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Ma conception de la sureté de l’Etat contre la dérive dictatoriale en Rd Conco

(Par Delly Sesanga, Candidat à l’élection Présidentielle de 2023)

1.    Le mépris de la constitution et des lois est la pire menace à la sécurité et à  la stabilité du pays. Dans un Etat de droit, c’est la loi qui définit les conditions ainsi que les circonstances dans lesquelles il y a lieu d’évoquer l’atteinte à la stabilité et à la sécurité du pays, dont la sûreté de l’Etat est une des composantes. Toutes autre référence pour le faire est arbitraire et relevé  de l’abus de pouvoir !

2.    La dictature commence et s’entretient lorsque le pouvoir, et en particulier quand le Chef de l’Etat, décide par sa seule volonté et les zèles de ses partisans, de poursuivre toute personne qu’il accuse, à tort ou à raison de porter atteinte à la sécurité de l’Etat. Le passé ne nous instruit-il pas ? Pourtant, au nom des mêmes considérations de l’atteinte à la sûreté de l’Etat, un jour de la pentecôte, de juin 1966, sur la place où est érigé le stade de Martyrs, le régime de la IIème République et ses thuriféraires, pour servir d’exemple, lancer un message fort à l’opinion, prévenir toute critique, en insufflant la terreur afin de museler les Oppositions, mirent à mort les quatre compatriotes (connus sous l’appellation pendus de la pentecôte)- et, à travers leur martyr la démocratie fut ensevelie pour instituer la dictature.

3.    Dans ce cadre, les propos du Président de la République tenus à Mbuji-Mayi, promettant de s’attaquer sans hésitation et sans remord à tout congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité du pays, et ce, sans égard aux droits de l’homme, sont d’une extrême gravité. Ils expriment une confusion sur la nature de l’ordre politique qui nous gouverne. Mieux, une méprise totale sur le sens de l’Histoire de notre pays, en s’inscrivant à l’encontre des valeurs et des principes sur lesquels le Peuple congolais  a fondé l’ordre politique cristallisé dans la Constitution du 18 février 2026 : l’Etat de droit démocratique. Il s’agit en réalité d’une dérive autoritaire, qui n’a pas de place dans une démocratie libérale fondée sur le principe de l’Etat de droit.

4.    Je considère qu’il n’y a pas pire atteinte à la stabilité du pays et à la sécurité de son peuple qu’un régime qui s’émancipe  de la constitution ainsi que des principes  démocratiques et des valeurs républicaines. L’annonce de la décision  d’avancer et de demeurer ainsi à la marge du respect de nos institutions et de nos lois, sous le prétexte de la sécurité et de la stabilité, porte un coup critique inacceptable  au processus démocratique et à la cohésion nationale. Pourtant, la sécurité et l’intégrité territoriale du pays sont sous une menace militaire immédiate à l’Est, qui requiert davantage fermeté et rigueur dans l’action du pouvoir. Les congolais en paient constamment le prix du sang et ressentent l’abandon de leur Etat. L’introversion du pouvoir par la quête effrénée du prétendu ennemi intérieur, ne peut compenser le manque d’efficacité contre les menaces militaires externes pourtant bien identifiées. Bien au contraire, ce type de procédé à toujours été à la base des désastres des Nations.

5.    Dans l’exposé des motifs de la constitution, le constituant de 2006 réaffirme l’attachement de la République Démocratique du Congo aux Droits humains et aux libertés fondamentales tels que proclamés par les instruments juridiques internationaux auxquels elle a adhéré. C’est pourquoi, ces droits et libertés sont intégrés dans 57 articles faisant du corps même de la constitution au titre 2 consacré aux droits humains, libertés fondamentales et droits du citoyen. Ils représentent en volume le quart des 229 articles soit 25 % des dispositions de notre constitution.

6.    C’est donc un devoir de la charge du Président de la République de veiller au respect intégral de la constitution. D’où le serment solennel qu’il prête de veiller, d’observer et de défendre la constitution ainsi que les lois de la République, en jurant de ne pas laisser guider que l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine. Les 13 parlementaires ne l’avaient-ils pas, à juste titre, rappelé au Président fondateur Mobutu en ces termes : « Il est inadmissible que vous continuez à modifier par des discours les lois et la constitution » ? Est-ce une volonté et un choix de revenir aujourd’hui à ce passé ?

7.    J’affirme, sur pied des prescrits de la constitution, que le respect des droits de l’Homme et des libertés publiques n’est donc, ni une option pour le Président de la République, ni une libéralité du Chef à ses sujets, ni une valeur négociable à l’aune des calculs politiciens. C’est un droit des citoyens et une obligation du serment constitutionnel du Président de la République, sous peine de haute trahison !

8.    En décembre, partisan de l’Etat de droit, je condamne avec fermeté ces graves propos du Chef de l’Etat qui ébranlent les fondements de la cohésion nationale et de la concorde intérieure. Il revient au peuple congolais, comme nous l’ont instruit Patrice Emery Lumumba ainsi que les 13 parlementaires à ne pas céder à la peur, à défendre la constitution et les lois de la République y compris contre toute autorité qui s’en écarte (article 64). Les congolais doivent demeurer vigilants dans l’unité autour des acquis de notre Histoire pour barrer la route à toute nouvelle dérive dictatoriale. Je reste convaincu que c’est à ces conditions que nous pouvons matérialiser le rêve de Patrice Emery Lumumba, Père de l’indépendance et de l’Etat de droit dans notre pays.

9.    Au discours du Président de la République Félix Tshisekedi qui pense s’attaquer sans hésitations, sans remords à tout congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité du pays, et ce, sans égard aux droits de l’homme et aux libertés ; je demande aux démocrates d’opposer fermement le serment de Patrice Emery Lumumba, sur la nature du Gouvernement dans son discours d’investiture du 23 juin 1960 en ces termes : « [Il] s’efforcera de mettre en place un Etat de droit et d’ordre public dans le pays, et ce sans le moindre hésitation. Et pour ce faire, il lui faudra toujours respecter ces biens que sont les droits inaliénables de l’homme et du citoyen… Nous ne voulons rien avoir à faire avec des nouvelles formes de dictatures ».

10.                       Dans le cadre de mon projet présidentiel de 2023 : LA REFONDATION DU CONGO, j’invite les congolais à rechercher cet Etat pour lequel nous nous engageons. Un Etat de droit où seules la Constitution et les lois de la République dictent la conduite et les actes des dirigeants, dans le respect sans faille des droits de l’homme et de la dignité de la personne humaine.

 

 

Ma conception de la sureté de l’Etat contre la dérive dictatoriale en Rd Conco

1960-2023 : 63 ans après, la RDC s’interroge toujours , Qu’avez-vous fait de mon indépendance ?

(Par Salomon Valaka)
*Délivrée, semble-t-il, des griffes du colonisateur le 30 juin 1960, la RDC demeure cette proie convoitée tant à l’intérieur du pays (par ceux-là même qui sont supposés la protéger, ses filles et ses fils) qu’à l’extérieur du pays exposée sous la convoitise des prédateurs internationaux sous la complicité même de ses propres dirigeants politiques.
A 63 ans de son indépendance aujourd’hui, évoquer le terme ‘’Complice’’ ne suffit plus. Nous devons plutôt parler d’une ‘’Haute Trahison.’’
Voilà pourquoi, à 63 ans de son indépendance, le pays s’interroge toujours. Il s’interroge de la manière ses dirigeants ont géré cette soi-disant indépendance et 63 après, le réquisitoire demeure entier.
‘’Qu’avez-vous fait de mon indépendance ?’’ Le Congo s’interroge, ses populations les plus démunies et les plus sous-exploitées s’interrogent dans le Poème, ci-dessous.
Qu'avez-vous fait
de mon indépendance?
Des Empires, des Royaumes, jadis,
D'une certaine Afrique inconnue,
En parfaite harmonie vécue,
Quand l'Occident en décida autrement !
Vint 1885. Comme un gâteau mielleux,
Ainsi, l'Afrique fut morcelée.
Lorsqu’un Roi cupide, vorace et véreux,
S'accapara des terres...
Ainsi, naquit l'EIC.
De l’EIC, comme des sauvages traités et transformés
En nègres de commerce ;
Un siècle durant,
L’âme et des richesses, ce Roi s'accapara.
Puis, vint 1908. De multiples dettes le Roi fut accablé ;
De l'EIC, vite il s’en débarrassa !
Ainsi la Colonie Belge naquit,
Afin de mieux continuer l'interdit.
Révoltés d'une infâme colonie,
Des voix acerbes s'élevèrent.
‘’L'Indépendance immédiate !’’ Oui... !
Désormais fut la réclamation inouïe.
Bienvenue 1960 ! De cette histoire macabre,
Une page nouvelle, comme un fruit pas mûr,
Mais avec pression, persistance et insistance
Un enfant naquit … Est né un Congo libre.
Mais 63 ans après...
La grande question d'après !
Qu'avez-vous fait de mon indépendance ?
L'indépendance...encore l'Indépendance !
"Don béni" [des aïeux], vous m'aviez baptisé !
"Ô pays, bien aimé"...vous aviez chanté !
Parce qu’en ce jour historique,
Ma libération devint fatidique.
Congo, est mon nom de baptême,
30 Juin 1960, ma date de naissance.
Me voici, me voilà, vive ma naissance,
Fini, ai-je entendu, les jours de carême !
Seulement 63 ans après... au terme de ma naissance,
Sombre et incertain demeure ma croissance.
Ma terre, mon essence, mon existence,
Vous avez relégué à l'inexistence.
Hélas !... 63 ans après !
Aux Colons, tous vos malheurs attribués.
Une colonisation de la honte, dites-vous ;
"Nous allions tout transformer" promettiez-vous.
Hélas !... 63 ans après !
Défoncées sont, depuis, devenues mes routes,
C'est aux Colons, la faute.
Des écoles, des hôpitaux en ruines ?
Toujours aux Colons, la faute.
Pourtant, avec sa traitrise, cupidité et brutalité,
Une colonie équipée et prometteuse, la Belgique laissa.
Ainsi en est de Lovanium, Libre, Officielle...des Universités ;
Des bijoux dans une Afrique Centrale, le Belgique laissa.
Oui, 63 ans... 63 ans après !...
Qu'avez-vous fait de mon indépendance ?
Mes universités, mes routes, mes hôpitaux
En lambeaux vous avez transformés.
Sans honte, des administrateurs, vous vous appelez ;
Sans gêne, des intellectuels vous vous revendiquez ;
Sans froid aux yeux, avec cupidité et imprudence,
Chacun de vous se dote "Son" père de l'indépendance.
Laissez Kasa-Vubu,
Laissez Lumumba,
Et tous ceux qui ont lutté à leurs côtés,
De leurs lauriers, qu'ils se reposent.
N'ont rien de commun avec vous, "Mes enfants immatures."
Eux ! Une histoire glorieuse, ils ont façonné…
Mais vous, à un pays en miettes et des querelles de famille
Le Congo, moi, vous m’aviez transformé.
Ma terre, aux vautours vous avez abandonné ;
Une maison sans maître, suis devenue.
Moi Congo
Mon intégrité, ma souveraineté,
Abandonnées à tout vent…Au premier venu.
Qu'avez-vous fait de mon indépendance ?
Que sont devenues mes richesses,
Arrogants Fils et Filles de la traitrise ?
Disposez-vous encore de la matière grise ?
Un contrat de société, nous devons signer !
Des promesses fermes,
Au monde nous allons divulguer,
Pour un avenir solide ;
Preuve des promesses fermes.
Fièrement, Entonnez l’hymne sacré
De votre solidarité !
L’emblème d’or de votre souveraineté,
Saluez !!!
Après venez à moi,
Congo !... Votre Congo.
27 juin 2023
Salomon Valaka/CP

 

1960-2023 : 63 ans après, la RDC s’interroge toujours , Qu’avez-vous fait de mon indépendance ?

Convocation de l’électorat, les partis politiques devraient éviter la confusion

(Par Me Tshiswaka Masoka Hubert, Directeur Général de l’IRDH)

*Si l’on y prend garde, le processus électoral ne servira que quelques individus et leurs familles à contrôler l’appareil de l’Etat et ramener des conflits supplémentaires. (Lubumbashi, le 27 Juin 2023).
Les Bureaux de Réception et de Traitement de Candidatures (BRTC) à la députation nationale ont été ouverts, le 26 juin dernier, à chaque antenne de la Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI). Cette ouverture fait suite à la cérémonie du 25 juin portant « Convocation de l'électorat pour la députation nationale ». Le décor est planté, donnant espoir à la construction d’une autre étape d’un Etat démocratique. Cependant, la liste de 910 partis politiques transmise à la CENI, le 23 juin dernier, par le Ministre de l’Intérieur, amène plus de confusion dans le chef des électeurs.
En plus du discours appelant à boycotter le processus électoral, 910 partis politiques se disputent 500 sièges de l’Assemblée Nationale, dans la totale cacophonie politique que le Gouvernement a le devoir d’éclaircir.
L’Exécutif prépare le prochain Parlement
L’esprit d’équité entre partis politiques ressort à l’article 4 de la « Loi n° 04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques ». Celui-ci rappelle que les partis politiques ont droit à un égal traitement de l'Etat, les services publics et tout détenteur de l'autorité publique. En plus, le cinquième point de l’exposé des motifs, répété à l’article 25 (3e alinéa), dit expressément que « l'usage par un parti politique des biens et du personnel de l'Etat est strictement interdit, sous peine de dissolution ».
Le fait que les 910 partis politiques soient, en majorité, sous contrôle des membres du Gouvernement central, Gouverneurs de province ou fonctionnaires de l’Etat en fonction, est indice de déséquilibre dans le traitement des partis politiques.
Même dénomination pour plus d’un parti
Des partis politiques avec la même dénomination, en violation de l’article 7 de la même « Loi n° 04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques » qui stipule que :
« Aucun parti politique ne peut adopter la dénomination, le sigle, les symboles et autres signes distinctifs d'un autre parti politique déjà enregistré par l'autorité publique compétente sous peine des sanctions prévues par la présente loi ».
Exemple des partis ayant adopté la même dénomination et sigle :
1. Union pour la Démocratie et le Progrès Social/Tshibala (UDPS) ;
2. Union pour la Démocratie et le Progrès Social/Mubake (UDPS/LE PEUPLE ;
3. Union pour la Démocratie et le Progrès Social/Kibassa (UDPS/KIBASSA) ;
4. Union pour la Démocratie et le Progrès Social/Tshisekedi (UDPS/TSHISEKEDI).
Contrairement au régime précédent qui visait à affaiblir l’UDPS par la démultiplication de son sigle, une fois au pouvoir, ce parti pouvait mettre fin à cette confusion dans le chef des électeurs.
Partis fantaisistes
La liste des 910 révèle aussi des partis politiques confusionnistes se réclamant être « Tshisekedistes », sans adhérer ni à l’UDPS dirigé par le Président Tshisekedi, ni constituer un seul parti ou regroupement politique « tshisekedistes ». A titre d’exemple, l’on peut citer :
1. Forces Tshisekedistes Nationales pour la Solidarité (FTSN) ;
2. Dynamique Tshisekediste pour le Changement Radical (DTCR) ;
3. Dynamique des Tshisekedistes pour la Démocratie et la Justice (DTDJ) ;
4. Les Démocrates Tshisekedistes Rénovés (DTR) ;
5. Alliance des Tshisekedistes Patriotes (ATP) ;
6. Alliance des Tshisekedistes Unifiés (ATU) ;
7. Alliance des Tshisekedistes par les Valeurs de Kasa-Vubu (ATVK) ;
8. Alliance de Soutien à Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo (ASOFATSHI).
Le Président Tshisekedi lui-même pouvait rappeler à tous ces partis politiques se réclamant de lui, le rôle constitutionnel d’éducation civique et de concourir à la cohésion nationale.
Opposition manque d’exemplarité
Autant que des partis fantaisistes soutiennent le Pouvoir, d’autres se réclament de l’opposition soutenant M. KATUMBI CHAPWE Moïse, sans adhérer à son parti, Ensemble pour la République (Ensemble). Exemple :
1. Parti National pour la Démocratie et le Développement (PND) de M. KALONDA DELLA IDI Salomon, Conseiller Spécial du Président d’ENSEMBLE ;
2. Alliance pour le Renouveau du Congo (ARC), de M. KAMITATU ETSOU Olivier, Directeur de Cabinet du Président d’ENSEMBLE.
3. Front Social des Indépendants Républicains (FSIR) de M. OKENDE Cherubin, Porte-parole d’ENSEMBLE ;
4. Conscience Républicaine pour la Démocratie et le Développement (CRDD) du Prof MULONGO KALONDA BAMPETA Huit, Conseiller et proche collaborateur du Président d’ENSEMBLE ;
5. Conservateurs de la Nature et Démocrates (CONADE) de M. MONI DELLA IDI Moïse, proche collaborateur du Président d’ENSEMBLE.
PLUS D’UN PARTI DANS UNE MEME FAMILLE BIOLOGIQUE
Contrairement à l’esprit de l’article 6 de la Constitution qui veut que les partis concourent à la cohésion nationale, ils servent à multiplier des chances de garder le pouvoir d’Etat en famille ou entre amis. A titre d’exemple :
1. UDPS dirigée par le Président TSHISEKEDI est doublée par l’UDPS/Kibassa du beau frère KIBASSA Augustin.
2. Le PND est dirigé par M. KALONDA DELLA IDI Salomon, frère du Président de CONADE, M. MONI DELLA IDI Moïse.
3. Union des Nationalistes Fédéralistes du Congo (UNAFEC) est de M. KYUNGU WA KUMWANZA Gabriel. Mais, son fils, M. KYUNGU KIBWE Lawrence dirige l’Alliance Nationale des Fédéralistes Kyungistes (ANAFEK).
DES PARTIS DONT DES DIRIGEANTS SONT DEJA MORTS
En violation de l’article 17 de la Loi sur l’organisation et fonctionnement des partis politiques evoquees ci-dessus exige que
« […] Tout changement dans la direction ou l'administration du parti et toute modification de ses statuts doivent, dans le mois qui suit, faire l'objet de déclaration au Ministère de l'Intérieur ».
A titre d’exemple l’on cite :
1. Union Congolaise pour la Liberté (UCL) de M. LOKONDO Henry-Thomas
2. Union des Nationalistes Fédéralistes du Congo (UNAFEC) de M. KYUNGU WA KUMWANZA Gabriel ;
3. Alliance Congolaise pour la Justice et le Développement (ACJD) de M. KOUVAS ILUNGA Michel ;
4. Conscience Nationale Congolaise pour le l’Action et le Travail (CONACAT) de M. KAZEMBE MUSONDA.
Recommandation
Afin que le processus électoral participe à la construction de la démocratie et la bien-être collectif, toutes les parties prenantes, au premier rang des organisations citoyennes, ont le devoir de surveillance de l’application des lois de la République et des principes démocratiques. A défaut, les élections ne serviront qu’aux petits groupes d’individus à s’accaparer de l’appareil de l’Etat, au détriment de la majorité de la population.

Convocation de l’électorat, les partis politiques devraient éviter la confusion

La place de l’Afrique dans le nouveau Pacte Financier Mondial

*Poser la bonne question, au bon moment, au bon endroit.
(Par Christian Gambotti)

Agrégé de l’Université – Président du Think tank Afrique & Partage – Président du CERAD (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Afrique de Demain) - Directeur général de l’Université de l’Atlantique (Abidjan) – Chroniqueur, essayiste, politologue. Contact: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Nouveau Contexte
*Les 22 et 23 juin 2023, s’est tenu, au Palais Brongniart, à Paris, un Sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Annoncé en novembre 2022, à l’issue de la COP 27, ce Sommet, impulsé par Emmanuel Macron, le président français, et Mia Mottley, Premier ministre de la Barbade, a réuni 40 chefs d’Etats et de gouvernement, des représentants d’institutions financières internationales, des acteurs du secteur privé et de la société civile. Economiste de formation, coorganisatrice de ce Sommet, Mia Mottley est considérée comme la voix des pays du Sud qui subissent l’impact du réchauffement climatique.
En 2021, le discours accusateur qu’elle a prononcé, lors de l’Assemblée générale des Nations-Unies, contre l’égoïsme des pays riches, l’a propulsée sur le devant de la scène dans la lutte contre la crise climatique. Le Sommet de Paris exprime, incontestablement, la volonté de poser différemment la question du pacte financier mondial qui existe, depuis les années 1980, sous la forme du « Consensus de Washington », un accord tacite entre le FMI (Fonds Monétaire International) et la BM (Banque Mondiale), avec le soutien du Trésor américain, pour aider financièrement, à certaines conditions (1), les pays en développement d’Amérique latine. Le « Consensus de Washington », qui a été généralisé à tous les pays en développement, notamment en Afrique, est fortement contesté pour avoir diminué ou supprimé les capacités d’intervention de l’Etat, livré les économies nationales aux capitaux étrangers, imposé la privatisation des entreprises publiques et préconisé l’austérité budgétaire (2) de façon aveugle, sans tenir compte de la spécificité et des besoins des pays africains, en particulier les plus pauvres.
Poser la bonne question, au bon moment, au bon endroit
Il existe plusieurs manières de poser la question de l’architecture du pacte financier mondial, notamment celle des « Altermondialistes » qui restent enfermés dans des postures d’accusation. Le débat porte aujourd’hui sur le « Consensus de Washington » et les alternatives proposées par Pékin et Paris.
● Le « Consensus de Washington » - Dans les années 1980, lorsqu’ils répondent à la question « quel pacte financier mondial mettre en œuvre ? » pour accompagner l’Afrique, les experts du FMI et de la Banque mondiale posent la bonne question au bon moment. Mais le « Consensus de Washington » s’inscrit dans le droit fil de l’héritage de Bretton Woods, architecture financière internationale bâtie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, alors que les trois quarts des Etats n’existaient pas encore. Le « Consensus de Washington » défend la ligne d’une orthodoxie budgétaire et un corpus de mesures libérales favorable aux pays riches. Avec l’effondrement du communiste, le triomphe de la pensée libérale, incarné dans le reaganisme et le thatchérisme, est total. Aujourd’hui, FMI, la Banque mondiale et les Banques Multilatérales de Développement (BMD) apparaissent comme des instruments financiers dépassés, profondément injustes et qui perpétuent les inégalités à un moment où les pays africains en développement doivent affronter de multiples crises et leurs conséquences (dette, crise climatique, pauvreté). Faut-il -il en rester au consensus de Washington » ? Evidemment, non. Une réforme des institutions financières internationales s’impose. Cette réforme, en débat depuis longtemps, devient urgente, car il s’agit de répondre aux besoins de financement des grands pays émergents et des pays les plus pauvres et les plus vulnérables, notamment face à la crise climatique. Faut-il rappeler que 97 % des personnes affectées par les conséquences de la crise climatique vivent dans les pays en développement ? Washington, toujours dominé par le souffle de l’esprit ultra libéral et l’idée qui fait de la démocratie la clé du développement économique, n’est plus le bon endroit pour poser la question du pacte financier mondial.
● Le « Consensus de Pékin (Beijing) » - C’est en 2004 que l’Américain Josha Cooper Ramo emploie l’expression « Consensus de Pékin » pour l’opposer, idéologiquement, au « Consensus de Washington ». En réponse aux experts du « Consensus de Washington », qui voient la mondialisation comme une convergence des modèles de développement fondée sur le modèle occidental néolibéral, le « Consensus de Pékin » est une alternative fondée sur le modèle chinois. La doctrine du « Consensus de Pékin » doit se lire comme une volonté de rupture avec l’Occident et les anciennes puissances coloniales : non-ingérence, respect mutuel, exaltation d’un Etat fort et des régimes néo-autoritaires, même s’ils « oublient » les droits humains, divorce entre la croissance et la liberté, etc. La réussite économique de la Chine lui permet d’imposer son modèle et de vassaliser, et à travers la « Nouvelle Banque de Développement » (3) les membres des BRICS (4). Créée en 2014, comme alternative au FMI et à la Banque mondiale, l’objectif de cette banque est d’aider les pays membres des BRICS à s’affranchir de la tutelle du FMI et de la Banque Mondiale. Elle prévoit aussi d’aider les pays du Sud. Le « Consensus de Pékin », s’il pose la bonne question sur la nécessité de construite un « pacte financier mondial », le fait de façon très idéologisée.
Shangaï est-elle le bon endroit pour réorienter la finance mondiale sans ouvrir un front anti-occidental ? Ce n’est pas sûr. Est-ce le bon moment pour exacerber les tensions entre le Nord et le Sud ? Ce n’est pas sûr, non plus. Le « Consensus de Pékin » est, en réalité, plus agressif et plus contraignant pour les pays endettés. La dette chinoise représente une vraie menace pour l’Afrique.
● Le « Consensus de Paris » - Emmanuel Macron, avec ce Sommet organisé à Paris les 23 et 24 juin, poursuit, inlassablement, la réalisation d’une feuille de route qui permettrait de réaliser un consensus complet Nord-Sud sur les grands sujets qui concernent l’avenir de l’humanité. Pour Kristalina Georgieva, la Directrice générale du FMI, « c’est le futur de l’Humanité qui est en train d’être discuté » à Paris. Macron n’oublie pas qu’une réforme en profondeur du système financier mondial suppose que soient validées par tous les pays les décisions prises. Comment avancer sans les Etats-Unis, la Chine, l’Inde, le Brésil, etc. On peut regretter que la Russie se soit isolée du reste du monde avec son invasion de l’Ukraine. Chacun a pu s’exprimer les 23 et 24 juin à Paris. Lors de la journée de clôture, le président brésilien Lula, le président de l’Afrique du Sud Cyril Ramaphosa et le Premier ministre chinois Li Qiang ont adopté une position coordonnée qui est celle des BRICS. Ils ont tenu à dénoncer les institutions financières internationales, tout en faisant part de leur vision de la gouvernance mondiale. Ce qui a changé, et le Sommet de Paris en porte témoignage, c’est le point suivant : lorsque les pays du Sud parlent, le monde écoute. Heureux présage pour la série de rendez-vous d’une importance capitale qui se profilent : Sommet des BRICS en août, en Afrique du Sud (5), Sommet du G20 en septembre en Inde, réunions d’automne de la Banque mondiale et du FMI, COP 28 en fin d’année à Dubaï. Paris est sûrement le bon endroit et le bon moment pour poser les premières pierres d’un consensus complet Nord-Sud sur le pacte financier mondial.
Conclusion
Les dirigeants africains n’ont pas hésité à interroger l’Occident sur la manière dont les pays riches viennent en aide à l’Afrique sur des questions étroitement liées : le développement, la lutte contre la pauvreté, les financements indispensables à la transition énergétique et à l’adaptation des plus vulnérables au réchauffement climatique. Le président kényan, William Ruto, a pris la parole lors du « Sommet de Paris » en posant aux pays occidentaux la question suivante : « Comment osez-vous ? ». Il accuse l’Occident d’être à l’origine d’un système financier mondial « qui a piégé les pays pauvres ». Mahamat Idriss Déby, le président tchadien, est intervenu sur la question de la dette, appelant « à la suppression pure et simple de la dette des pays africains », afin de « compenser les dégâts énormes causés par le dérèglement climatique ». La difficulté vient de ce que, lorsqu’un pays africain voit sa dette supprimée par l’Occident, il se tourne immédiatement vers la Chine pour s’endetter à nouveau. Or, la Chine est aujourd’hui le premier créancier des pays africains. Sur les 6,3 milliards de dollars de la dette zambienne, Pékin en détient les 2/3. Les difficiles négociations sur la restructuration de la dette de la Zambie, actée lors de la première journée du « Sommet de Paris », n’ont pu aboutir que parce que le Premier ministre chinois était présent à Paris. Après le Tchad, la Zambie est de deuxième pays qui obtient une restructuration de sa dette dans le cadre commun du G20, un cadre qui associe la Chine aux négociations entre les créanciers. Une réforme de la finance mondiale ne peut pas se faire en dehors d’un consensus global Nord-Sud. Le « Consensus de Washington » et le « Consensus de Pékin » appartiennent à un monde ancien qui considère que le futur de l’humanité passe par un affrontement entre le Nord et le Sud. William Ruto, le président du Kenya, considère, à juste titre, que les tensions entre le Nord et le Sud sont stériles et qu’elles oblitèrent l’avenir de l’Afrique et de l’humanité.
En marge du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, Lula, le président brésilien, a déclaré que les pays riches ont une « dette historique » sur l’environnement et qu’ils doivent payer pour les dommages qu’ils ont causés à la planète terre. Faut-il parler de dette morale qui obligerait les pays développés, « ceux qui ont pollué la planète ces 200 dernières années » à travers une révolution industrielle qui les a enrichis, à payer ? Si Lula a raison d’évoquer les dommages historiques à l’environnement dont les pays riches sont responsables, il est temps de sortir de l’idéologie de la dette morale et d’une aide au développement qui n’aide pas véritablement l’Afrique. L’Afrique n’a besoin ni de charité, ni d’une succession de programmes d’aide qui ne sont jamais à la hauteur des besoins, ou de plans de restructuration des dettes, puits sans fond de l’endettement (6), elle demande que soit mise en œuvre une véritable coopération entre les pays en développement et les pays riches. L’objectif d’un avenir partagé est incompatible avec la notion d’aide. Le concept d’aide au développement appartient à une sémantique néocoloniale qui symbolise une dépendance toujours plus forte à l’endettement non-productif. Le financement de l’Afrique ne relève pas d’une aide. Il s’agit d’investissements afin de garantir le développement de l’Afrique, afin de préserver l’avenir de l’humanité. Je reviens à ce que disait Kristalina Georgieva, la Directrice générale du FMI : « c’est le futur de l’Humanité qui est en train d’être discuté » à Paris. L’Afrique n’est pas le problème, elle n’est pas responsable de l’instabilité du monde, ni du dérèglement climatique. Elle subit, avec plus d’impact, les conséquences des crises successives, alors qu’elle est, dans tous les domaines, le continent-solution. La RDC, avec le deuxième plus grand couvert forestier tropical au monde (7), est un acteur-clef de la lutte contre le réchauffement climatique. Dès l’instant que le financement de la lutte contre le dérèglement climatique relève, en Afrique, d’une urgence absolue, ce financement ne doit pas se faire au détriment de la lutte contre la pauvreté. Financer en même temps la lutte contre la pauvreté et la transition écologique, tel est l’objectif martelé par Emmanuel Macron, lors du Sommet de Paris, ce qui passe par une refonte du pacte financier mondial.
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(1) « Consensus de Washington » : les économistes et experts du FMI et de la BM, proposeront, lors d’un séminaire qui se tient à Washington, en 1980, l’application des recettes néo-libérales, afin de stabiliser les économies émergentes : privatisation, ouverture des marchés, contrôle de l’inflation, rigueur budgétaire. Ces recettes néolibérales s’opposent au « consensus keynésien » à l’œuvre depuis les années 1970. Appliquée avec rigueur, dans les années 1980-2000, la doctrine du « Consensus de Washington » montre ses limites. A partir de 2000, le FMI et la BM vont infléchir leur discours et admettre l’inadéquation entre les politiques d’austérité et de dérégulation imposées aux pays en développement en échange de leur soutien et les besoins de relances budgétaires et de régulation.
(2) Joseph Stirglitz, Prix Nobel d’économie en 2001, ancien Chef économiste de la Banque Mondiale : « La Grande Désillusion » (2002), ouvrage qui dénonce les principes du Consensus de Washington.
(3) La « Nouvelle Banque de Développement », dont le siège est à Shangaï, dispose d’une « réserve d’arrangement de devises » à hauteur de 100 milliards de dollars. La Chine donne 41 milliards, la Russie, l’Inde et la Russie, 18 milliards chacun ; l’Afrique du Sud, 5 milliards. Qui paie, commande. La Chine voudra commander.
(4) BRICS : acronyme qui désigne l’alliance de 5 pays (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui se réunissent depuis 2011. En 2023, les BRICS représentent 40 % de la population mondiale, 31,5 % du PIB mondial, contre 30,7 % pour le G7.
(5) Emmanuel Macron souhaite participer au Sommet des BRICS, ce qui « constituerait une première dans les pratiques adoptées jusqu’ici aux Sommets des BRICS », selon Mme Naledi Pandor, cheffe de la diplomatie sud-africaine.
(6) Dans la mythologie, les Danaïdes, arrivées aux Enfers, sont condamnées à remplir éternellement des jarres percées pour remplir un bain sans fond. Qui remplit le tonneau sans fond de l’endettement de l’Afrique ?
(7) 152 millions d’hectares de forêts, 70 % de la surface terrestre de la RDC couverte de forêts, 60 % du couvert forestier du Bassin du Congo (6 pays : Cameroun, Centrafrique, RDC, Congo, Guinée équatoriale, Gabon).

 

La place de l’Afrique dans le nouveau Pacte Financier Mondial

Règne perpétuel du Titre I de 1982 devant toutes les Hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et même aussi devant la CCJA d’Abidjan, Juridiction Commune de Cassation

N’étant pas abrogé par l’article 119 de la loi organique d’Octobre 2013, le Titre I de 1982 est resté d’application devant la Cour Constitutionnelle.

A ce titre n’est programmé que, sans procuration spéciale en mains (art. 107) l’Avocat au Barreau près la Cour Suprême de Justice, son cabinet, sa signature et sa qualité authentique tirées des articles 4, 106 et 111 de la loi du barreau de 1979.

Sont donc, à l’exclusion de la loi organique, applicables : la loi du barreau de 1979 et le Titre I de 1982.

A toutes ces dispositions, toujours applicables (2, 3, 5 et 15), ne figure que « avocat à la Cour Suprême de Justice » excluant les avocats près La Cour d’Appel et toute autre qualité qui rend irrecevable la requête ou le mémoire en réponse et invalide la comparution surtout si la robe, à son épitoge, ne figure pas les couleurs de léopard.

Les requêtes sont donc irrecevables si « avocat à la Cour d’Appel et avocat au Conseil d’Etat ou avocat au barreau près la Cour de Céans » y figurent.

L’avocat doit donc être éconduit du prétoire s’il ne porte pas la qualité répétée du Titre I de 1982 même s’il dit « avocat au barreau près la Cour de céans ».

Devant la Cour constitutionnelle, en Octobre 2013 jusqu’à ce jour, le même Titre I de la procédure devant la Cour Suprême de Justice est d’application à l’exclusion de la procédure de 2013 en vertu des articles 109 et 119 d’Octobre 2013 lesquelles deux dispositions prévoient respectivement ceci : (…) règles ordinaires de représentation (…) » et « (…) sont abrogés les Titres (…) ».

Cet article 119 de la loi organique d’Octobre 2013 ne l’a pas abrogé.

Ce Titre I est donc maintenu grâce aussi à l’article 221 de la Constitution.

Devant le Conseil d’Etat, haute juridiction administrative de cassation, le Titre I de la procédure de 1982 n’est pas abrogé par l’article 407 de la loi organique de 2016. Tant que ce Titre I de 1982 ne porte pas une disposition contraire à l’article 405 al. 2 de la loi organique de 2016, il reste seul applicable à propos de la représentation des parties en justice laquelle doit être conforme à l’article 111 de la loi de 1979 du barreau en ses termes ci-après « (…) devant toutes les juridictions de la République ».

A l’article 5 le législateur parle de « toutes les juridictions ». Il s’agit des Tribunaux de Grande Instance et ceux de Paix du ressort d’une seule Cour d’Appel.

L’article 111, il s’agit de toutes les Cours d’Appel de la RDC.  

Tant que ce Titre I n’est pas contraire à une des dispositions de la loi organique d’Octobre 2016 à son article 405 al. 2, il reste donc seul maintenu c’est-à-dire seul encore applicable devant le Conseil d’Etat pour que cet avocat de cassation continue à règner.

Devant la Cour de Cassation, l’article 91 n’a pas abrogé le Titre I de 1982.

Grâce à ce maintien, l’article 90 l’a programmé sans procuration.

De tout ce qui précède, nous renvoyons tous les juristes en 1959 et 1960 aux dispositions transitoires en ces termes ci-après :

  1. En 1959 (140):

« Les règles antérieures relatives à la procédure pénale « restent d’application pour toutes les affaires dont les « Cours et Tribunaux étaient régulièrement saisis au « moment de l’entrée en vigueur du présent décret ».

  1. En 1960 (art. 200):

« Les règles antérieures relatives à la procédure civile « restent présent d’application pour toutes les affaires « dont les Cours et Tribunaux étaient régulièrement saisis « au moment de l’entrée en vigueur du présent décret ».

C’est ce Titre I de 1982 qui est antérieur à toutes les actuelles lois organiques de 2013 et 2016.

Appliquer les dispositions des lois organiques, c’est violer les dispositions générales du Titre I de 1982 (art. 2, 3, 5 et 15) dont l’application actuelle est préservée devant toutes les actuelles hautes juridictions spécialisées. On peut valablement extrapoler notre conclusion devant la CCJA : les avocats à la Cour Suprême de Justice.

Me KALALA MUENA MPALA

  • Avec robe professionnelle et qualité conformes aux articles 71 et 111 de la loi du barreau
  • Chercheur Judiciaire, légaliste et Indépendant
  • Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.

«Aucun autre Avocat que celui du Barreau près la Cour Suprême de Justice n’a le pouvoir d’introduire une requête devant le Conseil d’Etat en toutes ses procédures. Il s’agit là d’un pouvoir exclusif réservé aux Avocats, près la Cour Suprême de Justice ».

Règne perpétuel du Titre I de 1982 devant toutes les Hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et même aussi devant la CCJA d’Abidjan, Juridiction Commune de Cassation

SOMMET ALLIANCE AFRIQUE, sous le thème : "Grandeur de l'Afrique : passé, présent et avenir"

Le Prophète Paul Joseph Mukungubila y a pris une part active

Ce Sommet Alliance Afrique dont "l'objectif principal est de rassembler les Africains dans une célébration de notre culture, de notre Histoire et de notre excellence exceptionnelle, en tant que peuple" organise cette année, du 23 au 24 juin 2023 à Pretoria, une grande Conférence qui attire des rois et des reines, des participants de tout acabit, de tous domaines et statuts confondus, ainsi que des organisations diverses de tout le continent africain et d'au-delà des limites continentales !
Et cette année, le Sommet Alliance Afrique a jeté son dévolu sur Le Prophète de l'Éternel, l'Homme d'État Congolais, MUKUNGUBILA MUTOMBO Joseph qui participe à cette grande Conférence avec toutes ses qualités et titres royaux !
Pour votre gouverne, MUKUNGUBILA MUTOMBO Joseph, y est invité en tant que Sa Majesté et Grand Chef des BENA-MBAO ; Fils de KISAÂLA-MUKULU; descendant de ILUNGA MBIDI KILUWE.
Les BENA-MBAO d'où est issu Sa Majesté Joseph MUKUNGUBILA MUTOMBO et dont il est Grand Chef constituent une des royautés antiques LUBA du KATANGA. Ils sont aussi appelés les BAPEMBA, c'est-à-dire ceux qui habitent les terres entourées des eaux. Les BAPEMBA sont des BALUBAS purs qui sont les descendants de ILUNGA MBIDI KILUWE.
Donc, c’est à ce titre de Sa Majesté et Grand Chef des BENA-MBAO, descendant de ILUNGA MBIDI KILUWE, que Sa Majesté MUKUNGUBILA MUTOMBO Joseph, y est invité afin d'apporter aussi sa contribution pour la restauration de l'image des pouvoirs ancestraux, des royautés africaines afin de remettre l'Afrique sur les rails et dans sa robe royale d’antan !

SOMMET ALLIANCE AFRIQUE, sous le thème : "Grandeur de l'Afrique : passé, présent et avenir"

La diversité comme richesse

(Par le Prof. Patience Kabamba)

Nous fêtons aujourd'hui les 5 ans d'existence du MDW. Depuis une demi-décennie chaque samedi nous mettons un petit reflet sur la place publique pour participer à la transformation de notre pays. Nous sommes conscients que cette participation est très faible malgré sa régularité.
Après cinq ans d'observation de la vie congolaise, notre constat est qu'il y a des congolais extrêmement consciencieux et "individuellement" "socialement performants", mais collectivement, les congolais sont incapables d'organiser leur pays. Les individus sont conscients des valeurs véhiculées par la culture africaine et congolaise, mais une fois qu'ils ont des responsabilités politiques, le mensonge, la tromperie et le vol des biens communs deviennent des habitudes fréquentes et communément acceptées.
La solution est de revenir aux comportements que notre culture encourage : l'honnêteté et le respect du commun. Il me semble que la course effrénée à l'argent dans laquelle se livrent les politiciens congolais est incompatible avec ces valeurs culturelles. Par conséquent, pour que le changement se produise, la majorité silencieuse doit se soulever contre la petite minorité de voleurs, de menteurs et d'escrocs qui parcourent la politique congolaise. Le silence dans ce cas est une complicité condamnable. Le Congo est un paradis transformé en enfer par la volonté d'une petite minorité reconnue comme possédant le monopole de la violence légitime. Il faut absolument remettre en question ce monopole jusqu'à ce que les conditions d'une république soient réunies et que le sens du collectif soit compris. Notre pays est riche non seulement de minerais, de bois ou d'eau, mais surtout d'une incroyable diversité humaine.
Le Mot du week-end du 23 juin 2018 écrit depuis les montagnes de Pennsylvanie :
La diversité comme richesse

Je propose de garder cette rubrique en permanence pour alimenter nos réflexions et nos actions. Les objections et les commentaires sont les bienvenus.
Pour ce week-end, je voudrais aborder la question de la diversité, qui peut sembler être un frein, mais qui est en réalité un atout. L'idée m'est venue des discussions animées et en tête-à-tête, parfois difficiles, que nous avons eues au cours de la semaine dernière.
Nous avons une communauté de destin mais nous apportons aussi des talents très divers pour enrichir la communauté. Il y en a qui sont très bons dans le domaine de la finance, d'autres dans le domaine du droit, d'autres dans le reportage journalistique, d'autres dans la gestion de la ville, dans la politique, d'autres dans les projets de développement, et d'autres dans le concret ou l’aspect pratique des choses et des autres dans la réflexion philosophique, etc... Nous avons une mosaïque de talents qui nous enrichit en tant que communauté. Cependant, ces talents ne sont pas exclusifs, il existe des personnes qui peuvent combiner plusieurs de ces talents en elles-mêmes.
Le travail d'une communauté est de mettre en musique tous ces talents pour que tout fonctionne pour le bien de tous.
Ma formation m'amène souvent à poser des questions sur les causes profondes de ce qui apparaît. C'est ce que j'appelle la généalogie. Ce qui est important pour moi, ce n'est pas l'événement lui-même, mais ce qui a rendu cet événement possible. Je pense donc que c'est mon rôle dans notre communauté de poser ce genre de questions.
Chacun de nous contribue à sa manière et selon ses talents au bon fonctionnement de la communauté. Pour plus d'efficacité, il serait bon que chacun d'entre nous découvre par lui-même son domaine de prédilection où il pourrait maximiser sa contribution à la communauté. Une auto-évaluation nous aiderait à mieux nous connaître afin de mieux contribuer à notre vie commune.
La diversité est une richesse pour la communauté. La communauté profite de la diversité. Si elle n'est pas correctement contrôlée, elle peut dégénérer en conflits ou affrontements entre les membres d'une même communauté. Les différences peuvent conduire à des malentendus et à des batailles, mais elles peuvent aussi être une riche source de diversité. La diversité doit d'abord être vue comme une opportunité pour notre communauté, et pour qu'elle soit vue comme une opportunité, chaque individu doit reconnaître ses propres talents et comment ils peuvent être combinés avec les talents des autres membres de la communauté. Ce n'est qu'alors que la diversité deviendra une force plutôt qu'une source de conflit.
Reconnaissons et utilisons au maximum nos propres capacités afin de promouvoir le Congo !

La diversité comme richesse

L’UDS contre l’emprisonnement du diplomate vénézuélien Alex SAAB aux USA

Le diplomate vénézuélien Alex SAAB enlevé au Cap-Vert et actuellement emprisonné aux USA
*Le Gouvernement bolivarien du Venezuela a organisé, du 13 au 15 juin 2023 dernier à Caracas, trois journées de solidarité avec le diplomate vénézuélien Alex SAAB, actuellement en prison aux Etats-Unis d’Amérique après avoir été enlevé en juin 2020 aux iles de Cap-Vert en Afrique.
A cette occasion, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, a publié une déclaration de soutien dont la teneur suit : ‘’De la République Démocratique du Congo, Patrie du Libérateur Patrice-Emery LUMUMBA, nous exprimons notre soutien et notre solidarité indéfectibles au Peuple héroïque du Venezuela, à son Gouvernement Bolivarien et aux proches du Diplomate vénézuélien Alex Saab, illégalement emprisonné par l’immoral impérialisme étasunien.
Trois ans se sont écoulés depuis la séquestration honteuse d'un digne fils du Venezuela qui accomplissait sa mission diplomatique dans des terres lointaines également solidaires, à la recherche de solutions pour canaliser la nourriture et le carburant, destinées à résoudre l'impact criminel des mesures coercitives et illégales imposées par les Etats-Unis et ses acolytes vassaux contre la République Bolivarienne du Venezuela.
Sa détention est contraire au Droit International, à la Charte Fondamentale des Nations Unies et à la Convention de Vienne sur les Relations Internationales.
Avec le Peuple Congolais, nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle du Vaillant Combattant de la démocratie, Monsieur Alex SAAB. Nous dénonçons également la violation flagrante de ses élémentaires droits humains et citoyens, par les États-Unis d'Amérique, qui, avec ses pratiques fascistes habituelles, en plus de la condition aberrante de séquestration imposée, ne lui permet pas de bénéficier des soins médicaux adéquats, ni des visites de ses proches, ni du respect de ses droits humains fondamentaux.
Assez avec les abus des Etats-Unis contre les peuples du monde !
Assez avec l’injustice !
Nous exigeons la libération pure et simple d'Alex Saab’’.
Fait à Kinshasa, le 14 Juin 2023
POUR L’UNION DES DEMOCRATES SOCIALISTES,
LE PRESIDENT NATIONAL
Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI
Sénateur honoraire
Faut-il rappeler que cet enlèvement au Cap-Vert suivi de l’emprisonnement du diplomate Alex Saab est une grave violation de la Convention de Genève sur les immunités accordées aux diplomates du monde entier.
Quels que soient les griefs portés contre le vénézuélien Alex Saab, le gouvernement américain devrait suivre les procédures recommandées en la matière. Ce qui n’est pas le cas !
Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP

 

L’UDS contre l’emprisonnement du diplomate vénézuélien Alex SAAB aux USA

RDC : le Collectif contre la candidature de Félix Tshisekedi sous la bannière de l'Union Sacrée

Felly Fwamba Mubalamate, le Coordonnateur National
*Le Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi vient de prendre position par rapport à l'organisation de prochaines élections générales. Pour cette structure d'appui autonome du Parti, le Président de la République devrait veiller à la tenue des élections dans les délais constitutionnels.
Par ailleurs, le Collectif s'oppose à la proposition de voir le Président Tshisekedi Tshilombo se présente comme indépendant ou sous la bannière de l'Union Sacrée de la Nation à la prochaine élection présidentielle.
Ci-dessous, le texte intégral dudit communiqué.
Communiqué de presse
Le Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi, structure d'appui autonome du Parti, exprime tout son soutien inconditionnel au Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour son inébranlable détermination à organisation les prochaines élections générales dans les délais constitutionnels.
Le Collectif tient à rappeler que les élections sont, à travers le monde, une question de souveraineté qui ne peut faire l'objet d'un quelconque marchandage ou des pressions extérieures.
Le Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi s'oppose énergiquement contre la répugnante initiative de voir le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo se présenter comme indépendant ou membre de l'Union Sacrée de la Nation à l'élection présidentielle de décembre 2023. Notre structure d'appui autonome du Parti condamne cette proposition qui émane des ennemis de l'UDPS.
Par la même occasion, le Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi encourage le Peuple Congolais, dans un élan de paix, à s'approprier tout le processus électoral afin de faire échec aux démons de la division et à tout ce qui menace notre paix chèrement acquise sans laquelle tout développement est un leurre.
Par ailleurs, le Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi invite enfin les Fondateurs Historiques à accélérer le processus de réunification de l'UDPS Originelle en tenant compte des opérations électorales qui démarrent ce 25 Juin 2023.
Fait à Kinshasa, le 22 Juin 2023.
Le Coordonnateur National,
Felly Fwamba Mubalamate
La position du Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi sur la candidature du Président Tshisekedi Tshilombo est largement partagée par la base de l'UDPS.
Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP

RDC : le Collectif contre la candidature de Félix Tshisekedi sous la bannière de l'Union Sacrée

30 Juin 1960 - 30 Juin 2023 : 63 Ans après, la RDC organise la 9ème édition des Jeux de la Francophonie

(Par Carlos – Ituku, Journaliste & Ecrivain)

Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo

Isidore Kwandja, Directeur National des IXès Jeux de la Francophonie
Le Développement des Nations africaines, et des pays des vieilles démocraties ne se discute pas seulement qu’autour des pierres précieuses, des minerais mais, également aujourd’hui sur les prouesses de l'invention des téléphones portables et des voitures électriques dans un proche avenir.
Mais, bien au contraire, il est d'avis pour les chercheurs et investisseurs que la Culture au sens propre est un catalyseur d'investissement capable de générer des recettes au trésor Public, surtout, attirer les potentiels investisseurs dans le pays afin de réduire le taux de chômage.
Après Niamey (Niger) en 2005, Beyrouth (Liban) en 2009, Nice (France) en 2013 et Abidjan (Côte d'Ivoire) en 2017, la République démocratique du Congo est déterminée à offrir des infrastructures qui répondent aux standings internationales pour l'organisation de la 9ème édition des jeux de la Francophonie.
63 Après l'indépendance, Félix Antoine Tshisekedi Président de la République, vient de concrétiser le rêve des pères de l'indépendance, celui de bâtir au cœur de l'Afrique un Congo grand, prospère et beau à vivre.
Surtout l'avènement de la 9ème édition des jeux de la Francophonie sur la terre de Patrice Emery Lumumba, est une marque de l'autonomisation des Congolais capable d'offrir la diversité de sa Culture ensemble avec les sportifs des autres pays.
La détermination de la volonté politique de Félix Antoine Tshisekedi dans ces jeux de la Francophonie est une opportunité aux jeunes sportifs en particulier de trouver une caisse de résonnance, non seulement de faire valoir les talents artistiques, surtout le rêve du Chef de l'Etat de voir les jeunes Congolais en général émerger et à être dans la prise des décisions dans la Société
Pour rappel, depuis 1989 que les jeux de la Francophonie existe.
En ce jour, est présidé par Didier Manzengu, Ministre de l'intégration régionale chargé de la Francophonie et Président du comité de pilotage du IXès jeux de la Francophonie.

 

30 Juin 1960 - 30 Juin 2023 : 63 Ans après, la RDC organise la 9ème édition des Jeux de la Francophonie
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