A travers un mémorandum qu'ils ont adressé au Directeur Général de SAEMAPE à Kinshasa/Gombe, ils se disent lassés d'attendre la suite à leurs revendications résumées en six points, à savoir : 1) l'unification des barèmes salariaux et avantages sociaux ; 2) la mécanisation des nouvelles unités ; 3) le paiement d'arriérés de salaire ; 4) l'immatriculation à la Cnss ; 5) la récusation de l'actuel Comité Syndical basé à la Direction Générale et exigeons l'élection du nouveau Comité et l'installation des comités syndicaux dans les Directions Provinciales ; 6) la reprise de distribution des bulletins de paie. ‘’Ensemble, avec d'autres directions provinciales, nous déclenchons, à partir d'aujourd'hui mercredi 21/06/2023, une grève générale jusqu'à ce que les revendications, ci-haut citées, trouvent une réponse satisfaisante de la direction générale’’, préviennent les grévistes. Léonard Muamba Ngamba Malu
La Cellule de communication de l’Envol, parti politique cher à Delly Sesanga, a organisé un sit-in, mardi 20 juin 2023, devant le Ministère des droits humains, pour exiger la libération de Lens Omelonga, membre d’Envol, avec l’implication du ministre de tutelle. En effet, les manifestants ont souligné que leur action n’est qu’une façon de rappeler les objectifs de ce ministère, qui consistent à mettre en œuvre la politique de l’Etat en matière des droits de l’homme, de démocratie et de formation civique. Fabien Ilanga, l’un des cadres de cette formation politique, a indiqué qu’ils se sont mobilisés «pour protester contre le Ministère des droits humains pour n’avoir pas assisté notre compagnon de lutte, Len’s Omelonga, arrêté depuis plus de 52 jours dans les locaux de l’ANR ». Poursuivant son propos, ce dernier indique que cette arrestation ‘’viole l’article 18 de la Constitution de la République qui stipule que : Toute personne arrêtée doit être informée du motif de son arrestation et, toute personne arrêtée doit être suivi d’un conseil pour pouvoir entamé la procédure judiciaire’’. Le Président national de la Ligue des jeunes et Coordonnateur de la Cellule de la communication numérique, Christian Menda, a exprimé son regret de constater que les arrestations des membres des partis de l’opposition, particulièrement ceux d’Envol deviennent «une arme privilégiée de ceux qui avaient promis qu’ils mettraient tout en œuvre pour garantir les libertés et droits des congolais avec comme première action, la fermeture des cachots de l’ANR et la DEMIAP ». Par ailleurs, il exige la libération sans condition et immédiate de leur camarade, « à défaut de le présenter devant son juge naturel qui décidera se son sort ». Par ailleurs, profitant de cette occasion, les manifestants ont appelé le Ministère des droits humains à protéger tous les congolais, quelle que soit leur obédience politique. Ainsi, les manifestants ont dénoncé « les assassinats, enlèvements et les détentions arbitraires de plusieurs cadres de leur parti politique’’. Il y a lieu de signaler que ces communicateurs du parti Envol ont été reçus par le Directeur de cabinet du Ministre des droits humains, qui les a assurés de transmettre leurs doléances auprès du ministre dès son retour au pays. Grâce Daro
L’Edit portant sécurisation et détermination des terres rurales et urbano-rurales destinées à l’usage agricole passe en session plénière à l’Assemblée Provinciale du hat-Katanga pour vote ce vendredi 23 juin 2023, à patrtir de 09 :00 locales. C’est ce qu’indique un communiqué de presse de l’Archidiocèse de Lubumbashi signé ce jeudi par son Vicaire aux Œuvres, M. l’Abbé Alain Nkusi, et le Coordonnateur Provincial de la Commission Nationale des Droits de l’Homme / Bureau de Représentation Province du Haut-Katanga, Me Joseph KONGOLO WA MOMAT. Ces derniers invitent cordialement tous les ONG, ONGD, ONGDH, Associations de la thématique Agriculture du Cadre de Concertation de la Société Civile du Haut-Katanga, ainsi que les Partenaires Techniques et Financiers d’être présents à cette session. « L’heure est enfin là, où cet EDIT produit par l’Archidiocèse de Lubumbashi, avec l’appui de plusieurs parties prenantes (CRM, ONG LAVOS, ...), ainsi que l’accompagnement de la Commission Nationale des Droits de l’Homme / Bureau de Représentation Province du Haut-Katanga et qui a été endossé par l’Honorable Thomas LUPATA, Rapporteur de l’Assemblée Provinciale du Haut-Katanga, pourra apporter une solution durable à l’insécurité foncière des producteurs agricoles », précise le communiqué de ce jour. GMK/Caritasdev.cd
Kinshasa, le 15 juin 2023 (caritasdev.cd) : Sous le titre « Caritas Congo : la paie des enseignants en province équivaut à de l’esclavagisme », votre journal en ligne Interkinois a publié jeudi 15 juin 2023 un article qui porte atteinte à l’image de marque de notre Institution. Votre Rédaction aurait dû nous joindre pour recueillir notre avis face à cette accusation injuste. En fait, il sied de signaler que la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) avait obtenu depuis 2011 du Gouvernement congolais le paiement des salaires d’une partie des enseignants, en commençant par ceux de son Réseau catholique. Pour des raisons opérationnelles, la CENCO avait confié la gestion de cette paie à la Caritas Congo Asbl. Cette dernière agissait en collaboration avec ses 47 Bureaux Diocésains (aujourd’hui 48), présents sur l’ensemble du pays. Après cinq années de loyaux services, la CENCO a confié depuis 2016 la paie des enseignants à l’Institution Financière pour les Œuvres de Développement (IFOD), une structure qu’elle venait de créer. N’ayant pas encore des bureaux dans les provinces, l’IFOD continue à utiliser les Bureaux diocésains de Caritas, sans aucune implication de la Caritas Congo Asbl. « C’est l’Institution Financière pour les Œuvres de Développement (IFOD SA), la société de microfinance de l’Eglise Catholique qui réalise cette mission, conformément aux obligations des parties telles que reprises dans le protocole d’accord du 11 août 2011, entre le Gouvernement et l’Eglise Catholique en République Démocratique du Congo », précise Mgr Donatien Nshole, Secrétaire Général de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO). Cette déclaration est contenue dans un communiqué de presse qu’il a signé le 15 janvier 2020. Ainsi, il n’est donc pas juste d’accuser Caritas Congo Asbl pour des cas de retard dans la paie des salaires des enseignants de Tshikapa, Ilebo, Maï-Ndombe3, Niangara ou d’ailleurs. Ceux qui persistent dans cette voie, et les médias qui les relayent, s’exposent à la rigueur de la Loi. Caritas Congo Asbl
Maître Guy Loando Mboyo, fondateur de la Fondation Widal, a, en date du 17 juin dernier, participé à la cérémonie de remise des certificats pour sanctionner la fin d'un programme de formation en informatique initié par l'Association pour les Enfants des Militaires et des Policiers (AEMP) en collaboration avec la société Arka Engineering. Un groupe de 100 enfants de militaires et policiers a eu, en effet, le privilège de bénéficier d'une formation de trois mois intitulée : « Initiation à l'informatique et à la bureautique ». A l'issue de ce trimestre encadré, la Présidente de l'AEMP, Madame Georgette Ondekane, et Maître Guy Loando Mboyo, ont remis à chaque participant un certificat pour couronner leur cursus. Cette initiative marque un véritable tournant dans les activités de l'AEMP. En délaissant les formations traditionnelles telles que la couture, les enfants des militaires et des policiers se sont ouvertement plongés dans l'univers du numérique. Guy Loando a adressé ses félicitations chaleureuses aux diplômés et a profité de l'occasion pour les sensibiliser au sujet de la valeur du potentiel qu'ils incarnent. Il les a encouragés à brandir fièrement leur certificat, qui constitue une porte ouverte vers un avenir prometteur. L'événement a été marqué par une ambiance joyeuse et empreinte d'espoir, soulignant ainsi la détermination de l'AEMP à offrir des opportunités aux enfants de militaires et de policiers. Grâce à cette formation en informatique, ces jeunes auront désormais accès à de nouvelles compétences et perspectives, leur permettant de se préparer aux défis de l'ère numérique. La Fondation Widal, structure dont Guy Loando est le créateur, soutient activement les initiatives en faveur de l'éducation et du développement des jeunes. Ce partenariat avec l'AEMP et Arka Engineering témoigne de l'engagement continu de la Fondation envers l'autonomisation des enfants et des jeunes issus des milieux défavorisés. Peter Ngoyi
C’est depuis lundi 19 juin 2023, à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, que les motocyclistes se font rares. Ces conducteurs de moto ont manifesté face aux tracasseries à multiples reprises de la part des PCR, en décrétant une grève. Les motards qui font le transport fustigent les arrestations inopportunes ainsi que la perception des amendes illégales. En effet, ces derniers ont refusé de circuler dans la ville, en réponse à l’appel lancé par l’Association de Conducteurs Motocyclistes pour le Développement du Congo (ASMCO-DEV). Selon Dieumerci Bakolo, Président de l'ASMCO-DEV, cette entend exprimer leur ras le bol. « Nous observons ce mouvement de grève pour dénoncer les multiples tracasseries des perceptions des taxes par les différents services de l’État dans la ville de Mbandaka. C’est notre droit constitutionnel. Ce mouvement de grève sera levé jusqu’à nouvel ordre, après concertation entre les taxis moto et lesdits services », a-t-il expliqué. Il sied de savoir que ces conducteurs de moto s’étaient rendus à la mairie de Mbandaka où ils ont rencontrés le maire de la ville, Yves Balo, pour lui transmettre leurs desiderata. Yves Balo a, en ce qui le concerne, pris certaines mesures notamment, la suspension jusqu’à nouvel ordre de la prestation des agents de la police de circulation routière. Après cette rencontre avec les motocyclistes, le maire de Mbandaka a convoqué une réunion d’urgence du comité provincial de sécurité afin de trouver des solutions idoines. Notons par ailleurs, que cette grève des motocyclistes a paralysé tous les quartiers de Mbandaka et la population s’est vue en mal d’effectuer ses déplacements. Hénoc Akano
‘’De l’espoir loin de chez soi’’ : pour un monde ou les réfugiés auront toujours leur place, était le thème retenu cette année pour célébrer la journée mondiale du refugié. A Kinshasa, la cérémonie a eu lieu le 20 juin 2023, dans la commune de la Gombe, au terme d’une conférence tenue par le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. C’était en présence du vice-ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Jean-Claude Molipe, ainsi que de la représentante de l’Agence des Nations Unis pour les réfugiés, Angèle Dikongué-Atangana. Partout dans le monde, cette journée est organisée pour célébrer la persévérance et le courage des personnes qui ont été contraintes de fuir leur pays pour échapper aux conflits ou à la persécution. Dans son intervention, Angèle Dikongué-Atangana a indiqué que le nombre des refugiés aujourd’hui s’élève à au moins 110 millions de personnes, et que les chiffres risquent d’augmenter au fil du temps. «En 2023, nous avons plus que le double de ces chiffres. Si on regarde une seule décennie en arrière, c’est-à-dire en 2013, où nous comptions un peu plus de 52 millions d’âmes refugiées déplacées», a-t-elle démontré. Elle ajoute : «Il y a de ceux-là qui sont venus chercher refuge en RDC. Vous avez 6,3 millions de Congolais qui sont spécialement à l’Est dans une situation similaire à celle dans laquelle se retrouvent d’autres qui cherchent de l’aide, et nous avons plus de 1 million de Congolais qui sont aux alentours ; en Zambie, Rwanda, Burundi et Afrique du Sud, partout, qui cherchent refuge parce que ça ne va pas dans leur lieu d’origine ». A son tour, le vice-ministre Jean-Claude Molipe, est revenu sur les statistiques mondiales des refugiés et les causes principales de ce phénomène. « Le monde aujourd’hui compte plus de 37 millions de réfugiés, lesquels sont rejetés sur chemin qui dérange au motif particulièrement des conflits armés. La paix est devenue une tare rare et les lieux d’asile rétrécis de plus en plus», a ajouté le vice-ministre. Pour conclure la journée, quelques refugiés sur place ont profité de cette occasion pour interpeler la communauté nationale et internationale, sur la réinstallation ‘’frauduleuse’’ des sujets nationaux en lieu et place des réfugiés par quelques agents de la CNH et du HCR, contredisant ainsi le thème de cette année. A Kinshasa, les refugiés Urbains se sont servi de cette occasion pour solliciter la considération de la part de l’Etat congolais comme c’est le cas avec d’autres réfugiés dans d’autres cieux. Ils ont plaidé de manière particulière sur la problématique de l’octroi des TVC aux réfugiés. Grâce Daro
Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est incliné, ce mardi 20 juin 2023, devant la dépouille mortelle du Docteur Gérard Kabamba décédé le vendredi 9 juin dernier à Kinshasa. C’était au cours d’une cérémonie organisée à l'Hôpital du Cinquantenaire en présence des membres de famille, amis et connaissances de l’illustre disparu, ainsi que des personnalités politiques. Par ce geste, le Président Félix Tshisekedi a voulu honorer la mémoire de celui qui était chef des urgences chirurgicales à l’Hôpital général de référence de Kinshasa (ex-MamaYemo).Sur le plan politique, le docteur Gérard Kabamba était modérateur du G14, Groupe des quatorze compagnons de lutte d'Etienne Tshisekedi Wa-Mulumba. Il a notamment participé à la Conférence nationale souveraine (CNS) de 1991 à 1992. L’opinion lui reconnaît également ses refus de participer à la commission constitutionnelle (Assemblée constituante) du président Laurent-Désiré Kabila en 1997 et aux institutions issues du dialogue Inter-congolais en qualité de 2ème Vice-président de l'Assemblée nationale de 2003 à 2006. Né le 25 mars 1950 à Likasi, en République Démocratique du Congo (RDC), le Dr Kabamba laisse derrière lui une veuve, plusieurs enfants et petits-enfants. La Pros.
Sensibiliser les enfants sur leurs droits notamment, celui de dénoncer les abus subis de la part des adultes et leurs camarades et, les outiller afin qu’ils les dénoncent correctement. Tel est le sens d’une matinée de sensibilisation organisée le vendredi 16 juin 2023, par l’Association Lisanga mpo ya Bokolisi Mboka (LBM) de la Communauté du Chemin Neuf (CCN) en faveur des filles et garçons en situation de rue accueillis dans les centres Ndako Ya Biso. Cette matinée s’inscrit en droite ligne de la journée mondiale de l’enfant africain. Cette sensibilisation entend aussi outiller les enfants à dénoncer correctement les abus pour ne pas commettre des manquements susceptibles de les conduire devant un juge. C’est dire que les enfants doivent exprimer clairement et librement leurs besoins dans la non-violence et le respect mutuel. C’est le Commandant second en charge des opérations secteur de Funa de la police de Protection de l’enfance et violences basées sur le genre (PEPVS), une unité spécialisée de la Police, qui a animé ladite matinée de sensibilisation à l’intention de ces enfants-dits de la rue. D’entrée de jeu, l’intervenant a expliqué aux enfants l’origine de cette célébration. Tout est parti des revendications des enfants de Soweto (en Afrique du Sud) qui réclamaient plus des droits pour les noirs durant l’Apartheid. Ces revendications ont malheureusement fini dans un bain de sang. Il a, par la suite, défini « un enfant » et expliqué les 4 piliers de droits de l’enfant notamment, droit à la survie et à la participation. Et, les adultes ont l’obligation de protéger les enfants et assurer leur survie. Parlant des abus subis par les enfants en situation de rue, l’orateur du jour a évoqué la mendicité forcée des enfants et l’excitation de ces derniers à la mendicité par les adultes dont certains fondateurs d’orphelinats et ONG à Kinshasa, qui utilisent les enfants sur la place publique pour récolter des fonds. Il a également fait mention de l’exploitation des enfants et mineurs à des fins commerciales. Les enfants en situation de rue sont souvent victimes des actes de violence et barbarie de la part des adultes et manipulés pour des fins politiques, les faisant passer ainsi pour des brigands et hors-la loi. Ils sont souvent mutilés pour n’avoir pas obéi aux ordres de plus grands, «Phénomènes Kata fumbwa ». Partant, il a invité les enfants à dénoncer les abus et les bourreaux auprès des entités compétentes notamment, les assistants sociaux communaux, les unités de la PEPVS et le Tribunal pour enfants. «Les bourreaux usent également des tortures corporelles ou la malice pour subjuguer les enfants. Tous ces actes sont punis par la loi portant protection de l’enfant en ses articles 46, 47 et 49. Les enfants doivent connaitre leurs droits pour leur bien-être », a conclu l’officier de la police. L’occasion faisant le larron, les enfants ont énuméré les actes de violence dont ils sont victimes dans la rue de la part des adultes avant de lancer un message fort aux parents. «Chaque enfant a sa place dans une famille et non dans la rue ! » Jules Ntambwe
La 6ème Edition du festival ‘’Fièrement Ndundu’’ organisée par Yan Mambo, coordonnateur de l’Asbl « Plus de couleurs » a eu lieu ce mardi 13 juin 2023 au Centre Wallonie-Bruxelles, dans la commune de la Gombe. Placé sous le thème: « tel que tu es », cet évènement a pour but de valoriser et promouvoir les talents et les compétences des personnes vivants avec albinisme. D’après le Coordonnateur de l’ASBL ‘’Plus de couleurs‘’, cette conférence scientifique et Artistique est organisée en marge de la journée internationale de sensibilisation à l’albinisme, qui est célébrée le 13 juin de chaque année, dans l’objectif de mettre en valeurs l’image des personnes vivant avec albinisme et, particulièrement en RDC, définir le mot ‘’Ndundu’’ comme victime de discrimination. «Il y a 10 ans, l’albinos n’était pas très motivé. Il ne prenait pas la place d’humain qui lui revient dans la société. Donc, il était important de réveiller cet engouement et de montrer qu’une personne vivant avec albinisme peut aussi être candidate, non seulement au bonheur mais aussi à l’excellence », a-t-il expliqué. Il a ajouté, par ailleurs, que la plus grande discrimination n’est pas celle des non albinos envers les albinos, mais c’est plutôt celle des albinos envers eux-mêmes. «Cela parce l’albinos avait du mal à s’accepter tel qu’il est. Mais aujourd’hui, vu qu’il s’accepte, la société aussi l’accepte, il y a de quoi se satisfaire. Mais, le combat n’est pas encore fini pour autant que beaucoup de personnes ne soient pas encore convaincues avec les idées reçues et encrées dans le passé. Elles ne savent pas encore ce que c’est l’albinisme », a-t-il ajouté Cohabitation équilibrée «À Kinshasa, la discrimination est psychique. Sans vous le dire, on vous montre que vous n’êtes pas à votre place, que vous ne pouvez pas gravir les échelons. J’ai été plusieurs fois directeur d’entreprises, ça n’a pas été facile de diriger des non albinos », a-t-il révélé. Sonnette d’alarme Yan Mambo a, à l’occasion, adressé un message aux dirigeants de la République démocratique du Congo, sur les conditions ‘’précaires’’ dans lesquelles vivent les albinos dans toutes les provinces du pays. «Nous voulons la subvention de l’Etat. Les associations ne suffisent pas. Nous sommes dans un continent chaud, avec le climat, c’est ne pas favorable pour les albinos. Il nous faut des parasols, des lunettes, des crèmes solaires, des habits en manches longues pour que le soleil ne nous déshydrate pas. Je tire vraiment la sonnette d’alarme. Notre ennemi ici sur terre, c’est le soleil», a-t-il insisté. Grâce Daro
C’est sous le thème : « Pierre Lumbi et son héritage immatériel », que le parti politique Ensemble pour la République, parti cher à Moïse Katumbi, a commémoré, ce mercredi 14 juin 2023, à son QG, une messe en l’honneur de son tout premier Secrétaire Général, Pierre Lumbi Okongo. En effet, deux grands moments ont marqué cette cérémonie de méditation et de prise de conscience. Notamment, la célébration de l’eucharistie et l’étape consacrée aux témoignages. «En ce jour du 14 juin 2023, nous venons commémorer la disparition de notre frère, Pierre Lumbi qui, durant toute sa vie a recherché l’équité pour que les congolais vivent dans la paix et dans l’unité », a dit le curé de la paroisse Saint Raphaël, Bonaventure Lawu, dans sa liturgie après avoir lu les deux versets bibliques, le livre de 1 Rois 2 : 2 à 4 et le livre évangélique de Jean 14 : 6. A l’en croire, ces paroles déclarées dans la Bible permettent d’analyser et de comprendre en profondeur la vie menée par Pierre Lumbi durant sa vie. Poursuivant son oraison, il a indiqué ceci : « Retenez qu’un jour, David avait dit à Salomon son fils comment il doit se comporter lorsqu’il ne sera plus là. Ce testament spirituel de David à son fils et nous pouvons encore dire que ce testament est spirituel pour Mukubua et nous, car il s’est battu pour la recherche de la paix, de l’unité et du développement de toute la République », souligne-t-il. Et de poursuivre: «Vous qui êtes resté, est-ce que vous êtes resté avec la pensée de Pierre Lumbi ? », a-t-il questionné. En outre, il a lancé un appel à toute la population congolaise de pouvoir matérialiser la pensée de Pierre Lumbi qui, selon lui, ne vivait pas pour son propre bien-être mais pour l’intérêt de tous. Pour sa part, le Docteur Eugène Lubaka, ami d’enfance de Pierre Lumbi, a rendu témoignage à l’endroit de son compagnon de lutte qui, selon lui, était une personne qui avait ces valeurs sociales : l’amour, le partage de connaissances, d’idées, l’esprit d’écoute, la compréhension, la maitrise de soi, l’unité, la justice, la compassion, la vérité, le vivre ensemble et surtout l’esprit panafricain. «Pierre Lumbi a été une richesse pour la RD Congo. Son idée était de voir ce pays devenir grand et prospère. Il avait en lui, quelque chose de différent avec nous les autres. C’est-à-dire, il était toujours déterminé à accomplir sa pensée, même ça pouvait lui coûter la vie. J’ai appris de lui plusieurs choses mais, la chose que je garde jusque-là est l’amour qu’il avait pour son pays », a-t-il déclaré. Par ailleurs, le Secrétaire Général du parti politique Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge a profité de cette occasion pour remercier l’abbé Bonaventure Lawu, la Chorale, les militants et militantes du parti, aux chevaliers de la plume et du micro ainsi qu’à tous les congolais qui n’ont pas eu le moyen pour marquer leur présence à cette grande activité. Hénoc Akano
Ce samedi 17 juin 2023, la République démocratique du Congo va accueillir le 20èmeanniversaire de l’Organisation des Premières Dames d'Afrique pour le Développement, OPDAD autour de la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi en sa qualité de vice-présidente. Plusieurs activités sont prévues à cet effet. Entre autres, une conférence au Palais du peuple, qui va permettre aux participants d’évoquer les défis et enjeux qui restent à relever dans les différents domaines d’action de l’OPDAD devant les Chefs d’Etat et des Premières Dames D’Afrique, des invités de marque, des partenaires, de grands témoins des actions de cette organisation ainsi que les membres de la société civile. Enfin, la journée va se clôturer par un diner de gala et de levée de fonds pour financer les projets à venir de cette organisation des Premières Dames d’Afrique. De prime à bord, du 15 au 18 juin, les invités vont découvrir le « Village de l’OPAD » construit sur la pelouse de l’Académie des Beaux-arts qui sera ouvert au public afin de leur faire découvrir les actions que mène cette grande structure à travers l’Afrique. Notons que, les 20 bougies que souffle l’OPDAD est une opportunité majeure pour les First ladies d’Afrique de réaffirmer leur engagement pour une Afrique où la santé et le bien-être des enfants, des jeunes et des femmes sont garantis. Pour rappel, au début des années 2000, la volonté commune de mettre fin aux nouvelles infections au VIH en Afrique a conduit les Premières Dames de plus de trente nations Africaines à se rassembler pour unifier leurs efforts et établir une action à l’échelle du continent. Depuis, celles-ci forcent le respect par le lancement des campagnes ambitieuses en faveur de l’amélioration de l’accès à l’éducation, pour une couverture systématique des soins de santé, ou pour accomplir l’égalité des sexes. La Pros.
Cela fait exactement trois ans, jour pour jour, depuis que Pierre Lumbi a quitté la terre des hommes. Ensemble pour la République, sa formation politique, continue de célébrer ce grand homme qui aura marqué l’histoire de ce grand parti. Le mercredi 14 juin 2023, une messe d’action de grâce a été dite en sa mémoire au siège du parti, situé dans la commune de Kintambo. Cette célébration eucharistique a été dite par le prêtre de la paroisse Saint Raphaël, le père Bonaventure Lawu. Dans son homélie tirée du livre de 1 rois 2 :2-4 et du livre de Jean 14 :6, l’homme de Dieu a présenté l’histoire de l’illustre comme un paradigme par excellence, lui qui a mené toute sa vie pour le bien de toute la République. Il a, ensuite, encouragé le peuple de Dieu à adopter le caractère qu’avait Pierre Lumbi de son vivant, dans la lutte pour le bienêtre de son pays, la RDC et a sollicite la main du Très Haut pour transmettre le savoir qu’avait cet homme afin que son idéologie soit pérennisée après des générations. Arrivé au moment des témoignages, Eugene Lubaka, ami d’enfance de l’illustre disparu a donné une brève histoire de son vécu avec Pierre Lumbi. Il retient de lui un homme au déterminisme inébranlable. A l’en croire, la lutte de Pierre Lumbi commence depuis l’époque de Mobutu jusqu’à sa mort. «Il voulait un Congo émergent, il s’est fait remarquer dans ses prises de position radicale dans les années 90. Il devient proche d’Etienne Tshisekedi, très influent dans les milieux catholiques, il est parmi les figures politiques qui combattent le régime du président Mobutu, il a réussi à faire quitter Joseph Kabila», a-t-il témoigné. A son tour, le secrétaire général de Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge, a adressé de vifs remerciements à toute personne ayant participé à la cérémonie. «Je remercie le Seigneur qui nous a donné Pierre, je voudrais également remercier ceux qui ne sont pas du parti Ensemble pour la République mais qui sont venus rendre hommage à Pierre Lumbi. Aux organisateurs, merci. Si nous nous permettons de vous réunir en prière, c’est en souvenir de notre cher frère Pierre Lumbi. Il était un homme d’ambiance, il nous enseignait qu’il n’est pas important que tout le monde marque le but : ce qui est important est que l’équipe gagne. Nous avons toujours besoin de lui par rapport à la lutte qu’il nous a enseignée. Il disait : tant que les gens soufrent, le combat doit continuer», a déclaré M. Dieudonné Bolengetenge. Eunice Maleka