte tenu de ses conditions sanitaires précaires. Depuis la construction de cette Alma Mater et des homes, aucun travail de rénovation n’a été réalisé.
Les étudiants vivaient dans chaque local au nombre surplus recommandé. Ces habitations étaient devenues aussi des lieux d’abri des non-étudiants et bandits, qui semaient un climat de peur et d’insécurité dans les alentours de l’Université. Le déguerpissement des étudiants en janvier 2020 était aussi pour résoudre ce problème d’intrusion au sein des homes et couper court à ces actes d’antivaleurs.
Ces édifices, commençant par le home du plateau, le homme 10, le home 20 et, enfin, le home 30, ont été réhabilités et répondent aux normes internationales. Maintenant, reste que les autorités de l’Enseignement universitaire et supérieur se décident pour que les étudiants regagnent leurs logis.
Toutefois, un seul problème dérange. C’est de savoir si le comité de gestion des homes et, les autorités universitaires de cette Alma Mater pourront s’impliquer comme il se doit pour disposer une politique de gestion qui épargne ces bijoux de tout danger de la part de qui que soit. A cette question, il y a de quoi beaucoup réfléchir.
Faradja Muderhwa Bernadette

Après plus de deux ans de travaux : UNIKIN : les homes rénovés enfin prêts à accueillir les étudiants !
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‘’J’y ai cru’’ : Ika de Jong Présente son ouvrage ‘’Témoignage’’


Pour marquer l’histoire de sa vie, la journaliste, chroniqueuse et influenceuse Ika de Jong Kibonge a organisé une cérémonie du vernissage de son ouvrage dénommé «témoignage» le samedi 26 août 2023 dans la salle Show Buzz, en présence de la Première Dame de la République Démocratique du Congo, Denise Nyakeru et d’autres grandes personnalités du pays en vue de partager son expérience sur les choses vécues.
Dans son ouvrage, l’écrivaine Ika de Jong a fait un autoportrait qui décrit l’histoire de sa vie, de ses expériences personnelle et professionnelle. Entre le rêve d’une petite fille qui était de devenir journaliste et son accomplissement. Ce livre regorge les défis, les difficultés qu’elle a eues à rencontrer dans son existence «Entre le rêve de petite fille qui était de devenir journaliste et son accomplissement, il y a eu beaucoup de péripéties, plusieurs défis ; que ce soit sur le plan sentimental, familial et même sanitaire du fait d’un cancer. En effet, c’est comme si pour que je devienne la Ika De Jong que Dieu attendait, il fallait que je traverse des épreuves rudes dans chaque domaine de ma vie », a déclaré Ika de Jong qui explique et motive à travers son livre que les difficultés dans la vie ne sont qu’un chemin qui amène vers la réussite, ces défis ne doivent pas être un blocage pour nous affaiblir, mais plutôt une raison pour nous pousser à atteindre notre objectif.
«Je vous amène dans mon passé, mon présent et mon futur, en vous partageant plusieurs épisodes de ma vie qui m’ont amené où je suis aujourd’hui», a-t-elle ajouté que la lecture de son ouvrage témoignage est la lecture de sa vie dans sa globalité. L’écrivaine à la plume facile a voulu partager son expérience personnelle afin de créer des vocations mais aussi attiré l’attention de ses lecteurs sur les difficultés que rencontrent les femmes dans leur réussite sociale.
«Mais, en dépit de toutes ces difficultés, rien ne pouvait entraver ma détermination et ma rage de vaincre. Après tout, j’avais de qui tenir : ma mère et ma grand-mère sont celles qui m’ont inculqué des valeurs de travail, de sérieux et de ténacité. Je ne recule donc devant rien quand il s’agit d’exercer ma passion et de rendre fiers ceux que j’aime », déclare-t-elle.
Eunice Maleka

‘’J’y ai cru’’ : Ika de Jong Présente son ouvrage ‘’Témoignage’’
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Des brevets aux inspecteurs de droit d’auteurs et des diplômes de mérite aux artistes : SONECA : Maman Anosandjo remercie Adios Alemba et Octavie Kembi pour ne l’avoir pas oubliée



En dépit de plusieurs années de somnolence, la SONECA, Société Nationale des Editeurs, Compositeurs et Auteurs, que d’aucuns croyaient être en liquidation, va totaliser le 6 décembre prochain, 54 ans d’existence. Voilà ce qui justifie sa grande cérémonie organisée le vendredi 25 août de la semaine qui vient de se clôturer, dans l’enceinte de l’amphithéâtre du ministère des Affaires Etrangères, à la Gombe.
Au cours de cette cérémonie, son Président du Conseil d’Administration, le célèbre artiste et éditeur Adios Alemba a, de concert avec sa Directrice Générale, madame Octavie Kembi, procédé à la remise des brevets à plus de mille inspecteurs de droit d’auteurs ainsi que des diplômes de mérite artistique à une centaine d’artistes, toutes catégories confondues.
A en croire M. le PCA, allusion faite à Adios Alemba, lors de son discours d’ouverture, ce moment a été pour lui une occasion mémorable annonciatrice du réveil de la SONECA. Ce patron de Gillette d’or, mieux connu par son tube ‘’mille sourires des années 81-82, s’est dit déterminé à porter haut l’étendard et la visibilité de la culture congolaise tant sur le plan national qu’à l’échelle globale, via à la fois son implantation à travers le monde et l’exploitation de nouvelles pistes de la technologie actuelle.
Adios Alemba a promis de continuer à lutter en faveur de la dignité de l’artiste congolais. Pour envisager d’y arriver, il a choisi de placer son déterminisme sur sa ténacité qui permettra à la source lumineuse de la culture et arts congolais d’être désormais réellement ramenée à la surface du sol de la République Démocratique du Congo, à l’heure actuelle connue à travers le monde pour sa vitalité musicale. C’est au travers, foi sur ses propos, de la rumba, aujourd’hui reconnue comme le patrimoine mondial de l’humanité. Pour lui, les artistes congolais devront désormais rentrer dans leurs droits.
Maman Anosandjo, comédien de son état, de son vrai nom ‘’Marius Bayolo’’, sous son aspect détravesti, a été parmi les heureux nominés dans la catégorie diplôme de mérite artistique. Il y avait parmi d’autres nominés de cette même catégorie, Jadot le Cambodgien, artiste chanteur, un ancien de Viva La Musica ; Assimba Bathy, dessinateur caricaturiste ; Godé Mbemba, alias Lofombo, vertueux guitariste, ancien de l’Empire Bakuba ; Djo El, artiste chanteur, ancien de Grand Zaïko Wawa ; Maître Bebin, cinéaste ; Louis Onema, arrangeur des sons ; Maman Jacquie Olanzo, danseuse ; Isaac Mundele, sculpteur à base d’objets de récupération (clous et consort) ; Kandungi Munzanzu, le concepteur du Franc congolais ; Paul Lufwa, sculpteur et fils de Feu Lufwa, auteur du Batteur de la Foire de Kinshasa ; Serge Manga, sculpteur, auteur de plusieurs œuvres, la liste est longue et non exhaustive. Dominique Mabua, ancien danseur de l’Empire Bakuba ; Papy Ndala, Manager et coach international sur le business et accompagnement des structures et organisations, et Henry Kasongo, pour ne citer que eux, ont été plutôt parmi ceux qui ont reçu les brevets d’inspecteurs de droits d’auteurs.
Dans sa joie de nominée, Maman Anosandjo, autrement dit la première dame d’Afrique, a eu des mots justes pour remercier dans un premier temps le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, pour avoir pris l’irréfragable décision de remettre la SONECA sur le chemin de ses droits, détournés durant plus de 12 ans par ses détracteurs, jusqu’à hauteur des millions de dollars. Elle a, en second lieu, dit ‘’merci’’ aux autorités de la SONECA, ci-haut évoquées, pour ne l’avoir pas jetée dans l’oubli en lui octroyant, au même titre que ses pairs, ce diplôme de mérite artistique.
La Première dame d’Afrique a déclaré sienne la lutte du PCA Adios Alemba déjà mise en marche en faveur du recouvrement des droits d’auteurs et droits voisins de tous les artistes congolais jusque-là abandonnés à leur triste sort par les différents régimes qui se sont succédé. C’est le cas, l’un des plus illustratifs, de Serge Manga (devenu aveugle), réalisateur de plusieurs œuvres : le Lion assis devant le Palais de Marbre, ‘’les Enfants de la rue rescolarisés érigés en face de Kin-Mazière, le Vieillard et le Jeune homme au rond-point Ngufu à Matete, le Monument de la Place de la Révolution à Bukavu, celui de la place des Armoiries à Brazzaville, la statue du Président Léon Mba à Libreville…
Dans la foulée, Adios Alemba a rassuré ses collègues artistes au sujet de la promesse du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, de faire désormais du droit d’auteur en République Démocratique du Congo, un droit de l’homme par excellence. Voilà ce qui justifie le tout premier diplôme de mérite artistique qu’il a pris soin de lui faire parvenir par l’entremise de son conseiller en la matière qui a été présent dans la salle.
A contrecourant de la tant vantée liquidation à laquelle ont longtemps fait allusion les artistes de ‘’l’autre société dont la raison sociale a l’air de contenir une coda qui n’est plus qu’un passage final d’un morceau de musique mal exécuté’’, Adios Alemba, sans vouloir en parler, a plutôt recouru aux mots dépourvus de toute équivoque pour évoquer plutôt l’homologation que la SONECA vient d’obtenir de la part du tribunal de commerce avec une durée de 99 ans selon le droit OHADA. Il s’agit donc cette fois-ci d’une SONECA qui ira de générations en générations et de renouvellements en renouvellements. Pour en parler de fond en comble et dans tous ses détails, le PCA Adios a promis pour très bientôt la tenue d’un point de presse dont la date et le lieu seront communiqués dans les tout prochains jours.
Ça sera donc la dissipation de la confusion à laquelle le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, avait demandé, il y a de cela plus d’une année, à la Ministre de Culture, Arts et Patrimoine, Catherine Furaha, de bien vouloir mettre fin.
Pour votre supplément d’information, retenez que SONECA, qui en RDC est un acronyme pour Société Nationale des Editeurs, Compositeurs et Auteurs, est, en langue portugaise, un mot à part entière avec comme traduction en français ‘’SOMNOLENCE’’ ou ‘’SONGE BREF’’.
Fini donc de la somnolence qui n’a que trop duré au sein de la SONECA que voici désormais en plein réveil de ses activités.
Saint-Germain Ebengo

Des brevets aux inspecteurs de droit d’auteurs et des diplômes de mérite aux artistes : SONECA : Maman Anosandjo remercie Adios Alemba et Octavie Kembi pour ne l’avoir pas oubliée
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2ème atelier d’échanges avec les journalistes : RDC : Nkelo Bantu soutient un journalisme durable et viable en RDC


La plateforme Nkelo Bantu a organisé ce jeudi 24 août 2023 un atelier intitulé ‘’Ingrédients pour un journalisme durable en RDC’’, à la grande salle de Silikin Village dans la commune de la Gombe. Cette rencontre a constitué une journée de partages d’expertise et de l’évocation d’actions pour l’optimisation et de la durabilité des médias congolais ainsi que de leur rentabilité.
Dans son approche introductive, M. Lars Tallerte, Fondateur et Président du Sustainable Journalism, a reconnu qu’il n’est pas facile de produire un journalisme de qualité, fondé sur des faits et de parvenir à faire des bénéfices.
Car, il ne s’agit pas uniquement des restrictions imposées par les gouvernements sur les sujets que les médias doivent traiter mais du fait que les modèles économiques des médias traditionnels, basés sur la publicité qui sont devenus obsolètes. Et, les encourager à ne pas gaspiller leurs ressources pour un contenu dont personne n’a besoin, de s’adapter à l’ère du numérique et d’identifier de manière spécifique leurs marchés.
Dans le même ordre, il a souligné les défis d’un faible revenu publicitaire, une diffusion et un intérêt limité, peu de capacité à résister aux pressions du gouvernement et des partenaires commerciaux et peu d’indépendance éditoriale.
Comme point de départ, il a suggéré à chaque média de comprendre son public, de savoir comment le public congolais définit l’information ainsi que le modèle économique du pays.
«Ne pensez pas que votre mission consiste uniquement à informer vos publics car nous sommes noyés dans l’information. Votre mission est celle de résoudre un problème pour vos publics cibles, et résolvez un problème pour votre utilisateur et celui-ci sera prêt à payer selon les tarifications de l’entreprise de presse», a-t-il insisté.
A son tour, M. Israël Mutala, Dg du média en ligne 7/7 a révélé les réalités de la diffusion des contenus selon la ligne éditoriale, de la gestion quotidienne d’une rédaction qui tient compte des ressources humaines, des finances, et la répartition des charges.
Sur ces propos, il a invité les chefs des médias à veiller sur le profil des journalistes à intégrer au sein de leur rédaction afin de produire un travail et un service de qualité dans le secteur.
Au terme de cette rencontre, en ce qui concerne les questions liées à l’émergence dans un paysage médiatique saturé, le Professeur Pierre N’sana a dispensé une master class sur la stratégie de contenu soutenable dans le respect de la déontologie journalistique.
Une stratégie selon laquelle, il a rappelé qu’il appartient à chaque média d’information de trouver l’équilibre entre la passion et la raison, entre la nécessité de séduire et l’obligation de convaincre.
Niclette Ngoie

2ème atelier d’échanges avec les journalistes : RDC : Nkelo Bantu soutient un journalisme durable et viable en RDC
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