All Section

All Stories

Culture : le festival pour la promotion de l’art culinaire annoncé du 18 au 27 août à Kinshasa

La troisième édition du festival pour la promotion de l’art culinaire, « Festival Congo Food Week » aura bel et bien lieu du 18 au 27 août à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Ces assises se veulent un cadre de lutte contre la faim et d’accompagner les entrepreneurs congolais qui ont des projets innovants et viables dans le secteur de la restauration.

«Le Festival Congo Food Week est une initiative qui vise à lutter contre la faim en République démocratique du Congo. Elle va se dérouler pendant une semaine à l’espace Food Aréna, sur le boulevard du 30 Juin, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. Ses retombées financières seront affectées à une organisation spécialisée dans la lutte contre le problème de malnutrition », a indiqué Manassé Mbala, responsable de communication dudit Festival, avant toutefois d’ajouter : « L’événement est non seulement un rendez-vous des gourmands mais aussi une rencontre des philanthropes. Il ouvre à la population un nouvel accès à la culture Congolaise plus précisément dans le secteur culinaire et fait rayonner leur dynamisme à faire changer les choses pour le bien-être de tous».

A l’en croire, la troisième édition de ce festival se penche sur l’entrepreneuriat dans une optique divertissante et engagée. Le but étant celui d’accompagner les entrepreneurs congolais qui ont des projets innovants et viables dans le secteur de la restauration. Congo Food week aspire à devenir la vitrine des chefs, restaurants des artisans et producteurs alimentaires congolais.

Par ailleurs, cette activité est aussi une occasion primordiale de vendre une image positive de la République démocratique du Congo dans le secteur culinaire et de l’entreprenariat. « La vision est de voir de nouveaux restaurants détenus par les Congolais émerger à Kinshasa. Le festival Congo Food Week met en exergue le concept de ces entrepreneurs sur toutes les plateformes digitales. Cette politique leur donnera l’occasion de présenter leurs projets en présentiel au grand public durant la semaine de l’évènement proprement dit », a signifié Manassé Mbala.

Au menu, plusieurs activités sont prévues lors de cet événement, entre autres : le Food court pour le renforcement des restaurateurs nationaux ; des expositions et découvertes des spécialités ; vente et dégustation des menus et autres produits du terroir ; des conférences sur la nutrition ainsi que des ateliers interactifs.

Signalons que la dernière édition du festival Congo Food Week a été organisée en 2022. Elle a connu 10 ateliers avec la participation de 20 restaurateurs et producteurs locaux et plus de 2000 festivaliers pendant six jours des activités. Elle a été sanctionnée par un geste d’assistance alimentaire apporté à plus de 1200 déplacés de Kanyarutchiya dans le Nord-Kivu.

Ronsard Malumalu

Culture : le festival pour la promotion de l’art culinaire annoncé du 18 au 27 août à Kinshasa
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Quand la coiffure révèle l’identité de la femme congolaise

La coiffure fait partie des éléments de la beauté d’une femme. Avoir une belle coiffure est une nécessité. La coiffure détermine l’identité d’une femme. Une coiffure révèle l’identité réelle d’une femme.

Jadis les femmes avaient des modèles de coiffure plutôt simple et surtout moins coûteux. Aujourd’hui, avec la révolution de la modernité et la nouvelle génération, les femmes ont tendance à copier les modèles de coiffure venus d’Europe, d’Amérique … Chaque femme a ses préférences en ce qui concerne les modelés de coiffure. Il y a celles qui préfèrent les cheveux afro (cheveux naturels), les autres aiment les tresses avec les mèches ou encore des perruques (kabelo) de plus en plus populaires chez les femmes congolaises.

Plusieurs femmes et surtout les jeunes filles ne lésinent pas sur les moyens pour avoir des kabelos de qualité qui peuvent coûter jusqu’à 200$ Us.

Le choix de coiffure dépend d’une personne à une autre selon ses moyens financiers, ses goûts, sa profession, sa religion, son université pour les étudiantes (certaines universités ont des règles concernant la coiffure des étudiantes pour éviter l’extravagance et l’esprit de concurrence… exemple de l’université catholique du Congo).

Toutes les femmes sont belles, mais chacune d’entre elles à son modèle qui la rend diffèrente des autres et unique en son genre. Faire le choix d’une coiffure décente et propre valorise la femme.

Lesline Kapinga

Quand la coiffure révèle l’identité de la femme congolaise
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Prolifération des églises de réveil dans la ville de Kinshasa : entre la richesse et le royaume de Dieu

Depuis un certain temps, les églises de réveil ne cessent de se multiplier. Ce qui fait que sur certaines avenues, on peut aisément compter 4 à 5 églises qui poursuivent pourtant le même but à savoir, la quête du lucre, la recherche du salut …Plusieurs interrogations sur leurs motivations spirituelles, scientifiques, sociales et économiques.

Après entretien avec quelques pasteurs et fidèles de ces églises, trois constats : sur le plan spirituel, c’est le fait des croyances et des dons ou encore onction du pasteur. Un autre pasteur affirme que son appel au ministère, c’est Dieu. On ne devient pas pasteur du jour au lendemain par sa propre volonté.

Sur le plan scientifique, la compréhension et l’interprétation de la bible, la lecture est universelle, mais la compréhension et l’interprétation dépend d’un pasteur à un autre.

Celui qui est appelé à être pasteur doit faire des études de théologie, de bibliologie …pour mieux appréhender le mystère de Dieu et de comprendre la bible afin d’éviter des interprétations lacunaires. La mauvaise interprétation de la bible peut détourner les âmes des croyants et créer des divisions dans l’église et dans des familles des fidèles.

Sur le plan social : chaque personne a ses préférences, sa logique, sa manière de voir les choses, sa façon de comprendre… ce qui fait en sorte que tel fidèle s’attache à telle église ou à un tel pasteur pour multiple raisons. Ce phénomène est à la base de la pollution sonore.

Sur le plan économique, ces églises sont considérées comme des entreprises. L’argent fait même partie des raisons principales de la multiplicité des églises. Les pasteurs s’enrichissent et les fidèles de plus en plus pauvres, ils construisent des immeubles et les fidèles louent…

«A la fin des temps, il y aura de faux prophètes», prévient la bible. Parmi ces pasteurs, il y a de vrais mais aussi, de faux qui deviennent pasteur pour s’enrichir et gagner leur vie. Le gouvernement congolais doit agir pour stopper cette hémorragie spirituelle.

Lesline Kapinga

Prolifération des églises de réveil dans la ville de Kinshasa : entre la richesse et le royaume de Dieu
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Kinshasa : les embouteillages, quelle solution ?

Les incompréhensions et les disputes sont le quotidien des conducteurs kinois. La circulation dans la capitale Kinshasa a toujours été un véritable casse-tête. Malgré la construction des saut-de-mouton dans quelques grandes artères, la situation reste la même. Que peut bien être la solution face à ces trafics ? D’aucuns s’interrogent.

« Les conducteurs indisciplinés ne connaissent pas le code de la route », estime un kinois. « Et on se rend compte que malgré les dispositions prises par le Chef de l’Etat de créer les sauts de moutons, la situation ne s’arrange pas totalement. Les agents de la police routière ne font pas correctement leur travail et ils apparaissent au lieu des embouteillages juste après que la situation se dégénère et il y a aussi la corruption d’une autre part », renchérit-il.

Par ailleurs, la population lance un cri d’alerte aux autorités compétentes afin qu’ils trouvent les précautions nécessaires à prendre pour lutter contre le désordre des routes. «Que l’Etat puisse prendre des dispositions pratiques pour que la circulation ne soit plus un casse-tête pour la population congolaise», plaide un congolais.

Pelendo Dorcas Joyce

Kinshasa : les embouteillages,  quelle solution ?
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Lubumbashi, La Fondation Lève-toi Et Marche a célébré avec faste ses 10 ans d’existence

La Fondation Lève-toi Et Marche, FLEM en sigle, est une organisation non-gouvernementale de droit congolais et d’inspiration divine, créée sous l’initiative de la Sœur Liliane Mujing, depuis le 6 août 2013, à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, qui est en même temps son siège national. Elle a pour mission, celle d’œuvrer en faveur de la promotion et de l’inclusion des personnes vivant avec handicap.

Dimanche 6 août 2023, elle a totalisé, jour pour jour, 10 ans d’existence. La soirée festive a eu lieu au lycée Tshondo, une des grandes écoles de référence de Lubumbashi.

En dix ans, la FLEM a réussi à revaloriser les PVH, entendez : Personnes Vivant avec Handicap, qui ont été longtemps de simples laissés pour compte.

A en croire Sœur Liliane, en dix ans, la Fondation Lève-toi Et Marche est parvenue à former plus de 1500 personnes handicapées regroupées en associations et disséminées à travers 16 provinces, dont le Haut-Katanga, sa province-siège. A ajouter à cela les 300 enfants handicapés à qui elle a réussi à faire recouvrer la mobilité via des corrections orthopédiques. Au-delà de ces corrections, la FLEM a pris l’option de se charger des frais scolaires de ces enfants ainsi que celle de sensibiliser parents, enseignants et écoliers en situation normale à bien vouloir faciliter l’intégration scolaire de ces enfants.

Avec la Fondation Lève-toi Et Marche, les PVH de 16 provinces ci-haut citées ont vu leur quotidien amélioré. C’est grâce notamment aux formations qu’ils ont pu acquérir au sein de la Fondation, ainsi que de l’accompagnement personnel de la Sœur Liliane qui les a aidés à se constituer, à se restructurer et à rédiger leurs statuts et règlements intérieurs qu’elles ont fini par faire notarier et légaliser. Quant à leurs projets liés aux activités génératrices des revenus, la FLEM ne se fatigue pas à leur apporter son soutien financier.

Par ailleurs, il a plu à la FLEM de songer en même temps à leur inclusion sociale en mettant à leur disposition le handisport comme une stratégie de ladite inclusion.

Voilà ce qui justifie la quasi-coïncidence entre ce 10è anniversaire de la Fondation Lève-toi Et Marche avec la 2è édition des championnats nationaux de handisport dont l’inauguration a eu lieu lundi 7 de ce 8è mois en cours, dans la ville de Kolwezi, en province du Lualaba.

C’est ici l’occasion de rappeler la première édition de ces championnats qui a eu lieu, toujours à Kolwezi et sous l’initiative de la sœur Liliane, durant le mois d’août de l’année 2022. C’était avec la participation de 139 athlètes handicapés venus de 6 provinces de la République Démocratique du Congo.

En reconnaissance de tous ces bienfaits, les PVH présents à la soirée festive ci-haut évoquée n’ont pas loupé l’occasion d’adresser leur mot de remerciement à l’intention de celle qu’ils appellent avec affection ‘’La maman des personnes vivant avec handicap’’.

St Germain Ebengo

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Lualaba : la Commune de Fungurume refuse de présenter son plan de décaissement à l’IGF

Une trentaine d’organisations de la société civile évoluant à Fungurume, avec l’appui du Comité Local de Développement du lieu, CLD en sigle, ont adressé un mémorandum de six pages, articulé sur quatre axes, au Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qu’elles tiennent informé au plus haut point du fait pour l’IGF d’avoir pris l’option illégale d’instaurer un nouveau système qui veut que les Entités Territoriales Décentralisées du Lualaba et la commune de Fungurume lui présentent désormais, et selon une fréquence hebdomadaire, leur plan de décaissement.

Cette décision, à les entendre parler, prive la commune de Fungurume de son droit le plus légal, à savoir ses finances relatives à la redevance minière qu’elle avait l’habitude de percevoir de la part de TFM, entendez : Tenke Fungurume Mining.

A les en croire, le danger qui en découle est que, ce plan, une fois introduit, est susceptible de revenir avec plusieurs annotations à corriger et à ramener plus tard avec en même temps une présentation des besoins de la semaine en cours et ainsi de suite. C’est avec ceci de terrible que, foi sur leurs plaintes, plus il y a accumulation des besoins, plus il y aura des amendements de l’IGF et   plus il y aura retards sur retards dans l’exécution de plusieurs projets sur terrain. Au comble de tout, il se créera un blocage total pendant que la saison des pluies qui s’annonce très prochaine, ne manquera pas d’imposer sa force de déprogrammation des choses.

Ces organisations ajoutent à tout ce qu’elles viennent de déplorer le manque criant de carburant dans la commune de Fungurume pour ses charrois automobiles, ainsi que celui d’un engin pour terrassement. Pour elles, il n’est pas facile, les choses étant ce qu’elles sont, pour que soient démarrés les projets longtemps suspendus, sans oublier les dettes antérieures qui sont jusqu’ici impayées.

A les écouter de près, la commune de Fungurume a de la peine à l’heure actuelle à pouvoir lancer de nouveaux projets, y compris ceux inscrits dans le Programme de Développement de 145 territoires.

Pour le dire tout haut, il faut noter que la commune de Fungurume manque même du papier et des cartouches pour ses correspondances. C’est pendant que TFM est en train de verser de façon régulière ses redevances minières depuis la reprise des exportations de ses minerais. Elles ont donc réussi à repérer le blocage au niveau des spécimens des agents de l’IGF établis à Kolwezi où sont bancairement logés les comptes de l’entité communale de Fungurume.

Ces organisations déplorent le système de cogestion établi entre la commune de Fungurume et l’Inspection Générale des Finances qui doit en plus, comme si cela ne suffisait pas, faire des contrôles en aval. C’est comme si, soupçonnent-elles, il y a l’existence d’une main noire politicienne derrière ce blocage qui n’a que trop perduré.

Dans leur conclusion par rapport à la chose, cela met à mal le dernier alinéa de l’article 5 de la loi organique du 17 octobre 2008 portant composition, organisation et fonctionnement des Entités Territoriales Décentralisées ainsi que leurs rapports respectifs avec l’Etat et les provinces.              

Selon le dit alinéa jusqu’ici en vigueur : les ETD jouissent de la libre administration et de l’autonomie de gestion de leurs ressources tant humaines, économiques, financières que techniques. C’est ce que stipule aussi l’article 3 de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février   2006.

En termes juridiques clairs, il s’agit là d’une violation flagrante de ces deux dispositions légales, a savoir la loi organique ci-haut évoquée et la Constitution de la République Démocratique du Congo, jusqu’ici non encore abrogées.

Ces difficultés à l’origine du freinage du développement à la base de la commune de Fungurume pendant aujourd’hui 9 mois, faut-il le souligner, ont lieu juste au sortir du conflit qui a longtemps existé entre la TFM, Tenke Fungurume Mining SA, et la GECAMINES, Générale des Carrières et des Mines. Elles viennent se greffer aux trois mois d’impaiements de salaire des agents communaux ainsi qu’au rejet en bloc par l’IGF du perdiem que devaient toucher ceux qui ont élaboré le budget participatif communal, exercice 2023, durant 28 Jours d’intenses travaux, sous prétexte que c’est sans base juridique.

C’est au regard de tout ce qui précède que ces organisations de la société civile de Fungurume sollicitent à la fois au Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, à madame le Gouverneur de la province du Lualaba, Fifi Masuka, ainsi qu’au bourgmestre de la commune de Fungurume, de bien vouloir peser de leurs poids respectifs pour que soit mis fin une fois pour toutes à cette macabre situation.

‘’Si rien n’est fais au bout d’une semaine, la population est déjà avisée et mobilisée pour paralyser les activités au sein de la commune de Fungurume jusqu’à ce que la situation soit décantée afin que Fungurume retrouve sa belle robe, le développement à la base étant notre credo’’, se sont-elles décidées, poing sur la table.

Saint-Germain Ebengo

Lualaba : la Commune de Fungurume refuse de présenter son plan de décaissement à l’IGF
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Remise-reprise au sein de l’Agence Congolaise de l’Environnement, Le Nouveau DG déterminé à travailler pour les intérêts de la République

La cérémonie de remise-reprise entre les anciens et les nouveaux mandataires de l’Agence Congolaise de l’Environnement a eu lieu hier, mercredi 16 août, en présence de la Ministre d’Etat à l’Environnement et Développement Durable, Eve Bazaïba.

A l’occasion, l’on pour apercevoir auprès de M. Lama, nouveau Directeur Général, les sentiments de joie et de reconnaissance auxquels se mêle la conscience de la lourde responsabilité qui l’attend, un défi qu’il compte bien relever.

Pour lui, il est ici question de servir la République. Pour y arriver, il faudra faire un contrôle de ce qui a été fait pour voir où ça n’a pas marché afin d’y apporter une nouvelle touche : «En un seul mot, je serai au service de la République, rien qu’au service de la République. Nous allons d’abord voir ce qui a été fait jusque--là et redresser la barre, certainement nous trouverons ça et là des choses à redire et nous nous mettrons à l’œuvre. Une œuvre humaine n’a jamais été parfaite et nous allons voir où ça n’a pas été pour mettre notre touche au service de la République. »

Il convient de dire que sa présence à la tête de cette agence ne sera pas de tout repos. En effet, l’Agence Congolaise de l’Environnement a pour mission d’évaluer l’impact environnemental et social des projets en RDC ; valider l’ensemble des études environnementales et faire le suivi de leur mise en œuvre afin de prévenir et atténuer les risques environnementaux et sociaux pour un développement durable dans les domaines d’infrastructure, tourisme, minier, des hydrocarbures et énergies fossiles, d’exploitation (industrielle, commerciale, agricole, forestière…) susceptible d’avoir un impact sur l’environnement.

Déborah Nitu

Remise-reprise au sein de l’Agence Congolaise de l’Environnement, Le Nouveau DG déterminé à travailler pour les intérêts de la République
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

La Commune de Kalamu en danger, Gentiny Ngobila met en garde les réseaux de spoliateurs de cette maison communale

Gentiny Ngobila Mbaka, le Gouverneur de la ville de Kinshasa s’est rendu, mercredi 16 août 2023, à la maison communale de Kalamu. Il est allé s’enquérir des informations en rapport avec la tentative de spoliation de la parcelle abritant les bureaux de cette commune.                      

‘’La parcelle de la maison communale de Kalamu est visée, depuis belle lurette, par une tentative de spoliation. Des individus avec à la tête une dame se faisant passer pour la propriétaire d‘une partie de la parcelle abritant les bureaux de la municipalité de Kalamu, est allée sur le terrain pour déguerpir certains services de cette commune. Soutenue par des services de la police et du parquet, elle a réussi à ériger un mur pour délimiter la partie qu’elle réclame‘’, a expliqué le Gouverneur de la ville de Kinshasa. Ce dernier a déploré le comportement des services de l’Etat par des individus qui opèrent avec la complicité des services judiciaires et policiers. Pour l’histoire, cette maison communale existe depuis 1957, elle a été construite à l’époque coloniale comme l’atteste l’architecture du bâtiment qui ressemble à celles de Bandalungwa, Kinshasa et Ngiri-Ngiri.

Et d’insister: «Donc, c’est une commune qui existe depuis des lustres, et personne ne peut se présenter aujourd’hui comme étant propriétaire de cette parcelle. En tant que gouverneur de la ville de Kinshasa, je ne peux pas accepter qu’il y ait désacralisation de l’Etat à ce niveau. L’Etat ne peut pas se saborder. C’est un comportement que nous condamnons avec la dernière énergie, nous sommes dans un Etat de droit comme prôné par notre président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi’’.    

Le Gouverneur de la ville a promis de traduire en justice toutes les autorités judiciaires qui sont complices du modus operandi mais aussi, de porter plainte contre la dame qui est allée sur place avec des éléments de la police pour déguerpir l’Etat dans la commune de Kalamu.

Grâce Daro

La Commune de Kalamu en danger, Gentiny Ngobila met en garde les réseaux de spoliateurs de cette maison communale
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

ECC : le Synode formule des recommandations au Gouvernement congolais

Le synode national, organe de l'Eglise du Christ au Congo a exhorté la Commission Electorale Nationale Indépendante à privilégier les mécanismes de décrispation en vue de créer la confiance entre parties prenantes au processus électoral pour garantir un climat apaisé dans le déroulement des opérations en cours et a encouragé les acteurs politiques à transcender leurs différences, à éviter les discours de haine et d'exclusion et à favoriser l'esprit de tolérance afin d’éviter une crise électorale au pays. Réuni en 19e session ordinaire et élective du 6 au 13 août courant au sein de la cathédrale du premier centenaire protestant sous le thème “le réveil de l'Église dans une société de crise”, le synode s’est exprimé sur les enjeux de l'heure en République Démocratique du Congo.
Parmi les points abordées, il y a entre autres:
Sur le plan sécurité et humanitaire, le synode a encouragé le gouvernement à continuer à renforcer les capacités logistiques et tactiques des forces armées en vue de restaurer la paix et la sécurité sur toutes l’étendue du territoire national ainsi qu’à mutualiser les efforts pour assurer une prise en charge humanitaire adéquate à la population déplacée et aux familles sinistrées pour créer des conditions favorisant les retours des déplacés dans leur village d'origine. Il a également invité le parlement à faire avancer l'agenda de la mise en œuvre effective de la justice transitionnelle en RDC.
Le Synode a interpellé la communauté internationale et, partant, le Conseil de sécurité des Nations Unies, l'Union européenne, l'Union africaine, les organisations sous-régionales, et d'autres Etats amis de considérer la gravité des crimes de masse perpétrés contre la paisible population inoffensive et à prendre des sanctions sévères contre leurs auteurs.
S’adressant au peuple congolais, il lui a demandé de rester mobilisé afin de défendre l'intégrité du territoire national et d'empêcher toute tentative de balkanisation du pays.
Sur le plan socio-économique, il a demandé au gouvernement de renforcer le contrôle des mécanismes de mobilisation des recettes et de rationalisation des dépenses aux fins d'assurer une bonne gouvernance et de réévaluer son agenda sur la lutte contre la corruption. En outre, il a attiré l'attention du gouvernement sur plusieurs cas d'esclavage moderne qui s'installe dans certaines entreprises publiques et privées.
Concernant le processus électoral, le synode protestant a réitéré l'engagement pris à sa 18e session extraordinaire de 2019 d’assumer sa responsabilité de renforcer l'État de droit démocratique en soutenant son projet programme dénommé "tolengele maponami 2023. Enfin, il a encouragé les filles et les fils protestants convaincus de leur vocation à servir l'État à s'organiser pour battre campagne afin d'être élu à différents niveaux de la compétition électorale.
Sur le plan politique, il a demandé au président de la République, “conformément à ses prérogatives constitutionnelles sur pied de l'article 69 à prendre des initiatives susceptibles de garantir par son arbitrage l'unité nationale et la collaboration harmonieuse entre les institutions du pays et le peuple à l'approche des élections des décembre 2023” et a pris l'engagement en toute responsabilité d'approcher le président de la République, le parlement et les acteurs politiques ainsi que la société civile en vue de soumettre ses propositions visant à trouver des solutions sur les défis sécuritaires, politiques et électoraux de l'heure.
Sur le plan diplomatique, il a encouragé l'État congolais à préserver le nouvel élan diplomatique dans les rapports avec des organisations internationales et a exhorté celui-ci à développer d'autres mécanismes de la diplomatie parallèle en collaboration avec les institutions ecclésiastiques et sociales ayant une renommée internationale pour renforcer les capacités de plaidoyer et lobbying de la RDC.
Sur le plan environnemental, il a salué le leadership des autorités congolaises en matière de protection de l'environnement.
Déborah Nitu

ECC : le Synode formule des recommandations au Gouvernement congolais
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Société : Talent d’Entrepreneuriat remet à 2000 jeunes des brevets certifiés

La structure Talent d’Entrepreneuriat, en collaboration avec la Fédération Nationale des Jeunes Entrepreneurs du Congo (FNJEC), a organisé jeudi 10 août 2023, dans la grande salle de conférence du centre culturel Boboto, la cérémonie de clôture de la première édition de la formation gratuite de 2000 jeunes, sur l’entrepreneuriat pratique, dans plusieurs domaines. A cette circonstance, des brevets ont été remis à tous les jeunes ayant participé à cette formation.
Dans son allocution, le coordonnateur de la structure Talent D’entrepreneuriat, Jordan Nakomo a rappelé à l’auditoire que cette formation basée sur l’entrepreneuriat pratique des jeunes, a touché essentiellement quatre secteurs, entre autres, la transformation, l’agro-alimentaire, l’esthétique et le numérique.
Dans cette perspective, il a fait noter : « la première édition de cette présente qui se clôture aujourd’hui, a poursuit un but fondamental, celui de donner aux jeunes des outils nécessaires, pour transformer leurs idées en projet concret », souligne-t-il. Et de continuer : « nous croyons fortement à votre savoir et capacité d’apporter des solutions innovantes aux défis auxquels la société est confrontée ».
Selon lui, l’entrepreneuriat est bien plus que simple activité commerciale ; un voyage rempli des opportunités et défis. « L’entrepreneuriat est aussi une voix qui demande du courage, de la créativité et une vision claire », fait-il savoir.
Pour sa part, le Directeur technique de l’Office National de l’Emploi (ONEM), M. Eric Ngomba, dans son speech, a présenté aux enseignants, enseignés et à tous les participants les avantages de l’ONEM. Il s’est beaucoup martelé sur la perception de l’ONEM chez les congolais. Il a balayé dans la tête de tout un chacun, les effets dormeurs qui traînent une forme de cacophonie et de la polyphonie dans la mémoire de citoyen, afin de mettre une traçabilité correcte et fiable sur la notion de l’ONEM dans l’espace public. « L’ONEM n’est seulement pas un lieu où on remet aux gens les cartes de chômeurs mais, elle est l’intermédiation entre ceux qui cherchent l’emploi et ceux qui ont l’emploi. L’ONEM est là pour orienter toute personne qui cherche une occupation d’emploi et sert à accompagner les individus à la technique de la recherche d’emplois, parce que, l’ONEM connait la réalité des entreprises », dit-il. Notamment, il a encouragé les jeunes à développer en eux le sentiment juste et motivé de la recherche d’emploi, car dit-il, tout commence par un petit effort et au fur et à mesure l’homme met du sérieux à ce qu’il fait, son projet et sa détermination connaîtra du succès.
Pour Donel Ndekika, l’un des formateurs de cette première édition, il a encouragé les jeunes à continuer à apprendre éternellement, pour devenir une référence pour les autres générations à venir. D’après lui, pour devenir grand, il faut concilier les théories apprises à la pratique, pour que le taux de chômage diminue dans la ville de Kinshasa.
Saisissant cette occasion, le coordonnateur de la Fédération Nationale de Jeunes Entrepreneurs du Congo, Victor Musumbu, a félicité les organisateurs et formateurs pour avoir outillé les apprenants, sur le savoir-faire, l’efficacité, l’efficience, la qualité, la performance, etc. Pour lui, cette formation est un processus continuel qui doit viser la transformation complète des jeunes en matière de l’entrepreneuriat.
Devant une foule en liesse, ce dernier a procédé à la remise de brevets à 2000 jeunes ayant participé à la première édition de la formation gratuite sur l’entrepreneuriat pratique dans plusieurs domaines. Tenant toujours son micro, Victor Musumbu a annoncé de façon officielle, la tenue de la deuxième édition de la formation gratuite de 5000 jeunes sur l’entrepreneuriat pratique dans les jours à venir.
Hénoc Akano

Société : Talent d’Entrepreneuriat remet à 2000 jeunes des brevets certifiés
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : ‘‘Pole Institute’’ livre les résultats de ses études menées au Nord-Kivu

Après recherches et études approfondies menées sur l’insécurité grandissante dans l’Est de la RDC, l’institution de recherche ‘’Pole Institute’’ a organisé une conférence débat axée sur l’avenir de l’état de siège, suivant la solution du maintien, de la requalification et de la levée. Le rendez-vous a eu lieu le samedi 12 août 2023, dans la salle culturelle Boboto, en présence des étudiants et d’autres invités devant qui l’on a présenté les résultats de cette étude.
‘’Pole Institute’’ est un centre de recherche œuvrant à Goma. Il mène les études sur les faits dans leur globalité, afin de donner les différents scénarios qui peuvent découler sur l’une ou l’autre décision qui peut être prise par les autorités, souvent de conception politique pour apporter l’éclaircissement à l’opinion publique notamment, aux étudiants.
Pour cette session, ‘’Pole Institut’’ a porté son choix sur l’institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC), enfin de faciliter la compréhension sur ce qui se pose comme problématique. Puisqu’il s’agissait de l’IFASIC, le professeur Jean-Chrétien Ekambo, dans son exposé ‘’Etat de siège, état de l’opinion’’, a relevé que l’état de siège est comme un miroir de la santé sécuritaire du pays, qui affecte des relations avec les Etats voisins mais aussi il réveille les velléités interocéaniques attribuées au territoire étatique congolais. En ce qui concerne la requalification de l’état de siège, le professeur Ekambo pense que cela est souhaitable puisque il résout un problème conjoncturel.
«L’état de siège résout un problème conjoncturel. Nous sommes dans l’insécurité depuis quelques années après avoir connu un moment d’accalmie. Mais, je voulais qu’on dépasse la situation conjoncturelle pour aller en profondeur de manière structurelle. Tant qu’à côté de notre pays nous avons des Etats qui participent à cette guerre par la volonté des autres Etats beaucoup plus puissants et qui pensent que notre pays n’est qu’une réserve ou un réservoir où l’on peut puiser des richesses sans contre partie, puisque si nous résolvons le problème de l’Etat de siège, rien que parce qu’il y a eu un problème d’insécurité au Nord-Kivu ou en Ituri, c’est parce que nous nous disons demain ça pourra être dans les Etats qui sont autours du Katanga et après-demain ça pourra entre les Etat qui sont autour de Inga. Donc, étant un pays qui a des richesses convoités à gauche et à droite, nous devons toujours nous préparer à une culture de défense par rapport à ceux qui ne veulent pas nous traiter de manière amicale», a déclaré le professeur EKAMBO qui estime, plus loin, que de manière structurelle, la RDC doit réaliser qu’elle est entourée de ses ennemis qui cherchent à lui dépouiller de toutes ses richesses.
A son tour, M. David Kalenda, directeur de communication de Pole Institute, a par ailleurs estimé que la perception de l’état de siège a changé puisque les populations attendaient qu’il y ait la disparition des groupes armées pour maintenir la paix et la sécurité dans toute l’étendue de ces deux provinces. Mais, il signale que cette étude menée au Nord-Kivu où 80% de la population ne veulent plus que l’Etat de siège soit maintenu dans son état actuel, les résultats de cette étude donne que la majorité demande sa requalification ou sa levée.
Eunice Maleka

 

RDC : ‘‘Pole Institute’’ livre les résultats de ses études menées au Nord-Kivu
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Eglise de réveil à Kinshasa : Désordre social à la base de la prolifération des églises locales à Kinshasa

Les églises locales s’accroissent d’une manière démesurée dans la ville- province de Kinshasa. Tellement nombreuses qu’elles deviennent ingérables au point de créer un désordre au sein de différentes communautés.

Au cours d’une ronde effectuée dans divers secteurs, quartiers, communes de Kinshasa, il y a lieu d’affirmer que la République Démocratique du Congo est ancrée dans le christianisme. C’est la plus importante des religions, l’étendue de la ville congolaise compte des milliers d’églises de réveil un peu comme des partis politiques, « les temples » se multiplient aux 4 coins de la capitale dans toutes les communes et avenues. La Constitution consacre le caractère laïc de l’Etat congolais depuis 1974. Mais ce phénomène devient un véritable fléau de société.
L’église est une entité qui réunit des croyants pour prêcher la bonne nouvelle pour le salut du monde. Mais cette prolifération observée notamment où plusieurs assemblées de Dieu se chevauchent notamment dans le cas du Quartier sans / Fil, commune de Mont-Ngafula.
D’autres facteurs sont à prendre en compte. Selon M. Lubaki, chef du quartier de Mitendi, son entité est constituée de plus ou moins 15 avenues. Dans chacune d’elles, on y trouve de différentes cellules de prière. La création d’une église part de l’appel de Dieu pour les uns. Tandis que, pour d’autres, c’est pour faciliter le rapprochement avec les croyants. Il existe aussi celles-ci qui naissent souvent de dissidence. Dieu aime l’ordre et non le désordre. Cette multiplicité d’églises qui génère maintenant du désordre pour la plupart n’a rien de divinité. Elle se retrouve maintenant dans chaque coin de rue dans la ville de Kinshasa. Sur ce, il y a lieu de conclure que la quête du profit motive l’existence de plusieurs églises. Des facteurs pour mieux l’expliciter ce désordre : d’abord les problèmes socio-économiques, les difficultés liées à la vie, tenant compte de la situation actuelle de la RDC où l’emploi se fait rare, les gens en font une forme de business afin de répondre aux exigences personnelle et économique.
Selon certains croyants, cette prolifération est un moyen pour d’autre de se retrouver et de répondre à leur besoin économique. La liberté des religions, dans d’autres sociétés est réglementée mais en RDC, chacun est libre de choisir sa religion, la plupart de ces églises ne sont pas reconnue par l’Etat, elles sont sans enregistrement comme une ASBL.
La désorganisation de l’Etat est aussi à la base de ces problèmes parce que c’est la structure qui est censée imposer l’ordre dans ce secteur. Tenant compte du silence de l’Etat tout le monde faire ce qui le mieux pour lui. Conséquence : la multiplicité exagérée des églises dans les différents milieux de vie.
Parfaite Tshi-Nzita

 

Eglise de réveil à Kinshasa : Désordre social à la base de la prolifération des églises locales à Kinshasa
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Kinshasa : la route de Matadi devenue le spectre des embouteillages monstrueux !

La route de Matadi fait face à un sérieux problème de circulation routière tous les jours. Cette route, la nationale N°1, est restée, depuis l’époque coloniale, la seule grande artère bitumée qui mène vers la province du Kongo Central.
Mais, depuis un temps, cette route connait d’énormes embouteillages, mettant en mal la bonne circulation de la population. Surtout dans sa partie comprise de l’entrée Météo et Lalu au quartier Binza Delvaux, et l’entrée de l’Université Pédagogique Nationale. L’arrêt Kindu au quartier Binza UPN, l’arrêt Wenze Badiadingi et le Rond-Point triangle, l’entrée camp PM à Matadi Kibala ne sont pas épargnés par ces bouchons.
Chaque jour, cette route est envahie par des véhicules, des motos qui avancent à pas de tortue. Certains conducteurs impatients roulent à sens inverse, des multiples bandes se forment et la situation se complique davantage. Plusieurs personnes arrivent à leurs lieux de travail avec un grand retard, même après avoir quitté leurs maisons un peu tôt.
Il existe également à côté de ce phénomène inquiétant, la présence des camions poids lourd transportant les marchandises en provenance du Kongo Central.
Se rendre à Matadi est devenu, actuellement, un véritable casse-tête pour les voyageurs qui sont obligés de se mettre en route en avance d’au moins 5h ou 6h pour ne pas s’embrouiller avec des embouteillages.
Au cours de notre descente effectuée au niveau de Matadi-Mayo, Wenze Badiadingi et Binza Delvaux, les conducteurs trouvés sur place ont indiqué que cette situation est due aux absences des routes secondaires. En dehors de ça, les conducteurs ajoutent que le manque de courtoisie routière est aussi à la base et le non-respect du code de la route.
« Il y a un manque de courtoisie totale entre les chauffeurs qui se bousculent pour se faufiler en essayant de se créer un chemin. Même les chauffeurs personnels entrent dans le même rythme », a affirmé un conducteur.
« Je crois que c’est plus un problème des chauffeurs que d’embouteillages, parce que ceux qui créent vraiment l’embouteillage ce sont les chauffeurs », a-t-il renchéri.
Tegra N’kudi

Kinshasa : la route de Matadi devenue le spectre des embouteillages monstrueux !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image