Rendre hommage aux morts et aux survivants du génocide congolais, dénoncer le pillage systématique des ressources mais aussi et surtout raviver la flamme patriotique au moment où leur pays continue de subir les affres d’une agression lâche et injuste de la part de son voisin, le Rwanda.
La diaspora congolaise du Gabon a commémoré les disparus de la guerre qui sévit dans la partie Est de la RDC. Lors de cet événement de dénonciation et de sensibilisation qui s’est déroulé le vendredi 02 Août à l’hôtel Tropicana dans la partie nord de Libreville, la symbolique du deuil à travers le port de la tenue noire était bel et bien au rendez-vous. L’atmosphère ne pouvait qu’être lourde et pesante.
C’est le sens à donner à l’initiative prise par l’ambassade de la République Démocratique du Congo au Gabon qui a organisé une conférence débat sur le thème : « Genocost congolais : Genèse, enjeux et recommandations ».
Citant le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, le professeur Bikelebieto Wata Felix, principal conférencier du jour, n’y est pas allé par le dos de la cuillère pour retracer la genèse de ce conflit ravageur en présence d’une belle brochette d’ambassadeurs, de diplomates accrédités et face à la communauté congolaise qui s’est mobilisée pour la circonstance.
«Tous les malheurs des Congolais remontent au 2 août 1998 ; cette date marque en effet la naissance d’une insurrection dans l’Est de la RD Congo, qui par la suite a pris des proportions extrêmes et révélé son vrai visage d’agression la plus meurtrière de l’histoire de la RD Congo de la part de son voisin le Rwanda à travers ses supplétifs du M23 ».
Concernant les enjeux, ceux-ci sont malheureusement antagonistes selon les protagonistes. Morceaux choisis : « Il s’agit Genocost matérialisé par des tueries massives pour des intérêts économiques ; c’est une guerre d’occupation, de prédation et de pillages de minerais stratégiques notamment les 3 T (coltan, tantalite, tungstène) et d’autres ressources naturelles de la RDC qui profite à une chaine d’acteurs jouant le rôle de marionnettistes en tête desquels le Rwanda, les groupes criminels et affairistes occidentaux » a dit d’emblée le professeur conférencier.
Avant d’ajouter : « Pays solution face aux grands défis actuels de l’humanité dont la lutte contre le réchauffement climatique, la transition énergétique et l’autosuffisance alimentaire,la RDC développe tous les mécanismes de résilience et s’emploie à se battre pour ramener la paix à n'importe quel prix car sans la paix, il n'y a pas de développement ».
Dans sa ligne, la RDC se bat avec des stratégies comme la révision des contrats miniers, la transformation sur fond d’une industrialisation locale adossée à un discours invitant les uns et les autres de sortir de l’option de la contrebande marquée par des minerais de sang vers une logique de partenariat gagnant-gagnant dans le respect de la vie des Congolais.
En guise de clou pour cette commémoration pleine d’émoi, l’ambassadeur de la RDC François Luambo en bon diplomate a apaisé les esprits en ces termes. « Il faut continuer à négocier ; il y a trois(03) jours, nous étions à Luanda auprès du président João Lourenço pour la tenue de la 2ème réunion ministérielle sur la situation sécuritaire et de paix en RDC avec comme points d’orgue le Cessez-le- feu ; le plan de neutralisation des FDLR et le plan de désengagement des troupes ; les négociateurs devraient se retrouver vers le 15 août».
Outre Libreville, notons que l’ensemble de la diaspora congolaise éparpillée à travers le monde (Bruxelles, Paris, Londres etc.) est montée au créneau et s’est appropriée cette commémoration aux morts de l’Est et aux survivants.
Dans cette mobilisation, l’opinion congolaise dans l’ensemble épingle la communauté internationale qu’elle accuse d’inaction, de complicité et d’une logique du double standard se traduisant par la mobilisation spontanée en faveur des morts issus des espaces des nantis qui contraste avec l’indifférence face aux morts de la RDC. Elle dénonce sans fioriture la duplicité sous forme de «Deux poids, deux mesures».
(Eric Kamba, Analyste de la Géopolitique, Coordonnateur de CADA)
Après les deux trêves humanitaires de 15 jours chacune décrétées par les USA dans le cadre de la guerre à l’Est de la RDC sur fond de l’organisation des élections générales rwandaises qui ont vu l’autocrate Paul Kagame l’emporter plus qu’à la soviétique, il s’en est suivi, une fois de plus avec l’appui des Américains, un cessez-le-feu signé ce 30 juillet à Luanda entre Kinshasa et Kigali, sous la médiation du président angolais Joao Lourenço.
Entré en vigueur le 03 août à 23 H 59’, heure locale, ce cessez-le-feu, qui remet à plat la question des FDLR et que le M23, déterminé à étendre ses conquêtes territoriales, ne semble pas reconnaître, est loin de rassurer les Congolais, dont nombreux n’ont pas manqué d’exprimer une vive colère et dénoncent le flou qui l’entoure. Quels sont alors les risques et les avantages de ce cessez-le-feu pour lequel le président Félix Tshisekedi a donné son aval à partir de Bruxelles où il était en séjour médical ?
Ce 06 août, soit six jours après la communication de la présidence de la République au sujet de son état de santé qui avait nécessité un suivi en Belgique, l’empêchant de ce fait de participer le 2 août aux commémorations du Genocost à Kisangani, le président Félix Tshisekedi a donné de la voix à partir de la capitale belge à travers la radio Top Congo, coupant ainsi court à toutes les spéculations et rumeurs sur sa santé.
A l’occasion, il a fait un survol de la situation socio-économico-politique et sécuritaire du pays. S’agissant de l’aspect sécuritaire, plus précisément de la guerre à l’Est du pays, il a confirmé l’accord de cessez-le-feu signé tout récemment à Luanda entre Kinshasa et Kigali qu’il a piloté, côté congolais, à partir de Bruxelles à travers la délégation conduite par la ministre d’Etat et ministre des Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba.
A en croire le président congolais, ce cessez-le-feu est le fait des Rwandais par les Américains pour lesquels les autorités congolaises ont une oreille attentive. Il a laissé entendre qu’il faut qu’on en finisse une fois pour toutes avec cette question des FDLR. Pour lui, il n’y aura pas en fait des négociations avec son homologue rwandais, il va plutôt lui parler afin qu’il retire ses militaires du Congo. En aucun cas, a-t-il dit, il n’est point question de négocier avec les pantins rwandais du M23 et de l’AFC (Alliance Fleuve Congo) de Corneille Nangaa pour donner lieu au mixage et brassage des troupes comme jadis.
Sans jambages, il a souligné que c’est Joseph Kabila à la recherche d’une insurrection qui se cache derrière Nangaa. Donc, l’AFC c’est Joseph Kabila.
En effet, la capitale angolaise a accueilli ce 31 juillet la deuxième réunion ministérielle entre le Rwanda et la RDC. Celle-ci a accouché d’un accord de cessez-le-feu illimité entré en vigueur le 04 août à minuit.
Annonçant ce pacte, le président angolais a laissé entendre qu’il sera supervisé par le mécanisme de vérification ad hoc, renforcé en référence au système de planification déjà créé en réponse aux violences. Aucun autre détail n’a été donné par le médiateur bien que, entretemps, la question de sa portée par rapport aux trêves humanitaires taraude les esprits.
Cependant, cet accord, salué par les USA qui en sont à la manœuvre, la France, la Belgique et l’Union européenne, a suscité aussi bien la colère que de nombreuses critiques de la part des Congolais qui sont convaincus que le meilleur langage que comprendrait le Rwanda c’est celui des armes.
Car, non seulement le flou persiste dans ledit accord, mais aussi l’expérience a démontré par le passé que Kigali a toujours profité de telles situations pour tourner la RDC en bourrique, faisant jouer de ce fait, pour des nouvelles conquêtes territoriales, ses pseudo-rebelles congolais qui, souvent, ne s’empêchent de se désolidariser de leur parrain et mentor. Point n’est besoin de souligner que l’actuel cessez-le-feu, qui est à ses débuts, n’a pas fait exception. Lorgnant après le chute de Kanyabayonga sur Beni, Butembo et Lubero avec des perspectives sur l’Ituri ou la Tshopo, le M23-AFC ne s’est pas empêché de capter d’autres localités dans le Nord-Kivu, dont Nyamilima et Ishasha.
Aussi, bien de Congolais sont irrités par la remise à plat de la question des FDLR que le Rwanda continue, 30 ans après l’invasion du Congo, à brandir comme un danger à ses frontières pour le remake du génocide. Pourtant, depuis tous ces temps, le territoire rwandais n’a jamais été attaqué à partir du pays de Lumumba et que, trois décennies après, les fameux génocidaires rwandais n’ont plus la même posture.
Qu’est-ce qui a poussé Kinshasa à cet accord ?
Soutien du Rwanda, Washington, qui ne cesse de clamer qu’il n’y aura pas d’issue militaire à la crise à l’Est de la RDC, semble revoir son cap sur cette dernière dont l’importance se passe de tout commentaire par ces temps de transition énergétique et numérique. A cet effet, il exerce une vive pression sur Kigali et Kinshasa pour des nouvelles perspectives dans la sous-région des Grands Lacs qui n’est pas à l’abri d’autres puissances, notamment la Russie et la Chine.
Pour pousser à la table des négociations la RDC qui avait posé des conditions, notamment le retrait préalable des troupes rwandaises estimées présentement à 4 000 hommes ou plus, les USA ont émis quelques signaux. C’est notamment l’adoption par le Conseil de sécurité de la Résolution 2746 (2024) autorisant le soutien renforcé des Nations unies, par le biais de la MONUSCO, à la force de la SADC en RDC (SAMIRDC).
Résolution dont s’est félicitée la mission onusienne et qui, selon elle, constitue une marque d’engagement de la communauté internationale en soutien aux efforts de sécurité et de stabilisation en RDC. Lequel engagement va se traduire par l’apport d’une assistance, notamment à travers une coordination améliorée, un partage d’informations et un soutien technique et logistique dans le but de renforcer les capacités de la SAMIRDC, tout en assurant les normes internationales en matière de droit international humanitaire et des droits de l’homme. Aussi, la MONUSCO devra mettre à disposition ses actifs aériens et logistiques pour les opérations médicales et les évacuations des blessés, tout en facilitant les mouvements des troupes de la SAMIRDC en préservant la sécurité ses personnels.
En effet, sous prétexte de ne pas attiser les tensions régionales, Washington s’était opposé il y a un mois (le 08 juillet) au soutien complet de l’ONU à la SAMIRDC sollicité par l’UA et la SADC pour appuyer l’armée congolaise à combattre les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise. Il en avait appelé ainsi à un soutien plutôt limité.
Donc, cette Résolution, dont on attend sans atermoiement la mise en œuvre effective, est une perche que la RDC ne pouvait ne pas saisir. Sur ces entrefaites, le Rwanda est de plus en plus perçu sous des primes quelque peu déformants. Par exemple, ses relations avec la Belgique sont de plus en plus tendues ; cette dernière ayant décidé de retirer sa demande d’agrément au Rwanda pour la nomination d’un nouvel ambassadeur belge à Kigali. Ceci non sans compter l’opposition du Rwanda à la nomination d’un diplomate belge comme envoyé spécial de l’Union européenne dans la sous-région des Grands Lacs. Aussi, Londres, un des grands soutiens occidentaux de Kigali, n’a pas hésité, à l’avènement du tout nouveau premier ministre, d’envoyer à la poubelle l’accord faisant de Kigali son sous-traitant en matière des migrants au Royaume Uni. Même la France, qui caresse le Rwanda dans le sens des poils en raison de sa responsabilité supposée dans le génocide, l’appelle à retirer ses soudards du Congo.
Ainsi qu’il semble se dégager, le contexte diplomatique et géopolitique est quelque peu flatteur pour Kinshasa. Est-ce pour autant qu’il tire des avantages de ce cessez-le-feu ? En revanche, quels en sont les risques ?
Généralement, le cessez-le-feu, pour autant qu’il soit respecté, signifie l’arrêt des combats et augure une ère des négociations pouvant conduire aux accords de paix en vue de penser développement. En outre, pour le cas en espèce, il crée les conditions d’une désescalade entre la RDC et le Rwanda, desserre l’étau sur la population congolaise à la fois cible et victime des dommages collatéraux, permet une circulation aussi bien des hommes qui peuvent ainsi rejoindre leurs patelins que de l’aide humanitaire qui peut, dans ce cas, parvenir aux sinistrés et autres vulnérables éparpillés dans les zones en conflit ou aux alentours.
Mais, comme l’a démontré l’expérience depuis 30 ans, les trêves et cessez-le-feu sont des moments propices pour le régime de Kigali de prendre un répit pour se réorganiser afin de devenir plus redoutable et étendre ainsi ses zones d’influence au Congo, de façon à faire pencher en sa faveur les négociations à venir. A cet effet, il utilise ses supplétifs, le M23 autrefois et l’AFC présentement, comme cheval de Troie qui, à chaque fois, déclare ne pas se reconnaître dans les accords signés par leur mentor connu de toute la communauté internationale qui tourne, cependant, autour du pot en lieu et place de le sanctionner.
Point n’est besoin de rappeler, comme le note le journaliste Nicaise Kibel’Bel Oka dans son nouveau livre « Rébellions rwandaises au Kivu (1996-2024). Une stratégie de la balkanisation du Congo », que le tyran rwandais bénéficie jusque-là du « privilège de l’impunité internationale » sur lequel son pays construit sa stratégie de renaissance et toute sa diplomatie d’influence dans la sous-région.
Et de soutenir, citant Titi Palé : « Paul Kagame s’est servi de cette ressource capitale du privilège de l’impunité non seulement pour commettre des actes criminels en interne, pourchassant ses ennemis d’hier et procédant à des chasses aux sorcières, mais détournant également l’attention des observateurs de ce qui se passe en interne pour ne considérer que la responsabilité des pays occidentaux et de leurs diplomates qui n’ont pas empêché le pire ». Les crimes, il les a commis aussi à l’extérieur, en l’occurrence en RDC.
Le grand risque pour la RDC réside dans le fait que les FARDC, malgré une certaine montée en puissance, éprouvent de la peine, parce qu’infiltrées massivement jadis à coup de mixage et de brassage avec impact négatif sur la chaîne de commandement, à servir de rampe de lancement et de soutien à la diplomatie congolaise.
La bonne foi n’existant pas dans une guerre, ces dernières se doivent, cependant, de se préparer, sur fond des réformes à impulser, pour parer à toute éventualité. Elles doivent être vigilantes et ne pas miser en soi sur ce cessez-le-feu qui est plus un acte politique.
Joseph Kabila, un autre acteur qui s’invite au conflit
Au cours de son interview à Top Congo, le président Félix Tshisekedi ne s’est fait pas prier pour présenter son prédécesseur Joseph Kabila comme un nouvel acteur dans le conflit à l’Est du Congo. Il a dit sans circonlocutions que Corneille Nangaa, c’est lui. Cette déclaration est retournée dans tous les sens par les analystes politiques et les états-majors politiques au Congo, voire ailleurs. Le camp Kabila crie quant à lui aux affabulations pour détourner l’attention de la population sur la situation difficile que traverse le pays sur le plan tant socio-économique que sécuritaire. Secrétaire permanent adjoint du PPRD, Ferdinand Kambere, pour ne citer que lui, s’étonne de la déclaration du président Félix Tshisekedi, alors que leur Autorité morale n’a nullement été citée dans le procès de Corneille Nangaa et consorts qui vient de se terminer par des condamnations à mort à la pelle. Sans doute que le haut cadre du PPRD n’a pas suivi ce procès avec assiduité. Joseph Kabila a été bel et bien cité comme étant de mèche avec le leader de l’AFC par un de ses lieutenants arrêtés en Tanzanie et rapatrié au Congo, Eric Kuba.
A dire vrai, à son niveau de responsabilité, le président Félix Tshisekedi ne peut faire pareille déclaration s’il n’a pas suffisamment d’informations vérifiées et recoupées. Jusqu’à preuve du contraire, il reste la personne la mieux informée en RDC, alimentée en cela par les services de sécurité tant civils que militaires nationaux, voire par certains canaux étrangers. Le fait que l’ancien président Joseph Kabila soit sorti du pays clandestinement après qu’il se soit plaint auprès de certains présidents africains et ambassadeurs occidentaux accrédités en RDC au motif que la nasse du régime en place semblait se refermer sur ses partisans, est indicateur de son état d’âme. Cette sortie excluait, en principe, son retour normal au pays.
En effet, il ne peut s’expliquer et convaincre sur le fait qu’il ait franchi de la sorte les frontières nationales. En d’autres termes, il ne peut regagner le Congo à condition soit de trouver un compromis avec son successeur, soit de renverser son régime ou de participer à son renversement. Joseph Kabila connaît non seulement l’armée et les services de sécurité en RDC, mais aussi les principaux personnages qui en sont aux commandes.
A l’annonce par Augustin Kabuya, secrétaire générale de l’UDPS, de ce départ clandestin du pays de l’ancien président de la République, les uns parmi les grosses têtes de sa famille politique avaient, à gorge déployée, soutenu que rien de tel n’était vrai, tandis que les autres tenaient à faire voir qu’il se retrouvait hors du pays pour des questions liées à ses recherches académiques. Mais personne d’entre eux n’a jamais expliqué pourquoi il a dû quitter le pays de cette manière, sans laisser des traces à la DGM.
D’ailleurs, en juillet 2023, le président ougandais Museveni l’avait accusé de soutenir les ADF en leur permettant d’établir de vastes camps et de mener des activités économiques. Incriminé, Joseph Kabila avait, à travers un communiqué, démenti les accusations du chef de l’Etat ougandais, les qualifiant de fausses, gratuites et tout simplement de ridicules visant à distraire le peuple congolais et à le diviser. En passant, le maître de Kampala en avait eu pour son grade, car présenté comme l’un des principaux déstabilisateurs de la région.
Régira-t-il aussi de la sorte à la déclaration de son successeur ?
Rien n’est moins sûr. Mais est-il qu’il n’a jamais condamné la prise des armes par Corneille Nangaa sous instigation du Rwanda, ni ses partisans qui ont rallié son mouvement. Il est aussi à se demander s’il avait, pendant ses 18 ans de règne, effectivement coupé le cordon ombilical avec le régime rwandais dont il est l’émanation.
Ça, c'est le nouveau narratif du grand-frère Etat congolais dans ses rapports tumultueux avec le petit-frère Etat rwandais...
*"Dans un communiqué diffusé lundi 29 juillet, le Gouvernement congolais demande à l’OACI de sanctionner les RDF et leurs alliés AFC/M23. Il les accuse de compromettre la sécurité du transport aérien civil à travers des attaques de brouillage posant un risque significatif pour tous les vols dans la région du Nord-Kivu. Kinshasa indique que 'des interférences dangereuses sont observées dans les systèmes de positionnement global (GPS) des avions.
Ces perturbations, causées par des attaques de brouillage et d'usurpation d'identité ('spoofing'), touchent les zones de vol de la province du Nord-Kivu autour de Goma, incluant Beni, Butembo, Kibumba, et Kanyabayonga'. Ces actes compromettent gravement la sécurité du transport aérien civil, posant un risque significatif pour tous les vols, y compris les compagnies aériennes commerciales, note le communiqué, signé par le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya. Il redoute également leur incidence négative sur les missions humanitaires dans la région. 'Ces brouillages sont l'œuvre des Rwanda Defense Force (RDF) et de ses alliés, les terroristes de l'AFC/M23', souligne Kinshasa, citant une enquête technique réalisée par les services compétents et corroborée par des rapports d'experts des Nations unies". Reprise intégralement et publiée ce mardi 30 juillet 2024, cette dépêche est de radiookapi.net. De quoi en rajouter à une crise diplomatique et sécuritaire déjà déstabilisatrice pour la sous-région des Grands Lacs et, bien entendu, retarder le retrait de la Monusco non sans accélérer le déploiement de la Force régionale de la SACD...".
Preuve d'un Etat sans ambition d'exercer quelque leadership
Voulu exprès moqueur, provocateur, mais surtout, interpellateur, le titre renvoie au désespoir de tout parent réduit à constater les penchants plaintifs, pleurnichards de l'aîné (e) de ses enfants face aux caprices du cadet (ou de la cadette). Aucun parent responsable ne s'en réjouit. Au contraire, il souhaite secrètement voir l'aîné infliger une correction "disproportionnée" à son petit-frère ou petite-sœur qui, de façon consciente ou même inconsciente, trouve une joie indicible dans la provocation.
Ainsi en est-il de la communauté internationale (parent) face à la RDC (grand-frère) et au Rwanda (petit-frère).
Certes, une partie de l'opinion congolaise est pour un affrontement direct Fardc/Rdf. Une autre est plutôt pour des opérations coups de poing, genre raids.
Et là, juste un exemple, certains en viennent, non sans raison, à se demander comment le Rwanda peut-il se permettre de brouiller le système de communication aérien dans le Kivu, et la RDC semble ne pas avoir les capacités techniques d'en faire autant ! Car en termes de fréquentation aérienne, le trafic sur l'aéroport international de Kigali est plus important que celui sur l'aéroport international de Goma.
S'il s'avère que notre pays n'en a pas la capacité, c'est la preuve que nous sommes un État sans ambition d'exercer quelque leadership.
Autre exemple : le Rwanda, comme tous les États du monde, ne peut pas dire qu'il est blindé contre toutes formes d'attaques. L'histoire récente du monde le prouve : les unes collectives, les autres isolées, les attaques et contre-attaques sont légion dans tous les Etats. Par quoi alors s'explique la capacité du Rwanda d'infiltrer les Fardc et d'y mener des actions terroristes, et l'incapacité de la RDC d'infiltrer aussi la Rdf pour le même objectif !
Par quoi s'explique, en plus, la capacité du Rwanda de convaincre les "partenaires de la filière minière" de s'approvisionner en minerais de sang en provenance du Congo pendant que la RDC, elle-même, est incapable de leur proposer mieux puisqu'étant le propriétaire des gisements concernés ? Au contraire, on l'entraîne dans la voie suicidaire d'un procès à charge d'Apple sans en peser l'effet boomerang ! Le cabinet d'avocats français chargé du dossier percevra ses honoraires, mais la RDC risque, quant à elle, de perdre des partenaires potentiels de la Hi-Tech.
Déjà, le Petit Rwanda dame le pion au Grand Congo dans l'exploitation du gaz méthane sur le lac Kivu, propriété commune aux deux pays. Pendant que le Nord-Kivu et le Sud-Kivu peinent à jouir de cette énergie à leur portée, le Rwanda l'exploite au maximum à son profit.
Ayons le courage et l'honnêteté de l'admettre
Le leadership - Honni soit qui mal y pense ! - c'est la capacité de mettre à profit les atouts dont on dispose et d'en faire bénéficier en priorité la communauté pouvant être une famille, une école, un travail, une église, une ONG, un parti politique etc.
C'est bien, pour la RDC, de se présenter au monde en grand Etat au cœur de l'Afrique avec de grandes ressources au point de s'afficher "pays solution" !
Mais, que valent ces atouts si, en 64 ans d'indépendance, le FMI (qui nous assiste et nous félicite pour nos performances dans la gouvernance financière) nous classe calmement parmi les 10 pays les plus pauvres au monde !
Et là, ayons le courage et l'honnêteté de l'admettre, ce n'est pas à cause du Rwanda, moins encore de l'un ou l'autre des 8 voisins constituant la base de la Communauté internationale.
Ces 9 voisins savent leur propre existence rivée à la RDC. Jusqu'en 2015, neuf des 11 provinces congolaises partageraient les mêmes frontières avec les 9 voisins. Il s'agit, pour rappel :
-du Kongo Central avec l'Angola et le Congo-Brazzaville,
-de Kinshasa avec ce pays,
-du Bandundu avec le même pays,
-de l'Equateur avec le Congo-Brazzaville et la RCA,
-de la Province Orientale avec la RCA et le Soudan du Sud,
-du Nord-Kivu avec l'Ouganda et le Rwanda,
-du Sud-Kivu avec le Rwanda et le Burundi,
-du Kasaï Occidental avec l'Angola, et
-du Katanga avec la Tanzanie, la Zambie et l'Angola.
Seuls le Maniema et le Kasaï Oriental n'avaient pas de frontières avec un pays voisin.
C'est pour relever le rôle central (lisez leadership) de la RDC dans la stabilité ou l'instabilité dans la sous-région, voire dans la région.
Buffle RDC et abeille Rwanda
Que le Rwanda ait reçu des " maîtres du monde " mission d'entretenir la déstabilisation continue de la RDC n'a rien de surprenant.
A l'époque de DLC (Demain Le Congo), nous avions eu à comparer la RDC au buffle et le Rwanda à l'abeille.
Il suffit à l'abeille d'entrer dans sa narine pour que le buffle, enragé, se mette à détruire indistinctement tout ce qui l'entoure, écrasant amis et ennemis.
Pour sa sécurité, la communauté internationale directe (9 voisins) a l'obligation de le neutraliser avec, au pire, une balle qui tue ; au mieux, une balle qui endort. Dans les deux cas, le buffle s'affaisse.
Apparemment, à force de réagir par "Papa eh hé : Toto m'a frappé ! Maman eh hé : Toto m'a injurié ! Papa eh hé : Toto a pris ma place ! Maman eh hé : Toto a coupé mon pain !", c'est Kinshasa qui cesse de rassurer.
Il y a moins d'une décennie, le discours politique promouvait la thèse d'une RDC cause d'insécurité dans la région.
Dix ans après, chacun est libre de constater le statu quo pendant que le leadership politique a pourtant changé !
C'est à croire que ce discours avait été suggestionné pour préparer le Congolais à l’inexorable...
Les journalistes Van Jones de CNN et Joy Reid de MSNBC ont dit, à peu de choses près, ceci: “Si vous êtes un noir, vous devez voter pour Kamala Harris.” Pour ces journalistes, la question est celle de l’identité des races, mais pas de l’identité des classes dans un rapport des classes. Ces professionnels de médias afro-américains ne posent pas non plus la question du retour de la lutte des classes. Pourquoi ne le font-ils pas?
Pendant près d’un siècle, le prolétariat a été encaserné à la gauche et, grâce à l’idéologie anti-raciste, on a enfermé la conscience des classes dans une simple question identitaire. Aujourd’hui, on a un nouveau théâtre d’intégration mondiale, qui nous montre que ce n’est pas un problème racial, mais plutôt un rapport de mode de production. La carte est le produit d’une histoire qui découle de la lutte des classes. Le vecteur principal de l’histoire d’aujourd’hui que les deux journalistes semblent ignorer est le mode d’être de la vie du prolétaire américain ; ils ne font sans doute pas partie d’électeurs qui vivent au jour le jour. Ils font partie du gauchisme de la marchandise.
Le gauchisme de la marchandise est l’expression supérieure de l’abrutissement total de l’homme dans la réification du village planétaire marchand. Aujourd’hui tout ce qui organise le crédit est déstructuré. Or, une société qui est déstructurée dans son infrastructure est déstructurée politiquement. La seule personne qui l’a remarqué est l’actuel candidat à l’élection présidentielle américaine, Robert F. Kennedy Junior. Kennedy veut devenir président pour s’attaquer à la dette publique de plusieurs milliers des milliards. La dette américaine bénéficie aux grandes corporations, notamment les compagnies pharmaceutiques, le complexe militaro-industriel ou les compagnies du pétrole et de charbon, etc… RFK souligne que le coût des maladies chroniques dépassent les centaines des milliards des dollars ; il est même supérieur au budget de l’armée américaine. RFK nous rappelle qu’il y a trente ans il n’était pas impossible qu’un pédiatre ne rencontre au cours de sa carrière qu’un seul ou deux cas d’enfants diabétiques. Aujourd’hui, un enfant sur trois est déclaré prédiabétique. Les usines pharmaceutiques s’enrichissent sur nos maladies. RFK a épinglé le réel combat qui doit être insurrectionnel. L’insurrection vient quand la cartographie des malaises de lutte des classes a produit une solidification de l’instinct des classes qui s’est structuré et suffisamment organisé pour produire à partir de cet en-soi du territoire un pour-soi de l’advenir qui fait mouvement et contestation.
La prolétarisation de la population afro-américaine est renfoncée ces dernières années par une immigration incontrôlée. La question de l’immigration est devenue la question sociale et centrale pour le prolétariat. J’aimerais préfacer cette dernière partie du MDW par le fait que la géographie, c’est l’histoire qui s’incarne dans l’espace et l’histoire est la géographie qui fait mouvement dans le temps. La question de l’immigration est une question de lutte des classes ; cela se manifeste à travers le vote dans le Midwest américain où le prolétariat ressent le poids d’une organisation politique à la merci des corporations marchandes. Le Capital de Marx, dans sa 7ème section du chapitre 5, parle de l’armée de réserve qui a pour but de réduire non seulement le coût de la production mais aussi la reproduction du prolétariat insurrectionnel. L’armée de réserve est une temporalité en mouvement. RFK est le seul à avoir compris effectivement que le véritable danger pour l’Amérique, ce sont les corporations multinationales qui, comme des sangsues, vivent du sang de leurs victimes que nous sommes. Le fond de la compagne de RFK, c’est l’appel à l’insurrection du prolétariat contre les causes majeures de son maintien dans la pauvreté. De trois dangers que Jefferson a dénoncés contre la “démocratie” – le gouvernement, la religion organisée et le monopole des corporations – ce dernier a avalé tout le reste. Les corporations dominent les gouvernements dont elles financent les élections ; les gouvernements modernes ne sont que des comités qui gèrent les affaires communes de la classe bourgeoise toute entière. Les corporations ont aussi avalé les religions organisées. Elles sont restées les seules ennemies du prolétariat. Nos deux journalistes afro-américains accompagnent le pouvoir qui lui-même est l’émanation des conditions économiques imposées par les corporations. L’appel à voter Kamala Harris par le seul fait d’avoir la peau noire reflète exactement ce que sont ceux qui font cet appel, en ce qu’ils coïncident avec leur production, aussi bien ce qu’ils produisent sur le plan médiatique qu’avec la façon dont ils le produisent. Comme le soutient Marx, ce que sont les individus dépend des conditions matérielles de leur production.
RFK est l’intelligence sociale de l’Amérique contemporaine. Il cherche le pouvoir pour s’attaquer aux grandes firmes pharmaceutiques qui, à travers nos maladies, s’enrichissent sur un prolétariat qui ne cesse de grandir. Ce prolétariat est appelé à devenir insurrectionnelle dans la ligne des jacqueries paysannes qui ont lutté pour la survie de ce que nous avons d’inaliénable, d’inappropriable et de non-monnayable. Il ne s’agit plus d’améliorer le salaire, cette prison de la catégorie marchande, mais d’abolir le salariat. Comme le disait Marx, le salariat est pire que l’esclavage ; car l’esclave est vendu une fois pour toutes alors que le salarié se vend chaque jour de sa vie ad vitam æternam. Une société résiste mieux quand s’incruste de l’intérieur un instinct de solidarité et non un réflexe d’identité raciale ou raciste. L’action politique ne vaut rien sans une pensée politique claire. Sans théorie, il n’y a pas d’action. RFK a compris les mécanismes qui unissent le capitalisme quotidien à la catastrophe qui s’annonce sur l’humanité. La théorie critique des races selon laquelle le problème majeur de l’Amérique est l’homme blanc et ses privilèges reste encore au niveau identitaire et nous distrait par rapport à la lutte des classes. Les questions sociétales de race, de transgenre ou de LGBT sont des questions que le capitalisme utilise pour nous éloigner de la question sociale cruciale de la lutte des classes. Le monde académique américaine est simplement crétinisé par la marchandise réifiante et aliénante. C’est d’ailleurs pourquoi l’université est éloignée de la lutte prolétarienne. Elle est protégée dans un bunker théorique chimérique.
L'auteur est professeur des Relations Internationales à l'Université Président Joseph Kasa-Vubu à Boma, en République démocratique du Congo. Il est aussi Il est aussi Attaché Supérieur de Recherche au Centre de Recherche pour les Echanges entre les Peuples, Université de Pékin; ET Chercheur Invité à l’Institut pour la Coopération Mondiale et la Compréhension Mutuelle entre les Peuples, toujours à l’Université de Pékin.
1. Introduction :
« Mon arme, ce sont les médias, les conférences, la protestation, l’organisation». Dans toutes mes interventions dans les médias, je m’inspire toujours de cette citation du Professeur Américain Kenneth S. Carr. Contrairement aux politiciens Congolais, je n’interviens pas pour colmater les choses avec un français impeccable, avec des soundbites ou petites phrases à caractère politique et propagandiste pour impressionner, pour frapper les esprits. Non ! J’interviens pour tenter de répondre aux questions que le petit peuple se pose par rapport à la situation qui prévaut à l’est de la RDC, qui apparait être un grand arrangement au détriment de notre pays et de notre peuple ! A Rubaya, par exemple, la production et le commerce des minerais vers le Rwanda et l’Ouganda sont sous le contrôle de la Coalition des Patriotes Résistants Congolais-Force de Frappe (PARECO-FF), des Wazalendo et du M23, selon le dernier rapport des experts de l’ONU.
2. Objectif des sanctions : Sauver la face des Etats-Unis :
Tout d’abord, nous devons savoir qu’en annonçant une nouvelle salve de sanctions contre les dirigeants de l’AFC et du M23, les Etats-Unis déploient ainsi leur stratégie de soft power (pouvoir douce) envers le peuple Congolais meurtris par les guerres de ressources liées aux intérêts des Etats-Unis d’Amérique, fouteurs de merde au Congo, depuis la fabrication des premiers pneus d’automobile fabriqués à partir du caoutchouc rouge de sang congolais, à la première bombe atomique fabriquée à partir de l’uranium congolais, jusqu’aux nouvelles technologies de pointe aujourd’hui développées grâce aux minerais stratégiques de sang congolais. Qu’ils soient républicains ou démocrates, les acteurs de la classe politique américaine s’unissent tous pour protéger les intérêts américains ; car, pour paraphraser Michael C. Ruppert (extrait du film « America : Freedom to Fascism ». Lisez ; « L'Amérique: de la liberté au fascisme »), ces deux grands partis politiques américains sont tous les deux contrôlés par les mêmes intérêts financiers, économiques et corporatifs.
Cependant, le peuple Congolais n’est plus dupe. A l’est du Congo, ce sont les Etats-Unis qui viennent de décréter et de prolonger une trêve dite humanitaire suivie de l’annonce des sanctions contre les rebelles de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), dont fait partie le M23, visant notamment Bertrand Bisimwa, président du M23, Charles Sematama, un ancien colonel de l’armée congolaise qui avait fait défection en janvier 2020 dans le territoire de Walikale au Nord-Kivu avant de rejoindre le Sud-Kivu où il est commandant adjoint de la milice Twirwaneho, un groupe armé affilié à l’AFC et Corneille Nangaa, ancien président de la commission électorale et président de l’AFC.
Cette initiative américaine se justifie par le fait que le dernier rapport des experts de l’ONU évoque clairement l’existence des « preuves substantielles » sur « l’intervention directe des forces de défense rwandaises » en RDC aux côtés des rebelles du M23. De son côté, l'Ouganda est épinglé pour son soutien prouvé à la rébellion.
Selon le rapport, « l’Ouganda n’a pas interdit le passage sur son territoire des troupes du M23 et de l’armée rwandaise (RDF), y compris lorsque le M23 a pris Bunangana, le 12 juin 2022, avec l’appui de la RDF».
Le Groupe d’experts a déclaré avoir des preuves confirmant le « soutien actif donné au M23 par certains responsables des « Uganda Peoples' Defence Forces» or UPDF et le commandement des services de renseignement militaire».
Des sources de renseignement et des personnes proches du M23 ont également confirmé, « la présence d’officiers du renseignement militaire ougandais à Bunangana depuis au moins la fin de l’année 2023 pour assurer la coordination avec les chefs du M23, fournir de la logistique et transporter les chefs du M23 vers les zones contrôlées par le M23 », soutient le rapport.
Il est sans doute clair que les Etats-Unis se sentent indirectement concernés et éclaboussés par le rapport, eux qui, ensemble avec les puissances européennes surtout la Grande Bretagne, ont toujours été les maitres à penser de Museveni et de Kagame dans les guerres de ressources par procuration qui ensanglantent l’est de la RDC pendant plus de trois décennies maintenant ; car ce sont les minerais stratégiques ainsi pillés au Congo qui alimentent les bourses occidentales.
Le bilan de toutes ces guerres qui continuent à déstabiliser la partie orientale de RDC a déjà atteint des proportions génocidaires : «Plus de 10 millions de morts, 500 000 femmes violées, violation du territoire national de la RDC, sous le silence et l’inaction de la communauté internationale», selon le politologue, journaliste et essayiste franco-camerounais Charles Onana. Et les Etats-Unis ont toujours imposé des sanctions contre les soi-disant rebelles responsables de ces crimes imprescriptibles, de Nkundabatware à Corneille Nangaa aujourd’hui. Demain peut-être d’autres sanctions seront imposées contre de « nouveaux rebelles ». Makenga, Bisimwa et consorts, Nangaa lui-même, ont déjà été sanctionnés plusieurs fois. Ils s’en moquent et sont toujours « au front ». Qu’est ce qui leur est arrivé ? Rien ! Qu’est ce qui a changé et qu’est ce qui changera ? Rien ! Il n’y a que les vrais Congolais qui sauveront le Congo !
Pendant la récente campagne électorale, usant de la malice tutsi (« ubwenge »), Kagame est allé jusqu’à accuser les États-Unis d’exploiter les minerais de la RDC de manière effrénée.
« Les États-Unis exploitent les minerais de la RDC beaucoup plus que ne le ferait même le Rwanda à 100 %. Pendant que le Rwanda se concentre sur la construction d’une économie durable et le bien-être de sa population, les États-Unis ne se préoccupent que de remplir leurs propres coffres aux dépens du Congo,» a-t-il déclaré.
Kagame a également affirmé que les autorités américaines ferment les yeux sur ces pratiques, privilégiant leurs intérêts économiques à court terme plutôt que le respect du droit international.
Cela a fait suite à l’accusation de Washington selon laquelle les forces armées rwandaises ont été à l'origine d’un bombardement sur un camp de déplacés dans l'est de la RDC qui a fait au moins neuf morts. - Voir Josue Kalubi, Élection présidentielle au Rwanda: Kagame accuse les États-Unis d’exploiter les minerais de la RDC, Journal des Nations / MCP , via mediacongo.net, 14.07.2024.
S'agissait-il vraiment d’une escalade entre Washington et KIgali? Pas vraiment ! Le Rwanda se comporte comme « l’Israël de la Région des Grands Lacs ».
Les Etats-Unis peuvent critiquer l'Etat Hébreu au Moyen Orient et l’Etat Tutsi dans la Région des Grands Lacs Africains (le président Joe Biden a même déclaré pour la première fois qu'il suspendrait certaines livraisons d’armes américaines à Israël - dont il a reconnu qu’elles ont été utilisées pour tuer des civils à Gaza - si le Premier ministre Benjamin Netanyahu ordonne une invasion majeure de la ville de Rafah), mais dans les milieux politiques américains, les références à la Shoah dans les approches scientifiques, juridiques, idéologiques, politiques et militaires du génocide des Tutsi (selon la version kagamiènne qui laisse l’auteure Canadienne Judi Rever, par exemple, très dubitative) restent omniprésentes. C'est pour cela qu'Israël et le Rwanda et l'Ouganda peuvent se tirer d'affaires après avoir commis des crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Palestine et au Congo respectivement. Il incombe aux Congolais de mettre fin à l’épuration ethnique et au génocide à l’est de leur pays en ramenant la guerre d’où elle est venue, comme l’envisageait Mzee Laurent-Désiré Kabila.
Les Etats-Unis veulent tout simplement sauver leur face sans aller plus loin. Aller plus loin impliquerait le déploiement de l’armée américaine et la force de l’Union européenne à la frontière entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda, respectivement, pour ôter des prétextes à Museveni et Kagame et rassurer tout le monde.
Aller plus loin impliquerait l’imposition des sanctions à la fois contre les acteurs locaux, régionaux et internationaux responsables de la tragédie que vit le peuple Congolais à l’est du pays pendant presque trois décennies maintenant.
3. Acteurs locaux :
S’agissant des acteurs locaux, il faut sanctionner à la fois les dirigeants de l’AFC dont fait partie le M23 et certains acteurs du gouvernement congolais qui détournent l’argent du pays, nuit et jour, privant ainsi pays des moyens dont il a besoin pour sa reconstruction , privant évidemment les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) des moyens nécessaires dont elles ont besoin pour bouter dehors les agresseurs. D’ailleurs, ces apparatchiks du régime de « Fatshi Béton » apportent cet argent en Grande Bretagne, en France, aux Etats-Unis, au Canada, etc. Mais alors, si un voleur apporte de l’argent volé et que vous l’accueillez chez vous avec cet argent volé et permettez à ce que cet argent intègre le circuit bancaire de votre pays, vous êtes, vous aussi voleur.
Le malheur de la RDC c’est que, depuis son accession à l’indépendance, elle est dirigée, pour la plus part des cas, par des gens qui ne créent pas le bonheur mais qui poursuivent le bonheur, c’est-à-dire devenir milliardaires eux-mêmes sur base de leur exercice du pouvoir au lieu de s’atteler à la transformation de nos ressources sur place pour créer des emplois et des marchés au profit de notre peuple. Nous sommes un pays des consommateurs des produits finis fabriquées ailleurs à partir de nos propres matières premières, et donc sans industrie nationale, sans banques proprement congolaises, etc. Rien ! Economiquement, nous sommes en quelque sorte des esclaves sans le savoir ! Un pays qui ne transforme rien est un pays des esclaves !
Nous ne sommes plus respectés, même pas par de petits pays voisins comme le Rwanda et l’Ouganda qui sont devenus les pivots des affaires dans la Région des Grands Lacs en se ressourçant au Congo grâce à la complicité des dirigeants Congolais, qui, pour la plus pat des cas, font preuve d’aliénation ou complexe d’infériorité vis-à-vis les Occidentaux et même vis-à-vis Museveni et Kagame.
Sinon comment expliquer que Corneille Nangaa s’allie à Museveni et à Kagame qui versent le sang des Congolais trois décennies durant ?! Il a lui aussi le sang de ses compatriotes sur ses mains ! D’ailleurs, comment Corneille Nangaa va-t-il s’extriquer de la tutelle de Museveni et de Kagame, lui qui se prétend lutter pour le peuple Congolais contre la dictature et la mauvaise gouvernance de Felix Tshisekedi ?
Comment expliquer que Felix Tshisekedi qualifie l’EAC comme étant devenue notre pays et décourage les Congolais de se battre pour des morceaux de terre, leurs terres ancestrales convoitées par les Tutsi ?
Comment expliquer que Felix Tshisekedi qualifie les victimes Congolais de la barbarie tutsi de simples « effets collatéraux » ? - Voir son message écrit au livre du mémorial du « génocide » à Kigali.
Comment expliquer le fait que l’or du Congo soit raffiné au Rwanda ?
Comment expliquer le fait que Felix Tshisekedi est allé ressusciter les M23 alors qu’ils étaient déjà neutralisés sous Joseph Kabila, ce dernier lui ayant laissé le Congo intacte dans ses frontières héritées de la colonisation ? Comment expliquer le fait que les chefs du M23 étaient accueillis, logés, nourris aux frais du trésor public pendant 14 ans mois à Kinshasa et à l’issue de leur séjour, $ 1 million de dollars leur a été donné comme cadeau (selon la revue Africa Intelligence) à l’insu du Président de la République ? Si $1 million de dollars peut sortir du trésor public à l’insu du président de la République, alors a atteint son paroxysme en RDC ! Immédiatement après leur retour de Kinshasa, les M23 ont pris Bunagana qui reste occupée jusqu’à ce jour, soit trois ans plus tard ! On peut dire à juste titre que Kinshasa a fourni les moyens aux dirigeants du M23 pour la prise de Bunagana.
C'était un investissement qui a mal tourné pour les Congolais autochtones de l'est du Congo entassés dans des camps des déplacés devenus des mouroirs et qui ne cessent de crier à la haute trahison. Le régime du président Felix Tshisekedi porte une très grande responsabilité dans ce qui nous arrive à l’est de notre pays.
4. Acteurs régionaux :
S’agissant des acteurs régionaux, l’hypocrisie et la politique de deux poids deux mesures caractérisent la géostratégie et la géopolitique américaines dans la Region des Grands Lacs. Museveni et Kagame sont utilisés par les puissances occidentales comme des chiens de guerre par procuration pour changer les configurations des pays de l’Afrique centrale. La division du Soudan en deux pays distinctifs c’est déjà un acquis et Museveni et Kagame y ont bien joué leur rôle de garçons de course des Occidentaux à cet effet. La deuxième cible c’est la RDC. Tenons garde ! Avez-vous déjà entendu les Etats-Unis imposer des sanctions contre Museveni et Kagame, pour avoir violé l’intégrité territoriale de la RDC contrairement à la Charte des Nations Unies et de l’Union Africaine ; ou pour avoir pillé les richesses de ce pays pour leur propre compte et pour le compte des puissances occidentales ; ou pour y avoir commis des crimes de guerre et crimes contre l’humanité ? Avez-vous déjà entendu les Etats-Unis imposer des sanctions contre Museveni et Kagame ne fut-ce que pour avoir dépassé la limite des mandats requise par les constitutions de leurs pays ? Non ! Apparemment, du point de vue de Washington, ce sont de « bons dictateurs » tout simplement parce qu’ils sont au service des intérêts occidentaux comme Mobutu l’était.
Réitérons que le rapport des experts de l’ONU évoque des preuves attestant du passage régulier de troupes, de véhicules et de matériel militaire du M23 et de la RDF sur le territoire ougandais. Et pourtant, dans le cadre de la mutualisation des forces ougandaises et congolaises, décidée en mai 2021 entre les deux pays (Jean Pierre Bemba, ancien chef rebelle et poulain de Museveni était alors ministre de la défense), 1.700 militaires de l’armée ougandaise (Uganda Peoples' Defence Forces or UPDF) sont déjà déployés sur le territoire congolais pour des opérations conjointes avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) contre les terroristes des Forces Alliées (en anglais Allied Democratic Forces, ADF ou ADF-Nalu) - Voir Radio Okapi : Opérations conjointes FARDC-UPDF : 1 700 militaires ougandais déployés sur le sol congolais, 06/12/2021.
Ironiquement, en février 2020, Paul Kagame et Yoweri Museveni se sont rencontrés à Luanda en Angola, lors d’un sommet où les présidents congolais, Félix Tshisekedi, et angolais João Lourenço ont joué les médiateurs. Objectif : apaiser les tensions entre deux Etats qui s’accusent mutuellement de déstabilisation. Les deux dirigeants se sont engagés à libérer des ressortissants du pays voisin et à s’abstenir de tout acte déstabilisateur. Mais beaucoup d’experts avaient raison d’en douter... – Voir Pascal Airault, Rwanda-Ouganda: entre Paul Kagame et Yoweri Museveni, une guerre sans fin, 4 février 2020.
Cette situation ne discrédite pas l’hypothèse d’une alliance stratégique qui existe entre le Rwanda et l’Ouganda au détriment du Congo. Cette situation créée de toutes pièces constitue un subterfuge et un écran de fumée susceptibles de tromper la vigilance de l’opinion internationale sur les vraies visées de Museveni et de Kagame sur l’est du Congo.
Soudain, deux ans plus tard, l’Est du Congo a été replongé dans la violence depuis que le « groupe rebelle » M23 a relancé son offensive en mars 2022 visiblement soutenus par le Rwanda et l’Ouganda, commettant meurtres et viols. – Voir Radio Okapi: Prise de Bunagana par le M23 : l’histoire se répète 10 ans après ! 14/06/2022.
Une fois de plus, connaissant mal l’âme de ses « fiables frères » Tutsi, surtout leur mentalité d’user du mensonge (« ubwenge ») pour attendre leurs objectifs, Felix Tshsiekedi s’est retrouvé le 6 juillet 2022 devant Paul Kagame à Luanda sous les auspices du Président Angolais Joao Lourenço, désigné médiateur par l'Union Africaine, cette fois-ci pour « la normalisation des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali » et « la cessation immédiate des hostilités », ainsi que « le retrait immédiat et sans condition du M23 de ses positions en RDC. » – Voir TV5MONDE/AFP, RDC/Rwanda : un accord pour une « désescalade » a été décidé à Luanda selon le Président Angolais Lourenço, 06 Juil. 2022.
Enfin, les déclarations récentes, directement sorties de la bouche du président ougandais Yoweri Museveni et de son fils le général Muhoozi Kainerugaba qui est le chef de l'armée de terre ougandaise attestent de l’existence d’une alliance stratégique entre le Rwanda et l’Ouganda au détriment du Congo.
Suite à la réélection de Paul Kagame « avec plus de 90 % des suffrages » (…), Yoweri Museveni, Président de l'Ouganda, a adressé ses félicitations à son homologue rwandais, soulignant l’importance de leur alliance stratégique.
« Son Excellence, Paul Kagame, je souhaite vous féliciter ainsi que le parti FPR pour votre victoire aux élections nationales du Rwanda. Votre réélection témoigne de la confiance et de l'estime que le peuple rwandais a en votre leadership. L'Ouganda reconnaît le Rwanda comme un allié stratégique partageant une vision commune de paix et de prospérité. Je me réjouis à l'idée de collaborer avec vous pour le bénéfice de nos nations et de la Communauté d'Afrique de l'Est », a-t-il déclaré. – Voir la Rédaction de l'Actualite.cd, EAC: Museveni félicite Kagame et réaffirme l'alliance entre l'Ouganda et le Rwanda, 18 juillet 2024
Il y a un ou deux ans passés, le Général Muhoozi affirmait sur son compte X (Twitter) qu'il était prêt aux côtés de Paul Kagame pour affronter tous ceux qui se mettraient sur leur chemin, un message de menace qu'il adressait à la RDC.
« Je suis vraiment désolé pour tous ceux qui pensent qu’ils peuvent me vaincre militairement, moi et mon oncle Kagame. Ce sera un désastre pour eux. C'est la dernière fois que j'en reparlerai. Laissez-les venir, nous sommes plus que prêts », écrivait-il. – Voir Nouvel Echo/MCP, via mediacongo.net, Le fils Museveni très proche de Kagame qu'il appelle «oncle», nommé Chef d'Etat-Major de l'armée ougandaise, la RDC obligée de changer ses stratégies vis-à-vis de l'Ouganda, 22.03.2024.
L'œil de son père, Muhoozi connaît très bien la RDC de Félix Tshisekedi. En passant, il a été à la tête des troupes ougandaises venues « combattre contre les ADF » en RDC et son choix par son père Museveni n'était pas le fruit du hasard mais plutôt, stratégique parce que l'Ouganda ne compte pas lâcher la RDC, qui alimente son économie derrière l’insécurité dans l’Est.
Soulignons même que le vieux projet ougandais d’annexer l'Ituri à son territoire ou faire de cette partie de la RDC sa province francophone, reste d’actualité dans l'esprit des militaires ougandais sous la guidance de Kampala.
Déjà, un journal ougandais affirmait que l’armée ougandaise restera en RDC jusqu'au jour où elle mettra fin aux rebelles ADF et à leur activisme sur le sol congolais, ce qui reste un rêve car l’Ouganda lui-même, fait partie du problème congolais dans la Région des Grands Lacs. La vigilance de la RDC à ce niveau se veut une obligation avec la nomination du nouveau Chef d'Etat-Major de l'armée ougandaise, très proche de Paul Kagame. Sans aucun doute dans son alliance avec son «oncle», ils mettront des stratégies d'ensemble pour mieux déstabiliser le Congo-Kinshasa. Pour mettre fin à la mutualisation des forces FARDC-UPDF, c’est Museveni qui décidera de retirer ses troupes selon qu'il soit satisfait ou non.
C’est à cause de cela que les Tutsi se croient déjà plus aptes que les Congolais pour faire tourner les affaires au Congo ! Nous devenons colonisés par les autres Africains en plein 21ème siècle ! Inacceptable !
Maintenant, dans le cadre d’une justice déjà qualifiée de « malade » par nos propres dirigeants, Corneille Nangaa et ses collaborateurs sont jugées à la haute Cour militaire dans la prison de N'dolo, pour haute trahison, participation à la rébellion et mouvement insurrectionnel créé par Corneille Nangaa et le M23. Intervenant sur les ondes de la Radio Okapi, Jean Claude Katende, avocat et président de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO) en RDC a plaidé pour un procès équitable.
En effet, dans une interview accordée au journal français Le Monde en 2019, Corneille Nangaa a déclaré qu’il a acheté des mines d’or et qu’il a les permis d’exploitations.
En 2023, il a accordé une autre interview à France 24 et a révélé qu’il a perdu des titres miniers qui lui aurait été pris par des membres de la famille du président Felix Tshisekedi. A cette occasion, il a révélé qu’il y avait bel et bien un accord entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi dont lui Nangaa connait les tenants et les aboutissants. Il a aussi confirmé que les rebelles Hutu Rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) opèrent toujours au sein des FARDC. Se sentant prétendument en danger, il a disparu momentanément. Après quelque temps, on l’a vu au Kenya, puis à Kanyabayonga en treillis militaire. Il est devenu chef rebelle. Et maintenant, le pouvoir sollicite-t-il des pourparlers secrets avec Corneille Nangaa ?
5. Acteurs internationaux :
S’agissant des acteurs internationaux, nous nous posons la question de savoir si les Etats-Unis peuvent aussi sanctionner leurs propres milliardaires qui ont construit des villas au Rwanda, leurs propres multinationales et leurs experts militaires qui sont derrière Museveni et Kagame pour le pillage des richesses du Congo.
Au fil du temps, il y a eu plus de 120 groupes armés, plus de 80 missions humanitaires, plus de 20 000 soldats de maintien de la paix, des centaines d’entreprises étrangères, des milliers de profiteurs et un nombre ahurissant d’agents secrets. . . tous attirés par les richesses du Congo.
Par exemple, selon le reportage du journaliste Alain Foka, a Walikale, les activités minières de la société américaine Alphamin Bisie Mining/SA demeure hors de tout contrôle! Elle exploite officiellement l’étain et la cassitérite à Walikale, à 135 km à l’ouest de Goma au Nord-Kivu. « Malgré la présence dans notre avion des autorités locales, des députés nationaux, du président du Conseil d’administration de la Gécamines et des administrateurs de la Fédération des entreprises du Congo -FEC-; malgré l’autorisation donnée par la Présidence de la République, la société américaine Alphamin, propriétaire de Bisie Walikale, producteur d’étain et de cassitérite, nous a clairement dit qu’ils n’acceptaient pas que nous venions chez lui, pas question de venir fouiller dans ses affaires», a rapporté Alain Foka. - Rédaction AfricaNews, A Walikale, les activités minières de la société américaine Alphamin Bisie Mining/SA hors de tout contrôle, 13 septembre 2021.
Puis: «Elle possède l’aérodrome, le seul du coin, cela dénote la puissance de la firme: elle est sur son territoire et pour y atterrir, même l’autorisation de la Présidence de la République ne suffit pas. Allez donc déterminer les quantités d’or et de coltan qu’elle y produit! Allez donc savoir ce qu’elle fait dans sa propriété où même l’autorité n’a pas accès».
Puis encore: «Une discrétion qui accrédite la thèse selon laquelle elle y extrait le minerai rare, très rare, le niobium, nécessaire à la stabilisation des fusées. Elle n’a d’injonctions à recevoir de personne. Nous avons donc capitulé pourtant, nous sommes dans la région du Nord-Kivu qui est en état de siège avec à sa tête un gouverneur militaire. Impossible de faire plier Alphamin. C’est le roi sur place, n’en déplaise à ceux qui parlent de la souveraineté du Congo».
Le régime de Joseph Kabila jugé « pro-Chine » du point de vue américain, a pris fin janvier 2019 avec la prestation de serment de Félix Tshisekedi, très proche des Etats-Unis (l’ancien ambassadeur Américain en RDC Mike Hammer a eu une influence très néfaste auprès de Felix Tshisekedi et sur les relations de ce dernier avec Joseph Kabila) et fils de l’ancien Premier ministre Étienne Tshisekedi. Il s’agissait du premier transfert pacifique du pouvoir à l’opposition.
Cependant, les élections législatives, provinciales et la présidentielle de 2023 qui ont porté de nouveau Felix Tshisekedi au pouvoir pour un deuxième mandat étaient marquées par une innovation controversée : «la machine à voter qualifiée de machine à tricher». Dix-neuf candidats se sont lancés dans la conquête du pouvoir suprême. Kabila contraint de se mettre à l’écart ne s’est pas représenté. Plusieurs coalitions dont les plus importantes étaient Lamuka, CACH et le FCC ont vu le jour. Le scrutin, initialement prévu le 23 décembre 2023, a finalement eu lieu le 30 décembre. Les raisons avancées par la CENI pour cet ultime report ne convainquaient personne. L’élection présidentielle a été annulée à Beni, Butembo et Yumbi. L’organisation était chaotique le jour du rendez-vous. Plusieurs électeurs ne se retrouvaient pas sur aucune liste électorale. Certains bureaux ont ouvert à 17 heures. Malgré l’imbroglio, les élections tant attendues ont eu lieu. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été proclamé vainqueur avec 73% (mais l’opposition le considère toujours comme un président illégitime aux dires de Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du PPRD, le parti cher à Joseph Kabila). – Voir Malonga, Samuel, « Les élections en RDC de 1957 à nos jours », publié en ligne sur le site Internet de la diaspora congolaise dénommé MBOKA MOSIKA, janvier 2023.
Ironiquement, pendant que les Etats-Unis tergiversaient, la Chine a été la première puissance à féliciter Felix Tshisekedi pour sa réélection.
La concurrence dans le secteur des minerais critiques entre les pays du bloc occidental et ceux du BRICS, plus particulièrement entre les Etats-Unis et la Chine s’invite à l’est de la RDC et y constitue le nerf de la guerre persistante.
En effet, en juillet 2023, le président de la sous-commission Afrique de la Chambre des Représentants des Etats-Unis, John James, a présenté un projet de loi exigeant la mise en place d’une stratégie nationale pour sécuriser les chaines d’approvisionnement en minerais critiques présent en République Démocratique du Congo; estimant que face à la mainmise chinoise sur la chaine d’approvisionnement des minerais critiques dans le monde en général et en RDC en particulier, cette loi a pour ambition de combler ce retard stratégique des Etats-Unis vis-à-vis de la Chine, « son adversaire stratégique numéro un ». – Voir l’analyse de Monsieur Ikala Engunda, Directeur d'Etudes du Cadastre Minier congolais, une analyse faite à titre personnel et n'engagent pas son employeur, publiée le 25 juillet 2023 sur Linkedin.
Cette loi reconnaît également que la République Populaire de Chine (RPC) a un quasi-monopole du secteur minier du cobalt en RDC du fait que 15 de ses 19 mines de cobalt sont détenues ou financées par la Chine qui, en plus, raffine 80% du cobalt mondial et 60% du lithium. Sachant qu’environ 30% des véhicules qui seront vendus dans le monde d’ici 2030 seront électriques, ce constat démontre que les États-Unis se rendent enfin compte, via cette loi, qu’une grande partie leurs industries automobiles sera grandement dépendante de la Chine via le contrôle que celle-ci exerce sur la chaine d’approvisionnement des minerais critiques, notamment en RDC. A bon entendeur, salut ! De toutes les façons, on assiste inévitablement à un déplacement du pouvoir mondial de l’Occident vers la Chine, la Russie et les pays BRICS. La RDC doit chercher à tirer son épingle du jeu face à cette tendance inéluctable.
6. La quête de la « double légitimité » :
Le plus grand défi auquel les démocraties en Afrique en général et la démocratie congolaise en particulier font face c’est ce que moi j’appelle « LA QUETE DE DEUX LEGITIMITES ».
Qu’est ce que je veux dire par « la quête de la double légitimité » ?
Pratiquement ma thèse c’est la suivante :
Bien que les puissances occidentales prêchent la démocratie aux pays africains, ce sont ces mêmes puissances occidentales qui sapent la démocratie en Afrique et la confisquent.
Comment?
Les gouvernements africains bien élus ou mal élus doivent aussi, d’une manière ou d’une autre, aller « acheter » une nouvelle légitimité auprès puissances occidentales en promettant de servir les intérêts stratégiques occidentaux (si vous êtes dans l’opposition) ou en servant ces intérêts stratégiques (si vous êtes au pouvoir). Il faut aller s’agenouiller à Londres, Paris, Bruxelles, Washington …. quant à ce ou adhérer à leurs loges occidentales.
Si vous ne faites pas ça vous risquez de ne jamais accéder à l’imperium et gouter les délices du pouvoir si vous êtes dans l’opposition. En d’autres termes, vous risquez de mourir opposant. Voilà ce qui justifie la transhumance et le vagabondage des acteurs de la classe politiques, sans convictions et animés par la politique du ventre.
Si vous êtes au pouvoir et vous refusez de servir les intérêts stratégiques occidentaux pour privilégier les intérêts du pays et du peuple d’abord, et bien vous ne durez pas au pouvoir. Vous êtes rapidement évincé du pouvoir par la force (coup d’Etat) ; soit on vous provoque des guerres civiles internes ou des guerres d’agression par procuration externe ; et vous êtes immédiatement remplacés par d’autres dirigeants, prêts à servir les intérêts stratégiques occidentaux (le contrôle des immenses ressources naturelles et minérales inexploitées de l’Afrique), qui sont hissés au pouvoir.
Les élections en Afrique confèrent donc une double légitimité :
D’un : une légitimité cachée et camouflée conférée par les puissances occidentales.
Et de deux : une légitimité évidente et manifeste conférée localement par le peuple. Pourtant, dans les deux cas, ce sont les peuples d’Afrique qui souffrent.
La façon dont Emery Patrice LUMUMBA et Laurent Désiré KABILA ont été achevés ici au Congo confirme ma thèse.
Depuis plusieurs mois, la République Démocratique du Congo (RDC) est plongée dans une crise institutionnelle d'une intensité alarmante. Au cœur de cette crise se trouve un conflit de plus en plus acrimonieux entre l'Inspection Générale des Finances (IGF) et la Cour des Comptes, deux piliers censés garantir la transparence et l'efficacité de la gestion des finances publiques. Ce différend n’est pas un simple conflit administratif ; il est révélateur de problématiques systémiques qui mettent en péril la stabilité économique et la bonne gouvernance du pays.
La montée des tensions entre l’IGF, organe chargé du contrôle opérationnel des finances sous l’autorité présidentielle, et la Cour des Comptes, institution indépendante assurant la conformité des comptes publics, met en lumière des enjeux cruciaux pour la RDC. Ces tensions, qui se manifestent par des chevauchements de responsabilités et des divergences de méthode, soulèvent des questions fondamentales sur l’intégrité des contrôles financiers et la capacité des institutions à mener leurs missions de manière efficace.
Jean-Aimé Mbiya Bondo Shabanza, Vice-Président Fédéral en Charge de la Politique et Diplomatie pour la Fédération des États-Unis d’Amérique UDPS Tshisekedi, offre une perspective informée sur cette crise. Titulaire d’une maîtrise en Administration publique, Mr. Mbiya Bondo possède plus de 15 ans d’expérience dans l’administration publique en RDC, ayant notamment exercé au ministère du Budget à la Direction de la Paie et en tant qu’expert à la Commission des Crimes Économiques. Sa carrière est également marquée par plus de 16 ans d’activité au sein d’organisations nationales et internationales, témoignant de son engagement indéfectible pour la transparence et la gestion rigoureuse des ressources publiques.
Cet article se propose d’analyser en profondeur les missions respectives de l’IGF et de la Cour des Comptes, d’explorer les chevauchements de leurs responsabilités ainsi que les faiblesses qui nourrissent ce conflit. L’objectif est de sensibiliser les décideurs, les professionnels du secteur financier et la société civile aux implications de cette crise et de proposer des solutions concrètes pour améliorer la gouvernance financière en RDC.
À travers une exploration détaillée des origines du conflit, des impacts sur la gestion des finances publiques et des mesures nécessaires pour restaurer la confiance dans les institutions financières, cet article appelle à une mobilisation collective. Il invite à une réflexion approfondie et à des actions décisives pour renforcer la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques, éléments essentiels pour garantir un développement durable et équilibré de la République Démocratique du Congo.
La Nature du Conflit
Le conflit entre l’IGF et la Cour des Comptes a émergé comme un point de friction majeur, révélant des tensions entre deux institutions clés chargées de veiller à la bonne gestion des fonds publics. Tandis que l'IGF, rattachée directement à la Présidence de la République, est responsable de l'audit et du contrôle opérationnel des finances publiques, la Cour des Comptes, institution indépendante, est chargée de vérifier la conformité des comptes publics avec les lois en vigueur. Ce dédoublement de fonctions, loin d'assurer une surveillance efficace, a engendré des chevauchements de responsabilités et des conflits de compétence, exacerbant ainsi l'inefficacité et la confusion.
Un Enjeu Crucial pour la Gouvernance
Ce conflit soulève des questions fondamentales sur l'intégrité et la transparence du système financier congolais. La gestion des finances publiques est au cœur de la confiance des citoyens dans leurs institutions et de la stabilité économique nationale. Une gestion inefficace ou controversée des fonds publics peut entraîner des conséquences dévastatrices, non seulement sur les finances de l'État mais aussi sur la qualité de vie des citoyens. Dans ce contexte, la capacité à résoudre ce conflit de manière constructive et professionnelle est cruciale pour restaurer la crédibilité des institutions financières et garantir une gouvernance responsable.
Les Défis et Opportunités
L’issue de ce conflit représente un défi majeur mais également une opportunité d'amélioration significative pour le système de contrôle financier du pays. En clarifiant les rôles et les responsabilités de l’IGF et de la Cour des Comptes, il est possible de surmonter les faiblesses structurelles actuelles et d'établir des pratiques de gestion financière plus robustes. Le besoin de réformes est urgent pour éviter que ce conflit ne compromette davantage la qualité de la gestion des finances publiques et n'érode la confiance du public.
Objectifs de l'Article
Cet article se propose d'explorer en profondeur les missions et les rôles respectifs de l’IGF et de la Cour des Comptes, d’analyser les chevauchements de responsabilités et les faiblesses qui alimentent ce conflit, et de proposer des solutions pour améliorer la gestion des finances publiques. En sensibilisant l'opinion publique et en engageant les décideurs dans un dialogue constructif, nous visons à encourager des pratiques de gouvernance plus transparentes et efficaces, et à promouvoir une gestion financière qui soit à la fois responsable et en accord avec les besoins de développement durable de la RDC.
Une Appel à l'Action
Face à cette situation critique, il est impératif que tous les acteurs concernés, des décideurs politiques aux institutions financières en passant par la société civile, se mobilisent pour résoudre ce conflit de manière pragmatique et innovante. La résolution de cette crise n’est pas seulement une question d’intérêt institutionnel mais un impératif pour le développement socio-économique du pays. En abordant les problèmes sous-jacents avec une approche stratégique et collaborative, nous pouvons espérer restaurer la confiance et renforcer les fondations d’une gouvernance financière saine et durable pour la République Démocratique du Congo.
Les Missions et Rôles de l’Inspection Générale des Finances
L'Inspection Générale des Finances, créée par l'Ordonnance-Loi n° 83-001 du 30 janvier 1983, est un organe de contrôle placé sous l'autorité directe du Président de la République. Sa mission principale est de garantir la régularité, la transparence, et l'efficacité dans la gestion des finances publiques.
Ses responsabilités incluent:
Contrôle de la gestion financière : Veiller à ce que les recettes et dépenses publiques soient conformes à la loi.
Audit des entités publiques : Évaluer la performance des administrations publiques et des entreprises d'État.
Prévention de la corruption : Identifier et dénoncer les pratiques financières frauduleuses.
L’IGF, par ses missions, joue un rôle crucial dans la préservation des ressources publiques et la lutte contre la mauvaise gestion.
La Cour des Comptes : Mission et Rôle
La Cour des Comptes, quant à elle, est une institution indépendante créée par la Constitution de 2006. Sa principale mission est de vérifier la régularité des comptes publics et de veiller au respect des lois et règlements financiers.
Ses taches spécifiques comprennent:
Contrôle de la conformité des comptes : Assurer que les finances publiques sont gérées selon les normes légales.
Audit des finances publiques : Réaliser des audits pour assurer la bonne utilisation des fonds publics.
Rapport d’audit : Publier des rapports qui soulignent les irrégularités et font des recommandations pour améliorer la gestion publique.
La Cour des Comptes se distingue par son indépendance, ce qui lui permet d'exercer ses fonctions sans interférence politique ou administrative.
Points de Conflit et Chevauchements
Le conflit entre l’IGF et la Cour des Comptes trouve son origine dans des chevauchements de missions et des divergences de méthode. Ces tensions sont amplifiées par les responsabilités qui, bien que distinctes, se recoupent dans la gestion des finances publiques.
Chevauchement des Missions : Les deux institutions sont impliquées dans le contrôle des finances publiques, ce qui peut mener à des conflits de compétence. Par exemple, les deux organismes peuvent mener des audits simultanés sur les mêmes entités, créant confusion et duplication des efforts.
Divergence Méthodologique : L’IGF et la Cour des Comptes utilisent des méthodes d’audit différentes, ce qui peut entraîner des conclusions divergentes sur les mêmes sujets. Cette disparité rend difficile la formulation de recommandations cohérentes et l'application uniforme des politiques.
Indépendance vs. Coordination : Tandis que l’IGF est directement sous l'autorité présidentielle, la Cour des Comptes bénéficie d’une autonomie institutionnelle. Cette différence de statut engendre parfois des tensions sur la manière de traiter les cas de mauvaise gestion ou de corruption.
Conséquences et Faiblesses
Les conflits entre ces deux institutions entraînent des conséquences significatives sur la gestion des finances publiques et la confiance du public dans les institutions.
Défaillance dans la Gestion : Les chevauchements et les conflits créent une désorganisation qui peut entraîner une gestion moins efficace des finances publiques.
Délai dans les Réformes : La duplication des audits et les désaccords entre les deux organes retardent la mise en œuvre des réformes nécessaires pour améliorer la transparence et l’efficacité.
Confusion du Public : Les divergences de rapports et de recommandations génèrent une confusion au sein de la population sur l’état réel des finances publiques et les mesures à prendre.
Vers une Solution :
Proposition de Réformes
Pour résoudre cette crise institutionnelle et améliorer la gestion des finances publiques, il est impératif de :
Clarifier les Rôles et Responsabilités : Définir de manière précise les attributions de l’IGF et de la Cour des Comptes pour éviter les chevauchements.
Renforcer la Coordination : Établir des mécanismes de coordination entre les deux institutions afin d’harmoniser les procédures d’audit et de contrôle.
Améliorer la Communication : Promouvoir une meilleure communication entre l’IGF, la Cour des Comptes, et le public pour renforcer la transparence et la confiance.
Conclusion : Une Réforme Urgente pour une Gouvernance Efficace
La crise actuelle entre l'Inspection Générale des Finances (IGF) et la Cour des Comptes en République Démocratique du Congo (RDC) n'est pas simplement un conflit institutionnel ; elle représente une occasion cruciale de réévaluation et de réforme. Ce conflit met en lumière des faiblesses systémiques dans la gestion des finances publiques et l'opportunité de renforcer la gouvernance financière du pays.
1. Clarification des Rôles et des Responsabilités
Les chevauchements de compétences entre l'IGF et la Cour des Comptes ont non seulement engendré des inefficacités, mais ont également compromis l'intégrité des audits financiers. En clarifiant les rôles respectifs de chaque institution, nous pouvons éviter les duplications d'efforts et garantir que chaque organe se concentre sur ses missions spécifiques. La définition précise des responsabilités permettra également de réduire les conflits d’intérêts et d’assurer que les contrôles financiers sont réalisés de manière cohérente et complémentaire.
2. Renforcement de la Coordination Institutionnelle
Pour surmonter les défis actuels, il est essentiel d'établir des mécanismes de coordination plus robustes entre l’IGF et la Cour des Comptes. Une telle coordination pourrait inclure la création d'un comité interinstitutionnel chargé de superviser les opérations d'audit et de contrôler la mise en œuvre des recommandations. En travaillant ensemble, ces deux institutions pourront harmoniser leurs méthodes d’audit, partager des informations pertinentes et éviter les duplications, ce qui rendra les contrôles financiers plus efficaces et pertinents.
3. Amélioration de la Communication et de la Transparence
La communication entre l’IGF, la Cour des Comptes et le public doit être renforcée pour améliorer la transparence. Les rapports d'audit et les recommandations doivent être rendus publics de manière claire et accessible, permettant ainsi à la population et aux décideurs de comprendre pleinement l'état des finances publiques et les mesures nécessaires. Une transparence accrue favorisera la confiance du public dans les institutions financières et renforcera la légitimité des actions entreprises pour améliorer la gestion des finances publiques.
4. Engagement et Responsabilité Collective
Il est impératif que tous les acteurs concernés, y compris les institutions financières, les autorités gouvernementales, et la société civile, collaborent pour résoudre cette crise. La responsabilité collective est essentielle pour garantir que les réformes nécessaires sont mises en œuvre efficacement. Les décideurs doivent démontrer un engagement sincère envers l'amélioration des pratiques financières, tout en prenant des mesures concrètes pour prévenir les conflits d’intérêts et promouvoir la bonne gouvernance.
5. Promouvoir une Gouvernance Durable
Au-delà de la résolution immédiate des conflits, cette crise offre une opportunité de promouvoir une gouvernance durable. En réformant les pratiques de gestion financière et en renforçant les mécanismes de contrôle, nous pouvons créer un environnement où les ressources publiques sont utilisées de manière plus efficace, éthique et transparente. Une gestion financière améliorée est fondamentale pour soutenir le développement durable de notre nation et assurer un avenir prospère pour tous les citoyens.
En conclusion, la crise entre l'IGF et la Cour des Comptes est un révélateur des défis auxquels notre système de gestion financière est confronté. Cependant, elle ouvre également la voie à des réformes nécessaires qui peuvent transformer la gestion des finances publiques en République Démocratique du Congo. En clarifiant les rôles, renforçant la coordination, et améliorant la communication, nous pouvons non seulement surmonter ces défis, mais aussi établir une base solide pour une gouvernance financière transparente et efficace. Il est crucial que tous les acteurs concernés travaillent ensemble pour garantir une gestion saine et responsable des finances publiques, promouvant ainsi le développement durable et la prospérité de notre nation.
Jean-Aimé Mbiya Bondo Shabanza est Vice-Président Fédéral en Charge de la Politique et Diplomatie pour la Fédération des Etats-Unis d’Amérique UDPS Tshisekedi. Avec une Maitrise en Administration publique s’engage pour la transparence et la bonne gestion des ressources publiques.
Dans une déclaration politique, ces notables du Grand Equateur revendiquent et exigent, en perspective de l'élection à la présidence du Sénat, que la chambre haute soit dirigée par un Sénateur élu dans le Grand Equateur. Ceci, dans le souci de permettre une représentation équitable et équilibrée des quatre espaces linguistiques au sein de l'espace institutionnel de la République avec un Chef de corps pour chacun d'entre eux. Aussi, lancent-ils un appel pathétique à tous les acteurs politiques, de la société civile et tous les Notables du Grand Equateur de s'associer à eux et d’assister nombreux à la rencontre qu’ils vont convoquer incessamment, en perspective de l'élection à la présidence du Sénat . Lire la déclaration intégrale dans les lignes qui suivent.
DECLARATION POLITIQUE EN RAPPORT AVEC L'ELECTION
A LA PRESIDENCE DU SENAT
Nous, Acteurs Politiques et Notables Ressortissants des Provinces de I’Equateur, de la Mongala, du Nord Ubangi et Sud Ubangi ainsi que de la Tshuapa appartenant à l'espace linguistique LINGALA communément appelés BANGALA ;
Vu la Constitution de la RDC. Spécialement en son article 68 qui consacre un espace Institutionnel dans notre pays;
Considérant que la RDC est plurielle, et que cette pluralité est caractérisée notamment sur le plan culturel par quatre espaces linguistiques à savoir: TSHILUBA, SWAHILI, KIKONGO et LINGALA qui permettent d'affirmer l'identité congolaise ;
Considérant que te Président de la République est le Chef de l'Etat il représente la nation, il est le symbole de l’unité nationale et assure par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de I'Etat ;
Qu’au-delà des qualités susvisées lui conférées par la Constitution, constatons qu'une coïncidence heureuse et une force de la nature place le Chef de l'Etat dans l'espace linguistique LUBA Tandis que, le Président de Assemblée nationale appartient espace linguistique Swahili phone et la Première Ministre Cheffe du Gouvernement est issue de l’espace linguistique Kikongo;
Considérant les résultats obtenus par Son Excellence Monsieur TSHISEKEDI TSHILOMBO Félix Antoine, Président de la République lors des élections du 20 Décembre 2023 dont il a recueilli plus de 93 % de suffrages dans l'espace Grand Equateur, en 1ère position après le Grand KASAI; grâce à la campagne menée sans relâche notamment par leurs Excellences Jean Pierre BEMBA GOMBO Représentant attitré du Grand Equateur au Présidium de l'Union Sacrée, Jean Pierre LIHAU, Jean Lucien BUSSA, ACASSIA BANDUBOLA, Guy LOANDO MBOYO, Aimé SAKOMBI MOLENDO, Jean Marc EKILA, Elysée BOKUMWANA et tant d' autres;
Considérant la nécessité d'assurer la cohésion, l'unité et la solidarité dont notre pays a besoin pour faire face aux défis majeurs et persistant- notamment sécuritaire et dans le soucis de permettre une représentation équitable et équilibrée des quatre espaces linguistiques au sein de l'espace institutionnel de la République avec un Chef de corps pour chacun d'entre eux;
Déclarons ce qui suit :
Revendiquons et exigeons, en perspective de l'élection à la présidence du Sénat, que la chambre haute de notre parlement soit dirigée par un Sénateur élu dans le Grand Equateur;
Exhortons les Honorables Sénateurs, les Députés Nationaux, les membres du Gouvernement de l'espace Grand Equateur de s'appropriée de cette ambition, du reste, légitime, découlant d'une action politique commune et de faire le plaidoyer auprès du Président de la République, des ténors du présidium de l'Union sacrée ainsi que de tous les Sénateurs de la République pour son aboutissement heureux en vue d’assurer la grandeur de notre pays ;
En tout état de cause, le Président de la République étant au-dessus de la mêlé n'appartient pas à un camp politique. Par conséquent, nous réclamons que le poste de Président du Sénat soit confié à un Sénateur élu du Grand Equateur de la liste UDPS ou de la mosaïque et alliées de l'UDPS parti au pouvoir ;
Lançons un appel pathétique à tous les acteurs politiques, de la société civile et tous les Notables de s'associer à nous et d’assister nombreux à la rencontre que nous convoquons incessamment.
Maître Gustave BOOLOKO N'KELLY, Notable Grand Equateur
Election du Bureau définitif du Sénat, Grand Equateur : Lisanga Bonganga, Omer Egwake et Gustave Booloko appellent à un grand rassemblement des Notables et membres de la Société Civile
Dans une déclaration politique, ces notables du Grand Equateur revendiquent et exigent, en perspective de l'élection à la présidence du Sénat, que la chambre haute soit dirigée par un Sénateur élu dans le Grand Equateur. Ceci, dans le souci de permettre une représentation équitable et équilibrée des quatre espaces linguistiques au sein de l'espace institutionnel de la République avec un Chef de corps pour chacun d'entre eux. Aussi, lancent-ils un appel pathétique à tous les acteurs politiques, de la société civile et tous les Notables du Grand Equateur de s'associer à eux et d’assister nombreux à la rencontre qu’ils vont convoquer incessamment, en perspective de l'élection à la présidence du Sénat . Lire la déclaration intégrale dans les lignes qui suivent.
DECLARATION POLITIQUE EN RAPPORT AVEC L'ELECTION
A LA PRESIDENCE DU SENAT
Nous, Acteurs Politiques et Notables Ressortissants des Provinces de I’Equateur, de la Mongala, du Nord Ubangi et Sud Ubangi ainsi que de la Tshuapa appartenant à l'espace linguistique LINGALA communément appelés BANGALA ;
Vu la Constitution de la RDC. Spécialement en son article 68 qui consacre un espace Institutionnel dans notre pays;
Considérant que la RDC est plurielle, et que cette pluralité est caractérisée notamment sur le plan culturel par quatre espaces linguistiques à savoir: TSHILUBA, SWAHILI, KIKONGO et LINGALA qui permettent d'affirmer l'identité congolaise ;
Considérant que te Président de la République est le Chef de l'Etat il représente la nation, il est le symbole de l’unité nationale et assure par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de I'Etat ;
Qu’au-delà des qualités susvisées lui conférées par la Constitution, constatons qu'une coïncidence heureuse et une force de la nature place le Chef de l'Etat dans l'espace linguistique LUBA Tandis que, le Président de Assemblée nationale appartient espace linguistique Swahili phone et la Première Ministre Cheffe du Gouvernement est issue de l’espace linguistique Kikongo;
Considérant les résultats obtenus par Son Excellence Monsieur TSHISEKEDI TSHILOMBO Félix Antoine, Président de la République lors des élections du 20 Décembre 2023 dont il a recueilli plus de 93 % de suffrages dans l'espace Grand Equateur, en 1ère position après le Grand KASAI; grâce à la campagne menée sans relâche notamment par leurs Excellences Jean Pierre BEMBA GOMBO Représentant attitré du Grand Equateur au Présidium de l'Union Sacrée, Jean Pierre LIHAU, Jean Lucien BUSSA, ACASSIA BANDUBOLA, Guy LOANDO MBOYO, Aimé SAKOMBI MOLENDO, Jean Marc EKILA, Elysée BOKUMWANA et tant d' autres;
Considérant la nécessité d'assurer la cohésion, l'unité et la solidarité dont notre pays a besoin pour faire face aux défis majeurs et persistant- notamment sécuritaire et dans le soucis de permettre une représentation équitable et équilibrée des quatre espaces linguistiques au sein de l'espace institutionnel de la République avec un Chef de corps pour chacun d'entre eux;
Déclarons ce qui suit :
Revendiquons et exigeons, en perspective de l'élection à la présidence du Sénat, que la chambre haute de notre parlement soit dirigée par un Sénateur élu dans le Grand Equateur;
Exhortons les Honorables Sénateurs, les Députés Nationaux, les membres du Gouvernement de l'espace Grand Equateur de s'appropriée de cette ambition, du reste, légitime, découlant d'une action politique commune et de faire le plaidoyer auprès du Président de la République, des ténors du présidium de l'Union sacrée ainsi que de tous les Sénateurs de la République pour son aboutissement heureux en vue d’assurer la grandeur de notre pays ;
En tout état de cause, le Président de la République étant au-dessus de la mêlé n'appartient pas à un camp politique. Par conséquent, nous réclamons que le poste de Président du Sénat soit confié à un Sénateur élu du Grand Equateur de la liste UDPS ou de la mosaïque et alliées de l'UDPS parti au pouvoir ;
Lançons un appel pathétique à tous les acteurs politiques, de la société civile et tous les Notables de s'associer à nous et d’assister nombreux à la rencontre que nous convoquons incessamment.
Maître Gustave BOOLOKO N'KELLY, Notable Grand Equateur
Election du Bureau définitif du Sénat, Grand Equateur : Lisanga Bonganga, Omer Egwake et Gustave Booloko appellent à un grand rassemblement des Notables et membres de la Société Civile
Dans une déclaration politique, ces notables du Grand Equateur revendiquent et exigent, en perspective de l'élection à la présidence du Sénat, que la chambre haute soit dirigée par un Sénateur élu dans le Grand Equateur. Ceci, dans le souci de permettre une représentation équitable et équilibrée des quatre espaces linguistiques au sein de l'espace institutionnel de la République avec un Chef de corps pour chacun d'entre eux. Aussi, lancent-ils un appel pathétique à tous les acteurs politiques, de la société civile et tous les Notables du Grand Equateur de s'associer à eux et d’assister nombreux à la rencontre qu’ils vont convoquer incessamment, en perspective de l'élection à la présidence du Sénat . Lire la déclaration intégrale dans les lignes qui suivent.
DECLARATION POLITIQUE EN RAPPORT AVEC L'ELECTION
A LA PRESIDENCE DU SENAT
Nous, Acteurs Politiques et Notables Ressortissants des Provinces de I’Equateur, de la Mongala, du Nord Ubangi et Sud Ubangi ainsi que de la Tshuapa appartenant à l'espace linguistique LINGALA communément appelés BANGALA ;
Vu la Constitution de la RDC. Spécialement en son article 68 qui consacre un espace Institutionnel dans notre pays;
Considérant que la RDC est plurielle, et que cette pluralité est caractérisée notamment sur le plan culturel par quatre espaces linguistiques à savoir: TSHILUBA, SWAHILI, KIKONGO et LINGALA qui permettent d'affirmer l'identité congolaise ;
Considérant que te Président de la République est le Chef de l'Etat il représente la nation, il est le symbole de l’unité nationale et assure par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de I'Etat ;
Qu’au-delà des qualités susvisées lui conférées par la Constitution, constatons qu'une coïncidence heureuse et une force de la nature place le Chef de l'Etat dans l'espace linguistique LUBA Tandis que, le Président de Assemblée nationale appartient espace linguistique Swahili phone et la Première Ministre Cheffe du Gouvernement est issue de l’espace linguistique Kikongo;
Considérant les résultats obtenus par Son Excellence Monsieur TSHISEKEDI TSHILOMBO Félix Antoine, Président de la République lors des élections du 20 Décembre 2023 dont il a recueilli plus de 93 % de suffrages dans l'espace Grand Equateur, en 1ère position après le Grand KASAI; grâce à la campagne menée sans relâche notamment par leurs Excellences Jean Pierre BEMBA GOMBO Représentant attitré du Grand Equateur au Présidium de l'Union Sacrée, Jean Pierre LIHAU, Jean Lucien BUSSA, ACASSIA BANDUBOLA, Guy LOANDO MBOYO, Aimé SAKOMBI MOLENDO, Jean Marc EKILA, Elysée BOKUMWANA et tant d' autres;
Considérant la nécessité d'assurer la cohésion, l'unité et la solidarité dont notre pays a besoin pour faire face aux défis majeurs et persistant- notamment sécuritaire et dans le soucis de permettre une représentation équitable et équilibrée des quatre espaces linguistiques au sein de l'espace institutionnel de la République avec un Chef de corps pour chacun d'entre eux;
Déclarons ce qui suit :
Revendiquons et exigeons, en perspective de l'élection à la présidence du Sénat, que la chambre haute de notre parlement soit dirigée par un Sénateur élu dans le Grand Equateur;
Exhortons les Honorables Sénateurs, les Députés Nationaux, les membres du Gouvernement de l'espace Grand Equateur de s'appropriée de cette ambition, du reste, légitime, découlant d'une action politique commune et de faire le plaidoyer auprès du Président de la République, des ténors du présidium de l'Union sacrée ainsi que de tous les Sénateurs de la République pour son aboutissement heureux en vue d’assurer la grandeur de notre pays ;
En tout état de cause, le Président de la République étant au-dessus de la mêlé n'appartient pas à un camp politique. Par conséquent, nous réclamons que le poste de Président du Sénat soit confié à un Sénateur élu du Grand Equateur de la liste UDPS ou de la mosaïque et alliées de l'UDPS parti au pouvoir ;
Lançons un appel pathétique à tous les acteurs politiques, de la société civile et tous les Notables de s'associer à nous et d’assister nombreux à la rencontre que nous convoquons incessamment.
Aujourd'hui, le MDW se concentrera sur un événement mondial qui s'est déroulé à quelques kilomètres de chez moi, en Pennsylvanie. Les actes de violence politique de ce type reviennent en Amérique. Effectivement, les présidents des États-Unis Abraham Lincoln (1865) et John F Kennedy (1963) ont été assassinés. Le Ministre de Justice de JFK, Robert F Kennedy (1968) a été tué pendant sa campagne. Ronald Reagan (1981) avait réussi à échapper à une tentative de meurtre. Donald Trump (13 juillet 2024) a réussi à s'échapper de quelques millimètres près des balles d'un tireur aujourd'hui. Afin de rendre cet assassinat plus compréhensible, je vais aborder la critique des faits tels qu'ils sont rapportés et les interrogations légitimes qu'ils soulèvent, puis les causes lointaines de cette tentative d'assassinat de Trump et les perspectives qu'elle ouvre.
Le service de sécurité devait surveiller l'endroit où le tireur s'est installé. Une faute grave a donc été commise par ce service qui s'est révélé soit incompétent, soit complice. Du point de vue technique des protections des personnalités politiques, certaines interrogations restent insolubles. La question essentielle est de savoir pourquoi, étant donné que le tireur a été découvert au moins vingt minutes avant qu'il ne commence à tirer, Trump n'a pas été extirpé de la tribune. Comment est-ce qu'on n'a pas demandé à Trump de mettre fin à son meeting ? S'agit-il d'un oubli ou d'une incompétence ? Dans des vidéos, on peut observer clairement le jeune homme de vingt ans, Thomas Matthew Crooks, qui monte sur le toit avec une arme. Les policiers étaient prévenus, mais rien n'avait été entrepris pour dissuader celui qui allait tirer sur Trump. On peut affirmer sans aucun doute que le service chargé de la protection de Trump a soit fait preuve d'une incompétence involontaire, soit affiché une complicité. Les voix vont s’élever pour dénoncer une théorie des complots. Je réponds que ce ne sont pas les complots qui font l’histoire, mais c’est l'histoire qui fait les complots. L'Histoire regorge de complots. L'histoire est riche en intrigues. César est effectivement mort par un complot à Rome.
Revenons à la tentative de meurtre de Trump.
Nous sommes en présence d'une forme performative diachronique du langage, à mon avis. Dans son ouvrage intitulé "Quand dire c'est Faire", le linguiste britannique John Langshaw Austin évoque deux catégories d'énoncés : le constatif et le performatif. L'énoncé constatif est celui dont la véracité peut être jugée par le simple fait de constater, par l'observation. Quand je mentionne « il fait beau », tout le monde peut le remarquer. L'énoncé performatif est celui qui met en pratique ses paroles. Voici quelques illustrations des phrases performatives : Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Dès lors, le baptisé passe de la condition de païen à celle de chrétien. Quand le maire de la ville vous engage en mariage, il vous annonce : vous devenez à présent mari et femme. Cette parole vous fait passer de l'état civil de célibataire à celui de marié, tout comme lorsque l'évêque pose ses mains sur la tête du diacre en prononçant des paroles d'ordination, le diacre devient prêtre. Il s'agit d'expressions performatives. Quand la fatwa de l'ayatollah Ali Khamenei contre l'écrivain Salman Rushdie est prononcée, il est l'objet d'une attaque de tout musulman. L'Imam a une parole performative qui vous transforme immédiatement en victime de la fatwa islamique.
En ce qui concerne Trump, il est important de souligner qu'il est un fervent adepte des paroles qui incitent à la violence. Trump n'est pas un enfant de Cœur. Selon la compilation du magazine USA Today, en 30 ans, il a été impliqué dans 4095 affaires judiciaires. Les unes sont sérieuses, tandis que les autres sont farfelues et frivoles. Il est indéniable que Trump a parfois ou fréquemment des paroles violentes, mais comme on dit, deux maux ne font pas un bien. Les autres étaient également violents envers Trump. La semaine précédant la tentative d'assassinat de Trump, le Président Biden faisait part à une foule de supporters que Trump devrait faire face à une "bulles eye", l'œil du fusil. Cela signifie être tué. Depuis, il s'en est excusé. Il a affirmé qu'il avait commis une erreur en parlant ainsi. Le 28 juin 2024, le président Biden a prononcé le discours suivant en s'adressant à ses supporters :
“Trump représente une réelle menace pour notre pays, une menace pour notre liberté. Il représente un danger pour notre démocratie. Il représente une véritable menace pour l'ensemble de l'Amérique, c'est un individu cruel et malveillant - un jeune dictateur qui, s'il est élu, peut-être n'y aura jamais d'autres élections.”
Il est fréquent d'entendre le même refrain chez les Démocrates : Trump représente un danger fondamental pour la démocratie américaine. Trump incarne un nouvel Hitler.
Quand je l'entends, ne suis-je pas moralement légitimé d'éliminer ce danger? Si vous rencontrez Hitler sur votre route et que vous pouvez le tuer, ne serait-il pas moralement légitime de lui tirer une balle dans la tête? Plus récemment, un musulman a menacé la vie de Salman Rushdie. Il respectait la Fatwa. Les déclarations des démocrates concernant la personnalité de Trump ressemblent à une fatwa islamique, avec une performativité diachronique, qui se prolonge dans le temps.
Les paroles agressives qui ont construit Trump comme un Hitler contemporain prononcées par les démocrates afin de se maintenir au pouvoir ont donné à monsieur Thomas Matthew Crooks une légitimité morale pour commettre ce qui, dans sa conscience, ne serait pas une faute grave, car il aurait libéré le monde d'un Hitler odieux. Je ne comprends pas les politiciens qui ont contacté Trump pour lui exprimer leur compassion alors qu'ils l'ont traité de nouveau Hitler (qui a tué près de 6 millions de Juifs). Les politiciens ont appelé au meurtre de leur rival Trump, ce dernier a survécu ; les mêmes politiciens lui assure d’enquêter sur cette tentative d'assassinat et lui présentent des vœux de guérison. On élimine ce que l’on a qualifié de menace existentielle d’une part, et d’autre part on cherche à faire la lumière sur les raisons de cet attentat. Le monde politique est l'univers le plus étrange. Nous souhaitons à notre rivale une chose et son opposé. Non, en réalité, chacun est conscient que Trump est un père de famille qui a fait des avancées économiques dans la société américaines dans le domaine de la construction. Quand on le présente comme un Frankenstein à abattre, on sait qu'il s'agit d'un jeu politique pour attirer les suffrages. Cela explique la schizophrénie dont les hommes politiques américains font preuve en réaction à la tentative d'assassinat de Trump. On oublie qu’il peut y avoir une personne qui ne saisisse pas cette duplicité et qui va ouvrir le feu pour rester logique aux fatwa des politiciens sur Trump.
Une révolution philosophique s’avère aujourd’hui plus que nécessaire pour amener l’élite congolaise à abandonner les principes qui l’ont déconstruite.
La corruption, l’avidité, la primauté de l’intérêt personnel sur l’intérêt général, le manque d’amour du prochain, l’impunité, le goût du lucre, l’enrichissement sans cause ainsi que l’ensemble des valeurs éthiques désapprises sont autant des racines de ce cancer qui colonise tout le corps social de la République démocratique du Congo.
Voilà pourquoi, l’oncologue qui doit aider à guérir ce cancer doit concevoir une thérapie de choc : commencer par une éducation qui doit arriver à formater, à modeler, à initier le citoyen congolais à tout un univers des valeurs métaphysiques avant de procéder à l’ablation avec des scalpels acérés des parties sérieusement attaquées par l’affectation (le cancer).
Mais, la sempiternelle question reste celle de savoir si nous, Congolais, avons des ressources morales suffisantes pour châtier ceux de nos fils délinquants. Cette question est d’autant justifiée par ce que nous voyons actuellement. Lorsque l’occasion se présente de pouvoir sanctionner les gestionnaires indélicats des deniers publics, notre justice devient brusquement molle.
Mais, en fait, que vaut une société où la sanction est l’exception et l’impunité la règle ?
Lorsque l’on remonte à l’origine latine du mot corruption, on trouve qu’il signifie « décomposition, putréfaction, détérioration ». Une société où règne la corruption est une société en décomposition, en putréfaction. C’est une société pourrie, altérée, arriérée.
La corruption est devenue comme un sport national dans notre pays. Mais c’est l’élite qui en porte le chapeau. Elle qui, ontologiquement, est appelée à conduire, à guider le peuple.
Littéralement versée à la course de l’enrichissement sans cause, cette élite est devenue aujourd’hui l’hydre à sept têtes. Aussitôt qu’une tête est coupée, que l’autre surgit immédiatement, de sorte que la fin du combat n’apparaît jamais.
NIETSCHE disait que «Celui qui lutte contre les monstres doit éviter de devenir lui-même un monstre».
Cette élite qui devait conduire le peuple vers la lumière est devenue aujourd’hui le bourreau de ce même peuple : elle lui vole sans vergogne les richesses nationales qui devaient contribuer à sa prospérité matérielle.
Pendant les élections cette même élite s’est tournée, l’argent pour corrompre en mains, vers ce même peuple pour lui demander des suffrages afin de conquérir le pouvoir politique pour accéder encore à la source de l’argent facile.
Cette élite, une fois au pouvoir, oublie vite cette vérité séculaire que le Pape François nous a rappelée lors de sa visite à Kinshasa que « Le Pouvoir n’a de sens que s’il devient Service ».
Le pouvoir doit être au service de l’intérêt général. Et non au service de la famille ou des amis.
Et comme le singe reste toujours un singe fut-il habillé de pourpre, ainsi que le disaient les Grecs, cette élite complètement dévoyée, s’est encore illustrée par des actes de corruption et de détournements des deniers publics après les dernières élections.
Un jeans troué restera toujours un habit troué même si on l’a acheté chez Chanel !
Voilà pourquoi, nous préconisons une révolution philosophique qui nous permettra de redéfinir le type d’homme que nous souhaitons avoir en RD Congo. Il nous faudra aussi concevoir de nouveaux paradigmes pour Construire une nouvelle citoyenneté, pas celle qui se résume en une simple dénomination d’un ministère.
Il faut que les gens bons, ceux qui jouissent d’une pudeur morale ne se tiennent pas à l’écart comme ils le font présentement. Car leur silence est le meilleur allié de la perversité des gens nuisibles.
Les Congolais doivent cesser de s’enfermer dans des visions lénifiantes, doloristes et émotionnelles prêchées par des pasteurs inconscients et intéressés.
Ils doivent aussi et surtout abandonner des postures sclérosantes et écrasantes de victimes et qui font d’eux des attentistes d’un bonheur illusoire nourri par des promesses qui ne se réaliseront jamais.
Qu’ils retiennent qu’Il n’y a rien de noble et de grand qui s’obtient sans efforts et sans sacrifices dans cette Création !
La corruption et la concussion sont structurées en République Démocratique du Congo à travers des réseaux mafieux, capables d’autoprotection, de résistance et d’absorption d’une lutte de faible intensité. C’est des organisations dont le fonctionnement intègre la livraison de certains de leurs membres à la justice pour couvrir les grands manitous et empêcher de creuser en profondeur.
Des mesures prises pour s’attaquer à une fièvre de la justice malade, ne tenant pas compte du système de prédation mise en place, n’apporteront rien de consistant. Le réseau d’acquisition et de vente des maisons de l’Etat engage, pour son succès, des avocats, des magistrats, des membres du gouvernement, des agents des affaires foncières, des hommes d’affaires, des journalistes, des militaires, des parlementaires…
A la manière d’une association des malfaiteurs, des rôles sont exécutés, parfois de manière isolée et sans une connexion entre eux ou avec le tireur des ficèles. L’avocat, dont l’appétit du gain facile et rapide domine son serment, se trouve des arguments pour accepter une cause injuste, peut ne pas en connaître le bénéficiaire final. Le greffier, payé pour fabriquer ou falsifier un jugement, peut en ignorer l’utilisation finale. La corruption, l’inconscience et le manque de sérieux dans son travail permettent de relier les divers acteurs de la mafia. Chacun profite de sa position sociale, de sa fonction d’Etat, de son grade, de ses moyens d’influence sociale, de son ascendance ou de la faiblesse de l’autre pour abuser ou exploiter une situation en sa faveur. Le congolais est devenu le loup pour le congolais. Seulement, l’état de fonctionnement de l’Etat est tel que les infracteurs économiquement puissants trouvent des facilités d’opérer et une protection, y compris lorsqu’ils sont en prison ou en liberté provisoire.
Pire encore, c’est le congolais politicien de la race léopoldienne des prédateurs : roublards, escrocs, condescendants, prêts à tuer pour son intérêt et sans compassion envers les victimes de leur cruauté. Ce qui n’est pas une fatalité. Nous pouvons changer l’ordre des choses et construire un système de gouvernance fondé sur le respect de la vie et la foi dans le travail honnête et bien fait, ainsi que sur le souci de l’honneur, de la réussite par le mérite, de l’effort personnel et collectif et de la satisfaction dans le bien fait à l’autre ou à la communauté.
Le type d’action populaire du Ministre d’Etat Constant Mutamba aidera à solutionner des cas et à nourrir, pour un temps, l’espoir de la population de guérir la justice. Mais, cette manière d’agir court le grand risque d’être un remède inefficace si elle ne s’accompagne d’une action structurée et bien réfléchie de nature à détruire un système mafieux, dont les racines sont dans le mental du grand nombre des gouvernants et des gouvernés, qui pensent vivre ou survivre par la prédation.
Lorsque la corruption et l’impunité sont consacrées à travers des lois taillées sur mesure, le seul courage politique salutaire à démontrer est celui d’insuffler un esprit nouveau permettant la renaissance de l’ordre juridique.
En assurant légalement une sorte d’impunité en faveur d’un ancien Président de la République, ce dernier entraine dans son privilège légal de citoyen exceptionnel un grand nombre de personnes qui ont participé à ses crimes.
Quelques cas de ceux qui ont le privilège de joindre le ministre peuvent être traités. Il y en aura combien, alors que le fléau est national, sur 2.345.410 Km², sur une plus grande partie inaccessible et presqu’en dehors de la modernité ?! Il faut une lutte permettant aux institutions de fonctionner pour répondre directement au besoin, au lieu de laisser la solution à un leadership singulier et éphémère. On ne peut avoir un résultat fiable et durable contre des épidémies du genre injustice, corruption et concussion en les laissant entre les mains du ministre de la justice sans une volonté de leur éradication largement partagée entre le parlement, le pouvoir exécutif, le pouvoir judiciaire et la société civile.
L’administration publique, qui dispose d’un personnel qualifié pour enregistrer les doléances des administrés et pour rendre les services dont la population a besoin, devra fonctionner et laisser le personnel politique faire son travail de conception des politiques publiques, d’élaborations des textes juridiques, de programmation des actions, d’orientation de la société, de mise en œuvre des politiques et d’application des principes. Ce dysfonctionnement de tout le monde qui fait tout pour montrer l’efficacité sur terrain est le signe de crise du système de gouvernance.
Chaque fois que le Président de la République ou un ministre doit se trouver sur un chantier pour que les travaux se fassent ou reprennent, il est clair que la chaîne de commandement est en panne. Un maillon de la chaine de gouvernance n’a pas fonctionné. Le système de gouvernance doit fonctionner pour que chaque acteur soit à sa place, y travaille, rende compte et soit sanctionné ou écarté lorsqu’il devient un blocage ou un danger pour l’intérêt général. N’allons-nous pas perdre beaucoup d’énergie dans des gesticulations et harangues spectaculaires sans toucher le fond des problèmes ?! Il faut oser des réformes audacieuses et courageuses pour toucher la racine du mal, même lorsqu’elles doivent exiger une nouvelle Constitution, de nouvelles lois et d’autres acteurs appropriés.
QUELQUES PROPOSITIONS A INTEGRER DANS LA REFORME DE LA JUSTICE CONGOLAISE POUR LES BESOINS DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LA CONCUSSION SONT SUR LE PLAN DES TEXTES JURIDIQUES.
L’ASSURANCE D’UNE JUSTICE INDEPENDANTE PAR LA DOTATION DU POUVOIR JUDICIAIRE D’UN BUDGET PROPRE, élaboré par les magistrats en fonction des besoins du Pouvoir judiciaire, envoyé au Parlement pour insertion dans le budget général, défendu au Parlement et exécuté par le Président du Conseil supérieur de la Magistrature.
Un tel budget devra donner à chaque magistrat une meilleure qualité de vie, le mettant à l’abri de la pauvreté et dans les meilleures conditions de travail. Le Gouvernement ne devra surtout pas intervenir dans l’exécution du budget du Pouvoir judiciaire pour respecter son indépendance. Mais l’exécution de ce budget devra être soumise au contrôle juridictionnel de la Cour des comptes et administratif de l’Inspection Générale des Finances.
2. LA PARTICIPATION DE LA POPULATION A LA DESIGNATION DES MAGISTRATS POUR JUSTIFIER CETTE JUSTICE RENDUE AU NOM DU PEUPLE par : - l’affichage de la liste des candidats magistrats en vue d’éventuelle opposition, comme cela se fait pour les avocats. - L’examen des dossiers des candidats par une commission ad hoc constituée des représentants du Conseil supérieur de la magistrature, du Parlement, de la Présidence de la République, du Ministère de la Justice, du Barreau et de la société civile, avant la nomination par le Président de la République.
3. LA REDEFINITION DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE POUR LE CORRESPONDRE AVEC LA JUSTICE RENDUE AU NOM DU PEUPLE en intégrant dans cette structure, avec voix consultative, les représentants des avocats, de la société civile et du personnel judiciaire.
4. LA SUPPRESSION DES PRIVILEGES DE POURSUITE DONT JOUISSENT UN ANCIEN PRESIDENT DE LA PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, UN ANCIEN PREMIER MINISTRE ET LES PARLEMENTAIRES, de manière à restreindre le cercle de l’impunité des gouvernants.
5. LA PENALISATION DE L’ABSTENTION DE DENONCIATION AVEREE D’UNE INFRACTION GRAVE, notamment dans les cas du crime de sang, de la trahison, de l’espionnage, du détournement public, de la fraude économique, de faux en écriture. Une disposition qui devra s’accompagner du système de protection et d’encouragement du dénonciateur.
6. LA CONDAMNATION AU PAIEMENT DES DOMMAGES ET INTERETS DU MAGISTRAT RECONNU COUPABLE DE DOL, DE CONCUSSION OU DE DENI DE JUSTICE SUR PRISE A PARTIE. Le magistrat devra réparer personnellement sa faute et laisser l’Etat congolais venir uniquement en garantie de paiement.
7. L’INSTAURATION D’UN REGIME DE SANCTION ET D’INDEMNISATION CONTRE TOUT RETARD VOLONTAIRE, NON JUSTIFIEE OU ABUSIF DANS LA DELIVRANCE D’UN ACTE ADMINISTRATIF OU JUDICIAIRE en adaptant et élargissant le champ d’application de l’article 150 g du Code pénal, livre II, apparemment tombé en désuétude : « … tout fonctionnaire public, officier public, toute personne chargée d'un service public qui s'abstiendra volontairement de faire, dans les délais impartis par la loi ou par les règlements, un acte de sa fonction ou de son emploi qui lui a été demandé régulièrement, sera puni d'une servitude pénale de six mois ….
Il en est de même lorsqu'il s'abstient volontairement de faire un acte de sa fonction ou de son emploi pour lequel aucun délai n'a été préétabli et qui lui a été demandé régulièrement, si ce retard est manifestement exagéré ».
8. LA REFORME DU BARREAU EN :
a) Incluant dans la formation de l’Avocat stagiaire un passage d’un an au Parquet et au Centre de documentation du Ministère de la Justice pour lui permettre d’avoir une meilleure maîtrise de l’appareil judiciaire et de la jurisprudence. Ce qui peut permettre aussi de régler la question de carence des magistrats du Parquet.
b) Créant une fédération des barreaux, dont le rôle essentiel sera d’harmoniser les règles de la profession d’Avocat.
c) Rendant obligatoire la formation continue, pour chaque Avocat, par la participation à des conférences, des séminaires de formations, des cours d’approfondissement. Un nombre d’heures/an de formation sera déterminée, à défaut duquel une action disciplinaire est engagée.
d) Organisant la responsabilité civile de l’Avocat pour ses fautes professionnelles et la couverture de ses risques par une assurance obligatoire.
9. L’OBLIGATION POUR TOUT MAGISTRAT DE PUBLIER OU DE SUIVRE UN NOMBRE D’HEURES DETERMINEES DE FORMATION pour obtenir une promotion.
10.LA POURSUITE EN JUSTICE POUR REBELLION DE TOUT MAGISTRAT QUI REFUSE DE REJOINDRE SON LIEU D’AFFECTATION. L’installation des tribunaux devra s’accompagner d’autres services : police, prisons, inspecteurs judiciaires, barreaux, logements…C’est une grande opportunité de créer des emplois à l’intérieur du pays.
11.LA REFORME DU PROGRAMME DES COURS DE LA FACULTE DE DROIT, afin d’assurer la collaboration entre l’Université et l’appareil judiciaire et d’intégrer les notions et exercices nécessaires à la lutte contre la criminalité économique et à la formation de la conscience du magistrat et de l’avocat.
Pour conclure, la bonne santé de la justice congolaise passe par la volonté politique que devront partager toutes les institutions publiques pour commencer par une révolution législative et un programme de formation scientifique et morale des acteurs judiciaires.
La justice congolaise malade ne peut guérir que par la renaissance de l’Etat congolais, entrainant celle de la justice.
La Kombolisation est en marche.
Bamuangayi Kalukuimbi Ghislain
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Position officielle de la population du grand Equateur et du Ciegs RDC- Afrique : Ong de défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales et obligations des citoyens et de développement rapide, durable et mieux être social en RDC, en Afrique et partout à travers le monde face aux revendications pertinentes de la dite population du grand Equateur qui réclament absolument, indiscutablement et incontestablement le poste de président du Sénat durant le deuxième mandat politique du Chef de l’Etat et Président de la Republique Democratique du Congo.
Rappelant encore une fois de plus les alinéas 4 et 5 du Préambule de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui disposent en ces termes nous citons : « Considérant que l’injustice avec ses corollaires, l’impunité, le népotisme, le régionalisme, le tribalisme, le clanisme et le clientélisme, par leurs multiples vicissitudes sont à l’origine de l’inversion générale des valeurs et de la ruine du pays » et « affirmant notre détermination à sauvegarder et à consolider l’indépendance et l’unité nationales dans le respect de nos diversités et de nos particularités positives ».
Encore une fois de plus rappelant clairement le contenu global des articles 11, 12, 13, 22, 23 et 27 relatif aux Droits Civils et politiques en République Démocratique du Congo que voici et qui disposent en ces termes nous citons :
Article 11 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Toutefois, la jouissance des droits politiques est reconnue aux seuls Congolais, sauf exceptions établies par la loi.
Article 12 : Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois.
Article 13 : Aucun Congolais ne peut, en matière d'éducation et d'accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l'objet d'une mesure discriminatoire, qu'elle résulte de la loi ou d'un acte de l'exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique.
Article 22 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Toute personne a le droit de manifester sa religion ou ses convictions, seule ou en groupe, tant en public qu'en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques, l'accomplissement des rites et l'état de vie religieuse, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public, des bonnes mœurs et des droits d'autrui. La loi fixe les modalités d'exercice de ces libertés.
Article 23 : Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit implique la liberté d'exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l'écrit et l'image, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public et des bonnes mœurs.
Article 27 : Tout Congolais a le droit d'adresser individuellement ou collectivement une pétition à l'autorité publique qui y répond dans les trois mois. Nul ne peut faire l'objet d'incrimination, sous quelque forme que ce soit, pour avoir pris pareille initiative.
Rappelant encore une fois de plus le fait que l’article 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo tels que mentionné ci - haut interdit formellement et clairement toute forme d’injustice et de discrimination possibles en République Démocratique du Congo de quelle nature que ce soit, d’où qu’elles viennent et d’où qu’elles se produisent.
Soucieux de garantir et de préserver la paix sociale, la cohésion nationale, la sécurité, la stabilité ainsi que l’unité nationale de la République Démocratique du Congo.
Insistant sur le fait que pour ne pas discriminer, marginaliser, frustrer, omettre, bannir et exclure totalement et complètement et encore une fois de plus comme ce fut le cas durant le premier mandat du Chef de l’Etat et Président de la République, la zone ou l’espace linguistique Lingala phone ou le Grand Equateur dans la gestion représentative, égalitaire, équitable et équilibrée et la direction de l’une des quatre Institutions politiques les plus en vue en RDC durant le deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo.
Rappelant encore une fois de plus clairement le fait que la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone et du Grand Equateur n’accepte pas et n’acceptera pas encore toute forme d’injustice possible et sans précédent et d’où qu’elle vienne, d’exclusion, d’omission, de bannissement du Grand Equateur ou de la zone ou l’espace linguistique lingala phone en RDC dans le gestion égalitaire, équitable et équilibrée et dans la direction représentative de l’une des quatre Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo, ce qui est totalement inacceptable, injuste, injustifié, discriminatoire, indescriptible, insupportable, inadmissible et intolérable en République Démocratique du Congo.
C’est depuis un certain temps que la population du Grand Equateur et LE CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET OBLIGATIONS DES CITOYENS ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE font le monitoring et suivent de très près, dans les moindres détails et avec beaucoup d’attention soutenue à la radio, à la télévision, à la presse écrite et dans les réseaux sociaux les multiples déclarations politiques des uns et des autres, le débat houilleux et passionné autour de l’occupation du Poste du Président du Sénat durant le deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo et remercient sincèrement toute autre personne sans exception et exclusion de l’espace ou la zone linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur pour sa vigilance, son attention et son sens élevé du patriotisme, de la paix, de la cohésion et de l’unité nationales, gages de la prospérité et du développement rapide, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo.
La population du Grand Equateur et LE CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET OBLIGATIONS DES CITOYENS ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE considèrent avec beaucoup d’attention que toute autre personne sans exception et exclusion du Grand Equateur et de la zone ou l’espace linguistique lingala phone en République Démocratique du Congo refuse comme les autres personnes de voir injustement le Grand Equateur ou l’espace ou la zone linguistique lingala phone d’être encore cette fois ici durant le deuxième mandat du Président de la République banni, omis, méprisé, discriminé injustement et écarté de la gestion égalitaire, équitable et équilibrée et de la direction représentative d’une des quatre (4) Institutions politiques les plus en vue en RDC et ne cautionnera pas et n’acceptera pas encore une fois de plus être d’injustement victime des mesures discriminatoires dans la distribution des postes de responsabilités en RDC et de ce fait continue de réclamer comme le reste de la population et l’ensemble forces vives du Grand Equateur le poste du Président du Senat durant le deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo.
La population du Grand Equateur et LE CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET OBLIGATIONS DES CITOYENS ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE considèrent que pour des raisons purement géostratégiques, la géopolitique représentative et l'équilibre linguistique doivent être désormais scrupuleusement respectés, sauvegardées et publiquement soutenues en République Démocratique du Congo pour ne pas donner l'avantage aux mêmes personnes, aux mêmes contrées, aux mêmes provinces, aux mêmes régions et zones ou espaces linguistiques en République Démocratique du Congo et continuer de gérer indéfiniment et sans fin et d’occuper la tète des Quatre (4) Institutions les plus en vue de la République Démocratique du Congo.
La population du Grand Equateur et LE CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET OBLIGATIONS DES CITOYENS ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE n’acceptent pas un seul jour et n’accepteront plus jamais toute forme d’injustice, de mépris, de bannissement, d’omission, de marginalisation et de discrimination vis-à-vis de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur d’où d’elle viennent et de quelque manière qu’elles se produisent ainsi que vis-à-vis de la dite population résidente dans la zone ou espace linguistique lingala phone en RDC. Plus jamais ca en République Démocratique du Congo.
La population du Grand Equateur et LE CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET OBLIGATIONS DES CITOYENS ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE considèrent que dans le cadre de la géostratégie et de la géopolitique représentative en RDC, se souviendront que lorsque le Président de la République Démocratique du Congo avait initié et créée l’Union Sacré de la Nation, il avait mis en place un Présidium très représentatif composé des quatre (4) espaces ou zones linguistiques à savoir : la zone ou espace linguistique Tshiluba phone, la zone ou espace linguistique Kikongo phone, la zone ou espace linguistique Swahili phone et enfin la zone ou espace linguistique Lingala phone et durant son premier mandat passé à la tête de la RDC, toutes les zones ou espaces linguistiques qui devraient logiquement en toute impartialité et en toute vérité participer activement de façon égalitaire, représentative, équitable et équilibrée dans la gestion égalitaire du pays en dirigeant ne fut ce qu’une Institution politique parmi les quatre (4) les plus en vue de la RDC ont étés servis et le constat fait était très amer et que toutes les autres zones ou espaces linguistiques de la RDC avaient été servis dans le cadre de ce partage des responsabilités au sein de la République sauf la zone ou espace linguistique Lingala phone qui était discriminé injustement, omis, méprisé, banni et écarté de la gestion égalitaire, équitable et équilibrée de l’une des Institutions politiques les plus en vue de la République Démocratique du Congo.
De ce fait, la Présidence de la République Démocratique du Congo durant le premier mandat du Chef de l’Etat était dirigée par un ressortissant de l’espace ou zone linguistique Tshiluba phone en occurrence Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, la Présidence du Sénat était dirigée par un ressortissant de la zone ou de l’espace linguistique swahili en occurrence l’Honorable Modeste BAHATI LUKWEBO, la Présidence de l’Assemblée Nationale était dirigée par un ressortissant de la zone ou de l’espace linguistique Kikongo en occurrence l’Honorable Christophe MBOSO KODIA PWANGA, le Gouvernement de la République coordonné par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement était dirigé encore une fois par un ressortissant de la zone et de l’espace linguistique Swahili en occurrence son Excellence SAMA LUKONDE.
Donc concrètement et ce faisant, la population du Grand Equateur et LE CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET OBLIGATIONS DES CITOYENS ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE considèrent que durant le premier mandat du Président de la République Démocratique du Congo, si nous faisons le bilan, l’évaluation et les statistiques, la zone ou l’espace linguistique swahili phone avait occupé successivement deux postes clés de la République à savoir : la Présidence du Sénat et le Poste du Premier Ministre, la zone ou l’espace linguistique Kikongo phone avait occupé un poste clé de la République à savoir : l’Assemblée Nationale, la zone ou l’espace linguistique Tshiluba phone avait occupé un seul poste stratégique à savoir : la Présidence de la République Démocratique du Congo tandis que la zone ou l’espace linguistique Lingala phone n’avait pas occupé et dirigé même une seule institution politique de la République Démocratique du Congo et était complètement oublié, injustement discriminé, méprisé, ignorée, écartée et banni de la gestion égalitaire, équitable et équilibré et de la direction d’une Institution politique le plus en vue parmi les quatre (4) de la République Démocratique du Congo.
En plus, durant ce deuxième mandat du Chef de l’Etat, l’Institution Président de la République Démocratique du Congo est actuellement dirigée par un ressortissant de l’espace ou zone linguistique Tshiluba phone en occurrence Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, la Présidence de l’Assemblée Nationale est actuellement dirigée par un ressortissant de la zone ou de l’espace linguistique Swahili en occurrence l’Honorable Vital KAMHERE, le Gouvernement de la République coordonné par la Première Ministre, Chef du Gouvernement est actuellement dirigé par une ressortissante de la zone et de l’espace linguistique Kikongo en occurrence son Excellence Judith SUMINWA TULUKA, tans disque l’espace ou la zone linguistique Lingala phone représenté par le Grand Equateur et qui n’a pas encore dirigé une des quatre (4) Institutions politiques les plus en vue en RDC depuis le Premier mandat politique du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo jusqu'à ce jour attends avec impatience de diriger cette fois ici l’unique poste vacant qui reste de la Présidence du Sénat en RDC qui doit absolument, incontestablement et indiscutablement revenir à la zone ou espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur au nom de la géopolitique représentative et du partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités politiques au sein des quatre (4) Institutions les plus en vue en RDC à savoir : l’Institution Président de la République, l’Institution Gouvernement de la République à travers le poste du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, l’Institution Parlement bicaméral avec le poste du Président de l’Assemblée Nationale et le Poste du Président du Sénat et aussi et cela de surcroit au nom et pour des raisons de la paix, la sécurité, la stabilité, le cohésion et l’unité nationales que la République Démocratique du Congo a grandement besoin en cette période cruciale et difficile de la guerre de rébellion et d’agression que notre pays est entrain de traverser à l’Est de la République Démocratique du Congo qui ne cesse de causer des graves préjudices moraux, matériels, financiers confondus inestimables et incommensurables à la population congolaise de l’Est du pays et à l’ensemble de la République ainsi que des dommages à la RDC, des familles entières déracinées et déplacées, des femmes abusivement violées, des enfants abusivement enrôlés dans l’armées par les groupes rebelles et les armées étrangères d’occupation selon tous les rapports des Experts des Nations unies, des multiples, flagrantes et systématiques violations des Droits de l’Homme et du Droit International et autres.
C’est pourquoi, vu tout ce qui précède, vu l’urgence et l’état de nécessité, la population du Grand Equateur et LE CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET OBLIGATIONS DES CITOYENS ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE considèrent que pour ne pas répéter les erreurs du passée comme l’avait clairement indique le Président de la République Démocratique du Congo le Samedi le 20 Janvier 2024 lors de la prestation de son serment constitutionnel à la magistrature suprême devant la nation Congolaise, il est souhaitable et recommandable que cette fois ici, durant son second mandat cette erreur qui consisterait de discriminer injustement, d’omettre, de bannir, d’écarter et de mépriser la zone ou l’espace lingala phone dans la gestion représentative, égalitaire, équitable et équilibré par la direction d’une Institution de la République parmi les quatre (4) les plus en vue de la République soit rapidement corrigée et prenne définitivement fin et s’arrête vite et sans plus tarder en République Démocratique du Congo et cela pour des raisons de la paix , de la sécurité, de la stabilité, de la cohésion et de l’unité nationales, gages de développement durable, intégral et harmonieux de la République Démocratique du Congo .
La population du Grand Equateur et LE CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET OBLIGATIONS DES CITOYENS ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE considèrent qu’Il existe quatre (4) zones ou espaces linguistiques en République Démocratique du Congo à savoir : la zone ou l’espace linguistique Tshiluba phone, la zone ou l’espace linguistique Kikongo phone, la zone ou l’espace linguistique Lingala phone et enfin la zone ou l’espace linguistique Swahili phone et en outre, il existe aussi quatre (4) postes des quatre (4) Institutions politiques les plus en vue en RDC à savoir : le Président de la République, le Gouvernement dirigé par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Président de l’Assemblée Nationale et le Président du Sénat que nous voulons bien voir chaque zone ou espace linguistique à travers son représentant occuper et diriger chacune de ses institutions politiques et cela dans le cadre de la géopolitique représentative et pour de raisons de la paix, de la cohésion nationale, de la sécurité et de la stabilité de la Rd Congo et pour éviter toute forme de discrimination, d’injustice, de mépris, de frustration et créer des mécontentements populaires d’une zone ou espace linguistique qui tout en se voyant écartée, discriminée injustement, omis, banni et marginalisé de la gestion représentative, égalitaire, équitable et équilibré de la République à travers la direction d’une Institution politique de la République et de ce fait ne participera pas à la gestion du pays à travers une des quatre (4) Institutions politiques les plus en vue de la République Démocratique du Congo.
La population du Grand Equateur et LE CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET OBLIGATIONS DES CITOYENS ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE considèrent que les Institutions de la République doivent être fortement représentatives, puissantes, performantes et efficaces afin d'équilibrer aussi les zones et les espaces linguistiques qui sont une réalité géopolitique, représentative, sociologique et socioculturelle à ne pas négliger dans la gestion et de garantir la gouvernance politique en RDC au risque de créer des frustrations et des mécontentements populaires de part et d'autre.
C'est pourquoi, la population du Grand Equateur et LE CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET OBLIGATIONS DES CITOYENS ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE considèrent que pour des raisons de la paix sociale, de la cohésion sociale, de la sécurité, de la justice et de la stabilité de la RDC, il est désormais souhaitable et recommandable que la géopolitique représentative et la géostratégie soient respectées et appliquées et que toutes les provinces ainsi que les zones et les espaces linguistiques du pays doivent être représentés au sein d’une des quatre (4) Institutions politiques les plus en vue de la République Démocratique du Congo à travers les (4) quatre postes politiques à savoir : le Président de la République, le Gouvernement dirigé par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Président de l’Assemblée Nationale et enfin le Président du Sénat.
La population du Grand Equateur et LE CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET OBLIGATIONS DES CITOYENS ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE considèrent aussi que les équilibres politiques selon les quatre (4) zones ou espaces linguistiques doivent absolument, indiscutablement et incontestablement être respectées en RDC dans la gouvernance politique ainsi que la représentativité linguistique et cela de façon égalitaire, équitable et équilibrée en fonction des zones ou des espaces linguistiques en République Démocratique du Congo au sein des quatre postes des Quatre (4) Institutions politiques de la RDC à savoir : le Président de la République, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Président de l’Assemblée Nationale et enfin le Président du Sénat et cela nous le répétons encore une fois de plus pour ne pas frustrer et discriminer injustement, bannir, marginaliser une zone ou espace linguistique et au risque de le voir être écarté de la direction d’une des Quatre (4) Institutions citées ci – haut et susciter des mécontentements populaires en RDC, ce qui malheureusement ne sera pas une très bonne chose en République Démocratique du Congo et pourrait compromettre la paix, la sécurité, la stabilité, la cohésion et l’unité nationale du pays en cette période difficile et cruciale de la guerre à l’Est de la République Démocratique du Congo.
C’est pourquoi, vu tout ce qui précède, la population du Grand Equateur et LE CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET OBLIGATIONS DES CITOYENS ET DE DEVELOPPEMENT RAPIDE, DURABLE ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE considèrent, demandent et recommandent au Chef de l’Etat Congolais et Président de la République Démocratique du Congo, Garant du bon fonctionnement de toutes les Institutions politiques de la République conformément à l’article 69 de la Constitution de la République Démocratique du Congo d’agir rapidement, en toute diligence et sans plus tarder afin de mettre définitivement fin à cette forme d’injustice, de mépris, de discrimination, de confusion possibles et de bannissement total de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur dans la gestion égalitaire, équitable, équilibré d’une Institution politique parmi les (4) quatre les plus en vue en RDC et de faire de sorte que la Présidence du Senat durant son deuxième mandat revienne absolument, indiscutablement et incontestablement à la zone et l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur, ce qui garantira en toute évidence la paix sociale, la cohésion nationale, la sécurité et la stabilité de la République Démocratique du Congo ainsi que de toutes ses Institutions Politiques durant son deuxième mandat à la Magistrature Suprême et à la tète de la République Démocratique du Congo.
C’est pourquoi, pour terminer et conclure cette réflexion importante et pertinente, la population du Grand Equateur ou de la zone ou l’espace linguistique lingala phone ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL à travers ses trois vastes programmes géostratégiques, spéciaux et permanents à savoir : LA SOCIETE CIVILE DE LA RECOMPOSITION ET RESTRUCTURATION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO en sigle LA SOCIRECO et LE CAUCUS DU GRAND EQUATEUR POUR LE MIEUX ETRE SOCIAL ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO et aussi de L’ETAT DE DROIT ET LA JUSTICE SOCIALE DISTRIBUTIVE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO lancent encore une fois de plus et pour la nième fois un S.O.S et un appel urgent au Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo en sa qualité de Garant du bon fonctionnement de toutes les Institutions, des pouvoirs publics ainsi que de la continuité de l’Etat en République Démocratique du Congo d’agir rapidement en fonction de ses prérogatives constitutionnelles tels que les disposent clairement l’article 69 de la Constitution de la République Démocratique du Congo afin de trancher et d’arbitrer définitivement et de résoudre rapidement, efficacement et durablement cette crise et cette situation inquiétante, alarmante et embarrassante qui continue de faire couler beaucoup des larmes, d’encres et de salive et des grincements de dents et créée de la confusion, de la contradiction et de la cacophonie en République Démocratique du Congo à travers plusieurs déclarations politiques à la radio, à la télévision, à la presse écrite et dans les réseaux sociaux et cela dans le cadre de la géopolitique représentative en RDC et du partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités politiques entre les différentes zones ou espaces linguistiques congolais afin que le Grand Equateur occupe définitivement durant son second mandat politique le Poste du Président du Sénat en RDC et cela pour des raisons de la paix sociale, de l’unité nationale, de la cohésion nationale, de la concorde et de l’harmonie, mais aussi pour corriger définitivement toute forme d’injustice et de discrimination vis-à-vis du Grand Equateur ou de la zone ou espace linguistique Lingala Phone durant son deuxième mandat et nous le répétons encore une fois de plus et tout cela nous le répétons encore une fois de plus pour faire correctement les choses et pour ne pas rééditer, recopier et répéter les erreurs du passé comme l’avait clairement et publiquement déclaré le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo en présence de tous lors de la cérémonie de sa prestation de serment constitutionnel de son deuxième mandat politique à la tète de la RDC stade des Martyrs de la Pentecôte le 20 Janvier 2024 en présence de tous. Et nous croyons fermement à la bonne volonté du Chef de l’Etat et Président de la République ainsi que ses capacités spirituelles, morales, physiques, matérielles, politiques, diplomatiques, managériales, géopolitiques et géostratégiques et autres de le faire et de faire correctement et rapidement les choses en RDC et de résoudre définitivement et durablement cette crise et cette situation alarmante, embarrassante, confusionnelle et très inquiétante au Congo-Démocratique. Et ce justice sera définitivement faite au Grand Equateur ou à la zone ou espace linguistique lingala phone durant son second mandat à la magistrature suprême et à la tête de la République Démocratique du Congo.
James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU
ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS
Président – Fondateur et Président Exécutif International
Paul Kagame, l’a emporté à la soviétique à la présidentielle organisée dans son pays ce 15 juillet. Pis encore, avec 99, 18 %, il bat le record de tous ses scores réalisés jusque-là : 98,79 % en 2017, 93,08 en 2010 et 95 % en 2003. Ce qui n’est nullement synonyme de popularité et de confiance, mais plutôt de dictature, de manque de concurrence, de noyautage de l’espace politique et de musellement de l’opposition légitime et crédible. Embarrassés, ses soutiens occidentaux (USA, Royaume Uni et France), sur fond de la trêve humanitaire décrétée et prolongée dans le conflit à l’Est de la RDC, tardent à le féliciter contrairement à une poignée des présidents africains.
Quel est l’impact de ces élections rwandaises sur la situation en RDC ?
Aucun. Cependant, avec leurs atours et forme «démocratique», elles constituent, bien que sans enjeu, une onction pour légitimer davantage le dictateur et roi rwandais, habillé aux richesses de la RDC.
La parodie ou le simulacre des élections a tenu ses promesses au Rwanda ce 15 juillet. Sans enjeu et programmées, ces élections ont vu Paul Kagame se succéder à lui-même à la soviétique, l’emportant ainsi avec 99,18 % pendant que ses deux challengers faire-valoir, Frank Habineza (opposant) et Philippe Mpayimana (indépendant) s’en tirent respectivement 0,53 et 0,32 %.
Comme d’habitude, son parti, le FPR, a aussi signé son hégémonie aux législatives en raflant 69 %, sans compter que trente autres sièges sur les quatre-vingts que compte l’Assemblée nationale seront pourvus par des gens désignés provenant des rangs du régime. D’autre part, avec 99, 18 %, Paul Kagame, qui tient à s’identifier au peuple rwandais, bat le record de tous ses scores réalisés jusque-là : 98,79 % en 2017, 93,08 en 2010 et 95 % en 2003. Ce qui n’est nullement synonyme de popularité et de confiance, mais plutôt de dictature, de manque de concurrence, de noyautage de l’espace politique et de musellement de l’opposition légitime et crédible.
Une poignée des présidents africains, notamment l’Ougandais Museveni, le Kényan Ruto et le roi Mohamed VI du Maroc, ont félicité, aussitôt après les résultats provisoires annoncés, le maître de Kigali. Jusque-là, ses grands soutiens occidentaux, à savoir les Américains, les Britanniques et les Français tardent à le féliciter.
Peut-être qu’ils attendent le faire après la proclamation des résultats définitifs le 27 juillet. De toutes les façons, ils sont embarrassés pour un allié qui exclut l’opposition critique des élections, qui excelle dans une gouvernance dictatoriale impitoyable qui s’étend même aux opposants à l’étranger, sans la moindre tolérance pour les droits de l’homme et qui déstabilise un pays voisin, la RDC, à qui il impose, sous l’œil complice de la communauté internationale, une guerre injuste depuis trente ans sur fond d’un pillage systématique de ses ressources et d’une crise humanitaire innommable avec plus sept millions de déplacés internes.
Contrairement aux élections en RDC où les projecteurs de l’Occident sont braqués à travers leurs missions d’observation électorale, sans noter des déclarations tonitruantes des personnalités politiques de premier rang, le silence est total. Aucune mission d’observation électorale, soit-elle de l’Union européenne, ne s’est bousculée aux portillons du Rwanda pour donner un point de vue par la suite. Personne d’entre les dirigeants occidentaux ne se hasarde à émettre des doutes sur l’organisation desdites élections, ni sur leurs résultats.
Bref, personne n’ose donc contester ce simulacre d’élections avec des atours et forme quelque peu «démocratique» constituant une onction pour légitimer davantage le pouvoir autocratique du dictateur et roi rwandais s’habillant aux richesses du Congo. En effet, dit Erik Kennes, Paul Kagame est devenu, de par son armée, un instrument important pour certains aspects de la politique de l’ONU, des Etats-Unis et de l’Union européenne dans la région, notamment la lutte contre les mouvements islamistes dans la province de Cabo Delgado au Mozambique, ou la livraison des troupes pour les missions de l’ONU en République Centrafricaine et au Soudan du Sud. Aussi intervient-il dans la guerre à l’Est de la RDC comme un proxy de différentes firmes et différents pays occidentaux. Voilà pourquoi il n’y a aucune sanction qui tombe sur Kigali, malgré les condamnations de ses crimes économiques, de guerre et contre l’humanité au Congo.
Pas d’impact avec la situation en RDC.
Au Congo, la politique d’expansion du régime Kagame reste la même avant comme après ces élections du 15 juillet dont il est sorti vainqueur. Le contraire aurait étonné ; lesdites élections étant programmées. Elles ne sont autre chose qu’une onction pour plus de légitimité. Cependant, la lecture reste difficile à faire entre leur tenue et la trêve humanitaire décrétée par les Américains dans le conflit à l’Est du Congo dix jours avant, consécutivement à la chute de la cité de Kanyabayonga, dans le grand Nord de la province du Nord-Kivu. Laquelle trêve est prolongée de deux semaines aussitôt après la tenue desdites élections.
Une question alors : si les Etats-Unis sont capables de décréter la trêve humanitaire, pourquoi pas ne peuvent-ils pas carrément mettre fin à cette guerre qui n’en finit pas ? Mais, aussi paradoxal que cela puisse paraître, les Américains laissent entendre que les Rwandais en sont maintenant au-delà du simple soutien au M23, mais ils exigent cependant des négociations entre la RDC et son agresseur.
Les anciens parlementaires suggèrent l’adoption d’une proposition de loi portant création d’une commission paritaire parlement et gouvernement en charge de fixation des indemnités des parlementaires et des membres du gouvernement central. Ils l’ont dit dans une déclaration faite samedi 13 juillet 2024 au Palais du Peuple, par le biais de leur Président, Jérome Lumuna Ndubu Jérôme, Avocat de Profession, Commissaire du Peuple, Conférencier, Conseiller de la République, Sénateur, Vice-Ministre de l’ intérieur et de la Sécurité du Territoire, Vice- Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Chef du Parti DP-RDC, dignitaire d’ Etat pour être Chevalier de l’ Ordre national du Léopard et Ecrivain auteur de l’ ouvrage « pouvoir Constituant en RDC de 1960 à nos jours » trouvable à la Bibliothèque nationale qui en éclaire le bien- fondé comme suit :
DE LA DEFINITION
La Commission Paritaire Parlement et gouvernement est une structure étatique en charge de fixation des indemnités des parlementaires allant du Premier Ministre Chef du gouvernement aux Vice-Ministres membres du gouvernement central.
DE L’EXISTENCE
Cette Stricture a existé dans notre pays et avait été consacrée par l’Acte Constitutionnel de Transition du 19 avril 1994 en son article 73.
Article 73 : Les conseillers de le République ont droit à une indemnité équitable qui leur assure l’indépendance et une sortie Honorable. Cette indemnité est fixée par une Commission paritaire composée des membres du Haut Conseil de la République- Parlement de Transition et du gouvernement.
DE LA FIXATION DES INDMNITES DES PARLEMENTS ET DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT
La Commission susmentionnée avait fixé les indemnités des Parlements et des membres du gouvernement comme suit : « DECISION PORTANT FIXATION DES INDEMNITES DES CONSEILLERS DE LA REPUBLIQUE ET DES MEMBRES DU GOUVERMENTS »
La commission Paritaire HC.R-PT et gouvernement ;
Vu l’acte constitutionnel de la Transition HCR-PT et gouvernement en son article 73 ;
Considérant les circonstances du moment caractérisées d’ une part par une baisse sensible du pouvoir d’achat et d’autre par une forte diminution des recettes de l’Etat ;
Considérant le rapport de la sous-Commission chargée d’harmoniser la hauteur des indemnités des conseilleurs de la République et des Membres du gouvernement, rapport adopté par la Commission à la séance du 16/05/ 1997 au Palais de la Nation ;
DECIDE
Article 1er : Les indemnités des conseillers de la République et de Membres du gouvernement sont fixées de la manière suivante :
NZ. 100.000.000 Pour le Conseiller de la République
NZ 133.000.000 Pour le 2eme Secrétaire Rapporteur du H.CR-PT et Vice-Ministre
NZ 200.000.000 Pour le premier Sectaire Rapporteur du H.C.R-PT et le Ministre
NZ 250.000.000 Pour le 2eme Vice- Président du H.C.R-PT ;
NZ 300.000.000 Pour le 1er Vice-Président du HCR-PT et le Vice-Premier Ministre ;
NZ 400.000.000 Pour le 1er Ministre ;
NZ 433.000.000 Pour le Président du H.C.R-PT
Article 2 : Les arriérés dus aux Conseillers de la République, pour le mois de Janvier, Mars et Avril sont payés au même moment que les indemnités fixées ci-haut.
Fait à Kinshasa, le 16 mai 1997
Pour la délégation du gouvernement
Kasereka Kasaï
Ministre de Finance
1er Rapporteur de la Commission Paritaire
Pour la Délégation du HCR-PT
Kabimbi Ngoy
2eme Vice-Président du H.CR-PT
Président de la Commission Paritaire
de l’allongement mutatis mutandis aux membres des Assemblées Provinciales, des conseils Municipaux et Urbains, des Gouverneurs, Vice-gouverneurs, Maires Bourgmestres
La logique juridique et politique voudrait que la Commission paritaire soit de mise mutatis mutandis aux membres des Assemblées et des gouvernements provinciaux et locaux.
Il devra en être de même en ce qui concerne la loi portant régime spécial de sécurité sociale pour les Parlementaires.
La loi électorale en vigueur dans notre pays en forme une illustration éloquente, car elle régit les élections présidentielles, législatives nationales, législatives provinciales, sénatoriales, des gouverneurs et Vice- gouverneurs ; municipales, Urbains et locales
Nous devons élaborer des lois globales et totales en cas de besoin
E. RAPPEL
Les membres de la Commission Paritaire H.C.R-PT et gouvernement précité continuent de réclamer jusqu’ à nos jours leurs indemnités impayées depuis 1997 auprès du trésor public/DGDP quoi que ces créances aient été bel et bien certifiées par une Commission y afférente.
Le montant global s’élève à 942.565.500 dollar
F. CONCLUSIONS
Le pays se construit brique sur brique ; et non de table rase à table rase.
Autrement dit il faut lier le passé au présent. Et le présent à l’ avenir.
Lier le bois au bois comme l’on dit
S’agissant d’une même matière, le législateur doit élaborer une loi totale allant du sommet à la base.
Et inversement. Car il s’agit de la rémunération des gouvernants.
En vertu du principe de la continuité de l’Etat et des services publics, les gouvernements Suminwa dit selon nous : ‘’gouvernement des différences’’ est tenu de payer la dette intérieure laissée par les gouvernements précédents. Sinon ‘’l’ opinion risque de conclure que ‘’ après le gouvernementSuminwa égal avant le gouvernement Suminwa ‘’ et ce, si le les antivaleurs d’autan décriées persistent.