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Les Etats-Unis en voie de congolisation

(Par le Prof.  Patience Kabamba)

Cette année, j’ai eu le privilège de passer une moitié de l’année aux États-Unis et l’autre moitié à Kinshasa. Après vingt ans de vie en Amérique et les trois dernières années à Kinshasa, où j’ai publié un livre sur le Congo intitulé Comment en finir avec la crise multiforme en République démocratique du Congo, chez L’Harmattan, je voudrai dans ce MDW esquisser des observations sur les États-Unis et la direction politique que prend ce pays, selon mes observations. Je voudrai commencer cette analyse en racontant une histoire de Madame Tolsi Gabbard, une politicienne américaine qui fut déployée comme soldate en Irak.

Elle a été représentante du Second district d’Hawaii de 2013 à 2021. Elle est la première Américaine de Samoa à siéger à la Chambre des Représentants. Elle fut candidate aux primaires démocrates de 2020. Et pendant un débat, elle lança une critique très articulée contre une autre candidate au nom de Kamala Harris, l’actuelle vice-présidente et candidate à la présidentielle de 2024. Mrs Galbbard reprochait à la vice-présidente Harris qu’alors qu’elle avait la possibilité de faire la différence lorsqu’elle fut procureure de la Californie, elle avait plutôt laissé les prisonniers noirs qui avaient déjà purgé leurs peines rester en prison pour être utilisés comme employés bénévoles par le système pénitentiaire. Elle avait reproché à Madame Harris de n’avoir aucune personnalité, de n’avoir montré aucun leadership quand elle était procureure de la Californie. Plus récemment, lors d’un commentaire à la télévision nationale, elle a conclu qu’une future administration Harris serait un jouet entre les mains du complexe militaro-industriel qui va continuer la guerre en Ukraine parce qu’ils y engrangent beaucoup de profits. En effet, plus ou moins 80 % de l’argent des contribuables américains destiné à l’Ukraine resterait aux USA pour l’achat d'armes. Pour avoir dit ce qu’elle a dit, Tultsi Gabbard se retrouve sur la liste des terroristes domestiques. Elle est soumise à une surveillance draconienne à chaque fois qu’elle voyage. Trois « air marchals » (gardes voyageant incognito) lui ont été assignés à chaque fois qu’elle prend un vol. La militarisation de la politique américaine n’est pas sans rappeler le sort des opposants politiques congolais. Les exemples des arrestations de Jean-Marc Kabund et des journalistes me viennent à l’esprit. 

Les journalistes américains se sont transformés en activistes politiques ; la grande majorité des chaines de télévision et des journaux se rangent derrière le Parti Démocrate. En lieu et place de donner des nouvelles, les journalistes s’adonnent à cœur joie à critiquer le Parti Républicain et son candidat aux présidentielles, Donald Trump. Les mêmes médias ont couvert pendant plusieurs années l’état cognitif défaillant du président Biden. En se révélant au grand jour lors du débat présidental, les médias ont incidemment insinué que le pays n’était pas dirigé par Biden étant donné l’état de santé de ce dernier. Et on a le droit de se demander qui dirige les USA aujourd’hui. En effet, le débat présidentiel avait démontré que le Président Biden ne dirigeait pas le pays. Les médias sont devenus des alliés du Parti Démocrate, exactement comme en R.D. Congo où la chaine de Radio et  Télévision Nationale (RTNC) est devenue l’organe de propagande du parti au pouvoir. A la télévision nationale congolaise, tout est fait pour présenter le gouvernement sous un beau jour. 

Enfin, le FBI, le très puissant Bureau fédéral d’investigation, est aussi devenu complice d’un parti politique. Le FBI a participé à la suppression sur Twitter des messages des membres du Parti Républicain.  Tweeter, avant son acquisition par Elon Musk, avait reçu des injonctions du FBI pour systématiquement élaguer les messages du Parti Républicain. Le message le plus emblématique est celui de l’ordinateur de Hunter Biden, le fils du Président, qui aurait abandonné son ordinateur chez un réparateur. Ce dernier, après avoir copié le disque dur, l’a remis au FBI. Le FBI a informé Twitter et Facebook de faire attention aux fausses informations en provenance de la Russie. En fait, le FBI avait récupéré le laptop du fils du Président Biden et avait pris connaissance du contenu et a préventivement ordonné aux médias de ne pas relayer cette information. Le FBI a participé à la propagation de mensonges en faveur d’un parti politique. Plus récemment, lors de l’assassinat manqué de Trump, le même FBI a reconnu des failles et de la négligence à protéger un candidat qu’il ne porte pas. Le FBI serait passé, comme le dit si bien Michael Waller, des héros de la Guerre froide aux vilains de l’État profond d’aujourd’hui (Cf. Waller’s Big Intel). L’État profond est l’ensemble des fonctionnaires non-élus, pour la plupart des Démocrates, qui finissent par prendre des décisions importantes sur les affaires de l’État. Au Congo, nous nous rappelons le nom de maman Marthe, la mère du président, qui décide parfois des postes à donner à tel ou à tel autre. 

Aujourd'hui, en Amérique, le FBI, les médias et le Parti démocrate sont de mèche pour déterminer les élections présidentielles, décider de la poursuite de la guerre en Ukraine pour que le complexe militaro-industriel engrange des bénéfices pécuniaires. Il y a des compagnies américaines qui se positionnent déjà pour la reconstruction de l'Ukraine, à l’exemple de BlackRock, et qui auraient tout intérêt à ce que la guerre puisse se poursuivre pour engranger le plus d’argent possible dans la reconstruction. La guerre sur les champs de bataille est évidemment la continuité de la production dans les usines ou dans la reconstruction. Au Congo, on confie à des compagnies amies d’énormes sommes d’argent pour des projets de l’État, qui, malheureusement, ne sont jamais achevés. Il est devenu courant au Congo que, sans passer par des appels d’offre, on passe les marchés de gré à gré ou mieux d’amis à amis. Le pouvoir utilise les moyens de l’État pour enrichir ses amis. On nomme ambassadeur une personne qui a soutenu financièrement la candidature du Chef. On nomme ministre des Affaires étrangères une personne qui a réuni 51 signatures des anciens directeurs de la CIA pour dire que ce qui se trouvait dans le laptop de Hunter Biden était de provenance russe. Au Congo comme aux USA, les choses se passent de la même manière.

Normalement, en pareil cas, les universités s’impliqueraient pour théoriser la situation et présenter aux hommes d’action, comme le disait Max Weber, les propositions pour sortir des moments difficiles. Malheureusement, au Congo comme en Amérique, les universités ont pris fait et cause pour le pourvoir. Aux USA, les professeurs d’université sont disproportionnellement de gauche et votent pour le Parti Démocrate. Certaines universités vont encore plus loin dans leur lien avec le Parti Démocrate. La faculté de Droit de l’université Georgetown dirige une équipe bien sélectionnée de personnes, qui sont pratiquement toutes de la gauche, pour assurer une transition paisible ‒ ce qui est un euphémisme pour dire autrement ce que Nancy Pelosi, l’ancienne présidente du Parlement, a dit en public : « Trump shouldn’t be near the White House », i.e. « Il ne faut pas que Trump soit proche de la Maison Blanche. » On comprend facilement que l’université, avec cette équipe d’une transition respectueuse composée pour la plus grande partie de personnes de la gauche, fera la police pour bloquer une transition si jamais Trump gagnait les élections. De plus, on sait que la Chine s’inquiète beaucoup du retour de Trump au pouvoir, car avec Biden, elle a pu avancer facilement ses pions aux USA ; elle a fait circuler un ballon sur le sol américain, elle a fait du business avec la famille présidentielle, etc. La Chine aurait remis près de 30 millions de dollars à la faculté de Droit de Georgetown University. On comprend que cette équipe de transition, quand bien même elle émanerait d’une université, sera difficilement neutre.

En conclusion : nous avons une alliance des médias, du Parti démocrate, du FBI, de Hollywood et des universitaires pour s’assurer que madame Kamala Harris, qui selon les mêmes médias était une candidate faible avant son élévation pour remplacer Biden, puisse gagner les élections. Nous sommes loin des Bill Clinton et Barak Obama, candidats et présidents démocrates extrêmement intelligents et capables de formuler de manière articulée des politiques gouvernementales claires. Aujourd’hui, on a des candidatures de gauche très moyennes et qu’il faut garder le plus longtemps possible loin de toute exposition intellectuelle et publique. Biden était dans sa cave pendant toute la campagne à cause de la COVID-19 et Kamala Harris est protégée contre toute interview qui l’éloignerait du téléprompteur ; une pratique qui paye sans doute, pourquoi pas. Au Congo, nous n’avons jamais eu un président qui a suivi une éducation formelle, à l’exception de Joseph Kasa-Vubu. Comme me disait un collègue après plusieurs visites en Afrique du Sud, «l’Afrique du Sud ressemble plus à l’Afrique qu’à l’Europe», je dirai que l’Amérique et le Congo ne présentent pas beaucoup de différences sur le plan politique et social.

Les Etats-Unis en voie de congolisation
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Jean Pierre Kambila Kankwende : ‘’L’intelligence stratégique oblige la RDC à s'intéresser sérieusement à tout ce qui se trame à Kigali ou Kampala’’

Message à la nation

Chers compatriotes, 

Une nouvelle  a attiré l'attention des Congolais conscients cette semaine.

Le Rwanda a signé  des accords avec certains pays occidentaux afin de se doter de l'énergie nucléaire. 

Je n'ignore pas que nous avons un centre nucléaire à Kinshasa depuis des années.  Je m'interroge seulement sur son état actuel et sur ce qu'on y fait, au moment où un voisin agressif s'intéresse ouvertement à une technologie dont chacun connaît les implications. 

Pour parler clairement, mon interrogation concerne essentiellement ce que ce voisin agressif à notre égard depuis 30 ans pourrait faire de cette technologie. 

L'intelligence stratégique oblige la RDC à s'intéresser sérieusement à tout ce qui se trame à Kigali ou Kampala.  Ces trois dernières décennies nous ont démontré jusqu'où pouvaient aller Kagame et son compère Museveni. 

Aujourd'hui, toutes les technologies, même les plus sophistiqués, sont accessibles aux élites déterminées qui souhaitent amener leur pays à la puissance. 

Prenons garde à ce que ses voisins diaboliques ne nous distencient pas du point de vue de l'armement. Ouvrons nos yeux...nous devons nous défendre.

Merci.

Jean Pierre Kambila Kankwende

Patriote congolais

Jean Pierre Kambila Kankwende : ‘’L’intelligence stratégique oblige la RDC à s'intéresser sérieusement à tout ce qui se trame à Kigali ou Kampala’’
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RDC : Moïse Moni Della salue la  libération de plusieurs prisonniers à Makala, N’dolo et consorts

En tant qu'ancien pensionnaire de la prison centrale de Makala et de plusieurs autres lieux de détentions (Sarm, casier judiciaire, parquet de la Gombe, camp Kokolo, N’dolo, camp Tshatshi, AND, Mwene-Ditu, DGM, UPKIN ...) à l'époque du régime de Mobutu, de Kabila père et fils, je salue le vent de libération qui souffle dans ces mouroirs actuellement.  Surtout à la prison centrale de Makala où j'apprends qu'il y a eu plusieurs prisonniers libérés sur instruction du magistrat suprême, exécuté par l'actuel ministre de la  justice. Il semble que le ministre a même déclaré qu'actuellement les prisonniers mangent trois fois par jour, ce dont je doute. 

A «La République de Makala, une prison au service d'un pouvoir», titre de mon prochain livre, si l'amélioration des conditions carcérale des prisonniers est une réalité, il y a de quoi à le féliciter et je ne serai pas étonné de voir les gens souhaiter être à Makala qu’à l’air libre. Question de manger trois fois par jour, comme claironne le ministre d'Etat chargé de la Justice. Mon souhait le plus ardent est que dans cette vague de libérations, Mike Mukebayi et Jean Marc Kabund à Kabund puissent être du lot. 

J'en profite pour féliciter les journalistes, les hommes politiques, les activistes des droits humains, les mouvements citoyens et toutes les organisations de défense des droits de l'homme nationales et internationales qui ont beaucoup lutté pour l'amélioration des conditions carcérales en mettant surtout l'accent sur la surpopulation.

Moïse Moni Della 

Ancien prisonnier politique et président de la LIDEP (Ligue internationale de défense des prisonniers)

RDC : Moïse Moni Della salue la  libération de plusieurs prisonniers à Makala, N’dolo et consorts
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 Page d'Histoire, « Jubilé d'argent de la libération de Sa Majesté, le Prophète Mukungubila Mutombo Joseph, au cachot de GLM, le 16 août ! »

(Par Mingiedi Mbala N’zeteke Charlie Jephté, Activiste, Penseur et Notable de Madimba)

Il y a 25 ans, jour pour jour, qu'intervenait la libération de sa Majesté le Prophète de l'Éternel Joseph Mukungubila à GLM.

Le modeste récit que nous faisons ici, nous osons le croire, aidera le peuple congolais à saisir la portée des souffrances endurées par Sa Majesté le Prophète Joseph Mukungubila dans sa lutte pour la libération de son Pays de cette occupation rwandaise nous imposée injustement et qui a déjà fait plus de 12 millions de morts des Congolais !

Arrêté le 7 mars 1999 à ANKORO, alors qu'il venait de quitter sa cité natale, en fuyant les criminels de RCD-GOMA et les rwandais qui venaient de piller tous ses biens dans ladite Cité, il sera relégué le 9 mars à MANONO où Il sera torturé, frappé, brimé, bastonné, brûlé avec des sachets, mis en commande (ligoté pieds et mains) depuis des jours, blessé même par une flèche empoisonnée , avant d'être transféré le 20 mars à Kinshasa, après une escale à la base de KAMINA, Sa Majesté le Prophète Joseph MUKUNGUBILA va être incarcéré à l’immeuble de Groupe Litho Moboti (GLM, l’ancien chacot du régime de Mzee Laurent Kabila Makolo ) à Gombe avec l’un de ses codétenus, qui est actuellement sénateur et ministre honoraire des affaires étrangères, Christophe Lutundula.

Pour quels griefs, Sa Majesté le Prophète Joseph Mukungubila  fut-Il appréhendé ?

Mis aux arrêts à ANKORO pour être relégué à MANONO, il sera condamné à mort par le général MUKALAY NTAMBO KIBANDA, ex-tigre de la gendarmerie katangaise; actuellement Commandant base logistique à Kinshasa.

Le Prophète était arrêté à cause de ses deux lettres ouvertes écrites en 1996 dans lesquelles Il dénonçait l’agression et l'invasion rwandaises que les ignorants pensaient être la libération du Zaïre des griffes du Maréchal Léopard; dont la fameuse "Méprise trop dangereuse" que vous pouvez toujours trouver dans son site: ministère de la restauration à partir de l'Afrique noire ou mukungubila.com . 

Sauvé de justesse par Dieudonné Kabwa, commandant FAP à l'époque, le petit-frère de Mzee Laurent KABILA, qui était arrivé devant le bureau de la cité de Manono où le peloton attendait l’ordre du général MUKALAY pour exécuter Mukungubila  et ses 7 compagnons de souffrance.

Ce sont les ennemis de Mzee Laurent-Désiré KABILA qui voulaient sa mort pour le simple fait que le Prophète Joseph Mukungubila  avait soutenu les Forces Armées Congolaises (FAC) de FSIR contre les RCD-GOMA.

Faute des preuves, Jeannot BEMBA (le père du VPM, ministre des transports Jean-Pierre Bemba), ministre de l’économie à l’époque était personnellement intervenu devant Mzee LD-KABILA pour lui remettre les deux fameuses lettres ouvertes qu’il avait écrites au gouvernement et au peuple zaïrois à propos de l’invasion rwandaise, dont particulièrement la dernière intitulée « MEPRISE TROP DANGEREUSE », mettant en garde les Congolais contre l’invasion rwandaise.

En tant que ministre de la justice de Laurent-Désiré Kabila, le défunt M.  Mwenze Kongolo avait pu ignorer que Joseph Mukungubila  avait été arrêté en 1999 au motif fallacieux. Il sera contacté pour rétablir le droit et faire libérer le Prophète qui était innocent de toutes accusations, mais Mwenze Kongolo exigera 3000 dollars américains pour qu’il intervienne personnellement dans le dossier. 

Le Prophète Mukungubila  refusa de payer catégoriquement cette somme arguant que l’affaire était politique.

Il sera par contre relâché, sur décision de Laurent-Désiré Kabila lui-même, après plusieurs mois de détention (de mars à août 1999). 

Voilà la raison pour laquelle toutes les assemblées de Dieu de partout dans le monde commémorent ce jour de la libération de l’Homme de Dieu, l’Homme de Kalemie Joseph Mukungubila Mutombo. Car au travers la libération de cet Homme qui, depuis toute sa jeunesse, Il a toujours défendu et travaillé pour les nobles causes de sa Patrie, au point de faire participer même toute sa famille dans les souffrances pour la libération de la Nation, comme le cas des fameuses 10 injustes années d'exil lui imposées par les mêmes gens qui l'avaient injustement arrêté et condamné en 1999.

Néanmoins, de la même manière que l'Éternel qu'Il sert avec fidélité avait touché le cœur de Mzee via papa Jeannot Bemba Saolona, Il l'a fait encore aujourd'hui en touchant le cœur du Chef de l'Etat qui a compris que le Prophète Joseph Mukungubila qu’Il a toujours été victime de son patriotisme et de son nationalisme de la part des ennemis du Congo !

Que vive ce jubilé d'argent de la libération !

 Page d'Histoire, « Jubilé d'argent de la libération de Sa Majesté, le Prophète Mukungubila Mutombo Joseph, au cachot de GLM, le 16 août ! »
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Conflits Cour des Comptes (C.C)-IGF et  dossier Gécamines : Gros plan 

1. Dans la phase juridictionnelle, le 1er Président de la C.C est l'unique autorité compétente pour convoquer les justiciables devant la Cour (Art 15  de la loi de 2018 créant la C.C). 

2. 2. Cependant, dans la phase pré-juridictionnelle, le PG près la C.C a le pouvoir d'inviter les justiciables (art 127 et 128). 

3. Il sied de préciser ici qu'en droit des finances publiques, la phase juridictionnelle, la phase pré-juridictionnelle,  l'invitation et la convocation, sont des étapes distinctes, avec des règles différentes. 

4. Il ressort de ce qui précède, que l'invitation adressée à l'IGF-CS par le PG près la C.C est régulière. 

5. Le fait de n'y avoir pas répondu est une entrave à la procédure. 

6. Toutefois, le refus de l'IGF-CS de deferer à l' invitation dito; peut  se justifier par le flou entretenu par les contradictions entre le 1er Président et son PG.

7. Les contradictions publiques ci-avant évoquées ont semé le doute qui du reste profite à l'accusé. 

 S'agissant du dossier Gécamines, l'IGF a dans ses prérogatives le pouvoir d'encadrer les auditeurs des services contrôlés. (Art 2 de l'O-L de 2020 créant l'IGF).

8. Sur le plan principiel, un tel encadrement ne donne lieu à aucune rémunération supplémentaire.

9. Cependant, si l'encadrement susvisé a débouché sur des heures supplémentaires; il est de bon droit que les agents de l'IGF commis à cette tâche soient pris en charge par la Gécamines dans le strict respect du droit administratif congolais. 

10. Devant ces contradictions et suspicions, l'assemblée nationale, autorité budgétaire et auditrice en chef de la RDC doit revenir sur ces cas et sonner fort. 

Godé Mpoy

 

Conflits Cour des Comptes (C.C)-IGF et  dossier Gécamines : Gros plan 
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La Balkanisation de la République Démocratique du Congo: la Part Majeure des Congolais 

(Par Jean Oscar Ngalamulume, Président de la CIDES et Ambassadeur pour la Paix) 

Il n'y a que des inconscients divisionnistes qui ne réalisent pas que le programme de balkanisation de la République Démocratique du Congo ne réussira qu'à cause d'un esprit faible et ignorant de la plupart des Congolais qui se laissent souvent berner dans le jeu de leur ennemi qui consiste à les diviser pour les affaiblir, afin de mieux les piller et ensuite balkaniser leur pays....

Avant de critiquer la paille qui est dans l'œil de l'autre, commençons par enlever la poutre qui est dans le notre.

La période que nous traversons est-elle réellement propice d'avancer en ordre dispersé pour gagner la guerre injuste qui nous est imposée dans le but de balkaniser le Congo?

La divergence d’opinions n’est pas nécessairement un signe d’échec ou de division entre les membres de la même communauté. Elle est plutôt l’expression d’une opinion en liberté et acte qui, pour l’intérêt supérieur de la Nation, permet aux différentes parties de la même communauté, par le dialogue, la discussion rationnelle et raisonnable, qui a pour but de parvenir à un consensus humainement acceptable, dans l’intérêt de tous les membres qui composent la Communauté. 

Loin de supporter aveuglement le régime du Président Tshisekedi en tant que mashi a mu menu, (Kasaien) veux-je dire. 

En tant que Patriotes, nous avons le devoir de le soutenir a cause de sa volonté exceptionnelle d'en découdre avec l'envahisseur et non l'agresseur de notre pays. Un soutien patriotique qui serait accordé a n'importe quel autre fille ou fils du Congo qui afficherait la même volonté exceptionnelle de récupérer le Congo de la gueule des loups. 

Cela ne sera possible que dans l''esprit de concorde, de l'unité qui a pour but, gagner la guerre en triomphant l'envahisseur et non l'agresseur de notre pays, et ensuite nous focaliser sur la lutte politique interne qui consiste à rendre confiance et espoir au peuple congolais.

A savoir comment peut-on sortir le pays du gouffre de la crise économique, sociale, culturelle voire même spirituelle qu'il traverse pendant cette période de l'histoire menacée.

Donc, la période que nous traversons nous invite à taire nos hanches des batailles politiciennes internes dont l'objectif n'est même pas nécessairement inscrit dans le processus d'une rupture avec la mauvaise gouvernance, mais plutôt celle d'accéder aux mêmes avantages sociaux à  la place de ceux qui sont en charge de l'exercice étatique. La politique de ôte-toi delà que je m'y mette, tout en étant dépourvu d'un projet d'alternance capable de rétablir les équilibres économiques et sociaux rompus.

Favoriser la création des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation.

Les Congolais ne se rendront compte de leur erreur trop tard quand ils ne seront plus en mesure de se mettre ensemble dans le but de renforcer l'unité nationale qui ferait que le Congo demeure uni, fort et prospère...

Ce que nous ne ferons pas pour le Congo, personne d'autre ne le fera à notre place.

Le Congo ne sera jamais construit dans un climat de haine, d'exclusion et de vengeance.

Les formes devant revêtir les bonnes relations entre toutes les filles et fils du Congo sont à la portée de ceux qui y souscrivent et pensent en ce sens...

Et quand on cherche l'équilibre, c'est donc l'ensemble des relations qu'il faut observer.

Cet ensemble ne sera possible qu'au moment ou les Congolais réaliseront que leur pays ne fera face contre les vents et les marrés que lorsqu'ils comprendront que la République Démocratique du Congo est comme un corps humain qui est composé de Bangala, de Bakongo, de Baswahili et des Kasaiens.

Un Mungala qui est un œil, l'un des membres du corps ne peut pas dire à un Mukongo, qui est par exemple une dent, que je n'ai pas besoin de toi.

Un Muswahili qui est un pied ne peut pas dire à un Kasaien qui est un nez que je n'ai pas besoin de toi.

Quand un membre du corps qui est le (Congo) souffre, c'est tout le corps qui souffre.

Quand un membre du  corps qui est le (Congo) est à l'honneur, c'est tout le corps qui est à l'honneur...

Le Congo ne sera stable et prospère que le jour ou ceux qui le composent réaliseront que seule, la fraternité et l'amour de la Patrie dans les divergences qui d'ailleurs constituent la richesse de leur pays.

Ainsi, ils sauveront le Congo contre sa Balkanisation. Bon début de semaine sous la grâce du Très Haut Dieu Vivant.

-Fraternellement,

Jean Oscar Ngalamulume

La Balkanisation de la République Démocratique du Congo: la Part Majeure des Congolais 
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RDC: Taux de change stabilisé ou spéculé ?

(Sénateur Prof Faustin Luanga)

La République Démocratique du Congo (RDC) fait face à des défis économiques de taille, parmi lesquels la volatilité du taux de change du franc congolais par rapport au dollar américain se distingue. Dans un contexte où le Vice Premier Ministre et Ministre de l’Économie tente de rassurer la population sur les mesures prises pour stabiliser cette situation, ses déclarations semblent souvent évasives et teintées de langue de bois. Tachons d’explorer la distinction entre un taux de change stabilisé et un taux de change soumis à la spéculation, tout en mettant en lumière les insuffisances des mesures conjoncturelles face à des problèmes structurels persistants.

La question du taux de change en RDC ne peut être dissociée de la nature même de son économie, profondément dollarisée et extravertie. Dans ce cadre, la spéculation sur le franc congolais est alimentée par des acteurs économiques qui, face à l'incertitude, recherchent des refuges dans des devises plus solides. Les propos du Vice Premier Ministre, bien que destinés à rassurer, ne font que masquer une réalité préoccupante : les mesures évoquées ne ciblent pas les racines du problème.

Les contrôles des opérateurs économiques, suggérés par le ministre, semblent en effet inadaptés à un régime de taux de change flottant. En limitant l’accès à des devises étrangères, ces contrôles risquent d’entraîner des effets pervers, tels que la création d’un marché noir ou l’aggravation des pénuries de devises. L’exemple de la RDC démontre que les interventions ponctuelles, sans une vision à long terme, ne peuvent pas enrayer la tendance spéculative qui pèse sur le franc congolais.

De plus, l'économie congolaise souffre de problèmes structurels profonds, tels que la corruption, l'absence d'infrastructures adéquates et une dépendance excessive aux exportations de matières premières et aux importations des produits manufacturés.  En RDC, nous produisons ce que nous ne consommons pas et nous consommons ce que nous ne produisons pas. Ces caractéristiques structurelles rendent le pays particulièrement vulnérable aux chocs externes. Les mesures conjoncturelles, comme celles proposées par le gouvernement, ne suffiront pas à redresser la situation. J’ai l’habitude de souligner "on ne casse pas le thermomètre pour baisser la fièvre". Il est impératif d'attaquer le mal à la racine pour espérer une véritable stabilité économique.

En conclusion, la situation du taux de change en RDC illustre une lutte complexe entre stabilisation et spéculation. Les discours rassurants du gouvernement, bien qu'importants pour maintenir une certaine confiance, ne peuvent occulter la nécessité d'une approche plus globale et structurée. Seules des réformes profondes et un engagement à long terme permettront de sortir de cette spirale spéculative et d'asseoir les bases d'une économie plus résiliente. La RDC doit impérativement se projeter dans une dynamique de transformation, où la stabilisation du taux de change ne sera pas qu’un objectif superficiel, mais un pilier fondamental du développement économique. Gloire au travail.

#IntelligenceEconomique #IntelligenceStrategique AGISSONS! 

Salut chez vous. 

Sénateur Prof. Luanga Mukela Faustin.

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