(Par Eric Kamba, Analyste de la Géopolitique, Coordonnateur de CADA)
Les rideaux se sont fermés sur la grand-messe Chine-Afrique qui a eu lieu à Beijing du 4 au 6 septembre derniers. L’heure est au bilan de ce haut Sommet dénommé FOCAC (Forum sur la Coopération Sino-Africaine) qui a accueilli une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains et dont le mot d’ordre du président hôte, Xi Jinping, résonne encore fort : « Modernisation du Sud global et écrire un nouveau chapitre dans la construction d’une communauté d’avenir ». Cinquante milliards de dollars de nouveaux investissements sur les trois prochaines années pour le développement des infrastructures, l’agriculture et les énergies vertes du continent, telle est la grande annonce à Beijing. Quelles retombées pour la RDC qui s’avère un Etat-clé du fait de ses importantes ressources et dont le Président Félix Tshisekedi a été le premier à être reçu, en bilatérale, par le numéro un chinois dans ce partenariat renforcé avec l’empire du milieu ?
Tenu à Beijing du 4 au 06 septembre, le neuvième Sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine a vécu. Plus de 40 chefs d’Etat et de gouvernement du continent ont fait le déplacement de la Chine et rencontré le président Xi Jinping pour discuter du renforcement des relations économiques entre les deux parties : le continent et l’empire du milieu.
A l’occasion, Pékin a établi ou renforcé des partenariats stratégiques avec tous les pays avec lesquels il a des liens diplomatiques. Au total, une trentaine de pays s’y sont exercés.
Lors de ce Sommet, les réunions et les accords ont tourné autour des thèmes de l’industrialisation, des progrès agricoles, de la sécurité et de la coopération dans le cadre de l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route », un projet massif visant à relier plusieurs continents à la Chine par des infrastructures physiques. Et Pékin compte ainsi bâtir avec l’Afrique une communauté d’avenir et le mot d’ordre de Xi Jinping est désormais : la modernisation du Sud global.
Point de doute, la Chine, à travers son président, compte poursuivre son influence croissante sur le continent africain dans un face-à-face silencieux avec les pays occidentaux.
Souhaitant écouler, entre autres, ses technologies vertes en Afrique, elle espère que ses investissements croissants en Afrique encourageront les dirigeants à absorber davantage de produits chinois. Comme pour dire, s'attirer les faveurs de l'Afrique l'aide dans son ascension vers le statut de «superpuissance mondiale ».
Il va donc sans dire qu’en exerçant une influence dans les pays en développement, l’empire du milieu est en mesure de contrecarrer la portée des États-Unis et de l’Europe, en particulier sur un continent si riche en matières premières dont il utilise pour fabriquer les produits qu’elle expédie dans le monde entier.
Une relation sur un respect mutuel et des projets concrets
Pékin reste « sans égal » dans son soutien économique à l’Afrique par rapport à aucun autre pays, et espère pouvoir utiliser cette position pour « exercer une influence diplomatique aux Nations Unies. 50 milliards de dollars de nouveaux financements pour le continent, c’est la grande annonce de Beijing, sont mis sur la table pour les trois prochaines années.
Cette somme rondelette va permettre de développer les infrastructures, l’agriculture et les énergies vertes du continent.
Cependant, des inquiétudes, quant à la dette, demeurent. Les partenaires africains de la Chine n’ont pas mâché leurs mots pour la mise en place de meilleures conditions commerciales avec cette dernière, espérant un meilleur accès des produits agricoles et manufacturés africains aux marchés chinois.
Leur attrait à coopérer avec la Chine réside dans l’accès à des solutions de financement potentielles qui peuvent aider à alléger les dettes économiques écrasantes que beaucoup connaissent. Présent au sommet, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a déclaré que « l'accès insuffisant des pays africains à l'allégement de la dette et aux ressources limitées était une recette pour les troubles sociaux ».
Toutefois, Pékin reste disposé à prêter des sommes importantes aux pays africains. Et, au cours des 20 dernières années, note le journal New York Times, « un projet d'infrastructure sur cinq en Afrique a été financé par la Chine ». C’est pourquoi, les dirigeants africains sont si désireux de se rencontrer et de se montrer réceptifs au Président Xi Jinping, lors du sommet, malgré certaines promesses non tenues dans le passé.
La relation entre la Chine et l’Afrique, souligne-t-on, se base sur un respect mutuel et des projets concrets.
Et, une particularité : l’empire du milieu s’engage à respecter les choix politiques faits par les Etats africains sur la base de leurs spécificités, à ne pas s’immiscer dans leurs affaires intérieures et à ne pas assortir de conditions son aide.
RDC : qu’attendre de ce Sommet ?
Le 9ème Sommet du FOCAC a mis en exergue la relation croissante entre la Chine et la RDC. Et le président congolais Félix Tshisekedi a été le premier président africain, sur la douzaine reçue, à conférer en bilatérale avec l’hôte chinois. Cela dénote de l’importance que revêt la RDC qui s’avère un acteur-clé pour la Chine du fait de ses ressources dont elle a besoin.
Des différents mémorandum d’entente ont été signés entre les entreprises chinoises, tel est l’accord portant sur l’accroissement de la puissance énergétique en RDC entre le ministre congolais des Ressources hydrauliques et le géant chinois du secteur de l’énergie renouvelable.
L’agriculture n’était pas en reste en vue de la production des produits vivriers tels que, notamment, le manioc, le riz et le maïs. Les hommes d’affaires congolais, ainsi que certains gouverneurs de province ont exploré les domaines qui peuvent faire l’objet de coopération entre les deux pays.
Mais, un équilibre devra être trouvé pour que tous ces accords profitent à l’Etat congolais, à son peuple et à son environnement.
Le grand problème qui plombe le développement de la RDC reste l’instabilité dans sa partie orientale due à la guerre que le Rwanda lui mène depuis trente ans avec des dommages considérables en termes de vie humaine, non sans compter plusieurs millions des déplacés.
Et, la question qui reste posée est celle de savoir comment la relation croissante avec la Chine peut générer des mécanismes à même de créer les conditions qui puissent mettre un terme à cette tragédie de l’Est qui n’a que trop duré et non se limiter à considérer le Congo comme un réservoir d’approvisionnement des matières premières dont l’on a besoin.
L'université pédagogique nationale est la seconde grande institution tertiaire de la ville de Kinshasa avec près de 40.000 étudiants et un millier de professeurs. De toutes les universités de la RDC, l'UPN a sans doute le meilleur corps professoral dont une université peut rêver. Les professeurs de l'UPN proviennent des différentes horizons et des meilleures universités dans le monde : nous avons des anciens étudiants de France, de la Belgique, d’Allemagne, d'Italie, de la Grande Bretagne, du Canada, des États-Unis d'Amérique, du Japon, de la Chine, du Mexique, du Congo, du Sénégal, du Benin, du Kenya, d'Afrique du Sud, etc. La plupart des professeurs de l'UPN sont très brillants individuellement. Leurs cours sont souvent au-dessus de la moyenne. La question qui me vient à l'esprit est de savoir :
Si le pays regorge d'autant de talents, comment se fait-il qu'il va mal, qu'il ne soit pas très organisé pour participer au progrès du monde avec toutes les richesses naturelles et humaines dont il est béni ? Le Congo a près de 100 millions d'habitants, même si le dernier recensement sérieux date de 1984. 10 % de la population congolaise, soit 10 millions de Congolais, vivent à l'extérieur du pays. Ce pourcentage serait repris élevé si les jeunes Congolais avaient l'opportunité de quitter le pays. En effet, le pays va tellement mal que la seule option qui se présente aux personnes intelligentes est de le quitter. Le Congo est un pays de plusieurs paradoxes. Je vais en citer quelques-uns. Un pays potentiellement riche, mais où les habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit avec moins de 2 dollars par jour. Le Congo a une prison construite à l'époque coloniale pour abriter 1500 détenus ; aujourd'hui, la fameuse prison de Makala héberge 12.000 détenus. Des massacres des prisonniers venaient d'avoir lieu en toute impunité et banalisation de la vie humaine, comme l'ont fait remarqué les évêques catholiques de la conférence épiscopale du Congo, la CENCO. Un autre paradoxe consiste à avoir dans son territoire le lac le plus poissonneux du monde, le lac Tanganyika, et à continuer à importer du poisson de l'étranger alors que ses propres poisons meurent de vieillesse dans le lac. Aujourd'hui, je voudrai plancher sur le paradoxe qui consiste à avoir beaucoup d'intellectuels dans le pays sans être capable d'organiser la vie nationale de manière décente. Dans le présent MDW, je voudrais aborder une des raisons pour lesquelles une institution tertiaire comme l'UPN n'arrive pas à s'organiser pour tirer profit de son potentiel académique.
Un des problèmes de l'UPN
Je suis engagé à l'UPN depuis décembre 2017. La décision de mon engagement était signée par le Recteur Kimwanga Pèlerin et ma notification par le professeur Kabamba Kabata.
Aujourd'hui, je suis dans ma 7e année à l'UPN et l'université est à son quatrième comité de gestion. En 7 années, j'ai connu 4 recteurs et quatre comités de gestion différents. Chaque comité de gestion fait en moyenne 1,75 année de course. Le mandat électoral des députés nationaux est de 5 ans. Le présupposé derrière cela est qu'en 5 ans, il est concevable de mettre en place un processus de changement ou de poser les bases pour un changement substantiel qui pourrait prendre plusieurs années, sans doute. Si le comité de gestion de l’UPN ne reste que pendant 1,75 année en moyenne, comment peut-on attendre des changements ?. Les chances d'un changement substantiel sont extrêmement limitées à cause de la durée d'un comité de gestion de l'UPN. Je pense que les prochains recteurs devraient exiger de rester au moins cinq années avant d'accepter le défi de diriger l'UPN. Le manque de transparence dans le processus d'assignement et la mauvaise compréhension de ses responsabilités montrent que les personnes sélectionnées pour faire partie d'un comité de gestion ne posent pas souvent la question de leur chance de succès dans une pareille aventure. Il y a deux choses qui manquent dans la vie professionnelle des Congolais : a) refuser une nomination lorsqu'on sait que les conditions de réussite seront difficiles et b) démissionner lorsqu'on se rend compte que l'on ne peut pas travailler dans une atmosphère anxiogène. Les conditions politiques pour devenir un bon recteur de l'UPN sont entre autres l'exigence de rester au minimum 5 ans pour pouvoir donner toute sa mesure au travail de recteur. Le temps permet d'apprécier les avancés ou la régression de l'institution que l'on dirige. Sans le temps, on se précipitera à empocher le rapidement possible les fonds de la caisse en prévision de quitter son poste suite aux changements intempestifs auxquels nous sommes habitués. Une seconde condition politique pour accepter le poste de Recteur à l'UPN est d'avoir la liberté de démissionner lorsqu'on se rend compte que l'on ne peut plus rien contrôler.
La démission est un mot extrêmement rare dans l'arène politique du Congo. Une troisième condition politique pour bien diriger l'UPN, en plus des deux citées aussi haut, c'est la transparence sur le nombre des étudiants et du staff de l'UPN. À une époque, il y a eu des embauches tous azimuts, au point que ceux qui étaient engagés à l'UPN se retrouvaient sans salaire pendant plusieurs années, car le rythme d'embauche ne suivait pas celui de l'augmentation de la masse salariale. Une transparence de la part du comité de gestion vis-à-vis des professeurs, des scientifiques et des administratifs est une condition sine qua non pour réussir son mandat à la tête de l'UPN. Un recteur comme d'ailleurs tout membre du comité de gestion est un « primus inter pares » pour les professeurs. Le premier parmi les égaux. Il n'est ni plus ni moins, il est l'égal d'un professeur. Cet état d’esprit devrait conduire le comité de gestion à être plus transparent et à se considérer comme des égaux vis-à-vis de ses collègues professeurs et des scientifiques qui sont des professeurs en devenir. Les administratifs sont la pierre sans laquelle l'édifice unpennienne ne tiendrait pas. Les relations de transparence envers ces corps académiques, scientifiques et administratifs demeurent la condition principale pour réussir son mandat de recteur de l'UPN.
Pour clore, je voudrais étendre la remarque ci-dessus au sujet de l'UPN à tout l’enseignement tertiaire de la République démocratique du Congo. Le secteur de l'enseignement tertiaire partage les tares de toute la République. Les universités participent de la folie des dépenses inutiles sans trop réfléchir au devenir des enfants qui nous sont confiés.. Nous avons applaudit le décaissement des funds par le ministre des finances pour le centre financier sans un débat au Sénat ni à l'Assemblée. Cet édifice a englouti, sans convaincre, une bagatelle de près de 500 millions de dollars américains. Pourquoi tout cela ? Est-ce vraiment la priorité ? Dans la même veine, je pense qu'il est temps de restructurer l'enseignement universitaire en RDC. Le moment des fusions est arrivé pour profiter davantage du corps académique que nous avons et surtout pour que l'on mette de côté suffisamment de ressources pour mieux prendre soin de l'éducation de nos enfants. Je verrai par exemple l'ISP/Gombe fusionner avec l'UPN pour qu'ensemble, les deux institutions, qui n'en feront qu'une seule, puissent se focaliser à la fois sur la recherche et sur l'enseignement. Sous un même comité de gestion, l'UPN augmenterait ses ressources pour la recherche et l'ISP/Gombe se focalisera sur le développement de l’enseignement. La fusion permettra d'épargner des ressources et de mieux les dispatcher pour la recherche et pour l'enseignement. Le pays va mal parce que ses intellectuels vont mal et n'arrivent pas à s'organiser pour mieux tirer avantage des individualités exceptionnelles dont regorgent nos universités.
Enfin, mon point de vue au sujet de l'université congolaise est que l'on devait tout simplement fermer toutes les universités. Pour le moment, nous n'avons pas besoin d'universités. En réformant l'enseignement secondaire, il sera concevable de produire des individus très utiles au pays à leur sortie de l'école secondaire. La formation des infirmières pourrait se rallonger jusqu'à leur apprendre des petites et grandes chirurgies ; les électriciens, plombiers et maçons et architectes sortiront de nos écoles secondaires. Les cours de droits seront introduits au niveau du secondaire et des conseillers juridiques sortiront du secondaire pour prendre en charge la justice du pays. Les universités seront donc fermées et disparaitront. Dès la fin de l'école secondaire, les Congolais doivent être capables de diriger leur pays. Il est temps de sauver l'économie congolaise contre les économistes congolais ; de sauver la justice congolaise contre les juristes congolais et de protéger la santé des Congolais contre les médecins congolais, souvent mal formés dans les facultés de médecine qui foisonnent dans le pays ; de protéger l'histoire congolaise contre les historiens congolais. Abat l'université dans sa configuration présente !
(Par Me Jean Bosco Badibanga, Avocat Indépendant et Analyse d'un révolutionnaire panafricain)
La guerre entre Constant Mutamba, ministre de la justice et le collectif des magistrats congolais, est semblable à celle qui a vécu entre Jésus-Christ de Nazareth et le collectif des scribes, des pharisiens et des sadducéens, qui lui reprochaient instamment d'avoir violé la loi de Moïse à travers ses enseignements teintés de populisme. Ces détracteurs du Seigneur Jésus-Christ se faisaient passer pour gardiens de la loi de Moïse à laquelle tous les juifs devaient obéir. Ils avaient réussi à se construire une notoriété et une influence traditionnelle sur le peuple du fait de la maîtrise du contenu de la fameuse loi de Moïse, pas parce qu'ils aimaient sincèrement Moïse, mais parce qu'ils étaient devenus capables de tirer indûment les bénéfices personnels des faiblesses de cette loi. A cause de cela ils disposaient du pouvoir d'arrêter, juger ou de faire juger, de lapider ou de faire lapider les récalcitrants à la loi mosaïque. Christ avait-il violé la loi de Moïse ? Non. Il a déclaré ne l'avoir jamais abolie mais il l'a plutôt accomplie en y introduisant une loi spirituelle supérieure dans l'humanité.
Aujourd'hui, à l'instar du Messie Jésus le Christ, le ministre Mutamba est accusé au quotidien par les magistrats congolais au motif de violer les lois du pays à travers ses sorties médiatiques populistes et ses circulaires qui n'ont pas force de loi.
Autant le Christ était conscient que le collectif de ses accusateurs baignaient eux-mêmes dans l'injustice et les antivaleurs et ne pratiquaient pas ce qu'ils exigeaient aux juifs, ce qui leur valut les qualificatifs de "race de vipère et des hypocrites", autant le peuple congolais est conscient aujourd'hui que la justice est malade et qu'il est nécessaire d'y infliger un thérapie appropriée.
Ayant lui-même compris que notre Justice était menacée constamment par les faiblesses criantes des magistrats, le Chef de l'Etat a désigné Mutamba comme un des réformateurs de la justice congolaise. Jusqu'à quand ne comprendront ils pas leur Chef est derrière ce jeune ministre de 36 ans et que s'il devait choisir la continuité d'une justice malade, il aurait nommé une autre marionnette comme ministre de la justice en lieu et place de celui qui a finalement réussi à transformer la majorité de nos magistrats en communicateurs sur les réseaux sociaux.
Quoi qu'il en soit, le salut du peuple restera à jamais la loi suprême (salus patria suprema lex). Pour autant que Mutamba est capable d'essuyer les larmes du peuple congolais souvent avili par une justice à double vitesse, le bonheur et le salut de ce peuple constituent les mobiles sacrés devant justifier l'illégalité de ses actes. Faut-il que le peuple congolais continue à gémir à cause de la fameuse légalité? ou bien qu'il se réjouisse collectivement grâce à l'illégalité qui piétinerait les intérêts partisans de quelques citoyens avides du bonheur individuel ?
Bien plus, qui a déjà entendu les pleurs de ce peuple et compati à son malheur lorsqu' il crie à l'illégalité et à l'injustice des magistrats :
- qui arrêtent injustement pour faire plaisir aux nantis et aux amis?
- qui rendent sciemment des jugements approximatifs à l'avantage de ceux qui n'ont pas eu raison?
- qui violent très souvent les délais légaux de prononcer, attendant les visites clandestines suivies des promesses ou des remises des enveloppes ?
- qui refusent de rendre justice à la veuve et à l'indigent au profit des meilleurs offrants?
- qui perçoivent les amendes transactionnelles et les cautions au détriment du trésor public ?
- qui se convertissent souvent en Avocats, s'accaparant de leurs clients à qui ils promettent protection, en posant les actes des Avocats moyennant les honoraires?
- cette liste n'est pas exhaustive.
Aux derniers jours, le Christ vous dira : "malheur à vous hypocrites, race de vipère, vous avez prétendu maîtriser la loi de Moïse que vous avez su appliquer uniquement aux autres, en vous en protégeant mutuellement. Malheur à vous, car je ne vous ai jamais connus".
Jean Kanya Kamangu est ingénieur de formation, chercheur, Fondateur et Directeur Général de 2GI Ingénieur. Il est détenteur d’un brevet sur le module sur collection et le traitement des données pilotées par intelligence artificielle à 360° en sons et vidéos. Jean Kanya Kanya Kamangu, s’il faut mentionner textuellement son nom complet, est un donc, un ingénieur congolais résidant actuellement aux Etats-Unis d’Amérique. Il est CEO de 2GI Incorporation. Détenteur d’un brevet d’invention n°US 11,516, 441 B1 obtenu, le 29 novembre 2022 aux USA pour avoir développé la technologie SAHAATM (See All, And Alert) en Français « Voir tout, entendre tout et avertir ». M. Kanya est Ingénieur congolais détenteur d’une thèse de 3ème Cycle à l’Université Paris 8 en DESS Informatique, Maîtrise MIME et Licence MIME et une Thèse d’Ingénieur CESI Paris en Master Informatique Industrielle en plus d’un graduat en Electronique obtenu, en son temps, à l’ISTA/Kinshasa en RD. Congo. M. Kanya a 34 ans d’expérience internationale dans des entreprises de Télécommunications et d’industries automobiles prestigieuses, telles qu’en France : Canal+/AUSSI, NORMEREL, DIGIMEDIA, RENAULT, aux USA : PANASONIC, LUCENT Tech, 3COM et SNOWESHORE Net ; au CANADA : BLACKBERRY, ATI Technologies, AMD et MUNICH Re ; et, en RDC : RVA et RUF.
Offre spéciale à tous…
Une invention hors pair. Des spécificités particulières. Des solutions transversales couvrant la sécurité, l’aviation, la manufacture, la maintenance et l’opération. Inventeur des caméras sophistiquées repérant des images et sons à 360°, tout type d’élément, quelle que soit la zone, Jean Kanya Kamangu, Fondateur et Président Directeur-Général de 2GI Incorporation basée aux Etats-Unis d’Amérique, est, depuis ce samedi 7 septembre 2024 à Kinshasa, en RD. Congo, à la conquête des investisseurs pour ce projet somme toute novateur et ambitieux.
En prélude de sa conférence de presse prévue ce mercredi 11 septembre 2024, à Béatrice Hôtel, il a accordé à La Prospérité une interview exclusive dans laquelle il revient notamment, sur les caractéristiques de son invention, son apport dans l’action gouvernementale en RD. Congo et les canaux d’investissement des souscriptions en termes d’actionnariat.
Caractéristiques
Abordant cette question, Jean Kanya affirme, sans ambages, que son invention est dotée des capacités dites « sans zone noire » pour les images et « sans zone morte ». Développant ce point, il rassure que, grâce à son invention, que rien ne peut être caché et tout peut être entendu.
A cet effet, poursuit-il, elle peut servir à des fins de sécurité, dans le domaine d’aviation, de la manufacture, de la maintenance et de toutes sortes d’opérations.
Engin au service des forces de défense et de sécurité
« Cette invention peut aider l’armée dans un premier temps en zone morte et zone noire pour identifier la provenance et les actions posées par les agresseurs à l’Est de la RDC. Nous pouvons l’installer sur n’importe quelle arme, sur n’importe quel instrument. Nous pouvons également placer ce dispositif même sur des plus hauts sommets des montagnes, pour détecter à des kilomètres, les positions rebelles et les forces négatives réfractaires à l’ordre public ainsi qu’au régime institué, en statuant, par exemple, sur leurs profils pour leur identification individuelle ou collective, en temps réel, au niveau de toutes les frontières de la RD. Congo avec les pays voisins », a déclaré, en outre, M. Jean Kanya, CEO de la 2GI Incorporation.
Projet porté aux autorités ?
A cette question, il soutient que des contacts ont été établis avec le Ministère de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique en qui, espère-t-il, une suite favorable sur les échanges entretenus préliminaires, longtemps attendus en guise des réponses à toutes les démarches menées, plusieurs mois avant même son actuel atterrissage à Kinshasa.
Jean Kanya, sûr de l’efficacité de son invention, promet et se dit disposé à accompagner le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans son rôle régalien consistant notamment, à veiller à l’intégrité territoriale. « Le Chef de l’Etat peut trouver toutes les ressources nécessaires pour assurer la sécurité de la population et l’intégrité du territoire national grâce à ce dispositif. Nous sommes prêts à offrir un certain pourcentage gratuit dans l’actionnariat de cette entreprise au Gouvernement. Nous sommes prêts à planter ce dispositif partout », a-t-il rassuré.
Conditions d’investissement
Sur ce point, il explique, par ailleurs, que la participation à l’actionnariat débute à partir de mille cinq cents dollars américains. Toutefois, a-t-il relevé, ces fonds d’investissement devront être, transformés en actions, plus tard, dès l’entrée de la 2GI Incorporation en bourse.
« Le but visé est d’atteindre 3 millions 700 mille USD sur les 8 millions 900 mille USD exigés. Grâce à ces fonds de plus de trois millions USD, nous serons en mesure d’assurer le fonctionnement de la société pour au moins deux ans sans apport extérieur ».
Et, puis, à la longue et dès que les moyens sont réunis, il sera, désormais, possible d’installer une usine de production locale et, même, de garantir une représentation locale solide pour la création des milliers d’emplois dans la perspective de l’émergence de la classe moyenne tant souhaitée par Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Président de la République réélu, tout au long de son deuxième mandat en RD. Congo.
Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, Leader du Mouvement pour le Renouveau
‘’Il est temps de libérer notre justice des mains de tous ces groupes maffieux qui l'ont prise en otage, en engageant des réformes courageuses et en infligeant des sanctions exemplaires à l'égard de toutes les brebis galeuses à l'instar de Mzee Laurent-Désiré Kabila qui n'avait pas hésité d'en révoquer un grand nombre, en son temps.
Le mal étant profond, une thérapie de choc s'impose et nous soutenons toute initiative allant dans ce sens-là’’, soutient, dans un communiqué de presse, le Mouvement pour le Renouveau, parti de l’Honorable Kanku Bukasa wa Tshibuabua. ‘’La vie humaine étant sacrée, nous exigeons des enquêtes sérieuses pour établir des responsabilités et présentons nos condoléances aux familles éprouvées.
Nous recommandons, une fois de plus, au gouvernement d'améliorer les conditions de vie des prisonniers par une bonne prise en charge et de construire des infrastructures appropriées’’, précise le même communiqué.
La Pros.
Mouvement pour le Renouveau
COMMUNIQUÉ N°MR/SG/04/2024
Le Mouvement pour le Renouveau, MR en single, a suivi avec beaucoup de regrets les événements malheureux survenus au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (prison central de Makala) causant des pertes énormes en vies humaines.
Ces événements viennent, une fois de plus, révéler, d’une part, les mauvaises conditions d'incarcération des détenus et, d’autre part, le dysfonctionnement d'un système judiciaire malade suite au comportement malhonnête de certains responsables qui abusent de leurs autorités pour instrumentaliser la justice à des fins personnelles.
Certains se permettant même de priver à beaucoup de nos compatriotes leurs libertés de façon cavalière, aggravant ainsi les conditions d'incarcération des prisonniers en surnombre dans différents établissements pénitenciers.
Il est temps de libérer notre justice des mains de tous ces groupes maffieux qui l'ont prise en otage, en engageant des réformes courageuses et en infligeant des sanctions exemplaires à l'égard de toutes les brebis galeuses à l'instar de Mzee Laurent-Désiré Kabila qui n'avait pas hésité d'en révoquer un grand nombre, en son temps.
Le mal étant profond, une thérapie de choc s'impose et nous soutenons toute initiative allant dans ce sens-là.
La vie humaine étant sacrée, nous exigeons des enquêtes sérieuses pour établir des responsabilités et présentons nos condoléances aux familles éprouvées.
Nous recommandons, une fois de plus, au gouvernement d'améliorer les conditions de vie des prisonniers par une bonne prise en charge et de construire des infrastructures appropriées.
(Par Dr David Menge, Historien des sciences et des institutions scientifiques)
Messieurs les Recteurs,
La science s’éloigne-t-elle de la République Démocratique du Congo (RDC) ? Que faire pour la retenir avant qu’elle ne nous échappe définitivement ? Telle est la question qui me taraude l’esprit depuis plusieurs années et que je vous pose sans besoin d’obtenir une réponse dans l’immédiat. La science comme étendue des connaissances que l’on acquiert par l’étude, l’observation et l’expérimentation est-elle réellement une contribution de toutes les civilisations ? Si oui, quelle est la place de nos institutions de production et de reproduction des connaissances dans le monde souvent très cloisonné de la recherche scientifique ? Le savoir que nous reproduisons à travers nos institutions universitaires est un savoir transféré par le biais de la colonisation pour des besoins purement utilitaires.
Ce savoir restera sans nul doute un savoir de pure conception occidentale : étranger pour nous non seulement par sa nature, mais aussi par ses méthodes et son histoire. C’est un savoir considéré par ses producteurs comme un produit de démonstration de la supériorité de l’Occident et de sa domination sur d’autres peuples. L’impérialisme scientifique et culturel que nous connaissons depuis plusieurs décennies en est une illustration vivante.
De même, le paternalisme colonial et la coopération au développement, qui n’est autre chose que le ministère de la colonie déguisé, nous ont infantilisés depuis longtemps et marginalisé nos efforts pour le travail. Il suffit d’observer l’état de nos économies et l’influence des chancelleries occidentales dans la prise de nos décisions pour relever les effets néfastes produits par l’intervention des organismes internationaux dans l’élaboration de nos projets de développement. La défaillance collective des Congolais, dans ce processus, vient de la confiance aveugle que nous avons accordée aux savoirs occidentaux sans nous interroger suffisamment sur le fondement de ces connaissances et sur ses finalités.
Nous aurions dû, quelques années après la décolonisation, faire un état des lieux de l’enseignement et de la recherche scientifique héritées de la colonisation pour émettre des recommandations sur des choix à adopter concernant l’avenir de notre système éducatif. Ces choix n’étant pas faits, nous sommes restés dans la continuité des programmes coloniaux sans aucune option de rupture pour envisager l’organisation d’un enseignement autour d’un savoir en train de se faire et que la recherche scientifique viendrait appuyer. L’inexistence réelle de connexion entre les pôles recherche – université, Etat et société est encore une autre réalité à prendre en compte. Dans les années soixante-dix, plus précisément en 1971, le Président de la République de l’époque a convoqué, à N’Sele, tous les professeurs de l’enseignement supérieur et universitaire à un colloque afin d’imposer des orientations politiques pour le futur de l’enseignement supérieur au Zaïre.
De ce colloque est sorti la réforme créant l’Université nationale du Zaïre comme seule institution de l’enseignement supérieur. Cette réforme voulue par le pouvoir n’avait rien à voir avec le travail sur le contenu du projet pédagogique et scientifique à l’université.
Le trait que le président Mobutu voulait tirer sur l’héritage colonial pour renforcer son pouvoir politique ne correspondait en rien aux réformes et réajustements du système éducatif dont le pays avait besoin pour son développement économique et social.
En l’absence d’un rapport général sur ce qui reste des héritages coloniaux en matière d’enseignement et de recherche scientifique, aucun débat de fond ne pourra être envisagé pour une nouvelle conception de l’enseignement supérieur. Le colloque voulu par l’ancien Président Mobutu n’a été qu’un coup d’éclat politique pour prendre le contrôle des universités.
Le système éducatif congolais s’est déroulé à travers vents et marées et en temps difficiles pour prétendre donner aux apprenants une formation de qualité et pour répondre aux besoins de la société. La mainmise de l’Etat sur les structures universitaires et l’absence d’une organisation savante, sous forme d’Académie pour conduire des réflexions aux enjeux politiques, éthiques et sociaux que posent les grandes questions scientifiques du présent et du futur doivent nous interpeller.
Que faire pour sauver ce qui reste de l’enseignement et de la recherche scientifique afin que la RDC devienne une société fondée sur le savoir c’est-à-dire une société indispensable pour être compétitive et réussir dans un monde moderne où les dynamismes économiques et politiques ne cessent d’évoluer ? Il n’y a pas une réponse unique à cette interrogation ! Pour que la RDC soit remise sur le rail des pays en marche vers le développement et qui évitent de faire du sur place, il faut une prise de conscience collective du danger que représente une mauvaise organisation de l’enseignement et de la recherche. En effet, une société sans savoir ne peut pas se tourner vers l’avenir pour garantir et préparer les jeunes à des métiers et les rendre curieux de la recherche de la vérité.
La RDC a besoin d’effectuer, sous votre autorité et sans tarder, un diagnostic sérieux de l’enseignement et de la recherche pour avoir une idée précise de ce que représente encore aujourd’hui ces deux domaines qui se nourrissent mutuellement. Ce diagnostic tiendra compte des moyens humains et financiers, des infrastructures, des orientations pédagogiques, des axes de recherches, du type d’enseignement choisi, du nombre d’étudiants présents et attendus dans les dix années à venir, du nombre d’universités publiques et privées existantes et du nombre de publications scientifiques diffusées ces dernières années y compris l’évaluation de la relation entre, d’une part, l’université et la recherche et, d’autre part, entre la recherche et la politique. A savoir que les enjeux scientifiques sont de nos jours des enjeux de société. La science est un moyen puissant que se donne chaque société pour répondre à ses dangers. Il n’y a jamais eu de société politique sans encouragement du savoir.
Le rôle du chercheur est toujours nécessaire à côté du soldat, du politique et du paysan : trois figures au cœur de l’organisation et du fonctionnement d’un Etat. Il faut établir un diagnostic et identifier clairement les problèmes qui paralysent l’organisation crédible de l’enseignement et de la recherche. Car ceux-ci préparent à la production du savoir, participent au développement de l’économie et privilégient ainsi l’esprit de curiosité des apprenants.
Une convocation des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche pourra être lancée afin de permettre à notre pays de sortir de la zone de turbulence dans laquelle il se trouve et de prendre une nouvelle direction en tenant compte de toutes les difficultés que l’enseignement et la recherche pourront susciter.
Ces Assises de l’enseignement et de la recherche devraient réunir, autour de thèmes précis, les acteurs scientifiques et politiques. Ces derniers seront appelés à débattre avec clarté et rigueur afin de proposer des réponses qui feront en sorte que l’enseignement et la recherche forment ensemble un noyau d’activités universitaires et, qui plus est, seront d’une certaine façon intrinsèquement liée l’une à l’autre dans l’interdépendance de deux missions confiées aux institutions de l’enseignement supérieur.
L’excellence du débat permettra de confronter les points de vue, d’écouter d’autres témoignages.
En débattant en âme et conscience pour l’intérêt du pays, on réfléchit aux arguments de ses contradicteurs et on fait aussi travailler son esprit critique.
Par un débat construit et respectueux, on peut faire changer d’avis et faire avancer les idées. Nous appelons les acteurs scientifiques et politiques qui seront conviés à ce débat à privilégier l’échange et le respect de l’autre pour créer les conditions de travail propices au développement du pays afin de lui donner un nouveau visage dans un esprit de transformation sans fin.
Si j’ai pris l’initiative de vous adresser ce courrier dont le contenu représente ce que pense la majorité des Congolais, je ne cherche pas un coupable à la crise du système éducatif congolais et à celle de la recherche scientifique.
Je veux tout simplement poser le décor du débat et dire que tous les pays du monde, à un moment ou à un autre de leur histoire nationale, ont été confrontés aux difficultés de cet ordre et qu’ils ont su, avec esprit patriotique, rebondir ! Alors, pourquoi pas la RDC ?
Notre pays a besoin d’un débat national apaisé et constructif sur des sujets divers. Nous avons connu de nombreux débats ces dernières décennies, mais aucun d’entre eux n’a apporté des réponses crédibles susceptibles de donner à la RDC les moyens de son développement : la réforme LMD faite dans la précipitation en est un exemple frappant de l’absence de débat constructif.
Dans l’espoir que cette lettre va susciter un engouement national pour la réorganisation de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique correspondant aux réalités économiques, politiques, culturelles et sociales de notre pays, je vous prie d’agréer, Messieurs les Recteurs, l’assurance de mon profond respect.
(Tribune de Charly Kasongo Mbia, Expert en Communication)
La paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo est une denrée, non seulement, difficile à consommer mais, introuvable. Malgré les coups des canons des belligérants, aucune partie dans les conflits n'arrive à donner aux paisibles innocents, la population du Nord-Kivu, la paix et la sécurité.
Il y a lieu de dire que les canons ont montré leurs limites et il faut se tourner vers les négociations. Cependant, dans la diplomatie, pour aller à une négociation, il faut prendre la totalité des données qui fâchent pour une solution durable et également, savoir faire des concessions.
Mais, comment négocier et avec qui quand on sait que l'architecte, le parrain et le magasinier du mouvement rebelle M23, c’est le Rwanda où Paul Kagame, son Président, n'a jamais été de bonne foi lorsqu'il est question des négociations de paix.
Raison pour laquelle tous les observateurs avertis en matière des conflits pensent qu'il sera très naïf de la part du gouvernement congolais d'espérer la fin des hostilités à l'Est du pays et le retrait des troupes étrangères du territoire congolais, suite à la signature de l'Accord de paix de Luanda.
Déjà, on voit bien que le cessez-le-feu sollicité par le Président Joao Lourenço, le Médiateur, et accepté par les deux Ministres Congolais et Rwandais des Affaires Etrangères, est systématiquement et volontairement violé par le M23 qui se dit ne pas être concerné par les accords de Luanda parce que non partie prenante alors que tout le monde sait que le M23 répond aux ordres de Kagame.
C'est dire combien le Rwanda ne joue pas franc-jeu. Il ne négocie, d’une part, la paix et continue, en même temps, la guerre et gagne du terrain, d’autre part.
En effet, pour beaucoup d'analystes, le processus en cours à Luanda pour un accord de paix, rappelle l'Accord de paix d'Arucha de 1993 et 1994 conclu entre le Gouvernement Rwandais de l'époque et le Rebelle Kagame qui, malheureusement, avait débouché sur la triste mort du Président Habyarimana ainsi que le génocide des Rwandais.
Avec le recul historique, tous les spécialistes se rendent aujourd'hui bien compte que Paul Kagame est celui qui a foulé au pied ce fameux accord d'Arusha.
A bien voir les choses, cet homme est dans la même disposition d'esprit pour rééditer son exploit de triste mémoire, en violant également le probable Accord de Luanda.
Il suffit d'un peu de lucidité de la part des autorités congolaises pour constater que tous les signaux sont là et qui montrent que Kagame va botter en touche l'accord de paix de Luanda.
Tenez.
Primo, malgré plusieurs réunions, Luanda ne donne aucune solution à la guerre.
Secundo, entre la diplomatie et la guerre, le Rwanda opte pour les deux, tandis que la RDC se cramponne sur l'option diplomatique.
C'est pourquoi, tous les analystes convergent à proposer que la RDC puisse sauter le piège d'ARUSHA, en refusant de croire aux négociations sans la force des armes.
Le gouvernement congolais doit également se rendre compte du fait qu'il est impossible d'avoir le respect du cessez-le-feu sur le terrain, sans l'implication des rebelles du M23.
Aujourd'hui, il y a comme données dans ce conflit, l’aventurier de guerre et un lobbying international qui, pour des raisons économiques, déstabilisent une partie de la RDC. Il y a aussi les opportunistes de guerre, ceux-là qui sont des sous-traités par l'aventurier de la guerre.
Et, il y a également des frustrés qui ont perdu le caviar et cherchent comment rentrer à la table.
Et, enfin, de l'autre côté, il y a le gouvernement congolais. Comme la victoire de la guerre à travers les canons n'est pas possible pour le moment, il faut savoir négocier avec les éléments qui composent les données.
En lisant la publication critique du RPP 005 devant le Conseil d’Etat, on y a découvert la pertinence des critiques de ce juriste de cassation.
Une décision judiciaire n’engage le Magistrat Suprême que si et seulement si tout juge était resté sous l’autorité de toute loi destinée à régir soit la compétence territoriale soit la qualité de l’avocat qui comparaît devant une des hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution.
Tous ces avocats dont les noms et qualité apparaissent, devant le Conseil d’Etat doivent avoir fait acté, sur le PV d’audience, leurs qualité, mandat et enfin les couleurs de leur épitoge comme le fait Maître KALALA MUENA MPALA à chacune de ses comparutions devant toutes les juridictions de la RDC et même devant le Conseil National de l’ordre.
Il y insiste sur le respect strict des articles 71 et 73 de la loi du barreau que les avocats et les magistrats violent en admettant des qualités, couleurs et formes de mandat inappropriées.
Ce sont les mêmes tares procédurales qui sont observées aussi devant la Cour Constitutionnelle avec des conséquences juridiques allant jusqu’à la nullité de la décision judiciaire au frontispice de laquelle doit figurer les identités du Magistrat Suprême pour certifier que, sous serment, les Officiers du Ministère Public et les juges étaient restés sous l’autorité de la seule loi en vigueur applicable pour accepter les avocats, représenter les parties.
Il s’agit, pour tout juge sous serment, de la compétence territoriale de l’avocat, son habillement et la forme légale de son mandat devant la haute juridiction qui a proclamé ou invalidé le Député National, provincial ou le Sénateur et le gouverneur.
Messieurs et Dames les avocats qui, comme celui qui avait signé la requête contre Patcho PANDA et Jean KALALA ont violé leur loi, de l’article 103 à 111, et la loi organique en son article 105 al. 2.
Le Conseil d’Etat doit, dans ses Arrêts, viser aussi la loi du barreau, la procédure de 1982 à ses articles 2 à 27, et les dispositions transitoires et abrogatoires de sa loi organique d’octobre 2016.
En 2024, il a reçu les requêtes signées et déposées au greffe du Conseil d’Etat par des avocats à la Cour d’Appel alors que les articles 14, 29, 38, 51 et 103 à 111 limitent ces avocats dans les ressorts de serments ou d’inscription complémentaire.
Après cet Arrêt, ceux qui ont suivi présentent les mêmes tares procédurales : usurpateurs, les avocats à la Cour d’Appel ont été admis à y représenter les parties alors que c’est le monopole des avocats près la Cour Suprême de Justice. Il n’y a que les Défenseurs judiciaires qui se respectent et respectent les avocats inscrits au petit tableau sous leur authentique qualité d’avocat au barreau près la Cour Suprême de Justice.
Quand le Magistrat Suprême dit que la justice ne fonctionne pas comme il faut, c’est certainement cet aspect du respect de la Constitution, de toutes les lois signées par le Magistrat Suprême y compris la loi du barreau à ses articles 103 à 111.
Le Magistrat Suprême ledit tout haut ; le Conseil Supérieur de la Magistrature doit ouvrir des dossiers contre les hauts magistrats qui violent leurs serments en admettant devant eux les avocats de fond et les parties.
KALALA MUENA MPALA
Avec robe professionnelle et qualité conformes aux articles 7, 71 et 111 de la loi du barreau.
Chercheur judiciaire, légaliste et indépendant.
Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.
L’HONNETETE, LA JUSTICE, LA VERITE, LA CULTURE DE L’EXCELLENCE, DE L’INTEGRITE, DE LA MERITOCRATIE BREF LES VALEURS MORALES ET REPUBLICAINES DOIVENT ETRE SAUVEGARDEES ET ETRE PLACES AU DESSUS DES ENJEUX ET DES CALCULS POLITIQUES, POLITICIENS, ELECTORALISTES, EGOÏSTES ET PARTISANS AFIN D’EVITER DES DISCOURS DE LA HAINE, DU RACISME, DU MENSONGE, DE LA TROMPERIE, DE LA RUSE, DE LA FOURBERIE, DE L’ESCROQUERIE MORALE, INTELLECTUELLE ET POLITIQUE, DE LA DIABOLISATION ET DES COMPORTEMENTS DE MANIPULATIONS DES ELECTEURS AMERICAINS SUCCEPTIBLES D’ENTRAINER ET DE CONDUIRE A DES CONTESTATIONS ELECTORALES COMME CE FUT LE CAS DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES DE 2020.
C’est vraiment regrettable, déplorable, et c’est vraiment une très grande honte, fourberie, escroquerie morale et intellectuelle une véritable tricherie, une malhonnêteté, une manipulation politicienne et électoraliste et une véritable escroquerie électorale sans précédent et sans commentaire dans l’histoire des élections présidentielles aux Etats – Unis d’Amérique de continuer de soutenir ouvertement et tout haut à travers les média et les réseaux sociaux les arguments, les idées, les hérésies, les contre – vérités, le mensonge et la thèse selon laquelle ou de dire ouvertement et tout haut et cela sans aucun gène, ni honte que la candidate démocrate KAMALA HARRIS à l’élection présidentielle américaine du Mardi le 05/Novembre/2024 est noire, or dans la vérité tels n’est pas le cas, KAMALA HARRIS est de couleur blanche pour ne pas dire métisse de par sa morphologie et sa physionomie et il n’a plus rien à discuter ou à tergiverser là - dessus.
Il est à noter que la couleur noire de la peau d’un homme ou d’une femme américaine soit – ils ou pas reste noire et il n’a plus rien à discuter ou à tergiverser là - dessus.
Il est aussi à noter que la couleur blanche de la peau d’un homme ou d’une femme américaine soit – ils ou pas reste blanche et il n’a plus rien à discuter ou à tergiverser là - dessus.
Et enfin Il est aussi à noter que la couleur métisse de la peau d’un homme ou d’une femme américaine soit – ils ou pas issue d’une hybridation ou du métissage ou encore mieux de l’union entre un noir et une blanche vice – versa reste métisse et c’est clair comme de l’eau pure et il n’a plus rien à discuter ou à tergiverser là - dessus.
La personne métisse issue du brassage ou de l’hybridation ou encore de l’union entre un blanc et une noire et inversement est hybride et intermédiaire et n’est ni blanc, ni noir et ce sont des notions fondamentales et élémentaires de base de la Biologie apprises depuis très longtemps et à enseigner calmement et ouvertement et en toute simplicité et à rappeler tout haut au peuple américain sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre.
Toutes ces notions élémentaires de l’hérédité nous les avions apprises il ya plus de 30 ans à l’école secondaire et ne peuvent être contestés ou déformés aujourd’hui par le Parti Démocrate Américains ou une frange parti des démocrates américains ou encore des leaders très influents éternels et omni présents du Parti Démocrate Américains pour faire croire et avaler aux Citoyens américains et particulièrement les Afro - américains ou les Noirs américains ou encore la Communauté noire américaine vivant très longtemps aux Etats – Unis qui représente à coup sur treize pourcent (13%) de l’électorat américain des mensonges, des hérésies, des contre- vérités comme quoi, la candidate Démocrate KAMALA HARRIS est noire, les noirs américains votent toujours démocrates, tels n’est malheureusement pas toujours le cas et tout cela dans le seul but des calculs politiques et électorales afin d’attirer la confiance, les voix et vote de l’électorat noire américain qui représente treize (13%) de l’électorat global américain et qui peut changer le cours des événements et de vote lors de l’élection présidentielle américaine du Mardi le 05/Novembre /2024.
Cette façon de dire, de déclarer publiquement à travers la Presse américaine , à travers les réseaux sociaux et de faire les choses et de se comporter, cette façon délibérée de déformer et de tordre intentionnellement la vérité pour des bénéfices et profits ou dividendes purement politiques et électoralistes, gène considérablement et indispose beaucoup les Noirs d’Afrique qui ne sont pas restés indifférents et qui suivent de très prêts et dans les moindres détails le processus, le déroulement et le développement de la campagne électorale présidentillielle américaine, c’est pourquoi, pour des raisons purement humanitaires et de non-assistance en personne en danger et pour des raisons géostratégiques, pour des motifs de conscience pure, les Noirs d’Afrique s’invitent désormais dans la campagne électorale américaine afin de sensibiliser, de conscientiser et de moraliser les noirs américains, les afro - américains et la communauté noire vivant depuis très longtemps aux Etats – Unis d’Amérique de ne pas se laisser faire et de se laisser distraire et séduire par des discours, par la tentation et par les sollicitations du Parti Démocrate Américains ou de certains leaders très puissants, omni présents et éternels du Parti démocrate américain et de certains média américains et des réseaux sociaux qui osent dire que les noirs américains votent toujours démocrate ou du côté démocrate et que la Candidate démocrate KAMALA HARRIS à l’élection présidentielle américaine du Mardi 05/Novembre/2024 est noire et par conséquent et en conclusion du syllogisme philosophique, les Noirs américains ou les Afro - américains ou la Communauté noire vivant depuis longtemps au Etats – Unis voteront Démocrate ou une Démocrate, donc KAMALA HARRIS puisqu’elle est noire. Vraiment si tels est vraiment le cas, quelle hérésie, quel sophisme et faux raisonnement.
Le fait pour le citoyen américain qu’il soit noir ou blanc ou métissé de voter durant les élections américaines sur base des considérations de la peau ou de la race ou de la richesse est une forme du racisme, c’est du racisme et ce sont ces antivaleurs longtemps décriés que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE à travers sa Branche Internationale, Planétaire et Mondiale à savoir : LE CIEGS INTERNATIONAL ET PLANETAIRE ne cessent jamais et ne cesseront jamais de dénoncer et de condamner ouvertement et énergiquement ce genre d’antivaleurs en RDC, en Afrique et partout à travers le monde.
Il est à noter qu’un métissé issue de l’union entre un blanc et une noire et vice versa est un hybride selon la théorie de l’hérédité, n’est pas noir, mais il est plus blanc de par la couleur de sa peau et tout le monde scientifique ou pas s’accordent pour dire ouvertement ainsi soit t – il et cela de par sa morphologie et sa physionomie et il n’a plus rien à discuter ou à tergiverser là - dessus.
C’est pourquoi, aujourd’hui, nous devons briser ce mythe, ces hérésies dangereuses, cette tradition et ce discours de la honte, du mensonge, de la corruption et de l’escroquerie morales et intellectuelles, de la manipulation politique et électorale qui serait développé par le Parti Démocrate, par certains leaders politiques très influents omniprésents et éternels du parti Démocrate Américain ainsi que la Presse américaine et les réseaux sociaux comme quoi, les noirs d’Amérique, les Afro – Américains ou la Communauté noire vivant depuis très longtemps aux Etats – Unis ne votent généralement et toujours que du côté démocrate et que le vote des noirs ou des Afro – Américains et l’électorat noire américain est automatiquement acquis, d’ipso facto et sans commentaire et sans contredit à la cause du Parti Démocrate Américain, si tels est vraiment le cas, si les faits seraient avérés, alors c’est vraiment très dangereux, c’est vraiment de la tromperie, de la ruse, de la fraude, de la fourberie, du mensonge, de la distraction, des hérésies, de la pure farce et du théâtre de chez nous et pour ne pas dire de la tragi – comédie, de la mise en scène sans précédent, de la manipulation politique et politicienne du Parti Démocrate Américain et de certains leaders politiques très influents omniprésents et éternels du parti Démocrate Américain ainsi que de la Presse américaine et des réseaux sociaux qui sont des antivaleurs que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE à travers sa Branche Internationale, Planétaire et Mondiale à savoir : LE CIEGS INTERNATIONAL ET PLANETAIRE fortement spécialisé dans des réflexions et dans des études géostratégiques et des questions de la Défense, de la sauvegarde, de la surveillance, de la protection et de la promotion des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales, de la Démocratie, de l’Etat de droit, de la bonne Gouvernance, de la Paix, Sécurité et Stabilité Internationale et Mondiale, de la géopolitique, de la Géostratégie, de l’environnement, du développement durable et Intégral, du mieux-être social, des élections, du Commerce International, de la Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication et du numérique et de l’Intelligence artificielle, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre le racisme, de la lutte contre le terrorisme International, de la lutte contre l’impunité et du détournement des deniers publics, de la lutte contre le blanchissement des capitaux, de la lutte contre l’Antisémitisme, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre l’Islamophobie, de la lutte contre la Russophobie ,de la lutte contre la Sinophobie et autres ne peuvent pas accepter, tolérer, supporter, admettre et condamne tout haut, sans ambages et sans commentaire et sans complaisance, vigoureusement et énergiquement en RDC, en Afrique et partout à travers le monde.
Alors, de ce fait, cette façon délibérée et intentionnelle de présenter les choses, d’agir et de torde la vérité n’est pas bonne si ce n’est que pour des raisons purement politiques et des calculs électoralistes afin d’attirer par la tromperie, la ruse, le mensonge, la fourberie, la tricherie, la manipulation politicienne et électorale les treize pourcent (13%) de l’électorat noir américain qui peut facilement changer la donne et le cours des événements durant l’élection présidentielle américaine du Mardi 05/Novembre/2024 en faveur de la candidate KAMALA HARRIS.
C’est pourquoi, si tels est vraiment le cas , si les fait sont avérés et sans commentaires, alors cette façon de faire les choses et d’agir doit immédiatement s’arrêter au plus vite aux Etats – Unis d’Amérique d’autant plus que ca n’honore pas la grande nation américaine, championne et modèle de la démocratie mondiale, de l’Etat de Droit et de la Bonne Gouvernance politique et cela au nom de la justice, de la vérité, de l’honnêteté et de l’équité, d’autant plus que les ténèbres ( à savoir : le mensonge, le discours de la haine et de l’exclusion, le discours raciste et séparatiste, la ségrégation, la fraude électorale, la tromperie, la ruse, la fourberie, la tricherie, la manipulation politicienne et électorale) ne régneront pas toujours aux Etats – Unis d’Amérique autours des élections présidentielles (Esaïe 8 : 1-23).
C’est pourquoi, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC,EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE à travers sa Branche Internationale, Planétaire et Mondiale à savoir : LE CIEGS INTERNATIONAL ET PLANETAIRE fortement spécialisé dans des réflexions et dans des études géostratégiques et des questions de la Défense, de la sauvegarde, de la surveillance, de la protection et de la promotion des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales, de la Démocratie, de l’Etat de droit, de la bonne Gouvernance, de la Paix, Sécurité et Stabilité Internationale et Mondiale, de la géopolitique, de la Géostratégie, de l’environnement, du développement durable et Intégral, du mieux-être social, des élections, du Commerce International, de la Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication et du numérique et de l’Intelligence artificielle, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre le racisme, de la lutte contre le terrorisme International, de la lutte contre l’impunité et du détournement des deniers publics, de la lutte contre le blanchissement des capitaux, de la lutte contre l’Antisémitisme, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre l’Islamophobie, de la lutte contre la Russophobie ,de la lutte contre la Sinophobie et autres à travers son programme spécialisé et permanant d’EDUCATION CIVIQUE, DE SENSIBILISATION, DE CONSCIENTISATION ET DE MORALISATION DES PEUPLES PARTOUT A TRAVERS LE MONDE attirent ouvertement l’attention des Noirs américains ou des Afro - américains ou de la Communauté noire vivant depuis longtemps au Etats – Unis, d’être très vigilants et très éveillés, de ne pas se laisser distraire, berner et tromper facilement par de genres des discours qu’ils proviennent soit du Parti Démocrate Américain, ou de ses leaders politiques très influents, omniprésents et éternels ou encore de la Presse américaine ou en plus des réseaux sociaux et le jour de l’élection présidentielle américaine du Mardi le 05/Novembre/2024 qu’ils doivent désormais voter sur base de la voix de leurs consciences personnelles et individuelles et non voter sur base des sentiments négatifs, de zèle amers, des émotions et des mots d’ordre du Parti démocrate Américain ou de certains leaders politiques démocrates très influents, omniprésents et éternels, ce qui sera une erreur stratégique grave, fatale, impardonnable, inexcusable et très regrettable pour eux, pour leurs vies, pour leurs enfants, pour leurs postérité et pour leurs consciences qui resteront longtemps troubles et très agitées et n’auront que leurs deux yeux pour pleurer mais de voter pour un candidat président des Etats – Unis seulement sur base de son programme de la campagne électorale, sur base de son projet de société qui doit inclure la défense des droits et des intérêts majeurs et stratégiques des Afro – américains et de la Communauté noire d’Amérique face au racisme, à la discrimination, aux injustices sociale, à la criminalités, à la sécurité des personnes et de leurs biens, à l’homosexualité, au coût de la vie, au chômage, à la santé, à l’éducation, au pouvoir d’achat, à l’inflation galopante, à la récession de l’économie américaine ainsi que d’autres questions stratégiques qui tracassent les Afro- Américains liés au logement, au chômage et autres et qui tracassent aussi l’ensemble du peuple américain sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre.
A titre de rappel, selon les us et coutumes américaines des conventions américaines républicaines et démocrates qui représentent la fin et l’aboutissement d’un long processus des élections primaires organisées dans tous les 52 Etats Américains et le candidat vainqueur est officiellement investi à la convention Démocrate ou Républicaine, ce qui le confère une légitimité incontestable parc qu’il a été élu aux élections primaires directes par la majorité des membres du parti Démocrate ou Républicain, accepté par la majorité des membres du parti de manière à devenir officiellement le candidat valable du Parti aux élections présidentielles, tels malheureusement n’a pas été le cas de la Candidate KAMALA HARRIS qui n’est pas passé officiellement par cette épreuve de baptême de feu des primaires démocrates bien qu’à quatre (4) Mois des élections présidentielles le Parti Démocrate pouvait encore bel et bien organiser les élections primaires pour se choisir un candidat valable de son choix, élu par les membres du Parti démocrate, et qui serait investi par la Convention démocrate, et qui serait accepté et soutenu par tous au lendemain de l’éviction et du retrait forcé du Candidat Joe Biden à cause de la pression de certains hommes forts, les influents et les plus considérés du Parti Démocrate qui l’ont tous contrait malgré lui et contre sa volonté et ses attentes à se retirer de la course à la présidence afin de propulser à sa pace la Vice – Présidente KAMALA HARRIS sans passer par les élections primaires américaines.
James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU
ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS
Président – Fondateur et Président Exécutif International
du CIEGS RDC AFRIQUE ET ASBL
Grand Défenseur des Droits de l’Homme
Journaliste Manager et Professionnel
Char du Feu, Char d’Israël et sa Cavalerie
Le Vaillant Héros et le Grand Lion
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Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République
Constant Mutamba, Vice-Premier Ministre, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux
(Par Antoine-Dover Osongo-Lukadi)
Tribune d’expression libre
« Félix Tshisekedi et Constant Mutamba pour un apport exponentiel du développement et de transformation de la RDC et la solution au problème congolais par une approche prioritairement épistémique, praxique plutôt que politique »
1. Le chainon manquant du mandat présidentiel et système Tshisekedi
Pour commencer, juger en termes des chiffres le mandat politique d’un homme politique pour déduire en qualité et en quantité son bilan nous paraît d’emblée peu objectif, surtout s’il court encore et toujours. Nous ne nous muons pas ni en porte-parole ni en communicateur attitré du chef de l’Etat, qui a pour cela un personnel confiant et outillé en la matière. Reste que pour avoir suivi son action politique au lendemain de son élection jusqu’aujourd’hui, force est de constater que Félix Tshisekedi a eu plusieurs résultats positifs, particulièrement au plan social, au point que ce serait grotesque, hérétique de ne pas le reconnaître. Evidement qu’il a, en cinq ans d’exercice, réalisé ce qu’aucun autre chef de l’Etat n'y était arrivé dont la gratuité de l’enseignement de base, la gratuité de la maternité, la gratuité de l’assurance maladie universelle aux professeurs de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de notre pays, le projet des 145 territoires, l’aménagement routier sur plusieurs kilomètres, réaménagement des stades sportifs, Trans Academia, et aujourd’hui avec l’arrivée à la tête du Ministère de la Justice de Constant Mutamba, la réorganisation structurelle de tout l’appareil juridique et judiciaire dont la bancarisation en cours des taxes pénales et ce n’est qu’un début. Par ailleurs nous serons d’accord que c’est sur le plan sécuritaire et donc politico-militaire que le bilan du chef de l’Etat est famélique. Nous en avions déjà dit assez dans nos nombreuses publications scientifiques et politiques, que tout ceci est plus clair de nos lecteurs et auditeurs politiques, scientifiques ou populations lambda. Pour résumer en quelques mots ce que nous avions demandé au président de la république, c’était primo penser à réformer l’Etat congolais par la refonte du système électoraliste, unitariste pour le système fédéraliste comme seul moyen de contrer la balkanisation de la République Démocratique du Congo et secundo par l’obtention de la paix à l’intérieur de nos frontières par l’initiation et la culture citoyenne de la guerre perpétuelle, dans la mesure où un adage bien célèbre dit que «qui veut la paix, prépare la guerre »…
Constant Mutamba que nous n’avons ni vu ni rencontré de toute notre vie est sans doute non seulement l’homme qu’il faut à la place qu’il faut mais l’homme d’Etat qui manquait au rouage politique de Félix Tshisekedi pour crédibiliser en interne comme en externe son action politique à la tête de cet immense pays qu’est la République Démocratique du Congo. Un pays qui ne manque pas d’hommes politiques ni d’hommes tout court. Ceux-ci, les hommes politiques, se recrutant à tous les étalages. Malheureusement, ce ne sont pas tous les hommes politiques, qui sont des hommes d’Etat.
Dans notre pays, il n’y en a pas beaucoup voire tout court il n’y en a pas. Et s’il y en avait, on peut les compter sur le bout des doigts. Ce que nous avons en hommes politiques, c’est une pègre des tribalistes, des clanistes, des tricheurs, des escrocs, des voleurs et détourneurs des deniers publics, sans foi ni loi. Des hommes politiques limités au nombrilisme réfractaire dont seul compte leurs femmes, leurs enfants, leurs nièces, leurs neveux, leurs oncles, leurs tantes, leurs cousins et cousines, sans compter leurs diverses connaissances. Leur conception du pays se résume au bénéfice financier, à comment ils vont s’y retrouver. Le partage est un délit passible de peine de prison à vie voire de mort. Puisque la seule obligation -, pour cette race d’hommes politiques véreux, futiles, séniles -, des pauvres et des chômeurs c’est d’y mourir comme tels. Il n’y a aucun miracle de se retrouver à la présidence, au parlement, à la gouvernance comme conseiller, fonctionnaire ou travailleur simple si l’on n’est pas membres des familles biologiques de ces hommes politiques.
Les élites sont un danger contre leurs intérêts. Les penseurs, les analystes, tous ceux qui critiquent, réfléchissent n’y sont pas les bienvenus.
Or, il se fait que et pour la toute première fois, nous comptons au gouvernement de la république un jeune ministre de la Justice qui sort du lot car, il appelle tous les chats par leurs noms ; un jeune ministre qui n’a pas froid aux yeux, au point que publiquement à Kisangani lors de l’anniversaire du Congocost affirma son adversité à l’encontre du président rwandais en fonction en ce moment ; c’est qu’avant son avènement aucun autre membre du gouvernement n’en n’avait osé.
Ce Ministre est d’un autre genre. Un intellectuel, non pas au sens d’un diplômé, mais au contraire de celui qui réfléchit et fait accompagner son réflexif par une praxis éthique et/ou morale. Il ne suffit donc pas d’un doctorat pour être exempt d’un comportement reprochable. Nous avons vu, lors des dernières élections générales du 20 décembre 2023, des professeurs d’universités, dont des « juridistes », emporter et dissimuler chez eux des machines à voter pour tenter de se faire élire en toute illégalité par eux-mêmes, leurs familles et plusieurs de leurs sympathisants.
C’est donc la preuve que l’intelligence et la raison seules ne suffisent pas, elles doivent être accompagnées par une praxis irréprochable. Constant Mutamba est celui, au gouvernement actuel, qui nous paraît être le seul ministre qui allie en lui intelligence, rationalité et praxité.
C’est ce que nous allons montrer, en nous inspirant à partir de nos plusieurs interventions passées et encore à venir dans les colloques internationaux tant à l’extérieur du pays qu’à l’intérieur.
2. Les bases épistémologique et praxéologique de la politique du développement et de transformation d’un pays
Si le mouvement de la science est linéaire, celui de la philosophie est dialectique. La science est linéaire en tant qu’obsédée par le succès, le progrès, le pas en avant, jamais en arrière. La philosophie est avance et recule, bon et bondissement, continuité et discontinuité dans un toujours-déjà en mouvement perpétuel pensé et pensant en tant qu’activité proportionnellement dynamique voire dynamisante où la contradiction n’est pas que nécessairement conflit mais également accord où l’autre accompli l’accomplissement, c’est-à-dire, la discussion ou un accord entre sujets échangeant, communiquant. Pour rappel, la Théorie de l’agir communicationnel (1981) est la monumentale publication de Habermas. Il s’y est distingué par la distinction de deux types d’agir l’un stratégique et l’autre communicationnel. L’agir stratégique est celui par lequel on cherche à exercer une certaine influence sur l’autre (procédé mis en œuvre par la publicité ou le discours de propagande politique), et l’agir communicationnel, est celui par lequel on cherche simplement à s’entendre avec l’autre, de façon, à interpréter ensemble la situation et à s’accorder mutuellement sur la conduite à tenir. Habermas est ainsi conduit à s’interroger sur les conditions de l’intercompréhension dans le processus de communication.
Partant du constat que tout locuteur se réfère à un au-delà du discours (le monde vécu) qui n’est pas nécessairement partagé par l’auditeur, et que ce qui est compris par l’auditeur est au fond plus important que ce qui est dit par le locuteur, Habermas a mis au point une « éthique de la discussion », afin de garantir entre le locuteur et l’auditeur une authentique compréhension mutuelle.
Ainsi, pour que mon énoncé soit digne de figurer dans un procès d’intercompréhension, il faut qu’il soit sensé, qu’il soit compréhensible pour mes interlocuteurs, qu’il n’exprime ni autorité, ni intimidation, ni menace (sinon l’on retombe dans l’agir stratégique) et qu’en dernier ressort, il soit susceptible d’être admis par chacun et par tous comme étant valable. Ici se dessine un modèle démocratique du consensus, modèle que prescrit la « raison communicationnelle » quand on l’applique au domaine du politique. Habermas espère ainsi sortir la démocratie des ornières dans lesquelles le complexe technico-scientifique l’a fait tomber[1]. Autrement dit ce que les Allemands appellent bien volontiers « Zuzamenhang-leben » que les Français nomment le « Vivre-ensemble ».
Toutefois, c’est par la science et avec la science qu’il est possible de prime abord à un homme isolé et ensuite à une communauté de se développer, de se transformer, de se créer et de se recréer, de produire et de se reproduire, d’inventer et de se réinventer. Or, qui dit science dit épistémologie. D’où, l’on interpelle les peuples et races en échec scientifique, technologique à se forger une mentalité scientifique et épistémologique pour prétendre à une vie meilleure et acceptable.
Il est vrai qu’on pourrait s’interroge sur la pauvreté, la misère de certains peuples, de certaines races par rapport à la richesse et l’opulence d’autres peuples, mais l’on s’y égarerait pour penser que le nœud de la solution est politique, sociologique, psychologique, historique, anthropologique ou prioritairement ontologique, mais au contraire épistémologique, car tout ceci ne devient possible à tout être humain qu’en se forgeant une mentalité scientifique.
Nous sommes convaincu qu’il y a réciprocité entre la science et le développement. Autour de cette relation, on construit une maison finalement à trois où l’épistémologie, c’est-à-dire la capacité qu’a tout être humain de se développer et de se transformer par l’importance qu’il accorde à la recherche scientifique et technologique, car l’une ne va jamais sans l’autre. La réflexion philosophique est née sœur jumelle, et longtemps non discernable, de la science.
Mais, à mesure qu'une dissociation s'ébauchait, une interrogation sur la nature de la science prenait une forme de plus en plus précise. Les doutes qui sont apparus chez certains, à différentes époques, sur la portée et la valeur de cette connaissance ont parfois donné un tour polémique à la philosophie de la science. Aujourd'hui même, l'accélération du progrès scientifique, l'irrésistible développement des pouvoirs qu'il confère aux utilisateurs et aux administrateurs de la science posent des questions dont l'urgence facilite mainte confusion entre l'étude proprement épistémologique et la réflexion éthique et politique sur le rôle de la science dans nos sociétés.
L’'épistémologie est une manière d'engager une profonderéflexion surla connaissance et le besoininsatiable de l'homme à assouvir sa curiosité. L'épistémologie désigne l'étude des sciences. Rechercher un enracinement épistémique à la capacité créatrice, productrice, inventrice et donc éminemment transformatrice à tout être humain est notre préoccupation capitale pour l’émergence et l’épanouissement de la République Démocratique du Congo dans le concert des pays développés holistiquement.
Cette préoccupation est vaste car, il s’agit au regard de l’essence de son fondement, dont la question consiste à savoir comment par la science, grâce ou à cause de la science, on égaliserait le développement, la transformation des peuples ? Une question qui en appelle bien sûr celle de savoir que faut-il faire pour amener les peuples, les races des continents en panne de transformation et de développement à pouvoir s’imprégner d’une épistémologie aussi prépondérante, imminente, conquérante qui les rendrait aussi meilleurs que ceux dont la science a porté ses fruits, l’Europe en général et sa partie occidentale plus précisément ? Tel est incontestablement le nœud gordien de la problématique soulevée par l’auteur. Parce qu’il est convaincu voire persuadé que l’écart développant et transformant qui existe entre les peuples qui se sont appuyés sur la science pour se développer et se transformer et ceux qui n’y sont pas encore arrivés voire jamais parvenus a pour source et cause le sous-développement épistémique et praxique des peuples et des races.
Ceux qui pensent, qui réfléchissent mieux ou encore produisent la science et une bonne science se développent et se transforment tandis que ceux qui négligent la science voire produisent une mauvaise science se coincent, se freinent et conséquemment ne se développent pas et ne se transforment non plus.
C’est dans cette dialectique contraignante que se joue haut la main le destin des peuples, des races et des nations. On tombe ici, consciemment ou inconsciemment à la question du rapport des forces entre pays, peuples ou races développés et peuples, pays ou races sous-développés, autrement dit sur le « dialogue » Nord-Sud. Clairement et explicitement, nous voulons monter en y insistant sur l’importance de la science et davantage encore sur un appel du pied fait aux pays du Sud et à ceux africains en particulier à prendre exemple en cette matière-ci sur ceux du NORD. Pourtant sans chercher à nous agripper sur un détail du travail qui n'est que partiel, il y a lieu de montrer tout de même que l’essentiel des ressources naturelles qui fournissent une embellie scientifique au NORD se trouve, mieux, puisé au SUD et plus particulièrement en Afrique subsaharienne.
Car, sans ces ressources exploitées éhontement par le NORD, la science occidentale, en dépit de l’ingéniosité de ses producteurs de souche, n’aurait pas atteint son degré de créativité, de productivité et d’inventivité qui est la sienne, surtout en ce moment. Cette interdépendance entre avancées scientifiques occidentales et exploitation des ressources naturelles afro-subsahariennes mérite d’être mise en évidence clairement, non pas pour trouver la moindre excuse à la lassitude épistémique des peuples du SUD et d’Afrique noire en particulier, mais pour faire justice aux exploités et en même temps faire porter une partie de chapeau aux exploiteurs sur la déliquescence, la faiblesse, la lenteur épistémologique des peuples épistémologiquement sous-développés.
C’est justement pour cette raison précise que nous avions accordé une attention soutenue et très entretenue aux problèmes du développement et de transformation de l’Afrique noire attentiste et contemplative en la matière, en plus d’y être épistémiquement arriérée, dépassée, retardée. Quiconque a travaillé dans le domaine du développement en Afrique noire sait à quel point l’aide étrangère est considérée par les autorités et les populations bénéficiaires comme une chose naturelle, et à quel point il est difficile d’obtenir la participation des populations à la réalisation des projets, même lorsque les priorités sont définies par elles.
Comme le souligne Axelle Kabou, « les Africains sont les seuls individus au monde à croire que leur développement peut être pris en charge par d’autres personnes que par eux-mêmes ». Et il n’est pas exagéré d’écrire qu’en Afrique noire, il n’y a pas, à proprement parler, de combines, car la norme c’est cela. Les Africains attendent et reçoivent tout de l’Occident, oubliant que la main qui donne est toujours au-dessus de la main qui reçoit ; ils contemplent passivement la technoscience occidentale, oubliant que la contemplation est « l’action par excellence » comme l’exprime Maurice Blondel ; ils copient tout mais copient mal en sombrant dans le quiétisme pour emprunter le concept préféré que nous empruntons à Sartre; ils se complotent pour compromettre leur propre avenir et deviennent complices de l’oppression étrangère.
Dans ce contexte, il n’est nullement surprenant, paraphrasant A. Kabou, que l’opprimé devienne complice intime de son oppresseur. L’Afrique se lamente depuis quatre siècles qu’elle est opprimée et victime de l’histoire : la traite négrière, la colonisation, l’apartheid, la détérioration des termes de l’échange, la dette extérieure, le complexe d’infériorité raciale et culturelle, la nostalgie morbide de la passe précoloniale, le racisme interafricain, le néo-colonialisme, etc.
Bref, elle se représente le sous-développement comme l’unique produit des manigances et de la malveillance de puissances extérieures déterminées à la maintenir dans un état de sujétion. L’Afrique est profondément persuadée que l’essentiel des responsabilités de la détérioration se situent en dehors du continent ! Les Africains ne se perçoivent pas comme des êtres aptes à influer sur le cours de leur propre existence. Ils sont persuadés de n’être, en rien responsable de leur sort. C’est ainsi que dans son ouvrage intitulé « Et si l’Afrique refusait le Développement » (Paris, l’Harmattan, 1991), Axelle Kabou tente de comprendre pourquoi un continent qui se présente comme la victime d’un complot extérieur séculaire s’embourbe dans l’invective et la mendicité ? Pourquoi l’Afrique qui dispose d’énormes richesses et qui a bénéficié d’un soutien conceptuel exogène extraordinaire reste colonisable après plus de décennies de liberté ?
L’auteur se pose la question fondamentale de savoir comment l’Afrique perçoit la notion de développement et démontre les mécanismes du processus conceptuel par lequel ce continent rejette le progrès. Il existe sans nul doute une sorte de prescription tacite interdisant formellement de relier directement la situation actuelle de l’Afrique au comportement de ses habitants. En effet, jusqu’à présent le malaise africain a toujours été décrit dans le cadre des effets pernicieux de la conjoncture mondiale. Et par pudeur personne n’ose plus dire la vérité.
De ce fait, nous affirmerions avec A. Kabou, que l’Afrique qui se lamente d’être opprimée a toujours été complice de son oppression. Les blessures connues au cours de l’histoire (traite négrière, colonialisme), voire les guerres, aujourd’hui, ne sont pas les fruits de l’imposition extérieure, mais de la volonté participative et coopérative des Africains autochtones pour nuire à leurs propres frères Africains au profit des Occidentaux. Là on pique à point nommé la pertinence de cette assertion pour parler de la volonté assimilée des Africains au triste sort qu’ils assument.
Ce sont nos propres ancêtres qui vendaient leurs frères en esclavage moyennant un sac de sel, ce sont des Africains qui torturaient leurs propres frères avec les fouets pendant la colonisation sous le commandement des colons, ce sont des Africains qui tuent leurs propres frères pendant la guerre avec les armes venant de l’Occident. L’ennemi de l’Africain c’est l’Africain lui-même. Les Africains continuent à sombrer dans la nostalgie et mémoire blésée oubliant que « l’important ce n’est pas ce qu’on a fait de nous, mais ce que nous-mêmes nous faisons de ce qu’on a fait de nous», précise Jean Paul Sartres. Dans ces conditions, comment penser le progrès ?
De la sorte, le désir africain du progrès n’est et ne restera qu’un vain mot vociférant, menaçant mais sans encrage véritable, réel avec la réalité vécue ailleurs.
L’Afrique noire, se convainc A. Kabou, n’a pas encore décollée du point de vue développement car elle refuse obstinément de choisir cette voie. En effet, les Africains mettent en arrière-plan la méthode et l’organisation, ils gaspillent leurs ressources, sabotent le bien commun et tout ce qui pourrait fonctionner durablement. Selon Axelle Kabou, les Africains détestent la cohérence, la transparence, la rigueur. Leur faveur va systématiquement au bricolage, au terrorisme technologique, à l’improvisation et à la navigation à vue.
L’Afrique est une grande gaspilleuse de temps, d’argent, de talents, d’énergie. Momifiée à l’extrême, incapable de se mouvoir à la vitesse des exigences de sa situation catastrophique, elle reste sourde aux réalités du monde. C’est un continent qui se distingue par un mépris souverain pour la créativité, la diffusion du savoir technique, par une absence terrifiante d’imagination et un conformisme meurtrier.
Comme dans la plus belle de ses traditions, la curiosité n’est pas une valeur prise. La volonté de démarcation culturelle n’est pas uniquement l’apanage de l’Afrique. Toutes les sociétés humaines ont élaboré des systèmes d’auto-signification pour se distinguer des autres. Cependant, l’Afrique outrepasse dangereusement le seuil minimal de singularité, de démarcation et de spécificité culturelle. La technique reste perçue comme quelque chose du blanc qu’on utilise plus ou moins dédaigneusement, sans chercher à s’en emparer.
II est clair, pour A. Kabou, que le relativisme culturel occulte la question fondamentale du gap technologique existant entre l’Afrique et le reste du monde, par un tour de passe-passe égalitariste qui résiste difficilement à l’épreuve des faits.
La supercherie a consisté à diaboliser la machine du blanc et à accorder une promotion raciale et culturelle au nègre primitif. Le particularisme, on le sait, est une constante inhibant de l’histoire du progrès des brassages culturels en Afrique. Bien que le reste du monde sait désormais que le développement est plus largement due en emprunt l’intelligent à d’autres civilisations qu’au génie intrinsèque d’un peuple, les Africains feignent de l’ignorer ou refusent de l’admettre et continuent de croire que la renaissance de leur culture précoloniale est l’unique condition préalable de leur développement.
Mais, comme solution, les Africains, poursuit Axelle Kabou, ont misé sur la voie du particularisme et du relativisme.
En effet, pour combler la faille profonde du sous-développement technique, les Africains ont choisi la voie facile du particularisme et du relativisme culturel. L’Afrique se barricade donc derrière une philosophie culturaliste fallacieuse et proclame la survalorisation des cultures africaines considérées comme autonomes et archaïques. C’est là l’erreur fondamentale, le relativisme culturel n’est pas transposable au plan technologique ! Ce qui ne signifie nullement que les Africains doivent renoncer à leurs valeurs de civilisation.
Au contraire, ils devraient dresser un inventaire de toutes ces valeurs qui pourraient fournir une base solide à tout projet de développement cohérent, et à rejeter les valeurs objectivement nuisibles au progrès. Cette démarche n’a cependant aucune chance de réussir tant que subsistera l’obstacle psychologiquement majeur qui veut que le développement soit perçu au départ comme un phénomène anti-africain et/ou comme la chose de l’homme blanc, puisque les efforts de développement sont toujours ressentis comme des aveux d’impuissance, de faiblesse, d’infériorité culturelle et raciale. L’absence de tradition critique est, sans contester, un des autres signes majeurs du sous-développement. L’Afrique semble incapable à interpréter les changements intervenus dans le monde et élaborer des stratégies pour y faire face.
A telle enseigne que l’émergence d’un esprit analytique fécond parait se heurter essentiellement à trois obstacles bien connus, notamment les tabous traditionnels, l’absence de démocratie, et à une pierre d’achoppement insoupçonnée mais, de taille :la sorcellerie.
Pourtant, l’Afrique gagnerait de l’avis d’Axelle Kabou à revoir ses modes de pensée de fond en comble, afin de comprendre comment elle effectue des choix qui expliquent amplement sa situation actuelle. La contradiction reste trop souvent perçue comme un devoir d’anti-occidentalisme immunisant l’Africain contre les bactéries d’une civilisation technicienne blanche. Le mythe de l’infériorité de l’Africain reste donc d’actualité. C’est pour cela que ce continent veut incarner la pureté de l’âme humaine en se félicitant d’avoir résisté au démon de la machine. C’est aux mythes des primitivistes (à la Levy-Brul), ou aux contre-mythes inventés par les Africains eux-mêmes (l’Africa félix pré-coloniale) et les africanistes en général (à la Tempels et Griaule), connus à des fins de réhabilitation culturelle et raciale des nègres opprimés, que se trouvent précisément les causes du sous-développement.
Pour que cette mascarade change, les tabous pesant sur les mentalités africaines doivent disparaitre. En lieu et place d’un territoire épistémologique, l’Afrique explique A. Kabou est restée une Afrique foncièrement traditionnaliste. L’Afrique est restée profondément ce qu’elle a toujours été : un terroir de traditionalisme.
D’où, il ne croit pas à l’aliénation culturelle. Ces mythes ont pour seule fonction d’instaurer un climat de résistance à la pénétration d’idées nouvelles dans les mentalités. L’Afrique n’est pas en danger d’occidentalisation. Cette pseudo-aliénation a pour fonction de cacher l’extraordinaire homogénéité des modes de pensée en Afrique contemporaine, et l’inexistence d’une couche sociale capable d’assumer les transformations imposées par la détérioration croissante de la situation économique.
3. Urgence de l’émergence en Afrique subsaharienne d’une praxis du développement et de transformation ontologico-politique
Si le politique africain subsaharien a échoué jusqu’à présent dans son effort du développement et de transformation ontologico-anthropologique de son espace-temps, c’est prioritairement à la suite de sa déficience épistémique, mais également praxique, ce que nous désignons par l’absence d’une moralité digne, impeccable voire irréprochable.
Cette moralité se trouve évidemment dans la grille de lecture des valeurs africaines traditionnelles, mais étant donné l’esclavage et la colonisation, deux grandes et graves blessures qui ont occasionné l’acculturation et l’aliénation du continent subsaharien, nous pensons référer l’homme africain subsaharien à l’éthique kantienne.
La particularité de cette éthique voire de cette moralité kantienne est qu’elle établit une liaison indéfectible entre notre rationalité (notre façon de réfléchir, de penser) et notre « praxité » (notre façon de nous comporter, de nous conduire). Quand on observe bien Constant Mutamba, on voit bien que dans son penser, son réfléchir et dans sa conduite, cette connexion est bel et bien présente. D’où la célèbre distinction que Kant établit entre deux impératifs dont l’un est hypothétique et l’autre catégorique. Le premier, l’impératif hypothétique, est celui que nous utilisons généralement, surtout en politique politicienne, qui représente « la nécessité pratique d’une action possible, considérée comme moyen d’arriver à quelque autre chose que l’on veut » ; le second, l’impératif catégorique, représente « une action comme nécessaire pour elle-même ».
Cet impératif hypothétique comprend tantôt de simples règles de l’habileté : il faut faire ceci pour obtenir cela ; tantôt des conseils de prudence : il faut agir ainsi pour être heureux. En cela il est totalement dépouillé de toute moralité, de toute éthique parce qu’il suffit de déduire les moyens de la fin, réelle ou supposée. Seul donc l’impératif catégorique, qui fait de l’intention, et non des conséquences de l’acte, le principe de sa bonté, a un contenu moral. L’impératif catégorique n’a, par définition, aucun objectif déterminé. Il commande d’agir selon la loi, mais sans considérer les fins de l’action. Son contenu est donc réductible à la simple forme de toute loi : l’universalité. Premièrement « agir c’est agir universellement ». Agir moralement, c’est alors fonder le principe de son action sur la possibilité de son universalisation : « Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle ». Pour donner à comprendre cette formule d’apparence singulière, Kant fournit quelques exemples.
Nous les commenterons en détail plus bas. Retenons pour le moment que le suicide, la malhonnêteté, la paresse et l’égoïsme sont condamnés grâce à ce critère d’universalité. Il n’est pas question de savoir quelles seraient les conséquences, pour l’état du monde et de la société, d’une loi établissant comme principe universel ces quatre comportements. Il s’agit plus simplement de constater que l’universalisation des maximes de ces actions produit une autocontradiction, soit dans la formulation même de la maxime, soit dans la volonté qui en poursuivrait la réalisation.
On peut bien vouloir se suicider mais il est inconcevable de vouloir que le suicide devienne na normale universelle de l’action humaine. Deuxièmement « agir moralement ou éthiquement, c’est faire de la dignité et du respect le principe de l’humanité. Ce deuxième principe moral ou éthique est la conséquence évidemment du premier principe qui détermine au moins partiellement la manière possible du devoir. Celle-ci ne peut en aucun cas être un objet d’expérience, puisque cette soumission de la volonté à la sensibilité détruirait la moralité. Il faut donc que la fin de l’impératif catégorique, celle qui pousse l’être raisonnable à se soumettre au critère de l’universalisation, soit une fin en soi, quelque chose qui ait une valeur absolue. Or, le seul être qui ne peut jamais être réduit à un moyen, c’est l’homme.
La volonté n’est morale que si elle se donne pour motif le respect de celui qui est le porteur de la volonté, l’humanité. Ce faisant, elle ne poursuit rien d’extérieur à elle-même, mais seulement l’être particulier qui est doué de cette faculté de vouloir. L’homme n’est pas une chose, mais une personne ; il ne peut pas être employé seulement comme un moyen, mais il doit l’être toujours en plus comme une fin.
D’où, la formule : « Agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen ». Après avoir appliqué ce principe aux quatre exemples déjà considérés, Kant fait un pas de plus dans la détermination complète de l’impératif catégorique, en introduisant l’idée de législation universelle, qui effectue la synthèse entre l’universalité de la première formule et la notion d’être raisonnable de la deuxième. Enfin troisièmement l’établissement d’un principe de règne des fins et d’êtres raisonnables et libres. Ce troisième moment de détermination de l’impératif catégorique, poursuit O. Dekens, fait de l’homme le principe d’un règne des fins constitué de l’ensemble des êtres raisonnables et libres dont les volontés se sont d’elles-mêmes soumises au test d’universalisation des maximes. Cette idée de règne des fins est étroitement liée à celle d’autonomie de la volonté. Quand la volonté n’est déterminée à agir par elle-même, quand son seul objet est l’humanité, elle établit une législation universelle liant systématiquement les êtres raisonnables par des lois communes, étant entendu que le règne ainsi créé est idéal, et non réel.
La moralité est alors définie comme la nécessité pratique d’agir selon un principe qui soumet chaque maxime à la condition de pouvoir participer à une législation universelle. La volonté de l’être raisonnable est donc toujours en même temps sujet de la loi et législatrice ; elle ne se soumet finalement qu’à elle-même en obéissant à la loi morale. Cette double dimension de l’être raisonnable lui confère une dignité. Bien des qualités peuvent être utiles à la vie, mais elles ont toutes un prix, c’est-à-dire, qu’on peut toujours leur trouver un équivalent. L’humanité en revanche, en tant que fin en soi, doit être placée au-dessus de toutes les valeurs d’échange, et c’est à ce titre qu’elle est objet de respect. L’itinéraire suivi jusqu’ici a permis à Kant de donner une forme, une manière et une détermination complète à l’impératif catégorique.
Revenant alors en arrière, Kant reprend sa définition initiale de la bonne volonté, en lui donnant une caractérisation définitive. La formule d’une volonté absolument bonne est alors la suivante : « Agis selon des maximes qui puissent se prendre en même temps elles-mêmes pour objet comme lois universelles de la nature ».
Le déficit africain subsaharien et congolais, en particulier, est dû à ce vide éthico-moral kantien dans la façon de raisonner et de nous comporter. C’est ainsi qu’en panne épistémiquement et praximent, l’Afrique subsaharienne ne connaît pas de révolutions sociales.
Car, pour A. Kabou, il n’y a aucune différence de mentalité entre les intellectuels et les masses. Parce qu’aucune dictature, écrivît A. Kabou, ne peut se maintenir durablement dans un pays par son seul pouvoir de répression et de corruption. Seule la préexistence d’un terrain social et culturel favorable explique que de tels régimes puissent prendre racine et prospérer. La vie quotidienne des Africains n’est pas régie par un mouvement de balancier ou les cœurs saignants seraient constamment déchirés entre les deux termes d’une cruelle alternative : être ou ne pas être soi-même. II n’y a pas, à proprement parler de déracinement, mais plutôt une sorte de mauvaise conscience à l’égard des valeurs traditionnelles.
C’est en ce sens que le dualisme tradition-modernité est fallacieux : il postule le progrès des mentalités vers une ouverture après avoir diabolisé les valeurs de la modernité. Le métissage culturel donne un mythe reposant sur la conviction erronée que la compréhension des civilisations et des traditions réciproques est le préalable sine qua non de la communication interculturelle. Pour A. Kabou, trois éléments jouent un rôle déterminant dans le déclin de l’Afrique : l’absence de curiosité scientifique, l’absence d’écriture utilisée à grande échelle et l’absence de conscience identitaire élargie.
On ne dirait jamais assez à quel point la croyance à la sorcellerie a été, et reste, un frein d’une puissance insoupçonnée dans l’histoire de l’évolution sociale de l’Afrique. La puissance des tabous parait avoir été décisive pour ce qui concerne le progrès du savoir. A l’inverse de ce que l’on a observé ailleurs, en Afrique une désacralisation du savoir n’a jamais eu lieu. Plus on est diplômé, plus on croit être la proie désignée de la jalousie sociale et de la sorcellerie suicidaire, et plus on a recours au gris-gris pour s’en protéger. C’est l’Africain lui-même qui monte un projet de développement suicidaire.
De la sorte l’Afrique ne se meurt pas : elle se suicide dans une sorte d’ivresse culturelle pourvoyeuse de seules gratifications morales car la peur du progrès technique reste toujours liée au fantasme du bon sauvage. L’Afrique est dans une situation de cul-de-sac culturel aride dont aucune idée dynamique ne peut sortir. Il n’y a pas de boulimie de connaissances nouvelles. La mort des idéologies politiques, au sens strict de ce terme, signifie que, plus qu’auparavant encore, le monde se divisera désormais en civilisations techniciennes avancées[2] et en civilisations traditionnelles. Finalement pour Axelle KABOU, les Africains doivent cesser d’encourager les Occidentaux à multiplier en Afrique les projets de développement qui, à force de respect obligatoire pour les valeurs traditionnelles, ne développent que la misère, le fatalisme et les populations en haillons.
Le sous-développement commence par le sous-développement de la perception de soi et du monde extérieur, par l’immobilisme des mentalités et se perpétue par le retour des Africains lettres aux valeurs du terroir, sans condition. La pauvreté de l’Afrique ne s’explique que par le rejet borné du principe de l’emprunt à d’autres civilisations en vue d’une transformation en profondeur.
Pour conclure sans conclure
L’épistémologie en devenant la clé du développement et de transformation, en exemple et en héritage de l’Occident, les peuples du SUD et d’Afrique subsaharienne en particulier n’ont plus le choix entre demeurer dans l’émotion tristement célèbre de Senghor et la rationalité millénaire portée par Descartes, Kant, Hegel, Comte et plusieurs autres, dont Karl Popper pour ne point le nommer avec sa grandiose théorie de la « falsifiabilité » comme seul critère de démarcation entre une théorie scientifique et celle qui ne l’est pas.
Désormais, pour pouvoir espérer se développer, se transformer ou tout au moins combler le retard avec le NORD, les peuples, les races et les pays du SUD doivent s’impliquer totalement dans la voie épistémique, c’est-à-dire de la rationalité.
En réalité, si nous nous sentons autant et en premier concerné, c’est aussi et surtout par le contenu de nos propres charges horaires à l’Université Catholique du Congo où nous avons assumé les cours d’introduction à la philosophie, de l’éthique sociale, du séminaire d’éthique africaine, du séminaire de philosophie des sciences ; à l’Université Saint Augustin les cours d’anthropologie philosophique, de philosophie de l’histoire, de philosophie de la culture, du séminaire de phénoménologie ; à l’Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe les cours d’éthique et déontologie professionnelle, de philosophie et logique, d’épistémologie où, d’une institution universitaire à une autre, nous avons pu effectivement, en échangeant avec nos étudiants, rattacher voire conditionner le développement et la transformation des pays du SUD, dont l’Afrique subsaharienne et la RDC plus particulièrement à la capacité épistémologique des peuples et des races de cette contrée.
En effet, dès son apparition dans le cosmos, selon ce qu’on appelle les Ecritures Saintes, l’homme est appelé non seulement à se développer, mais aussi à transformer. C’est une loi naturelle, inscrite en tout homme. D’ailleurs dès les premières lignes de la Bible, Dieu dit: « soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la... » (Gn 1, 28). Dès sa naissance, l’homme a en lui un ensemble de facultés, de qualités, et d’aptitudes à faire fructifier. Son effort personnel lui permettra de s’orienter vers la finalité de sa vie. Doué d’intelligence, de raison et de liberté, il est véritablement responsable de son développement : « par le seul effort de son intelligence et de sa volonté, chaque homme peut grandir en humanité, valoir plus, être plus» (notait PAUL VI (PAPE), Populorum progressio. Le développement des peuples, Rome, Éditions Saint Paul-Afrique, 1967, p. 13).
A cet égard justement, avec son intelligence, l’homme doit construire l’œuvre de l’esprit dans l’univers. Centre et âme du monde, il doit en prendre possession et, pour cela, il doit en prendre connaissance afin d’y graver une image et d’y faire retentir un écho de la beauté parfaite qui ne retentit pas sans lui. Si Dieu a créé le monde, l’homme créature lui-même, a le pouvoir de, par la loi de son être, non de créer, mais de le transformer à l’image de sa pensée. Cette capacité de faire est donnée à tout homme de toutes les races sans distinction aucune.
Dans cette perspective, quelle est l’image que l’homme africain, le congolais en particulier se fait du monde ? Quelle est sa pensée ? Comment peut-on parler du projet de développement et de transformation de l’Afrique alors que les éléments culturels étrangers dominent ? Comment parler du développement de l’Afrique d’autant plus que les éléments culturels d’Afrique se laissent définir à partir des éléments étrangers ? Peut-on dégager à partir de la pluralité des facteurs étrangers, une unité fondamentale qui peut être fondement du projet de développement et transformation de l’Afrique ? Ce qui importe, comme le croyait déjà Adorno, c’est de découvrir, au sein de l’héritage culturel, ce qui est encore valable aujourd’hui pour s’en approprier la partie utilisable. Pour projeter de façon adéquate le problème de développement en milieu Africain, il convient de tenir compte du rapport d’africain à son milieu particulier et au monde en général.
Car, le contexte actuel est marqué par l’impact de plus en plus profond du phénomène de développement. Cet impact exige une réflexion philosophique sur ce phénomène en vue de dégager son vrai sens : sens qui peut se révéler humanisant pour l’Africain. Ainsi donc, les questions majeures peuvent se formuler en ces termes : Quelles sont les conditions et les formes pour l’avènement et la réalisation d’une société africaine ayant la maîtrise du développement enraciné et nourri par la culture africaine ?
Dorénavant, le développement holistique d’un espace-temps est essentiellement lié à la capacité épistémique des résidents et des ressortissants. Mais, il faut que la politique régente tout pour ce faire. Sans volonté politique, son implication responsable, non seulement il n’y a pas de science mais également aucun développement ni aucune transformation ne peut en sortir.
Un changement de mentalité s’y impose. Au-delà de faiblesses qui existent dans la culture africaine pour son développement, on ne peut non plus penser une transformation africaine sans la prise en charge de sa culture. Il a souvent été constaté, et déploré, que le développement en Afrique, conçu selon le modèle occidental, n’a pas fait beaucoup avancer la cause du continent noir. Dans beaucoup de pays, d’ailleurs, la situation semble être devenue pire qu’à l’époque coloniale.
Car, il n’est pas seulement question de l’exploitation des Africains par les grandes puissances économiques ; il faut également se demander si la culture africaine a été vraiment prise en compte dans les différents modèles de progrès économique et technique proposés.
C’est dans ce sens-là que nous adressant à la diplomatie congolaise nous manifestions nos regrets en ces termes : ‘Si les gouvernements et régimes précédents ont échoué, c’est parce qu’ils se sont laissés inféodés à l’idéologie politique, économique, sociale, culturelle, technologique du type occidental’(dans notre article intitulé « Théorisation et Praxisation scientifique :Essaie de refondation d’une ‘idéologie politique congolaise’ post –alternance historique, la transhumance, la stagnation ou comment déconstruire la souveraineté », in Revue Africaine du savoir, Vol. 10, No 10 , 2021-2022, p.7). Si nous avions mentionné les tares culturelles au développement, ce n’était pas pour saper les valeurs culturelles du continent noir. Car ces clés interprétatrices du sous –développement de l’Afrique ne sont pas déterminant pour bloquer l’Afrique devant la densité des valeurs culturelles qu’elle possède et qu’il suffit de reconnaitre et booster.
Aussi, ces valeurs culturelles considérées comme facteurs déterminants pour comprendre le sous-développement de l’Afrique constituent par contre les opportunités à partir desquelles penser un modèle de développement adapté pour l’Afrique en premier lieu.
Le développement serait, au contraire, l’effort permanent qu’une collectivité se doit d’accomplir pour adapter l’horloge biologique de ses membres ainsi que l’horloge cultuelle et rituelle de l’ensemble de ses composantes aux exigences devenues universelles de l’organisation sociétale moderne et du mode de production dominant.
En d’autres termes, le développement est cette quête perpétuelle d’homogénéisation des trois systèmes horlogers essentiels, qui inscrit dans le subconscient individuel et collectif l’idée irréversible de progrès dans les domaines de la pensée et de la production des biens matériels vitaux pour l’existence humaine. En fait, une société développée ou qui aspire au développement se distingue à sa capacité autonome et spontanée à imposer une discipline collective dans l’usage du temps en général et dans les services en particulier. Davantage encore que la capacité créatrice, productrice, inventrice générée par l’appropriation épistémologique, l’autonomie intellectuelle est également nécessaire à la prise en charge du développement. La politique étant un art, celui qui dirige doit détenir la science de la politique, à savoir connaître le Bien et le Juste.
Autrefois, Platon n’avait pas tort de croire celui qui dirige la Cité doit être un philosophe, seul à même de gouverner bien(le philosophe grec Platon le dit dans « La République », dans Œuvres complètes, Paris, Éditions Gallimard, 2008, p.229.). Il est temps que l’Afrique réalise que le capital humain dans sa dimension intellectuelle est l’un des atouts les plus importants du décollage économique.
Car, comme l’a souligné Adam Habib professeur des sciences politiques à l’université Witwatersrand en Afrique du sud que : « Les idées qui doivent développer l’Afrique doivent venir de ses intellectuels ».
C’est fondamentalement notre idée chère également. Ainsi, une nation qui aspire au développement, poursuit Adam Habib, doit valoriser trois modes d’expression de l’intelligence. Elle se doit de posséder un brain trust national : ce dernier peut être défini comme la masse critique des intelligences à partir de laquelle une nation peut compter sur elle-même pour résoudre de manière autonome ses propres problèmes de développement. Elle doit s’efforcer d’organiser un brain drain: il s’agit de l’immigration des cerveaux ; en d’autres termes, c’est le drainage vers le territoire national des meilleures élites mondiales qui doivent y trouver les conditions optimales d’exercice de leurs professions . C’est de cette manière qu’elles s’investiront pleinement dans les tâches du développement.
Le brain drain constitue l’apport extérieur essentiel en capital humain qui garantit les échanges d’idées avec l’extérieur. En ce sens, il est l’une des conditions d’un véritable transfert de technologie. Enfin, elle doit favoriser un vaste brain storming : c’est le bouillonnement des intelligences. Autrement dit, c’est ce brassage d’innovations, de modèles, de scénarios et de stratégies sur le développement de la nation. Le brain storming, en tant que phénomène national d’effervescence intellectuelle, doit reposer sur un substrat démocratique qui garantit le libre exercice de la créativité.
Il est en quelque sorte le prélude à une véritable révolution intellectuelle qui impulserait un phénomène de mutation des esprits dont tout processus de développement a besoin. Ces trois éléments pourraient constituer trois commandements d’ordre intellectuel[3], s’adressant avant tout aux élites dirigeantes, et qu’il importe de mettre rapidement en œuvre afin de donner aux intelligentsias d’Afrique l’autonomie intellectuelle nécessaire à la prise en charge du développement, dans un contexte de normes reconnues aujourd’hui comme universelles.
D’où le néologisme que nous avons forgé mettant en évidence un « nationalisme pragmatico –révolutionnaire » (dans notre article intitulé « Théorisation et Praxisation scientifique : Essaie de refondation d’une ‘idéologie politique congolaise’ post –alternance historique, la transhumance, la stagnation ou comment déconstruire la souveraineté », in Revue Africaine du savoir, Vol. 10, No 10 , 2021-2022, 13).
Il constitue une réponse face aux défis congolais et peut s’étendre au niveau africain. Il ne s’agit pas d’un modèle du développement mais plutôt d’un élan existentiel qui doit incarner les institutions en Afrique. Ceci dans sa coloration politique, c’est la capacité de créer des institutions fortes en faisant de la diplomatie et ministère de l’intérieur la pièce maîtresse de l’affirmation de soi face aux autres.
Car, la force d’un pays se trouve dans sa diplomatie. Une diplomatie de la responsabilité et une politique intérieure qui incarne un nationalisme pragmatico-révolutionnaire. Ce nationalisme tire sa source du Nationalisme zaïrois authentique prôné par le Maréchal Mobutu Sese Seko.
L’idée sous-jacente au concept et à cette idéologie dite « de l’authenticité » est la restauration de la philosophie anthropologique traditionnelle afin de faire face aux divers défis politique, économique, social et culturel de notre temps. L’homme authentique, et, en particulier, le zaïrois authentique, selon Mobutu Sese Seko, est un homme entièrement libéré de toutes les formes d’aliénation mentale, politique, économique et socio-culturelle.
En ce sens, l’authenticité est l’autre nom d’une liberté politique, économique et culturelle totale. L’authenticité se définit comme manière d’être et d’agir par soi-même. On le voit, l’homme authentique, selon Mobutu Sese Seko est un homme très engagé.
En particulier, il est entièrement engagé dans la révolution politique, économique et culturelle. Il n’y a pas, d’un côté, des acteurs et, de l’autre, des spectateurs ; Il s’agit d’être créateur des civilisations authentiques ; être libre, libéré et libérateur des autres.
Ainsi, le projet africain de transformation et de développement des pays du SUD et de l’Afrique subsaharienne en particulier passe, au-delà de l’appropriation épistémologique par ces quelques phases que nous avons souvent égrenées dans nos plusieurs de nos interventions tant en cours, en conférences, en séminaires qu’en ouvrages, par une maîtrise praxéologique. Au préalable est qu’il faut remédier en amont aux facteurs culturels du sous-développement avant d’envisager en aval les scénarios et stratégies du développement. Sans pour autant avoir la prétention de dresser un inventaire exhaustif des facteurs culturels qui constituent un obstacle au développement, ils restent tant soit peu importants dans l’interprétation de l’actuelle situation de l’Afrique. Nous avions trouvé les voies et moyens pour comprendre les faiblesses culturelles qui bloquent le développement de l’Afrique. Au-delà de ces faiblesses culturelles, il y a aussi des valeurs c’est–à –dire, la prise en compte de la culture africaine dans les différents modèles de progrès économique et technique. En introduisant le paradigme de la culture, on fait accéder la théorie du sous-développement au stade de la bipédie, en attribuant l’autre moitié des responsabilités du sous-développement aux acteurs internes des pays en développement. La problématique culturelle indique d’emblée que l’un des moteurs essentiels du développement est le changement de mentalité.
Or, le développement lui-même est un phénomène de transformation qualitative et de croissance généralisée.
Et le rôle des intellectuels africains doit désormais être décisif dans l’accomplissement de cette révolution culturelle et intellectuelle. Ainsi et comme nous l’avions vu si bien, le « nationalisme pragmatico-révolutionnaire » doit incarner les institutions africaines afin de faire face aux divers défis politique, économique, social et culturel de notre temps. Un nationalisme pragmatico-révolutionnaire dont la possibilité et l’efficacité dépend de la « capabilité » (Paul Ricoeur, Parcours de reconnaissance) par les peuples et les races du SUD et de l’Afrique subsaharienne en particulier de se doter d’un épistémè à la fois conservateur et transcendantal (cette dynamique ontologico-anthropologique d’être à la fois soi-même pour et comme un autre en s’y apportant et en apportant aux autres dans un cercle où donner est recevoir en faveur d’un pouvoir créatif-productif-inventif en tant que seule expression divine permise à tout être humain pour développer et transformer son espace-temps.
Cette fois-ci, avec l’avènement au Ministère de la Justice, Félix Tshisekedi a, en fin, trouvé un Esprit et une Valeur sûre pour s’approprier le « nationalisme pragmatico-révolutionnaire » pour le redressement épistémique et praxique de l’homme afro-congolais, d’un côté, le développement et la transformation de la république Démocratique du Congo, d’un autre côté.
Fait à Kinshasa, le 22 Août 2024
OSONGO-LUKADI Antoine-Dover
-Habilité à Diriger des Recherches de Philosophie (Université de Poitiers/France)
-Docteur en Philosophie et Lettres (Université Catholique de Louvain/France)
-Professeur d’Universités
-Membre de l’Association des Philosophes Américains (APA)-2007
-Directeur-Editeur des Maisons d’Editions IFS&CRPIC
et Revues Internationales RFS&PHPM (Toutes Déposées à la Bibliothèque
*POUR DES RAISONS GEOSTRATEGIQUES, LES NOIRS D’AFRIQUE S’INVITENT DESORMAIS DANS LA CAMPAGNE ELECTORALE AMERICAINE ET DECLARENT ET DEMANDENT A LEURS FRERES LES NOIRS AMERICAINS OU LES AFRO - AMERICAINS OU ENCORE LA COMMUNAUTE NOIRE VIVANT DEPUIS LONGTEMPS AUX ETATS – UNIS QU’ILS DOIVENT DESORMAIS, VOTER SUR BASE DE LA VOIX DE LEURS CONSCIENCES PERSONNELLES ET INDIVIDUELLES LORS DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES AMERICAINES DU MARDI 05/NOVEMBRE/2024 ET NON VOTER SUR BASE DES SENTIMENTS NEGATIFS, DE ZELE AMERS, DES EMOTIONS ET DES MOTS D’ORDE DU PARTI DEMOCRATE OU DE CERTAINS LEADERS DEMOCRATES TRES INFLUENTS, CE QUI SERA UNE ERREUR STRATEGIQUE GRAVE, FATALE, IMPARDONNABLE, INEXCUSABLE ET REGRETTABLE POUR EUX, POUR LEURS VIES ET POUR LEURS CONSCIENCES QUI RESTERONT LONGTEMPS TROUBLEES ET TRES AGITEES.
Par principe de solidarité aux noirs américains ou aux afro - américains ou encore à la Communauté noire résidente depuis très longtemps aux Etats – Unis qui représentent les onze pourcent (11%) de l’électorat américain, le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC,EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE à travers sa Branche Internationale et Planétaire à savoir : LE CIEGS INTERNATIONAL ET PLANETAIRE fortement spécialisé dans des réflexions et dans des études géostratégiques et des questions de la Défense, de la sauvegarde, de la surveillance, de la protection et de la promotion des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales, de la Démocratie, de l’Etat de droit, de la bonne Gouvernance, de la Paix, Sécurité et Stabilité Internationale et Mondiale, de la géopolitique, de la Géostratégie, de l’environnement, du développement durable et Intégral, du mieux-être social, des élections, du Commerce International, de la Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication et du numérique et de l’Intelligence artificielle, de la lutte contre le réchauffement climatique, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre le racisme, de la lutte contre le terrorisme International, de la lutte contre l’impunité et du détournement des deniers publics, de la lutte contre le blanchissement des capitaux, de la lutte contre l’Antisémitisme, de la lutte contre la xénophobie, de la lutte contre l’Islamophobie, de la lutte contre la Russophobie ,de la lutte contre la Sinophobie et autres ainsi que les noirs d’Afrique résidents sur le continent africains refusent et condamne toute forme de tricherie et de manipulation diabolique et politicienne du Parti Démocrate américains et des certains Démocrates américains influents et très mal intentionnés qui manipulent l’opinion publique américaine à travers les média pour faire croire aux américains et aux afro - américains et à la communauté noire vivant aux Etats Unis dans son ensemble que la Candidate aux Elections présidentielles américaines du Mardi le 05/Novembre/2024 Kamala Harris est noire donc de ce fait issue d’un parent d’un pays d’Afrique noire et que Kamala Haris parie que les Etats – Unis sont prêts à élire une présidente noire selon l’information parue et publiée dans les media le 18 Aout 2024 à 11 AM où la Kamala Harris répondait à une question qui lui avait été posée lors d’une allocution, l’Amérique est telle prête à envoyer à la Maison Blanche une femme noire et d’origine asiatique ? La vice – présidente KAMALA Harris, qui doit être investie officiellement la semaine prochaine par le Parti Démocrate à Chicago, parie que Oui. Ce qui est faux et archifaux et relève de la pure tragi-comédie, de la pure tromperie, tricherie, farce et mensonge et contre- vérités, ce qui relève totalement de la pure manipulation politicienne longtemps soutenu certains démocrates américains d’autant plus qu’ils le savant très bien comme tout le monde que Kamala Harris n’est pas noire d’Afrique noire ni par son appartenance , ni par ses origines encore moins par la couleur de sa peau ou encore mieux le dire ne dispose pas d’un parent ou n’est pas né d’un parent issue d’un pays d’Afrique noire, par conséquent les noirs d’Afrique vivants sur le continent Africain regrette cette façon de faire et de présenter les choses et de présenter Kamala Harris comme une noire dans le seul but de l’attirer la confiance de l’électorat noire lors de l’élection présidentielle américaine du Mardi le 05/Novembre/2024, ce qui dénote une véritable cabale montée de toute pièce par des personnes mal intentionnées, ce qui est une véritable farce, une tricherie, une machination pure et simple, un mensonge et des contre – vérités dans le seul but de se faire attirer la confiance des Afro – américains ou de la communauté noire vivant aux Etats – Unis qui représente les onze pourcent (11%) de l’électorat américain et qui peuvent changer le cours des événements lors de l’élection présidentielles du 05/Novembre/2024 aux Etats – Unis d’Amérique.
Par conséquent, les noirs d’Afrique vivants sur le continent Africain demandent à la Candidate Kamala Harris de ne plus utiliser le label de noire pour battre sa campagne électorale aux Etats – Unis d’Amérique face à son adversaire Républicains Donald Trump, ce qui ne serait pas malheureusement à son avantage, ce qui ne serait pas aussi honnête, sincère, correct, juste, véridique, logique et propre à ses yeux et devant l’opinion américaine en générale et Afro- Américaine ou la communauté noire vivant aux Etats – unis en particulier qui représente les onze pourcent (11%) de l’électorat américain et qui doivent élire leur candidat président de la République sur base des convictions personnelles et de leurs consciences personnelles et non sur base du mot d’ordre du Parti Démocrate ou des certains démocrates américains influents mais seulement sur base de son programme de la campagne électorale, sur base de son projet de société qui doit inclure la défense des droits et des intérêts majeurs et stratégiques des Afro – américains et de la Communauté noire d’Amérique face au racisme, à la discrimination, aux injustices sociale, à la criminalités, à la sécurité des personnes et de leurs biens, à l’homosexualité, au coût de la vie, au chômage, à la santé, à l’éducation, au pouvoir d’achat, à l’inflation galopante, à la récession de l’économie américaine ainsi que d’autres questions stratégiques qui tracassent les Afro- Américains liés au logement, au chômage et autres et qui tracassent aussi l’ensemble du peuple américain sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre.
Les noirs d’Afrique vivants sur le continent Africains demandent à la communauté noire ou aux Afro - Américains vivants aux Etats – Unis d’Amérique d’être toujours vigilants et très regardants et de ne pas se laisser distraire et se laisser manipuler par qui que ce soit, par des discours démagogiques mensongers et politiciens, par des mensonges, des manipulations politiciennes d’où qu’ils viennent soit du Parti démocrate Américain ou de certains de ses membres influents et Leaders Eternels ou du Parti Républicains et de ses Leaders, de ne pas céder à des discours fallacieux de mensonge, de manipulation et de démagogie du Parti Démocrate américain ou de certains membres du Parti Démocrate Américain ou encore de la Presse américaine jugée trop manipulatrice de l’opinion publique américaine durant les élections présidentielles américaines qui font croire depuis les élections présidentielles américaines de 2016, 2020 et celle - ci de 2024 à l’opinion publique américaine que les Afro - américains ou encore les noirs Américains votent toujours démocrate ou du côté des démocrates quand bien même tous les derniers Présidents Démocrates se sont succédés à la tête des Etats – Unis d’Amérique ces derniers temps en commençant par Bill Clinton, Barak Obama et Joe Biden n’ont rien fait de concret et de spécial pour la communauté noire d’Amérique ou des Afro- américains durant leurs mandats politiques à la tête des USA pour résoudre tant soit peu les problèmes chroniques qui rongent depuis des années et des années les noirs américains liés à l’insécurité, au chômage, à l’extrême pauvreté des noirs américains, au logement, au racisme, à l’insécurité, à la discrimination et ainsi de suite.
Désormais tout doit changer et tout va changer aux Etats Unis d’Amérique, les noirs Américains ne seront pas instrumentalisés et manipulés par qui que ce soit qu’il soit du Parti Démocrate ou Républicain, mais voteront en faveur du meilleur candidat, qui développera un très bon discours politique de campagne et un très bon projet de société et qui sera à leurs coté pour défendre ouvertement et publiquement leurs droits et intérêts majeurs et stratégiques aux Etats – Unis d’Amérique.
Les noirs d’Afrique vivants sur le continent Africain demandent aux Afro – Américains et à la Communauté noire d’Afrique vivant depuis très longtemps aux Etats – Unis d’Amérique d’être vraiment et encore une fois de plus cette fois ici très très rigoureux et très très vigilante et très exigeante, de ne pas céder à la tentation, au discours manipulateurs et démagogiques du Parti démocrate et de certaines personnalités influentes du Parti démocrate Américain et des démocrates américains qui font toujours des déclarations comme quoi les Noirs ou les Afro- américains votent toujours démocrate et de voter lors des élections présidentielles du Mardi le 05/Novembre/2024 sur base de leurs consciences individuelles ou personnelles devant Dieu et dans la crainte de Dieu le candidat valable qui va défendre valablement et correctement et mieux leurs droits et Intérêts majeurs et stratégiques aux Etats – Unis d’Amérique contre les inégalités, la discrimination, les injustices sociales, le racisme, la criminalité, l’insécurité des personnes et de leurs biens, le respect des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales et autres au cas où ils ne trouvent pas ce candidat idéal de s’abstenir carrément et de ne plus se présenter aux bureaux de vote le Mardi 05/Novembre/2024 pour aller voter contre leurs gré et volonté et sur mot d’ordre du Parti Démocrate ou Républicain un candidat président qui ne leur apportera plus de bonheur et de solution à leurs problèmes quotidiens aux USA durant les quatre prochaines années de son mandat et ils n’auront plus que les deux yeux pour pleurer et cela sera trop tard pour eux et se diront un jour, si je savais, si j’avais écouté ce conseil , ceci ou cela ne devrait pas nous arriver mais c’est déjà trop tard. Que celui qui a des oreilles pour entendre qu’il entende (Apocalypse 3 : 6).
A titre de rappel, selon les us et coutumes américaines des conventions américaines républicaines et démocrates qui représentent la fin et l’aboutissement d’un long processus des élections primaires organisées dans tous les 52 Etats Américains et le candidat vainqueur est officiellement investi à la convention Démocrate ou Républicaine, ce qui le confère une légitimité incontestable parc qu’il a été élu aux élections primaires directes par la majorité des membres du parti, accepté par la majorité des membres du parti de manière à devenir officiellement le candidat valable du Parti aux élections présidentielles, tels malheureusement n’a pas été le cas de la Candidate Kamala Harris qui n’est pas passé officiellement par les primaires démocrates bien qu’à quatre (4) Mois des élections présidentielles le Parti Démocrate pouvait encore bel et bien organiser les élections primaires pour se choisir un candidat valable de son choix, élu par les membres du Parti démocrate, et qui serait investit par la convention démocrate, et qui serait accepté et soutenu par tous au lendemain de l’éviction et du retrait forcé du Candidat Joe Biden à cause de la pression de certains hommes forts et les influents et les plus considérés du Parti Démocrate qui l’on contrait à se retirer de la course à la présidence afin de propulser à sa pace la Vice – Présidente Kamala Harris sans passer par les élections primaires américaines.
James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU
ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS
Président – Fondateur et Président Exécutif International
du CIEGS RDC AFRIQUE ET ASBL
Grand Défenseur des Droits de l’Homme
Journaliste Manager et Professionnel
Char du Feu, Char d’Israël et sa Cavalerie
Le Vaillant Héros et le Grand Lion
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(Extrait du Chapitre 3 de l’essai intitulé : Le Président F. Tshisekedi et l’UDPS en 30 Mois d’Imperium : Entre l’Esprit du Pouvoir et le Pouvoir de l’Esprit, Librinova, Paris, 2022, Hubert Kabasu Babu Katulondi)
Une idéologie est un système (possédant sa logique et sa rigueur propres) de représentations (images, mythes, idées ou concepts selon les cas) doué d'une existence et d'un rôle historiques au sein d'une société donnée (Louis Althusser)
La problématique de l’opérationnalisation idéologique est relative à la limitation du système d’idées politiques d’un parti à ses énoncés dans les statuts et règlements intérieurs. Il s’agit de la difficulté de donner corps à l’idéologie dans l’existence (aux conditions actuelles et en projection) même des leaders, des militants, dans l’action politique tangible. C’est un problème général des leaders et partis politiques africains. Mais, en RDC, le problème se pose avec acuité. Pour mieux éclairer cette problématique, il convient de préciser que le concept d’idéologie (dont une conceptualisation porteuse d’unanimité définitionnelle absolue est quasiment impossible) est compris dans la teneur que lui assigne Guy Rocher. Celui-ci conceptualise l’idéologie comme :
«Un dispositif d’idées et de jugements, explicite et le plus souvent organisé, qui permet de décrire, expliquer, interpréter, ou justifier la situation d’un groupe ou d’une collectivité et qui, s’inspirant beaucoup des valeurs propres, projette une orientation précise à l’action historique de ce groupe ou de cette collectivité ». (Rocher, 1995 : 30)
Il est vrai que dans la perspective marxiste, l’idéologie a été captée dans le prisme de sa production et son instrumentalisation par les détenteurs des moyens de production et du pouvoir. Sous cet angle marxiste, l’idéologie a une fonction essentiellement hégémonique. Elle constitue un artefact-arsenal idéique injectant dans les esprits des « dominés-prolétaires » les idées rationalisant et justifiant l’ordre dominant. Cette perspective marxiste de l’idéologie comme «système de représentations déformantes» est exploitée, amplifiée, notamment par Louis Althusser (Ipola : 1976 :35 :40). Il propose la conception de l’idéologie comme un corpus de repères déformant la réalité sociale, pour subjuguer les prolétaires. C’est dans cette optique que l’on peut, dans une certaine mesure, asserter que le « Retour/Recours à l’Authenticité » fut une idéologie hégémonique, sous le règne du Maréchal Mobutu. Ce corpus d’idées a servi à la rationalisation et la justification de la détention du pouvoir total – avec l’assentiment, et la contribution intello-conceptuelle de ceux qui deviendront les fondateurs de l’UDPS.
Mais, dans l’optique de ce chapitre, il est question de l’idéologie dans son acception originelle de Destutt de Tracy et dans son paradigme psycho-culturaliste. Le Comte Destutt de Tracy et ses « idéologues » inventèrent ce concept en 1796. Ils envisagèrent l’idéologie comme l’étude des idées, leurs origines, leurs caractères, «leurs lois». La perspective dominante, ayant dans une certaine mesure éclipsé la conception marxiste, est psycho-culturaliste. Dans cette école de pensée, on épingle notamment Louis Dumont (1992), Paul Ricœur (1986) et Clifford Geertz (1964). Cette conceptualisation est résumée par Voird (2008 : 67-78) qui synthétise l’idéologie comme un ensemble d’idées cohérentes qui :
« Maintient l’unité et assure l’intégration sociale. Elle rend possible le comportement collectif plus que l’aveuglement dans les illusions, elle produit des schémas de perception, de compréhension et de jugement du monde environnant sans lesquels les situations resteraient incohérentes. »
Dans cette optique, l’idéologie se présente à la fois comme système d’idées cohérentes, représentations mentales, mais aussi imaginaire, produisant des manières de raisonner, de penser, de voir le monde et d’agir sur lui pour le transformer. À ce titre, l’idéologie influe sur la psychologie politique permettant d’envisager puissamment un futur, en produisant des pensées, actions et comportements appropriés aux fins visées par le groupe politique et à la réalisation d’un idéal. L’idéologie influe sur la formation de la vision, l’orientation des objectifs, et permet de modeler les programmes et projets. L’idéologie structure l’action autant qu’elle permet sa matérialisation aussi bien systématiquement que systémiquement. Elle est la force essentielle de référence dans la matérialisation d’un projet de société mobilisant les membres d’un parti politique. Et pour paraphraser Paul Ricœur, qui épingle la fonction intégrative de l’idéologie, on peut affirmer sa finalité coagulatrice et mobilisatrice dans la société dans sa marche dans une direction donnée, ou vers une destinée. Cette dernière est déterminée par ladite idéologie.
3.1. DES IDÉOLOGIES INCANTATOIRES À LA VACUITÉ DE LEUR OPÉRATIONNALISATION DISCURSIVE ET MATÉRIELLE EN RDC
Il est erroné d’affirmer qu’en RDC les acteurs politiques et leurs organisations n’ont pas d’idéologies. Les idéologies existent, mais elles sont textuelles, déclaratoires et donc aléatoires. Dans une étude sur les partis politiques réalisée par le think-tank Konrad Adenauer Stiftung (2013 :13) en 2013, les partis politiques congolais majeurs souscrivent formellement aux idéologies classiques. On sait, par exemple, que formellement le MLC, le Mouvement des Libéraux, l’ARC (presque tous des partis politiques issus du MLC de Jean-Pierre Bemba) sont des partis libéraux (la droite congolaise). L’UDPS, le RDC, le PPRD (et tous les partis créés par les dissidents de ces partis principalement l’UNC, MSR et l’AFDC) composent le groupe des socio-démocrates (la gauche et le centre-gauche du Congo). Mais, même au niveau du transfert des matériaux conceptuels de leurs idéologies textuelles respectives dans leurs réflexions, leurs discours, leurs pensées et leurs programmes politiques au pouvoir, il y a vacuité presque complète.
L’exemple le plus patent est certainement celui des leaders de l’UDPS. Depuis qu’ils sont au pouvoir, et en particulier, le Président Tshisekedi, le président intérimaire du parti Jean-Marc Kabund, le Secrétaire General Augustin Kabuya, n’ont jamais produit une discursivité, une réflexion ou une exhortation ni pour leurs militants, ni pour les Congolais en général, portant sur la rationalité du projet socialiste en RDC. Les slogans de l’Etat de Droit et le Peuple d’abord n’ont pas été intégrés dans un schéma idéique intelligible, pouvant mobiliser les populations, au regard d’un projet commun. Comment en tant que nation nous allons de l’Etat de Droit et le Peuple d’abord, au regard de notre dialectique endogène, dans les défis nationaux, régionaux, et internationaux, pour produire une société développée demeure énigmatique. Même la nouvelle coalition USN montée par le Président Tshisekedi est dans une vacuité idéologique et organisationnelle patente. Comme démontré dans le chapitre 8, les slogans Etat de Droit et le credo Le Peuple d’Abord, ne constituent pas des visions dans la norme canonique du leadership d’Etat dans le concert des nations.
Aujourd’hui, la RDC est comme une société sans système de référents directeurs, expliquant sa condition et proposant les termes principaux de sa mutation intégrale dans la compétitivité mondiale. On stagne dans l’illusion des actions parcellaires et les incantations militantes qui les sous-tendent. Mêmes certains intellectuels, les académiciens et autres professeurs embarqués dans la coalition présidentielle USN ne sont pas en mesure de fournir la rationalité développementale de ce conglomérat de politiciens de tous les bords. C’est pourquoi les Congolais donnent au monde l’impression d’un peuple déboussolé dépourvu des référents de sa propre existence. La RDC est dans une véritable faillite philosophico-idéologique dont les gouvernants sont inconscients.
En dehors de la réalité de l’infécondité (si pas l’incapacité totale) réflexive des politiciens congolais, qui sont plus affabulateurs et démagogues que producteurs d’idées structurées mobilisatrices pour l’action collective, ils sont « a-idéologiques». C’est-à-dire que dans leur vaste majorité, ils ne parviennent pas à proposer ni la lecture des événements ni la projection des dynamiques politiques dans les prismes des idéologies auxquelles ils ont souscrit dans leurs textes.
A ce sujet, il convient de souligner que dans certains pays africains, les leaders des partis politiques se distinguent par la production régulière de leurs pensées de manière structurée et substantielle. Ils le font dans les articles, les tribunes, les réflexions, les livres, dans les médias. Les nôtres sont plus commentateurs insipides des événements dans les réseaux sociaux et auto-encenseurs dans les médias audiovisuels. Les cas rarissimes de deux anciens premiers ministres, notamment Matata et Muzito, sont à apprécier. Ces deux économistes ont formé des écoles de pensées d’économie politique. Ils produisent régulièrement des analyses sur base des référentiels de la Science économique, en proposant des solutions. L’un a créé un think-tank dénommé «Congo Challenge» et l’autre a initié son « Université Populaire ». Congo Challenge en particulier est une organisation crédible, moderne, proposant des productions scientifiques aux standards internationaux, et appréciées par multiples experts mondiaux. Cependant, ces deux excellents économistes effectuent toujours des analyses dans les prismes néolibéraux du paradigme des institutions de Bretton Woods. Pourtant, ils appartiennent aux partis politiques du « centre-gauche ».
3.2. L’UDPS ET LE DÉFI DE LA CONCRÉTISATION IDÉOLOGIQUE DANS LA LUTTE OPPOSITIONNELLE
En ce qui concerne, l’UDPS, dans le prisme général articulé dans la section précédente, elle possède une idéologie textuelle et déclaratoire : la social-démocratie (Statuts UDPS Titre 2, Art.9). En d’autres termes, les leaders et les militants de l’UDPS sont des acteurs politiques du centre-gauche. En principe, ils souscrivent aux valeurs, principes et modes d’organisation tant politique, économique (économie du marché) que sociale du socialisme. C’est-à-dire prônant un État fort, interventionniste avec des ressources significatives allouées aux besoins sociaux pour raboter les inégalités, tout en promouvant le Marché pour la production des richesses nouvelles à redistribuer équitablement dans la société. Ils sont censés souscrire aux valeurs de probité, de sobriété et de justice distributive tant dans le parti politique que dans la société en général. Et, plus important encore, comme membre de l’élite de la gauche congolaise, ils sont supposés avoir intériorisé le devoir et le principe de l’engagement à la production de la conscience politique authentique des militants pour les mutations systémiques profondes de leur propre Être, de l’État et de la société en général. En d’autres termes, l’UDPS est censée être une école de pensée influençant l’intellectualité politique congolaise. Mais, au pouvoir pendant 30 mois, l’UDPS se distingue plus par les avalanches des invectives contre ses adversaires. Elle étale une discursivité insipide, incapable de se servir de référent idéique à la société.
On a noté cette contradiction, de manière aussi très manifeste, dans l’auto-ligotage du Président Tshisekedi à une clique d’américains conservateurs sous la houlette de Dr Peter Pham. Celui-ci est un théoricien de la balkanisation de la RDC. Dans un article intitulé « To Save Congo, Let It Fall Apart”[1] publié le 30 novembre 2012 dans le New York Times, il soutenait explicitement que la RDC est trop grande et que l’Etat n’y existe pas et que donc il fallait la décomposer en minuscules entités politiques. C’est toujours sous l’influence de Peter Pham et l’Ambassadeur Mike Hammer (perçu à Kinshasa comme le mentor politique du Président Tshisekedi), et pour amadouer la Maison Blanche, que le Président Tshisekedi fut instrumentalisé pour déclarer de manière tonitruante son soutien à Israël. C’était dans un schéma de la droite américaine caporalisée par le Président Trump, qui voulait démontrer son adhésion au lobbying des puissantes forces Evangéliques soutenant Israël. Dans l’enchainement de cette inféodation d’un président africain leader d’un parti de gauche aux logiques conservatrices de la droite-évangélique américaine, le statut de pays observateur à l’Union Africaine a été accordé à Israël. Cette initiative cavalière sous la présidence de l’UA par le président congolais a été formellement rejetée par tous les présidents de la SADC à Lilongwe en aout 2021 (voir point 18 de la résolution du 41 sommet de la SADC), en présence du Président Tshisekedi.
Aux racines de la lutte pour éjecter les détenteurs du pouvoir et moins pour proposer aux Congolais les référents idéiques d’une mutation sociétale profonde durable.
Dans une large mesure, il s’agit ici de la fonction «révolutionnaire» de l’élite « avant-gardiste » d’un parti politique de gauche. C’est-à-dire des acteurs sociopolitiques ayant primordialement la fonction de produire ce que Gramsci appelle «la self-conscience critique ». Mais, il semble que l’essence mobutiste de la vaste majorité des fondateurs de l’UDPS, à cause du mental pré-républicain dominant, s’est davantage concentrée sur l’effort de l’éjection des détenteurs du pouvoir. La visée de cette démarche étant de conquérir l’imperium pour monopoliser ses prébendes. La mission de l’Elite avant-gardiste devant procéder à l’élaboration expansive et profonde de l’arsenal idéologique et la mettant en pratique pour transformer la société, devient alors aléatoire. Ainsi, comme c’est le cas de l’élite dysfonctionnelle de l’UDPS au pouvoir, elle étale une apathie au regard du devoir de la proposition des termes de l’interprétation constante des contradictions et évolutions de chaque ère de notre trajectoire historique pour des actions adéquates de réorientation sociétale.
Dans cette même optique, il est important de relever que la plupart de fondateurs initiaux de l’UDPS avaient en réalité tourné le dos au Président Mobutu pas nécessairement parce qu’ils avaient connu une soudaine éclosion idéologique ou une auto-libération intellectuelle du mobutisme pour une nouvelle fonctionnalité politique républicaine. La preuve est que, comme l’écrit Ngalula Mpanda Njila, personnalité maîtresse de la création de l’UDPS, dès que le Président Mobutu leur a proposé des postes, beaucoup des fondateurs de l’UDPS rejoignirent encore la monarchie absolue zaïroise. Les têtes de proue de l’UDPS, malgré les souffrances endurées et la relégation à leurs villages d’origine, signèrent des accords secrets en 1987 pour l’ouverture du MPR dans lequel l’UDPS ne serait qu’un courant politique. Le journal Le Phare écrit à ce sujet :
« Les négociations vont continuer pour aboutir aux négociations de Gbadolite. Nous sommes en 1987. Les fondateurs du Kasaï négocient avec les hommes de Mobutu, pour le compte de toute l’UDPS. Un accord est trouvé pour changer l’article 33 de la Constitution en enlevant “Parti-État”. Le MPR est la nation zaïroise organisée politiquement”. Ce qui reconnaît le droit aux tendances, dont l’UDPS. Un autre point d’accord est l’entrée au Comité central du MPR de toute la présidence de l’UDPS (Kibassa, Ngalula, Mbwankiem), la nomination des autres fondateurs à la tête des entreprises publiques, la nomination d’Étienne Tshisekedi à la primature en tant que Premier Commissaire d’État. »
Ces dirigeants signèrent tous cet accord et se rendirent même en Europe pour en expliquer le bien-fondé à la communauté internationale. Seul Étienne Tshisekedi résista vaillamment. Il rejeta cet accord ensuite, et impulsa la relance de l’UDPS. Cela, après un moment de retrait à cause du fait que les leaders de ce parti l’avaient quasiment abandonné pendant son emprisonnement à la Prison de Dungu (ex-Province orientale). Tout le long de la lutte pour la démocratie, alors que d’autres cadres l’abandonnèrent pour aller occuper des postes au gouvernement, E. Tshisekedi concentra ses efforts sur les dénonciations des méfaits de différents régimes auxquels il s’est opposé, et sur les marches et démarches pour les évincer. Il n’a pas eu le temps de s’atteler à la construction systématisée et substantielle de la conscience transformationnelle de l’UDPS exploitable une fois au pouvoir.
Conséquemment, comme il apparaît dans le régime de l’alternance en 2019-2021, ce parti politique a historiquement eu plus de leaders politiques contestataires que des leaders transformationnels, au sens des élites intellectuellement avant-gardistes activatrices des mutations sociétales substantielles, au sens de Gramsci. C’est-à-dire des élites réfléchissant sur le long terme, concevant des objectifs et projets conséquents pour la mutation profonde de la société et créant des synergies avec les autres structures pour l’élévation collective dans la durée. Des élites modelant le système de pensée et d’action des membres au présent pour l’efficience de progrès dans le futur, une fois au pouvoir.
L’instabilité des élites de l’UDPS comme reflet de la superficialité de l’idéologie incantatoire
Les va-et-vient des élites opportunistes (élites conjoncturelles au sens de Gramsci) de l’UDPS au pouvoir pour y occuper les postes, est la preuve la plus irréfutable de la superficialité de l’idéologie incantatoire. Cela démontre le déficit d’ancrage dans une idéologie de mutation, opérationnalisable au pouvoir, comme cela est le cas dans les partis politiques modernes. Ceux-ci sont des foyers des politiques publiques articulées selon les repères idéologiques.
La plupart d’élites situationnistes rejoignaient ou s’alliaient à l’UDPS pour un rituel de blanchissement et de validation aux yeux du peuple. À chaque occasion de rejoindre le pouvoir pour jouir de ses prébendes, elles y allaient sans état d’âme. De 1980 à 2018, du Premier ministre Birindwa en passant par le Premier ministre Badibanga à Tshibala, aucun autre parti congolais, en dehors du MPR, n’a eu autant de Premiers ministres dont les nominations ont créé autant des scissions dans cette organisation politique. Ces divisions et instabilités ont produit l’éclosion d’une élite composée de leaders plus aptes à la contestation. Ils sont plus doués et dotés de redoutables compétences oppositionnelles protestataires-offensives et de hargne dénonciatrice qu’en personnel politique d’État à fonction élévatrice de la société. Et la mentalité militantiste réfractaire s’est tellement ancrée dans la psyché et l’intellect de ce parti que ses cadres se sont transposés dans les institutions en 2019, avec ces habitus – au sens de Pierre Bourdieu comme manière d’être et comportement acquis par des individus ou par un groupe. C’est pourquoi il faut à l’UDPS comme organisation politique patrimoine du champ politique congolais, une réinvention comme parti politique moderne. Il lui faut une révolution interne. Elle doit se recréer, à la lumière de son expérience révélatrice au pouvoir de ses carences internes, comme force politique développementale. L’UDPS est appelée à renaître, en fonction de son expérience des contradictions au pouvoir, comme une organisation politique moderne plus axée sur la conception des politiques publiques, la formation du personnel politique, et l’impulsion du développement.
(Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza, MPA, Vice- Président Fédéral en Charge de la Politique et de la Diplomatie, Fédération Des Etats-Unis d’Amérique)
Introduction
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) se trouve à un carrefour déterminant de son histoire, il devient impératif de réaffirmer les valeurs fondamentales qui ont construit l’essence même de ce grand parti.
La crise interne actuelle, caractérisée par une absence de vision stratégique claire et une gestion chaotique, met en péril l’intégrité et l’efficacité de l’UDPS, menaçant ainsi sa capacité à jouer un rôle prépondérant dans la politique de la République Démocratique du Congo (RDC).
Les récentes accusations portées contre le secrétaire général, Augustin Kabuya, révèlent une série de défaillances de gouvernance qui aggravent la crise. La critique répétée de Kabuya concernant le manque de cohérence dans la direction et le manque de leadership exemplaire au sein de ses équipes expose des lacunes profondes dans la gestion du parti. Ces tensions mettent en lumière des déficits critiques dans le leadership et la stratégie, entravant non seulement la stabilité interne de l’UDPS, mais aussi son rôle stratégique au sein du paysage politique national.
Dans ce climat de méfiance croissante et de division exacerbée, les factions rivales au sein du parti ne se contentent pas de remettre en question la direction actuelle ; elles sapent également la cohésion nécessaire pour formuler des politiques efficaces et maintenir un soutien populaire crucial.
La fragmentation croissante menace de détourner l’attention des véritables enjeux politiques, compromettant la capacité du parti à assumer ses responsabilités dans le processus démocratique de la RDC.
Face à cette situation alarmante, il devient vital pour les membres de l’UDPS de réévaluer leur engagement envers les principes fondateurs du parti. Une réconciliation authentique et une unité retrouvée sont non seulement nécessaires pour restaurer la crédibilité et l’intégrité du parti, mais également pour garantir sa pertinence et son efficacité dans l’arène politique nationale.
C’est à ce prix que l’UDPS pourra continuer à jouer son rôle de leader dans le développement démocratique et social de la République Démocratique du Congo.
1. Constat de la Situation
L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) se trouve actuellement en proie à une crise interne profonde et complexe, mettant en péril le bon fonctionnement de ses institutions et sa cohésion. Cette crise est marquée par une fracture notable entre plusieurs factions rivales, chacune affichant une loyauté distincte envers le président Félix Tshisekedi. Cette division interne accentue les tensions et perturbe gravement la dynamique du parti.
Les factions rivales au sein de l’UDPS sont caractérisées par des conflits de pouvoir exacerbés et une méfiance généralisée. Les membres du parti se trouvent dans des positions antagonistes, avec des alliances opportunistes qui aggravent la situation.
Ces luttes de pouvoir ne se limitent pas aux arènes privées ; elles sont également manifestées à travers des manœuvres politiques subtiles, incluant des stratégies de dénigrement et de manipulation.
En public, cependant, certains membres prétendent à une unité qui est de plus en plus fragile en réalité. Cette hypocrisie masque une réalité complexe où les divisions internes sapent les bases mêmes de la gouvernance et du leadership au sein du parti.
Ce climat de discordance entraîne des répercussions graves sur la capacité du parti à fonctionner de manière cohérente et efficace. Les querelles internes empêchent la formulation de politiques constructives et nuisent à la présentation d'initiatives claires et convaincantes à l’électorat. La direction actuelle du parti, en proie à ces conflits, est incapable de naviguer au-delà de ces obstacles et d’élaborer une stratégie unifiée pour l’avenir.
Cette situation a conduit l’UDPS à une position de vulnérabilité accrue. Le soutien populaire, jadis solide, est en déclin, et la crédibilité du parti s’effrite. La capacité de l’UDPS à maintenir son influence politique pendant et après le mandat de Félix Tshisekedi est gravement compromise.
Le parti, qui a longtemps été un pilier du développement politique en RDC, se trouve désormais à risque de perdre son rôle de leadership.
L’aspect le plus alarmant de cette crise est la tendance croissante de certains membres à perpétuer la division, même au sein des institutions. Paradoxalement, ces individus agissent publiquement comme si tout allait bien, dissimulant les véritables fractures internes sous un vernis d’unité de façade. Cette hypocrisie non seulement érode la confiance en la direction du parti mais empêche également de traiter les problèmes de manière constructive et transparente.
Pour que l’UDPS puisse retrouver sa force et son intégrité, il est crucial que chaque membre reconnaisse la gravité de la situation et fasse preuve d’un engagement sincère envers la réconciliation et l’unité. La capacité du parti à surmonter cette crise est essentielle pour préserver son rôle crucial dans le développement politique et social de la République Démocratique du Congo. Il est impératif que les membres cessent de masquer les véritables problèmes sous des apparences trompeuses et se consacrent à résoudre les conflits internes pour restaurer la cohésion et la crédibilité du parti.
2. Conséquences sur la Conservation du Pouvoir
La crise interne de l'UDPS entraîne des répercussions significatives sur sa capacité à conserver le pouvoir après le mandat de Félix Tshisekedi. La fragmentation actuelle du parti affaiblit considérablement sa capacité à présenter un front uni, essentiel pour capitaliser sur les succès et les acquis réalisés pendant le mandat présidentiel. Un parti divisé est moins capable de maintenir une stratégie cohérente et de mobiliser un soutien populaire essentiel lors des prochaines élections.
Historiquement, les partis politiques confrontés à des crises internes sévères ont souvent rencontré des difficultés lors des périodes électorales, notamment en raison de l’émergence de divisions internes qui nuisent à l’efficacité de la campagne.
Cette situation engendre des erreurs stratégiques, une perte de soutien populaire, et un manque de ressources nécessaires pour une campagne électorale réussie. Pour l’UDPS, résoudre ces conflits internes est une condition sine qua non pour éviter une érosion de sa position dominante sur la scène politique de la RDC.
La fragmentation du parti pourrait également permettre à des adversaires politiques de capitaliser sur ces faiblesses internes, en exploitant les divisions pour renforcer leur propre position et gagner en influence.
3. Gestion des Ambitions et Accusations Mutuelles : Vers une Réconciliation Urgente au sein de l’UDPS
La crise interne au sein de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a atteint un niveau critique, exacerbée par des ambitions divergentes et des accusations réciproques qui minent gravement la cohésion du parti.
La lutte pour les positions de pouvoir, alimentée par des ambitions personnelles incontrôlées, a non seulement intensifié les tensions au sein du parti mais a aussi conduit à une fragmentation désastreuse de ses structures. Ces rivalités exacerbées ont engendré un climat d'accusations mutuelles et de méfiance, compromettant ainsi le fonctionnement harmonieux du parti.
La situation est aggravée par un regard complice, voire indifférent, de la part de l'autorité morale du parti et des cadres influents. Ce soutien tacite ou passif à ces divisions internes a permis à la crise de se développer sans véritable opposition ou intervention corrective. Le manque d’action décisive pour adresser les conflits internes a laissé le parti vulnérable, fragilisant ses institutions à tous les niveaux.
Pour éviter une détérioration supplémentaire de cette crise, il est impératif que les membres de l’UDPS se mobilisent en faveur d’une réconciliation sincère et d’une consolidation interne. La reconstruction du parti doit commencer par une réaffirmation claire des valeurs fondamentales qui ont historiquement soutenu l’UDPS. Il est crucial de mettre de côté les ambitions personnelles au profit des intérêts collectifs et de l’avenir du parti.
Un processus de réconciliation efficace devrait inclure plusieurs éléments clés. Premièrement, un dialogue constructif entre les factions rivales doit être instauré, avec l’aide de médiateurs neutres pour faciliter la communication et la compréhension mutuelle. La mise en œuvre de mécanismes de décision démocratiques au sein du parti est essentielle pour restaurer la confiance et promouvoir une véritable unité.
De plus, l’établissement d’accords temporaires de partage du pouvoir et de responsabilités pourrait offrir une solution pour équilibrer les intérêts divergents tout en préservant la cohésion du parti.
Ces accords doivent être conçus pour garantir une représentation équitable de toutes les factions tout en évitant des déséquilibres qui pourraient raviver les tensions.
Parallèlement, il est nécessaire de mettre en place des formations spécifiques en gestion des conflits pour les membres du parti. Ces formations, accompagnées de sessions de sensibilisation sur les principes de respect mutuel et de coopération, joueront un rôle crucial dans la résolution des tensions et la restauration d’un climat de respect et de collaboration.
Ces démarches visent non seulement à surmonter les conflits internes immédiats mais aussi à préparer le parti pour une transition politique efficace et à maintenir son influence sur la scène politique nationale.
En somme, il est impératif que l’UDPS prenne des mesures audacieuses pour surmonter cette crise. L’avenir du parti et son rôle dans le développement politique de la République Démocratique du Congo dépendent de sa capacité à adresser ces défis internes avec sérieux et détermination.
La réconciliation et la consolidation interne sont les clés pour restaurer la force et l’intégrité de l’UDPS, garantissant ainsi sa pertinence et son efficacité dans les années à venir.
4. Conclusion
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) s’est toujours imposée comme le bastion de la démocratie et du progrès en République Démocratique du Congo. Aujourd’hui, alors que le parti se trouve à un tournant décisif, il est impératif que chaque membre et cadre fasse preuve de la même détermination qui a forgé notre histoire. Les conflits internes persistants ne sont pas une simple crise organisationnelle ; ils menacent l’intégrité du parti et l’avenir politique de notre nation.
Chaque jour qui passe sans une résolution claire de ces disputes accroît la division et fragilise la position stratégique de l’UDPS. Il ne suffit pas de déplorer la situation ; il est urgent d’agir.
Nous devons nous mobiliser collectivement pour restaurer l’unité, réaffirmer nos principes fondateurs et mettre en œuvre une gouvernance transparente et inclusive.
La réconciliation n’est pas une option, mais une nécessité impérieuse pour éviter une crise inutile qui sacrifierait non seulement l’avenir du parti, mais aussi celui du peuple congolais.
L’heure est à l’action déterminée. Nous devons transcender nos différends personnels et travailler ensemble pour réinventer notre parti, pour que l’UDPS puisse continuer à jouer son rôle crucial dans le développement de la RDC.
Cette crise interne est un test de notre engagement envers les valeurs que nous avons défendues avec tant de courage. Le succès de notre démarche de réconciliation sera non seulement déterminant pour la survie du parti, mais aussi pour la stabilité et le progrès de notre pays dans les années à venir.
Ne laissons pas le destin de notre parti et de notre nation entre les mains de quelques-uns. Agissons maintenant, pour un avenir politique stable et prospère pour la République Démocratique du Congo.
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