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Attaque de la Cuartel Moncada : une histoire cubaine, une histoire révolutionnaire mondiale

(Par Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l'UDS)

En 70 ans d'intervalle, l'attaque de la caserne de Moncada de Santiago de Cuba n’a pris aucune ride. Elle est toujours vivante, vivace, actuelle.
Autour de l'Éternel Commandant Fidel Alejandro Castro Ruz, bien connu sous le nom de Fidel Castro, une poignée de révolutionnaires Cubains attaqua la caserne de Moncada de Santiago de Cuba en vue de renverser le régime honni du Président Fulgencio Batista, le fantoche des Américains.
Ce fut le 26 Juillet 1953. Une date mémorable, vénérable, historique pour les révolutionnaires du monde entier.
Malgré l'échec des hommes de Fidel Castro suivi plus tard de son exil au Mexique, défaits, arrêtés, jugés et emprisonnés, la révolution naissante cubaine n'avait jamais jeté l'éponge.
Elle est instructive, pédagogique à maints égards.
De cet épisode, il faut retenir cette phrase prémonitoire du Commandant Fidel Castro au cours du procès qui s'en était suivi. Il avait ainsi conclu son plaidoyer : "Peu importe que je sois condamné, l'Histoire m'acquittera".
Oui, le 1er Janvier 1959, soit six ans plus tard, Fidel Castro et ses glorieux Compagnons de lutte entrèrent dans l'histoire avec "H" majuscule.
De Santiago de Cuba à La Havane la capitale, le chemin tortueux suivi était dur, parsemé de nombreuses embûches. Au finish, le but fut atteint : le renversement de la dictature sanguinaire de Fulgencio Batista.
La détermination de célèbres "Barbudos" cubains était restée intacte.
Le mouvement fut réorganisé. Il reçut même l'appui populaire. Et tous les nombreux coups de butoir du pouvoir qui comptait 40 000 hommes appuyés par le parrain américain, assénés à la révolution cubaine, furent des coups d'épée dans l'eau.
La victoire finale fut acquise au prix des sacrifices innommables. Dans la vie, on ne bat jamais l'omelette sans casser des œufs.
La lutte révolutionnaire cubaine fut des émules un peu partout dans le monde.
Mais, pour nous Africains, La Havane devenait La Mecque de la lutte révolutionnaire, indépendantiste et anticolonialiste.
Dans la plupart des maquis des indépendantistes africains, le meilleur modèle fut celui des Révolutionnaires Cubains.
Amilcar Cabral, Augustino Neto, Samora Machel, Robert Mugabe, Sam Mujoma, pour ne citer que ces figures emblématiques, se sont inspirés des méthodes cubaines de lutte révolutionnaire. Les anti-apartheid Sud-Africains bénéficièrent de l'appui inestimable du Commandant Fidel Castro.
Mon pays, la République Démocratique du Congo, chasse gardée jusqu'aujourd'hui des impérialistes, se lança également dans la lutte contre l'impérialisme sous la direction de M'zee Laurent-Désiré Kabila qui accéda au pouvoir en 1997. Celui-ci eut même la visite du Grand Révolutionnaire Ernesto Guevara le Che dans son maquis de Hewa-Bora dans le Kivu montagnard.
Il est à noter que le Lider Maximo, en grand internationaliste, a été d'un secours inestimable pour les progressistes africains.
A titre d'exemple, sans le concours des Camarades Cubains, l'Angola serait inévitablement tombé entre les mains des impérialistes. Sans l'inoubliable apport des Révolutionnaires Cubains aux côtés des militaires angolais dans la célèbre bataille de Cuito Cuinavale en Angola, la Namibie n'aurait pas eu son indépendance dans les circonstances révolutionnaires que nous connaissons.
Dans sa lutte contre la dictature cruelle et féroce du Président Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Waza Banga qui a régné de main de fer sur mon pays, la République Démocratique du Congo, il y a lieu de signaler le recours aux méthodes révolutionnaires cubaines par l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, en sigle UDPS.
Les Treize Parlementaires Fondateurs de ce mouvement ayant choisi la non-violence comme moyen de lutte, n'ont pas hésité d'appliquer parfois des principes puisés de l'arsenal révolutionnaire cubain.
Sous la direction de son leader charismatique, Docteur Étienne Tshisekedi wa Mulumba d'heureuse mémoire, l'UDPS a fini par arriver au pouvoir en 2019, 37 ans après sa lutte non-violente héroïque.
Sans peur d'être contredit, l'UDPS qui a bénéficié de l'appui multiforme de la grande famille de gauche, peut se targuer aujourd'hui d'avoir fait la symbiose entre la lutte révolutionnaire armée et la non-violence.

L'attaque de la Cuartel Moncada, entrée dans l'histoire par la grande porte, fait partie de l'histoire cubaine. Et aussi de l'histoire révolutionnaire mondiale.
Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi
Président National de l'Union des Démocrates Socialistes
(République Démocratique du Congo)

 

Attaque de la Cuartel Moncada : une histoire cubaine, une histoire révolutionnaire mondiale

Homélie prononcée à l’occasion de la messe de clôture de la 31e Semaine des Intellectuels et Cadres Dirigeants Catholiques de Kinshasa

(Par Abbé José Mpundu, Prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa)

16ème dimanche du temps ordinaire A
Textes : Sg 12, 13.16-19 ; Ps 85, Rm 8, 26-27 ; Mt 13, 24-43
Aujourd’hui comme hier, nous entendons dire que le pays va mal, même très mal disent certains. Il nous arrive à nous-même, à chacun de nous ici présent de le dire sinon de le penser.
Au terme de notre 31ème Semaine des Intellectuels et Cadres Dirigeants Catholiques de Kinshasa, le Seigneur nous invite à méditer sur la question du mal. D’où vient le mal ? Que faire face au mal qui se déploie dans le cœur de l’homme qui est le champ du Seigneur ? Dimanche passé, il a été question de la parabole du semeur. Ce semeur, c’est Dieu.
La semence, c’est sa parole de vie, parole de vérité et parole d’amour. Le terrain ensemencé c’est le cœur de chacun de nous. Cette parole de Dieu peut tomber soit sur le bord du chemin, soit sur le sol pierreux, soit dans les ronces, soit enfin dans la bonne terre. Chacun de nous se retrouve dans l’une ou l’autre catégorie selon les circonstances de la vie et nos choix du moment.
Aujourd’hui, il ne s’agit plus d’un seul semeur mais de deux. L’un qui sème le bon grain et l’autre qui sème l’ivraie. Le premier, celui qui sème le bon grain, c’est évidemment Dieu, ce Dieu qui est Amour. Il sème l’amour dans nos cœurs. Il travaille au grand jour. Le second, celui qui sème l’ivraie, c’est l’ennemi de Dieu, le Diable. Il travaille la nuit, dans le noir, dans l’obscurité, lorsque les gens dorment, sont distraits. Ce que le traducteur appelle « l’ivraie », en grec, c’est « zizanion », qui a donné l’expression « semer la zizanie, la discorde ». Voilà le travail de l’ennemi de Dieu : là où Dieu sème l’entente, la concorde, lui met la discorde. Cela correspond vraiment à la traduction du mot Diable qui signifie le « commun diviseur ».
Nous avons ici la réponse à la première question de notre méditation de ce matin : d’où vient le mal ?
Cela doit être clair dans nos esprits : le mal ne vient pas de Dieu mais de l’ennemi de Dieu. Et qui est l’ennemi de Dieu ? Tout celui qui ne fait pas la volonté de Dieu. L’ennemi de Dieu, c’est moi, c’est toi, c’est lui, c’est chacun et chacune de nous, dans la mesure où nous n’accomplissons pas la volonté de Dieu dans nos vies.
Bref, le mal vient de l’homme et non de Dieu. Le mal vient du cœur de l’homme lorsque ce cœur se détourne de Dieu et de sa volonté qui est et qui restera toujours une volonté d’amour. Ce qui est beau, ce qui est bien et ce qui est vrai c’est ça la volonté de Dieu. Prenons donc conscience de la participation de chacun et chacune de nous à la propagation du mal dans notre monde, dans notre société, dans notre pays ! Chacun de nous doit pouvoir dire : je suis responsable, pour ma part, du mal qui ronge notre société. C’est la responsabilité individuelle, personnelle qu’il ne faut pas ignorer. Ensemble, nous devons nous dire : nous sommes responsables des maux qui minent notre société.
C’est la responsabilité collective. Bien entendu, cette responsabilité collective ne doit exclure la responsabilité personnelle. Nous ne devons pas nous cacher derrière la responsabilité collective pour minimiser notre responsabilité personnelle ou carrément la nier. Bien qu’aujourd’hui, le mal se commet en plein jour ; il nous faut admettre que le malfaiteur que chacun de nous est, à différents degrés, le malfaiteur fait tout pour ne pas être attrapé. Il crée la distraction pour ne pas être attrapé ou alors il agit dans le noir, dans l’obscurité pour ne pas être reconnu.
Faisons donc attention à la distraction ! Ne nous laissons pas distraire et ne distrayons pas les autres ! Congolais, nous vivons beaucoup dans la distraction ! Nous sommes distraits par les terrasses, par les Eglises du réveil ou du sommeil, par la télévision, par les réseaux sociaux, par le théâtre, par la musique, par de tas d’activités dites de détente, etc.
Sortons de la distraction ! Le mal et le bien coexistent dans le monde, dans la société, dans l’homme. C’est le moment ici de dire que la frontière entre le mal et le bien ne passe entre les hommes pour les diviser en deux camps : le camp de bons d’un côté et le camp des mauvais de l’autre. Non mes amis !
La frontière entre le bien et le mal passe par le cœur de l’homme.
C’est dans le cœur de l’homme qu’il y a le bon grain et l’ivraie.
En chacun et chacune de nous, il y a du bon et il y a du mauvais. Cette prise de conscience de la coexistence du bien et du mal dans nos vies, dans nos cœurs, est fondamentale pour lutter contre la propagation du mal et pour la croissance du bien. Ceux qui vont demander au propriétaire du champ, l’autorisation d’arracher l’ivraie semée par l’ennemi la nuit, ne s’attendent pas à la réponse et à la réaction du Seigneur. Ecoutons encore une fois la réponse du Seigneur : « Non, en enlevant l’ivraie, vous risquer d’arracher le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps d la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier » (Mt 13, 29-30). Cette réponse est surprenante et peut créer la confusion en nous. Ne devrions-nous donc pas déraciner le mal ? Dieu serait-il là en train d’encourager le laisser-aller, le laisser-faire ? Non. Il ne s’agit pas de cela. Jésus veut nous apprendre qu’il n’y a que Dieu qui peut déraciner le mal en chacun de nous et dans le monde. Le temps viendra où il faudra arracher l’ivraie, le mauvais grain. Ce temps de la moisson n’appartient qu’à Dieu seul. Le Seigneur nous invite ici à faire preuve de patience et d’humilité.
Une patience qui n’est pas synonyme de passivité. Il faut, patiemment, coopérer au lent travail de Dieu, en lui faisant confiance. Il nous faut une grande bonté. Il nous faut respecter les pécheurs, les méchants – que nous sommes chacun de nous – pour la part de bien qui est en eux, en chacun de nous. La patience de Dieu, c’est cette façon d’agir qui laisse le temps au pécheur que nous sommes, de nous convertir. Il s’agit ici d’apprendre à ne pas voir que l’ivraie c’est-à-dire ce qui a de mauvais chez les autres et en nous-mêmes.
Il nous faut nous habituer à voir le « bon » qui est dans l’humanité de chacun et chacune de nous. Dans tout cela, il nous faut quitter nos attitudes pharisaïques qui nous font regarder les autres du haut de notre prétendue grandeur spirituelle. Il nous faut donc beaucoup d’humilité qui nous pousse à nous reconnaître pécheurs comme les autres. Cette humilité qui nous aidera à ne pas nous comporter en juge président des autres, en donneur de leçons oubliant que nous avons tous à nous laisser interpeller par la Parole de Dieu.
Que devons-nous faire alors concrètement face au mal qui se déploie dans le monde par l’agir des hommes ?
Nous devons semer la graine de moutarde qui est en chacun de nous. Une graine. Cette graine, la plus petite, presqu’invisible, est déposée dans le creux de ta main, de ma main. Cette graine, si nous la semons et que nous avons la patience d’attendre, en la soignant, en l’arrosant, finira par grandir et par faire du bien. Le long terme.
Voilà ce à quoi cette parabole de la graine nous invite. Elle nous invite à faire une grande confiance en la puissance de Dieu qui agit à travers des petites choses, insignifiantes parfois. Rêvons avec Dieu de ce grand arbre où les oiseaux viendront faire leurs nids dans ses branches ! Rêvons avec Dieu d’un nouveau Congo, d’un grand Congo où il fera bon vivre pour tout le monde ! Comme la maman qui prépare les beignets, mettons une pincée de levure minuscule dans une grande quantité de farine. La levure va disparaître dans la farine et faire lever la pâte.
Ce levain que nous devons mettre dans la farine du monde c’est l’évangile. Toi et moi, frères et sœurs, nous devons nous laisser transformer pour devenir « levain » qui va être enfoui dans le monde, devenant une force invisible de vie pour un nouveau monde, pour un nouveau Congo.
C’est cette force de Dieu qui est à l’origine de la justice-miséricorde. Comme nous l’avons entendu dans l’extrait du livre de la Sagesse qui nous a été lu en première lecture : « Toi qui disposes de la force, tu juges avec indulgence, tu nous gouvernes avec beaucoup de ménagement, car tu n’as qu’à vouloir pour exercer ta puissance. Par ton exemple tu as enseigné à ton peuple que le juste doit être humain ; à tes fils tu as donné une belle espérance : après la faute tu accordes la conversion » (Sg 12, 18-19).
Le juste doit être humain et donc la justice doit être humaine, humaniste. Après la faute, Dieu nous donne le temps de la conversion. Je voudrais terminer cette méditation de la Parole en reprenant l’explication que Jésus lui-même de la parole du bon grain et de l’ivraie. « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils le jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père » (Mt 13, 37-43).
Celui qui a des oreilles pour entendre qu’il entende ! Amen !
Fait à Kinshasa, Paroisse Saint Joseph, le 23 juillet 2023

 

Homélie prononcée à l’occasion de la messe de clôture de la 31e Semaine des Intellectuels et Cadres Dirigeants Catholiques de Kinshasa

Me Kalala Muena Mpala écrit au Greffier en Chef de la Cour Constitutionnelle du Royaume de Belgique à Bruxelles

Kinshasa, le 03 Juillet 2023

 Objet : Un Arrêt ou deux de la Cour Constitutionnelle du Royaume de Belgique ayant déclaré recevable une requête y signée par un avocat belge près une des Cours d’Appel Belges ?

Monsieur le Greffier en Chef,
Chercheur judiciaire indépendant, nous venons par la présente, vous approcher pour obtenir du Greffe sous votre direction une copie certifiée conforme d’un Arrêt ou deux d’avant 2015 et d’après cette année.
En effet, en lisant le quotidien congolais le plus lu en RDC « PROSPERITE » n°6109 du vendredi 23 Juin 2023 à sa page 4 le titre ci-après « RDC-Belgique » : Dieudonné KAMULETA réactive la coopération bilatérale », nous avons été inspiré d’étendre nos recherches au greffe que vous dirigez.
Cette information qui nous a déterminé à visiter votre greffe y est ainsi libellé :
« Cette visite de travail s’inscrit notamment, dans la perspective du renforcement des capacités des collaborateurs des juges de la Cour Constitutionnelle sur les questions relatives aux techniques de contrôle de constitutionnalité des normes soumises au contrôle de la Cour.
Pour la première phase de cette coopération, prévue du 19 au 23 Juin 2023 dont le thème choisi est : « le contrôle de constitutionnalité des normes législatives relativement aux droits fondamentaux ». Les Professeurs membres de la Cour Constitutionnelle de Belgique, spécialistes des questions de contentieux constitutionnel, ont été choisis pour partager leurs expériences avec la délégation venue de Kinshasa. (…)
Le jeudi 22 Juin 2023, un dîner a été offert au Président de la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo et aux juges membres de sa délégation, par leur hôte, lequel atteste la considération portée à cette délégation venue de Kinshasa. Il va sans dire qu’une fois de plus, M. Dieudonné KAMULETA a démontré sa ferme volonté de ramener la Cour Constitutionnelle au rang des institutions qui sont présentes dans les échanges bilatéraux et qui assurent la formation continue des collaborateurs des juges ».
Monsieur le Greffier en Chef,
Figurant parmi les seuls avocats de cassation de la RDC, visés aux articles 4, 7, 71, 103 et 110 al. et 111 de la loi du barreau et 109 de la loi organique régissant la haute Cour et 119 qui a épargné le Titre I, nous sommes ici préoccupé déjà par la catégorie d’avocat qui doit signer une requête et comparaître devant votre Cour Constitutionnelle pour représenter les parties, en robe professionnelle aux couleurs fixées par la loi ou le règlement belge.
Monsieur le Greffier en Chef,
C’est pourquoi deux Arrêts de votre Cour nous permettront de renforcer nos propres capacités spécifiques en matière de représentation des parties.
En RDC, ce Titre I de la procédure de 1982 devant la Cour Suprême de Justice n’a jamais été abrogé devant la Cour Constitutionnelle !
Il y est donc toujours applicable, selon nous et d’autres magistrats légalistes !
Me KALALA MUENA MPALA
• Avec robe professionnelle et qualité conformes aux articles 71 et 111 de la loi du barreau
• Chercheur Judiciaire, légaliste et Indépendant
• Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.

 

Me Kalala Muena Mpala écrit au Greffier en Chef de la Cour Constitutionnelle du Royaume de Belgique à Bruxelles

L’assassinat de Chérubin Okende à Kinshasa : crime prémédité ?

(Par le Prof. Alain Mutela Kongo)

Les criminologues sont unanimes sur le fait qu'il n'y a pas de crime parfait. Selon Edmond Locard, chaque criminel, après avoir tué, emporte les traces de son crime et en laisse d'autres. Notons par ailleurs que chaque criminel a son propre mode opératoire pour accomplir ses sales besognes. Partant, il faut, pour chaque crime, procéder à protéger la scène de crime et reconnaître la signature du crime. Les spécialistes, c'est-à-dire les criminologues, les experts en criminalistique, savent observer, comparer et faire des lectures croisées pour établir, élucider le crime et faire éclater la vérité.
Pour ce faire, la question fondamentale qu'il faut se poser est plutôt de savoir à qui a profité ce crime odieux ?
Dans les expertises criminelles, il n'y a rien qui arrive par hasard, chaque indice peut donner plusieurs autres détails, à moins qu'il s'agisse d'un accident de parcours. Mais si tout a été fait avec préméditation, on peut supposer qu'il y a un profit à tirer dans le passage à l'acte criminel. Peut-on voir dans cet acte criminel une manière de ternir l'image de la RDC, en créant dans les chefs des citoyens congolais une psychose généralisée ?
Du moment où les congolais se préparent pour aller aux élections, on assiste à l'assassinat, à Kinshasa, d'un père de famille et ministre honoraire des transports, monsieur Chérubin okende.
Tout laisse à croire qu'il s'agit là d'un crime prémédité dans l'intention de créer le chao et la panique. Pour le moment, la vérité est loin d'être établie. Mais nous espérons que la justice congolaise sera à la hauteur pour établir les faits, c'est-à-dire nous dire clairement quelle est la signature de ce crime et à qui il profite.
L'espoir de connaître toute la vérité étant permis, nous exprimons nos condoléances les plus attristées à la famille biologique de Chérubin okende et espérons que sa mort ne sera pas impunie. Car, chaque mort injuste est toujours une mort de trop.

 

L’assassinat de Chérubin Okende à Kinshasa : crime prémédité ?

Viens et vois Seigneur

J’ai regardé le monde, j’ai regardé le Congo, j’ai regardé l’Afrique. Seigneur, j’ai regardé les hommes, les Congolais, les Africains. J’ai vu la misère accablante des pauvres qui ne fait que s’accroître. Et j’ai entendu leur silence dû à la peur de la répression. J’ai vu toutes ces filles laides qui ne comptent pour personne. J’ai vu ces enfants abandonnés par leurs parents, et devenus enfants de la rue, devenus des kuluna. J’ai vu ces parents abandonnés par leurs enfants. J’ai vu les hôpitaux devenus des mouroirs, transformés en entreprises commerciales, entreprises de production. J’ai vu les cimetières qui ne désemplissent pas. J’ai vu la masse des opprimés, ceux qu’on rejette, ceux qu’on méprise, tous ceux qui travaillent sans avoir un mot à dire, sans avoir une responsabilité à prendre. J’ai vu tous ceux qui n’ont pas le bras assez long pour défendre leurs droits, droit à la vie, droit à la parole. (Une collection de M. l’Abbé José Mpundu) qui entendent, des yeux qui voient dans la nuit et des oreilles qui entendent le silence. Le silence de ton appel. Le silence de ton silence. Et ne me laisse pas seul. Aide-moi à voir qu’autour de moi d’autres hommes et femmes rêvent d’un monde nouveau, d’un Autre Congo, d’une Autre Afrique, d’autres hommes et femmes essayent de faire du neuf et de préparer le paradis. Je sais, Seigneur, qu’ils sont nombreux ceux et celles qui ont faim et soif de justice et de paix, miséricorde qui détruit le mal et sauve le malfaiteur. J’ai vu la foule des meurtris et des résignés. J’ai vu aussi les guerres, les guerres de prédation, les guerres d’occupation, la guerre de l’Est, de j’ai perçu ton appel, discret et insistant : « Viens et vois » Et j’ai peur. Il y en a d’autres, Seigneur, prendsen un autre. Moi, je ne sais pas. Moi, je ne peux pas. Moi, je n’ose pas. Mais, je connais ceux et celles qui ont faim et soif d’amour et de vérité, de fraternité et de liberté. Je sais, Seigneur, qu’ils sont nombreux à être levain et sel et lumière. Aide-moi à les trouver et aide-nous à partir, la main dans la un monde meilleur où il fait bon vivre en frères et sœurs réconciliés. Amen ! (Prière tirée et adaptée du livre de Paul Grostefan, car Dieu répond, Ed. Desclée, p. 15-18)

Viens et vois Seigneur

RDC : Andersson Nzale démissionne du parti ARDEV de Jacques Kyabula Katwe

Andersson Nzale, député provincial honoraire de Kinshasa, ne portera plus la tunique de l’Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV). Il a, en effet, annoncé, le 10 juillet dernier, à travers une correspondance adressée à Jacques Kyabula Katwe, Président du parti, sa démission ‘’pour des raisons de convenance personnelle. Il souhaite, cependant, des lendemains meilleurs à tous ses anciens camarades et promet de soutenir, sans faille, la vision et l’idéologique politique de l’ARDEV, durant cette période, tout aussi cruciale que sensible, des préparatifs de prochaines joutes électorales, prévues en décembre par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ci-dessous, sa lettre de démission.
Réf.: 003/JANLMTIVN/RDC/2023 V/Réf :
Kinshasa, le 10/07/2023 N
Honorable VAINQUEUR DES NATIONS, Député Provincial Honoraire de la Ville de Kinshasa James Andersson NZALE LONGBANGO 16 1 58 B/s 100 MONGA TSHAMBU ISRAEL
Notre Philosophie et Dynamique: FOI PARFAITE AU SEIGNEUR JESUS-CHRIST (Jean 3: 16- 18), Crainte de Dieu le Père Céleste et Eternel des Armées, Mise en pratique de la Parole de Dieu, Amour du prochain, Vie de prière, Justice, Vérité, Paix avec Dieu le Père Céleste et avec tous, Egalité, Fraternité, Dialogue avec tous, Négociation, Réconciliation, Solidarité, Développement Durable, Rapide, Harmonieux, Efficace et Intégral
Concerne: Ma démission effective en qualité de Membre d'Honneur et Haut Cadre l'Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV), Parti Politique
A Monsieur Jacques KYABULA KATWE Président National de l'Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV), Parti Politique
à LUBUMBASHI
I Monsieur le Président National, Par la grâce de Dieu, je viens en ce jour par la présente lettre déposer officiellement ma lettre de démission en qualité de Membre d'Honneur et Haut Cadre de l'Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV), Parti Politique et cela pour des raisons stratégiques de convenance et de motivation personnelles. Je souhaite désormais voir l'Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV) poursuivre en République Démocratique du Congo sa lutte idéologique axée sur le combat des valeurs morales, démocratique et républicaines, de l'Etat de Droit, de la bonne gouvernance, du respect des droits fondamentaux de l'Homme et des libertés individuelles des citoyens congolais et dans ce combat, je m'engage désormais de vous accompagner en dehors de votre Parti Politique l'Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV) en vous apportant mon soutien spirituel, moral et sociologique dans le cadre de notre ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L'HOMME le CIEGS RDC AFRIQUE pour vous aider par la grâce de Dieu à atteindre ces objectifs stratégiques sus - mentionnés en République Démocratique du Congo en vue de la Paix sociale et le mieux être du peuple congolais. Cependant, au regard de tout ce qui précède, après mon départ officiel de votre Organisation politique en RDC, je souhaite voir l'Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV), Parti Politique émerger davantage, progresser, prospérer et aller de l'avant par l'implémentation réelle et effective et la mise en œuvre ou la mise sur pied en son sein des véritables structures démocratiques qui garantissent le respect des droits de l'homme en occurrence la liberté d'expression et d'opinion tels que garantis par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, le Pacte International relatif aux droits civils et politiques ainsi que tous les Instruments Internationaux relatifs aux Droits de l'Homme ratifiés par la République Démocratique du Congo et spécialement tels que garantis par les articles 13, 22, 23, 31, 52, 60, 62 et 66 de la Constitution de la République Démocratique du Congo et je souhaite aussi que votre Parti Politique amorce des véritables des reformes conjoncturelles, structurelles et substantielles en son sein en vu de faire de votre parti une force politique suffisamment ancrée et implantée totalement sur toute l'étendue du territoire national et par la poursuite du combat des valeurs démocratiques, de l'Etat de Droit, du respect des droits de l'Homme, des droits fondamentaux de la personne humaine et des obligations de Citoyens congolais, de la lutte acharnée et passionnée de la défense de la souveraineté nationale et internationale et de l'intégrité territoriale des frontières nationales intangibles héritées de la colonisation lors de l'accession de notre pays la République Démocratique du Congo à son indépendance et à la souveraineté nationale et internationale, de la protection civile et du mieux être social de tous les congolais sans exception et exclusion: grand et petit, riche et pauvre, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux, de la bonne gouvernance, de la lutte acharnée et passionnée contre les antivaleurs que voici: le racisme, le tribalisme, l'incitation à la violence et à la haine tribale, de la lutte contre toute forme de violence et le terrorisme international, la lutte contre le clientélisme, le favoritisme, la médiocrité, la corruption la concussion, le détournement des biens et des deniers publics, la perversion, la xenophobie, l'antisémitisme, la russophobie, la sinophobie, l'islamophobie et bien d'autres antivaleurs longtemps décriés en République Démocratique du Congo, en Afrique et partout à travers le monde tels sont des véritables antivaleurs que vous vous engagez désormais de rompre totalement par le changement de mentalité, de conduite et de caractère en RDC dans le cadre de votre Parti Politique : l'Action pour le Rupture et le Développement en sigle ARDEV. C'est pourquoi, bien que ne faisant plus désormais partie à travers cette lettre de démission de votre Organisation, Association et Parti Politique l'Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV) en RDC, vu tout ce qui précède, dans ce combat acharné et passionné pour le bonheur, le progrès, le mieux-être du peuple congolais sans exception et exclusion: grand et petit, riche et pauvre, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux, je m'engage personnellement de vous accompagner et de vous apporter mon soutien spirituel, moral et sociologique ainsi que notre longue expérience et expertise acquise au sein de la Société Civile Congolaise et cela dans le cadre de notre ONG LE CIEGS RDC AFRIQUE: ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L'HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE à travers plusieurs formations de renforcement des capacités de vos cadres, de vos membres et de vos militants à Kinshasa ainsi que dans les différentes provinces et fédérations politiques de votre Parti Politique en RDC et cela pour vous aider à atteindre vos objectifs stratégiques poursuivis en République Démocratique du Congo en vue de la paix et cohésion sociales et le mieux-être du peuple congolais sans exception et exclusion: grand et petit, riche et pauvre, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux.
Veuillez agréer, Monsieur le Président National, l'expression de mes sentiments patriotiques les meilleurs.
Fait à Kinshasa, le 10 Juillet 2023
Honorable James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS Député Provincial Honoraire de la Ville de Kinshasa
Le Grand Défenseur des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales et Individuelles Membre d'Honneur et Haut Cadre de l'ARDEV.

RDC : Andersson Nzale démissionne du parti ARDEV de Jacques Kyabula Katwe

Mgr Moïse Tshibumbu : ’’Que tout celui qui veut succéder à Félix Tshisekedi, qu’il attende la fin de son mandat en 2028’’

L’homme de Dieu Moïse Tshibumbu K. Muanangola, Secrétaire Général des Eglises de Réveil au Congo, est pour une République Démocratique du Congo avec au plus haut degré la présence de Dieu. Cet homme de Sacerdoce Royal, où il sert Dieu en parfaite harmonie avec l’Evêque Dodo Kamba, prie le peuple congolais de bien vouloir faire de la présence divine en République Démocratique du Congo le plus haut point de leurs préoccupations.
Monseigneur Moïse Tshibumbu se rappelle le discours d’investiture du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, lors duquel il a pris soin de dédier à Dieu, en sa qualité de dispensateur des temps et des saisons fertiles, la République Démocratique du Congo.
C’était à l’occasion de la journée évangélique que les Eglises de Réveil au Congo ont organisée dans l’amphithéâtre du ministère des Affaires Etrangères, mardi 18 juillet, sous le thème : ‘’Soyons du bon côté de l’histoire’’.
‘’La République Démocratique du Congo a connu, avant Félix-Antoine Tshisekedi, quatre président dans un système de cycles de sang’’, a-t-il fait remarquer avant de recommander que soit complètement mise dans les oubliettes cette diabolique pratique. ‘’Sinon Dieu va frapper fort’’, a-t-il fait une sévère mise en garde.
L’homme de Dieu Moïse Tshibumbu se déclare du bon côté de l’histoire et parle de la main droite de Félix-Antoine Tshisekedi, vue sur l’une de ses photos, comme étant en train de nous montrer le chemin de l’état de droit.
‘’Soyons du bon côté de l’histoire de notre beau et cher pays et quittons la médiocrité pour nous diriger tous vers l’excellence’’.
Pour une appropriation populaire de cette déclaration, il n’a pas tardé de faire une décortication scripturaire à travers le livre de Luc dont le dernier verset parle de la bonne part que chacun de nous doit choisir. C’est en sa qualité de défenseur de l’unité qu’il prie tous les membres de l’Union sacrée de bien vouloir, comme un seul homme et d’un commun accord, soutenir le Chef de l’Etat en exercice en faveur duquel il a proclamé, d’une manière poussée par la foi, un nouveau mandat.
‘’Que tout celui qui veut succéder à Félix Tshisekedi, qu’il attende la fin de son mandat en 2028’’, a-t-il vu avec les yeux de l’esprit.
C’est ici le lieu de parler de lui comme étant un prophète Samuel venu pour reconduire Félix-Antoine Tshisekedi vers son second mandat.
Saint-Germain Ebengo

Mgr Moïse Tshibumbu : ’’Que tout celui qui veut succéder à Félix Tshisekedi, qu’il attende la fin de son mandat en 2028’’

L'instabilité du taux de change de Franc congolais face au dollar américain : le Gouvernement contre-attaque ! Comment ? La question qui demeure.

(Par Jean-Oscar Ngalamulume, Président de la CIDES et Ambassadeur pour la Paix)


Lorsqu'on a un malade, il faut lui administrer un traitement approprié à la place du calmant
Quelles sont les réelles causes qui sont à la base de la dépréciation de Franc congolais face au Dollar ?
La monnaie nationale vaut ce que vaut l'économie nationale. L'économie vaut ce que valent les institutions qui sont en charge de la production des biens et services qui sont localement consommés par la majorité de la population.
Donc, la monnaie nationale ne peut être stable que lorsque le pays produit plus, vend plus à l'extérieur et importe moins.
Le grand malheur du Congo est que la majorité des biens et services que sa population consomme sont importés de l'extérieur. C'est-à-dire, qu'ils sont achetés en dollars américains, même les cures dent et les jus des fruits, lorsque nous avons des mangues et des ananas qui pourrissent au Kongo Central et ailleurs.
En effet, le Congo ne produit presque rien et ne vend presque rien à l'extérieur. De ce fait, il ne fait pas faire entrer les dollars dans le Trésor public qui est la Banque Centrale.
D’où, cette dernière est souvent en situation déficitaire en termes des réserves en dollars américains.
Tout ce qui est rare est donc cher. Voilà pourquoi, le dollar continuera à coûter cher tant que l'autorité nationale n'a pas chercher à résoudre le problème à la source, en évitant l'injection des dollars sur le marché financier comme solution, pour atténuer à court terme les douleurs de la maladie qui est profonde avec les calmants.
Jean Oscar Ngalamulume
Président de la CIDES et Ambassadeur pour la Paix

 

L'instabilité du taux de change de Franc congolais face au dollar américain : le Gouvernement contre-attaque ! Comment ? La question qui demeure.

Unification des fils et filles de Bagata autour d’un leadership dynamique

Sa Majesté Dr Jean-Paul Moka Ngolo Mpati
*L’initiative de réunir les fils et filles de Bagata vient de Sa Majesté Dr Jean-Paul Moka Ngolo Mpati, en sa qualité de membre d'honneur de l’ANATC, qui s’est exprimé par un message audio dont voici la teneur. La création de ce groupe de réflexion appelé “Les cerveaux de la Cour“ répond au besoin de mettre ensemble quelques personnalités choisies en raison de leur parcours intellectuel et humain.
Ce groupe est appelé à produire des textes, des vidéos et des émissions adressées à notre peuple à travers divers canaux de diffusion. Le but est de peser sur la scène nationale congolaise, particulièrement sur le profil de nos futurs candidats dirigeants provinciaux et nationaux en cette période électorale présentant de nombreux défis. Le territoire de Bagata, largement négligé sur l'échiquier national, noyau du Royaume Bankiè, peut être considéré comme un laboratoire en vue cette œuvre. Cette initiative découle des préparatifs liés à la rencontre entre le Chef de l'Etat et les chefs coutumiers sélectionnés par l'ANATC (Alliance Nationale des Autorités Traditionnelles du Congo) du 21 au 23 aout 2023.
Il ressort des prises de différentes positions qu’il y a urgence d’unir les fils et filles de Bagata en vue des prochaines échéances. Étant donné le délai assez court pour espérer une bonne réussite d’une telle initiative, le Royaume Bankiè s’avère un cadre idéal susceptible de permettre une mobilisation rapide pour atteindre un tel objectif. Des actions concrètes peuvent être envisagées notamment la publication mensuelle dans la presse, la création du C.D.R.K., la revalorisation du sport pour les jeunes et la réhabilitation de la culture (folklore).
En plus de ces différentes propositions, nous lançons la création des cinq centres de santé concomitants dans un groupement pilote du royaume de Bankiè par les populations villageoises elles-mêmes. Ceci afin de les impliquer dans la dynamique en tant que premiers bénéficiaires légitimes, mais aussi en tant qu’acteurs de leur propre développement. En plus une action pareille aura des échos dans les autres groupements et pourra drainer la population vers un développement endogène véritable.
Le professeur Pini Pini, savant du Bandundu, partage la vision du royaume Bankiè, mais plus généralement celle de l’ethnie en lieu et place des subdivisions territoriales actuelles. Car contrairement à celles-ci (secteurs, territoires, provinces) qui n’ont aucune base culturelle et qui sont conflictogènes, l’ethnie présente de nombreux avantages soulevés ici plus haut dont le premier est l’unité territoriale avec des limites reconnues et respectées. Il propose donc que nous puissions envisager les actions futures vers ces entités ancestrales qui sont à taille humaine et plus objectivement gérables contrairement à celles qui ont été imposées par la colonisation et que nous perpétuons.
Ces entités coloniales, même décentralisées – et encore - sont source d’insurmontables difficultés elles sont dressées contre les populations et contre les entités ancestrales. Elles excluent d’office le village, considéré comme lieu de non vie, pourtant lieu de vie de nos populations. Je recommande donc que nous puissions revenir au bon sens et orientions le débat dans ce sens.
Le Doyen Honoré Mukoso y souscrit entièrement.
Il estime que ce groupe constitue un embryon capable de relever le défi du retard de plusieurs années sur plusieurs secteurs d’activités. Selon lui, ce groupe répond au besoin de la nature qui suscite toujours des visionnaires, meneurs d’hommes, dans chaque société ou groupe pour sa construction et transformation. Il propose la création d’un centre de développement rural au Kwilu/C.D.R.K. comme activité de ce groupe.
Enfin, le Dr Florent Gabati est sur la même longueur d’onde. Selon lui, la tâche de ce groupe est de redonner l’espérance à la population du territoire de Bagata. Il propose deux actions, l’union et les alliances. Leurs moyens sont la mobilisation citoyenne des fils et fille de Bagata déjà unis par une culture commune. Cette mobilisation concerne avant tout les jeunes à travers le sport dont le football.
D’où, l’urgence des sponsors, des infrastructures et des équipements ; la réhabilitation de notre culture (folklore et anthropologie). Ces actions vont nous rendre plus forts et plus sûrs dans le contexte des échéances futures. L’union des fils et filles de Bagata sera un signal de renouveau envoyé aux futurs dirigeants du pays.
Prof. Kentey Pini-Pini Nsasay, Prof. Florent Gabati, le Doyen Honoré Mukoso ainsi que le jeune premier Fofana Mukubi, Chargé de communication de la Cour

Unification des fils et filles de Bagata autour d’un leadership dynamique

Ressaisissons-nous, nous devons dialoguer afin d’éviter le pire, le chaos !

(Par le Professeur Gaston Dyndo)

Il y a environ un mois passé, nous adressions successivement deux lettres ouvertes au Chef de l'Etat, afin de tirer la sonnette d'alarme par rapport au danger que court notre pays en voulant organiser à tout prix les élections dans un contexte de violence généralisée et d'un processus électoral contenant les germes de contestation et de conflit. Nous n'avons pas été écoutés et nos inquiétudes se confirment de plus en plus.
L'assassinat de l'Honorable Chérubin Okende devrait interpeller chacun de nous, les autorités en premier. Qu'est-ce qu'il y a de mal à s'arrêter un moment, à dialoguer afin de ramener la cohésion nationale et d'organiser les élections dans des meilleures conditions politiques, sécuritaires et financières ?

Nous ne cesserons de rappeler que la responsabilité d'inviter les protagonistes sous l'arbre à palabre revient au Chef de l'Etat, garant de la paix et de la sécurité des congolais. Nous appelons le Président Félix Tshisekedi de cesser d'écouter les mauvais conseillers, les opportunistes et les djalelolistes qui disent qu'on en a assez du dialogue. En démocratie, on dialogue toujours, encore et encore, en moins qu'on ait choisi d'établir un régime autocrate. Dans ce dernier cas, on devrait cesser de faire semblant avec une démocratie de pacotille (de nom).
Par ailleurs, instaurer un régime de terreur n'est pas toujours à l'avantage des dirigeants. Vouloir à tout prix organiser les élections dans un contexte violence, pour en tirer profit, peut être contreproductif pour les dirigeants. Il y a deux décennies, en Côte d'Ivoire, le Général Gueye, devenu Président de la République, a tenu à organiser les élections dans un contexte de violence. Les contestations qui ont suivi la proclamation des résultats, qui lui donnaient vainqueur, ont été tellement violentes et son corps a été retrouvé dans la rue le lendemain des manifestations. Il a été exécuté par des inconnus. C'est pour dire que personne n'a le monopole de la violence. Cette dernière n'épargne personne et ne peut rassurer personne.
Pour exprimer haut et fort notre désir de vivre en paix, en harmonie et en sécurité, l'Opposition Extra-parlementaire va convier la population kinoise très prochainement à une manifestation pacifique. La date et le lieu vous seront communiqués cette semaine.

 

Ressaisissons-nous, nous devons dialoguer afin d’éviter le pire, le chaos !

Identité des Mamans Catholiques, selon la vision du Fondateur du Mouvement des Mamans Catholiques de Kinshasa

(Par l’Abbé José MPUNDU au 1er Forum du Mouvement des Mamans Catholiques du Diocèse de Kolwezi)

Introduction
Il m’a été demandé par les organisateurs de ce 1er Forum du Mouvement des Mamans Catholiques du Diocèse de Kolwezi de vous entretenir sur le sujet suivant : « Identité des Mamans Catholiques selon la vision du Fondateur du Mouvement des Mamans Catholiques de Kinshasa ».
Je tiens tout d’abord à remercier Monseigneur Richard pour m’avoir invité à participer à ce premier forum des mamans catholiques du diocèse de Kolwezi comme intervenant. Merci aussi à la Maman Présidente ainsi qu’à l’aumônier diocésain pour avoir rendu possible ma participation à ce forum ! Merci pour l’accueil qui m’a été réservé par les organisateurs de ce forum ! Notre Vénéré Père Joseph-Albert Cardinal Malula, d’illustre mémoire, puisque c’est de lui qu’il s’agit lorsqu’on parle du Fondateur du MMCK, a toujours été préoccupé, comme pasteur, par la place de la femme dans l’Eglise et dans la société. Après avoir créé la Congrégation religieuse féminine, les Sœurs de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Kinshasa, il a fondé le Mouvement des Mamans Catholiques de Kinshasa.
Mon propos sera divisé en trois grandes parties. Dans une première partie, je vous parlerais du Fondateur du Mouvement des Mamans Catholiques de Kinshasa, le Cardinal Malula. Ensuite, je vais vous parler de ce Mouvement en précisant les conditions de sa création, les objectifs que lui a assignés son fondateur et l’organisation qu’il a mise en place pour son fonctionnement. Enfin, je vais évoquer quelques défis que ce Mouvement des Mamans Catholiques est appelé à relever aujourd’hui.
1. Cardinal Joseph-Albert Malula, fondateur du Mouvement des Mamans Catholiques de Kinshasa Né à Léopoldville (Kinshasa), le 17 décembre 1917, Joseph-Albert Malula est un véritable enfant de Léopoldville, un vrai citadin. Je voudrais plutôt lui laisser la parole pour qu’il se présente lui-même. Au cours d’une interview qu’il a accordée au journaliste Kwebe Kimpele à l’occasion du 25e anniversaire de son ordination épiscopale, interview diffusée en septembre 1984, parlant de lui-même, le Cardinal Malula a dit : « Je suis né d’une famille chrétienne, profondément chrétienne.
Mon père, Ngalula Rémacle, est un ancien élève des Frères des Ecoles Chrétiennes de Boma. Ma mère, Jeanne Bolumbu, c’est une ancienne fille des Sœurs de Charité de Moanda. On les appelait 2 Mabota ya Moanda.
Mon père était à l’école artisanale des Frères des Ecoles Chrétiennes à Boma et ma mère était à Moanda. A cette époque-là, les élèves de l’école qui voulaient se marier, les prêtres les orientaient vers le pensionnat de Moanda. C’est ainsi que mon père est allé chercher une femme au pensionnat de Moanda. Et je ne sais pas, peut-être que ma mère l’a tapé un peu à l’œil, et alors ils se sont mariés. Donc, ils se sont mariés dans l’église catholique à Kangu, au Mayombe.
Mes parents sont venus d’abord s’installer à Boma et puis, par après, à Kinshasa, où je suis né. Nous étions sept dans notre famille, moi je suis le 5e enfant de la famille. Ça fait que tout ça c’est pour dire que j’ai grandi dans une famille chrétienne, vraiment chrétienne. Et j’ai appris à prier dans la famille. Ce sont mes parents qui m’ont appris à réciter le « Notre Père », à réciter le « Je vous salue Marie », à faire le signe de la croix, à prier le matin, midi et soir, avant de manger et avant de se coucher. Tout ça j’ai appris dans la famille. Et arrive l’âge de l’école. Je suis allé à l’école. Et vous comprenez, dans la famille, j’ai appris à connaître Dieu, appris à connaître Jésus-Christ, c’est la foi. Et je suis allé dans une école catholique. Ça n’a fait que renforcer cette foi que j’ai eue.
J’ai commencé à croire grâce à l’éducation et à la formation que mes parents m’ont données en famille ».
Après sa formation au Petit Séminaire de Mbata Kiela, dans le Mayombe, et au Grand Séminaire de Kabwe, au Kasaï, Joseph-Albert Malula est ordonné prêtre le 9 juin 1946. Après son ordination, l’abbé Joseph-Albert Malula a été successivement : Professeur au Petit Séminaire de Bokoro au Lac Léopold II, dans le Bandundu, Vicaire à la paroisse Saint Pierre à Kinshasa, vicaire puis curé à la paroisse Christ-Roi et, avant de devenir Evêque, il fut curé à la paroisse Saint Pierre.
Ordonné évêque, le 20 septembre 1959, Mgr Malula est le troisième évêque congolais et premier évêque noir de Kinshasa. Il a choisi comme leit-motiv de son engagement pastoral ce qu’il a exprimé dans son discours : « Une Eglise congolaise dans un Etat congolais ». Il a œuvré pour un Laïcat responsable, adulte et engagé. Il s’est consacré aussi à la pastorale de la famille qui devait être éducatrice de la foi. Il a été très préoccupé par la promotion et la libération de la jeune fille et de la femme.
C’est dans ce souci pour la jeune fille et la femme, qu’il a envoyé plusieurs jeunes filles aux études en Europe, qu’il a créé le Lycée Motema Mpiko et fondé la congrégation des Sœurs de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Kinshasa. C’est dans cette même lancée qu’il va créer le Mouvement des Mamans Catholiques de Kinshasa.
En mars 1969, Mgr Malula est créé Cardinal de la Sainte Eglise Catholique par le Pape Paul VI.
Pasteur et Prophète, le Cardinal Malula a été engagé dans la lutte pour l’indépendance de notre pays en travaillant à la rédaction d’un grand document historique qui a contribué à l’obtention de notre indépendance : le Manifeste de la Conscience Africaine.
Travail qu’il a réalisé avec les élites chrétiennes catholiques de ce temps-là parmi lesquelles, nous citerons Iléo, Ngalula, et bien d’autres. Après un temps de maladie et d’hospitalisation en Belgique, à Leuven, le Cardinal Malula est rentré dans la maison du Père Eternel le 14 juin 1989. Paix à son âme !
2. Le Mouvement des Mamans Catholiques de Kinshasa A l’origine de sa création Le début du Mouvement des Mamans Catholiques se situe à la paroisse Saint Augustin de Lemba, où le Cardinal fut invité, le 13 juillet 1986, à l’occasion d’une journée de la famme organisée dans cette paroisse. Maman Véronique Kokolo Kitsisi, membre à l’époque de l’équipe pastorale de la paroisse, s’est adressée au Cardinal Malula et, parlant des Mamans, elle a sorti l’expression « Nous, Mamans Catholiques de Lemba ».
Et c’est dans sa lettre pastorale du 15 octobre 1986 que le Cardinal Malula, reprenant ce qu’il avait déjà exprimé dans le Directoire de la Pastorale de la Famille, va annoncer sa décision d’organiser un « Mouvement Féminin Catholique » qui « s’attachera à l’étude systématique des problèmes féminins et à l’action dynamique pour la réhabilitation et la promotion de la femme ».
C’est au cours d’une conférence qu’il donnera, le 3 septembre 1986 que le Cardinal Malula va concrétiser sa décision de fonder un « Mouvement des Femmes Catholiques ». Répondant à la question de savoir « pourquoi un « Mouvement des Femmes Catholiques », le Cardinal Malula répondra en ces termes : « Il existe déjà dans la ville de Kinshasa des associations féminines telles que les mamans protestantes, kimbanguistes, musulmanes.
Il existe aussi plusieurs associations des anciennes élèves des écoles catholiques des Sœurs. Pour éviter tout malentendu, il est bon de dire clairement ici que dans ce que nous voulons faire, nous respecterons la diversité et les activités de ces associations.
Mais, elles seront représentées dans notre organisation par leurs déléguées choisies par elles-mêmes. Notre intention est d’avoir aussi, les catholiques, une organisation qui s’appelle « Les Mamans Catholiques » reconnue par l’autorité ecclésiastique compétente de l’archidiocèse et qui pourra représenter valablement toutes les Mamans Catholiques auprès des autorités du pays » (Léon de Saint Moulin s.j., Œuvres Complètes du Cardinal Malula, Volume 6, pp. 272-273).
La vision du Fondateur
Au-delà de cette raison historique et conjoncturelle, ce qui a motivé le Cardinal Malula a créé ce Mouvement des Mamans Catholiques, c’est sa conviction profonde que « toute femme, de par la volonté de son Créateur, est avant tout : un homme, une personne humaine, libre et responsable ; elle est enfant de Dieu, égale à l’homme par nature, ; elle est cependant différente de l’homme : raison de leur complémentarité ; elle est mère, et sa place est avant tout au foyer » (ibidem, p. 275).
En créant le « Mouvement des Mamans Catholiques », le Cardinal Malula voyait la « nécessité d’avoir un mouvement de libération de la femme zaïroise » de l’époque et de tous les temps. « Le chemin de la libération véritable et totale de la femme zaïroise est long : c’est le chemin de la vérité et de l’amour. C’est un travail de longue haleine ». « La femme zaïroise doit, elle-même la première, se convaincre que sa libération authentique et totale sera une conquête.
Elle ne lui sera pas donnée. Elle doit, non plus la revendiquer, mais la conquérir. Ce n’est pas l’homme, dans son égoïsme jouisseur et dominateur, qui la libérera ou 4 lui facilitera sa libération vraie.
Elle-même doit mettre tout en œuvre pour se libérer de toutes les formes d’esclavage dont elle est sujette aujourd’hui. Les problèmes de la libération de la femme ne se réduisent pas aux seuls problèmes de situations malheureuses des femmes au foyer et au travail. Ces problèmes sont très complexes et débordent le cadre des problèmes familiaux et professionnels.
La libération de la femme concerne toute la vie de la femme, dans le foyer, dans la société et dans l’Eglise » (ibidem, p. 276).
Enfin, le Cardinal Malula insistera aussi sur le caractère collectif de la lutte de libération de la femme qui ne sera pas l’œuvre d’une seule femme mais de toutes les femmes unies car l’union fait la force. Organisation du Mouvement des Mamans Catholiques Pour une existence réelle et fonctionnelle du Mouvement des Mamans Catholiques, le Cardinal Malula a, dès le départ, créé un cadre organique. Il a commencé par constituer un Comité provisoire composé de quelques mamans choisies en fonction de leur engagement, de leurs compétences et de leur témoignage de foi chrétienne catholique.
Par la suite, il va doter le Mouvement des Mamans Catholiques des Statuts qui vont régir son fonctionnement. Le texte de ces Statuts approuvé le 8 décembre 1987 sera promulgué officiellement lors d’une messe à la cathédrale le 14 février 1988. Il est important que vous puissiez prendre connaissance de ce texte pour mieux s’imprégner des objectifs de cette Association sans but lucratif dénommée « Mouvement des Mamans Catholiques de Kinshasa » en sigle M.M.C.K. Méthode à suivre Pour que ce mouvement de libération de la femme zaïroise soit efficace et aboutisse au résultat escompté, le Cardinal Malula lui a indiqué une méthode à suivre.
Il ne s’agit ni plus, ni moins que de la méthode chère à la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, J.O.C. en sigle, qui se résume en trois verbes d’action : VOIR – JUGER – AGIR.
L’organisation des Mamans Catholiques sera une organisation pour un engagement solidaire de toutes les Mamans Catholiques en vue d’un monde meilleur : une organisation de combat dont l’unique arme est l’amour qui touche le cœur et la vérité qui s’attaque à la conscience.
Il sera une organisation d’option catholique afin que le règne de Dieu arrive : règne d’amour et de vérité, règne de justice et de paix. Explicitant cette méthode à suivre pour le combat de libération de la femme zaïroise, le Cardinal distingue trois étapes. La première est celle de la prise de conscience critique sur les situations concrètes d’oppression, contraires au dessein de Dieu, au plan de Dieu que la femme subit aujourd’hui qui viennent de certaines de nos traditions ancestrales et de certaines conceptions dites modernes. Il s’agit donc, ici de VOIR avec des yeux critiques. La deuxième étape consiste à porter un jugement sur toutes ces situations à la lumière de la Parole de Dieu et de l’Enseignement social de l’Eglise.
C’est l’étape du 5 discernement. Il s’agit ici de JUGER ces situations en référence à la Parole de Dieu et à l’enseignement social de l’Eglise. La troisième et dernière étape est celle qui débouche à l’action transformatrice et libératrice. C’est l’AGIR.
En effet, « il ne suffit pas, dit le Cardinal Malula, de connaître le plan de Dieu, vérité éternelle, d’apprécier les différentes situations que vit la femme aujourd’hui, mais il faut faire la vérité dans la charité : il faut AGIR. C’est dans la mise en pratique concrète du plan de Dieu que se réalisera la libération véritable et totale de la femme zaïroise. C’est ici qu’un engagement solidaire de toutes les Mamans Catholiques trouve son importance, voir même sa nécessité ; un engagement solidaire dans l’Eglise et dans la société pour le triomphe de la vérité, de l’amour, de la justice et de la paix » (ibidem, p. 277-278). Pour résumer la vision du Cardinal Malula en créant le Mouvement des Mamans Catholiques, nous reprendrons ses propres paroles : « il faut considérer l’organisation des Mamans Catholiques comme une organisation d’apostolat pour la libération de la femme.
Les Mamans Catholiques, qui connaissent les situations indignes dans lesquelles la plupart d’entre elles vivent, s’uniront dans une vaste organisation de libération, pour lutter afin de conquérir leur dignité de personnes humaines, d’enfants de dieu et de mères.
Elles collaboreront avec tous les hommes de bonne volonté pour construire un monde meilleur, conforme au dessein de Dieu ; un monde juste et fraternel. Et pour employer l’expression de Paul VI : « pour construire une civilisation de l’amour » (ibidem, p. 278). 3. Quelques défis actuels à relever par les Mamans Catholiques Le Mouvement des Mamans Catholiques qui est né à Kinshasa, s’est répandu pratiquement dans tout le pays.
En effet, dans beaucoup de diocèses de notre pays, le Mouvement des Mamans Catholiques a pris corps. C’est le cas ici à Kolwezi. On les reconnaît à leur uniforme, le pagne des Mamans Catholiques, et à leur slogan : « Maman Catholique, Nzambe liboso, Zala Mwinda » ce qui se traduit par « Maman Catholique, Dieu avant tout, Sois Lumière ». Mais cela ne suffit pas.
Aujourd’hui plus que hier, le Mouvement des Mamans Catholiques, qui a une vocation universelle, se trouve confronter à trois défis importants à relever :  concevoir et engendrer non seulement des êtres humains mais aussi un pays,  éduquer et former les êtres humains pour aujourd’hui et demain, protéger  et sauvegarder la vie des humains. Concevoir et engendrer Comme mère, la Maman Catholique a comme mission lui confiée par le Créateur de concevoir et d’engendrer la vie humaine. Toutefois, nous pensons que cette mission ne se limite pas seulement à concevoir et à mettre au monde des enfants, mais aussi à concevoir et à mettre au monde une nouvelle terre des hommes, pour nous un Nouveau Congo.
Dans l’accomplissement de cette mission sacrée, la Maman Catholique doit s’unir à l’homme selon le plan merveilleux qui a créé l’homme, homme et femme il les créa et qui leur a confié la mission de continuer l’œuvre de création. Elle ne sera pas la concurrente de l’homme mais sa partenaire, sa compagne de lutte pour engendrer un monde meilleur. Eduquer et former Comme mère, la Maman Catholique a comme deuxième mission celle d’éduquer et de former l’homme dans toutes ses dimensions essentiellement la dimension spirituelle et éthique sans oublier la dimension sociale.
La Maman nourrit l’enfant de son lait mais aussi des valeurs de la vie : vérité, amour, fraternité, pardon et réconciliation, altruisme et gratuité, et j’en passe. La Maman forme le cœur et la conscience de l’enfant pour qu’il devienne un homme de valeur qui met l’ETRE au-dessus de l’AVOIR.
Comme Marie, la Maman par excellence, la Maman Catholique apprend à l’enfant à connaître Dieu, à l’aimer et à le servir.
Protéger et sauvegarder la vie Comme mère, la Maman Catholique a le devoir de protéger et de sauvegarder la vie de ses enfants, de tous ses enfants. Elle devrait veiller à ce qu’elle ne perde aucun de ses enfants. Elle devrait veiller à ce que tous ses enfants soient unis et puissent vivre dans la concorde et l’entente mutuelle. Elle devrait veiller à ce que la paix puisse régner entre tous ses enfants. Pour relever tous ces défis, la Maman Catholique doit s’informer, se former afin de transformer.
Le Mouvement des Mamans Catholiques doit donc mettre en place là où elles n’existent pas et renforcer là où elles existent, des structures de formation de toutes les Mamans afin qu’elles sortent de l’ignorance et de l’obscurité. Le Mouvement des Mamans Catholiques doit outiller toutes les mamans sur le plan spirituel, intellectuel et moral pour qu’elles soient à mesure d’accomplir parfaitement la mission qui leur confiée par le Créateur depuis le début du monde. Je termine en disant que le Congo et le monde seront sauvés par la femme ou ils ne seront pas.
Que la Vierge Marie, modèle de toute femme, inspire toutes les Mamans Catholiques du diocèse de Kolwezi et de toute la RD Congo !
Je vous remercie.
Faite à Kolwezi, le 12 juillet 2023
José MPUNDU
Prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa
Psychologue clinicien
Tél. : +243997030932/+243818133765/+243856467887
E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Identité des Mamans Catholiques, selon la vision du Fondateur du Mouvement des Mamans Catholiques de Kinshasa

Afrique : Non à l'homosexualité et oui à la polygamie ?

Oui, dans la culture africaine, l'homosexualité et le lesbianisme sont absolument considérés comme une déviance (la Bible condamne sans ambages l'homosexualité) ! On a vu récemment le cas d'un mort homosexuel à son enterrement dans la tradition des Ovimbudus du sud de l'Angola. S'agissant du cadavre d'un jeune Angolais était homosexuel en Afrique du Sud, à Cape Town, après sa mort, son corps a été rapatrié dans son ville natal, et quand les sages du village ont appris qu'il est mort étant gay, ils l'ont infligé ce traitement pour dissuader et décourager les vivants à ne pas suivre ce chemin de vergogne pour selon les traditions Bantu, au risque de subir le même châtiment ou traitement dégradant.
Cependant, la Bible, surtout le Nouveau Testament, interdit aussi la polygamie qui est considérée comme une valeur dans la culture africaine. Condamner l'homosexualité et valoriser la polygamie ne constitue-t-il pas une contradiction de la part des chrétiens Africains ? Même le premier Cardinal Catholique du Kenya Maurice Otunga est né d'une famille polygame. L'Eglise d'Afrique réclame que l'interdiction de la polygamie soit levée mais s'opposent farouchement à l'homosexualité.
Et bien avant l'arrivée de l'homme blanc, avoir plusieurs enfants, c'était augmenter le nombre d'enfants (les mâles étaient préférés) donc des membres de sa tribu pour se défendre contre les attaques des autres tribus et bien sûr pour augmenter la main d'œuvre. Les rois Africains épousaient des femmes ressortissantes de chaque province du royaume voire même d'autres royaumes pour cimenter la stabilité et l'unité de leurs royaumes.
Après l'arrivée de l'homme blanc et surtout après la traite des esclaves, il restait peu d'hommes (le plus grand nombre ayant été emporté en dehors du continent africain) mais de nombreuses femmes qui avaient besoin de la protection sur tous les plans. La polygamie était donc incontournable.
La pratique de la polyandrie, par exemple parmi les Bakongo, était aussi courante. Il fallait aussi repeupler le continent dévasté après la traite des esclaves. Après l'évangélisation et les conditions sociales actuelles difficiles, la monogamie (qui aussi fait partie intégrante de la culture occidentale) est devenue préférable à la polygamie ; difficilement préférable à juger par le développement de l'autre culture : celle du concubinage (Makango). Tous nos dirigeants et nantis ont des concubines !
Cependant, nombreux sont les Africains et Africaines qui ont renoncé aux relations sexuelles et au mariage pour le Royaume des Cieux même si la pédophilie, les relations amoureuses secrètes entre prêtres et religieuses, entre prêtres homosexuelles, les prêtes et religieuses ayant des enfants illégitimes dans le secret le plus total, etc. Mais, les hommes mariés intègres et les femmes mariées intègres sont déjà ordonnés au sein du clergé dans des églises protestantes.
A l'Eglise Catholique, on parle de plus en plus de la possibilité de l'ordination des hommes mariés intègres comme prêtres. Pour conclure, il faut considérer la hiérarchie des valeurs.
Pour nous autres Africains, l'homosexualité est une déviance, et un acte homosexuel est considéré comme un péché mortel ou cardinal et la polygamie considérée comme un péché véniel (non contre la charité tant qu'on traite équitablement ses épouses) pour utiliser le langage théologique catholique. Mais, ça ne clôt pas le débat.
La solution, c’est la rupture total avec l'homosexualité, avec la polygamie et avec le concubinage pour vivre selon l'Evangile.
Dr. Prof. Antoine Roger Lokongo

Afrique : Non à l'homosexualité et oui à la polygamie ?
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